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Updated: 1 month 3 weeks ago

Mali: Esclavage par ascendance à Kayes : bientôt la signature d’un contrat social pour palier le problème

Tue, 17/08/2021 - 16:46
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Le forum régional pour l’entente et la cohésion sociale a débuté ce 16 août à Kayes. L’objectif de ces assises, selon les organisateurs, est de promouvoir et consolider la paix, l’entente et la cohésion sociale entre les communautés de la région. La rencontre devrait également aboutir à la signature d’un contrat social. La région de Kayes fait face au problème de l’esclavage par ascendance qui a fragilisé le tissu social dans plusieurs localités

 

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de la région de Kayes a expliqué que cette rencontre vise à mettre en cause certaines pratiques ancestrales comme « les atteintes à l’intégrité physique et morale des personnes, des expropriations illégales, l’exclusion sociale et des cas d’exils forcées » qui conduisent souvent à « l’arrêt des activités de développement »,
Pour le Colonel Moussa Soumaré, l’urgence maintenant c’est de trouver une solution à ces problèmes. Et pour ce faire, il prône l’implication de toutes les couches de la société notamment les autorités administratives et politiques ainsi que la société civile de la région. Sujet sensible, la question de l’esclavage par ascendance doit être abordée avec tact, a affirmé le représentant du ministère de la réconciliation.
« Le dialogue entre les personnes impliquées et des campagnes de sensibilisation dans les différentes zones impliquées donc le ministère en charge de la réconciliation n’a pas de bâton contre qui que ce soir mais a plutôt besoin d’écouter et sensibiliser », ce sont ces approches que prônent le ministère de la réconciliation d’après les dires de son représentant Lassana N’Fa Diakité En plus de la pratique de l’esclavage par ascendance, les débats de cette première journée ont porté sur le rôle de la diaspora dans la résolution des conflits sociaux. Source : STUDIO TAMANI

 

Categories: Afrique

Mali: Forces conjointes du G5 Sahel : Lt-col. Daouda Sidiki Diarra décoré de la médaille commémorative de campagne

Tue, 17/08/2021 - 16:35
Image Illustrative Le conseiller en communication du Comanfor du mandat 2 de la Force conjointe du G5 Sahel, le lieutenant-colonel Daouda Sidiki Diarra de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), a été décoré en témoignage des services rendus dans les opérations de sécurité et de développement conduit par la Force Conjointe. La remise officielle de cette médaille a été faite, le jeudi 12 août 2021, par le directeur de la DIRPA, le colonel Souleymane Dembélé. Le lieutenant-colonel Daouda Sidiki Diarra se dit très fier d’avoir donné beaucoup de visibilité et de lisibilité aux actions de la Force conjointe du G5 Sahel pendant son temps de service. En outre, il a rappelé que cette force est à la croisée des chemins pour lutter contre le terrorisme et se bat tous les jours pour relever les défis sécuritaires qui entravent le développement des pays du Sahel. Le directeur de la DIRPA, Col. Souleymane Dembélé a, pour sa part, souligné que cette récompense est le fruit d’un labeur, car c’est la consécration d’un effort qui a été fait à un moment donné. Et d’ajouter que c’est tout un plaisir pour lui de voir cet officier porter la médaille du G5-Sahel après avoir passé un moment comme conseiller auprès du commandement de cette Force. Le colonel Dembélé estime que cette chance n’est pas donnée à quiconque. Le directeur de la DIRPA a saisi l’occasion pour inviter les autres éléments de son service à redoubler de courage, de persévérance, dans le travail et surtout d’être discipliné, car c’est au bout de l’effort qu’on gagne une récompense. Source : Fama.ml

 

 

Categories: Afrique

Mali: Fiba U-19 Women Hongrie 2021 : Le Mali pouvait mieux faire

Tue, 17/08/2021 - 16:26
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Alors qu’elle s’apprêtait à disputer le match de la troisième place ce samedi 15 août  face au pays hôte, la Hongrie, l’équipe U-19 Filles du Mali s’est trouvée confrontée à une polémique relative à l’engagement ou non de l’Etat concernant  sa préparation. Ce qui poussa le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, Mossa Ag Attaher, à couper court aux rumeurs. L’équipe  U-19 Filles du Mali a brillamment participé à la Coupe du monde Fiba U-19 Women qui s’est disputée en Hongrie. Enregistrant victoire sur victoire, notamment, sur la Corée du Sud 87-46, sur le Canada 88-62, sur la Russie 69-47, avant d’enregistrer la toute première défaite 50-62 face à l’Australie et de terminer la quatrième place, battue 88-67 par le pays hôte, la Hongrie, l’équipe du Mali pouvait mieux faire dans cette compétition. Mais comme à chaque fois où les  sélections nationales engagées dans les différentes compétitions atteignent un certain niveau de la compétition, des polémiques s’enflamment pour évoquer le désengagement de l’Etat concernant la préparation de la sélection nationale. Coupant court aux rumeurs selon lesquelles l’Etat n’a rien fait en termes de préparation des U-19 Filles du Mali à cette Coupe du monde, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne Mossa Ag Attaher s’est exprimé le même jour où  l’équipe devait affronter le pays Hôte la Hongrie. Selon le ministre, l’Etat du Mali a pleinement joué son rôle dans le cadre de la préparation, du voyage  et du séjour de l’équipe nationale U-19 Filles de basketball à Budapest en Hongrie. Le rôle de l’Etat du Mali, précise le ministre, a porté sur la prise en charge toutes les dépenses liées à la préparation, au voyage et au séjour en Hongrie. Concernant la prise en charge du transport des joueuses venant de l’extérieur dans le cadre du regroupement à Bamako, le montant est de 16 500 000 F CFA. La prise en charge de la mise au vert (l’internat) des joueuses et encadrement technique à travers l’hébergement, la restauration et le transport du 18 au 30 juillet à l’Hôtel Colombus a coûté 14  935 720 F CFA. L’affrètement d’un avion spécial Bamako-Accra-Abidjan pour l’obtention du visa de toutes composées de 20  personnes s’élève à  69 450 000 F CFA. Le voyage Abidjan-Budapest et le retour à Bamako en vol régulier de toute la délégation   a coûté 33  768 000 F CFA. Les frais de visa d’assurance, de test Covid, d’hébergement  et de restauration  pendant deux jours à Accra au Ghana s’élèvent à 10 300 000  F CFA. A cela, s’ajoutent  la confection et le transport des équipements de la délégation pour un montant de 9 603 500 F CFA. Ce qui ferait au total de 154 557 220 F CFA  déboursés pour l’équipe nationale des U-19 Filles à la Coupe du monde de basketball en Hongrie. Il convient de laisser ces rumeurs de côté pour permettre aux sélections nationales de mouiller le maillot pour le pays. Almihidi  Touré Source : Tjikan

 

 

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Mali: Théâtre centre de l’opération Maliko : L’opérationnalité d’une Compagnie d’Infanterie Motorisée renforcée par l’EUTM

Tue, 17/08/2021 - 16:13
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La cérémonie de fin de formation POAD (Préparation Opérationnelle Avant Déploiement) de la 232e compagnie d’infanterie motorisée a eu lieu, le vendredi 13 Août 2021, au Camp Hammadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré.

