Depuis 1976, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a engagé près de 10 000 milliards FCFA pour soutenir la croissance et l'intégration économique des pays membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Réunis en visioconférence à l'occasion de la 148ᵉ session ordinaire du Conseil d'Administration, les administrateurs de l'institution ont approuvé huit nouvelles opérations d'un montant global de 148,15 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portent ainsi le volume total des engagements de la BOAD à 9 939,6 milliards FCFA, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles il y a près d'un demi-siècle (1976).
Sous la présidence de Serge Ekué, Président du Conseil d'Administration et Président de l'institution, les travaux ont permis de réaffirmer la volonté de la Banque de soutenir des projets structurants dans divers domaines.
Un moteur du développement sous-régional
Institution financière commune aux huit États membres de l'UMOA, la BOAD joue depuis 1976 un rôle central dans le financement du développement économique et social de la région. Au fil des années, la Banque a multiplié les initiatives en faveur d'une croissance durable et inclusive. Les engagements cumulés (près de 10 000 milliards FCFA), témoignent non seulement de la capacité financière croissante de l'institution, mais aussi de sa résilience et de sa pertinence stratégique dans un contexte mondial marqué par de fortes contraintes économiques.
Le duo Romuald Wadagni -Mariam Chabi Talata est déjà dans les locaux de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le dépôt de leur dossier de candidature à l'élection présidentielle 2026.
Dépôt officiel de dossier de candidature du ministre d'Etat, Romuald Wadagni. Il s'est rendu ce lundii avant 17h à la CENA avec sa colistière, Mariam Chabi Talata. Le candidat de la mouvance présidentielle va donc procéder au dépôt de son dossier. Une forte mobilisation des militants et sympathisants est constatée à la CENA. Plusieurs ministres et figures politiques ont également fait le déplacement.
A.A.A
Le Bénin se distingue à l'Exposition Universelle Osaka 2025. Le Pavillon du Bénin a déroché le trophée d'Or dans la catégorie “Exhibition and Design”. Cette distinction du Bureau International des Expositions (BIE) et du Comité d'organisation japonais témoigne du travail exceptionnel et rigoureux mené par le Bénin depuis l'ouverture officielle de l'Expo, le 13 avril dernier.
Une soixantaine de journalistes, issus de tous les types de médias, participent depuis, ce lundi 13 octobre 2025, à Cotonou à une formation de deux journées sur l'intégrité de l'information face à la désinformation. L'atelier est initié par la Commission de la CEDEAO, avec l'appui de la GIZ (Programme de développement organisationnel) et la Fondation des Médias pour l'Afrique de l'Ouest (MFWA).
Les professionnels des médias du Bénin suivent du 13 au 14 octobre 2025, des modules sur la vérification des faits, la détection des fake news, le rôle des réseaux sociaux dans la propagation de l'intox, mais aussi l'apport de l'intelligence artificielle dans l'analyse des discours.
A l'ouverture de la formation, lundi à Nobila hôtel, la présidente de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a souligné que la formation est un outil pour « produire une information fiable ». « Un journaliste bien formé, bien informé et éthiquement engagé est un pilier de la stabilité », a martelé Zakiath Latoundji.
Pour la CEDEAO, la formation s'inscrit dans une vision plus large. Il s'agit de faire de la lutte contre les manipulations informationnelles un levier de gouvernance. « La prolifération des fausses nouvelles fragilise la cohésion sociale, la confiance citoyenne et même la stabilité de nos États », a rappelé Maurille Gbaguidi, représentant du Bureau national de la CEDEAO. L'initiative répond, selon lui, à l'ambition de la CEDEAO dans le cadre de sa vision 2050, qui vise à bâtir une communauté résiliente, pacifique et bien informée.
Dans un contexte de montée de tensions régionales, la formation vient à point nommé, selon le représentant résident de la CEDEAO au Bénin. « Il y a un lien clair entre le désordre de l'information et la montée des tensions en Afrique de l'Ouest », a fait observer Amadou Diongue. Pour le représentant de la CEDEAO, cette formation arrive à point nommé. Il évoque une volonté assumée de faire des journalistes des « sentinelles de la démocratie », capables de résister à la manipulation et aux discours haineux.
M. Diongue salue la mobilisation des participants et l'engagement des autorités béninoises, à commencer par le président Patrice Talon, qu'il décrit comme « profondément attaché à l'intégrité de l'information ».
La formation se déroule dans tous les Etats membres et s'inscrit dans une série d'initiatives de la CEDEAO marquant le cinquantenaire de l'institution.
Marc MENSAH
Une opération de la police républicaine du 6 au 12 octobre 2025 a permis d'interpeller 31 individus, la saisie de drogue et la destruction de plusieurs ghettos dans le département de l'Atlantique.
La police renforce la sécurité dans le département de l'Atlantique à travers des opérations sur le terrain. Les éléments du Commissariat d'arrondissement de Godomey ont arrêté 31 individus dont 15 dans les ghettos ciblés selon Peace Fm. Les autres ont été interpellés pour vols de batteries de camions, de marmites, de fer, de compteurs d'eau de la Soneb, ainsi que de motos, télévisions et téléphones portables.
Des boulettes de chanvre indien, des comprimés et autres produits psychotropes ont été saisis. Cinq motocyclettes dépecées, deux motos volées, un poste téléviseur, trois batteries de véhicules, quatorze ventilateurs, deux woofers, deux baffles et deux roues de véhicules ont été récupérés. Huit motos ont également été saisies pour défaut de pièces.
Un bouvier et un faux marabout ont été arrêtés dans une affaire d'escroquerie. Le berger aurait vendu 58 bœufs appartenant à son employeur, pour 14 millions de FCFA qu'il a ensuite remis au faux marabout. Ce dernier prétendait pouvoir multiplier la somme jusqu'à 800 millions de FCFA.
A.A.A
Dans le secteur très lucratif des jeux et paris au Sénégal, la digitalisation de la régulation est devenue un enjeu majeur. Depuis plusieurs années, la LONASE s'appuie sur des prestataires privés pour centraliser les flux numériques et moderniser son système. Mais derrière cette apparente modernisation, se cache une mécanique d'influence beaucoup plus opaque, et un nom revient sans cesse : Sharp Vision, société française devenue régulateur de fait des jeux d'argent sur le continent.
