You are here

Maliactu

Subscribe to Maliactu feed Maliactu
maliactu.net - Mali Actualités, Les Actus et Informations sur le Mali
Updated: 1 month 3 weeks ago

Mali: Transition au Mali : Moussa Kondo déplore l’absence de décision et l’inaction des autorités

Tue, 31/08/2021 - 15:53
Image Illustrative En marge de l’Acte 8 du ‘’Café citoyen’’ que l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Ajcad) a organisé, le directeur d’Accountability Lab Mali n’a pas eu sa langue dans sa poche. Il a balancé au visage des dirigeants de la transition leur inaction face aux urgences de l’heure.

 

L’anniversaire de la transition malienne a été l’occasion de d’adresser certaines critiques aux autorités actuelles. Ce, pour qu’elles rectifient la trajectoire. Selon Moussa Kondo, le deuxième coup d’Etat s’est perpétré sans effusion de sang mais le pays stagne et n’arrive pas à avancer comme il est souhaité. Il n’a pas caché le revers de la médaille. « Là où c’est négatif, c’est l’absence de décision et l’inaction des autorités. On ne peut pas venir à la tête d’un pays comme le Mali, vouloir le gérer et faire plaisir à tout le monde. Les défis sont nombreux et le changement ne se fera jamais sans heurter certains. Des gens bénéficient de certains avantages et privilèges qu’ils ne vont jamais vouloir abandonner. C’est le moment de mettre en place un système qui va fédérer tout le monde », a affirmé monsieur Kondo. Il pense qu’il faut organiser rapidement les élections crédibles, transparentes et acceptables par tout le monde. Cela, ajoute-t-il, permettra d’éviter les crises post-électorales. « Les crises que nous vivons aujourd’hui sont la conséquence des élections de 2018 et 2020. Il est temps de commencer avec des actions concrètes et non des discours, des chronogrammes, des va-et-vient entre les acteurs politiques, la société civile et les autorités de la transition », martèle-t-il. Il pense qu’il faut des élections qui vont fédérer tout le monde. A l’entendre, les Maliens se retrouveront et pourront exprimer leurs voix de manière transparentes sans forcing, tripatouillage et fraude. Pour le faire, argumente-t-il, il faut que les gens soient d’accord sur la méthodologie, le fichier bien audité, la couverture géographique des élections. « Si on n’arrive pas à faire les élections à Ménéka pour des raisons de sécurité et que Yelema ou MPR dit que c’est son fief, c’est un combat réaliste. Il pourrait avoir raison. C’est important d’avoir l’adhésion de tout le monde par rapport à l’organisation de ces élections. Il faut qu’elles soient représentatives et transparentes », explique-t-il. Monsieur Kondo estime que les autorités sont dans le délai pour organiser de vraies élections. Et de conseiller qu’il faut commencer aujourd’hui et maintenant à enclencher le mécanisme électoral au lieu de continuer les débats, les rencontres avec les partis politiques, avec x ou y. Bazoumana KANE Source : L’Alerte

 

Categories: Afrique

Mali: Transition : Choguel en quête du soutien du Hcme

Tue, 31/08/2021 - 15:49
Image Illustrative
48 heures après l’annonce du report de sa 7ème conférence ordinaire, une forte délégation du Haut conseil des Maliens de l’extérieur conduite par son président Habib Sylla a rencontré le premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.

 

La question du report et le choix d’une nouvelle date pour la conférence et les axes prioritaires des autorités de la transition étaient au cœur de la rencontre, le vendredi 27 août 2021 à la primature. C’est dans un langage clair que le premier ministre s’est adressé aux délégués des 45 conseils de base du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (Hcme), venus de cinquante-quatre pays de tous les continents en plus de leurs collègues du Conseil national de transition (CNT), du Haut Conseil des collectivités (HCC) et du Conseil économique, social et culturel (Cesc). C’était non seulement en présence du président Hcme, mais également du ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou Ag Ilyène. Avant de se prononcer sur le report de la 7ème conférence ordinaire du Hcme et le processus de la transition, le chef du gouvernement a salué l’engagement et le patriotisme des fils et des filles du Mali établis à l’extérieur pour leur contribution à la construction du pays. Une contribution financière selon lui, qui dépasse largement l’aide au développement. « C’est avec beaucoup de fierté que je vous reçois aujourd’hui. Les Maliens établis à l’extérieur constituent une région à part entière du Mali. Partout où ils sont, les Maliens sont des hommes et des femmes d’action très actifs dans les secteurs économiques en termes de création de richesses. C’est pourquoi ils sont respectés. Leur contribution à l’économie malienne pèse plus que toute l’aide extérieure apportée au Mali », c’est en ces termes que le locataire de la primature a ouvert cette rencontre à l’allure d’une assemblée générale. Parlant du report de la conférence, Choguel a salué la concordance de vues entre le ministre de tutelle et le président du Hcme.  Il a invité ses interlocuteurs du jour à l’unité d’action « Le gouvernement gère la cohésion et l’unité des Maliens et non des rivalités entre les personnes et les organisations. Malgré les divergences, les Maliens doivent cheminer dans la même direction », a-t-il averti. Il a exposé les grandes lignes des autorités de la transition pour conduire le Mali à la normalité. Le désormais ancien président du comité stratégique du M5-RFP a indiqué que le gouvernement travaille depuis un certain temps pour faciliter à la diaspora l’acquisition des papiers administratifs. A en croire Choguel Kokalla Maïga, le ton sera donné ce jeudi 2 septembre 2021 avec le début des opérations d’enroulement Ravec.

Quête de soutien

L’adresse du premier ministre à la forte délégation conduite ressemble plus à une demande de soutien qu’à un exposé des grandes lignes des actions du gouvernement pour répondre aux aspirations des Maliens. Pour Choguel Kokalla Maïga, conduire le Mali au changement exige non seulement des autorités de la transition mais au peuple malien une synergie d’actions. Ce qui explique d’ailleurs, à ses dires, la démarche du gouvernement de la transition à mettre l’accent sur trois axes prioritaires. Il s’agit de la sécurité, la justice et la refondation de l’Etat. Pour donner un contenu aux autres priorités, le gouvernement travaille pour doter le Mali d’un outil de défense aux besoins sécuritaires du moment. C’est dans cette dynamique de lutte contre le terrorisme que le Mali veut se doter d’une école de guerre. « De profondes transformations sont en train d’être opérées pour que l’armée ait toute sa capacité opérationnelle ». La deuxième priorité, c’est le besoin de justice. « L’injustice, la corruption et l’impunité sont à la base de l’effondrement l’Etat », selon lui. Quant à la troisième priorité, c’est le changement pour aboutir à la refondation de l’Etat, au Mali nouveau. D’où la tenue, en fin septembre et début octobre 2021, des Assisses nationales de la refondation (ANR) qui ne sont pas des assises de plus. A ses dires, les conclusions de cette rencontre entre les Maliens seront exécutoires tant pour les autorités de la transition mais également pour le prochain président de la République.  Pour ce faire, le premier ministre n’écarte pas de   légiférer dans ce sens. A son tour, le président du Hcme, Habib Sylla a salué la disponibilité du premier ministre avant d’exposer l’objectif de ce cadre d’échanges entre le Hcme et le premier ministre. Il s’agit d’apporter à la transition leur soutien inconditionnel. « Nous sommes tous opérateurs économiques, scientifiques ou grands intellectuels. « Avec vous, l’espoir est permis de croire à un avenir radieux. Après trente ans de lutte, nous sommes aujourd’hui représentés au CNT grâce à la Transition. Nous sommes donc prêts à vous accompagner en vous apportant notre soutien inconditionnel », a-t-il poursuivi. Nouhoum DICKO Source : L’Alerte