 

Au cours de cette cérémonie, les stagiaires, ont reçu leurs attestations en présence du commandant de Théâtre Centre colonel Makan Alassane Diarra et du commandant du secteur 4 de l’Opération Maliko, le colonel Oumar Traoré. Plusieurs autres responsables militaires étaient également présents à la cérémonie. Cette formation de la 232ème compagnie d’infanterie motorisée s’est déroulée sous l’assistance de la Mission d’Entraînement Mobile de l’Union Européenne   au Mali (EUTM-Mali). Elle s’inscrit dans le cadre de deux grands objectifs de l’Etat-major Général des Armées dont l’Armée de Terre s’est totalement appropriée. Il s’agit de restructurer, générer et entraîner les unités en renforçant la confiance dans la chaîne de commandement et de porter l’effort des opérations au Centre du Mali conformément au plan Maliko. « Pendant deux mois, vous vous êtes confrontés aux dures réalités de la vie en campagne, vos instructeurs vous ont appris à dépasser vos limites et vous ont inculqué des savoirs et savoir-faire qui vous seront utiles dès la sortie de cette formation » a déclaré, le Commandant du secteur 4 de l’Opération Maliko, le colonel Oumar Traoré. Il invite toutefois les stagiaires à plus de cohésion et à s’appuyer sur les acquis pour surmonter les obstacles qui se dresseront sur leur chemin ». Source : L’Observatoire avec FAMa

 

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Mali: Transition : Le MSP se bat pour la prorogation du délai

Tue, 17/08/2021 - 16:00
Image Illustrative Chaque jour que Dieu fait, des associations de soutien à la transition et pour la prolongation du délai de la transition se créent et se font entendre. Vendredi dernier, c’était le tour du Mouvement des sauveurs de la partie, demande la prolongation de la transition jusqu’en 2023. 

 

C’était à la faveur d’un meeting qu’il a organisé le 13 août dernier, à la Bourse du travail. Les manifestants étaient majoritairement des femmes venues de la ville garnison de Kati et des jeunes recalés de la Police nationale. « Il faut prolonger la transition pour permettre au colonel Assimi Goïta de continuer son combat pour un Mali nouveau, stable et développé ». « Pour la stabilité et quiétude du Mali, nous demandons la prolongation de la transition » ; « pour éviter des élections bâclées, prolongeons la transition ». Tels sont des slogans qu’on pouvait sur des banderoles au cours de la manifestation. « Nous avons pris un engagement et ce n’est autre que la prolongation de la durée de la transition afin d’assurer aux Maliens des élections crédibles », précise le président du mouvement. Pour lui, la transition est sur le bon chemin pour sortir le Mali du gouffre. Il pense que l’idée de la prorogation de la durée de la transition est partagée par  nombreux Maliens. Raison pour laquelle son mouvement a tenu ce meeting. Pour eux, tout le peuple doit soutenir cette transition. « La transition est en train de mettre le Mali sur les rails. Raison pour laquelle les Maliens doivent soutenir l’idée de proroger la transition », a déclaré l’un des organisateurs de ce meeting. Il ajoute qu’elle doit être maintenue jusqu’à trois (3) ans pour le bonheur du Mali et des Maliens. Adama DAO Source : Tjikan

 

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Mali: Fiba U-16 Filles et Garçons, Egypte 2021 : Le Maliennes de nouveau sur le toit de l’Afrique

Tue, 17/08/2021 - 15:52
Image Illustrative L’Afrobasket  U-16 Filles et Garçons  Egypte 2021 a connu son épilogue ce samedi 15 août par le sacre du Mali qui remporte son septième titre continental d’affilée en battant le pays hôte 68-65. En revanche, chez les U-16 Garçons, le pays hôte l’emporte sur le fil 63-62. 

 

C’est l’apothéose pour le Mali qui prenait part à la 7ème édition de l’Afrobasket U-16 Filles et Garçons Egypte 2021. Le Mali est de nouveau sur  le toit de l’Afrique. Dans un match palpitant, les Aiglonnes du Mali ont réussi à conserver leur titre pour la septième fois consécutive contre le pays organisateur, l’Egypte 68-65. Rokiatou Berthé et ses camarades remportent non seulement un septième titre continental d’affilée, mais aussi et surtout se qualifient pour la prochaine coupe du monde de basketball. Le public égyptien retiendra longtemps l’équipe U-16 Filles du Mali, menée par une certaine Rokiatou Berthé, la valeur clé des championnes d’Afrique féminin des moins de 16 ans  et MVP. Elle a réalisé une performance incroyable et bénéfique pour l’équipe (28 points, 4 rebonds pour 23 évaluer). Elle figure parmi les 5 majeurs du tournoi et la meilleure joueuse adroite aux tirs des 3 points. Avec elle et ses camarades, le Mali pourrait surprendre ses adversaires à la prochaine coupe du monde de leur catégorie. Chez les U-16 Garçons, le Mali a failli remporter son deuxième titre continental face au pays hôte. Dans ce match âprement disputé, le pays hôte, l’Egypte, ne se fera pas battre, comme précédemment elle l’a été face aux Maliennes. Elle l’emporte sur le fil, 63-62. Privés de leur deuxième titre continental, les U-16 Garçons du Mali se qualifient également pour la prochaine coupe du monde de leur catégorie. Cette performance des catégories inférieures du Mali, s’appuyant sur les entraîneurs nationaux, prouve à suffisance qu’un travail de titan est en train d’être mené par la Fédération malienne de basketball  qui traverse des moments difficiles. Almihidi  Touré Source : Tjikan

 

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Mali: Cercle de Yorosso : Vent de panique suite à des mouvements d’hommes armés

Tue, 17/08/2021 - 15:47
Image Illustrative Les incursions djihadistes au sud du pays, notamment dans les zones frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, ne semblent toujours pas connaitre une diminution. Elles se sont, au contraire, intensifiées ces derniers jours, avec des mouvements d’hommes armés à motos dans le cercle Yorosso. 

