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DÉTÉRIORATION DE L’ÉTAT DE SANTE DE SBM : QUI BLOQUE SON ÉVACUATION SANITAIRE ?

Tue, 28/12/2021 - 10:25

L’alerte est venue récemment de sa famille et de ses avocats qui ont dénoncé les dures conditions de détention de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga (SBM), ayant dangereusement affecté sa santé, au point de le faire immédiatement évacuer à l’extérieur. Avant que l’irréparable ne se produise.

Qui bloque l’évacuation sanitaire de l’ancien Premier ministre SBM, détenu à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis plusieurs mois, dans des conditions des plus déplorables ? Au cœur de ce dossier judiciaire, l’interrogation est prise très au sérieux, notamment du côté de la famille et des avocats de l’intéressé ; eux qui ne cessent, selon des sources proches du dossier, depuis plus d’un mois, à attirer l’attention des autorités de la transition sur la nette dégradation de la santé du détenu.

En fait, ce sont, toujours selon les mêmes sources, les conditions inhumaines de détention de l’ancien Premier ministre, SBM, maintenu, contre toute attente, dans une cellule de 90 personnes, qui ont provoqué cette soudaine et brutale détérioration de sa santé. Quand on sait que l’intéressé lui-même présentait des antécédents sanitaires, on se rend absolument compte de la nécessité qu’il y a lieu de prendre très au sérieux les préoccupations de sa famille.

A l’évidence, le cas de SBM est devenu plus préoccupant pour ses médecins traitants qui ont conclu en ce moment précis que l’état de santé du détenu, de plus en plus dégradant, nécessite une évacuation en bonne et due forme vers des plateaux techniques plus adaptés pour une prise en charge efficace.

En dehors de pareille évacuation sanitaire, il est clair, notent les rapports médicaux, que le pronostic vital de l’intéressé est bien engagé. Dès lors qu’un tel signal médical est avancé par les spécialistes, et en tenant compte que l’intéressé bénéficie, jusqu’à preuve du contraire, de la présomption d’innocence, tel qu’il est préconisé dans tous les pays de droit, il est évident que l’évacuation sanitaire ne devra poser aucun problème. Et surtout qu’en la matière, ce qui est recherché en définitive, c’est la manifestation de la vérité.

Autour de cette affaire, où certains membres de la famille de SBM n’hésitent plus à parler d’un otage politique, sur fond d’habillage juridique, en raison du fait que l’homme fait peur, on redoute de plus en plus une volonté délibérée d’humilier un homme.

Un sentiment de plus en plus dominant au sein de l’opinion publique. Ce dossier judiciaire prend désormais les allures d’une véritable machine de répression judiciaire, à partir du moment où il a été refusé à Mme Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’Economie et des Finances, également poursuivie dans ce dossier, et qui a toujours clamé son innocence, de participer aux obsèques de sa défunte maman, presque centenaire.

Dans un pays de civilisation comme le Mali, voilà un état de fait qui a heurté les sensibilités, comme étant la marque la plus saisissante d’une justice déshumanisée.

Madou COULOU 

Source : La Preuve

Categories: Afrique

Un militaire et deux terroristes tués dans deux embuscades dans le nord et le centre du Mali

Tue, 28/12/2021 - 10:03

Un militaire et deux terroristes ont été tués dimanche dans deux embuscades dans le nord et le centre du Mali, ont indiqué lundi les forces armées maliennes (FAMa) sur leur site officiel.

Une mission des FAMa escortant une quarantaine de véhicules civils en provenance du Niger pour Gao a été “la cible d’une embuscade d’un Groupe armé terroriste (GAT)” à 20 km d’Ansongo (au sud-est de Gao). “Une course poursuite a permis de neutraliser (tuer) deux assaillants, de détruire une moto”, ont indiqué les FAMa qui déploraient quatre blessés légers. “L’escorte a été réorganisée et a pu regagner Gao en toute sécurité”, ont-elles assuré.

Par ailleurs, dimanche en fin d’après-midi, ont précisé les FAMa, “une patrouille est tombée dans une embuscade ayant coûté la vie à un militaire et blessé cinq autres” non loin de Diabaly (Niono/Ségou), dans le centre du pays.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique, rappellent des observateurs locaux, indiquant que les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba). Fin

BAMAKO, 27 décembre (Xinhua) —

Categories: Afrique

FINALE DE LA COUPE COLONEL ASSIMI GOITA DE BASKETBALL : LE DISTRICT 5 EN DAMES ET DISTRICT 4 EN MESSIEURS S’ADJUGENT LE TROPHÉE DE LA 1EREÉDITION

Tue, 28/12/2021 - 10:00

Après deux mois de compétition de la coupe Assimi Goïta de basketball, le Palais des sports Salimatou Maïga a abrité ce samedi 25 décembre 2021,   la finale de la coupe du Colonel Assimi Goïta en mettant différentes équipes en opposition.

 Au niveau des dames,  le District 4 jouait contre le District 5 et chez les hommes le District 4 était aussi opposé à la première équipe régionale de Kayes.   Ces finales étaient placées sous la présidence du Ministre de la jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher.

Le District 5 est venu à bout du district 4 avec un écart de 20 points, même différence de points entre le District 4 qui n’a (…)

ALPHA C. SOW

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Categories: Afrique

REPRISE DE LA GRÈVE DES SYNDICATS DE L’HOPITAL GABRIEL TOURÉ : LES TRAVAILLEURS ENTAMENT UN ARRÊT DE TRAVAIL DE 72 HEURES AUJOURD’HUI QUI SE PROLONGERA JUSQU’A LA SATISFACTION DE LEURS DOLÉANCES

Tue, 28/12/2021 - 09:58

À l’occasion d’une Assemblée générale des travailleurs tenue ce lundi 27 décembre 2021 dans l’enceinte du CHU Gabriel Touré, les comités Syndicaux de l’hôpital ont décidé de poursuivre une série de grèves jusqu’à satisfaction de leurs légitimes revendications. Ainsi la série de grèves démarre aujourd’hui par 72 heures, du Mardi 28 au vendredi 30 décembre, puis se poursuivra pour 96 Heures toute la semaine hormis les vendredis ou la grève sera suspendu. Cette situation sera inchangée jusqu’à satisfaction des doléances déclare les syndicats.

Faut-il rappeler, les travailleurs du CHU Gabriel Touré ont déjà observé durant ce mois de décembre, 72 heures puis 96 Heures de grève.  Selon eux, ils n’ont jamais été conviés par le gouvernement autour d’une table de négociation.

À noter que depuis le (…)

ALPHAGALO

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Categories: Afrique

AGITATIONS AU SEIN DES GROUPES ARMÉS SIGNATAIRES DE L’ACCORD : A LA UNE ACTUALITÉ DEFENSE & SECURITE AGITATIONS AU SEIN DES GROUPES ARMÉS SIGNATAIRES DE L’ACCORD : À QUEL COUP BAS DOIT-ON S’ATTENDRE ?

Tue, 28/12/2021 - 09:56

L’indéniable fait qui  a toujours marqué la relation entre  le gouvernement  et les  groupes armés  est un  éternel recommencement dans le processus du retour de  la paix. C’est pour cette raison que    la « flamme de la  paix » n’a pas suffi et que l’énième accord d’Alger   marche au ralenti dans sa mise en  œuvre.