 

Categories: Afrique

Mali: Réussite de la transition : les leaders religieux appellent au sursaut

Tue, 31/08/2021 - 15:46
Image Illustrative Face à la crise que traverse notre pays, les leaders religieux se sont réunis ce 30 août 2021 au siège du Haut Conseil Islamique du Mali (HCI). En présence du président du HCI, Cherif Ousmane Madani Haïdara, de l’Imam Mahmoud Dicko, du Cardinal Jean Zerbo et du révérend Nouh Ag Infa Yattara, ils ont alerté sur la situation du pays. Ils ont invité les autorités de la transition, les partis politiques, la société civile, les groupes armés à agir aux fins d’aboutir à une « transition apaisée, inclusive et consensuelle », selon les termes du communiqué rendu public à l’issue de la rencontre. Les leaders religieux ont aussi appelé les Maliens à un « sursaut national » et un changement de comportement en faveur de la paix, avant de réaffirmer leur engagement à poursuivre leur « mission spirituelle et patriotique main dans la main » pour la refondation de l’Etat et la réussite de la transition. Source : Journal du Mali

 

Categories: Afrique

Mali: BARKHANE : Une Task Force pour lutter contre la menace EEI

Tue, 31/08/2021 - 15:33
Image Illustrative Les Groupes armés terroristes (GAT) multiplient l’emploi d’engins explosifs improvisés (EEI ou IED improvised explosive device) contre la Force Barkhane et les Forces partenaires. Face à ce mode d’action, l’enjeu est de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des opérations et des convois.

 

Avec la création de la Task Force contre-IED (C-IED) les spécialistes du génie se rassemblent au sein d’une même entité dotée de moyens de commandement et de contrôle propres. Opérationnelle depuis le mois d’avril 2021, son objectif est de coordonner l’action C-IED dans la Bande sahélo-saharienne, non seulement en interne pour la Force Barkhane mais également avec l’ensemble des partenaires de la Task Force TAKUBA, des FAMa et de la MINUSMA. La Task Force (TF) C-IED aura bientôt achevé sa montée en puissance. Ce surge s’est traduit par la création d’un centre de commandement des opérations à Gao et par l’ajout d’une composante renseignement. L’intégration de deux analystes au sein de la TF est un véritable atout pour la Force Barkhane. Cette synergie nouvelle entre le génie et les renseignements est capitale dans la lutte contre les GAT et permet de s’imposer simultanément sur trois fronts : attaquer les réseaux ennemis, détecter et neutraliser les pièges sur le terrain et entrainer la Force Barkhane et ses partenaires. La TF C-IED permet de fédérer les multiples acteurs du domaine et d’appuyer le plus efficacement possible les unités déployées. Elle coordonne toute une chaine de spécialistes pour enquêter sur les poseurs d’EEI, de la récolte des indices sur le terrain, à l’analyse scientifique dans les laboratoires. Un logiciel spécialisé conçu par le Pôle interarmées MUNEX (PIAM) permet le croisement et l’exploitation des informations compilées au cours des mois et des années passées. Les experts du renseignement peuvent alors délivrer une analyse personnalisée aux groupements tactiques désert. Ces informations alimentent la réflexion des chefs tactiques pour anticiper et contrer les actions des GAT. Alors que la coopération interalliée s’intensifie, la Task Force C-IED, acteur central de la lutte contre la menace EEI, s’impose naturellement comme le point de contact privilégié des Forces partenaires et multiplie les initiatives avec l’ensemble des alliés. Source : Barkhane

 

Categories: Afrique

Mali : Mali-Brésil : Des commerçants de Sikasso en prospection au Brésil

Sat, 21/08/2021 - 16:26
Depuis ce matin, une trentaine d’opérateurs économiques de Sikasso sont au Brésil. Cette initiative émane de la Délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, facilitée par l’Agence Sésame.

 En prélude au voyage, au mois de mai dernier, l’ambassadeur du Brésil au Mali a rendu une visite de courtoisie aux autorités politiques, administratives et aux milieux d’affaires de Sikasso.

Ensuite, une journée d’échanges a été organisée par Sésame entre les opérateurs économiques du Brésil et ceux de Sikasso.

Les domaines économiques portent entre autres sur le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’élevage, l’agro business, la pisciculture et l’industrie de la transformation des produits agricoles…

« La mission s’inscrit dans le cadre d’un partenariat Public-Privé. Elle enregistre la participation de 34 personnes y compris le chargé de coopération de l’Ambassade du Brésil au Mali », a dit Adama Noumpounon Diarra de l’Agence Sésame, à l’initiative de ce voyage d’affaires.

K. K

Categories: Afrique

Mali : AISHAFIT : La nouvelle salle de sport de la championne de Karaté Aïssata Keita

Sat, 21/08/2021 - 16:20
Pour promouvoir la pratique du sport au Mali, l’ancienne sportive de haut niveau et quintuple championne du Mali en Karaté Shotokan, Aïssata Keita, a ouvert une nouvelle salle de sport dénommée Aishafit. Le nouveau joyau, ouvert à tout le monde, se trouve à Niaréla à côté du lycée saint Germain. 

L’entreprenariat féminin dans le sport en marche au Mali. Après plusieurs années sur le tatami à honorer le Mali lors des rencontres internationales, Aïssata Keita, la trentaine révolue, a définitivement rangé son kimono. Elle a opté pour un léger virage. De sportive, elle s’engage désormais dans l’entreprenariat du sport. Un début plutôt réussi car elle vient d’ouvrir une nouvelle salle hyper équipée dans le quartier de Niaréla, en plein centre de la capitale malienne.

L’inauguration officielle, prévue pour le 28 août prochain, sera l’occasion pour un large public de visiter ses nouveaux locaux aptes à accueillir les sportifs de toutes les catégories et de tous les niveaux. A Aishafit, on y trouve toutes les commodités. Il y a la possibilité de faire de l’haltérophilie, le fitness, le cardio mais surtout de pratiquer plusieurs disciplines martiales dont le karaté shotokan, le judo, toutes les formes du yoseikan budo, le taekwondo et l’aérobic.

« Chez nous au Fitness Aishafit, tout est disponible pour une bonne préparation physique et mentale. Nous sommes ouverts tous les jours à partir de 9 h et jusqu’à 21 h. Nous avons un programme riche et varié »,déclare Mlle Keita. Elle ajoute : « chez nous un accent particulier est mis sur la promotion du sport féminin. Nous avons donc développé des programmes spéciaux pour permettre à celles-ci de faire du sport et de s’épanouir. Si une femme fait du sport, la probabilité est grande pour que ses enfants et son mari fassent tous du sport ».

