Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de la région de Kayes a expliqué que cette rencontre vise à mettre en cause certaines pratiques ancestrales comme « les atteintes à l’intégrité physique et morale des personnes, des expropriations illégales, l’exclusion sociale et des cas d’exils forcées » qui conduisent souvent à « l’arrêt des activités de développement »,
Au cours de cette cérémonie, les stagiaires, ont reçu leurs attestations en présence du commandant de Théâtre Centre colonel Makan Alassane Diarra et du commandant du secteur 4 de l’Opération Maliko, le colonel Oumar Traoré. Plusieurs autres responsables militaires étaient également présents à la cérémonie. Cette formation de la 232ème compagnie d’infanterie motorisée s’est déroulée sous l’assistance de la Mission d’Entraînement Mobile de l’Union Européenne au Mali (EUTM-Mali). Elle s’inscrit dans le cadre de deux grands objectifs de l’Etat-major Général des Armées dont l’Armée de Terre s’est totalement appropriée. Il s’agit de restructurer, générer et entraîner les unités en renforçant la confiance dans la chaîne de commandement et de porter l’effort des opérations au Centre du Mali conformément au plan Maliko. « Pendant deux mois, vous vous êtes confrontés aux dures réalités de la vie en campagne, vos instructeurs vous ont appris à dépasser vos limites et vous ont inculqué des savoirs et savoir-faire qui vous seront utiles dès la sortie de cette formation » a déclaré, le Commandant du secteur 4 de l’Opération Maliko, le colonel Oumar Traoré. Il invite toutefois les stagiaires à plus de cohésion et à s’appuyer sur les acquis pour surmonter les obstacles qui se dresseront sur leur chemin ». Source : L’Observatoire avec FAMa
C’était à la faveur d’un meeting qu’il a organisé le 13 août dernier, à la Bourse du travail. Les manifestants étaient majoritairement des femmes venues de la ville garnison de Kati et des jeunes recalés de la Police nationale. « Il faut prolonger la transition pour permettre au colonel Assimi Goïta de continuer son combat pour un Mali nouveau, stable et développé ». « Pour la stabilité et quiétude du Mali, nous demandons la prolongation de la transition » ; « pour éviter des élections bâclées, prolongeons la transition ». Tels sont des slogans qu’on pouvait sur des banderoles au cours de la manifestation. « Nous avons pris un engagement et ce n’est autre que la prolongation de la durée de la transition afin d’assurer aux Maliens des élections crédibles », précise le président du mouvement. Pour lui, la transition est sur le bon chemin pour sortir le Mali du gouffre. Il pense que l’idée de la prorogation de la durée de la transition est partagée par nombreux Maliens. Raison pour laquelle son mouvement a tenu ce meeting. Pour eux, tout le peuple doit soutenir cette transition. « La transition est en train de mettre le Mali sur les rails. Raison pour laquelle les Maliens doivent soutenir l’idée de proroger la transition », a déclaré l’un des organisateurs de ce meeting. Il ajoute qu’elle doit être maintenue jusqu’à trois (3) ans pour le bonheur du Mali et des Maliens. Adama DAO Source : Tjikan
C’est l’apothéose pour le Mali qui prenait part à la 7ème édition de l’Afrobasket U-16 Filles et Garçons Egypte 2021. Le Mali est de nouveau sur le toit de l’Afrique. Dans un match palpitant, les Aiglonnes du Mali ont réussi à conserver leur titre pour la septième fois consécutive contre le pays organisateur, l’Egypte 68-65. Rokiatou Berthé et ses camarades remportent non seulement un septième titre continental d’affilée, mais aussi et surtout se qualifient pour la prochaine coupe du monde de basketball. Le public égyptien retiendra longtemps l’équipe U-16 Filles du Mali, menée par une certaine Rokiatou Berthé, la valeur clé des championnes d’Afrique féminin des moins de 16 ans et MVP. Elle a réalisé une performance incroyable et bénéfique pour l’équipe (28 points, 4 rebonds pour 23 évaluer). Elle figure parmi les 5 majeurs du tournoi et la meilleure joueuse adroite aux tirs des 3 points. Avec elle et ses camarades, le Mali pourrait surprendre ses adversaires à la prochaine coupe du monde de leur catégorie. Chez les U-16 Garçons, le Mali a failli remporter son deuxième titre continental face au pays hôte. Dans ce match âprement disputé, le pays hôte, l’Egypte, ne se fera pas battre, comme précédemment elle l’a été face aux Maliennes. Elle l’emporte sur le fil, 63-62. Privés de leur deuxième titre continental, les U-16 Garçons du Mali se qualifient également pour la prochaine coupe du monde de leur catégorie. Cette performance des catégories inférieures du Mali, s’appuyant sur les entraîneurs nationaux, prouve à suffisance qu’un travail de titan est en train d’être mené par la Fédération malienne de basketball qui traverse des moments difficiles. Almihidi Touré Source : Tjikan