   Aussi depuis l’annonce du retrait de la France, des groupes armés   semblent n’être plus tranquilles. Ces derniers jours  ont été marqués  par des déclarations  susceptibles de fonder  le doute  sur la volonté  de certains  à mettre en cause  tous les progrès réalisés depuis la signature de l’Accord en  2015.

De   Ouagadougou à Bamako en passant par Alger,  le Gouvernement et les  anciens rebelles ont signé la paix  en (…)

MAHAMANE TOURE

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Categories: Afrique

CHASSE AUX BANDITS DANS LA CAPITALE MALIENNE PAR LA POLICE : 45 PERSONNES INTERPELLÉES ET 17 MOTOS SAISIES GRÂCE À L’OPÉRATION BAPTISÉE « COUP DE PIED DANS LA FOURMILIÈRE »

Tue, 28/12/2021 - 09:54

Ce samedi   25 décembre 2021 la police à travers l’opération « coup de pied dans la fourmilière » a fait une descente musclée dans la ville de Bamako pour traquer les bandits qui coupent le sommeil aux gens à l’approche de cette fête de fin d’année.   Plusieurs personnes ont été interpellées et des motos saisies.

Selon la cellule communication de la police Nationale, les opérations de descente de police dans les nids criminogènes se poursuivent. Pour elle, cette opération visait à arrêter les malfrats et créer dans leur (…)

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ALPHAGALO

Categories: Afrique

AUGMENTATION DU NOMBRE DE CAS DE LA MALADIE À CORONAVIRUS AU MALI : LE RESPECT DES MESURES -BARRIÈRES S’IMPOSE EN CETTE FIN D’ANNÉE

Tue, 28/12/2021 - 09:51

Alors que les préparatifs des fêtes de fin d’année chamboulent la ville de Bamako, le nombre de cas de Covid-19 ne fait qu’augmenter, comme ce fut le cas l’année dernière à cette même période. Face à cette situation, le respect des mesures- barrières devient une nécessité afin de préserver des vies.

Pour rappel, notre pays avait enregistré son premier cas officiel de Covid-19 le 25 mars 2020. Presque neuf mois plus tard, le 15 décembre 2020, la pandémie avait provoqué la mort de 201 personnes. Alors que les mesures de sensibilisation au lavage des mains, au port du masque et aux gestes- barrières, ainsi que celles plus contraignantes comme le couvre-feu et la fermeture des lieux publics avaient permis de limiter la propagation du virus.

Cette année encore, le pays fait face à une augmentation des cas ces dernières semaines.

Avec cette saison froide, déjà propice aux (…)

KADIA DOUMBIA

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Categories: Afrique

LES FAMA TOMBENT DANS DES EMBUSCADES À ANSONGO ET DIABALY : DEUX ASSAILLANTS NEUTRALISÉS, DES MATÉRIELS SAISIS, UN MILITAIRE TUÉ ET DES BLESSÉS

Tue, 28/12/2021 - 09:49

Juste deux jours après le Conseil Supérieur de Défense qui s’est tenu à Koulouba, le vendredi 24 décembre 2021, sous la présidence du Président de la Transition le Colonel Assimi Goïta, c’est-à-dire le dimanche 26 décembre 2021, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont été visées par deux embuscades à Ansongo et Diabaly.

Faut-il le rappeler, depuis 2012, le Mali est confronté à un problème d’insécurité qui ne dit pas son nom. Malgré l’accord pour la paix et réconciliation qui a été signé par plusieurs groupes armés, des défis sécuritaires demeurent toujours non négligeables. Jusqu’à preuve du contraire, le problème d’insécurité continue à couper le sommeil aux plus hautes autorités du pays, aux partenaires et aux communautés maliennes. Dépassées par la situation sur le terrain, les autorités de notre pays (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

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Categories: Afrique

CAN CAMEROUN 2022 : LE NOUVEAU MAILLOT DES AIGLES DU MALI PRÉSENTÉ AU PUBLIC HIER

Tue, 28/12/2021 - 09:47

À moins de deux semaines de la Coupe d’Afrique des Nations CAN CAMEROUN 2022, l’hôtel Radisson Collection EX Sheraton a servi de cadre à la fédération Malienne de Football et son équipementier, la société “AIRNESS“ , de présenter officiellement au public le nouveau maillot que les Aigles du Mali  porteront lors de ce prochain challenge africain.

Cette cérémonie de présentation était placée sous la présidence du Ministre de la jeunesse et des Sports, Chargé   de l’instruction civique et de la construction citoyenne  . Elle a enregistré la présence du président de la fédération Malienne de Football, Mamoutou Touré,  du représentant du Groupe AIRNESS Hamidou Guèye, Mme Doucouré Fatoumata Sangaré représentante d’Orange Mali, sponsor officiel  de la Fédération Malienne de Football, entre autres invités.

Le représentant du Groupe AIRNESS,  Hamidou Guèye a remercié pour la confiance placée à la marque AINESS .  « Ce maillot : il     est très important que le Mali soit représenté de la meilleure façon… » a t il déclaré.   

Concernant le (…)

ALPHA C. SOW

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Categories: Afrique

Ma profession de foi à l’adresse du Président ASSIMI

Tue, 23/11/2021 - 05:58

Bonjour mon Président. Avant tout propos, j’attaque cette note par le respect, les gestes qui caractérisent la discipline au sein des forces armées et de Sécurité.

Mon Colonel, je ne suis pas un fou éclairé comme Kèrfa dans le célèbre film Wagadu. Je ne suis pas un devin non plus. Journaliste que je suis avec à l’arc acteur de plusieurs mouvements sous le régime IBK, j’ai des choses sur le cœur qu’il faudrait bien que je vous dise ouvertement. Des actes se passent dans ce pays qui coupent le sommeil à tout citoyen qui a une âme sensible. Il s’agit bien entendu du Mali sous la transition que vous avez l’honneur et le privilège de diriger.

Mon Colonel ! Votre pouvoir bénéficie du soutien de presque tous les Maliens. Malgré cela, il titube à cause de plusieurs aléas qui en temps normal n’ont pas leurs raisons d’être. Cela se traduit tout simplement par l’hypocrisie qui porte le coefficient le plus élevé chez le Malien. Devant toi tout le monde t’encense ; mais dès que tu tournes le dos ils sont au-devant de tes pires ennemis qui cherchent à t’abattre à tout prix.

Le Problème du Mali, n’allez pas chercher ailleurs. Certes la France, la communauté internationale en un mot, les organisations sous régionales et africaines et le Mali se regardent en chiens de faïence mais nos problèmes, ce sont les fils mêmes de ce pays. Au lieu de se donner les mains en cette période cruciale de la vie de la Nation, ils sont dans des règlements de compte et au même moment, les ennemis avancent avec leur dessein d’asphyxier le Mali au dedans comme au dehors.

L’illustration la plus parfaite, c’est la bataille féroce qui se joue à présent entre acteurs politiques, défenseurs de deux régimes qui ont tous contribué d’une manière ou d’une autre à l’effondrement de la Nation malienne.

