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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali: Liberté syndicale à Bramali: la bravade du DG sortant

Wed, 16/06/2021 - 16:08

Malgré la lettre qui lui a été adressée par le Secrétaire général de l’UNTM Yacouba KATILE, le Directeur général sortant de BRAMALI, Benjamin BRONNE, continue à vouer une aversion totale aux responsables syndicaux qui traversent un sale temps pour raison de harcèlement. L’on apprend de sources dignes de foi que plusieurs d’entre eux ont été licenciés et d’autres sont sur la liste d’attente pour renvoi, dont le Secrétaire général du comité syndical de la structure Kaly SIDIBE. Que se passe-t-il au niveau de cette brasserie avec ce DG sur le départ ?

Courant cette semaine, apprend-on, BRAMALI doit avoir un nouveau Directeur général en la personne de l’Italien CASTAGNERO. Ce dernier vient à un moment où la société traverse l’une des périodes les plus difficiles de son existence sur le plan social. D’ailleurs beaucoup de travailleurs se demandent si le nouveau patron de la boîte pourra sortir l’entreprise du trou dans lequel il a été plongé par Benjamin BRONNE, le Directeur général sortant.
Car, depuis un certain temps une série de licenciements a été engagée contre les membres du bureau syndical rapporte un délégué du personnel. Ainsi le secrétaire général adjoint, le secrétaire à l’information et le jeune frère du secrétaire aux finances ont été remerciés du service. Trois autres syndicalistes ont reçu mardi dernier huit jours de mise à pied. Bien avant, 84 temporises ont été licenciés.
Quant au secrétaire général Kaly SIDIBE et le trésorier Bandiougou SOUMOUNOU, ils traversent des moments difficiles, nous fait-on savoir.
« La Direction a introduit par procuration à travers des employés de la société une plainte contre les deux syndicalistes qui ont passé un mois de prison. Ils ne sont pas encore tirés d’affaire, d’autant plus qu’une demande de licenciement a été introduite à l’inspection du travail » a affirmé notre source qui a ajouté que les parties étaient en début de semaine à Koulikoro devant l’inspecteur du travail.
En tout cas pour notre source l’UNTM ne veut pas lâcher ses camarades syndicalistes pour la simple raison qu’elle a envoyé une mission lors de la comparution de ses camarades à Koulikoro. Ce n’est pas tout, le Secrétaire général Yacouba KATILE a écrit a exprimé dans un courrier en date du 8 juin adressé au Directeur de BRAMALI Benjamin BRONNE ses vives préoccupations quant à l’entrave de la liberté syndicale dans sa société et dénoncé en même temps les « actes ignobles » du Directeur des ressources humaines de BRAMALI Mamadou H. Diallo connu pour ces licenciements à la pelle à BRAMALI, comme partout où il est passé, notamment à la Manutention africaine et dans une société minière de la place.
M. KATILE a, en effet, écrit : ‘’le Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) vous adresse cette lettre pour déplorer encore une fois de plus toute l’opposition de certains responsables au respect de la liberté syndicale. Ils se singularisent par des manœuvres dont la moralité n’est nullement honorable pour le Mali.
En effet, à BRAMALI, le Directeur des ressources humaines déjà habitué de longue date à des intrigues contre les travailleurs vient de récidiver.
Que le bureau syndical ait initié un programme d’attribution des lots à usage d’habitation aux travailleuses et travailleurs ayant enregistré des insatisfactions dans la gestion du fait d’un propriétaire foncier, d’un géomètre ou notaire, est une chose qui a frappé de nombreuses entreprises’’.

PAR BERTIN DAKOUO

Source: Info-Matin

Categories: Afrique

Mali : PROCESSUS DE DÉSARMEMENT DEMOBILISATION ET REINSERTION

Sun, 02/05/2021 - 12:41

PROCESSUS DE DÉSARMEMENT DEMOBILISATION ET REINSERTION

422 démobilisés vont regagner les rangs des FAMa.

Ce vendredi 30 avril 2021, le Ministre de la Réconciliation Nationale, le Colonel Major #ISMAËL_WAGUE a présidé la cérémonie de présentation au drapeau des 422 éléments issus du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, à l’école des sous-officiers de Banankoro.
Composée d’officiers, de sous-officiers et de militaires du rang, les éléments de cette deuxième vague sont également issus des différents groupes signataires de l’Accord pour la Paix et de Réconciliation issus du processus d’Alger.
Au cours de cette importante cérémonie, qui s’est déroulée en présence du Chef d’Etat Major Général des Armées, le Ministre WAGUE a exprimé toute sa fierté de voir ces fils du Mali s’inscrire désormais dans un cadre légal au sein des FAMa.
Le chef du département de la Réconciliation Nationale a salué l’engagement des stagiaires issus du DDR, à défendre les couleurs nationales contre les ennemis du pays.
A noter que Cet effectif permettra de renforcer le Bataillon des Forces Armées Reconstituées pour mieux lutter contre le terrorisme.
Soulignons que la cérémonie de présentation au drapeau des éléments issus du DDR, a été sanctionnée par la remise des attestations aux trois premiers de chaque catégorie en plus d’un défilé militaire.
Rappelons que ces 422 éléments, ont pendant trois mois, respectivement, acquis des notions élémentaires de chef de section, de groupe, d’équipe dans le combat et prendront la relève au sein du Bataillon Reconstitué dans les opérations.
Vivement un Mali unifié où il fait bon vivre

#CCOM_MRN

Categories: Afrique

Mali : fin de formation des éléments au MOC à Banankoro

Sat, 01/05/2021 - 20:09

La délégation de la CMI pour la sortie de fin de formation des éléments au MOC ce matin à Banankoro
La CMI félicite tous ses officiers, sous-officiers et hommes de rangs pour les résultats à cette formation.