 

Selon une source locale, la présence des groupes terroristes s’est accrue le week-end dernier dans des localités du cercle Yorosso, à travers des hommes armés, répartis en petits groupes. Un premier groupe a été aperçu dans les secteurs de Koury et Bourra, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, dans la région de Koutiala. « Bien qu’aucune attaque n’a été encore lancée dans aucune de ces contrées, cette présence d’hommes armés et la facilité avec laquelle ces derniers parviennent à se déplacer requiert une extrême vigilance et de l’anticipation de la part des forces de sécurité pour déjouer d’éventuelles attaques », pense notre source. Selon des renseignements parcellaires, des combattants terroristes, opérant dans la région de Koutiala et plus précisément dans le cercle de Yorosso, sont présentement en cours d’installation  sur les collines situées entre les villages de Karangana, Tandio, Ourkela et Gniwala frontière  Burkina Faso). Lesdites collines constituent des sites stratégiques de refuge pour les terroristes pour préparer et effectuer des attaques d’envergure, courant les jours à venir dans des villages et villes du cercle de Yorosso, dont  Koury, Kiffosso et Mahou où des écoles sont fermées à cause de l’insécurité. « Des bandits sont régulièrement visibles sur les axes reliant lesdites localités depuis l’attaque du véhicule de la Bnda. Des dispositions urgentes méritent d’être prises par les services compétents ; et populations doivent faire preuve de vigilance, car cette zone fait frontière avec le Burkina voisin », souhaite notre source. Adama DAO Source : Tjikan

 

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Mali: Autonomisation de la femme : Le Paeffk opte pour la promotion de la filière karité

Tue, 17/08/2021 - 15:40
Image Illustrative Le jeudi 12 août 2021 s’est tenu dans les locaux du ministère de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille  le lancement du  Projet d’autonomisation économique  de la femme dans la  filière  karité (Paeffk). Le projet est né  pour contribuer  à l’amélioration  des conditions économiques et sociales des femmes  rurales  dans les zones de  production du karité au Mali.

 

Le Paeffk est là  pour une durée de 5 ans  et géré  par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers une cellule  d’exécution. Selon Chiaka Magassa, secrétaire général  du ministère de la promotion de la Femme, représentant de Madame  la ministre Wadidié Founé Coulibaly,  cette session entre dans le cadre de l’opérationnalisation du Programme  d’appui à l’autonomisation des femmes  dans la chaine de valeur karité au Mali. Avant de poursuivre qu’elle consacre le démarrage effectif du Paeffk. A l’en croire, le Paeffk a porté son choix sur la filière karité,  parce que celle-ci peut contribuer à asseoir l’autonomie financière de la femme. A l’en croire, à travers  les motivations, le Mali occupe la deuxième  place mondiale après le Nigeria. « Le Mali doit sa position  à son potentiel  de 74 000 000  arbres, à sa zone géographique  couvrant 26 cercles et près de 7500 localités  villageoises  pour 500000 concessions familiales  dans l’activité de transformation du karité », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Couvrant les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou et Mopti, la filière  karité  constitue  aujourd’hui une source  de revenus très significative  pour les populations,  notamment les femmes rurales. Celles-ci peuvent gagner 250 000FCFA à 300 000FCFA par an », a-t-il confirmé. Il dira que les femmes constituent le maillon essentiel de la production des amendes et de la transformation du beurre de karité et sont les premières actrices de la chaîne de valeur karité. Parlant des contraintes,  il dira que la promotion de la filière karité est soumise à un certain nombre de contraintes  qui sont, entre autres, la problématique de la labélisation  et de la mise en marché et l’inter  professionnalisation de la filière, la proportion très limitée de production de beurre de karité amélioré ; qui tarde à voir le jour  malgré que les efforts d’accompagnement  sont portés par l’Association des professionnels  du karité du Mali. Fatoumata Fofana  Source : Tjikan

 

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Mali: Course de relais pour la paix : 1500 jeunes attendus sur 1500 km

Tue, 17/08/2021 - 15:40
Le Stade Omnisports de Bamako Ils seront 1500 jeunes, garçons et filles, à participer à une course de relais entre Bamako et Gao, soit 1500km, longeant le fleuve Niger. L’idée c’est d’utiliser le sport comme vecteur de paix, de réconciliation et de cohésion sociale. L’information a été donnée jeudi 12 août dernier au cours du lancement officiel dudit projet par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Initié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ce projet dénommé Grand Trail des jeunes pour la paix au Mali, a comme thème: «Le sport, trait d’union entre les jeunes du Mali pour la paix». Il se tiendra du 1er au 17 novembre prochain, sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Il a été financé par l’Union européenne à hauteur de 2 milliards de francs CFA. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.trailpourlapaix.org jusqu’au 15 octobre prochain, date butoir.

Selon les organisateurs, il s’agit d’une course symbolique en relais en 15 arrêts sur plus de 1500 km pendant 15 jours. A raison de 100km par jour. Chaque groupe de jeunes coureurs sera composé d’au moins 17 coureurs, dont au moins 5 femmes, et parcourra une distance moyenne de 20km, avant de passer le relais au groupe suivant. Chaque arrêt sera l’occasion de mettre à profit des discussions sur des thématiques majeures entre les jeunes et les populations. À l’issue de ces discussions, des recommandations seront partagées et documentées pour une restitution lors de la clôture du projet et une soumission auprès des autorités nationales et locales.

Pour Habib Dakou, président du CNJ, la prévention et la résolution des conflits passent par la sensibilisation et la mobilisation des jeunes leaders en faveur de la paix et la cohésion sociale.

«À travers cette activité citoyenne et sportive, nous allons renforcer l’appropriation et la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation», a-t-il souligné. Selon lui, son organisation est disponible pour soutenir l’initiative.

Pour le ministre Mossa Ag Attaher, cette cérémonie du lancement participe de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement de la transition 2021. Il a salué l’initiative qui sera mise en œuvre par son département, avec l’accompagnement du PNUD et l’OIM.

«Le Grand trail de la jeunesse vise à accroître de façon significative la participation des jeunes, à travers le sport, au processus lié à la mise en œuvre et au suivi de l’Accord pour la paix aux niveaux régional, local et communal. Il sera mené par les organisations des jeunesses dans les localités ciblées et identifiées. Il sera un moment important de mobilisation de la jeunesse malienne. Un moment pour procéder à l’enrôlement des jeunes sur la liste électorale», a-t-il expliqué.

«Nous avons la conviction que le sport en général et la course à pieds en particulier permettent non seulement d’engager les jeunes dans des activités fédératrices, mais contribuent également au développement  personnel, et sont porteurs de valeurs positives telles que la résilience et la persévérance», a indiqué Pascal Etienne’s, au nom du PNUD et de l’OIM.

Il a lancé un appel à l’ensemble des jeunes, particulièrement les filles, à se mobiliser pour la réussite de cette initiative qui est la leur.