La décision attendue de l'ARCOP
Le 1er septembre 2025, l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a rendu une décision très attendue dans l'affaire explosive opposant la LONASE à Afitech, entreprise censée piloter la centralisation numérique des jeux au Sénégal. Officiellement, l'ARCOP a choisi la prudence : plusieurs clauses du contrat ont été renvoyées devant le juge, au nom du respect des procédures. Mais derrière cette réserve administrative se cache une réalité plus troublante : la plateforme utilisée par Afitech n'est pas la sienne. Elle appartient à Sharp Vision, société française qui, dans les faits, s'impose comme un régulateur privé des jeux en Afrique.
Afitech : une coquille vide
Depuis 2020, Afitech est présenté comme le partenaire technique chargé de moderniser les systèmes de la LONASE. Mais son contrat, attribué sans appel d'offres, a échappé au Code des marchés publics sous couvert d'un “partenariat technique”. Un rapport d'expertise judiciaire a révélé un fait accablant : cent millions de francs CFA ont été versés avant toute exécution de service. Ce préfinancement soulève de sérieuses questions sur la conformité du marché et de potentielles violations des lois anticorruption internationales. Lorsque Afitech a tenté de contester l'arrivée d'une plateforme concurrente, ses recours ont été jugés irrecevables par l'ARCOP. L'institution a même exprimé des doutes sur sa capacité technique et financière à mener un partenariat public-privé. Tout indique qu'Afitech n'est qu'une coquille vide, un simple paravent local, tandis que Sharp Vision contrôle l'infrastructure, la technologie et les flux d'information.
Sharp Vision, l'ombre derrière le rideau
Sharp Vision n'est pas une inconnue dans le paysage africain. Cette société française s'est fait une spécialité de la régulation privée des jeux dans plusieurs pays : Bénin, Guinée, Cameroun, République centrafricaine… Son modèle est toujours le même : décrocher des contrats hors procédures transparentes, se présenter comme prestataire technique incontournable, puis se substituer progressivement aux autorités publiques dans la régulation. Le groupe présente un historique d'augmentations de frais jugées excessives, ce qui soulève une question centrale : qui bénéficie réellement de ces revenus ? Le même schéma se reproduit systématiquement. Il s'appuie sur un discours bien rodé : promesse de modernisation des systèmes, promotion d'un « jeu responsable » et annonce d'une hausse des recettes fiscales pour l'État. Cependant, derrière cette rhétorique se cachent un manque de transparence, une opacité financière persistante et, dans certains cas, une prise d'influence progressive sur la régulation du secteur. Ce modèle interroge non seulement la répartition des profits, mais aussi la capacité des autorités publiques à conserver le contrôle sur un domaine stratégique.
Des casseroles à répétition
Dans tous les pays où elle opère, Sharp Vision traîne de nombreuses controverses. Ses contrats sont souvent attribués sans appel d'offres. Ses revenus restent opaques. La frontière entre prestataire technique des paris en ligne et acteur économique est brouillée. Le cas le plus révélateur : l'affaire Lat Diop et Honoré Gaming. Officiellement, Sharp Vision y joue le rôle de régulateur, pendant qu'Honoré Gaming fournit les plateformes technologiques. En réalité, les deux sociétés partagent la même direction et le même actionnariat. Cette proximité efface toute frontière entre le régulateur et le fournisseur, faisant de Sharp Vision un acteur juge et partie dans un secteur censé être strictement encadré. Ces dérives soulèvent aussi une question plus large : celle de la dépendance technologique de plusieurs États africains vis-à-vis de sociétés françaises qui, sous couvert de modernisation, contrôlent des infrastructures critiques et collectent des données sensibles. Ces controverses, présentes dans plusieurs pays africains, montrent une stratégie systématique : capturer la régulation tout en échappant au contrôle démocratique, avec des alliances opaques qui ne servent pas l'intérêt public.
Un risque juridique international
Le modèle économique et juridique de Sharp Vision dépasse les frontières africaines et pourrait attirer l'attention des autorités internationales. En France, la loi Sapin II impose des règles strictes de transparence et de prévention des conflits d'intérêts. Au Royaume-Uni, le UK Bribery Act sanctionne toute corruption d'entreprise, y compris à l'étranger. Et aux États-Unis, le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) punit sévèrement les pratiques opaques dans les marchés publics internationaux. Le partage de direction entre Sharp Vision et Honoré Gaming soulève des questions de conformité susceptibles d'intéresser les régulateurs internationaux. Ce modèle, fondé sur la confusion entre régulation et prestation, expose potentiellement la société à des risques juridiques majeurs bien au-delà du continent africain.
Après Afitech, combien d'autres masques tomberont ?
La décision de l'ARCOP n'a pas clos le dossier. Elle a ouvert une brèche. Derrière Afitech apparaissent désormais les véritables architectes du système, Sharp Vision et Honoré Gaming, et leurs réseaux transnationaux. Mais la question dépasse le seul cas sénégalais. Combien d'autres marchés africains sont déjà infiltrés par des structures similaires ? Combien de gouvernements confient leurs systèmes numériques à des entités étrangères sans contrôle public ? Tant que ces contrats resteront opaques, la régulation des jeux ne servira ni la transparence ni l'intérêt général. Elle demeurera un instrument de captation privée, dissimulé sous le masque d'une modernisation numérique. La question brûlante demeure la suivante : des sociétés offshore et des responsables gouvernementaux profitent-ils individuellement sous couvert de conformité ? Et tant que l'opacité persiste, la régulation restera un outil de capture, pas de transparence.
Le ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances, Romuald Wadagni, candidat de la mouvance présidentielle, se rend ce lundi 13 octobre 2025, à la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le dépôt officiel de son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2026.
Le dépôt de dossier de candidature du ministre d'Etat, Romuald Wadagni sera effectif dans quelques heures. Selon les informations, le candidat de la mouvance présidentielle va procéder au dépôt de son dossier ce lundi à la CENA à 17 heures. Il sera accompagné de sa colistière, Mariam Chabi Talata, ainsi que de plusieurs figures de la majorité présidentielle.
Une forte mobilisation est annoncée à Cotonou, notamment à Ganhi, où des militants et sympathisants doivent se rassembler pour former un cortège de soutien jusqu'à la CENA.