Categories: Afrique

Mali : COMMISSARIAT DE POLICE DU 11e ARRONDISSEMENT DE BAMAKO : UN GROUPES DE MALFAITEURS AUX ARRÊTS, UNE ARME À FEU ET DES MOTOS SAISIES

Sat, 01/05/2021 - 15:23
Soucieux d’assurer la sécurité des personnes et des biens dans leur secteur de compétence et dans le District de Bamako, les Limiers du Commissariat de Police du 11ème Arrondissement, sous l’égide du Commissaire Divisionnaire Mamoudou DIABATÉ ont mis hors d’état de nuire, une bande de malfrats qui braquaient les motocyclistes et leurs déposséder de leurs engins à Yirimadjo, vers le nouveau échangeur en chantier. Les investigations ont permis la saisie d’une arme à feu artisanale et plusieurs motos. En effet suite à une information donnée par un citoyen désirant garder l’anonymat, concernant une association de malfaiteurs résidant à yirimadio, les limiers du 11ème A sous la houlette de leur Chef BR, le Capitaine de police Issa Y COULIBALY ont procédé à une descente de police dans la nuit du lundi 26 avril dernier. Cette opération a donné suite à l’interpellation de trois individus et la saisie de deux motos Djakarta. Il s’agit des nommés D.M alias “derby”, O.D dit “champi” et B.C dit “bad”. Une perquisition du domicile du nommé Derby, sis dans ledit quartier, a permis dans la même nuit la saisie d’un pistolet de fabrication artisanale. Conduits au poste, les mises en cause durant les interrogatoires sont passés à l’aveu en dénonçant un autre complice. Ainsi dans la nuit du 26 au 27 Avril, un 4ème individu, le susnommé M. D dit « Tonton » a été interpellé avec une moto Djakarta et de fil à aiguille, les limiers ont pu saisir trois autres motos. Selon les investigations l’arme saisie à travers la perquisition était utilisée à des fins de braquage à Missabougou au niveau de l’échangeur en chantier. Et pire, ces individus s’adonnaient à la vente de pistolets artisanaux. Au total, les hommes du Divisionnaire Diabaté ont interpellés 4 malfrats et saisi 6 motos de provenance douteuse au cours de cette enquête . Rappelons que toutes ces opérations se sont déroulées à yirimadio, un quartier de la Commune VI du District de Bamako. Cette prouesse des hommes du Capitaine COULIBALY affiche une fois de plus la volonté des autorités à lutter contre la criminalité sous toute ses formes. Remis à la disposition de la justice, ces individus mal intentionnés répondront de leurs actes devant le Tribunal de Grande Instance de la Commune V du District de Bamako. Bravo aux hommes ! Source : Cellule de Communication de la Police Nationale – CCPN

Categories: Afrique

Mali : Mali : polémique autour d’un projet de réorganisation territoriale

Sat, 01/05/2021 - 15:06
Les travaux de restitution sur la réorganisation administrative et territoriale ont pris fin ce vendredi 30 avril 2021. Ils se sont déroulés à Bamako et dans les régions. Durant les 2 jours de session, les chefs de quartiers, les autorités communales et les leaders traditionnels ont échangé sur la nouvelle organisation du territoire à mettre en place afin de parvenir à un document définitif et consensuel. Les participants ont formulé certaines recommandations dont la restitution est prévue très prochainement.

A Bamako, les participants ont souhaité faire de la capitale une collectivité unique. Ils demandent de transformer les communes en arrondissements. Selon la commission, ce changement donnera la possibilité au gouverneur et aux autres élus communaux de transférer certaines de leurs attributions au maire du district de Bamako. Dans ce document de base, Bamako est repartie entre 6 arrondissements qui seront à la fois des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales. A ces propositions vont s’ajouter les recommandations issues des travaux dans les régions. Objectif selon les organisateurs : parvenir à un document sur la réorganisation territoriale.

Alors que cet atelier était en cours, un document présenté comme projet de découpage administratif et territorial a suscité des débats cette semaine. Pour la coordination des mouvements de l’azawad CMA, ce projet est une décision unilatérale du gouvernement. Elle dit rejeter ce document et demande au gouvernement l’ouverture des concertations sur le projet. La plateforme ainsi que le collectif des jeunes de Gao et de Gourma-Rharours exigent également aux autorités de surseoir à cette opération.

Cependant, le ministère de l’administration territoriale affirme qu’il n’a, pour le moment, élaboré aucun document portant découpage administratif national.