Selon une source locale, la présence des groupes terroristes s’est accrue le week-end dernier dans des localités du cercle Yorosso, à travers des hommes armés, répartis en petits groupes. Un premier groupe a été aperçu dans les secteurs de Koury et Bourra, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, dans la région de Koutiala. « Bien qu’aucune attaque n’a été encore lancée dans aucune de ces contrées, cette présence d’hommes armés et la facilité avec laquelle ces derniers parviennent à se déplacer requiert une extrême vigilance et de l’anticipation de la part des forces de sécurité pour déjouer d’éventuelles attaques », pense notre source. Selon des renseignements parcellaires, des combattants terroristes, opérant dans la région de Koutiala et plus précisément dans le cercle de Yorosso, sont présentement en cours d’installation sur les collines situées entre les villages de Karangana, Tandio, Ourkela et Gniwala frontière Burkina Faso). Lesdites collines constituent des sites stratégiques de refuge pour les terroristes pour préparer et effectuer des attaques d’envergure, courant les jours à venir dans des villages et villes du cercle de Yorosso, dont Koury, Kiffosso et Mahou où des écoles sont fermées à cause de l’insécurité. « Des bandits sont régulièrement visibles sur les axes reliant lesdites localités depuis l’attaque du véhicule de la Bnda. Des dispositions urgentes méritent d’être prises par les services compétents ; et populations doivent faire preuve de vigilance, car cette zone fait frontière avec le Burkina voisin », souhaite notre source. Adama DAO Source : Tjikan
Le Paeffk est là pour une durée de 5 ans et géré par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers une cellule d’exécution. Selon Chiaka Magassa, secrétaire général du ministère de la promotion de la Femme, représentant de Madame la ministre Wadidié Founé Coulibaly, cette session entre dans le cadre de l’opérationnalisation du Programme d’appui à l’autonomisation des femmes dans la chaine de valeur karité au Mali. Avant de poursuivre qu’elle consacre le démarrage effectif du Paeffk. A l’en croire, le Paeffk a porté son choix sur la filière karité, parce que celle-ci peut contribuer à asseoir l’autonomie financière de la femme. A l’en croire, à travers les motivations, le Mali occupe la deuxième place mondiale après le Nigeria. « Le Mali doit sa position à son potentiel de 74 000 000 arbres, à sa zone géographique couvrant 26 cercles et près de 7500 localités villageoises pour 500000 concessions familiales dans l’activité de transformation du karité », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Couvrant les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou et Mopti, la filière karité constitue aujourd’hui une source de revenus très significative pour les populations, notamment les femmes rurales. Celles-ci peuvent gagner 250 000FCFA à 300 000FCFA par an », a-t-il confirmé. Il dira que les femmes constituent le maillon essentiel de la production des amendes et de la transformation du beurre de karité et sont les premières actrices de la chaîne de valeur karité. Parlant des contraintes, il dira que la promotion de la filière karité est soumise à un certain nombre de contraintes qui sont, entre autres, la problématique de la labélisation et de la mise en marché et l’inter professionnalisation de la filière, la proportion très limitée de production de beurre de karité amélioré ; qui tarde à voir le jour malgré que les efforts d’accompagnement sont portés par l’Association des professionnels du karité du Mali. Fatoumata Fofana Source : Tjikan
Selon les organisateurs, il s’agit d’une course symbolique en relais en 15 arrêts sur plus de 1500 km pendant 15 jours. A raison de 100km par jour. Chaque groupe de jeunes coureurs sera composé d’au moins 17 coureurs, dont au moins 5 femmes, et parcourra une distance moyenne de 20km, avant de passer le relais au groupe suivant. Chaque arrêt sera l’occasion de mettre à profit des discussions sur des thématiques majeures entre les jeunes et les populations. À l’issue de ces discussions, des recommandations seront partagées et documentées pour une restitution lors de la clôture du projet et une soumission auprès des autorités nationales et locales.