Moussa Sékou Diaby

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Mali: Géopolitique/Afghanistan : Pourquoi le retour au pouvoir taliban doit servir de leçon au Mali ?

Tue, 17/08/2021 - 15:33
Image Illustrative Depuis des années, nous n’avons pas cessé de répéter à nos compatriotes que la solution française de la crise malienne n’était pas la bonne. Mais, par mépris pour nos propres capacités d’organisation et de résistance, les sceptiques ont continué de s’accrocher à cette grosse illusion française. Malheureusement, la situation à Kaboul rappelle la fameuse théorie selon laquelle « nul ne peut être sauvé que par soi-même ». RFI, la radio de propagande, a beau ressassé aux oreilles des incrédules la défaite américaine face à la détermination et la conviction des Talibans, cela ne change en rien la défaite collective de l’arrogant Occident en Afghanistan.

 

Comme c’était le cas 11 ans en Irak et 46 ans au Vietnam, où la puissante armée américaine a dû abdiquer devant l’engagement des vietnamiens et les Chiites irakiens. On se rappelle que le 30 avril 1975, l’armée américaine, défaite et humiliée par les guérilleros du Viêt Minh sous le commandement du communiste Ho Chi Minh, n’eut d’autre choix que d’évacuer le personnel de son Ambassade par le toit, à bord des Hélicoptères affrétés à cet effet après la chute de Saïgon. 45 ans après, le même scénario est perceptible aujourd’hui à Kaboul, où depuis le dimanche dernier, après la prise de Kaboul par les Taliban, les forces alliées de l’OTAN, avec US Army en tête, de nouveau battues et humiliées par les Barbus, se précipitent à l’aéroport militaire que les Talibans ont laissé ouvert pour permettre à ces forces d’occupation d’évacuer le pays. Comme on dit, l’Histoire se répète à Kaboul. En 1975, les Américains et leurs alliés ont fui Saïgon par l’air, en 2021, ils ont également fui Kaboul par l’air. Une bonne leçon d’humilité que l’Eternel leur administre. C’est dire que les Maliens, notamment les rebelles de Kidal et certains masques blancs peaux noires à Bamako, doivent se convaincre d’abord de la responsabilité de la France dans les merdes que nous vivons dans notre pays, ensuite que l’intervention des mêmes forces françaises au Mali n’est pas la solution aux épreuves que nous vivons. Nous devons croire à notre capacité d’organisation et de défense. Il faut rappeler que le Mali était en paix jusqu’à l’intervention des forces de l’OTAN en Libye entre le 15 février et le 23 octobre 2011. Aidée et armée par les forces de l’OTAN, les rebelles partis de Benghazi en février à la suite d’un mouvement de contestation populaire, assorti de revendications sociales et politiques, cochés par les Français et les Anglais et finalement une forte coalition des forces de l’OTAN, avec la puissante Amérique de Barak Obama en tête, vont vaincre les troupes du guide libyen, Mouammar Ghadafi, le 19 novembre 2011, dans les faubourgs de Syrte. Les forces touarègues qui composaient l’armée libyenne, qui avaient porté main-forte aux forces de l’OTAN à désorganiser les forces de Ghadafi, conduisant la chute une après une les villes libyennes jusqu’à la prise de Tripoli et de Syrte et livrer Ghadafi à ses ennemis occidentaux, vont être convoyés au nord du Mali avec promesse ferme de l’Indépendance du septentrion malien à leur profit avec Kidal comme capitale du nouvel Etat. Malgré les tractations du président Amadou Toumani Touré à dissuader les rebelles à renoncer à leur projet, la rébellion éclate le 12 janvier 2012 à Ménaka. Depuis, le Mali est en proie à une crise politico-sécuritaire avec ses corolaires de misère et de précarité des populations, y compris les parents des rebelles eux-mêmes à Kidal, Tessalit, Aghel Hock, Abbeibara et Tinen Esako, ville natale d’Iyad Ag Ghali, Ibrahim Ag Bahanga et colonel Hassane Fagaga, etc. dans la région de Kidal et de Ber dans la région de Tombouctou, d’où est originaire le regretté Sidi Ibrahim Ould Sidati, le président du MAA proche du Mnla. Lui Sidati qui a signé l’Accord de paix au nom de la CMA. Est-il besoin de rappeler que c’est la rébellion du MNLA qui a amené dans ses valises Iyad Ag Ghali et ses fidèles. A l’époque, la France de Nicolas Sarkozy a fermé les yeux et les oreilles aux crimes odieux dont Iyad et ses combattants sanguinaires se sont rendus coupables contre les forces armées maliennes à Aguelhok en mars 2012. Jusqu’ici, la France et les Nations Unies qui font mine de ne rien savoir et faisant bouches cousues sur ces crimes abominables contre l’humanité se permettent de vilipender les FAMa qui ne font que se défendre des hordes criminels sans foi ni loi, qu’ils contribuent à armer contre le Mali en favorisant des trafics d’armes illicites dans les frontières qu’elles laissent ouvertes entre le Mali et l’Algérie, le Mali et le Niger, le Mali et le Burkina Faso de Blaise Compaoré. Le président Roc Marc Christian Kaboré, qui refuse le deal, a été associé à la liste des pays hostiles aux intérêts de la France en Afrique. Depuis lors, il n’a plus la paix dans la partie septentrionale comme le Mali. Au même moment, ces puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et la France, s’activent à visage découvert pour empêcher par tous les moyens le Mali d’accéder aux armes pour se défendre. Il faut rappeler que depuis plusieurs décennies, notre pays croupit sous le poids de l’embargo sur les armes.  Le motif invoqué officiellement, c’est qu’ « en laissant le Mali se réarmer, il y a le risque de vengeance contre les alliés de Kidal». Mais, ce qu’ils se trament entre eux, les Occidentaux soupçonnent le Mali de vouloir chasser le MNLA de Kidal et l’ONU par la suite et laisser les Russes et les Chinois exploiter la manne pétrolière et gazière dont dispose dans notre sous-sol. Pour cela, pas question de laisser l’armée malienne s’affranchir de la tutelle française et de l’ONU. Pour parvenir à cette fin, toutes les stratégies de communication sont mises en place pour convaincre les Maliens de la faiblesse de leur armée, justifiant la présence de ces forces d’occupation pour lutter contre les forces terroristes. Or, ce qui vient de se passer en Afghanistan prouve à suffisance que la présence de ces forces est la clé toute faite pour vaincre des ennemis invisibles. C’est dire que ces événements doivent servir de boussole pour les Maliens dans leur diversité, y compris les rebelles de Kidal, pour comprendre que personne ne fera nos pays à notre place. Car, nul ne peut maitriser l’agenda de ces puissances. Qui ne sont mues que par leurs seuls intérêts. Un expert français en sécurité a dit sur RFI qu’en Afghanistan, l’intérêt des Américains étaient d’éliminer Oussama Ben Laden. Dès que cette mission a été remplie, ils n’avaient plus de motivation à donner un Boy à la mort pour les Afghans. Depuis, ils ont poussé devant les forces talibanes, des combattants aguerris, la faible armée afghane épuisée par des années de guerre à ne pas finir et de surcroit démoralisée. Dès lors, les dés étaient pipés pour le président afghan et ses hommes. Ashraf Ghani a préféré prendre ses pieds au cou. Et depuis son exil au Tadjikistan, où il s’est réfugié, il a reconnu dimanche soir la victoire des Talibans. « Les Talibans ont gagné », avait-il déclaré. Pendant qu’au même moment les insurgés pénétraient dans le palais présidentiel et reprenaient le pouvoir à Kaboul, au grand dam des forces de l’OTAN. Pour que le Mali ne soit pas le prochain sur la liste de ces genres de surprises en Afrique, il urge que les autorités mettent en place et très rapidement une cellule de réflexion stratégique pour anticiper sur les événements. M A. Diakité Source : Tjikan