Est-il opportun de procéder à une réorganisation territoriale alors que l’État ne contrôle pas tout le territoire ? Pour l’expert en décentralisation Ibrahima Sylla, « le découpage administratif et territorial est du ressort du gouvernement. Il le fait selon ses moyens et besoins du moment ». Selon lui, l’insécurité et les élections pourraient être des raisons qui motivent le réaménagement du territoire. Toutefois, il affirme que le dialogue doit prévaloir à la mise en œuvre de ce projet.

Ibrahima Sylla, Expert en décentralisation

Source : Studio Tamani

Categories: Afrique

Côte d’Ivoire/Mali : la gestion des ressources naturelles au menu d’une rencontre

Sat, 01/05/2021 - 15:03
La gestion des ressources naturelles et la sécurité dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire et du Mali a été au centre d’une rencontre tenue dans la ville ivoirienne de Korhogo.

Selon une note d’information transmise à APA, cette rencontre a réuni le jeudi 29 avril dernier les autorités administratives forestières de la région de Sikasso au Mali et des régions du Poro, de la Bagoué et du Folon en Côte d’Ivoire.

Les participants ont fait un diagnostic de la problématique de la gestion des aires protégées dans les espaces frontaliers entre la Côte d’Ivoire et le Mali en proposant des solutions adéquates et applicables.

Le Coordonnateur régional de la GIZ au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA), Gérôme Dakouo, s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui renforce la collaboration entre les deux pays. Elle constitue pour lui, un signal très fort pour une gestion commune des aires protégées et des forêts.

Il a souhaité que ces rencontres se multiplient pour renforcer la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Mali, réitérant l’engagement de sa structure auprès des deux Etats dans leurs efforts de recherche commune aux problèmes communs.

A sa suite, Ladji Sogoba, le Directeur national des frontières du Mali a rappelé que le Mali et la Côte d’Ivoire sont liés par l’histoire et la géographie, cela depuis des siècles.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Monsieur Diakalidia Konaté a, au nom du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Président de ladite Commission,  souhaité que le Mali et la Côte d’Ivoire inscrivent dans leur priorité le renforcement de la coopération transfrontalière dans toutes ses formes afin atténuer les problèmes de cohabitation.

Il a souligné que la coopération sécuritaire et le développement des espaces frontaliers pourraient constituer de véritables solutions à l’insécurité, au radicalisme et à l’extrémisme violent auquel les deux pays font face aujourd’hui. Par la suite, il a souhaité plein succès à la rencontre et déclaré ouverts les travaux.

Il ressort des différents échanges que pour une meilleure gestion des aires protégées et des ressources naturelles aux frontières, l’accent doit être mis sur la coopération transfrontalière et la mise en place d’un cadre de coordination formel en tenant compte de la législation des deux pays.

Les participants ont aussi relevé que la solution commune à la violation récurrente des ressources naturelles et des aires protégées réside dans la prise en compte des us et cultures des populations respectives.

Les participants ont formulé à l’endroit des Etats, de rendre effective la couverture du réseau téléphonique et audio-visuel dans les zones frontalières, la création des groupements locaux de coopération transfrontalière dans l’espace transfrontalier.

L’élaboration d’une convention locale de gestion des ressources naturelles transfrontalières a été également proposée.

Organisée par le Secrétariat de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire et la Direction nationale des frontières du Mali, avec l’appui technique et financier de la GIZ/PFUA , cette rencontre  fait suite aux incidents de plus en plus récurrents observés dans les aires protégées aux frontières, notamment l’exploitation abusive de la forêt classée de Sokourani.

PIG/ls/APA

Source : APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)

Categories: Afrique

Mali : le canadien Helios UAV va installer un centre de formation en pilotage de drone

Sat, 01/05/2021 - 14:39
En février 2021, le Mali a lancé un programme national dont l’objectif est de mobiliser les compétences de la diaspora pour les faire profiter aux jeunes locaux. Près de 2 mois après, le programme porte des fruits : de jeunes Maliens bénéficieront de formation en pilotage de drone.

Le ministre malien de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Salia Touré, a signé le 22 avril, un accord de partenariat avec les responsables de l’entreprise canadienne Helios UAV spécialisée dans la technologie des drones. L’objectif est d’implanter au Mali un centre de formation professionnelle en pilotage de drone, indique un communiqué du ministère.

Le partenariat qui s’est noué par l’entremise de Souleymane Dembélé, PDG du Centre des relations d’affaires africaines (CRAA) filiale Afrique, s’inscrit dans les actions du programme de mobilisation des compétences de la diaspora lancé par le gouvernement le 15 février 2021. Il consiste à faire appel aux professionnels maliens de la diaspora pour donner des formations aux jeunes demandeurs d’emploi.

Pour l’heure, les partenaires n’ont pas encore annoncé la date de démarrage des formations ni le nombre de bénéficiaires. Cependant, il a été annoncé que le partenariat est établi pour une durée d’un an renouvelable.

Il est attendu de ces formations qu’elles apportent une main-d’œuvre compétente dans le domaine de l’agriculture en priorité, mais également dans la protection de l’environnement, les inspections industrielles et la protection des infrastructures stratégiques.

