Cinq civils ont été tués mardi 17 décembre lors d'une embuscade tendue par des présumés ADF à Mafifi, localité située sur la route nationale numéro 4, axe Komanda-Luna, dans la chefferie de Walesse Vonkutu au sud d’Irumu.
Les victimes, dont un enfant de deux ans, se rendaient à Manzombe à bord d'un véhicule de transport en commun en provenance de Komanda.
La Convention pour le respect des droits humains (CRDH) demande aux forces conjointes d’intensifier les opérations de traque de ces rebelles dans cette zone.
Le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières tient un atelier national de validation de l'avant-projet de loi et du projet de stratégie nationale du contenu local 2025-2029 assorti de son plan d'actions, ce mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou.
« De nombreux pays africains riches en ressources naturelles restent confrontés à des structures économiques peu diversifiées et faiblement industrialisées », a constaté le ministère de l'Énergie, des mines et des carrières du Burkina Faso.
Pour apporter une réponse à cette situation, le gouvernement s'est lancé dans une vision de bâtir une économie résiliente et inclusive, en veillant à ce que les investissements dans le secteur de l'énergie profitent davantage aux Burkinabè.
Ainsi, cet avant-projet de loi relatif au contenu local, ce projet de stratégie nationale de contenu local 2025-2029 et son premier plan d'actions triennal visent à promouvoir une meilleure intégration des entreprises locales.
« L'adoption d'une loi accompagnée d'une stratégie nationale et de son plan d'action sur le contenu local, revêt une importance capitale pour notre pays », a déclaré Salif Boussim« La loi sur le contenu local permettra d'établir des obligations claires en matière de participation locale, que ce soit en termes de fourniture des biens et services, de développement du capital humain, de la sous-traitance et de la co-traitance, de la promotion de richesse-développement, du transfert de technologie et de savoir-faire et de la promotion des investisseurs nationaux », a indiqué le directeur du cabinet du ministre de l'énergie, Salif Boussim.
S'agissant de la stratégie et de son plan d'action sur le contenu local dans le domaine de l'énergie, il a fait savoir qu'ils vont permettre, entre autres, de renforcer les capacités des entreprises locales pour qu'elles soient compétitives et aptes à répondre aux exigences des projets énergétiques. « L'un des impacts escomptés de la mise en œuvre de la stratégie sur le contenu local est d'augmenter la part des entreprises burkinabè dans la fourniture de biens et de services de 18% en 2024 à 45% en 2029 », a-t-il projeté.
Apporter plus de contributions dans le système d'énergie
Selon le directeur général de l'énergie, Dr Alidou Koutou, cette loi va réglementer toute activité en lien avec l'énergie et au nom du pays. Il s'agit des études techniques ; des travaux de construction, d'exploitation et de maintenance ; de la recherche et du développement ; du recrutement et des ressources humaines et également des marchés, à savoir les biens et services.
« Cette loi est une réponse bien trouvée suite à un constat qui a été fait dans le secteur de l'énergie », a indiqué Dr Alidou Koutou« La loi va arrêter un certain nombre de règles pour permettre au secteur local et aux ressources locales de pouvoir apporter plus de contributions dans le système d'énergie », a-t-il affirmé.
En 2021, le Burkina Faso avait adopté une stratégie dans le domaine des mines, à l'épreuve de la mise en œuvre de ces politiques au niveau du secteur minier. Selon le secrétaire technique du contenu local et de la promotion des investissements, Zéphyrin Zongo, c'est la même approche qui va être adoptée dans le domaine de l'énergie.
« Ce matin, nous allons examiner ce projet de document, qui va nous permettre de structurer les actions dans le domaine du contenu local, dans le secteur de l'énergie, comme cela a été indiqué, dans l'optique de promouvoir le développement des compétences nationales, les ressources humaines nationales et tous les autres aspects transversaux tels que la promotion de la richesse, du développement, dans le secteur de l'énergie », a-t-il expliqué.
Après la validation de cet avant-projet de loi au cours de cet atelier national, le conseil des ministres va l'adopter avant de le transférer à l'Assemblée législative de transition (ALT) pour la dernière étape.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le Programme des nations unies pour le développement, (PNUD) et l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en collaboration avec le ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité ont tenu, les 17 et 18 décembre 2024 à Fada N'Gourma, le 7ᵉ cadre de concertation du PREGEC.