Cette démonstration de force intervient alors que l'opposition n'a pas encore dévoilé son candidat. Du côté du parti "Les Démocrates" le président Boni Yayi a réuni ce lundi, les membres de la Coordination Nationale pour la présentation du rapport de la Commission Nationale de Candidature chargée de la désignation du duo de candidats du parti à la présidentielle du 12 avril 2026.
A.A.A
La Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), hub industriel béninois développé par la Société d'investissement et de promotion de l'industrie (SIPI-BENIN S.A.), a remporté trois distinctions majeures aux fDi Global Free Zones of the Year Awards 2025, organisés par fDi Intelligence.
Le Bénin une fois encore au-devant de la scène internationale grâce à la Zone industrielle de Glo-Djigbé, plateforme industrielle développée par la SIPI-BENIN, un partenariat public-privé entre le Gouvernement du Bénin et le Groupe ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP).
A l'occasion des fDi Global Free Zones of the Year Awards 2025, organisés par fDi Intelligence, la GDIZ a remporté trois distinctions majeures dont le prix de la Meilleure zone industrielle d'Afrique. A travers cette distinction, la GDIZ s'impose comme une référence en matière de transformation industrielle sur le continent africain, et la 7e zone à l'échelle mondiale.
Au cours de l'évènement, la Zone industrielle de Glo-Djigbé a obtenu une « Mention honorable » pour sa contribution au développement économique et social du Bénin.
Ces reconnaissances internationales décernées à la GDIZ, témoignent de l'impact, de la vision et de la détermination qui font d'elle, un modèle industriel en Afrique et par-delà, le monde.
« La GDIZ est une Zone Industrielle qui opère dans un contexte particulièrement exigeant, qui crée un nombre impressionnant d'emplois directs et apporte une contribution majeure au développement du Bénin », souligne fDi Intelligence.
A travers la création d'emplois, la formation des talents, le transfert de compétences et la transformation locale de produits tels que le coton, la noix de cajou et le soja, la GDIZ continue d'écrire une nouvelle page du développement industriel durable du Bénin. Mise en œuvre depuis février 2020, la GDIZ est une zone industrielle intégrée qui couvre une superficie de 1640 ha. Elle est axée sur la création de florissantes chaînes de valeur allant de l'approvisionnement en matières premières, la transformation des ressources, et à l'exportation de produits finis. Au terme d'une première phase de 400 ha, la zone abrite en plus de 30 unités de transformation dont une quinzaine déjà opérationnelles, qui emploient plus de 35 000 jeunes béninois.
F. A. A.
La Coordination Nationale du parti "Les Démocrates" tient une session extraordinaire ce lundi 13 octobre 2025.
Tous les membres de la Coordination Nationale sont invités à une session extraordinaire au siège du parti "Les Démocrates" à Fifadji Cotonou. L'ordre du jour porte sur la présentation du rapport de la Commission Nationale de Candidature chargée de la désignation du duo de candidats du parti à l'élection présidentielle du 12 avril 2026.
L'opération d'enregistrement des dossiers de candidatures pour l'élection présidentielle de 2026 au Bénin a débuté, vendredi 10 octobre 2025, à la Commission électorale nationale autonome.
A.A.A
L'Ambassadrice de France au Bénin, SE.Mme Nadège Chouat, a rendu un vibrant hommage à la légende du football africain Claude Le Roy. La cérémonie s'est déroulée, vendredi 10 octobre 2025, à la Maison Rouge de Cotonou.
Au cours d'une soirée conviviale et pleine d'émotions, l'ancien joueur et entraîneur français Claude Le Roy a été honoré par ses pairs, amis et admirateurs.
« Claude est un vieil ami. C'est au-delà du football. J'ai connu Claude, il y a très longtemps et j'ai décidé de lui rendre hommage de son vivant », a confié Mme Nadège Chouat, soulignant la profondeur du lien qui les unit. La soirée a connu la présence de plusieurs figures des chaînes Canal + Sport Afrique en séjour au Bénin (Lilian Gatounes, Kaba Diawara, Fousseni Diawara, Rod Fanni, Cédric Kanté, José Pierre-Fanfan et Charles Mbuya).
Ils sont arrivés au Bénin pour la 2è édition du Trophée des Académies Ligue 1 McDonald's initiée par Claude Le Roy. Le monde sportif béninois n'a pas manqué ce rendez-vous d'amitié et de reconnaissance.
Plusieurs présidents de fédérations sportives ont répondu à l'invitation. L'Ambassadrice de France a salué « le rôle d'ambassadeur du football et de l'amitié franco-africaine » que joue Claude Le Roy depuis plusieurs décennies.
A.A.A
Toute personne détenant des informations est invitée à se manifester dans le cadre de la procédure judiciaire visant l'écrivain Constantin Amoussou, placé sous mandat de dépôt dans une affaire de viol présumé. C'est une annonce de l'Institut National de la Femme (INF) à travers un communiqué en date du 24 septembre 2025.
L'Institut National de la Femme est saisi dans l'affaire de viol présumé impliquant l'écrivain et chroniqueur littéraire, Constantin Amoussou. Une plainte a été déposée le 17 septembre à l'encontre de l'écrivain pour viol. Selon l'INF dès réception de la plainte, la victime et sa famille ont été prises en charge.
Pour la manifestation de la vérité, l'INF invite toute personne ayant des informations pertinentes à se manifester auprès de ses services compétents en contactant le 114 (appel gratuit) et le 01 51 07 88 88 (accessible également via WhatsApp).
Interpellé il y a quelques jours, Constantin Amoussou a été déposé en prison ce mardi 23 septembre après sa présentation devant le Tribunal de première instance d'Abomey-Calavi. Son audience est fixée au 2 octobre 2025. Il lui est reproché des faits d'abus sur une adolescente de 14 ans.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 24 septembre 2025, le gouvernement béninois a annoncé la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote du projet de loi portant code de la route en République du Bénin.
« L'état des lieux révèle un environnement juridique disparate, constitué d'initiatives règlementaires éparses, rendant difficile et incommode une lecture homogène, cohérente et systémique de l'encadrement de la circulation routière en général et de la sécurité routière en particulier », informe le Conseil des ministres.