Vanessa Ngono Atangana

Source : Agence Ecofin

Categories: Afrique

Le Mali souhaite importer 50 MW d’électricité supplémentaires de la Côte d’Ivoire

Sat, 01/05/2021 - 14:34
Au Mali, les délestages se sont multipliés au cours des dernières semaines, causant des troubles sociaux dans certaines parties du pays. Pour remédier le plus tôt possible à cette situation, le pays entend accroître ses importations pour satisfaire sa demande.

Le Mali s’est tourné vers la Côte d’Ivoire pour résoudre son problème de délestages. C’est la mission confiée à Lamine Seydou Traoré (photo), le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, qui se trouve depuis quelque temps en Côte d’Ivoire.

Le pays qui dispose déjà de 100 mégawatts pour la satisfaction de ses besoins requiert 50 mégawatts supplémentaires auprès de son voisin. Mais il recevra 30 mégawatts pour le moment. « Le président nous a rassuré que la Côte d’Ivoire nous donnera 30 mégawatts pour le moment, les 20 autres mégawatts arriveront plus tard », a déclaré Lamine Seydou Traoré après sa rencontre avec Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

#ELECTRICITE : LE MALI SOLLICITE L’ACCOMPAGNEMENT ET LE SOUTIEN DE LA COTE D’IVOIRE POUR EVITER LES DELESTAGEShttps://t.co/24IlBb9N7h pic.twitter.com/MTW1xBEwu2

— Primature Côte d’Ivoire (@primatureci) April 27, 2021

Selon lui, le président ivoirien a assuré que la Côte d’Ivoire apportera tout son soutien au Mali afin de résoudre cette crise sur le plan conjoncturel et structurel.

La Côte d’Ivoire exporte environ 11 % de sa production nationale d’électricité vers six pays de la CEDEAO. Il s’agit du Ghana, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Liberia. Avec la mise en service de la ligne d’interconnexion électrique de 225 kV Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée, prévue pour 2020-2021, la Sierra Leone et la Guinée pourraient s’ajouter à ces six pays.

Gwladys Johnson Akinocho

Source : Agence Ecofin

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Mali : les compagnies ont découvert plus d’or qu’elles en ont extrait en 2020 (ministère des Mines)

Sat, 01/05/2021 - 14:28
Le Mali a produit 71,2 t d’or en 2020, dont 65,2 t grâce à l’exploitation industrielle. Les fruits des travaux d’exploration ont néanmoins compensé une baisse logique des réserves, et ces dernières peuvent même soutenir 10 ans de production aux niveaux actuels, sans nouvelle découverte d’or.

Selon le ministère des Mines, le Mali dispose actuellement de réserves aurifères estimées à environ 703 tonnes. Alors que la production industrielle du pays a atteint 65,2 t en 2020, les compagnies minières actives dans le pays ont mis à jour dans le même temps 65,7 t d’or de réserves, rapporte Reuters, qui cite un responsable du ministère ayant requis l’anonymat.

Les diverses augmentations de ressources signalées à la mine d’or Syama (Resolute), Morila (Firefinch), Yanfolila (Hummingbird) ou encore Nampala (Robex) ne sont sans doute pas étrangères à ces chiffres du ministère. L’estimation de 703 tonnes peut ainsi permettre à toutes les compagnies du pays de produire ensemble 65 tonnes d’or par an jusqu’en 2031 au moins, même si aucune nouvelle découverte d’or n’est observée. Le potentiel aurifère du pays reste toujours important, comme le témoignent les résultats des travaux d’exploration réalisés à Diba (Altus) ou Dandoko (Oklo).

« Les mines ont encore beaucoup de place pour se développer », confirme le fonctionnaire du ministère. Pour rappel, la production totale d’or du Mali a atteint 71,2 tonnes d’or en 2020. Le pays revendique la 3e place des producteurs du continent alors que d’autres données le classent en quatrième position derrière le Soudan.

Emiliano Tossou

Source : (Agence Ecofin) 

Categories: Afrique

Mali : Mali : des femmes dénoncent la non application des textes relatifs au droit du travail

Sat, 01/05/2021 - 14:25
Au Mali la parité hommes-femmes reste encore confrontée à des obstacles, notamment dans le domaine du travail, pensent de nombreuses femmes.

Elles se disent victimes de discrimination Toutefois d’autres femmes relativisent et estiment que des avancées sont enregistrées. Mais pour des juristes dans les textes les femmes ne font l’objet d’aucune discrimination. Mais c’est plutôt la mise en œuvre des textes qui pose problème. C’est dans ce contexte que le monde célèbre demain 1er mai 2021 la journée internationale du travail .

Le magazine “Toutes les femmes du Mali” est présenté par Aissata Diarra

Source : Studio Tamani

Categories: Afrique

Mali : Quand les bandits de la Katiba Macina se prennent une déculottée par les FAMa

Sat, 01/05/2021 - 14:10
C’est vrai qu’il est toujours plus facile de terroriser des populations civiles que d’affronter des vrais soldats. Les djihadistes de la Katiba Macina se croyaient invincibles, mais cette fois-ci, ils viennent d’avoir leur compte : une opération menée par l’armée malienne avec le soutien des forces françaises de Barkhane a permis d’éliminer 26 djihadistes dans le cercle de Niono. 