Mis en œuvre depuis décembre 2020 dans les communes de Fada N'Gourma, Diapangou, Diabo, Piéla et Bilanga, le projet de Prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est (PREGEC) vise à réduire les risques de conflits et à renforcer un processus de cohésion sociale inclusif des groupes les plus à risque dans la région de l'Est. Le cadre de concertation a permis aux acteurs impliqués de faire le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année 2024 et de planifier les activités restantes pour 2025.
A l'ouverture de la session, le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a exprimé sa gratitude à tous ceux qui, par leur engagement sans relâche, leur expertise et leur travail acharné, ont contribué à faire de ce projet un véritable levier pour la paix et le développement de la région de l'Est. « Les conflits exacerbent les fractures sociale et économique. Il est de notre responsabilité collective de rétablir l'harmonie sociale et d'instaurer une gestion sereine des ressources et des relations sociales », souligne-t-il.
Yaya Koné, secrétaire général de la province du GourmaA en croire Eloi Kouadio IV, représentant résident du PNUD au Burkina Faso, les conflits de type communautaire sont légion et constituent de ce fait, une réelle menace pour la paix et le développement durable. C'est dire donc que la prévention reste un des moyens efficaces pour réduire les conflits. Mais encore faut-il que des approches novatrices soient mises en œuvre par des acteurs avertis au profit d'une communauté engagée. « Les statistiques sur ces conflits communautaires avant l'intervention du projet de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est étaient estimées à 279 en 2020. En 2024, à travers les résultats de l'étude des effets commandités dans le cadre de la mise en œuvre du PREGEC, ce chiffre était estimé à 162 », confie-t-il, avant d'ajouter que la FAO et le PNUD réitèrent leur engagement à apporter, dans la mesure du possible, l'appui technique et financier au gouvernement du Burkina Faso dans ses efforts de renforcement de la cohésion sociale et de la construction d'une paix durable.
Le représentant résident PNUD au Burkina Faso, Eloi Kouadio IVUne visite sur le terrain a permis de constater plusieurs réalisations qui font le bonheur des populations. On note, entre autres, 18 biodigesteurs, 16 dispositifs hors sol, trois postes d'eau autonomes, deux forages à motricité humaine et un renforcement des capacités de 499 personnes sur diverses thématiques.
Diéyabdi Serge Tankoano a bénéficié du projet, un accompagnement pour la culture hors sol. Un modèle de culture qui permet de produire à domicile. « Les insectes détruisaient mes productions avant. Cet accompagnement du PNUD est un ouf de soulagement », dit-il tout en lui exprimant sa gratitude.
Ces journées de concertation ont été mises à profit pour remettre des équipements et du matériel à des structures de prévention et de gestion des conflits de la région de l'Est d'une valeur totale de 27 543 750 FCFA, pour les accompagner dans leurs efforts de prévention et de gestion des conflits dans la région de l'Est.
Le PREGEC est financé par le Fonds de consolidation de la paix (Peace bulding Fund).
G. Aboubacar
Fada N'Gourma
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En novembre 2022, KNDS annonça qu’un centre de maintenance dédié aux équipements militaires fournis à l’armée ukrainienne serait implanté en Slovaquie, plus précisément dans les environs de la localité de Košice, située près de la frontière avec l’Ukraine. Et il devait se concentrer sur les obusiers PzH2000 et CAESAr ainsi que sur les lance-roquettes multiples...
Cet article Berlin va fermer le centre implanté en Slovaquie pour réparer les équipements militaires fournis à l’Ukraine est apparu en premier sur Zone Militaire.
La situation humanitaire demeure alarmante dans plusieurs villages et localités du territoire de Lubero, à la suite des combats entre les FARDC et le M23. À Kipese, par exemple, une localité située à environ 20 kilomètres de Lubero centre, un afflux important de déplacés est signalé.
Les 12 et 13 décembre 2024, l'université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) a accueilli la 7ᵉ Journée d'études africaines en comptabilité et contrôle (JEACC), organisée par l'Association francophone de comptabilité-Afrique (AFC-Afrique) et le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CEFECF-BF). L'événement a réuni des universitaires, des chercheurs et des professionnels de la comptabilité pour discuter de l'avenir du secteur en Afrique.