Le projet de loi portant code de la route en République du Bénin vise à actualiser les textes et poser les bases d'un meilleur encadrement législatif : d'une part, en matière d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière, de permis de conduire, de comportement du conducteur face aux stupéfiants et à l'alcoolisme de même qu'aux nombreux facteurs de distraction en situation de circulation. Et d'autre part, s'agissant de véhicules et de leur équipement en dispositifs de sécurité aussi bien pour enfants que pour adultes, d'usage des voies routières ouvertes à la circulation publique ainsi que de vitesse sur les routes.
« Somme toute, ce texte apportera des réponses claires aux préoccupations relatives à la circulation et à la sécurité routières à travers un renforcement de la prévention des comportements à risques, une répression accrue et une meilleure lisibilité des sanctions applicables », indique le Conseil des ministres.
A.A.A
Le gouvernement a donné son feu vert ce mercredi, en Conseil des ministres ce 24 septembre 2025, pour le lancement de la campagne 2025-2026 de réfection des pistes rurales et routes en terre classées.
14 193,750 kilomètres de pistes rurales et 2 120,320 kilomètres de routes en terre classées, soit un total de 16 314 kilomètres seront remis en état au Bénin dans le cadre de la campagne 2025-2026. L'annonce a été faite ce mercredi 24 septembre 2025 en Conseil des ministres.
Ces travaux visent à maintenir les axes concernés dans un bon état de praticabilité afin de faciliter la circulation des personnes, mais aussi le convoyage des produits agricoles depuis les zones de production vers les centres de consommation.
« Les interventions permettront un convoyage sans difficulté des produits agricoles hors des zones de production », précise le Conseil.
M. M.
Trois hôtels de standing international verront le jour à Avlékété, commune de Ouidah, dans un délai de 30 mois.
Le gouvernement a autorisé, en Conseil des ministres ce mercredi 24 septembre 2025, la réalisation d'une mission de maîtrise d'œuvre complète pour un ambitieux projet hôtelier à Avlékété, dans la commune de Ouidah.
Il s'agit de la construction de trois hôtels répartis sur plus de 37 hectares en bordure de l'océan Atlantique. « La réalisation desdits hôtels s'inscrit dans la stratégie de développement touristique du Bénin », indique le compte-rendu du Conseil.
« La contractualisation avec le cabinet identifié pour la mission de maîtrise d'œuvre complète a été actée ».
Le projet comprend :
un hôtel 5 étoiles de la chaîne Banyan Tree, sur 12,5 hectares. Il offrira 30 bungalows privés, des installations sportives, des SPA, plusieurs restaurants haut de gamme, des piscines et autres équipements de luxe ;
un hôtel 4 étoiles Angsana, construit sur 13,5 hectares. Il comptera 120 chambres, des espaces de loisirs, des restaurants, des salles de réunions, des galeries d'art et des piscines.
un hôtel 3 étoiles, également de 120 chambres, sur 11 hectares. Il proposera des terrains de padel et de tennis, des restaurants, un SPA, des galeries, des salles de réunions, et d'autres commodités.
« Le développement du tourisme fait partie des axes prioritaires du Programme d'Action du Gouvernement », rappelle le Conseil.
M. M.
En Conseil des ministres, ce mercredi 24 septembre 2025, le gouvernement béninois a annoncé le lancement de la phase 3 du microcrédit Alafia.
Les populations ont manifesté un réel engouement pour le microcrédit Alafia. Selon le Conseil des ministres, « le rapport d'exécution des deux premières phases révèle qu'au 31 août 2025, un montant total de 47.423.503.485 FCFA a été décaissé, représentant des crédits de 30.000 FCFA à 100.000 FCFA ».
Le gouvernement a autorisé le déploiement de la troisième phase au regard des réalités du marché et des doléances exprimées par les bénéficiaires. Le Fonds national de microfinance va octroyer des prêts de 200.000 FCFA remboursables sur 12 mois avec un taux d'intérêt plafonné à 8% l'an, soit 4% pour 6 mois.
« En vue d'accroître l'efficacité du dispositif notamment par la prise en compte d'un plus grand nombre de demandeurs, il est prévu une intensification des activités du programme à travers la sélection de 6 nouveaux Systèmes financiers décentralisés en complément des 14 actuels, afin de porter leur effectif à 20 », informe le Conseil des ministres. La même source informe que le taux de la prime d'assurance qui était de 1,2% est passé à 0,35% du montant du crédit pour toutes les phases.
A.A.A
Le gouvernement a annoncé ce mercredi 24 septembre 2025, en Conseil des ministres un recrutement sur titre et formation de 221 fonctionnaires spécialistes des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2025.
Un nouveau recrutement sur titre et formation de 221 fonctionnaires spécialistes des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2025 est annoncé. Il s'agit de 180 spécialistes de la sécurisation et de la surveillance des forêts et 41 autres spécialistes répartis dans les domaines de compétences ciblés, pour faire face à l'urgence appelant le renforcement des effectifs dédiés à la surveillance des aires protégées.
A.A.A
L'artiste nigérian Davido rejoint les membres votant des Grammy Awards 2026. La Recording Academy a annoncé son sacre ce mardi 23 septembre 2025 via le réseau social Instagram.
Davido fait désormais partie des membres votant des Grammy Awards 2026. Face à cette bonne nouvelle, la star n'a pas hésité à exprimer sa gratitude à travers une vidéo sur Instagram : « C'est révolutionnaire. Je suis honoré de faire partie de la Recording Academy et j'ai hâte de voter ». Davido joue désormais un rôle important au sein de la recording Academy dans le cadre des Grammy Awards, édition 2026. L'artiste nigérian et les nouveaux membres prendront part au processus de sélection, de nomination et de vote pour les Grammy Awards. Les votes débutent le 3 octobre prochain.
La 68e cérémonie des Grammy Awards 2026 se tiendra à Los Angeles aux Etats-Unis le 1er février 2026. Les gagnants seront connus au cours de cette cérémonie.
Marina HOUENOU (Stag)
Le gouvernement béninois a autorisé, ce mercredi 24 septembre 2025, une mission de maîtrise d'œuvre complète pour la construction d'un centre équestre national.
Au titre du Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, il est prévu la mise en place d'infrastructures sportives et l'acquisition d'équipements sportifs et socio-éducatifs pour la pratique de l'équitation militaire et civil, la réhabilitation de certaines infrastructures existantes. C'est dans ce cadre que s'inscrit la construction du centre équestre national intégrant une unité de la garde montée de la police républicaine. Le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise spécialisée pour la mission de maîtrise d'œuvre complète.