En attendant l’ouverture officielle, des amoureux du sport se sont déjà inscrits à la nouvelle salle.

A.K.K

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Décryptage : La crise sécuritaire : « qu’on en finisse ! »

Sat, 21/08/2021 - 16:15
Image illustrative Les Maliens souhaitent que la crise sécuritaire finisse. « Le banditisme, les conflits de pouvoir, les massacres, les meurtres, qu’on en finisse », comme l’exprime justement un collègue.Ala

La souffrance

Au Sahel, les Maliens souffrent de tout. Le malaise est profond. Les études nationales et internationales, publiées depuis 10 ans, concordent. A l’expérience de la crise sécuritaire, le Mali se montre le pays le plus malmené, le plus affaibli. Face au narcoterrorisme, des réflexes d’unité font place à la division. Partout, au sein de la classe dirigeante, des états-majors politiques, les calculs politiciens ou les luttes d’égo font place à l’antagonisme. La confusion règne. Pourtant, notre situation sécuritaire n’est pas pire que celle de nos voisins. Les choix des exécutifs Burkinabés ou Nigériens ne sont pas plus mauvais que les nôtres. Assimi Goïta et Choguel Kokalla Maïga trébuchent, expérimentent et corrigent le tir. Avant eux, d’autres d’exécutifs ont été pris au dépourvu. Le régime d’IBK a chuté faute d’avoir ramené la paix au Mali et de mieux gérer le pays. Celui de son prédécesseur, ATT, s’est effondré à défaut d’avoir combattu le narcoterrorisme.

Les intérêts géopolitiques 

Sur un tout autre plan, loin du Mali, en Afghanistan, les Talibans reviennent au pouvoir vingt ans après l’intervention américaine pour éliminer le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, cerveau des attentats du 11 septembre 2001. Le bilan humain de l’intervention américaine : près de 4 000 soldats américains et des forces spéciales, 70 000 membres de l’armée et de la police afghane, et 47 000 civils afghans tués. Abandonné par les Américains, le président Afghan, Ashraf Ghani, est chassé du pouvoir par les Talibans, nouveaux maîtres de Kaboul. Comprenons-nous, la situation afghane n’est pas comparable à celle du Mali pour des raisons géopolitiques. Des voisins afghans comme la Chine (Ouïghours), le Pakistan (l’épineuse question Pachtoune) ou l’Iran (protéger la communauté Chiite) pourraient négocier avec les Talibans pour préserver leurs intérêts. Quant aux Russes, leur rivalité historique avec les Afghans ne favorise pas une réelle implantation. Evidemment, les mêmes intérêts géopolitiques, à des niveaux différents, existent au Mali. Mais, le vrai lien entre les deux pays ; c’est l’intervention de la communauté internationale.

L’échec

Il y a vingt ans, la communauté internationale, et plus particulièrement les États-Unis d’Amérique, est intervenue en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme. Au Mali, il y a dix ans, la communauté internationale, notamment la France (sur demande du pouvoir malien) est intervenue pour combattre le terrorisme. Résultats : le retrait des Américains de l’Afghanistan profite aux Talibans qui reprennent le pouvoir, dans une débâcle de l’armée afghane. C’est un échec de la communauté internationale. Quant au Mali, la France projette de réduire ses effectifs militaires presque de moitié, et de fermer certaines bases militaires (Tombouctou, Tessalit…) à partir de 2022. Désormais, le partenariat militaire avec le Mali sera porté par la Task Force Takuba. Le 16 août 2021, le président de la République française, Emmanuel Macron, à la suite de la prise de Kaboul par les Talibans, dit ceci : « En Afghanistan, notre combat était et c’est l’honneur de la France de s’y être engagé. La France n’y a jamais eu qu’un ennemi, le terrorisme. Nos interventions militaires n’ont pas vocation en effet à se substituer à la souveraineté des peuples, ni à imposer la démocratie de l’extérieur mais à défendre la stabilité internationale et notre sécurité. Partout, la mise en place de processus politiques crédibles est notre priorité. C’est ce principe fondamental de notre politique étrangère que nous avons appliqué en Afghanistan et que nous continuerons de mettre en œuvre ». Enfin, les exemples afghan-américain, et malien-français soulèvent la question de la nature des interventions, et celle de la responsabilité des Etats pour exister par eux-mêmes, c’est-à-dire être autonome.  C’est aussi le moment de traiter les questions suivantes :

Pourquoi intervenir ? Comment intervenir ? A l’avenir, comment en serait-il pour les exécutifs maliens devant des groupes terroristes ?

Trop de variations, trop de discours

En attendant de répondre à ces questions, Goïta et Maïga font face à une situation sécuritaire violente. Ils font de leur mieux grâce à l’engagement des Famas, à la solidité des renseignements (Barkhane, G5-Sahel). Reste qu’à propos de la sécurisation des populations, le combat contre les semeurs de la terreur et de la haine n’est pas gagné. Les rapports de force ne sont pas encore équilibrés. Le 08 août dernier, plus d’une cinquantaine de villageois ont été assassinés par l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) dans les localités de Daoutegeft, Dirgua, Karou et Ouatagouna. Par ailleurs, on retrouve au Burkina-Faso ou au Niger, les mêmes scènes de vendetta de l’EIGS contre les villageois qui renseignent les armées nationales sur leurs positions. Sans protection, les populations sont soumises à l’omerta, et s’installent dans la méfiance et le mutisme. Après l’assassinat des villageois, le soutien du gouvernement malien, notamment l’envoi d’une délégation pour réconforter les populations, n’est pas suffisant. Trop de variations, trop de discours. Cela vaut à propos du contreterrorisme, mais aussi à propos de l’article 39. Cependant, l’adoption du Plan d’action du gouvernement par le Conseil national de transition, début août, laisse entrevoir une lueur d’espoir pour mieux gérer le Mali : lutte contre la corruption, retour de la sécurité, sortie de la politique du ventre. Espérons ! Les différents déplacements du Premier ministre à Bougouni ou à Ségou pour soutenir les populations et les services publics devraient créditer l’exécutif. Mais, attention, ils ne peuvent constituer qu’un répit.

Le mal-être

Dans le malheur, il y a bien une particularité malienne, c’est le mal-être. Celui-ci prend souvent des formes contradictoires. Les recommandations des experts sécuritaires ont été tour à tour critiquées et rejetées. La priorité de la sécurité sur le développement a été revendiquée, et puis contestée. On s’emberlificotera. On confond tout : révolution et pouvoir du ventre, aspiration à la dignité et inconstance dans les idées, rectitude morale et bataille politicienne, quête de vérité et bouc émissaire. On se place du point de vue des autres selon nos intérêts personnels, rarement avec le filtre de l’intérêt général. C’est une des raisons de notre mal être, notre souffrance quotidienne. Hélas ! Un an après le putsch du Conseil national pour le salut du peuple, balayant le régime d’IBK, la transition doit satisfaire trois besoins. Prioritairement.