« Les nouveaux défis de l'enseignement de la comptabilité en Afrique », c'est le thème qui a attiré des experts et des doctorants, qui ont présenté une vingtaine de projets de thèse devant des jurys lors des doctoriales. Ces communications scientifiques, axées sur la comptabilité et son impact managérial, visent à enrichir la recherche et à offrir des solutions aux entreprises. Le professeur Robert Bationo, président du comité national d'organisation et directeur du CEFECF-BF, a souligné que l'éthique et la conscience professionnelle sont essentielles dans le domaine de la comptabilité.
Le président de l'AFC-Afrique, professeur Boniface Bamboky, a rappelé que ce n'est pas la comptabilité en elle-même qui pose problème, mais parfois ceux qui l'exercent. Il a insisté sur l'importance du respect des normes comptables et de la tenue des comptes en conformité avec les règles en vigueur.
Au cours de la cérémonie, le professeur Jean-François Silas Kobiané, président de l'UJKZ, a exprimé sa fierté d'accueillir la JEACC à Ouagadougou et a réaffirmé l'engagement des universités dans la formation d'experts-comptables compétents pour soutenir le secteur en Afrique. Il a également souligné l'importance de l'information comptable dans l'analyse et le contrôle des décisions internes des entreprises.
Le parrain de la cérémonie, monsieur Yacouba Traoré, représenté par l'expert-comptable Franck Barro, a encouragé les doctorants à poursuivre la quête de l'excellence et à cultiver les valeurs de travail bien fait et de discipline. L'ONECCA-BF a également animé une table ronde sur le thème « Passage du SYCEBNL dans les entités à but non lucratif : défis et perspectives », un sujet important pour le secteur.
La JEACC demeure une plateforme d'échange et de collaboration entre les acteurs de la comptabilité en Afrique, contribuant ainsi à l'amélioration continue des pratiques et à la professionnalisation du secteur.
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Dans une publication sur sa page Facebook, ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère de la Sécurité a annoncé que le rapport Afrobarometer, qui évalue la performance des forces de police dans 39 pays africains sur la période 2021-2023, place la police burkinabè au sommet avec un score remarquable de 68 % en termes de professionnalisme.
Ce résultat reflète le dévouement, l'engagement et la discipline des forces de police nationales, qui œuvrent sans relâche pour garantir la sécurité des populations dans un contexte de défis sécuritaires complexes, peut-on lire dans la publication.
Le Burkina Faso se distingue aux côtés de ses partenaires de l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Niger occupe la 5e place avec un score de 58 %, suivi du Mali à la 8e place avec 53 %. Ces résultats confirment l'excellence des forces de police de la région dans un environnement sécuritaire difficile.
Le Ministre de la Sécurité, le commissaire de police Mahamoudou Sana félicite chaleureusement la hiérarchie policière et l'ensemble des policiers pour leur engagement exceptionnel et leur professionnalisme. Cette reconnaissance internationale est le fruit d'efforts constants et preuve continuelle de résilience face à des défis multidimensionnels.
Le Ministre encourage par la même occasion l'ensemble des policiers à continuer dans la même dynamique, tout en renforçant les liens de confiance avec les populations pour bâtir ensemble un Burkina Faso de SÉCURITÉ et PAIX.
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Source : Page Facebook du ministère de la Sécurité
Les acteurs du secteur de la sécurité et les leaders communautaires du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) ont réfléchi sur la problématique de la sécurisation des sites de déplacés installés dans ce territoire. Ces discussions se tiennent, depuis mardi 17 décembre, au groupement de Munigi.
Cette activité est initiée par la MONUSCO/Goma.
Dans son rapport annuel publié en janvier, le centre d’expertise français à compétence mondiale dédié à la sûreté maritime [Maritime Information Cooperation & Awareness Center – MICA Center], avait mis en garde contre une possible résurgence de la piraterie maritime au large des côtes somaliennes, dans un contexte marqué par les attaques lancées depuis le...
Cet article L’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de la Somalie a encore été prolongée de deux ans de plus est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le Procès des présumés coupables de détournements de fonds a repris ce 18 décembre 2024 avec les plaidoiries. Suivez l'audience ici en direct avec la retransmission de la RTB télé.