A.A.A
Des travaux complémentaires d'asphaltage seront réalisés dans la zone de Togbin. L'annonce a été faite ce mercredi 24 septembre 2025 en Conseil des ministres.
Les travaux du lot 3B bis entamés dans la zone de Fidjrossè & Togbin comprennent 134 rues pour un linéaire total de 37,8 Km soit 87 rues pour un linéaire de 25,167 km dans la zone de Fidjrossè Fiyégnon puis 47 rues dans la zone de Togbin notamment les pénétrantes pour un linéaire de 13,72 km.
Pour assurer un aménagement complet et continu de la zone de Togbin jusqu'à la limite Est de la zone de promotion immobilière de la SIMAU, le gouvernement a décidé d'engager des travaux des rues complémentaires identifiées. Ces travaux représentent « un linéaire total de 11,3 km, y compris la contre-allée nord actuellement arrêtée à 450 m du carrefour dit Club des rois, pour la prolonger jusqu'à la limite Est de la promotion immobilière de la SIMAU ».
« Cette intervention vise à désengorger le trafic routier pour améliorer la fluidité de la circulation dans le secteur de Fidjrossè, à faciliter l'accès aux zones résidentielles environnantes et à renforcer la cohérence du maillage de la voirie dans cette zone en pleine urbanisation », informe le Conseil des ministres. Avec la prise en compte des nouvelles rues identifiées, le linéaire total des travaux est porté à 49,1 km dans la zone de Fidjrossè-Togbin.
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 24 septembre 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1 Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code de la route en République du Bénin.
L'état des lieux révèle un environnement juridique disparate, constitué d'initiatives règlementaires éparses, rendant difficile et incommode une lecture homogène, cohérente et systémique de l'encadrement de la circulation routière en général et de la sécurité routière en particulier.
Par le présent projet, le Gouvernement entend actualiser les textes et poser les bases d'un meilleur encadrement législatif :
d'une part, en matière d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière, de permis de conduire, de comportement du conducteur face aux stupéfiants et à l'alcoolisme de même qu'aux nombreux facteurs de distraction en situation de circulation ; puis
d'autre part, s'agissant de véhicules et de leur équipement en dispositifs de sécurité aussi bien pour enfants que pour adultes, d'usage des voies routières ouvertes à la circulation publique ainsi que de vitesse sur les routes.
Somme toute, ce texte apportera des réponses claires aux préoccupations relatives à la circulation et à la sécurité routières à travers un renforcement de la prévention des comportements à risques, une répression accrue et une meilleure lisibilité des sanctions applicables.
Les ministres porteurs du dossier en soutiendront la discussion devant la Représentation nationale en vue de l'aboutissement de la procédure législative.
I-2. Mise en place du Registre des associations et fondations.
Aux termes de la loi n° 2025-19 relative aux associations et aux fondations en République du Bénin, promulguée le 22 juillet 2025, il est institué un registre des associations et fondations destiné à recevoir les déclarations d'existence, les inscriptions modificatives les concernant ainsi que toutes autres déclarations prescrites par les lois et règlements pour y être mentionnées.
Elle dispose que toute association jouit de la personnalité juridique à compter de la date de délivrance de son récépissé de déclaration d'existence au Registre des associations et fondations.
Par conséquent, l'inscription à ce registre constitue une formalité substantielle sans laquelle celles qui seraient créées postérieurement à cette loi ne peuvent avoir d'existence juridique.
La mise en place dudit registre est donc d'une importance capitale. Il est destiné à recevoir les déclarations d'existence, les décisions administratives ou judicaires relatives à la délivrance ou au refus de délivrance de récépissé de déclarations d'existence. S'y ajoutent, les déclarations d'inscription de tous changements survenus dans la composition des organes dirigeants, les déclarations d'inscription de toutes autres modifications des statuts ainsi que les décisions de reconnaissance d'utilité publique ou leur retrait.
Par ailleurs, doivent également être renseignées, les décisions relatives à la délivrance ou au refus de délivrance aux associations, fondations et organisations non gouvernementales, l'autorisation d'exercice au Bénin.
Il en est de même des déclarations de ressources financières reçues de toute institution privée nationale ou internationale, des rapports d'exercice indiquant notamment, l'origine des ressources, l'état d'exécution des activités et programmes. Il en va de même des perspectives, des décisions de dissolution et toutes autres informations légalement prescrites.
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique est instruit d'en assurer l'opérationnalisation diligente.
I-3. Instauration du régime de l'assurance agricole indicielle en République du Bénin.
L'assurance agricole indicielle est une forme de protection financière pour les agriculteurs contre les risques liés au climat, aux catastrophes naturelles ou à d'autres facteurs de production.
A la différence de l'assurance agricole traditionnelle qui se base sur l'évaluation des pertes réelles sur le terrain après un sinistre, l'assurance indicielle déclenche le paiement d'une indemnisation en fonction de l'atteinte d'un "indice" prédéfini. Cet indice est corrélé au rendement des cultures ou à la production agricole.
Au cours de la campagne écoulée, une expérience pilote a été conduite par le Fonds national de Développement agricole au profit de 11.000 riziculteurs avec des résultats concluants.
En effet, 2.341 d'entre eux ont été sinistrés et ont bénéficié d'une indemnité conséquente. De fait, la formule suscite l'engouement des producteurs aussi bien pour les trois filières ciblées dans la phase pilote (riz, coton et bétail) que pour d'autres filières pour lesquelles 100.000 bénéficiaires sont impactés.
Le présent décret vise donc à créer les conditions réglementaires pour la généralisation de l'assurance agricole indicielle au Bénin.
I-4. Mise en œuvre du nouveau cadre institutionnel de Sèmè City.
Ont été pris, au titre de ceux-ci, les décrets portant :
création de la Fondation Sèmè City et approbation de ses statuts ;
– approbation des statuts de l'Agence de Développement de Sèmè City ;
– modification de la composition du Conseil d'administration de Sèmè City Institue of Technology and Innovation ;
– nomination des membres de la Commission académique de Sèmè City ; des membres du Conseil d'administration de la Fondation Sèmè City ainsi que du Secrétaire permanent de la Commission académique de Sèmè City.