Agir pour l’intérêt supérieur du Mali et des Maliens 

Objectivement, le premier besoin du Mali, c’est d’en finir avec l’insécurité, et permettre le retour pérenne de l’administration dans les zones reconquises. Le deuxième besoin du Mali, c’est l’organisation des élections générales à bonne date. Ce sera une façon d’honorer les engagements avec la Cedeao d’une part, et d’autre part de travailler dès à présent à la transmission du pouvoir à un président élu comme en 1992 entre ATT et Alpha Oumar Konaré, premier président du Mali démocratique. Le troisième besoin, c’est la modernisation du système administratif et politique pour réduire les situations de corruption. Certes, le narcoterrorisme a été un des éléments perturbateurs de la transition actuelle. Certes, le coup de force du 24 mai 2021 contre Bah N’Daw (ancien président de la transition) et Moctar Ouane (ancien Premier ministre), toujours en résidence surveillée, a aussi été un second élément perturbateur du bon déroulement de la transition. Certes, les frictions entre la France et le Mali à la suite de ce 2eme coup d’Etat ont laissé quelques cicatrices dans les rapports entre les deux Etats. Mais, il n’empêche que la satisfaction de ces trois besoins est primordiale. Elle s’organise autour de la capacité de l’exécutif actuel à agir sans faillir pour l’intérêt supérieur du Mali et des Maliens.

L’habitude du désespoir et du sentiment d’abandon doit faire place au retour de l’espoir.

Mohamed Amara

Sociologue

 

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Sécurité : L’Ambassade des Etats-Unis dote le GSIGN

Sat, 21/08/2021 - 16:14
Le lundi 16 août 2021, l’Ambassade des États-Unis d’Amérique a procédé à une importante remise de don au Groupement spécial d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN).  Un don composé de matériels et qui va être très utile dans la lutte contre le terrorisme.

Le don a une valeur de 3 millions de dollars américains. Il rentre dans le cadre du programme d’assistance de lutte contre le terrorisme. Il est composé de six véhicules, 46 paniers Hesco à structure semi-permanente, 17 palettes d’équipements de protection, notamment des uniformes, des gilets tactiques, des casques et des gilets pare-balles et un plan complet pour intégrer les matériels donnés dans les opérations de l’unité.

Ces équipements serviront non seulement à renforcer les capacités opérationnelles de l’unité, mais aussi à fortifier les installations militaires.  Ils contribueront également à restaurer la sécurité et la stabilité des citoyens du Mali.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel-Major Daoud Aly Mohammedine, explique être satisfait d’avoir bénéficié d’une telle aide et espère que cette coopération qui existe depuis des années continuera à porter ses fruits. « Je profite de cette cérémonie pour demander aux USA de tout mettre en œuvre pour que la suspension que connaît le Mali puisse être levée. Je tiens aussi à les remercier pour leur soutien et leur assistance auprès de cette unité spéciale et du gouvernement du Mali », lance-t-il.

Il assure aux donateurs que les équipements seront utilisés dans la traque sans relâche des terroristes. Il affirme être conscient de l’importance de cette coopération et de l’exploit du GSIGN.

L’ambassadeur des USA au Mali, SEM Dennis Hankins, a fait savoir que les professionnels de la sécurité ont besoin des compétences, mais aussi des équipements adéquats pour mener à bien leur mission. « Avec cet équipement, le GSIGN sera plus efficace dans la lutte contre le terrorisme », affirme-t-il.

Hamady Sow

 

Le GSIGN, une unité spéciale de lutte contre le terrorisme

Le Groupement spécial d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), appelé au début Peloton d’intervention de la gendarmerie nationale (PIGN), est une unité d’intervention spéciale de la gendarmerie, créée suite à un partenariat entre l’Ambassade des États-Unis et les institutions maliennes de la sécurité et de la défense en 2016.

L’objectif principal de la création de l’unité spéciale était de corriger les vulnérabilités afin d’atténuer l’impact de toute attaque future.

Leur modèle de formation est axé sur le renforcement des capacités de leadership de l’unité et sur la fourniture d’un soutien politique, de formation et matériel adéquat pour relever le défi de la défense du peuple malien. Un modèle qui s’appuie sur les mentors pour former et conseiller l’unité sur la façon d’institutionnaliser, de gérer et de maintenir les capacités, de s’intégrer avec d’autres équipes d’intervention d’urgence malienne et de traduire la formation et les cours en pratique et en durabilité.

Hamady Sow

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Coupe du monde de basket U19 filles : Une nation fière des héroïnes du continent

Sat, 21/08/2021 - 16:12
La Coupe du monde de basketball des moins de 19 ans Filles s’est achevée le dimanche 15 août 2021 en Hongroie avec le sacre des Etats-Unis d’Amérique. Vice-champion d’Afrique, le Mali a honoré tout le continent en réalisant la meilleure performance africaine lors de ce mondial avec une 4e place historique pour un pays africain. Héroïnes de cet exploit mémorable, les joueuses ont été reçues par le ministre au département des Sports le mardi dernier pour les félicitations et l’expression de fierté. 

« On voulait autre chose, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré Fanta Koné lors de sa prise de parole au nom de ses coéquipières. Une façon pour la meneuse de faire comprendre qu’elles voulaient au moins retourner au bercail avec une médaille mondiale autour du cou à défaut du trophée. Mais qu’à cela ne tienne, elles ne crachent pas sur cette 4e place mondiale historique. « On est fières de notre parcours », a ajouté la pensionnaire de Cushing Academy (Etats-Unis), ancienne du Djoliba AC.

Fierté, c’est le sentiment qui anime tout le peuple malien voire africain pour ce beau parcours que les joueuses ont su forger après avoir perdu leur premier match par forfait à la suite de leur arrivée tardive sur le sol hongrois faute de visas. Et la réception de l’équipe par le ministère des Sports rentre dans le cadre de l’expression de ce sentiment de fierté. « Tous les Maliens sont fiers de vous et de votre parcours à la Coupe du monde. Vous avez réalisé un beau parcours malgré les difficultés rencontrées çà et là. Pour cela, nous vous disons merci et vous transmettons toutes nos chaleureuses félicitations pour cette meilleure place africaine au nom des plus hautes autorités du pays et de l’ensemble des Maliens », a déclaré le ministre Mossa Ag Attaher.

Pour sa part, le vice-président de la Fédération a fait savoir que l’engagement du ministère des sports y est pour beaucoup dans l’obtention de cette 4e place mondiale. Pour cela, Amadou Traoré a renouvelé les remerciements à l’endroit du département de tutelle.

En vue d’éviter d’éventuels couacs pouvant entraver la bonne préparation et participation de nos sélections nationales aux compétitions continentales et internationales, le ministre Mossa Ag Attaher a déclaré que les deux entités accentueront leur collaboration pour que les athlètes puissent continuer à remporter des trophées et des titres.

Lors de cette Coupe du monde, au-delà de la prestation collective de l’équipe du Mali, celle individuelle de Sika Koné n’est pas passée inaperçue. Meilleure marqueuse (avec une moyenne de 19.7 points) et meilleure rebondeuse (avec une moyenne de 14.8), l’ancienne joueuse du Djoliba AC évoluant en Espagne figure logiquement dans le 5 majeur du tournoi.