Les djihadistes de la Katiba Macina vont désormais moins fanfaronner après les lourdes pertes qu’ils ont subies dans le cercle de Niono dans la région de Ségou. Lundi 26 avril, les soldats maliens de la garnison d’Alatona, soutenu par Barkhane, ont frappé un bon coup dans la fourmilière djihadiste de la Katiba Macina. Les combats ont très vite tourné à l’avantage des forces maliennes pour se transformer en large victoire. Bilan : 26 terroristes neutralisés, deux pick-up détruits et une grande quantité d’armes saisie. Dans les rangs de l’armée, il n’a été enregistré aucune perte.

La série des revers continue donc pour les djihadistes de la Katiba Macina. Ces affrontements surviennent un mois et demi après l’accord de cessez-le-feu conclu, dans ce même cercle de Niono, entre djihadistes de la Katiba Macina et chasseurs dozos. Dans cet accord, il était clair que les FAMa ne se retireraient pas de Farabougou comme l’exigeaient les djihadistes. Et c’est bien cette présence des FAMa qui a permis d’intervenir contre les djihadistes et de leur administrer une bonne leçon.

Ce succès montre que les soldats maliens sont capables de surpasser et de vaincre les djihadistes pour faire respecter l’autorité de l’Etat et protéger les populations du pays. Pour le groupe d’amadou Kouffa ce nouvel échec va fragiliser encore plus l’autorité d’un chef que l’on dit fortement diminué physiquement et remettre en cause la confiance que lui accordait Iyad.

Ibrahim Keïta

Categories: Afrique

Mali : 422 ex-combattants des groupes armés prêts à intégrer les FAMa (armée)

Sat, 01/05/2021 - 14:00
Un total de 422 ex-combattants des groupes armés sont prêts à intégrer les Forces armées maliennes (FAMa) à l’issue de trois mois de formation, a annoncé samedi l’armée malienne sur son site officiel.

Ces 422 stagiaires, dont 6 femmes, sont issus du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et viennent de boucler leur stage de perfectionnement, ont indiqué les FAMa.

Composés d’officiers, de sous-officiers et de militaires du rang, ces stagiaires viennent des différents groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation (APR) issu du processus d’Alger, a poursuivi l’armée malienne.

Pendant trois mois, ils ont respectivement acquis des notions élémentaires de chef de section, de groupe et d’équipe dans le combat. Cet effectif va renforcer le bataillon des Forces armées reconstituées (FAR) pour mieux lutter contre le terrorisme dans le pays.

Le chef d’état-major général des FAMa, le général Oumar Diarra, a déclaré sur le site que l’APR visait “à rassembler les fils du pays pour relever les défis majeurs”.

Il a aussi remercié la communauté internationale et les différents acteurs pour “la réussite du processus de paix au Mali”. Selon le général Diarra, cette deuxième vague d’éléments issus du DDR témoigne de “la volonté des hautes autorités du pays à œuvrer pour la réconciliation nationale”.

Le DDR est l’une des mesures centrales de l’accord signé en mai et juin 2015 entre le gouvernement du Mali et les ex-mouvements armés actifs dans le nord du pays.

Il vise à désarmer les groupes armés en intégrant les ex-combattants dans les forces de sécurité et de défense ou en facilitant leur retour à la vie civile. Le processus est piloté par la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réintégration (CNDDR).

Source: Agence de presse Xinhua
Categories: Afrique

Mali : Les avocats de Diadié Sankaré face à la presse : “Notre client a été conforté à la présidence du CNPM par deux nouvelles décisions de justice”

Sat, 01/05/2021 - 13:17
Les avocats de Diadié lors de la conférence de presse C’est avec deux nouvelles décisions de justice favorables à leur client comme président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) que les avocats de Diadié Sankaré ont rencontré les journalistes le week-end dernier au siège du patronat.

La conférence de presse était animée par trois avocats de Diadié Sankaré. Il s’agit de Me Badian Hagge, Boubacar Guindo et Me Séméga. Ils avaient à leurs côtés des vice-présidents du bureau dirigé par Sankaré. Faisant la genèse de cette crise, Me Boubacar Guindo de rappeler qu’elle est née le 26 septembre 2020 suite à l’assemblée générale qui a porté leur client à la tête de l’organisation patronale du Mali. Cette assemblée, selon lui, a été régulièrement tenue sur convocation du président sortant Mamadou Sinsy Coulibaly. “Le comité statutaire avait approuvé cette élection et toutes les opérations prévues pour le déroulement du scrutin ont été scrupuleusement respectées sauf que 48 h avant la tenue de ces assises, Mamadou Sinsy Coulibaly a instruit au secrétaire général de surseoir à cette assemblée. Ce que le comité statutaire n’a pas suivi ; l’élection s’est tenue et Diadié a gagné de façon fracassante”, a expliqué Me. Guindo. Avant d’ajouter qu’en octobre 2020, Mamadou Sinsy a convoqué une autre assemblée générale pour se faire élire en violation des textes et statuts et règlements intérieurs.