Impact TV a effectué sa quatrième rentrée télévisuelle ce mardi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. L'évènement phare pour cette année est la poursuite de l'opération « Coup de cœur », dont la première édition s'est tenue en 2022. Pour cette année, « La télévision du royaume des cieux » cible les blessés en opérations et compte mobiliser 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon. Les contributions en nature comme en espèces pour cette initiative sont recevables durant tout le mois de décembre, soit du 1ᵉʳ au 31 2024. Les numéros de dépôts sont les suivants : 65 33 88 55 et 72 21 63 63.
Tout a commencé entre 1980 et 1983, alors qu'il était directeur commercial de l'usine Voltex, à Koudougou. Un soir, il eut une vision pour mettre en place un centre audiovisuel (radio et télévision) avec pour objectif principal d'impacter son environnement avec le message de l'Évangile, par le son et l'image. En 1984, il a été affecté à Ouagadougou et c'est en décembre 1987 qu'il réussit à mettre sur pied le Centre international d'évangélisation/Mission intérieure africaine (CIE/MIA).
« Mes nombreux voyages à travers le monde m'ont permis de me familiariser avec le monde de la communication anglo-saxonne. J'ai beaucoup lu, j'ai découvert des médias chrétiens. Entre 2000 et 2010, les médias d'État ont été rouverts par le Premier ministre de l'époque, qui était Tertius Zongo. Il y avait déjà quelques personnes dans mon église qui venaient de sortir de l'école de communication-journalisme. Les autres se sont formées sur le tas. Je leur ai dit de ne pas regarder leur manque d'expérience, j'ai pris l'exemple de plusieurs personnes dans le monde qui sont devenues plus tard des grands, mais qui n'avaient pas eu la chance de prouver leur talent quelque part. C'est ainsi qu'en 2012, nous avons créé Impact TV », relatait Dr Mamadou Philippe Karambiri, lors de la deuxième rentrée télévisuelle d'Impact TV.
« J'ai appris des religions musulmane, catholique, indienne, etc. Ce qui nous ressort partout, c'est l'amour et la solidarité envers le prochain », Pasteur Mamadou Philippe KarambiriCela fait donc plus d'une dizaine d'années que le média œuvre à répandre la bonne nouvelle. En effectuant sa quatrième rentrée télévisuelle ce mercredi 18 décembre 2024, « La télévision du royaume des cieux » entend continuer à jouer sa partition dans le paysage médiatique, tout en tenant compte du contexte national. « Parlant du Burkina Faso, nous avons choisi, et ce depuis trois ans, au-delà de nos programmes, de soutenir nos vaillantes populations, notamment les personnes déplacées internes (PDI), les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C'est ainsi qu'avec les téléspectateurs, nous avons lancé en 2022, l'opération Coup de cœur.
Une vue des journalistes présents à la conférence de presseLa première édition, qui s'est déroulée en 2022, a permis de mobiliser 300 kits, pour un montant estimatif de 7 millions de francs CFA. Ces kits ont été remis au cours d'une cérémonie le 30 novembre 2022 à des PDI de Korsimoro, dans le Sanmatenga, région du Centre-nord. Cette opération a également touché des populations à Barsalogho. En 2023, l'initiative a été rééditée et a permis de mobiliser, avec les téléspectateurs, des vivres et non vivres à hauteur de 16 millions de francs CFA, cette fois dirigés vers les veuves et orphelins des FDS et des VDP, qui ont donné de leurs vies pour sauver la nation. L'opération a permis de soutenir 600 familles de veuves et d'orphelins de FDS et de VDP. Les dons de l'édition 2023 eux, ont été officiellement remis le 9 janvier 2024, à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération, accompagnés de notre marraine Hortense Karambiri », a souligné le directeur général d'Impact TV, Edmond Coulibaly. Pour cette année 2024, Impact TV veut remettre cette opération, en mobilisant 500 kits, constitués chacun d'un sac de riz de 25 kg, d'un bidon d'huile de 5 litres et d'un carton de savon, au profit des blessés en opération. « Nous avons voulu leur faire un clin d'œil en saluant leur bravoure, leur courage et leur sens du sacrifice. C'est une occasion d'être proche d'eux et de les encourager, de leur remonter le moral et de leur dire que tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir et qu'avec Dieu, aucune situation n'est insurmontable », a justifié Edmond Coulibaly.
« Les dons sont recevables à Impact TV de 8h à 18h », Edmond CoulibalyL'opération a été lancée le 1ᵉʳ décembre 2024 et prendra fin le 31 du même mois. Les dons collectés seront officiellement transmis à la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération.