Alassane Cissouma

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Massacres de Ouattagouna, Dirgua et Daoutegeft : La fuite massive des populations

Sat, 21/08/2021 - 16:10
Le dimanche 8 août, les localités de Ouatagouna, Dirgua et de Daoutegeft ont été la cible d’une attaque meurtrière ouvrant le feu sur tout ce qui bougeait. Plus de soixante morts, des centaines de blessés. Un chiffre qui fait froid au dos. Une semaine après le massacre, les populations de ces localités fuient pour se réfugier à Ansongo ou à Gao.

C’est le plus grand massacre après celui d’Ogossagou I et II. Selon des sources locales, une cinquantaine de motos ont foncé sur les villages de Ouatagouna, Dirgua et Daoutegeft et ouvert le feu aussitôt sur tout ce qui bougeait.

Cette attaque « barbare et ignoble » n’a pas été revendiquée, mais d’après les spécialistes des questions sécuritaires, l’Etat islamique au Grand Sahara serait derrière le massacre macabre qui touche les populations de la zone dite des trois frontières (Mali, Niger et le Burkina-Faso).

Une semaine après l’attaque, les populations de ces localités fuient pour se réfugier à Ansongo et à Gao. Dans leur fuite, elles laissent derrière elles des champs dont les semis ont déjà commencé à pousser et des bétails. Cette fuite massive s’explique par la peur d’une nouvelle attaque.

Ousmane Mahamane

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Augmentation du prix de la viande : Des vendeuses de poissons fumés se frottent les mains

Sat, 21/08/2021 - 16:03
Les poissons séchés Face à la cherté du prix de la viande sur le marché, les vendeurs de  poissons fumés en profitent et se frottent les mains. 

Mardi 17 août 2021, sous une fine pluie, nous nous sommes rendus au marché de Banankabougou.  En ces moments d’hivernage, il n’est pas facile de faire des achats dans ce marché en raison de son environnement malsain. Qu’à cela ne tienne, nous nous sommes rendus. Ici, ce qui crève les yeux dès qu’on met les pieds, c’est bien les flaques d’eau çà et là avec son lot de mouches.

Dans une ambiance très animée, le marché de Banankabougou donne la possibilité aux clients de s’octroyer toutes sortes de condiments ainsi que la viande, le poisson fumé sec. Le hic est que le prix des condiments est hors porté. Tout est cher.

Face à cette situation, les ménagères sont généralement tentées de se rabattre sur le poisson fumé pour agrémenter leurs sauces.  Le long des rayons réservés aux poissons se dresse une file de vendeuses de poissons de différentes qualités. Installées sous des parapluies, ses bonnes dames et messieurs sont assis sur des tabourets ou sur de longues chaises.

Vendeuse de poisson, Maïmouna Diarra, la cinquantaine, assise sous un hangar, expose son produit : des poisons fumées sur un  grand étal de 3 mètres. Bien connue des clients, celle qui a passé 20 ans dans la commercialisation du poisson, étale diverses variétés de poissons fumée sec : les carpes, les capitaines, les silures.  Si d’ordinaire, il n’y avait pas d’affluence, le box de Maïmouna grouille aujourd’hui de monde. « Depuis que le prix du kilogramme de la viande rouge a connu une augmentation, mon stand est pris d’assaut par de nombreux clients », affirme-t-elle.

Elle témoigne que dans un passé récent, le kilogramme du poisson fumé était vendu à 2 400 F CFA. Mais aujourd’hui, il est cédé à 3 000 F CFA et l’espèce de poisson appelé « capitaine ».

Contigu à Maïmouna,  le hangar de Rokia Diallo ne désemplit pas. Celle qui avait de la peine à écouler deux cartons de poisson par jour, arrive à vendre actuellement jusqu’à 5 cartons.

A quelques mètres de là, une autre vendeuse de poissons, H. K qui se dit être la vendeuse de poisson fumé le plus célèbre du marché, laisse entendre « qu’il arrive à tirer son épingle du jeu ».

A ses dires, au départ, le kilo du gros poisson fumé venant de Mopti vendu à 2500 F CFA est aujourd’hui liquidé à 3 500 F CFA et le petit poisson fumé à 1 800 F CFA selon les vendeurs et selon les marchés.

Interrogé sur cette augmentation brusque du prix du poisson fumé sec, H.K l’attribut à des facteurs exogènes dus à la pandémie du Covid-19 et la cherté du prix de la viande.

Si les vendeurs de poisson fumé se frottent les mains, les clients expriment leur désarroi. Pour Annemah Yacouba, le poisson fumé devient cher et les prix de condiments ne leurs permettent pas des dépenses supplémentaires dans l’achat de la viande. Il ajoute :« je préfère acheter du poisson qu’un petit morceau de viande qui n’aura pas un goût dans la sauce ».

En attendant que les autorités de la transition pensent au panier de la ménagère, à prendre des mesures pouvant diminuer les prix des condiments et de la viande, plusieurs familles continuent à manger du poisson fumé sec.

Fatima Dite Mata Maïga 

(stagiaire)

 

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Me Abouba Aly Maiga à propos de la crise aux Comores : Pour un règlement pacifique du dossier

Sat, 21/08/2021 - 16:00
Vice-président du BPI, avocat à la cour et avocat du gouvernement de transition en exil de l’Union des Comores, Me Abouba Aly Maïga a entretenu les médias, jeudi dernier à la maison de la presse, sur la situation politique qui prévaut aux Comores. Cette situation, dit-il, risque d’avoir des conséquences énormes sur l’unité, la stabilité et la paix dans l’archipel des Comores.

Le point de presse était co-présidé par Me Ousmane Touré, avocat au Barreau du Mali. Il est destiné à alerter la communauté nationale et internationale sur la situation qui prévaut aujourd’hui dans les îles Comoriennes. Une situation qui est caractérisée suite à la violation de la constitution du 23 décembre 2001 par une instabilité de plus en plus profonde sur fond d’assassinats politiques, d’emprisonnement de politiques menaçant les acquis enregistrés depuis l’adoption de l’accord cadre et de la constitution du 23 décembre 2001. A titre d’exemples, l’ancien président Mohamed Ahmed Abdallah Sambi est en détention provisoire, l’ancien président Ikiloulou et d’autres sont encore en résidence surveillée depuis plusieurs années.

« Cette situation inacceptable ne doit plus perdurer », explique Me Maïga. Il invite les acteurs à créer les conditions d’un règlement pacifique du dossier des Comores ce qui est loin d’être au-dessus des moyens de peuple Comorien et de la Communauté internationale.

La rencontre a été l’occasion pour Me Abouba Aly Maïga de faire un tour d’horizon sur l’histoire politique des Comores depuis leur accession à la souveraineté nationale et internationale le 6 juillet 1975. A l’entendre, cette année a été marquée par une instabilité et des violences politiques d’une rare gravité. C’est ainsi qu’il y a eu dans ce pays des violences meurtrières dont les victimes furent les Chefs d’État en exercice, des coups d’État, le dernier datant au 30 avril 1999 perpétré par l’actuel chef de l’État.