Pour Me Badian Hagge, lorsqu’ils ont senti une réelle volonté du camp Mamadou Sinsy de confisquer l’institution, ils ont demandé et obtenu une ordonnance gracieuse auprès du président du Tribunal de la Commune IV afin que leur client Sankaré puisse être installé conformément aux textes vu qu’il a obtenu le suffrage de ces pairs. “Dans toutes nos procédures, nous avons respecté la légalité jusqu’au bout”, a soutenu Me Badian.  Il a souligné que les conseils de l’ancien bureau toujours refusant leur défaite ont demandé la rétractation de cette ordonnance et a été suivi par le juge de la Commune IV, sauf qu’ils n’ont jamais demandé l’expulsion de Diadié, la réintégration du bureau de M. Coulibaly. “Pour essayer de se rattraper, ils ont introduit un recours pour l’annulation de l’élection de Diadié, et un autre pour son expulsion. Le juge a déclaré la requête irrecevable. En termes clairs, ils ne peuvent pas expulser Diadié. Aussi, après la rétraction de l’ordonnance gracieuse, nous avons interjeté appelle de cette décision au niveau et la Cour d’appel et nous avons gagné également à ce niveau. La décision de rétraction a été annulée au motif que Mamadou Sinsy n’avait aucune qualité pour la demander“, a détaillé Me Badian Hagge. Pour lui, même si leur client tire sa légitimité de l’assemblée du 26 septembre, il est de nos jours conforté à la présidence du CNPM par ces deux nouvelles décisions de justice.

Par conséquent Me Badian a invité l’Etat malien, les partenaires du CNPM, les banques à reconnaitre Diadié comme seul président du patronat malien.

Il faut ajouter que malgré ces décisions de justice un des vice-présidents du bureau de Diadié a souligné qu’ils sont toujours favorables au consensus à condition qu’il se fasse dans la vérité.                                                                             

  Kassoum Théra

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Préavis de grève illimitée : L’Untm exige la satisfaction de 7 points de revendications

Sat, 01/05/2021 - 13:10
Le Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), projette une grève illimitée si 7 points de ses revendications ne sont pas satisfaits. Dans ce cadre, il a déposé le lundi 26 avril 2021 un préavis de grève de 96 heures sur la table du ministre du Travail et de la Fonction publique.

Le secrétaire général du Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Yacouba Katilé, a déposé le lundi 26 avril 2021 un préavis de grève sur la table du ministre du Travail et de la Fonction publique pour exiger la satisfaction de 7 points de revendication. En cas de désaccord, l’Untm projette d’aller en grève illimitée.

Les 7 points de revendication de l’Untm concernent, entre autres, l’application immédiate des accords dont les délais sont à termes échus ou dépassés par rapport aux délais du Procès-verbal de Conciliation signé le 05 février 2021 ; le traitement diligent des accords dont les délais ne sont pas arrivés à terme, en vue de l’extinction du Procès Verbal de Conciliation signé le 5 février 2021 ; la prise en main par le Gouvernement de Transition des salaires des travailleurs de la Comatex-sa ainsi que le redémarrage de la production dans l’immédiat ; l’élargissement de la prime de judicature aux greffiers et secrétaires des greffes et parquets conformément à l’harmonisation du point 1.1 du Procès-verbal de Conciliation signé le 5 février 2021 ; le retour à leurs postes respectifs des 22 travailleurs du ministère de l’Administration territoriale relevés suite à la grève du 9 novembre au 22 décembre 2020, sous l’effet du décret pris en Conseil des ministres du 18 décembre 2020 ; l’application immédiate du point d’accord relatif au paiement des salaires et accessoires de salaires des fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de l’Administration générale conformément aux Procès-verbaux de Conciliation des 23 mai 2017, 24 mai 2018 et 26 juin 2019 ; l’application immédiate des Accords d’Etablissement des Agences de Développement Régional (ADR) du Mali. D’après le préavis de grève, toutes ces revendications ont comme support des accords dûment conclus et signés, excepté le point 5 (le retour à leurs postes respectifs des 22 travailleurs du ministère de l’Administration territoriale).

Si les exigences formulées ne sont pas satisfaites, le Bureau exécutif engage tous ses démembrements sur toute l’étendue du territoire à observer une grève de 96 heures allant du lundi 17 mai 2021 à 00 heure au vendredi 21 mai 2021 à 0 heure. En cas de désaccord, il poursuivra la grève du lundi 24 mai 2021 à 00 heure au vendredi 28 mai 2021 à 00 heure et se réserve le droit d’une continuation de la grève à partir du lundi 31 mai 2021 à 00 heure, en lui donnant un caractère illimité. Affaire à suivre !

                                                          

Siaka DOUMBIA

Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Ce que les maliens attendent de la transition : Le déclic d’une ère de ruptures

Sat, 01/05/2021 - 13:05
C’est un pléonasme de dire que les Maliens sont déçus des dirigeants du Pays et fatigués des promesses non tenues. Celui qui est mordu par un serpent ayant peur d’une simple corde, ils regardent avec méfiance les artisans de la Transition, non sans éprouver déjà un sentiment d’impatience de voir jaillir les lueurs de l’ère de ruptures tant souhaitées et très attendues.