COMMUNICATIONS
II-I. Mission de contrôle technique dans le cadre du projet de construction de deux complexes hôteliers urbains et balnéaires à Akpakpa.
En sa séance du 30 juillet 2025, le Conseil avait déjà approuvé la mission de maîtrise d'œuvre complète en vue de la réalisation d'un complexe hôtelier 4 étoiles ROTANA HOTELS RESORTS sur une superficie de 8.6 ha puis d'un autre 3 étoiles EDGE by ROTANA sur une superficie de 5.4 ha.
C'est donc en vue du suivi rigoureux des travaux proprement dits que la présente mission de contrôle technique est autorisée.
II-2. Contractualisation pour des travaux complémentaires d'asphaltage dans la zone de Togbin.
Pour rappel, la consistance des travaux du lot 3B bis (zone de Fidjrossè & Togbin) actuellement en cours d'exécution, comporte 134 rues pour un linéaire total de 37,8 Km soit 87 rues pour un linéaire de 25,167 km dans la zone de Fidjrossè Fiyégnon puis 47 rues dans la zone de Togbin notamment les pénétrantes pour un linéaire de 13,72 km.
En vue d'assurer un aménagement complet et continu de la zone de Togbin jusqu'à la limite Est de la zone de promotion immobilière de la SIMAU, il a été décidé d'engager des travaux des rues complémentaires identifiées, représentant un linéaire total de 11,3 km, y compris la contre-allée nord actuellement arrêtée à 450 m du carrefour dit Club des rois, pour la prolonger jusqu'à la limite Est de la promotion immobilière de la SIMAU.
Cette intervention vise à désengorger le trafic routier pour améliorer la fluidité de la circulation dans le secteur de Fidjrossè, à faciliter l'accès aux zones résidentielles environnantes et à renforcer la cohérence du maillage de la voirie dans cette zone en pleine urbanisation.
Le Conseil s'est prononcé en faveur de la prise en compte des nouvelles rues identifiées, portant le linéaire total des travaux à 49,1 km dans la zone de Fidjrossè-Togbin.
II-3. Recrutement sur titre et formation de 221 fonctionnaires spécialistes des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2025.
Il s'agit de 180 spécialistes de la sécurisation et de la surveillance des forêts et 41 autres spécialistes répartis dans les domaines de compétences ciblés, pour faire face à l'urgence appelant le renforcement des effectifs dédiés à la surveillance des aires protégées.
II-4. Approbation du Plan stratégique 2025-2029 de l'Agence nationale pour l'Emploi.
Ce plan stratégique servira de boussole pour toutes les interventions sur la période de référence.
Il ambitionne qu'« A l'horizon 2029, l'écosystème de promotion de l'emploi au Bénin est un cadre assaini, innovant et inclusif d'encadrement optimal des jeunes ».
Il est décliné en orientations stratégiques avec un plan d'action budgétisé et un cadre de mesure de performances dans une approche mixte impliquant l'ensemble des acteurs clés. Autant d'outils permettant de guider les actions de l'Agence pour une plus grande visibilité.
Pour l'opérationnaliser, des orientations stratégiques rattachées à un objectif stratégique sont définies, soutenues par un programme de mise en œuvre. L'ensemble du dispositif a pour finalité l'amélioration de la gouvernance, le développement d'un système d'information et de suivi du marché du travail ainsi que le renforcement de l'accès à l'emploi décent, durable de même qu'au volontariat.
Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi veillera à la bonne conduite du plan stratégique.
II-5. Contractualisation pour la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures des Universités publiques du Bénin.
Sur différents campus dont l'Université d'Abomey-Calavi, de l'Ecole normale supérieure de Porto-Novo, de la Faculté des Sciences de la Santé, de l'Université nationale d'Agriculture, de l'Université de Parakou, de l'Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques, campus de Lokossa, de l'Ecole normale supérieure de Natitingou, des dégradations ont été enregistrées sur des infrastructures administratives, pédagogiques et connexes.
Ce vaste plan de remise aux normes de nos universités améliorera à terme leurs capacités d'accueil et permettra aux apprenants d'étudier dans un bon cadre de travail, toutes choses contribuant à améliorer leurs performances.
En vue de la prise en charge dans les meilleurs délais des travaux à réaliser, le Conseil a autorisé la contractualisation avec diverses entreprises, à charge pour les ministres concernés de veiller au respect de leurs cahiers des charges.
II-6. Extension du bénéfice du mécanisme de garantie du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) à la couverture des opérations de vente à crédit d'équipements agricoles de la Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMA).
La SoNaMA, dans le cadre de la production et la mise en place des matériels et équipements agricoles, a opérationnalisé un mécanisme de financement des ventes par tempérament.
Ce mécanisme devrait bénéficier de la couverture du FNDA sous la forme de garantie à hauteur de 50% du montant des crédits accordés aux producteurs afin de limiter le risque de non-recouvrement dans des proportions supportables.
La finalité étant de surmonter les difficultés qui entravent la mise en œuvre optimale de ce dispositif, le Conseil a marqué son accord en vue de l'extension du bénéfice du mécanisme de garantie du FNDA à la couverture des opérations de vente à crédit d'équipements agricoles de la SoNaMA et au partage des risques pris par la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, dans le cadre de son accompagnement aux entreprises du secteur agricole.
II-7. Mission de maitrise d'œuvre complète, dans le cadre du projet de construction de trois hôtels à Avlékété dans la commune de Ouidah.
Sont prévus pour être construits dans la localité :
– un hôtel 5 étoiles Banyan Tree sur une superficie de 12.5 ha qui comprendra des installations sportives, des SPA, des restaurants offrant des options culinaires variées, 30 bungalows pour hébergements privés, des piscines et autres commodités ;
– un hôtel 4 étoiles Angsana sur une superficie de 13.5 ha, composé d'installations de loisirs, de restaurants, de SPA, de galeries et salles de réunions, de 120 chambres, de piscines, etc.
– un hôtel 3 étoiles sur une superficie de 11 ha, composé d'installations de loisirs (padel, tennis…), de restaurants, SPA, galeries, salles de réunions, de 120 chambres, de piscines, etc.
C'est dans le cadre de leur réalisation sur une durée de 30 mois, phase des études et travaux compris, que le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec le cabinet identifié, pour la mission de maîtrise d'œuvre complète.