 

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Mali: Course de relais pour la paix : 1500 jeunes attendus sur 1500 km

Tue, 17/08/2021 - 15:24
Image Illustrative Ils seront 1500 jeunes, garçons et filles, à participer à une course de relais entre Bamako et Gao, soit 1500km, longeant le fleuve Niger. L’idée c’est d’utiliser le sport comme vecteur de paix, de réconciliation et de cohésion sociale. L’information a été donnée jeudi 12 août dernier au cours du lancement officiel dudit projet par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Initié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ce projet dénommé Grand Trail des jeunes pour la paix au Mali, a comme thème: «Le sport, trait d’union entre les jeunes du Mali pour la paix». Il se tiendra du 1er au 17 novembre prochain, sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Il a été financé par l’Union européenne à hauteur de 2 milliards de francs CFA. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.trailpourlapaix.org jusqu’au 15 octobre prochain, date butoir. Selon les organisateurs, il s’agit d’une course symbolique en relais en 15 arrêts sur plus de 1500 km pendant 15 jours. A raison de 100km par jour. Chaque groupe de jeunes coureurs sera composé d’au moins 17 coureurs, dont au moins 5 femmes, et parcourra une distance moyenne de 20km, avant de passer le relais au groupe suivant. Chaque arrêt sera l’occasion de mettre à profit des discussions sur des thématiques majeures entre les jeunes et les populations. À l’issue de ces discussions, des recommandations seront partagées et documentées pour une restitution lors de la clôture du projet et une soumission auprès des autorités nationales et locales. Pour Habib Dakou, président du CNJ, la prévention et la résolution des conflits passent par la sensibilisation et la mobilisation des jeunes leaders en faveur de la paix et la cohésion sociale. «À travers cette activité citoyenne et sportive, nous allons renforcer l’appropriation et la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation», a-t-il souligné. Selon lui, son organisation est disponible pour soutenir l’initiative. Pour le ministre Mossa Ag Attaher, cette cérémonie du lancement participe de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement de la transition 2021. Il a salué l’initiative qui sera mise en œuvre par son département, avec l’accompagnement du PNUD et l’OIM. «Le Grand trail de la jeunesse vise à accroître de façon significative la participation des jeunes, à travers le sport, au processus lié à la mise en œuvre et au suivi de l’Accord pour la paix aux niveaux régional, local et communal. Il sera mené par les organisations des jeunesses dans les localités ciblées et identifiées. Il sera un moment important de mobilisation de la jeunesse malienne. Un moment pour procéder à l’enrôlement des jeunes sur la liste électorale», a-t-il expliqué. «Nous avons la conviction que le sport en général et la course à pieds en particulier permettent non seulement d’engager les jeunes dans des activités fédératrices, mais contribuent également au développement  personnel, et sont porteurs de valeurs positives telles que la résilience et la persévérance», a indiqué Pascal Etienne’s, au nom du PNUD et de l’OIM. Il a lancé un appel à l’ensemble des jeunes, particulièrement les filles, à se mobiliser pour la réussite de cette initiative qui est la leur. Moussa Sékou Diaby Source : Tjikan

 

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Afghanistan : les Taliban annoncent “une amnistie” pour les employés d’État

Tue, 17/08/2021 - 14:42
Une rue désertée dans la zone verte, où étaient localisées les ambassades occidentales et bâtiments officiels afghans, à Kaboul, le 17 août 2021. Une rue désertée dans la zone verte, où étaient localisées les ambassades occidentales et bâtiments officiels afghans, à Kaboul, le 17 août 2021. © Wakil Kohsar, AFP

 Alors que des milliers de personnes tentaient de fuir l’Afghanistan après l’arrivée au pouvoir des Taliban, les insurgés ont annoncé mardi 17 août une amnistie générale pour tous les fonctionnaires de l’État afghan, les appelants à retourner au travail.

 “Une amnistie générale a été déclarée pour tous (…), donc vous devriez reprendre vos habitudes de vie en pleine confiance”, ont indiqué les Taliban dans un communiqué.

 Depuis qu’ils sont entrés à Kaboul dimanche, après une fulgurante offensive qui en à peine dix jours leur a permis de prendre le contrôle de quasiment tout le pays, les Taliban ont multiplié les gestes d’apaisement à l’égard de la population.

 La vie reprenait lentement ses droits, mardi, à Kaboul, sous le nouveau régime taliban, même si les habitants, apeurés, restaient sur leurs gardes, pendant qu’à Washington le président Joe Biden défendait résolument le retrait des troupes américaines.

 Les magasins avaient rouvert dans la capitale afghane, le trafic automobile avait repris et les gens sortaient de nouveau dans les rues, où des policiers faisaient la circulation, les Taliban eux tenant des postes de contrôle. Peu de femmes osaient toutefois se risquer dehors.

 “Les gens ont peur”

 Mais des signes montraient aussi que la vie ne serait plus celle d’hier. Les hommes ont troqué leurs vêtements occidentaux pour le shalwar kameez – l’ample habit traditionnel afghan – et la télévision d’État diffuse désormais essentiellement des programmes islamiques.

 Pour nombre d’Afghans, la confiance sera dure à gagner. Du temps où ils étaient au pouvoir (1996-2001), les Taliban avaient imposé une version ultra-rigoriste de la loi islamique. Les femmes ne pouvaient ni travailler ni étudier, et voleurs et meurtriers encouraient de terribles châtiments.