Voyez-vous, bien Mon Colonel ! Depuis l’arrivée du Dr Choguel Kokalla Maïga à la primature, un bras de fer terrible est perceptible entre lui et des acteurs du mouvement démocratique. Le tout caché sous le manteau d’une histoire du respect ou non du délai de la transition ou des assises nationales de la refondation alors qu’il n’en est rien.

Le combat entre ces vieux dinosaures politiques n’est pas pour l’intérêt supérieur du Mali. C’est bien évidemment une question, valable pour l’un et l’autre, de prendre sa revanche sur l’histoire. Les sorties de Choguel, taxé d’être l’héritier politique du dictateur feu Général Moussa Traoré, devant les légitimités religieuses et traditionnelles ; les communiqués de Madame Sy Kadiatou Sow et de Tiébilé Dramé le prouvent suffisamment.

Alors, allons-nous rester éternellement en spectateurs après des décennies d’inertie ?

Mon Colonel ! L’heure est plus qu’urgent, car la situation est vraiment critique. Le Peuple veut vous sentir. Le Peuple veut vous entendre. Le Peuple veut vous voir agir pendant qu’il est temps.

Il veut voir du concret, comme vous l’avez évoqué lors de la rentrée solennelle des Cours et tribunaux, en lieu et place des coups de poing politiques. Il veut que vous essuyiez ses larmes tout en mettant fin à la violence, à la guerre, à la vie chère. En un mot, il voit en vous l’unique espoir pour le retour de la paix et la cohésion sociale.

Mon Colonel ! Cette transition a besoin de l’ordre pour sa réussite.

C’est vous l’arbitre. Alors tranchez et le Peuple vous suivra !

 Boubacar Yalkoué

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Soudan : Abdallah Hamdok rétabli dans ses fonctions suscite polémique

Tue, 23/11/2021 - 05:57

Un accord entre le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok et les putschistes qui ont pris le pouvoir le 25 octobre dernier suscite la polémique dans le pays. Depuis le coup d’État de fin octobre dernier, les manifestations populaires, réclamant le rétablissement du pouvoir civil se succèdent au jour le jour. Le dimanche 21 novembre dernier, près d’un après le putsch, le Premier ministre déchu et l’armée ont signé un accord, qui Abdallah Hamdok dans ses fonctions.

Un mois presque jour pour jour du coup d’État militaire ayant destitué le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok a été rétabli dimanche dans ses fonctions en vertu d’un accord conclu avec le général Abdel Fattah Al-Burhane, l’homme fort du pays. Cependant, le mouvement anti-coup d’État rejette tout accord avec le chef de la junte. Il entend par ailleurs, poursuivre son bras avec les putschistes.

La signature de cet accord n’a pas calmé la tension des mouvements de contestation de la reprise du pouvoir par une junte militaire. Les responsables du mouvement ont expliqué leur désaccord face cet accord paraphé par les deux hommes, notamment le Premier ministre déchu, Abdallah Hamdok et l’homme fort du pays, le général Abdel Fattah Al-Burhane.

« Abdallah Hamdok devrait respecter la volonté de la rue. La communauté internationale a fait pression sur lui car elle se préoccupe davantage de la stabilité que de ce que nous voulons », résume Tasabih Ismail, une développeuse informatique manifestant, comme des milliers de Soudanais, devant le palais présidentiel où l’accord a été paraphé, rapporte l’hebdomadaire français « LePoint ».

La reprise du pouvoir par l’armée le 25 octobre dernier, a suscité la colère d’une partie de la population soudanaise qui revendique l’établissement d’un régime militaire. Par ailleurs, ce putsch du chef de l’armée soudanaise, général Abdel Fattah Burhane, a entrainé depuis plus trois semaines, le pays dans une période de turbulence. Des milliers des partisans d’un pouvoir civil sont pratiquement dans les rues tous les jours, malgré un déploiement impressionnant des forces de défense et de sécurité et une coupure d’internet persistante. Pourtant cet accord semble n’est pas convaincre les manifestants qui foule les rues du pays depuis le coup d’État.

Ils ne veulent plus de l’ancien Premier ministre au pouvoir, comme souhaite la communauté internationale. Selon le magazine français, le Secrétaire général de l’Alliance unioniste, Babikir Faisal, regrette que, « la communauté internationale veut voir Abdallah Hamdok regagner son siège de Premier ministre et ne regarde pas au-delà ». Pour rappel, parti de Babikir Faisal qui figure parmi les quatre majoritairement représentés au sein des Forces pour la liberté et le changement (FFC), la coalition qui avait désigné le Premier ministre et avec qui les militaires partageaient le pouvoir avant de dissoudre le gouvernement.

Ibrahim Djitteye

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Ligue des Champions féminins CAF : le Mamelodi Sundowns remporte la première édition de la Ligue des Champions

Tue, 23/11/2021 - 05:53

La 1ère édition de la Ligue des Champions féminins CAF a connu son épilogue le vendredi dernier. La finale a opposé la meilleure attaque, Hasaacas Ladies à la meilleure défense du tournoi, Mamelodi Sundowns. Le face à face de cette première édition a tourné en faveur des Sud-africaines du Mamelodi Sundowns qui ont remporté le match sur un score de 2 buts à 0.

Après deux semaines intenses de football de hautes qualités, la Ligue des Champions féminins des clubs s’est achevée le vendredi 19 novembre 2021, au stade du 30 juin au Caire, en Égypte. Cet événement qui marque un tournant décisif dans la vie des clubs féminins du continent s’est achevé sur une bonne marche.

L’équipe Sud-africaine le Mamelodi Sundowns s’est adjugé le trophée après un parcours élogieux lors des phases de poules et lors des demi-finales. En effet, les brésiliennes d’Afrique (en raison de leur maillot jaune et short bleu) ont gardé leur cage inviolée durant tout le tournoi (05 matchs, 05 clean sheet). Elles ont battu en finale le grand favori et meilleure attaque du tournoi (10 buts marqués plus que les autres équipes de la compétition), les Hasaacas Ladies du Ghana dans un match ouvert et plaisant.

Les deux équipes ont démarré fort la rencontre, même si ce sont les Sud-africaines qui ont rapidement pris l’ascendant sur leur adversaire en ouvrant le score à la 33èmeminute de jeu par l’intermédiaire de Chuene Precious Morifi sur une belle passe de Andisiwe Mgcoyi (1-0). Les Ghanéennes tentent en vain de recoller au score avant la mi-temps mais la meilleure défense du tournoi ne flanche pas 1 but à 0 à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les joueuses de l’Hasaacas Ladies continuent de pousser mais en face la résistance est solide du côté des brésiliennes d’Afrique. Les Mamelodi Sundowns vont inscrire le but du break à la 65ème minute de jeu grâce à Andisiwe Mgcoyi (2-0). Après le second but, « les couchers de soleil » (autres noms des Sud-Africaines) de Mamelodi Sundowns vont juste gérer le reste du match et ainsi terminer le match sur un score de 2 buts à 0.