Ce climat a engendré une instabilité grave du pays l’empêchant de mettre en place les politiques nécessaires à son développement. Cette instabilité a conduit Anjouan, une des îles de l’archipel de Comores à faire sécession du 16 Février 1997 au 25 Mars 2008. Cette île a même proclamé son indépendance. La mobilisation et l’implication de la communauté internationale à la recherche d’une solution pacifique à cette crise ont permis une réconciliation et le rétablissement de l’autorité de l’État Comorien sur l’île d’Anjouan. L’accord cadre de réconciliation a été signé à Fomboni sur l’île de Moheli le 17 février 2001 entre toutes les parties Comoriennes sous l’égide de la communauté internationale. Cet accord cadre a défini les bases d’une nouvelle gouvernance à travers une loi fondamentale constitutionnelle du 23 décembre 2001 qui prévoit deux principes fondamentaux à savoir : Une Présidence tournante entre les îles de l’Archipel des Comores et d’autre part une large autonomie des îles dans la gestion des affaires insulaires en harmonie avec l’intérêt public national des Comores.

Le pays est en train de s’installer dans la dictature, l’arbitraire et les violations massives des droits de l’homme. C’est pour cette raison que l’Onu y a dépêché une mission d’expertise en 2017, mission qui n’a pas pu régler le problème, la Cour Africaine des Droits et des Peuples aussi mais sans succès. Nous entendons saisir les juridictions, institutions et organisations internationales pour statuer et se prononcer sur la légitimité internationale du régime dirigé par le Président Azali Assoumani et les conséquences juridiques des décisions et engagements pris depuis la fin de son mandat électif le 26 mai 2021.

Ibrahima Ndiaye

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Lettre à Homo

Sat, 21/08/2021 - 15:56
Comment tu vas mon homonyme ? Cela fait quelques semaines que je suis partie pour la fête dans ma ville, cette belle ville qui était un paradis pour moi, la ville arc-en-ciel je l’ai nommée.

Là où je jouais quand je portais la pointure 21.

Tu manques beaucoup à ma famille, tout le monde te demande (Päpä, Inah, Dede, Inaa, Abba, tonton, Madou ainsi que mes amis d’enfance).

Je suis en route pour Bamako, hâte de te voir pour te raconter tout ce que j’ai vu et attendu. Je t’écris cette lettre pour t’envoyer par e-mail car je sais pas si j’arriverai à destination, la mort est devenue une banalité ici, les gens n’ont plus peur de la mort, la ville est catastrophique, trop d’attaques, trop de morts, trop d’enlèvements, on se croirait dans un film et pourtant c’est la réalité.

Mon ami, ma ville est devenue un tombeau vide, l’ancienne belle cité que glorifiait le Mali est devenue un reflet du mal. Il n’y a plus de loi car c’est la loi du plus fort, je dirai de celui qui détient une arme ou celui qui effraie plus qui compte. Presque toutes les autorités ont fui, laissant les populations sans défense à la portée de la mort. C’est tellement désolant frère, que je retourne avec tristesse à la capitale où l’on se sent un peu en sécurité malgré sa mal-gouvernance persistante avec les mouvements des grèves, d’insécurité.

J’ai si mal pour ma localité, la grande ville a fait que beaucoup ont oublié d’où ils viennent, en pensant que la vie se limite à Bamako. Que dois-je faire cher ami ?

Le  premier article de la constitution du mali dit « La personne humaine est sacrée et inviolable.

Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de

sa personne ».

Je pense que selon l’article j’ai de quoi réclamer haut et fort pour notre bien être !

Avant cela, prions le bon Dieu pour qu’il sauve le Mali.

À bientôt j’espère avoir des solutions près de ton écoute.

À bientôt frère.

Ton très cher ami Ahmed Sagara

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Axe Bamako-Keniéba : Des bandits armés attaquent les voyageurs

Sat, 21/08/2021 - 15:48
La voie de contournement vers les frontières sénégalaise et guinéenne barricadée à Kéniéba Depuis  2019, les transporteurs et voyageurs de l’axe Bamako-Keniéba sont confrontés à une forte insécurité routière.  Sur cette voie les braquages de bus et d’autres véhicules de transports s’amplifient. Témoignage.

La plupart des attaques se font entre Soribougou et Badegon ou Soribougou et Néguela. Des bandits armés terrorisent les usagers de cette voie. Leurs modes opératoires : les embuscades, les arrêts forcés, les rafales sur les voitures, etc.  Les passagers sont mis à plat vendre, fouiller, fouetter, violer et même tuer pour leurs biens. A cela s’ajoute celui des attaques octroyées aux djihadistes. Ils opèrent surtout les nuits, le plus souvent entre 21h et 03h du matin. Selon Diadje Sissoko, chauffeur dans une compagnie de transport public, ce sont eux qui sont les premières victimes. « Nous sommes très inquiets. Plusieurs de nos voitures ont été victimes de cambriolages. Des fois, le chauffeur est frappé ou tué. Ils tirent pour neutraliser le chauffeur. Afin de procéder à leurs opérations. Ils savent que la plupart des voyageurs sont des commerçants ou des miniers. Après plusieurs victimes, les gardes et gendarmes organisent maintenant des escortes de Kita à Bamako. Toutes les voitures de 18h à 22h forment une chaîne jusqu’à Kati. Dès lors, il y a très peu d’attaque. Les patrouilles sont plus permanentes maintenant », témoigne M. Sissoko.

Ali Diarra, usagers de la route, raconte son calvaire : « j’ai été  victime d’attaque cette année, précisément en mois de juin dernier. Des bandits armés ont attaqué notre bus, avec à bord plus d’une cinquantaine de personnes. Il ont fouillé et frappé les rares récalcitrants. J’ai pris moi-même un coup sur la tête. Heureusement je n’avais que mon téléphone que j’ai caché sous le siège. Ils ont demandé à tous les passagers de garder la tête baissée afin de cacher leurs visages. Ils prirent de l’argent, des bagages et même des marchandises. Après satisfaction, ils sont repartis. C’était la panique totale».

Face à cette situation inquiétante, les regards se tournent vers le gouvernement  afin de  prendre des mesures idoines pour endiguer le phénomène.

Aboubacar Sidiki Diarra 

(stagiaire)

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Société : Interrogations sur l’amitié

Sat, 21/08/2021 - 15:46
« Une bonne amitié vaut mieux que des liens de fraternité ». Est-ce toujours le cas ?

Ramata Konaté affirme être une rescapée de l’amitié. « Les amitiés de maintenant n’ont aucun fondement. Les femmes s’entre-jalousent, les hommes s’entre-traîtrises. Je préfère ma solitude à l’hypocrisie ou la jalousie des amies. L’expérience m’a brûlé les ailes. Ma meilleure amie me jalousait à cause de mon copain. Elle a mis en œuvre tous les plans diaboliques pour nous séparer. J’avais des projets de mariage avec mon copain et tout est tombé à l’eau à cause de celle que je considérais comme ma Best-friend. Dès lors, j’ai préféré prendre mes distances avec les amies. On me traite de fière, arrogante mais je sais ce que cette amitié m’a coût », raconte Ramata.