 “Les gens ont peur de l’inconnu”, a confié, mardi, à l’AFP un commerçant de la capitale. “Les Taliban patrouillent la ville en petits convois. Ils n’importunent personne, mais bien sûr les gens ont peur”.

 Malgré les assurances des Taliban, certaines informations semblaient suggérer qu’ils continuaient à rechercher des responsables gouvernementaux, un témoin racontant que des hommes à eux étaient entrés dans la maison d’un de ces officiels pour l’emmener de force.  et qu’ils ont investi le palais présidentiel, déserté par le président Ashraf Ghani, en fuite à l’étranger,

 Le fulgurant triomphe final des insurgés, dimanche, a déclenché des scènes de panique monstre à l’aéroport de la capitale afghane. Une marée humaine s’est précipitée vers ce qui est la seule porte de sortie d’Afghanistan, pour tenter d’échapper au nouveau régime que le mouvement islamiste, de retour au pouvoir après vingt ans de guerre, promet de mettre en place.

 Vols d’évacuation

Quelques heures plus tôt, le président américain Joe Biden avait défendu bec et ongles la décision de retirer les troupes américaines du pays.

“Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas” la décision de retirer les forces américaines d’Afghanistan, où elles étaient entrées 20 ans plus tôt pour chasser les Taliban du pouvoir, a déclaré Joe Biden dans une adresse à la nation très attendue.

 Cible de vives critiques, aux États-Unis comme à l’étranger, après être resté muet tout au long d’un weekend, il a répété que la mission de Washington n’avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans un pays instable, mais “d’empêcher une attaque terroriste sur le sol américain”.

 Washington a envoyé 6 000 militaires pour sécuriser l’aéroport et faire partir quelque 30 000 Américains et civils afghans ayant coopéré avec les États-Unis qui craignent pour leur vie.

 De Madrid à La Haye, en passant par Paris, Bucarest, Londres, plusieurs autres pays s’activent toujours pour rapatrier leurs ressortissants d’Aghanistan, pays déjà déserté par le président Ashraf Ghani, en fuite à l’étranger,.

 Avec AFP

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Niger : des dizaines de villageois tués près de la frontière avec le Mali

Tue, 17/08/2021 - 14:30
Image d’illustration / archives Au moins 37 civils, dont une dizaine de femmes et d’enfants, ont été tués, lundi, dans l’ouest du Niger, lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un village de la région de Tillabéri, proche du Mali, ont indiqué des sources locales à l’AFP. Une nouvelle attaque meurtrière dans la zone “des trois frontières”. Des jihadistes présumés ont tué au moins 37 civils, dont une dizaine de femmes et d’enfants, lors de l’attaque, lundi, d’un village nigérien de la région de Tillabéri, proche du Mali, ont indiqué, mardi 17 août, des sources locales à l’AFP.

“L’attaque a eu lieu à Darey-Daye vers 15 h (14 h GMT)”, lundi, “par des hommes armés venus à moto” qui ont tiré “sur des gens en train de cultiver leurs champs”, a déclaré un élu local, en précisant que “le bilan est lourd : il y a eu 37 morts dont quatre femmes et treize mineurs”. Quatre femmes ont également été blessées, a-t-il dit.

Un journaliste de la région a confirmé cette attaque qu’il a décrite “comme très sanglante”. “Ils ont trouvé les victimes dans leurs champs et ils ont tiré sur tout ce qui bougeait”, a-t-il affirmé.

Le 15 mars, des jihadistes présumés avaient massacré 66 personnes au total lors d’attaques contre Darey-Daye et contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou.

Depuis le début de l’année, des jihadistes présumés multiplient les assauts sanglants contre des civils dans le département de Banibangou, une zone enclavée dans le nord-est de la région de Tillabéri, située dans la zone dite des “trois frontières” entre Niger, Burkina Faso et Mali.

Cette zone est le théâtre depuis des années d’actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) commises contre des civils et des militaires.

Au moins 420 civils tués depuis début 2021, selon HRW

Depuis le début de la saison des pluies en juin, les attaques visent surtout des civils travaillant dans les champs.

Le 9 août, “des individus armés” avaient attaqué “des populations travaillant dans un champ” du village de Falanzandan, dans le même département de Banibangou, tuant 15 personnes et en blessant deux autres, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.

Le 25 juillet, 14 civils avaient été tués dans le village de Wiyé, et trois jours plus tard, le 28 juillet, 19 personnes avaient été massacrées dans le village de Dèye Koukou, toujours dans ce département de Banibangou, selon les autorités.

Comme lors de l’attaque de lundi, les assaillants étaient venus à moto et certaines victimes avaient été froidement abattues, selon des témoins.

Human Rights Watch (HRW) a estimé la semaine dernière à plus de 420 le nombre de civils tués depuis le début de l’année dans l’ouest du Niger, dans des attaques menées par des groupes jihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir de chez eux.

Avec AFP

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Mali: Soutien à la transition : Yorosso se mobilise

Tue, 17/08/2021 - 14:11
Après de mûres  réflexions sur la situation  sociopolitique et sécuritaire du pays, le cercle de Yorosso a décidé de soutenir les autorités de la transition pour que la crise que traverse  le pays, avec son corollaire de vie chère, d’injustice, de corruption, prenne fin. Le cercle de Yorosso se mobilise pour la réussite de la transition au Mali. Le peuple digne et fier du cercle est déterminé et soutient les autorités.

C’est dans ce cadre que les habitants dudit cercle comptent organiser un grand meeting de soutien à la transition. La campagne de sensibilisation, d’information et de mobilisation pour la réussite de la transition, conduite par Colonel Assimi Goïta, est déjà en cours dans le cercle de Yorosso et environs, sous le leadership de l’honorable Issa Koné.

Dans  sa mission, il a le soutien des autorités traditionnelles, religieuses et coutumières de la localité ; lesquelles ont décidé de se joindre à lui pour apporter leur modeste contribution pour la réussite de la transition dirigée par un des leurs.

« La réussite des missions du président de la transition dans le contexte actuel du Mali demande le soutien et la mobilisation de tous les Maliens en général, et particulièrement la population du cercle de Yorosso », pense  Issa Koné, principal initiateur de l’évènement.

Par cet acte, dit-t-il,  « nous  voulons aider les autorités, apporter notre soutien, à sortir le pays de cette situation  d’insécurité du pays, de vie chère et de guerre » et « je demande à tous les fils du Mali de se donner la main, de se parler, de s’engager  pour  que  notre pays  retrouve  la paix, sa cohésion d’antan, son union, sa stabilité », a lancé M. Koné.