Avec cette victoire, les couchers du soleil ont fait l’histoire en remportant la toute première édition de la Ligue des Champions féminins de la CAF, et s’ajoute à l’exploit de leurs hommes qui ont remporté la Ligue des Champions masculines de la CAF en 2016.

Rappelons que, la petite finale a été remporté par les marocaines de l’AS Far.

A noter que, cette Ligue des Champions est la première de l’histoire pour les clubs féminins du continent. Au total 08 clubs africains ont pris part à cette compétition qui s’est tenue 5 au 19 novembre 2021 au Caire, en Égypte.

Mahamadou Sissouma, Stagiaire

Source : Le Pays

 

Categories: Afrique

Affaire du Conseil malien des chargeurs (CMC) : Après la décision du juge administratif, le camp Ousmane Babalaye distille des contre-vérités

Tue, 23/11/2021 - 05:51

Dans un pays comme le nôtre secoué par une crise existentielle où tous les segments de la société sont presque inopérants (justice, armée, éducation…), une presse responsable reste l’unique espoir pour les membres de cette société. Mais, si les acteurs de celle-ci se mettent à ramer à contre-courant des principes pour des biens matériels et éphémères en manipulant l’information au gré du plus offrant, il y a de quoi à être inquiet et désespéré. Revenons-en aux faits, dans une de nos parutions nous dénoncions le fait que l’élection de la plupart de nos structures se termine malheureusement devant les tribunaux, particulièrement celle du Conseil malien des chargeurs (CMC) a beaucoup retenu toute notre attention.

En effet, nous indiquions que le juge administratif avait rejeté les deux requêtes introduites par le camp Ousmane Babalaye Daou qui avait pourtant passé quatorze ans à la tête de l’institution tel que mentionner clairement dans l’extrait du primitif du greffe de l’audience publique ordinaire du 12 novembre 2021.

Notre étonnement a été grand lorsque certains de nos confrères certainement très en retard sur l’évolution de ce dossier ou pour des intentions inavoués, dans leur opération de sauvetage de l’ancien président du CMC, ont tenté désespérément de nouer le poisson dans l’eau en distillant des contre-vérités. Car, ces derniers dans leur aventure ont distillé des résumer toute cette histoire au seul et unique extrait du primitif de greffe de l’audience du 29 octobre 2021 en ignorant superbement la toute dernière décision de justice suite à l’audience du 12 novembre d’ailleurs la plus attendue. Pour quel motif ? N’ont-ils pas eu connaissance des conclusions de la dernière décision de justice ? Seuls les intéressés pourront répondre à cette question.

En tout cas, en attendant la suite de ce feuilleton judiciaire, nous restons droits dans nos botes en martelant sans ambages que les deux requêtes introduites par le camp Ousmane Babalaye Daou ont été bel et bien rejetées par le juge administratif lors de l’audience du 12 novembre dernier. Nous y reviendrons !

Mama PAGA

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Cour d’Assises : Le procès Bakary Togola et coaccusés démarre ce matin

Tue, 23/11/2021 - 05:49

Initialement prévu pour ce lundi 22 novembre 2021, le procès concernant Bakary Togola et coaccusés va devoir commencer ce mardi. Pour problème d’ordre technique, la cour d’Assises de Bamako a décidé de renvoyer l’affaire à ce jour, 23 novembre.

Apparemment prêt, l’ex-président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCAM) du Mali, Bakary Togola était néanmoins présent à la cour d’Appel, hier lundi 22 novembre. Au nombre de 12 douze personnes citées dans l’affaire de ristourne, les présumés coupables du détournement des fonds de soutien destinés aux agriculteurs étaient tous présents. La présente affaire se penche sur le détournement des fonds estimés à plus de 18 milliards de nos francs. Ce dossier, demeurant en cours depuis plus d’un an, a nécessité l’emprisonnement de l’ex-homme fort de l’APCAM.Même s’il a toujours nié sa participation à un quelconque détournement desdits fonds, Bakary Togola a déjà passé 19 mois à la maison centrale d’arrêt de Bamako, à cause de cette même affaire. Le dossier, alors censé connaitre son premier jour de procès, a finalement été renvoyé, hier lundi par les juges de la cour d’Assises de Bamako, à ce mardi 23 novembre 2021.D’une source sûre, ces précisions ont été données : « C’est un problème d’ordre technique. Certains accusés étaient toujours détenus à la maison centrale d’arrêt de Bamako, mais deux incriminés sont venus de Dioila et de Fana, ce dimanche. Les derniers interrogatoires des deux présumés coupables n’avaient pas été faits. Cela doit d’abord être fait avant de commencer le procès proprement dit ». Ce travail se fait ce lundi. Dans ce cas, les choses commencent ce mardi, a-t-elle fait savoir. Le renvoi de l’affaire est dû à ce problème technique, sinon il n’y a aucun autre motif, souligne la même source. Pour éviter toute confusion autour de l’affaire, cette dernière annonce que les présumés auteurs d’un éventuel détournement sont au nombre de 12 personnes. « Ils sont douze à être cités dans l’affaire. Il y a cinq(5) témoins et quatre(4) parties civiles dans ce dossier. Bakary Togola et les coaccusés étaient présents pour ce début de procès qui vient d’être renvoyé », a-t-elle confié. Dans la présente affaire, Bakary Togola et ses coaccusés sont poursuivis, doit-on le rappeler, pour « atteintes aux biens publics ». Faits prévus et punis par le code pénal malien. Cependant, il convient de retenir que lors de sa rencontre avec les journalistes tenue dans sa résidence à Yirimadio, en commune VI de Bamako, Bakary Togola a donné sa version des faits. « Il y avait plus de 2,410 milliards dans les comptes du fonds de soutien le jour de mon arrestation. Cela est vérifiable au niveau de la BIM-SA. Et le fonds de soutien avait plus de 19 milliards 760 millions F CFA d’impayés à la CMDT »,a-t-il dit, ajoutant que « les anciens PDG de la CMDT : Modibo Koné et Baba Berthe peuvent en témoigner ».Pour plus d’explicité dans ses mots, l’ex-patron de l’APCAM indiquait qu’il y avait 3 milliards d’impayés aux producteurs de coton, au titre de la campagne 2016-2017 ; 9 milliards 846 millions F CFA pour la campagne 2017-2018 ; et 6 milliards 914 millions pour la campagne 2018-2019. « Comment je peux détourner de fonds que je n’ai jamais reçu ? S’il y a détournement sur le fonds de soutien, c’est fait quand j’étais en prison. Je ne suis donc impliqué ni de près, ni de loin dans cette affaire »,a-t-il indiqué aux hommes de médias.

Mamadou Diarra

Source :Le Pays

Categories: Afrique

Lutte contre la vie chère au Mali : Le gouvernement met en garde contre tout désordre commercial

Tue, 23/11/2021 - 05:47

Toujours dans le cadre de la mise œuvre de sa politique de lutte contre la vie chère au Mali, le ministre de l’Industrie et du commerce M. Mahmoud Ould Mohamed était face à la presse, le vendredi 19 novembre 2021. Cette fois-ci, il était accompagné par des représentants de la DGCC, des importateurs grossistes, des responsables de la filière pain, farine et de l’association des consommateurs maliens.