Pour Habib Dakou, président du CNJ, la prévention et la résolution des conflits passent par la sensibilisation et la mobilisation des jeunes leaders en faveur de la paix et la cohésion sociale.
«À travers cette activité citoyenne et sportive, nous allons renforcer l’appropriation et la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation», a-t-il souligné. Selon lui, son organisation est disponible pour soutenir l’initiative.
Pour le ministre Mossa Ag Attaher, cette cérémonie du lancement participe de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement de la transition 2021. Il a salué l’initiative qui sera mise en œuvre par son département, avec l’accompagnement du PNUD et l’OIM.
«Le Grand trail de la jeunesse vise à accroître de façon significative la participation des jeunes, à travers le sport, au processus lié à la mise en œuvre et au suivi de l’Accord pour la paix aux niveaux régional, local et communal. Il sera mené par les organisations des jeunesses dans les localités ciblées et identifiées. Il sera un moment important de mobilisation de la jeunesse malienne. Un moment pour procéder à l’enrôlement des jeunes sur la liste électorale», a-t-il expliqué.
«Nous avons la conviction que le sport en général et la course à pieds en particulier permettent non seulement d’engager les jeunes dans des activités fédératrices, mais contribuent également au développement personnel, et sont porteurs de valeurs positives telles que la résilience et la persévérance», a indiqué Pascal Etienne’s, au nom du PNUD et de l’OIM.
Il a lancé un appel à l’ensemble des jeunes, particulièrement les filles, à se mobiliser pour la réussite de cette initiative qui est la leur.
Moussa Sékou Diaby
Source
Comme c’était le cas 11 ans en Irak et 46 ans au Vietnam, où la puissante armée américaine a dû abdiquer devant l’engagement des vietnamiens et les Chiites irakiens. On se rappelle que le 30 avril 1975, l’armée américaine, défaite et humiliée par les guérilleros du Viêt Minh sous le commandement du communiste Ho Chi Minh, n’eut d’autre choix que d’évacuer le personnel de son Ambassade par le toit, à bord des Hélicoptères affrétés à cet effet après la chute de Saïgon. 45 ans après, le même scénario est perceptible aujourd’hui à Kaboul, où depuis le dimanche dernier, après la prise de Kaboul par les Taliban, les forces alliées de l’OTAN, avec US Army en tête, de nouveau battues et humiliées par les Barbus, se précipitent à l’aéroport militaire que les Talibans ont laissé ouvert pour permettre à ces forces d’occupation d’évacuer le pays. Comme on dit, l’Histoire se répète à Kaboul. En 1975, les Américains et leurs alliés ont fui Saïgon par l’air, en 2021, ils ont également fui Kaboul par l’air. Une bonne leçon d’humilité que l’Eternel leur administre. C’est dire que les Maliens, notamment les rebelles de Kidal et certains masques blancs peaux noires à Bamako, doivent se convaincre d’abord de la responsabilité de la France dans les merdes que nous vivons dans notre pays, ensuite que l’intervention des mêmes forces françaises au Mali n’est pas la solution aux épreuves que nous vivons. Nous devons croire à notre capacité d’organisation et de défense. Il faut rappeler que le Mali était en paix jusqu’à l’intervention des forces de l’OTAN en Libye entre le 15 février et le 23 octobre 2011. Aidée et armée par les forces de l’OTAN, les rebelles partis de Benghazi en février à la suite d’un mouvement de contestation populaire, assorti de revendications