Si certains ne croient pas en l’amitié, d’autres préfèrent « genrer » pour se sentir protégé ou chouchouté. « Cela fait deux ans que je ne sympathise plus avec les filles. Je n’ai que des amis garçons. Je partage mes peines et joies avec eux, ils me conseillent, me motivent ». Même si la plupart ont opté pour le côté positif de l’amitié garçon-fille, Djénèba Diarra, semble ne pas trop y croire. « Je vous assure, de par mon expérience, que l’amitié homme femme est un amour refoulé. En réalité ce n’est pas facile. Au début, vous pouvez vous dire être uniquement amis. Mais tôt ou tard, la réalité vous rattrapera. Je suis tombée amoureuse de mon ami et j’ai voulu le nier mais à chaque fois que je le vois avec sa partenaire je suis jalouse. Et j’ai remarqué la même chose chez lui: aucun de nous ne veut faire le premier pas. C’est rare un combat entre amour et amitié», explique Diarra.

Pour le sociologue Dr. Aly Tounkara, l’amitié fille garçon a existé dans la société traditionnelle. « L’amitié est un phénomène social. Celle entre homme et femme a existé dans le milieu rural. On pouvait avoir une copine tout en restant chaste. C’était des pratiques qui permettaient aux jeunes garçons ou à la fille d’apprendre à vivre aussi avec certains tabous. Dans le milieu bambara, chaque fille était confiée à un garçon qui avait pour mission de veiller à ce qu’elle arrive vierge au mariage. A travers cette mission c’était l’honneur et la dignité du jeune homme qui étaient engagés ».

 

Oumou Fofana

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Afghanistan/Mali : La chute de Kaboul ne doit-il pas alerter les hauts cadres militaires maliens ?

Sat, 21/08/2021 - 15:38
Le chef des Talibans Juste après le départ des troupes américaines de la terre afghane, les talibans n’ont mis que 10 jours pour prendre la capitale du pays sans véritable résistance. Cela n’est pas dû qu’au simple départ américain mais aussi à la faiblesse de l’armée afghane. Selon plusieurs sources médiatiques à l’échelle internationale, cette faiblesse de l’armée afgane est due à une corruption inédite en son sein. Cela ne doit-il pas alerter les responsables de la grande muette malienne ?

L’armée  afghane est sapée par les médias de corruption de haut niveau, de détournement de fonds avec des soldats et des bataillons fictifs, des soldats très mal payés, des communiqués bidon et mensongers, etc. Les Américains se limitant à former des formateurs auraient investi des milliards dans l’armée afghane. Malgré tout, elle a brillé par son absence de la conquête de l’Afghanistan après le départ des américains. Chose qui rappelle la chute du président ATT et la prise du Nord en une semaine par les groupes djihadites. La fameuse repli-tactique de 2013.

Faut-il rappeler les cas de corruptions décriées au sein de l’armée malienne ? Les 1 000 milliards de F CFA de la loi de programmation militaire. En mai dernier, une mission européenne avait décelé 6 541 militaires fictifs en son sein. Sans oublier le reportage de la chaîne télé Arte Tv sur l’armée malienne. Une vidéo de 24 minutes où  des villas poussent comme des champignons pendant l’hivernage, au compte de certains hauts gradés dans un pays en guerre. Aussi des articles de presse sur l’existence de doubles bulletins de salaire avec un  énorme  écart entre le salaire initial du Trésor public et la somme versée au soldat comme salaire dans l’Etat-major général des armées. Tous ces actes reprochés posés en quelque sorte sous le sceau du puissant secret de défense nationale.

Pis, sur le plan politique, plusieurs observateurs comme Mohamed Bazoum, président du Niger, soupçonnent certains hauts gradés militaires d’être derrière les mouvements anti-français ou pro-russes pour porter à la France le chapeau de leur déboire. Les mêmes observateurs laissent croire que le projet de « Bancarisation directe des salaires des militaires » tenu bec et ongle par l’ex-Premier ministre Moctar Ouane, serait la principale cause déclencheur de son départ. Pourtant, sans les croire de trop, ce projet semble être le grand absent du PAG de l’actuel PM Choguel Kokalla Maïga.

En dépit de tout ceci, il convient de rappeler que le jour du départ de la France ou même de la Russie, Koulouba ne dépasserait pas 15 jours avant de tomber dans les mains des djihadistes maliens et étrangers qui sévissent déjà dans le pays.

C’est aux responsables militaires de refonder l’armée malienne afin qu’elle puisse assurer la relève après le départ des étrangers dans les jours ou années à venir. L’interventionnisme occidental aspire à une certaine richesse pendant un certain temps, le jour où cette aspiration sera comblée, ils s’en iront et sans état d’âme. Que ce soit la France, la Russie ou bien la Turquie. Les pays, ce sont des questions d’intérêt et non de bons-pensants.

L’armée est pour un pays ce qu’est la colonne vertébrale pour  l’humain. C’est aux hauts gradés des pays de refonder leur armée. Ils sont les seuls responsables. Dans la victoire aussi que dans la défaite.

Koureichy Cissé

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Tirage Can Cameroun 2021 : Deux connaissances et une inconnue pour le Mali

Sat, 21/08/2021 - 15:36
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, prévue en 2022 au Cameroun, a été effectué mardi dernier à Yaoundé (Cameroun). Dans la poule F, le Mali retrouvera deux vieilles connaissances et une équipe  néophyte de la compétition qui se disputera du 9 janvier au 6 février 2022. 

L’ensemble des 24 équipes devant prendre part à la Can Cameroun 2021 qui se jouera en janvier-février  2022 ont été fixées sur l’identité de leurs adversaires de poules. Pour cette 2e édition de la Can avec autant de pays participants (24 pays après 2019 en Egypte), les équipes ont été réparties entre 6 poules de 4 équipes.

Les 4 équipes de chaque poule s’affronteront en vue de s’emparer des deux places directement qualificatives pour les 8es de finale où elles seront rejointes par les 4 meilleures 3es de l’ensemble des 6 poules qui seront repêchées pour compléter le tableau des 8es de finale.

Logés dans la poule F, les Aigles du Mali n’ont pas trop à se plaindre avec des adversaires comme la Tunisie, la Mauritanie et la Gambie. Une poule pratiquement identique à celle de la précédente Can disputée en Egypte. Comme en 2019 au pays des Pharaons, les nôtres retrouvent en 2022 au Cameroun deux vieilles connaissances que sont la Tunisie qu’ils avaient tenue en échec (1-1) et la Mauritanie qu’ils avaient largement dominée (4-1). En revanche, l’inconnu reste la Gambie qu’ils affrontent pour la première fois dans une phase finale de la Can. Un adversaire prenable d’autant plus que la Gambie va découvrir pour la première fois la Can à la suite de sa qualification historique.

Avec 24 pays participants, ce sont 5 villes qui ont été retenues comme hôtes du tournoi. Il s’agit de Douala et son Stade Japoma, Yaoundé et ses Stades Ahmadou Ahidjo et Olembé, Bafoussam et son Stade de Kouekong, Garoua et son Stade Roumdé-Adjia et enfin le site Limbé-Buéa qui abrite le Limbe Omnisport Stadium où sera basée la poule du Mali.

Alors que le match d’ouverture opposera le Cameroun au Burkina Faso, le Mali jouera son premier match contre la Tunisie (le 12 janvier) avant de croiser successivement la Gambie (le 16 janvier) et la Mauritanie (le 20 janvier à Douala).