Lors de cette conférence de presse, le ministre de l’Industrie et du commerce Mahmoud Ould Mohamed et les importateurs grossistes représentés par M. Modibo Keita du GDCM ont été tous unanimes de l’inflation du prix des produits sur le marché international. Cela, à cause de la forte demande toujours imputable à la reprise des activités poste coronavirus dans le monde. En effet, le cours mondial du sucre s’établi à 524 dollars la tonne, soit une hausse de 27% par rapport à l’année dernière, l’huile à 1141 dollars la tonne contre 918 dollars, l’année dernière. Les cours mondiaux du blé sont également à 295 euros la tonne, soit une hausse de de 39% par rapport à l’année passée. En plus de la hausse du prix de ces produits, il faut également signaler une augmentation du fret de plus de 40% par rapport à l’année dernière.

Par ailleurs, même si ces chiffres indiquent bien que les prix restent toujours chers comparés à la même période, l’année dernière, il faut tout de même signaler une légère baisse par rapport aux prix, il y a quelques mois. C’est pourquoi dans sa présentation, le ministre en charge de l’Industrie et du commerce a fait savoir que, ce jour, sur le marché international, le riz indien a baissé de 25% pendant que le riz thaïlandais reste stable.

Une occasion pour lui, de remercier vivement l’ensemble des importateurs grossistes et plus particulièrement du blé qui ont, selon lui, anticipé cette crise en faisant beaucoup de stocks afin de le revendre au prix abordable malgré que le produit soit cher ailleurs. C’est ce qui a fait que, selon lui, le prix du pain est resté à 250 et 125 francs bien que le secteur rencontre beaucoup d’autres difficultés.

Présents à la cérémonie, les importateurs grossistes, les responsables de la filière farine et pain ont rappelé chacun tout le sacrifice qu’ils sont entrain de consentir dans cette volonté de soulager la population. Tout comme le gouvernement qui a fait beaucoup d’exonérations et d’abandons de taxes à l’importation, Modibo Keita du GDCM a souligné que le sacrifice ne se résume plus au profit. Sa crainte, c’est que les commerçants plus particulièrement les opérateurs économiques ne perdent tout l’argent qu’ils ont investi. C’est pourquoi, il a expliqué que cette hausse des prix aujourd’hui n’est ni la faute aux commerçants encore moins au gouvernement qui est déjà en train d’entreprendre tous les moyens  possibles pour trouver un consensus avec l’ensemble des secteurs commerciaux afin de garder l’équilibre des prix.

Aussi, pour veiller à l’application strict de ces mesures qui ont coûté plusieurs centaines de millions de franc CFA au budgétaire national, l’État malien a mis en place une brigade de contrôle qui veillera désormais sur l’effectivité des prix sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre a invité l’ensemble de la population, surtout l’association des consommateurs, représenté par Ablaye Ballo à la cérémonie, à rester en garde et d’accompagner la nouvelle brigade dans l’accomplissement de sa mission. A ses dires, après de tel investissement par le gouvernement pour soulager sa population, aucun désordre commercial ne sera permis à aucun commerçant. C’est pourquoi, il a invité l’ensemble des secteurs à respecter convenablement le contenu des cahiers charge et du protocole d’accord signé avec le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère au Mali.

Issa Djiguiba

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Projet de port sec à Nossombougou : Le Bèlèdougou interpelle le ministre des Transports

Tue, 23/11/2021 - 05:45
Mme Dembele Madina Sissoko, ministre transport En attendant une communication officielle sur le changement du lieu d’implantation du futur port sec de Nossombougou, la ministre des Transports, Mme Dembélé Madina Sissoko, est fortement interpellée. On estime que les éclairages de la patronne du département aideront à comprendre les choses, surtout après la conférence de presse sur le projet de délocalisation du site connu sous le nom de «Plateforme logistique de Nossombougou ».

A en croire plusieurs sources locales, ce projet devenu l’espoir de plusieurs villages du Bèlèdougou est sur le point d’échapper aux riverains du site choisi par l’Etat de façon officielle. Au cœur de la mêlée : le décret n°2020-0244/PR-M du 08 mai 2020 portant approbation du contrat de concession relatif à la conception, au financement, à la construction, à l’exploitation, à la maintenance et au transfert de la plateforme logistique de Nossombougou.

Selon Madian dit Tièman Diarra, secrétaire général du Congrès d’initiative pour le développement du Bèlègougou(Cideb), ce décret est signé par le président de la République et six (6) ministres concernés. « Ce décret a déjà force de loi », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse tenue à Bamako le 15 novembre 2021. Les membres du Cideb rapportent que les études pluridisciplinaires, sociologiques, économiques, anthropologiques, topographiques et environnementales ont été menées sur le terrain, sous l’égide d’un ministère désigné à cet effet.

Au cours de ces études, de fréquentes rencontres avec les populations concernées et structures économiques, culturelles et de développement sont organisées pendant des années. « L’élaboration d’un rapport technique de présentation du projet de décret à partir des résultats des études de terrain est faite par le ministère concerné. L’adoption par le conseil de ministres du projet de décret qui devient décret à sa signature par le président de la République et les ministres concernés », a expliqué Madian dit Tièman.

Le Mali, après avoir créé des entrepôts dans les pays côtiers partenaires, a trouvé la nécessité de construire à l’intérieur du pays des plateformes logistiques et des ports secs.« La plateforme logistique de Nossombougou » et la route de désengorgement des postes de Kati répondent à ce besoin. Une mission technique de la région de Koulikoro, du district de Bamako et du cercle de Kolokani a visité l’espace en amont de l’embranchement des deux routes : la RN3 et la nouvelle route en construction (Nossombougou-Safo-Dialakorodji).

Le premier site retenu coïncidait avec le site de la bataille de Kwodialanda, déjà classé dans le patrimoine national.

Le représentant du Cideb, présent à cette visite, en la personne Oumar Diarra de Ouarala, n’a pas manqué de le faire savoir aux visiteurs. En même temps, il en a informé le président et le secrétaire du Cideb à Bamako. A la demande de la mission si un autre site était disponible, le Cideb et son représentant lui ont proposé l’espace jouxtant la frontière nord du site de la bataille de Kwodialanda.

Cet espace (bien qu’occupé par des champs, forêts classées et autres) était libre de tout titre foncier, d’infrastructures ou d’habitats. Il est cependant à cheval entre les communes de Ouolodo et de Nossombougou. Il fallut plusieurs missions à la direction du Cideb pour pallier toutes les inquiétudes, réticences et méfiances des propriétaires de l’espace et aboutir à un consensus entre les villages et les deux communes concernés.

Un accord pour la gestion par intercommunalité a été conclu entre les différentes parties. Donc, il n’y avait plus d’objection sur la mise à disposition de l’espace devant recevoir la plateforme. Le nom « Plateforme de Kwodialanda », même s’il n’a pas été retenu par l’administration, a été proposé par les populations des villages environnants du site. Et c’est sur la base des résultats des différentes missions que le ministère de tutelle a élaboré un projet de décret que le gouvernement a adopté le 08 mai 2020.