Adama DAO

Source: Tjikan

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Mali: Absence des administrations et Fama au centre du pays : Le cercle de Bankass dans la précarité

Tue, 17/08/2021 - 13:49
Image d’illustration
L’absence des administrations et l’éloignement des forces de sécurités de la population mettent les payants  du Cercle de Bankass dans la région de Mopti dans de condition précaire et misérable imposée par des hommes armés

 

Le retour de l’administration et la sécurité des  personnes et leurs biens dans le centre du pays, promis par nos  autorités de transition, reste toujours invisibles  après  un an d’exercice du pouvoir. Dans le cercle de Bankass,  les commandants, les préfets et les maires se trouvent   refugiés à Bamako et Sévaré, tout en laissant les villageois dans les besoins des services sociaux de base, de la sécurité de leurs vies. Les lois des terroristes s’appliquent dans toutes les six communes du cercle de Bankass et la population  risque de ne pas s’associer aux groupes djihadiste par espoir total d’autorités légales du pays. Les femmes, hommes et cultivateurs sont les principales cibles pour le respect strict des lois jihadistes. « Ceux   qui doivent  cultiver 10 hectares sont contraints  de  se limiter à 3 avec  payement d’une somme de 50.000f et  sur 20 vaches, les éleveurs sont tenus de donner un bœuf comme zakat. Quant aux femmes, elles sont obligées de porter des voiles et les hommes, de pantalons sautés. « Nous n’avons  ni maire ni commençants, tous sont installés à Sévaré. Imaginez  à Jalassagou, à 50 km seulement  de ville de Bankass, si  nous demandons l’intervention de FaMa, ils disent qu’ils ne peuvent pas venir, parce qu’il y a risque de  mines  sur la route. Vraiment, nous demandons  au gouvernement actuel de prendre des  mesures nécessaires afin de mettre fin à ces pratiques, sinon nous n’avons pas d’autre choix que de s’associer à eux  pour sauver nos vies. », peste une autre personne. Adama Konaté Source : L’Observatoire

 

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Mali: Le ministre Lamine Seydou Traoré à Alger : Le puits pétrole malien, désormais une réalité !

Tue, 17/08/2021 - 13:40
Image Illustrative A Alger où il était du 10 au 12 Août 2021, en compagnie de son camarade ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Son Excellence Monsieur ABDOULAYE DIOP et du directeur national de l’officier national pétrolier, le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Seydou Lamine Traoré, a fait preuve de dynamisme dans le dossier du puits pétrole malien à Taoudeni. Après avoir assuré la partie algérienne de la situation sécuritaire, la délégation malienne a fait cas des opportunités et potentialités à saisir dans le secteur minier pour relever ensemble les défis de concrétiser la réalisation du puits pétrole du Mali à Taoudeni. En effet, la 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération Mali-Algérie avait passé en revue les activités et les actions réalisées par la société Sipex Mali, filiale de Sonatrach, sur le bloc 20 dans le Bassin de Taoudéni, au Mali. La dernière commission mixte entre les deux pays avait entériné la signature d’un Accord dans le domaine de l’eau, portant sur le suivi, la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, l’échange d’expériences et d’expertises sur différentes questions de l’eau notamment la préservation de la qualité de l’eau, les aménagements hydro-agricoles, la gestion rationnelle et durable des ressources en eau, et le suivi et la gestion des ressources en eaux souterraines. Au cours de son séjour algérien, le ministre TRAORÉ a participé aux côtés de Son Excellence M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à l’audience du 11 août 2021 que le Président TEBBOUNE leur avait accordée. Le patron de la diplomatie malienne est porteur de message de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État du Mali, au Président Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République algérienne démocratique et populaire. Même si le contenu du message n’a pas été révélé à la presse, il porterait sur le raffermissement des relations politiques, diplomatiques, sécuritaires et de coopération entre le Mali et l’Algérie, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Le Président TEBBOUNE a rappelé les relations fraternelles et amicales entre les deux pays et a chargé le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de transmettre au Président Goïta ses vœux pour la paix, la sécurité et le développement. Le N°1 algérien a rassuré et réaffirmé l’appui indéfectible de l’Algérie pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de la réconciliation nationale, facteur important pour la stabilité et le retour de la Paix au Mali. Il a également évoqué la disponibilité de l’Algérie à continuer à renforcer la coopération avec le Mali dans différents domaines notamment la sécurité, le commerce transfrontalier, la formation universitaire et professionnelle, la prospection pétrolière et minière, les télécommunications… L’Algérie, étant un partenaire de choix dans la résolution de la crise multiforme que traverse le pays, le maintien des bonnes relations économiques peuvent contribuer à améliorer les relations diplomatiques. Ainsi, l’Algérie va s’engager à partager avec le Mali son expérience dans le domaine pétrolier, indispensable pour le développement industriel de notre pays. Auparavant, la délégation conjointe, avec à leur tête les deux ministres, avait participé à la 17ème session du Comité bilatéral stratégique qui s’est tenue à Alger, le 11 août 2021. Avant leur retour à Bamako, les deux ministres ont fait honneur à la Communauté malienne établie en Algérie et à l’Association des Elèves, Etudiants et Stagiaires maliens en Algérie, avec lesquels ils ont échangé sur les grands sujets de l’actualité nationale malienne. Cette visite crée l’espoir en les populations maliennes, qui attendent depuis des décennies l’exploitation et l’exploration du puits pétrole malien, qui sera incontestablement bénéfique pour tous. Un véritable atout pour tous ces jeunes maliens qui meurent sur la mer à la recherche de l’eldorado au même moment que leur pays regorge de richesses du sous-sol. Source : L’Observatoire

 

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Mali : l’actualité du jour en Bambara Vendredi 06 Août 2021

Fri, 06/08/2021 - 15:34

Les titres :

 

Mali : Grèves des bouchers à Bamako

Mali : Un terroriste arrêté à la frontière Mali-Algérie

Mali : Kéniéba : l’écroulement d’une maison fait 02 morts

Mali : Abdoul Niang mis sous mandat de dépôt

 

NB : les images sont à titre illustratif

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Burkina Faso: des civils et soldats tués dans des attaques dans la région du Sahel

Fri, 06/08/2021 - 14:50
Image illustative Une attaque a visé populations et soldats mercredi 4 août dans l’après-midi au Burkina Faso. Plusieurs localités de la province de l’Oudalan, non loin de la frontière avec le Niger ont été la cible de groupes armés. Une trentaine de personnes ont trouvé la mort dont quinze soldats burkinabè. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés, selon le ministre délégué à la Défense. Ce sont les populations des villages de Dambam, Gudba et Tokabangou situées à une dizaine de kilomètres de Markoye qui ont été visées d’abord par une attaque des groupes armés terroristes.L’attaque s’est déroulée vers 12 h (heure locale) selon un communiqué du ministre délégué à la Défense. Onze civils ont été « lâchement abattus alors que certaines cultivaient leurs champs », rapporte une source sécuritaire. Du bétail a été emporté et les assaillants ont incendié plusieurs concessions.