Alassane Cissouma

 

Les dates à retenir : 

  • La phase de groupes : du 9 au 20 janvier 2022
  • Les huitièmes de finale : du 23 au 26 janvier 2022
  • Les quarts de finale : les 29 et 30 janvier 2022
  • Les demi-finales : les 2 et 3 février 2022
  • Le match de classement et la finale : le 6 février 2022

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie, Cap-Vert

Groupe B : Sénégal, Zimbabwé, Guinée, Malawi

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores, Gabon

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan, Guinée-Bissau

Groupe E : Algérie, Sierra-Leone, Guinée-Equatoriale, Côte d’Ivoire

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie, Gambie

XXX

TIRAGE CAN CAMEROUN

La nécessité des moyens mise en avant par le président 

 

La cérémonie de tirage au sort de la Can, qui s’est déroulée le mardi à Yaoundé, a enregistré la présence du président de la Fédération malienne de football. Pour Mamoutou Touré « Bavieux », le coup est jouable dans la poule F pour les Aigles du Mali qui lui offrent la 2e Can de sa mandature. Mais, le patron du football malien insiste sur des impératifs qui ont peut-être fait défaut lors de la précédente Can soldée par une élimination en 8es de finale. 

En retrouvant quasiment les mêmes adversaires de poule que la Can passée, le Mali n’effectuera pas de saut à  l’inconnu après avoir terminé premier de sa poule en 2019 devant la Tunisie et la Mauritanie. A l’unanimité, tous les observateurs du ballon rond voient les Aigles capables de sortir vivants de leur poule. Et ce n’est pas le président de la Femafoot qui dira le contraire. « Je pense que nous avons grandement notre chance. Il suffit de croire en nous-même. L’ensemble de nos adversaires ne nous sont pas méconnus. Nous avons joué lors de la précédente Can contre pratiquement les mêmes équipes à l’exception de la Gambie. Je pense que le coup est jouable », a laissé entendre Mamoutou Touré auprès de nos confrères de Matchmali tout en insistant sur la nécessité des  sacrifices à faire malgré la dureté des temps: « Il faut simplement de la détermination, de l’engagement et surtout une très bonne préparation. Que les plus hautes autorités mettent tous les moyens nécessaires pour que l’équipe puisse convenablement se préparer ».  Tout cela dans un climat apaisé créé par l’ensemble des Maliens autour de leur sélection nationale. « Que les Maliens se reconnaissent   dans cette équipe pour que chacun apporte sa petite pierre à la construction de d’édifices communs étant donné que la Coupe d’Afrique des Nations est un challenge extraordinaire. Donc j’exhorte l’ensemble du monde sportif à commencer par les journalistes, les supporters, les acteurs, les dirigeants à se mettre ensemble pour travailler dans une synergie pour qu’au finish il y ait une belle consécration pour notre pays qui en a tant besoin », a-t-il conclu.

Alassane Cissouma

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : la Commission nationale des droits de l’homme préoccupée par les attaques visant l’armée du pays

Sat, 21/08/2021 - 11:24
La Commission nationale des droits de l’homme du Mali (CNDH) a exprimé vendredi dans un communiqué sa “très vive préoccupation” face à la recrudescence des attaques contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) maliennes.

La CNDH a condamné “avec fermeté” les violations des droits de l’homme à l’encontre des FDS maliennes, suite à l’attaque contre un convoi militaire malien survenue jeudi, qui a fait 15 morts.

Elle a réitéré son appel aux forces partenaires à “soutenir efficacement” les Forces armées maliennes (FAMa) pour lutter contre le terrorisme dans le “strict respect” du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Jeudi, un convoi quittant Douentza pour Boni a été la cible d’une embuscade après l’explosion d’une fourgonnette piégée abandonnée sur la Route nationale N°6 près de Boni.

“Le bilan provisoire est de 15 morts et des blessés du côté des FAMa”, a indiqué dans un communiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme en matière sécuritaire, politique et économique, rappellent des observateurs locaux. Fin

Source : BAMAKO, 20 août (Xinhua)

Categories: Afrique

Mali : Ousmane Thieny Konaté range à jamais sa plume sans que l’encrier ne sèche

Fri, 20/08/2021 - 18:41

‘’ La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tous les sens’’ : C’est ce que l’écrivain et éditorialiste malien Ousmane Thieny Konaté laisse désormais derrière lui.

Ousmane Thieny a été fauché par la grande faucheuse aveugle et sourde ce mardi 17 août 2021. Le premier combat qu’il perd certainement face à la maladie et toujours avec la plume à la main.

Des cris, des pleurs, du désespoir et des prières n’ont pas manqué à l’accompagnement du défunt dans sa dernière demeure.

Ousmane Thieny Konaté, arraché à la vie, tels les battements d’ailes d’un oiseau qui s’en va quand un baobab tombe, a su mettre sa plume au service de la littérature malienne en sortant en 2013 son livre intitulé « Le linge sale se lave au cimetière », et ensuite « Allers simples pour Ségou », des œuvres qui lui ont value le prix de la meilleure nouvelle en langue française du centre culturel français de Bamako.

Frère et ami pour certains, mais père pour d’autres, son neveux Maitre Mamadou Ismaël Konaté, ancien Ministre de la justice et garde des sceaux, décrit à la perfection le défunt qui lui a servi de figure paternelle, de conseiller et d’ami depuis plus de 20ans :  selon lui :  Ousmane Thieny a été pendant plus de 20 ans son relecteur. Étant un écrivain hors pair, il suivait les traces de Camara Laye tant sur le plan narratif que descriptif. Il savait comme nul autre décrire la couleur et l’ambiance des sociétés africaines.  Le Mali perd un grand littéraire.

Né en 1953 à Kita et y fait ses études primaires, il poursuit alors ses études secondaires et supérieures à Bamako à l’École Normale Supérieure (ENSUP) et y sort diplômer en lettres modernes, Il fut professeur de français à Kayes et ancien Vice-président d’Amnesty-Mali et reste jusqu’à son dernier souffle président de l’Union des écrivains du Mali (UEM). Cet écrivain hors pair a été initié à l’écriture par son frère Moussa Konaté lui-même écrivain de son état.

En plus de ces œuvres littéraires, Ousmane Thieny a également à son actif plus de 200 éditoriaux sur Maliactu.net, et a été contributeur extérieur pour plusieurs journaux de la place. 

Comme dans son livre « Allers simples pour Ségou », Ousmane Thieny Konaté s’en est SIMPLEMENT ALLÉ POUR SEGOU, un voyage sans retour.

A Dieu cher doyen, toute la rédaction te pleur

Categories: Afrique

Mali : l’actualité du jour en Bambara Mardi 17 Août 2021

Tue, 17/08/2021 - 19:54

Les titres :

Mali : Un incendie causé par le gaz butane

Mali : Les jeunes de Djelibougou en conflit avec le maire de la commune I

Mali : Transformation du beurre de Karité

Mali : Koutiala : reboisement à Fakola

 

NB : les images sont à titre illustratif

Categories: Afrique

Pages