II-8. Réfection de pistes rurales et de routes en terre classées, au titre de la campagne 2025-2026.
Ladite campagne, qui s'étendra sur une durée de 5 mois, vise à traiter 14.193,750 km de pistes rurales et 2.120,320 km de routes en terre classées.
Les travaux à réaliser permettront de maintenir les axes concernés dans un état de praticabilité à même de favoriser une meilleure mobilité des usagers et un convoyage sans difficulté des produits agricoles hors des zones de production.
II-9. Lancement de la phase 3 du microcrédit Alafia.
Le rapport d'exécution des deux premières phases révèle qu'au 31 août 2025, un montant total de 47.423.503.485 FCFA a été décaissé, représentant des crédits de 30.000 FCFA à 100.000 FCFA pour lesquels les populations ont manifesté un réel engouement.
Tenant compte des réalités du marché et des doléances exprimées par les bénéficiaires, le Gouvernement a marqué son accord pour le déploiement de la troisième phase, et décidé d'autoriser le Fonds national de microfinance à octroyer des prêts de 200.000 FCFA remboursables sur 12 mois avec un taux d'intérêt plafonné à 8% l'an, soit 4% pour 6 mois.
En vue d'accroître l'efficacité du dispositif notamment par la prise en compte d'un plus grand nombre de demandeurs, il est prévu une intensification des activités du programme à travers la sélection de 6 nouveaux Systèmes financiers décentralisés en complément des 14 actuels, afin de porter leur effectif à 20.
Par ailleurs, il est à préciser que le taux de la prime d'assurance qui était de 1,2% est passé à 0,35% du montant du crédit pour toutes les phases.
II-10. Réalisation des études techniques, économiques et financières, topographiques, environnementales et sociales relatives au développement de la filière bovine au Bénin.
Cette filière s'avère être un pilier stratégique de développement rural, de création d'emplois et de sécurité alimentaire. Dès lors, il convient de structurer une nouvelle organisation afin de lever les contraintes qui entravent l'expression de son plein potentiel. Celles-ci concernent notamment la faible productivité du cheptel et les rendements limités, l'insuffisance d'infrastructures modernes d'engraissement, d'abattage, de transformation et de distribution ainsi que la fragmentation de la chaîne de valeur.
C'est dans cette perspective qu'une société brésilienne spécialisée en la matière a été identifiée comme partenaire pour la réalisation des études techniques et économiques sur le site de la ferme d'élevage de l'Okpara. Les études topographiques quant à elles, sont confiées à l'Institut géographique national tandis que celles d'impact environnemental et social, qui s'étendront sur un premier périmètre de 20 000 hectares, seront conduites par une autre entreprise qui en a l'expertise.
Le Conseil a donc marqué son accord pour la contractualisation à l'effet de formaliser les différents marchés y relatifs.
II-11. Mission de maîtrise d'œuvre complète pour la construction d'un centre équestre national.
Il est prévu au Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026, la mise en place d'infrastructures sportives et l'acquisition d'équipements sportifs et socio-éducatifs pour la pratique de l'équitation militaire et civil, la réhabilitation de certaines infrastructures existantes.
C'est dans ce cadre que s'inscrit le projet de construction du centre équestre national intégrant une unité de la garde montée de la police républicaine.
Aussi, pour en assurer la bonne exécution, le Conseil a-t-il autorisé la contractualisation avec une entreprise spécialisée pour la mission de maîtrise d'œuvre complète, à charge pour les ministres intéressés d'y veiller rigoureusement.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
– la célébration de la 45ème Journée mondiale de l'Alimentation et de la 29ème édition du TELEFOOD le 16 octobre 2025 ; ainsi que l'organisation :
– de la conférence internationale sur la nutrition et la table ronde de financement de la nutrition en République du Bénin, les 27 et 28 septembre 2025 ;
– du 2ème congrès de la Société béninoise d'Hépato-gastroentérologie, du 15 au 17 octobre 2025 ;
du 4ème congrès national de neurochirurgie du Bénin, du 23 au 25 octobre 2025.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations suivantes ont été prononcées au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique :
Responsables d'Unités de Formation et de Recherche, suite à la procédure de sélection et après avis conforme du Conseil national de l'Education
Université d'Abomey-Calavi
Dans les Unités de Formation et de Recherche
– Faculté des Sciences de la Santé
Doyen : Monsieur Josué AVAKOUDJO
Vice-doyen pharmacie : Monsieur Mèdessou Y. Habib GANFON
Vice-doyen médecine : Monsieur Ulrich VODOUHE
Vice-doyen écoles : Madame Angèle AZON KOUANOU
– Faculté des Sciences économiques et de Gestion
Doyen : Monsieur Denis ACCLASSATO HOUENSOU
Vice-doyen : Monsieur Armel NONVIDE
– Faculté des Sciences agronomiques
Doyen : Madame Nadia K. FANOU FOGNY
Vice-doyen : Monsieur Coovi Guénolé AKOUEDEGNI
– Facultés des Sciences humaines et sociales
Doyen : Monsieur Sylvain A. VISSOH
Vice-doyen FASHS/UAC : Monsieur Tata Jean TOSSOU
Vice-doyen Adjarra/UAC : Monsieur Joseph P. SAHGUI
– Faculté des Sciences et Techniques
Doyen : Monsieur Farid BABA MOUSSA
Vice-doyen : Monsieur Comlan C. ATINDOGBE
– Faculté de Droit et de Science politique
Doyen : Monsieur Léon JOSSE
– Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication
Doyen : Monsieur Koffi Julien GBAGUIDI
Vice-doyen : Monsieur Moufoutaou ADJERAN
– Institut régional de Santé publique
Directrice : Madame Yolaine GLELE AHANHANZO HESSOU
Directeur adjoint : Monsieur Cyriaque DEGBEY