Il faut refonder le Mali !”. Cette phrase rabâchée de partout au Mali au début de la Transition actuelle, exprime de façon péremptoire le besoin urgent et profond de rupture des populations.  Si la Transition menée par le président ATT en mars 1991 s’avérait plus concise dans ses contours pour être menée à terme avec succès, celle conduite par le Pr Dioncounda Traoré, en 2013, s’avérait plus complexe et a finalement laissé un goût amer d’inachevé.

Depuis lors, les Maliens ruminent leur colère suite à la rupture institutionnelle de 2012 qui n’a finalement contribué qu’à retarder l’évolution économique du Mali et favorisé l’incrustation d’une insécurité que la présidente de la Cour constitutionnelle d’alors avait tort de traiter de “résiduelle”.

IBK est donc arrivé au pouvoir en 2013 avec un score électoral au second tour de la présidentielle qui rappelle les résultats des scrutins de la période du parti-Etat au Mali, tant une certaine unanimité s’était dégagée autour de l’homme “providence”“l’homme de poigne” disaient d’autres, pour sortir le pays de la situation dans laquelle il était en train de sombrer. Une situation caractérisée par une absence notoire d’autorité de l’Etat, laquelle évoluera d’ailleurs pour devenir carrément une absence de l’Etat dans certaines parties du territoire national.

C’est donc sur un grand espoir de restauration de l’Etat que le président IBK est arrivé au pouvoir. Mais la déception aura été à la hauteur de l’énormité des attentes, le bateau Mali prenant eau de toutes parts pour nécessiter une forte mobilisation afin de le sauver des turbulences houleuses. C’est dans ce contexte que, le pouvoir étant dans la rue suite à la pression populaire menée par le M5-RFP, une bande de colonels est venu le ramasser tranquillement. Ramasser le pouvoir tombé par terre c’est une chose, mais ce qu’il faut en faire en est une autre. Comme le dit si bien un adage : “Voler un tamtam c’est facile, mais où le jouer reste la grande inconnue”. De ceci à cela, la réalité quotidienne des Maliens, crue et têtue, s’impose aujourd’hui à la Transition.

“Le bateau Mali peut tanguer, mais il se redressera toujours !” entendait-on çà et là pour rassurer le peuple malien qui vivait – et continue d’ailleurs de le vivre – des moments difficiles de son existence. Le bateau Mali ne va jamais sombrer, c’est vrai, mais qui pour redresser la barre pendant qu’il est encore temps ? Avec quel équipage ? Comment le faire ? Par quels chemins passer pour ne plus entrer dans des zones de turbulences ? Pour mener le bateau Mali à quel port ? Pourquoi le choix de ce port et pas un autre ? Doit-on changer simplement l’équipage ou faudrait-il changer aussi les moteurs du bateau ? Telles sont, de façon imagée, les grandes questions auxquelles des questions attendent des réponses de la part de la Transition. Des réponses hic et nunc pour ramener tous les Maliens autour d’un projet commun : le Mali de demain.

Mais jusqu’à présent, la Transition ne transmet pas encore ce signal, disons ce déclic d’une ère de ruptures tant attendues, ayant perdu du temps pour prendre ses marques. Ruptures, disons-nous ! Rupture au plan politique et institutionnel, rupture aux niveaux de la gouvernance publique, des politiques de défense et de sécurité, des politiques économiques, d’éducation, de Santé. Rupture, rupture, rupture… Autant de ruptures que le citoyen Lambda emballage dans un package qu’il désigne sous l’appellation ô combien évocatrice de “Refondation de l’Etat”.

Il reste évident que la démocratie ne saurait se résumer à l’organisation d’élections. Cela ne devient que du vernis démocratique pour cacher mal une gangrène qui se développe en dessous. De même l’organisation d’élections, si parfaites, soient-elles, ne sauraient constituer, à elles seules, un gage de développement économique. C’est prouvé par les Etats dits les moins démocratiques du monde, comme on en trouve en Asie du Sud-Est et vers l’Est du continent africain. Ce sont les meilleurs taux de croissance de ces dix dernières années et les foyers d’innovations économiques, techniques et scientifiques savantes. C’est pour dire que la démocratie doit être profitable aux citoyens, à condition que les citoyens acceptent d’exercer pleinement leur droit de citoyenneté malheureusement souvent vendangé pour des broutilles, surtout lors des élections.

Il faut donc, dans cette ère de ruptures attendues que le citoyen malien soit prêt, lui aussi, à une rupture dans son comportement pour que naisse le Malien nouveau en mesure d’accompagner le Mali nouveau.

Amadou Bamba NIANG 

Source : Aujourd’hui-Mali

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Mali :Le président Bah N’Daw lors de sa rencontre avec le représentant des familles fondatrices et les leaders religieux: « Tout est possible si nous faisons du Mali notre priorité »

Thu, 15/04/2021 - 12:48
Dans le but de rétablir la coopération entre la classe dirigeante, les pouvoirs religieux et les familles fondatrices, le président de la transition, Bah N’Daw a reçu, le lundi 13 avril dernier, le représentant des familles fondatrices, M. Dramane Niaré, les leaders religieux composés de Cherif Ousmane Madani Haïdara, l’Imam Mahmoud Dicko, le Coordinateur des Chefs de quartiers de Bamako, M. Bamoussa Touré, M. Sory Ibrahima Kelly, représentant M. Bouyé Haïdara, Cherif de Nioro et le Représentant du Groupement des leaders religieux. Il y avait aussi le Cardinal Jean Zerbo et le représentant du Pasteur Nouh Infa Ag Yattara.