Erwan Compaoré
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net
L'avancée des rebelles du M23 dans le sud du territoire de Lubero sème l’effroi, ont indiqué des sources locales mercredi 18 décembre à Radio Okapi. Depuis la prise stratégique d'Alimbongo dimanche dernier, les affrontements violents avec les FARDC contraignent des milliers d'habitants à abandonner leurs villages, désormais désertés.
Les rebelles du M23 occupent depuis ce mercredi après-midi la localité de Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi, à 50 kilomètres de Lubero-Centre.
Les FARDC ont battu en retraite après un bref échange de tirs, abandonnant la localité aux mains des assaillants.
Les militaires congolais se sont retrouvées presque encerclés ; les rebelles ayant déjà pris le contrôle des axes routiers stratégiques de Kaseghe et d'Alimbongo, les principales voies d'accès vers Mbingi.
La Direction générale des douanes du Burkina Faso, dans sa dynamique de lutte contre le trafic illégal de ressources naturelles, a réalisé une importante saisie d'or. En effet, le mardi 17 décembre 2024, les agents du bureau des douanes de Bittou, en collaboration avec la Police Nationale, ont interpellé trois individus en possession de 28,6 kilogrammes d'or d'une valeur estimée à environ 1,43 milliard de Francs CFA.
C'est un renseignement anonyme qui a alerté les agents des douanes sur les agissements suspects de trois passagers à bord d'un bus de Bittou à Lomé au Togo. Les informations recueillies indiquaient que ces individus transportaient une quantité importante d'or sans documents légaux requis pour sa détention ou son exportation.
Afin de sécuriser cette interception, les agents ont suivi discrètement le bus jusqu'au poste de contrôle de la police situé à l'entrée de la ville de Cinkansé. En collaboration avec les forces de l'ordre local, les suspects ont été interpellés et conduits aux locaux de la Police nationale de ladite localité pour un contrôle approfondi.
Lors de la fouille corporelle, les douaniers ont découvert que les trois individus avaient soigneusement dissimulé l'or à l'intérieur de leurs vêtements. Les colis, pesant 28,6 kilogrammes au total, ont été saisis. Aucune justification légale n'a pu être fournie par les suspects concernant la possession ou le transport de cette marchandise précieuse.
Une lutte contre la contrebande renforcée
Cette saisie illustre une application rigoureuse des articles 24, 270 et 261 du Code des Douanes du Burkina Faso, qui prévoient et sanctionnent sévèrement la contrebande et le trafic illégal de biens.
Ce coup de filet marque un succès significatif dans la lutte contre l'exportation illicite des ressources minières du pays, un enjeu majeur pour la protection de l'économie nationale.
Appel à la collaboration des populations
Le Directeur général des douanes a salué cette opération exemplaire, félicitant les agents impliqués pour leur vigilance et leur professionnalisme. Il a également renouvelé son appel à une collaboration étroite entre les citoyens et les Forces de l'ordre pour lutter efficacement contre les activités illicites.
Cette saisie, au-delà de sa valeur économique, témoigne de l'engagement des autorités burkinabè à protéger les ressources nationales et à garantir leur exploitation dans un cadre légal et transparent.
Cette saisie intervient dans un contexte où le trafic illicite de ressources naturelles, notamment l'or, demeure un défi majeur au Burkina Faso. Les Douanes rappellent que toute exportation d'or doit se conformer aux dispositions légales en vigueur, sous peine de sanctions sévères.
L'opération menée à Bittou constitue une nouvelle avancée dans la lutte contre la contrebande, démontrant la détermination des autorités burkinabè à protéger les ressources du pays contre les trafiquants.