sociales et politiques, cochés par les Français et les Anglais et finalement une forte coalition des forces de l’OTAN, avec la puissante Amérique de Barak Obama en tête, vont vaincre les troupes du guide libyen, Mouammar Ghadafi, le 19 novembre 2011, dans les faubourgs de Syrte. Les forces touarègues qui composaient l’armée libyenne, qui avaient porté main-forte aux forces de l’OTAN à désorganiser les forces de Ghadafi, conduisant la chute une après une les villes libyennes jusqu’à la prise de Tripoli et de Syrte et livrer Ghadafi à ses ennemis occidentaux, vont être convoyés au nord du Mali avec promesse ferme de l’Indépendance du septentrion malien à leur profit avec Kidal comme capitale du nouvel Etat. Malgré les tractations du président Amadou Toumani Touré à dissuader les rebelles à renoncer à leur projet, la rébellion éclate le 12 janvier 2012 à Ménaka. Depuis, le Mali est en proie à une crise politico-sécuritaire avec ses corolaires de misère et de précarité des populations, y compris les parents des rebelles eux-mêmes à Kidal, Tessalit, Aghel Hock, Abbeibara et Tinen Esako, ville natale d’Iyad Ag Ghali, Ibrahim Ag Bahanga et colonel Hassane Fagaga, etc. dans la région de Kidal et de Ber dans la région de Tombouctou, d’où est originaire le regretté Sidi Ibrahim Ould Sidati, le président du MAA proche du Mnla. Lui Sidati qui a signé l’Accord de paix au nom de la CMA. Est-il besoin de rappeler que c’est la rébellion du MNLA qui a amené dans ses valises Iyad Ag Ghali et ses fidèles. A l’époque, la France de Nicolas Sarkozy a fermé les yeux et les oreilles aux crimes odieux dont Iyad et ses combattants sanguinaires se sont rendus coupables contre les forces armées maliennes à Aguelhok en mars 2012. Jusqu’ici, la France et les Nations Unies qui font mine de ne rien savoir et faisant bouches cousues sur ces crimes abominables contre l’humanité se permettent de vilipender les FAMa qui ne font que se défendre des hordes criminels sans foi ni loi, qu’ils contribuent à armer contre le Mali en favorisant des trafics d’armes illicites dans les frontières qu’elles laissent ouvertes entre le Mali et l’Algérie, le Mali et le Niger, le Mali et le Burkina Faso de Blaise Compaoré. Le président Roc Marc Christian Kaboré, qui refuse le deal, a été associé à la liste des pays hostiles aux intérêts de la France en Afrique. Depuis lors, il n’a plus la paix dans la partie septentrionale comme le Mali. Au même moment, ces puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et la France, s’activent à visage découvert pour empêcher par tous les moyens le Mali d’accéder aux armes pour se défendre. Il faut rappeler que depuis plusieurs décennies, notre pays croupit sous le poids de l’embargo sur les armes. Le motif invoqué officiellement, c’est qu’ « en laissant le Mali se réarmer, il y a le risque de vengeance contre les alliés de Kidal». Mais, ce qu’ils se trament entre eux, les Occidentaux soupçonnent le Mali de vouloir chasser le MNLA de Kidal et l’ONU par la suite et laisser les Russes et les Chinois exploiter la manne pétrolière et gazière dont dispose dans notre sous-sol. Pour cela, pas question de laisser l’armée malienne s’affranchir de la tutelle française et de l’ONU. Pour parvenir à cette fin, toutes les stratégies de communication sont mises en place pour convaincre les Maliens de la faiblesse de leur armée, justifiant la présence de ces forces d’occupation pour lutter contre les forces terroristes. Or, ce qui vient de se passer en