C’était en présence du Premier ministre Moctar Ouane, des membres du Gouvernement et d’autres personnalités.

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Source: l’Indépendant

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Mali :ASSASSINAT PAR BALLES, MARDI MATIN, DE SIDI BRAHIM OULD SIDATT DEVANT SON DOMICILE: UN SUSPECT ARRÊTÉ, HIER, À L’AÉROPORT DE BAMAKO

Thu, 15/04/2021 - 12:44
Un individu, répondant au nom d’Ali Ould Alla, a été arrêté, hier mercredi 14 avril, alors qu’il était à l’Aéroport International Président Modibo Keïta-Sénou. Il est suspecté d’avoir perpétré l’assassinat  par arme à feu du président de la CMA, Sidi Brahim Ould Sidatt, survenu, le mardi 13 avril dernier, à Bamako.

Au même moment, les condamnations de cet assassinat ne cessent de se multiplier, y compris auprès des partenaires du Mali.

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Source: l’Indépendant

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RAPPORT DU PARLEMENT FRANÇAIS SUR LA PRÉSENCE DE BARKHANE AU SAHEL: LA POURSUITE DES MISSIONS DE LA FORCE RECOMMANDÉE

Thu, 15/04/2021 - 12:41
C’est la principale conclusion issue du rapport présenté, hier, à l’Assemblée nationale française, par la Commission Défense de la même chambre.

Les parlementaires français ont ainsi recommandé la poursuite des missions de l’Opération Barkhane au Sahel. Ils estiment qu’il n’y   » aucune solution  » au conflit dans cette région sans la présence de cette force.

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Source: l’Indépendant

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Mali :Suite à la fermeture de leurs droits relatifs à l’AMO et aux problèmes de salaires: Les enseignants des écoles privées catholiques haussent le ton et décident d’en découdre avec l’administration

Thu, 15/04/2021 - 12:40
Le Syndicat national des enseignants de l’Ecole Privée Catholique du Mali (SYNTEC), entend durcir ses  actions. Il l’a fait savoir, mardi dernier, lors d’un point de presse,  dans la cour de l’école Jean Paul 2. Au cours duquel les enseignants ont dénoncé les injustices dont ils sont l’objet et décidés d’en découdre avec les responsables.

Les enseignants ont tenu à se faire entendre à travers des slogans qui traduisent leur  malaise :  » Le salaire est sacré nul n’a le droit d’en disposer  » ou encore  » Respectez le droit de vos travailleurs « . Et sous un autre ton, Kalifa Raymond Kamaté de marteler :  » Nous ne comprenons pas cette délinquance financière qui conduit de plus en plus à une incertitude des salaires à la  fin de chaque mois « .

L’enseignement privé catholique du Mali est reconnu par l’Etat comme un service d’intérêt général car, ce dernier a signé avec l’église une convention, le 8 août 1972. Aux termes de celle-là, l’Etat prend en charge 80 % du salaire de l’enseignant et l’église  20 %.

Le syndicat des écoles catholiques dénonce  la fermeture de leurs droits à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le retard du paiement intégral des allocations familiales dans certains diocèses, le paiement des rappels dus au compte de l’article 39 et celui des salaires à terme échu.

Pour le Secrétaire général du SYNTEC, Kalifa Raymond Kamaté, les directeurs n’ont aucun respect pour les enseignants.  » Nous ne revendiquons rien,  nous réclamons nos droits et les torts qui nous sont causés depuis plus de 3 ans ; ils nous manquent de respect, de considération et ne nous accordent pas de liberté dans les initiatives « , a-t-il souligné.

A l’entendre, ils sont menacés d’appartenir à un syndicat, malgré qu’ils sont sans allocation familiale depuis plus de 9 mois. A ces manquements, s’ajoutent la fermeture des droits à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), le non-paiement de la prime d’ancienneté.  » Onze de nos enseignants ont été ajournés au motif de leur engagement syndical et beaucoup n’ont plus accès à l’AMO  » a-t-il soutenu.

Pour le Secrétaire general du SYNTEC, tous les moyens légaux seront utilisés pour faire aboutir leur exigence. Faute de quoi, ils menacent d’organiser des mouvements de protestation  pacifique et d’observer des journées   de grèves. «  Nous avons adressé une correspondance au Cardinal Jean Zerbo pour lui exprimer notre désespoir, notre démotivation et notre découragement « , a-t-il fait savoir.

Notons que le Mali compte 6 diocèses à Bamako, San, Mopti, Ségou, Sikasso et Kayes. Une grève a été observée par l’ensemble des travailleurs de l’enseignement catholique dans le diocèse de Ségou, les 24 et 25 octobre 2020. Les écoles de diocèse de Bamako sont l’Ecole Jean Paul II, le lycée Prospère Kamara, le lycée Notre Dame du Niger, le centre père Michel, Saint Thérèse.

AWA DOUMBIA STAGIAIRE

Source : l’Indépendant

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