Les populations des communes concernées et le Bèlèdougou en entier se sont réjouis de la prise de ce décret répondant à leur aspiration et espoir. Dans sa quête de réponses aux nombreuses interrogations, les ressortissants demandent l’implication des autorités concernées. Le conférencier de s’interroger: “Que s’est-il donc passé depuis pour que les éléments du ministère des Transports et des Infrastructures, les autorités administratives de Koulikoro et de Kolokani se rencontrent pour proposer la délocalisation ?”

Nampaga KONE

 

Source : La Preuve

Categories: Afrique

règlement 14 de l’UEMOA, immatriculation des tricycles, ouverture du Viaduc : Les bons points du ministère des Transports et des Infrastructures

Tue, 23/11/2021 - 05:38

A pas de charge, la semaine dernière a été charnière pour Mme le ministre des Transports et des infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. Accompagnée des responsables de ses services centraux, elle a procédé à l’ouverture du viaduc de Yirimadio et les 2×2 voies de la route reliant le 3èmepont de Bamako à la RN6 Ségou et de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio à la circulation.

Soucieuse de la sécurité routière et la libre circulation des usagers, la ministre des Transports et des Infrastructures met tout en œuvre afin de soulager les usagers de la route. Dans cette optique, elle initie les visites quasi quotidiennes des chantiers en cours pour donner un coup d’accélérateur, pendant que les infrastructures utilisables sont mises à la disposition de la population. C’est le cas du viaduc de Yirimadio et les 2×2 voies de la route reliant le 3èmepont de Bamako à la RN6 Ségou et de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio, ouvert à la circulation avant la fin des travaux. Mais, en maintenant un suivi régulier pour la qualité du reste des travaux.

A cette occasion, lundi 15 novembre 2021, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, accompagné de plusieurs autres membres de son gouvernement,a tenu à l’accompagner.

Eu égard à la démographie galopante de Bamako, notamment au niveau de la Rive droite, favorisée par les logements sociaux, il était urgent de réaliser et de mettre en circulation les présentes infrastructures.« Avec les logements sociaux, l’extension de la ville de Bamako vers, l’est c’est-à-dire Tabakoro-Niamana, et les centres administratifs de l’autre côté, le besoin se faisait sentir », a confié le ministre des Transports et des Infrastructures Dembélé Madina Sissoko.Financé entièrement par le Budget national du Mali pour un coût global d’environ 40 milliards de FCFA, cet œuvre d’art apporte une fluidité totale à la circulation,estime-t-elle. Avant de préciser que les populations de Baguinéda, Niamana,  Yirimadio qui avaient énormément de difficultés pour rejoindre Bamako vont être fortement soulagées avec ce viaduc qui permettra de fluidifier la circulation, éviter un certain nombre d’accidents et plus généralement rendre agréable de vue et pratiquement dans la vie au quotidien, la ville de la capitale, renchérie le premier ministre Choguel KokallaMaïga. C’était le même sentiment de joie qu’on pouvait lire  sur le visage des populations ayant effectué le déplacement pour être témoin de l’ouverture de ces infrastructures.

Pour sa part, la directrice de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Doumbia DiadjiSacko,exhortera les usagers aux respects stricts du code de la route et à faire preuve de prudence en évitant l’excès de vitesse. Ce, afin de protéger leur vie et celle des autres.

 Immatriculation des tricycles, motos-taxis et vélomoteurs

Dans la même journée du lundi 15 novembre 2021, Mme Dembélé Madina Sissoko a procédé au lancement de l’opération spéciale d’immatriculation des tricycles, motos-taxis et vélomoteurs ainsi qu’a la délivrance des permis de conduire.

«Avec l’autorisation de la mairie du District pour les tricycles pour utiliser la chaussée, à notre niveau au ministère des Transports et des Infrastructures, nous avons décidé de réglementer ce secteur. Car, du début de l’opération à maintenant, nous avons constaté des accidents graves, parfois mortels. Il  fallait donc prendre des dispositions pour réglementer conformément au Code de la route. Il de faire en sorte que chaque conducteur puisse apprendre et obtenir son permis de conduire et que chaque propriétaire puisse avoir une carte grise, une assurance et les numéros d’immatriculation sur les motos», a-t-elle déclaré. Aussi, argumentera Mme Dembélé, cette opération facilitera le contrôle des conducteurs et des engins. Avant de préciser la présente opération s’étend du 15 novembre 2021 à août 2022 à des tarifs moyens permettant à chacun de se munir de ses documents. Pour éviter d’éventuels désagréments, trois centres ont été retenus à Bamako. Il s’agit de la Direction régionale des transports terrestres, maritimes et fluviaux sur la rive Droite, à Sotuba, le centre de la subdivision des routes et le garage administratif à Dar-Salam. A l’intérieur du pays, toutes les directions régionales des transports terrestres, maritimes et fluviaux sont retenues comme des centres d’examen et de délivrance de ces documents de transports.

Mme le ministre inviterales conducteurs à la prudence et à l’application correcte de ce qu’ils apprendront des inspecteurs au cours de leur formation.

Pour sa part, le Directeur régional des transports terrestres, maritimes et fluviaux du District de Bamako indiquera que l’objectif recherché est d’accompagner les conducteurs des tricycles et des motos-taxis. Car, argumente-t-il, il y a une prolifération de ces engins qu’il faut encadrer. Pour ce faire, il a été décidé d’alléger les procédures administratives et économiques. Les conducteurs sont donc invités à se mettre à jour avant août 2022. Au-delà, la réglementation en vigueur sera appliquée. Il s’agira en ce moment du paiement de 5 000 FCFA pour les permis et 7 500  pour les cartes d’immatriculation, précise le Directeur régional des transports terrestres, maritimes et fluviaux du district de Bamako.

Règlement 14, le Mali prend le train en la marche

Ce 15 novembre 2021, la ministre chargée des Transports et des Infrastructures, accompagnée de ses services techniques, s’est rendue au poste de péage et de pesage à Kati. L’objectif était de donner officiellement  quitus au personnel des péages d’appliquer le règlement n°14 de l’Uemoa, relatif au contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

A la traine dans l’application du règlement n°14  de l’Uemoa,  le Mali a finalement décidé de faire respecter cet engament  sous-régional. En effet, cerèglement est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Pour les responsables du département de tutelle, cette décision réconfortera davantage non seulement les usagers de la route, mais aussi les transporteurs qui peinent énormément à cause de la dégradation soudaine des routes dues notamment au non-respect de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

Du point de vue de Mme Dembélé Madina Sissoko, si le véhicule est trop chargé, on peut s’attendre à des conséquences énormes,  notamment : la fatigue du conducteur, sans parler des pneus  qui n’auront pas une durée de vie convenable, la dégradation des routes, les marchandises dilapidées, constituant ainsi des facteurs provocateurs d’accidents souvent atroces. « Je pense que le respect de cet article est une bonne chose. Car il permet de limiter les dépenses dans l’entretien des véhicules et des routes», a-t-elle affirmé.

Partant, rappelle l’oratrice, il est instruit à l’ensemble des pays de l’Uemoa des directives par rapport à l’utilisation du réseau routier, parmi lesquelles, il y a la charge à l’essieu qui est relative au poids du chargement qu’un véhicule ne doit pas dépasser. Sous peine de s’exposer à des sanctions.