Afghanistan prouve à suffisance que la présence de ces forces est la clé toute faite pour vaincre des ennemis invisibles. C’est dire que ces événements doivent servir de boussole pour les Maliens dans leur diversité, y compris les rebelles de Kidal, pour comprendre que personne ne fera nos pays à notre place. Car, nul ne peut maitriser l’agenda de ces puissances. Qui ne sont mues que par leurs seuls intérêts. Un expert français en sécurité a dit sur RFI qu’en Afghanistan, l’intérêt des Américains étaient d’éliminer Oussama Ben Laden. Dès que cette mission a été remplie, ils n’avaient plus de motivation à donner un Boy à la mort pour les Afghans. Depuis, ils ont poussé devant les forces talibanes, des combattants aguerris, la faible armée afghane épuisée par des années de guerre à ne pas finir et de surcroit démoralisée. Dès lors, les dés étaient pipés pour le président afghan et ses hommes. Ashraf Ghani a préféré prendre ses pieds au cou. Et depuis son exil au Tadjikistan, où il s’est réfugié, il a reconnu dimanche soir la victoire des Talibans. « Les Talibans ont gagné », avait-il déclaré. Pendant qu’au même moment les insurgés pénétraient dans le palais présidentiel et reprenaient le pouvoir à Kaboul, au grand dam des forces de l’OTAN. Pour que le Mali ne soit pas le prochain sur la liste de ces genres de surprises en Afrique, il urge que les autorités mettent en place et très rapidement une cellule de réflexion stratégique pour anticiper sur les événements. M A. Diakité Source : Tjikan
Alors que des milliers de personnes tentaient de fuir l’Afghanistan après l’arrivée au pouvoir des Taliban, les insurgés ont annoncé mardi 17 août une amnistie générale pour tous les fonctionnaires de l’État afghan, les appelants à retourner au travail.
“Une amnistie générale a été déclarée pour tous (…), donc vous devriez reprendre vos habitudes de vie en pleine confiance”, ont indiqué les Taliban dans un communiqué.
Depuis qu’ils sont entrés à Kaboul dimanche, après une fulgurante offensive qui en à peine dix jours leur a permis de prendre le contrôle de quasiment tout le pays, les Taliban ont multiplié les gestes d’apaisement à l’égard de la population.
La vie reprenait lentement ses droits, mardi, à Kaboul, sous le nouveau régime taliban, même si les habitants, apeurés, restaient sur leurs gardes, pendant qu’à Washington le président Joe Biden défendait résolument le retrait des troupes américaines.
Les magasins avaient rouvert dans la capitale afghane, le trafic automobile avait repris et les gens sortaient de nouveau dans les rues, où des policiers faisaient la circulation, les Taliban eux tenant des postes de contrôle. Peu de femmes osaient toutefois se risquer dehors.
“Les gens ont peur”
Mais des signes montraient aussi que la vie ne serait plus celle d’hier. Les hommes ont troqué leurs vêtements occidentaux pour le shalwar kameez – l’ample habit traditionnel afghan – et la télévision d’État diffuse désormais essentiellement des programmes islamiques.
Pour nombre d’Afghans, la confiance sera dure à gagner. Du temps où ils étaient au pouvoir (1996-2001), les Taliban avaient imposé une version ultra-rigoriste de la loi islamique. Les femmes ne pouvaient ni travailler ni étudier, et voleurs et meurtriers encouraient de terribles châtiments.
“Les gens ont peur de l’inconnu”, a confié, mardi, à l’AFP un commerçant de la capitale. “Les Taliban patrouillent la ville en petits convois. Ils n’importunent personne, mais bien sûr les gens ont peur”.
