La Direction Générale de l'Economie (DGE) du Mnistère des finances a tenu, mardi 18 novembre, l'édition 2025 de sa conférence périodique. C'est sous le thème : « Vers une meilleure intégration du Bénin dans les chaînes de valeur régionales et internationales : quels leviers mobiliser ? ».
Cadres de plusieurs ministères, experts, universitaires, représentants de partenaires techniques et financiers, ainsi que de nombreux étudiants ont pris part, mardi 18 novembre 2025, à la conférence périodique de la Direction Générale de l'Economie.
Au cours de cette rencontre, trois sessions complémentaires ont permis d'examiner les enjeux liés à l'intégration du Bénin dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. La première session a porté sur une analyse approfondie du degré d'intégration dans les chaînes de valeur mondiales, mettant en lumière les dynamiques actuelles et les secteurs concernés. La deuxième session a identifié les opportunités offertes au Bénin ainsi que les contraintes qui freinent son insertion dans ces chaînes, tant au niveau régional que mondial. Enfin, la troisième session, organisée sous forme de panel suivi de débats, a permis de discuter des défis spécifiques auxquels le pays fait face, des initiatives déjà engagées et des politiques à renforcer pour améliorer durablement la participation du Bénin aux chaînes de valeur mondiales et stimuler la croissance de son économie.
Faki Adje, le Directeur Directeur Général Adjoint de la Société d'Investissement et de Promotion de l'Industrie (SIPI-Bénin S.A), a présenté, à l'occasion, la contribution de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) au développement industriel du Bénin.
Dans son mot d'ouverture, le Directeur général de l'Economie, Aristide Médénou, a rappelé l'importance de ce rendez-vous. « La conférence périodique du Ministère de l'Economie et des Finances a été instituée il y a environ 10 ans pour constituer un creuset d'échange avec le grand public », a-t-il indiqué avant de remercier les participants de leur fidélité. L'édition 2025, dit-il, vise à mieux comprendre les conditions permettant au Bénin « de s'insérer dans les chaînes de valeur régionales et internationales ». Le DGE a rappelé les avancées obtenues grâce aux réformes du PAG. « Les fruits sont en train de porter les promesses des fleurs ». Mais il prévient qu'il y a encore du chemin à faire. Il attend de la conférence des pistes concrètes pour « renforcer la compétitivité du Bénin et accroître la création de valeur locale ».
Représentant le ministre d'Etat, le Directeur de cabinet, Hermann Orou Takou, a officiellement lancé les travaux. Il a salué la qualité du cadre proposé par la DGE. « La DGE nous offre un cadre d'échanges structuré et scientifiquement rigoureux », a-t-il affirmé. Pour lui, le thème retenu est pleinement d'actualité. « À l'heure où l'économie mondiale se redessine, les pays africains doivent repenser leurs trajectoires industrielle et commerciale », a-t-il souligné. Il a rappelé les réformes engagées depuis 2016 : modernisation du port, infrastructures routières, climat des affaires, dynamisation des filières agricoles, investissements dans l'énergie et le numérique. Autant d'acquis qui, selon lui, « constituent un socle essentiel pour faciliter l'intégration du Bénin dans les chaînes de valeur ».
Le DC a précisé que « l'intégration du Bénin n'a pas encore atteint son potentiel ». Il estime que la transformation locale doit s'amplifier, l'industrie monter en gamme et les exportations de produits transformés progresser.
M. M.
A travers le décret n°2025-678 du 29 octobre 2025 signé du chef de l'Etat Patrice TALON, relatif aux conditions et modalités d'établissement des documents d'identification des personnes physiques au Bénin, de nouvelles mesures ont été prises pour renforcer la fiabilité de certaines pièces qui ne nécessitent plus une légalisation.
Désormais au Bénin, plus besoin de légaliser certains documents d'identification. Selon l'article 2 du décret N° 2025 – 678 du 29 octobre 2025 portant conditions et modalités d'établissement des documents d'identification des personnes physiques, il s'agit :
– du certificat d'identification personnelle ;
– du certificat d'afro-descendant ;
– du certificat d'étranger ;
– de la carte nationale d'identité biométrique ;
– du passeport biométrique ; et
– de la carte de résident.
Selon le même article, toute personne souhaitant obtenir un document d'identification doit être inscrite au Registre national des personnes physiques (RNPP) et disposer d'un numéro personnel d'identification.
Cette exigence vise à garantir la fiabilité des données d'état civil, à prévenir les fraudes et à assurer l'authenticité des documents délivrés.
A travers ce mécanisme, les pièces produites sont reconnues comme authentiques et ne nécessitent plus une légalisation.
Cette réforme vise plusieurs objectifs à savoir, à renforcer la fiabilité des documents d'identification ; la réduction des risques de doublons et de falsifications ; une simplification des contrôles administratifs ; et une harmonisation des procédures entre les différents types de pièces.
Sa mise en œuvre s'inscrit dans la dynamique de modernisation administrative engagée depuis plusieurs années, notamment avec la digitalisation de l'état civil et la mise en place du RNPP.
F. A. A.
Le Bénin a réceptionné, jeudi, le navire de guerre Matelot Brice Kpomassé, rénové au Nigéria par le chantier Naval Dockyard Limited de Lagos.