À l’en croire, le Mali, après vive réflexion, a décidé d’aller à l’application strict du règlement qui profitera non seulement à l’Etat dans la préservation du réseau routier, mais aussi aux transporteurs qui feront des économies par rapport au carburant lubrifiant et au frais de maintenance.

Oumar KONATE/ Adama TRAORÉ

Source : La Preuve

Categories: Afrique

Justice : Les journalistes à l’école de la Cour suprême

Tue, 23/11/2021 - 05:37

A l’initiative du Cadre de concertation des directeurs de publication (Ccdp), s’est tenue une journée d’information avec les hommes de média sur le rôle et le fonctionnement de la Cour suprême. C’était mardi 16 novembre 2021, dans les locaux de l’institution.

Dans le cadre de son programme d’activités 2021, où un certain nombre de services publics ou privés de l’Etat sont sollicités pour édifier la lanterne des journalistes sur leurs missions et fonctionnement, intervient la présente journée d’information sur la Cour suprême.

Cette journée d’information se tient à un moment où  la Cour suprême domine l’actualité nationale, contextualise le Coordinateur du Ccdp, Aboubacar Bani Zan. Il s’agit, précise-t-il,  des récentes actions relatives au jugement des anciens ministres, jugées courageuses par la majorité des Maliens.

Pour Aboubacar Bani Zan, cette journée permettra de mieux outiller les journalistes afin de pouvoir édifier les lanternes des citoyens lambda qui méconnaissent généralement le rôle de Cour suprême. Ce qui fait même dire certains qu’ils ont été condamnés par la Cour suprême. Ignorant que celle-ci ne tranche pas le contentieux des parties, mais plutôt la conformité du jugement rendu.

« Monsieur, le Président de la Cour suprême, les patrons de presse sont à votre école ce jour mardi 16 novembre 2021, magistrat de classe exceptionnelle, entouré des experts du droit public et des relations publiques, pour apprendre ce qu’est la Cour suprême Mali dans toute sa dimension. Cela, dans un français que le Ccdp a toujours souhaité facile, auprès de nos partenaires », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le président de la Cour suprême, Wafi Ougadeye Cissé, s’est réjoui de la présente rencontre. Car, estime-t-il, cette  rencontre entre le monde des médias et les membres de la Cour suprême du Mali est un moment à la fois spécial et important. Elle constitue une retrouvaille entre deux familles complémentaires qui ont beaucoup de points communs. La première, les gens des médias et de la communication, ayant une bonne connaissance de l’actualité tandis que la seconde, les professionnels du droit, a un solide socle de connaissances dans les matières fondamentales du droit. Elles partagent des valeurs telles que l’indépendance, l’impartialité, l’objectivité, la recherche de la vérité et la protection des libertés. Elles sont toutes deux profondément attachées au respect du secret tant des sources que des enquêtes et de l’instruction judiciaire.

« Ce rendez-vous du donner et du recevoir entre vous et nous permettra, sans nul doute, de partager nos sciences infinies dans nos domaines respectifs. Il permettra aussi d’ouvrir à chacun de nous, avec un sens remarquable de la méthode, de la pédagogie et de la responsabilité un domaine jusque-là perçu comme hermétique ou tout au moins difficile à appréhender », soulignera M. Cissé. Il ne peut y avoir d’antagonisme entre justice et presse car, ces deux mondes ont vocation à contrebalancer les autres pouvoirs.

Vous et nous, poursuivra-t-il, devons être à l’abri d’une instrumentalisation ou d’une manipulation  d’où qu’elle vienne. Vous et nous devons retisser un lien de confiance
avec lecteurs, auditeurs et justiciables. L’association de nos prérogatives, l’impact de nos actes et la délicatesse de nos missions sont autant de pistes pour saisir la corrélation entre justice et presse. D’où, l’importance de cette rencontre qui doit se
situer dans le long combat pour la consolidation et l’affirmation de la liberté de presse et  notre indépendance de l’indépendance de la justice.

«Juridiction suprême en matière judiciaire, administrative et de comptes, elle présente deux originalités essentielles : elle est unique pour toute la République. Elle a une mission d’unification de la jurisprudence sur tout le territoire national. Elle ne juge pas les parties au procès, mais les jugements et arrêts rendus en dernier ressort. Elle est appelée non pas à trancher les litiges mais à dire
si la décision attaquée par le pourvoi fait ou ne fait pas une exacte application de la loi. Dans le premier cas, elle rejette le pourvoi, alors que dans le second, elle casse la décision attaquée. Et dans cette dernière hypothèse, sauf, si exceptionnellement la cassation intervient sans renvoi, l’affaire doit alors être rejugée par d’autres juges du fond », a-t-il précisé.

Oumar KONATE

Source : La Preuve

Categories: Afrique

Respect des prix : Vers la mise en place d’une brigade de veille

Tue, 23/11/2021 - 05:34

C’est presque devenu un exercice hebdomadaire pour Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce.  Sa mission : apporter des clarifications et  les mesures prises par l’Etat dans le but d’amoindrir le prix de panier de la ménagère. Pour la conférence de presse de ce vendredi 19 novembre 2021, le ministre de l’Industrie et du Commerce a  déclaré la mise en place d’une brigade de veille pour faire respecter les prix.

Comment soulager l’opinion publique face à la flambée des prix des produits de première nécessité dans un pays qui traverse des crises multidimensionnelles. Voici, entre autres, la tâche du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed. À l’en croire, la stabilisation des prix des produits de première nécessité demeure une des préoccupations majeures du Président de la transition, colonel Assimi Goïta.  Aux dires du ministre, c’est la raison pour laquelle, au cours de sa session ordinaire du 10 novembre 2021, le Gouvernement a marqué son accord pour l’octroi d’une subvention sous forme de réduction de 50% de la base taxable à l’importation de 300 000 tonnes de riz, de 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire.

Il ajoute que ces mesures d’urgence viennent conforter celles déjà en cours, à savoir la subvention du gaz, des hydrocarbures, des médicaments essentiels, de l’eau, de l’électricité, des intrants et équipements agricoles, des engrais et des exonérations douanières et fiscales accordées aux entreprises en difficulté pour le maintien des emplois. « Tous ces efforts du Gouvernement se chiffrent à des centaines de milliards de nos francs délaissés pour le bien-être des populations maliennes dans un contexte de rareté des ressources budgétaires », a déclaré le ministre.

Dans ses clarifications, il a laissé entendre que sur le marché international, le prix du riz indien a baissé de 25%, tandis que celui du riz thaïlandais est resté stable. Le riz se négocie sur les plateformes portuaires à 230 000 FCFA la tonne, contre 215 000 FCFA la tonne, il y a trois (03) mois. Le cours mondial du sucre s’établit à 524 dollars la tonne, enregistrant ainsi une hausse de 27% par rapport à l’année dernière. L’huile est négociée à 1 181 dollars la tonne, contre 918 dollars la tonne l’année dernière, à la même période. Le cours mondial du blé de meunerie a enregistré une hausse de 39% par rapport à l’année passée, pour s’établir à 295 euros la tonne.