Malgré les assurances des Taliban, certaines informations semblaient suggérer qu’ils continuaient à rechercher des responsables gouvernementaux, un témoin racontant que des hommes à eux étaient entrés dans la maison d’un de ces officiels pour l’emmener de force. et qu’ils ont investi le palais présidentiel, déserté par le président Ashraf Ghani, en fuite à l’étranger,
Le fulgurant triomphe final des insurgés, dimanche, a déclenché des scènes de panique monstre à l’aéroport de la capitale afghane. Une marée humaine s’est précipitée vers ce qui est la seule porte de sortie d’Afghanistan, pour tenter d’échapper au nouveau régime que le mouvement islamiste, de retour au pouvoir après vingt ans de guerre, promet de mettre en place.
Vols d’évacuation
Quelques heures plus tôt, le président américain Joe Biden avait défendu bec et ongles la décision de retirer les troupes américaines du pays.
“Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas” la décision de retirer les forces américaines d’Afghanistan, où elles étaient entrées 20 ans plus tôt pour chasser les Taliban du pouvoir, a déclaré Joe Biden dans une adresse à la nation très attendue.
Cible de vives critiques, aux États-Unis comme à l’étranger, après être resté muet tout au long d’un weekend, il a répété que la mission de Washington n’avait jamais été de bâtir une nation démocratique dans un pays instable, mais “d’empêcher une attaque terroriste sur le sol américain”.
Washington a envoyé 6 000 militaires pour sécuriser l’aéroport et faire partir quelque 30 000 Américains et civils afghans ayant coopéré avec les États-Unis qui craignent pour leur vie.
De Madrid à La Haye, en passant par Paris, Bucarest, Londres, plusieurs autres pays s’activent toujours pour rapatrier leurs ressortissants d’Aghanistan, pays déjà déserté par le président Ashraf Ghani, en fuite à l’étranger,.
Avec AFP
“L’attaque a eu lieu à Darey-Daye vers 15 h (14 h GMT)”, lundi, “par des hommes armés venus à moto” qui ont tiré “sur des gens en train de cultiver leurs champs”, a déclaré un élu local, en précisant que “le bilan est lourd : il y a eu 37 morts dont quatre femmes et treize mineurs”. Quatre femmes ont également été blessées, a-t-il dit.
Un journaliste de la région a confirmé cette attaque qu’il a décrite “comme très sanglante”. “Ils ont trouvé les victimes dans leurs champs et ils ont tiré sur tout ce qui bougeait”, a-t-il affirmé.
Le 15 mars, des jihadistes présumés avaient massacré 66 personnes au total lors d’attaques contre Darey-Daye et contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou.
Depuis le début de l’année, des jihadistes présumés multiplient les assauts sanglants contre des civils dans le département de Banibangou, une zone enclavée dans le nord-est de la région de Tillabéri, située dans la zone dite des “trois frontières” entre Niger, Burkina Faso et Mali.
Cette zone est le théâtre depuis des années d’actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) commises contre des civils et des militaires.
Au moins 420 civils tués depuis début 2021, selon HRW
Depuis le début de la saison des pluies en juin, les attaques visent surtout des civils travaillant dans les champs.
Le 9 août, “des individus armés” avaient attaqué “des populations travaillant dans un champ” du village de Falanzandan, dans le même département de Banibangou, tuant 15 personnes et en blessant deux autres, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.
Le 25 juillet, 14 civils avaient été tués dans le village de Wiyé, et trois jours plus tard, le 28 juillet, 19 personnes avaient été massacrées dans le village de Dèye Koukou, toujours dans ce département de Banibangou, selon les autorités.
Comme lors de l’attaque de lundi, les assaillants étaient venus à moto et certaines victimes avaient été froidement abattues, selon des témoins.
Human Rights Watch (HRW) a estimé la semaine dernière à plus de 420 le nombre de civils tués depuis le début de l’année dans l’ouest du Niger, dans des attaques menées par des groupes jihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir de chez eux.