La Douuane : Honneur - Dévouement - Vigilance
SCRP/DGD
La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle du 5 novembre 2024 et son retour imminent à la Maison-Blanche en janvier 2025 devraient avoir de nombreuses répercussions au Moyen-Orient. Sa présidence sera vraisemblablement marquée par un soutien renforcé à Israël et par une hostilité exacerbée envers la République islamique d’Iran. Cette orientation se dessine déjà, comme en témoigne son entretien avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui a mis en avant leur vision partagée de « la menace iranienne dans tous ses aspects ». La politique de « pression maximale » appliquée lors de son précédent mandat pourrait ressurgir, avec pour objectif principal la préservation des intérêts américains. Le retour de Trump permet aussi de renforcer l’axe établi avec certains pays du Golfe (Bahreïn, Émirats arabes unis et Arabie saoudite), qui voient d’un œil plus favorable le candidat républicain que son prédécesseur démocrate. Le renforcement de ces alliances pourrait intensifier la confrontation avec la République islamique, malgré le récent rapprochement entre Riyad et Téhéran. Si un cessez-le-feu à Gaza est conclu, Donald Trump pourra reprendre les négociations autour d’une normalisation israélo-saoudienne, avec en toile de fond un pacte de défense entre Washington et Riyad. Dans ce contexte, l’offensive rebelle du 27 novembre, qui a conduit à la chute du régime de Bachar Al-Assad le 8 décembre, représente un bouleversement géopolitique majeur que la future administration américaine devra intégrer, bien qu’aucune stratégie claire sur la Syrie n’ait encore été dévoilée. Dans un Moyen-Orient marqué par les guerres menées par Israël et la confrontation avec l’Iran, quelle place peut avoir la Syrie dans la future stratégie américaine ?
Quelles seraient les conséquences du retour de Trump sur les troupes déployées en Syrie ?
Le président de la République turc, Recep Tayyip Erdoğan, a félicité Donald Trump à l’issue des résultats, mais a montré quelques inquiétudes. Par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, Ankara a fait part de ses incertitudes quant à la potentielle politique de Trump sur la Syrie, tout en l’appelant à reconsidérer ses liens avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Compte tenu des affrontements réguliers entre la Turquie et ce dernier, le soutien apporté par les États-Unis reste un point de tension entre Ankara et Washington.
Au sujet de la présence d’environ 900 soldats états-uniens, Robert F. Kennedy Jr, à qui le ministère de la Santé pourrait être confié, a déclaré que Trump souhaitait leur retrait, afin d’éviter qu’ils soient entraînés dans un conflit entre la Turquie et le PKK. Toutefois, dans le sillage du départ du régime d’Al-Assad et face à une recrudescence de l’État islamique, les États-Unis ont profité de l’instabilité pour effectuer des bombardements dans le centre du pays sur des positions de l’État islamique. À cette menace persistante s’ajoute la volonté de la Turquie de créer une zone tampon pour pouvoir s’attaquer au FDS (Forces démocratiques syriennes) à dominante kurde, soutenue par les États-Unis. Ankara, en tant que partenaire de HTS, ressort victorieux de ces évènements en bénéficiant d’un avantage stratégique lui permettant, ainsi qu’à ses alliés de l’Armée syrienne libre, de mener plus librement des offensives en Syrie. Pour le moment, un retrait des troupes américaines serait précipité et le vide laissé entraînerait vraisemblablement des affrontements entre les différentes factions se disputant le contrôle du territoire et de ses ressources. Les divergences d’intérêts entre les deux membres de l’OTAN refont surface et nécessitent une présence au sol pour préserver les intérêts états-uniens et ceux de ses alliés.
Quelle place pour la Syrie au Moyen-Orient pour les États-Unis ?
Depuis les évènements du 7 octobre 2023, la Syrie s’est retrouvée mécaniquement entraînée dans le conflit régional, notamment en raison des positions israéliennes sur son sol. Pris dans une dynamique complexe, Bachar Al-Assad a dû jongler entre son alliance avec l’Iran et sa volonté de minimiser son implication directe dans les affrontements régionaux. Cette position a entraîné une distanciation entre le régime syrien et le Hezbollah, qui a accusé Bachar Al-Assad d’avoir transmis des informations sensibles sur la présence de cadres iraniens et de membres du « parti de Dieu » aux autorités israéliennes. La « démission » d’Al-Assad, selon le Kremlin, contribue à la fragilisation du dénommé « Axe de la résistance » en fragmentant ses voies d’acheminement, ce qui a entraîné, à l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 310 frappes sur des installations militaires liées à l’Iran et à ses alliés. Benyamin Netanyahou s’est attribué le mérite d’avoir provoqué indirectement la chute d’Assad, tout en rappelant sa « politique de bon voisinage » envers la Syrie lors de la guerre civile et n’a pas montré d’animosité envers les groupes rebelles, tandis qu’une majeure partie des politiciens israéliens, dont Yair Lapid le chef de l’opposition, se sont réjouis de l’affaiblissement de l’axe iranien tout en émettant des craintes quant à la nature du futur pouvoir en place. L’objectif principal d’HTS est d’assurer une unité nationale en prenant en compte les attentes des différentes communautés qui composent la mosaïque syrienne. Sa capacité à assurer la sécurité du territoire qu’il préside participera sûrement à l’adhésion du peuple syrien à son autorité. Cela inclut la lutte contre les restes de l’influence iranienne sur le pays et l’ouverture d’un dialogue avec Israël au sujet de l’arrêt des bombardements et du déploiement de ses troupes. HTS et les autorités israéliennes, vigilantes à l’armement du Hezbollah qui transitaient par la Syrie, possèdent alors un objectif commun ouvrant la porte à une collaboration.