Par ailleurs, il dira que ces actions de contrôle seront précédées d’une campagne de communication, d’éducation et de sensibilisation dans la mise en œuvre de laquelle la contribution de tous les organes est vivement sollicitée. Il ajoute : « Pour l’effectivité des prix indicatifs plafonds fixés des équipes de brigade de la Dgcc, appuyées des éléments des forces de sécurité seront bientôt déployées sur le terrain », dira-t-il.

Et par la même occasion, il appelle les associations des consommateurs à se joindre aux services techniques du ministère pour amplifier ces actions citoyennes à l’endroit de leurs membres.

Et pour assurer l’opinion sur l’ensemble des prix de quelques produits, il dira que le pain de la baguette de pain de 300g est maintenu à 250 FCFA, jusqu’à la tenue des états généraux du pain. Interrogé sur les initiatives pour booster la production locale en sucre et blé, il dira que l’insécurité est le seul frein. Par la même occasion, il dira que la capacité de production des deux usines de sucre est de 100 000 tonnes.

Selon Modibo Keïta, PDG du groupe Gdcm, non moins président de la filière blé, il a souligné que les efforts du ministère sont considérables. Mais la situation actuelle du blé dépasse le département. Car c’est une situation mondiale. Le prix du sucre du carburant et le transport ont aussi augmenté, dira-t-on.

Pour Mamadou Lamine Haïdara, président de la filiale pain, c’est un problème qui date de longtemps. Mais le département est en train de faire d’énormes efforts. « Nous sommes en pourparlers. Car c’est une situation qui change du jour au lendemain. Pour l’instant, nous  nous engagerons avec le gouvernement à fixer le prix du pain  à 250 FCFA. Mais cet accord prend fin au mois de décembre », a-t-il dit.

Adama TRAORÉ

Source : La Preuve

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Luttons ensemble contre le changement climatique pour protéger notre foyer commun

Mon, 22/11/2021 - 18:28

À l’heure actuelle, les effets néfastes du changement climatique deviennent de plus en plus évidents et l’urgence d’une action globale ne cesse de s’accroître. Comment faire face au changement climatique et favoriser la reprise économique mondiale constitue un problème de notre temps.

Depuis le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, sous la conduite des pensées de civilisation écologique du Président chinois XI Jinping, la Chine, qui applique le nouveau concept de développement, a placé la résolution au changement climatique à une position plus importante dans la gouvernance nationale, tout en élevant le niveau de réduction d’intensité carbone et en renforçant les contributions déterminées au niveau national, afin de déployer tous les efforts à renforcer la capacité de faire face au changement climatique, de favoriser la reconversion verte tous azimuts de développement socio-économique et de réaliser la modernisation caractérisée par la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

En tant que le plus grand pays en voie de développement avec une population de plus de 1,4 milliard d’habitants, la Chine affronte une série de missions difficiles telles que la croissance économique, la promotion du bien-être du peuple, le traitement de la pollution, la protection écologique, etc. Malgré tout cela, afin d’atteindre l’objectif de lutter contre le changement climatique, la Chine a pris le taureau par les cornes et a poursuivi fermement une voie de développement vert, bas carbone et durable, dans le but de réaliser l’intégration du concept de développement vert dans tous les aspects et tout le processus de l’édification économique, et une réduction remarquable de l’intensité carbone, tout en maintenant le développement sain et durable de l’économie. En 2020, l’intensité carbone de la Chine a été baissée de 48,4 % en comparaison avec celle de 2005, et cela a dépassé l’engagement de la Chine envers la communauté internationale de réduire de 40 % à 45 % d’ici 2020. La Chine a réduit d’environ 5,8 milliards de tonnes des émissions de dioxyde de carbone, et a considérablement ralenti la croissance rapide des émissions de dioxyde de carbone.

Face aux situations complexes et aux nombreux défis, il reste un long chemin à parcourir dans le domaine du changement climatique, ce qui nécessite une large participation mondiale et une action commune. Depuis la révolution industrielle, les activités humaines, en particulier les émissions cumulées de dioxyde de carbone produites par la consommation à grande échelle d’énergie fossile dans les pays développés, ont entraîné une augmentation significative de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et aggravé le changement climatique mondial caractérisé par le réchauffement.

Le réchauffement climatique est en train d’affecter toute la planète, et la plupart des changements sont irréversibles, tels que l’augmentation de la température, la montée du niveau de la mer, la fréquence des événements météorologiques extrêmes, ce qui constitue un défi majeur pour la survie et le développement de l’être humain et une menace considérable pour la nourriture, l’eau, l’écologie, l’énergie, les infrastructures et la sécurité des vies et des biens des personnes du monde entier, et c’est le moment de prendre des actions concrètes.

En tant que pays responsable, la Chine promeut activement la mise en place d’un système mondial de gouvernance climatique juste, raisonnable, coopératif et gagnant-gagnant, et contribue la sagesse et l’intelligence chinoises pour lutter contre le changement climatique. Le 1er novembre dernier, le Président chinois XI Jinping a adressé une allocution écrite au Sommet des dirigeants mondiaux de la 26e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) et a avancé trois propositions :

Premièrement, nous devons préserver le consensus multilatéral. Pour répondre au changement climatique et aux autres défis planétaires, le multilatéralisme est un bon remède. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son Accord de Paris servent de base juridique fondamentale pour la coopération internationale contre le changement climatique. Toutes les parties doivent, sur la base du consensus existant, renforcer leur confiance mutuelle et intensifier leur coopération pour assurer le succès de la COP26 à Glasgow.

Deuxièmement, nous devons nous focaliser sur les actions concrètes. Ce n’est que par les actions que les visions deviennent réalité. Toutes les parties doivent honorer leurs engagements, définir les objectifs et visions réalistes et faire de leur mieux en fonction de leurs conditions nationales pour mettre en œuvre les mesures adoptées contre le changement climatique. Les pays développés doivent non seulement faire plus eux-mêmes, mais aussi soutenir les pays en développement dans leurs efforts pour qu’ils fassent mieux.

Troisièmement, nous devons accélérer la transition verte. Il nous faut nous appuyer sur l’innovation scientifique et technologique pour promouvoir la transformation et la montée en gamme du mix énergétique, des secteurs des ressources naturelles et des structures des industries et de la consommation, favoriser une économie et une société plus vertes, et explorer de nouvelles pistes permettant de concilier le développement et la protection.

Les défis du changement climatique sont réalistes, cruels et à long-terme. La communauté internationale doit joindre les efforts pour passer aux générations à venir un monde beau et propre. Quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine va tenir sa promesse, apporter son soutien ferme au multilatéralisme et travailler davantage avec toutes les parties pour la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, d’une manière complète, équilibre, effective et consécutive. Ayant les pieds bien sur terre, la Chine va réaliser les contributions déterminées au niveau national, renforcer le contrôle de l’émission de gaz à effet de serre et promouvoir la capacité de s’adapter au changement climatique. Nous allons déployer plus d’efforts et contribuer davantage à promouvoir la construction de la communauté de destin commun pour toute l’humanité, afin de faire de la Terre un meilleur foyer pour la vie humaine.

CHEN Zhihong

Ambassadeur de Chine au Mali

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