Contre-offensive pour retrouver les assaillants

Une unité des forces de défense et de sécurité du détachement militaire basée à Markoye a été déployée pour venir en aide à ces populations en détresse. Pendant les opérations de sécurisation, l’unité a été à son tour prise à partie ces groupes armés. Au cours des combats quinze soldats burkinabè et quatre Volontaires pour la défense de la patrie sont tombésn selon Aimé Barthélémy Simporé, le ministre délégué à la Défense nationale.

De leur côté, les forces burkinabè ont neutralisé une dizaine de terroristes, selon la même source. Toute la zone concernée par l’attaque est sous contrôle des forces burkinabè et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres selon les forces armées.

Source: RFI

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Mali : Les États-Unis offrent des vaccins anti-COVID-19 au Mali

Fri, 06/08/2021 - 13:46

L’ambassade des États-Unis à Bamako, au Mali, annonce le don par le gouvernement des États-Unis de 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson Janssen contre la COVID-19, dans le cadre des efforts mondiaux du gouvernement américain pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Les vaccins donnés font partie de l’engagement des États-Unis à fournir initialement au moins 25 millions de doses à l’Afrique. Le gouvernement américain a coordonné les répartitions de vaccins par pays en étroite collaboration avec l’Union africaine et les autorités africaines de santé publique. Les doses de vaccins sont arrivées à travers la Facilité COVAX à Bamako, au Mali, le jeudi 5 août 2021, et ont été livrées au Ministère de la Santé et du Développement Social. L’USAID travaille avec le Ministère de la Santé du Mali, l’UNICEF, GAVI et l’OMS en vue de leur distribution et leur utilisation parmi les citoyens les plus vulnérables du Mali.

Au sujet de la livraison des vaccins, l’Ambassadeur des États-Unis au Mali, Monsieur Dennis Hankins, a déclaré : « Ce don marque une nouvelle façon pour nous de soutenir le peuple malien pour protéger sa santé et prévenir la transmission de la COVID-19. Nous partageons ces vaccins pour aider à mettre fin à la pandémie partout. Alors qu’une grande partie de l’Afrique est aux prises avec une grave troisième vague du virus, nous aidons les Maliens à devancer une telle résurgence du virus ici ».

Les États-Unis sont fiers d’être le plus grand donateur de l’initiative mondiale COVAX concernant la COVID-19, à travers laquelle ces vaccins sont distribués. Les 151 200 doses livrées le 5 août font partie de l’engagement des États-Unis à partager les stocks de vaccins américains avec le monde. Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de COVID-19 chez nous et à travailler pour mettre fin à la pandémie dans le monde, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde.

Comme l’a déclaré le président Biden le 10 juin : « Depuis le début de ma présidence, nous avons été lucides sur le fait que nous devons également attaquer ce virus à l’échelle mondiale. Il s’agit de notre responsabilité — notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible — et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons aider à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires mondiaux ».

Ambassade des USA au Mali

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Mali: Le Ministre de l’Administration territoriale : » La restauration de l’autorité de l’Etat passe nécessairement par l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses Représentants «

Fri, 06/08/2021 - 12:52
Image illustrative Dans le cadre de l’opérationnalisation des régions créées en 2012, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Lt-Colonel Abdoulaye Maïga, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu, hier jeudi 5 août, dans la capitale du Banimonotié, afin de procéder à la pose de la première pierre du Gouvernorat de la Région de Bougouni. Cette infrastructure administrative sera bâtie dans un délai de 8 mois, sur une superficie de plus de 7 ha, financée à hauteur de 1.337.170.415F CFA sur le Budget national. La cérémonie de pose de la première pierre du Gouvernorat de la région de Bougouni, couplée à la remise officielle des clés de deux Toyota Hilux pour le Cabinet dudit Gouvernorat, s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région, Général de Brigade Kéba Sangaré, du maire de la Commune urbaine de Bougouni, Issa Coulibaly, des représentants du Collectif des Régions Non Opérationnelles (CERNOP) et des cadres de la région de Bougouni, ainsi que des notabilités. Après le mot de bienvenue du maire de la Commune urbaine, le Gouverneur de la région, Gal Kéba Sangaré a rappelé que la région de Bougouni a été créée par la Loi n°2021-017 du 2 mars 2012, portant création des nouvelles régions administratives du Mali. Avant d’indiquer que ce projet de construction du Gouvernorat comporte trois zones distinctes : administrative, résidentielle et sportive, avec leurs différents démembrements.

Ce joyau architectural sera bâti dans un délai de 8 mois, sur une superficie de plus de 7 ha, en hauteur, dans le quartier de Hérémakono Nord, avec toutes les commodités de dernière génération.  » Avec un style soudanais-sahélien, dans une œuvre réalisée par des architectes maliens, il sera construit par une entreprise malienne dans sa globalité (SACAR-BTP-Société Africaine de Construction et d’Aménagement Routier) », a précisé le gouverneur Kéba Sangaré. Qui a profité de l’occasion pour révéler les grands chantiers réalisés au plan régional durant le premier semestre de l’année 2021.

Selon le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Lt-Colonel Abdoulaye Maïga, ce complexe est intégralement financé par le Budget national. Il sera composé de bâtiments administratifs, de logements résidentiels, de logements pour cadres, d’un terrain de football, d’une piscine olympique, avec tribune, et de bâtiments annexes, entre autres.

Il a ainsi rappelé que la construction de cette infrastructure s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des régions créées en 2012.  » Elle contribuera sans aucun doute au processus de parachèvement de la réorganisation territoriale en cours et dénote de la volonté sans faille des plus hautes autorités de la Transition d’améliorer les conditions de vie et de travail des représentants de l’Etat « , a-t-il soutenu.

Ajoutant que cette série de construction d’infrastructures de la tutelle, débutée avec les Régions de Ménaka et Taoudenit, se poursuivra jusqu’à la dotation de chacune des 19 Régions de notre pays d’infrastructures modernes.

Avant de conclure que  » la restauration de l’autorité de l’Etat, tant prônée par les autorités de la Transition, avec à leur tête le président Colonel Assimi Goïta, passe nécessairement par l’amélioration des conditions de vie et de travail des Représentants de l’Etat « .

A la fin de la cérémonie, Lt-Colonel Abdoulaye Maïga a remis officiellement les clés de deux Toyota Hilux, affectées au Cabinet du Gouvernorat de Bougouni.

Daouda SANGARE

Envoyé Spécial  à Bougouni

Source: l’Indépendant

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