Des négociations devront avoir lieu au sujet du Golan, déclaré comme annexé “pour l’éternité” par Benyamin Netanyahou à la suite du déploiement sur le versant syrien du mont Hermon dans la zone tampon du Golan, bien que les États-Unis souhaitent que cette opération soit temporaire. Ici, l’objectif pour HTS, précédemment affilié à Al-Qaïda, est de se présenter avant tout comme rebelle, et pas terroriste, pour bénéficier d’un soutien international et d’un appui des bailleurs de fonds à la reconstruction. Conscient des sensibilités régionales et internationales, le groupe rebelle cherche à se démarquer des autres mouvements islamistes, tel le Hamas qui lui a apporté son soutien. Bien qu’islamiste et concentré sur un djihad national, HTS doit apparaître comme modéré s’il souhaite pouvoir pérenniser ses victoires militaires et mener à bien la transition politique souhaitée. Dans ce but, l’organisation rebelle a multiplié les contacts diplomatiques, notamment avec les pays arabes et les Nations unies. À cela s’ajoute, sur le plan interne, la déclaration de son leader Mohamed Al-Jolani, de son vrai nom Ahmed Al-Sharaa, affirmant sa volonté de respecter les minorités, religieuses et ethniques, sous son contrôle. Enfin, politiquement, la coalition dirigée par HTS a annoncé une amnistie générale pour les militaires du régime Assad et Al-Jolani, a indiqué que les institutions resteraient pour le moment sous le contrôle du précédent gouvernement nommé par Al-Assad. En Europe, des responsables comme Pat McFadden, ministre des Relations intergouvernementales du Royaume-Uni, ont évoqué la possibilité d’une normalisation au vu des éléments de communication transmis par HTS quant au sort des minorités. Cependant, l’Union européenne reste prudente, attendant des actions concrètes avant d’envisager le retrait de l’organisation de sa liste de sanctions. Aux États-Unis, l’administration Biden, à travers le secrétaire d’État Anthony Blinken, a décidé d’établir un premier contact avec HTS, sans pour autant disqualifier le groupe de terroriste. Bien que Donald Trump ait déclaré ne pas vouloir se mêler de la situation syrienne, une stratégie se doit d’être établie afin d’appréhender les basculements qui ont lieu au Moyen-Orient, notamment pour éviter le renforcement de groupes islamistes plus radicaux. L’administration Trump, qui pourrait être composée d’un soutien à Al-Assad par le biais de Tulsi Gabbard, devra alors clarifier la manière dont elle compte collaborer ou non avec le pouvoir syrien.
Les évènements récents affaiblissent également la Russie, qui n’est pas parvenue à normaliser le régime auprès de la Turquie, qui va devoir négocier le maintien de ses forces militaires en Syrie. Combiné à l’affaiblissement de la République islamique de l’Iran, ce recul pourrait renforcer la position américaine dans la région après le « pivot asiatique ». Dans le sillage des accords d’Abraham, Trump pourrait être tenté de faire adhérer la Syrie à cet axe favorable à Israël, visant à isoler davantage l’Iran tout en contrebalançant l’influence croissante de la Chine, notamment après son rôle de médiateur dans la normalisation saoudo-iranienne.
Named Tryzub after the golden trident used as a national symbol of Ukraine, Colonel Vadym Sukharevskyi states that the new weapon has a range of over two kilometers. Colonel Vadym Sukharevskyi, Commander of the Unmanned Systems Forces in the Ukrainian Armed Forces, made an interesting revelation on Dec. 16, 2024 at a European Defense Industry […]
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