Avec AFP
C’est dans ce cadre que les habitants dudit cercle comptent organiser un grand meeting de soutien à la transition. La campagne de sensibilisation, d’information et de mobilisation pour la réussite de la transition, conduite par Colonel Assimi Goïta, est déjà en cours dans le cercle de Yorosso et environs, sous le leadership de l’honorable Issa Koné.
Dans sa mission, il a le soutien des autorités traditionnelles, religieuses et coutumières de la localité ; lesquelles ont décidé de se joindre à lui pour apporter leur modeste contribution pour la réussite de la transition dirigée par un des leurs.
« La réussite des missions du président de la transition dans le contexte actuel du Mali demande le soutien et la mobilisation de tous les Maliens en général, et particulièrement la population du cercle de Yorosso », pense Issa Koné, principal initiateur de l’évènement.
Par cet acte, dit-t-il, « nous voulons aider les autorités, apporter notre soutien, à sortir le pays de cette situation d’insécurité du pays, de vie chère et de guerre » et « je demande à tous les fils du Mali de se donner la main, de se parler, de s’engager pour que notre pays retrouve la paix, sa cohésion d’antan, son union, sa stabilité », a lancé M. Koné.
Adama DAO
Source: Tjikan
Le retour de l’administration et la sécurité des personnes et leurs biens dans le centre du pays, promis par nos autorités de transition, reste toujours invisibles après un an d’exercice du pouvoir. Dans le cercle de Bankass, les commandants, les préfets et les maires se trouvent refugiés à Bamako et Sévaré, tout en laissant les villageois dans les besoins des services sociaux de base, de la sécurité de leurs vies. Les lois des terroristes s’appliquent dans toutes les six communes du cercle de Bankass et la population risque de ne pas s’associer aux groupes djihadiste par espoir total d’autorités légales du pays. Les femmes, hommes et cultivateurs sont les principales cibles pour le respect strict des lois jihadistes. « Ceux qui doivent cultiver 10 hectares sont contraints de se limiter à 3 avec payement d’une somme de 50.000f et sur 20 vaches, les éleveurs sont tenus de donner un bœuf comme zakat. Quant aux femmes, elles sont obligées de porter des voiles et les hommes, de pantalons sautés. « Nous n’avons ni maire ni commençants, tous sont installés à Sévaré. Imaginez à Jalassagou, à 50 km seulement de ville de Bankass, si nous demandons l’intervention de FaMa, ils disent qu’ils ne peuvent pas venir, parce qu’il y a risque de mines sur la route. Vraiment, nous demandons au gouvernement actuel de prendre des mesures nécessaires afin de mettre fin à ces pratiques, sinon nous n’avons pas d’autre choix que de s’associer à eux pour sauver nos vies. », peste une autre personne. Adama Konaté Source : L’Observatoire
Les titres :
Mali : Grèves des bouchers à Bamako
Mali : Un terroriste arrêté à la frontière Mali-Algérie
Mali : Kéniéba : l’écroulement d’une maison fait 02 morts
Mali : Abdoul Niang mis sous mandat de dépôt
NB : les images sont à titre illustratif
Contre-offensive pour retrouver les assaillants
Une unité des forces de défense et de sécurité du détachement militaire basée à Markoye a été déployée pour venir en aide à ces populations en détresse. Pendant les opérations de sécurisation, l’unité a été à son tour prise à partie ces groupes armés. Au cours des combats quinze soldats burkinabè et quatre Volontaires pour la défense de la patrie sont tombésn selon Aimé Barthélémy Simporé, le ministre délégué à la Défense nationale.
De leur côté, les forces burkinabè ont neutralisé une dizaine de terroristes, selon la même source. Toute la zone concernée par l’attaque est sous contrôle des forces burkinabè et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres selon les forces armées.