– Institut de Mathématiques et de Sciences physiques
Directeur : Monsieur Koladé Simplice C. OGOUYANDJOU
Directeur adjoint : Monsieur Vincent A. MONWANOU
– Institut national des Métiers d'Art, d'Archéologie et de la Culture
Directeur : Monsieur Romuald TCHIBOZO
Institut du Cadre de Vie
Directeur : Monsieur Ismaïla TOKO
Directeur adjoint : Monsieur Dègla Hervé KOUMASSI
– Institut de Formation et de Recherche en Informatique
Directeur adjoint : Monsieur Gaston EDAH
Institut national de la Jeunesse, de l'Education physique et du Sport
Directrice : Madame Fifamin Judith AHOUNOU AÏKPE
Directeur adjoint : Monsieur Gbèdolo Arnaud GBAGUIDI
– Institut national Médico-sanitaire
Directrice : Madame Lisette Isabelle ODOULAMI
Directeur adjoint (Ecole des infirmiers/infirmières) : Monsieur Jacques VIGAN
– Institut national de l'Eau
Directeur : Monsieur Luc Olivier SINTONDJI
Directeur adjoint : Monsieur Bernardin ELEGBEDE MANU
– Ecole polytechnique d'Abomey-Calavi
Directeur : Monsieur Victorien F. DOUGNON
Directeur adjoint : Madame Chakirath F. SALIFOU
– Haute Ecole régionale de Commerce international
Directrice : Madame Karina SYLLA DOUCOURE
– Ecole nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication
Directeur : Monsieur Ferdinand KPOHOUE
Directeur adjoint : Monsieur Raphaël YEBOU
– Ecole normale supérieure
Directeur : Monsieur Bernard FANGNON
Directeur adjoint : Monsieur David BALOUBI
– Centre de Formation et de Recherche en matière de Population
Directeur : Monsieur Koffi Benoît SOSSOU
– Centre inter-facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement
Directeur : Monsieur Ibouraïma YABI
Directeur adjoint : Monsieur Roch Christian JOHNSON
– Centre béninois des Langues étrangères
Directrice : Madame Rissikatou MOUSTAPHA BABALOLA
– Ecole nationale d'Economie appliquée et de Management : Monsieur Albert HONLONKOU
Directeur adjoint : Monsieur Théophile Jean AGADAME
Université de Parakou
Dans les Unités de Formation et de Recherche
– Faculté de médecine
Vice-doyen : Monsieur Moutawakilou GOMINA
– Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
Doyen : Monsieur Léandre GBAGUIDI
Vice-doyen : Monsieur Dramane ABDOULAYE
– Faculté d'Agronomie
Doyen : Monsieur Amégnikin Valérien ZINSOU
Vice-doyen : Monsieur Erick Virgile Bertrand AZANDO
– Faculté de Droit et de Science Politique
Doyen : Monsieur Moktar ADAMOU
– Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH)
Doyenne : Madame Bignon Tohounto Clarisse TAMA
Vice-doyen : Monsieur Norbert AGOÏNON
– Ecole nationale de Formation des Techniciens supérieurs en Santé publique et en Surveillance épidémiologique
Directrice : Madame Nouessewa Fanry Maryline HOUNKPONOU AHOUINGNAN
Directeur adjoint : Monsieur Luc BEHANZIN
– Institut de Formation en Soins infirmiers et obstétricaux
Directeur : Monsieur Montcho Adrien HODONOU
Directeur adjoint (ESSEFE) : Monsieur Sèdjro Raoul ATADE
Directrice adjointe (ESIIE) : Madame Mendinatou AGBETOU HOUESSOU
– Institut universitaire de Technologie
Directeur : Monsieur Ahodédji Henri TCHOKPONHOUE
Directeur adjoint : Monsieur Kounagbè Odilon LOKONON
– Ecole nationale de Statistique, de Planification et de Démographie
Directeur : Monsieur Epiphane SODJINOU
– Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques
Dans les Unités de Formation et de Recherche
Faculté des Sciences et Technologies
Doyen : Monsieur M. J. Stéphane HOUNDJO
Vice-doyen : Monsieur Raymond FATONDJI HOUSSOU
– Ecole Nationale supérieure des Biosciences et Biotechniques appliquées
Directrice : Madame A. Omédine KOUKOUI
Directrice adjointe : Madame Raymonde A. ADJATIN
Ecole normale supérieure de Natitingou
Directeur : Monsieur Innocent DJEGBE
Directeur adjoint : Monsieur Nikita TOPANOU
– Institut national supérieur des Classes préparatoires aux Etudes d'Ingénieur
Directeur : Monsieur Christian D. AKOWANOU
Directeur adjoint : Monsieur Sylvain ATTAN
– Ecole nationale supérieure de Génie Mathématique et Modélisation
Directeur : Monsieur Djibril Aliou MOUSSA
Directeur adjoint : Monsieur A. Joseph ADECHINAN
– Ecole nationale supérieure des Travaux publics
Directeur : Monsieur Ousséni AROUNA
Directeur adjoint : Monsieur Hubert Frédéric GBAGUIDI
– Ecole normale supérieure de l'Enseignement technique de Lokossa
Directeur : Monsieur Lambert Gustave DJEDATIN
Directeur adjoint : Monsieur Jean Robert KLOTOE
– Institut national supérieur de Technologie industrielle
Directrice : Madame Clotilde GUIDI TOGNON
Directeur adjoint : Monsieur Dossou Flavien LANMANTCHION
– Ecole nationale supérieure de Génie énergétique et Procédés
Directeur : Monsieur Danvidé Antonin KANFON
Directeur adjoint : Monsieur Pasco Harrod LOGBO
– Université nationale d'Agriculture
Dans les Unités de Formation et de Recherche
– Ecole d'Agrobusiness et de Politiques agricoles
Directeur : Monsieur Nounagnon Emile HOUNGBO
– Ecole de Sociologie rurale et Vulgarisation agricole
Directeur : Monsieur Wilfried PADONOU
– Ecole d'Horticulture d'Aménagement des Espaces verts et Vulgarisation agricole
Directeur : Monsieur Paulin Jésutin DOSSOU
Ecole de Génie rural
Directeur : Monsieur Hyppolite AGADJIHOUEDE
Directeur adjoint : Monsieur Inès Godonou SALAKO
– Ecole de Gestion de la Production Végétale et Semencière
Directeur : Monsieur Apollinaire ADANDONON
– Ecole de Gestion et d'Exploitation des Systèmes d'Elevage
Directeur : Monsieur Sabbas ATTINDEHOU
Directeur adjoint : Monsieur Razaki Adiho OSSE
– Ecole des Sciences et Techniques de Conservation et de Transformation des Produits agricoles
Directrice : Madame Flora CHADARE
Directeur adjoint : Monsieur Camel LAGNIKA.
Fait à Cotonou, le 24 septembre 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.