Source: RFI
L’ambassade des États-Unis à Bamako, au Mali, annonce le don par le gouvernement des États-Unis de 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson Janssen contre la COVID-19, dans le cadre des efforts mondiaux du gouvernement américain pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Les vaccins donnés font partie de l’engagement des États-Unis à fournir initialement au moins 25 millions de doses à l’Afrique. Le gouvernement américain a coordonné les répartitions de vaccins par pays en étroite collaboration avec l’Union africaine et les autorités africaines de santé publique. Les doses de vaccins sont arrivées à travers la Facilité COVAX à Bamako, au Mali, le jeudi 5 août 2021, et ont été livrées au Ministère de la Santé et du Développement Social. L’USAID travaille avec le Ministère de la Santé du Mali, l’UNICEF, GAVI et l’OMS en vue de leur distribution et leur utilisation parmi les citoyens les plus vulnérables du Mali.
Au sujet de la livraison des vaccins, l’Ambassadeur des États-Unis au Mali, Monsieur Dennis Hankins, a déclaré : « Ce don marque une nouvelle façon pour nous de soutenir le peuple malien pour protéger sa santé et prévenir la transmission de la COVID-19. Nous partageons ces vaccins pour aider à mettre fin à la pandémie partout. Alors qu’une grande partie de l’Afrique est aux prises avec une grave troisième vague du virus, nous aidons les Maliens à devancer une telle résurgence du virus ici ».
Les États-Unis sont fiers d’être le plus grand donateur de l’initiative mondiale COVAX concernant la COVID-19, à travers laquelle ces vaccins sont distribués. Les 151 200 doses livrées le 5 août font partie de l’engagement des États-Unis à partager les stocks de vaccins américains avec le monde. Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de COVID-19 chez nous et à travailler pour mettre fin à la pandémie dans le monde, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde.
Comme l’a déclaré le président Biden le 10 juin : « Depuis le début de ma présidence, nous avons été lucides sur le fait que nous devons également attaquer ce virus à l’échelle mondiale. Il s’agit de notre responsabilité — notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible — et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons aider à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires mondiaux ».
Ambassade des USA au Mali
Ce joyau architectural sera bâti dans un délai de 8 mois, sur une superficie de plus de 7 ha, en hauteur, dans le quartier de Hérémakono Nord, avec toutes les commodités de dernière génération. » Avec un style soudanais-sahélien, dans une œuvre réalisée par des architectes maliens, il sera construit par une entreprise malienne dans sa globalité (SACAR-BTP-Société Africaine de Construction et d’Aménagement Routier) », a précisé le gouverneur Kéba Sangaré. Qui a profité de l’occasion pour révéler les grands chantiers réalisés au plan régional durant le premier semestre de l’année 2021.
Selon le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Lt-Colonel Abdoulaye Maïga, ce complexe est intégralement financé par le Budget national. Il sera composé de bâtiments administratifs, de logements résidentiels, de logements pour cadres, d’un terrain de football, d’une piscine olympique, avec tribune, et de bâtiments annexes, entre autres.
Il a ainsi rappelé que la construction de cette infrastructure s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des régions créées en 2012. » Elle contribuera sans aucun doute au processus de parachèvement de la réorganisation territoriale en cours et dénote de la volonté sans faille des plus hautes autorités de la Transition d’améliorer les conditions de vie et de travail des représentants de l’Etat « , a-t-il soutenu.
Ajoutant que cette série de construction d’infrastructures de la tutelle, débutée avec les Régions de Ménaka et Taoudenit, se poursuivra jusqu’à la dotation de chacune des 19 Régions de notre pays d’infrastructures modernes.
Avant de conclure que » la restauration de l’autorité de l’Etat, tant prônée par les autorités de la Transition, avec à leur tête le président Colonel Assimi Goïta, passe nécessairement par l’amélioration des conditions de vie et de travail des Représentants de l’Etat « .
A la fin de la cérémonie, Lt-Colonel Abdoulaye Maïga a remis officiellement les clés de deux Toyota Hilux, affectées au Cabinet du Gouvernorat de Bougouni.
Daouda SANGARE
Envoyé Spécial à Bougouni
Source: l’Indépendant