Dans le cadre de la coopération avec le Nigéria, le Bénin a réceptionné le navire de guerre Matelot Brice Kpomassé, entièrement rénové au chantier Naval Dockyard Limited de Lagos.
Au cours de la cérémonie de remise du patrouilleur rénové, le chef d'Etat-major de la marine nigériane, le vice-amiral Idi Abbas, représenté par le contre-amiral Ibrahim Shehu, a présenté cette initiative comme un exemple tangible de la coopération régionale prévue par l'architecture de Yaoundé, le cadre de coordination des opérations maritimes dans le golfe de Guinée.
Cette rénovation selon lui, vise à renforcer la capacité du Bénin et du Nigéria à mener des patrouilles conjointes et à améliorer la surveillance maritime.
Le représentant de la marine nigériane a également rappelé que le Centre de commandement maritime interarmées (CCMI), basé à Cotonou, facilite déjà le partage de renseignements ainsi que la planification opérationnelle entre les États de la région. Il a précisé que plusieurs navires béninois ont récemment été remis en état au Nigéria et que deux nouvelles unités seront prochainement livrées.
La remise du Matelot Brice Kpomassé constitue ainsi une étape supplémentaire dans le renforcement du partenariat sécuritaire entre les deux marines, qui misent sur la mutualisation de leurs moyens pour mieux répondre aux menaces en mer.
F. A. A.
Au terme des élections des maires des communes et des arrondissements tenues, dimanche 09 novembre 2025, au Gabon, c'est le ministre d'origine béninoise Pascal Houangni Ambouroue qui remporte la victoire à Port-Gentil selon les résultats proclamés par la Commission Nationale d'Organisation du Contrôle des Élections et du Référendum (CNOCER).
Un Bénino-Gabonais à la tête de Port-Gentil, capitale économique du Gabon. L'élection de Pascal Houangni Ambouroue a été confirmée par la Commission Nationale d'Organisation du Contrôle des Élections et du Référendum, au terme de l'élection du 09 novembre dernier. Le nouveau maire de Port-Gentil est un financier qui a un riche parcours professionnel. Il a travaillé au sein d'importantes institutions bancaires telles que BNP Paribas et le Crédit Agricole avant de rejoindre en 2007, la Bourse des Valeurs Mobilières de l'Afrique Centrale (BVMAC), dont il devient le Directeur général en 2012.
En 2016, Pascal Houangni Ambouroue fait son entrée dans le gouvernement d'Emmanuel Issoze Ngondet en tant que ministre délégué à l'Economie. Il a également dirigé le ministère de la pêche et de l'économie maritime. A ce poste, il a supervisé d'importantes réformes dans le secteur halieutique, notamment la lutte contre la pêche illégale et la promotion de l'économie bleue.
Porté à la tête de la municipalité de Port-Gentil, Pascal Houangni Ambouroue devra travailler à la redynamisation économique au sein d'une ville qui pendant longtemps, a dépendu de l'industrie pétrolière.
Le maire de Port-Gentil est né d'un père béninois et d'une mère gabonaise.
F. A. A.
La société de pari sportif, 1XBET a signé un accord de partenariat avec la Fédération béninoise de football (FBF), ce vendredi 14 novembre 2025. Un bus flambant neuf de 53 places a été officiellement remis aux responsables de la fédération dans le cadre de cette collaboration qui s'annonce très fructueuse.
1XBET devient supporter des Guépards du Bénin. La société de pari sportif a réaffirmé au cours d'une cérémonie de remise de bus, son engagement et sa détermination à soutenir le sport béninois, et le football en particulier.
Le sport, une école de discipline, de courage et d'unité
Pour la directrice générale de 1XBET Bénin, Bataille MAIKA, le sport est bien plus qu'un simple jeu de divertissement. « C'est une école de discipline, de courage et d'unité. C'est aussi un puissant vecteur de cohésion et de fierté nationale », a-t-elle souligné réaffirmant son engagement à accompagner la fédération et les joueurs dans leurs efforts visant à hisser plus haut, les couleurs nationales. En offrant ce bus, 1XBET selon sa directrice générale, entend améliorer les conditions des athlètes et encourager la jeunesse à « croire en ses rêves ». « Nous savons que chaque victoire, chaque match, mais aussi chaque déplacement demande de l'énergie, de la détermination et une logistique très solide », a fait observer Bataille MAIKA, évoquant l'importance de ce premier geste qui s'inscrit non seulement dans une vision globale de promotion et d'accompagnement du sport local et des institutions nationales, mais aussi de contribution active au développement socio-économique du pays.
S'adressant aux joueurs, ambassadeurs de la Nation, elle les a exhortés à porter le bus mis à leur disposition comme « un symbole d'unité, de motivation, mais aussi d'excellence ».
Le président de la FBF, Mathurin de CHACUS s'est réjoui du don offert par 1XBET qui d'après lui, s'inscrit dans les actions de renouvellement du parc automobile de la FBF, et visant à offrir davantage de confort aux différentes sélections nationales. Exprimant ses remerciements à toutes les personnes ayant contribué à la concrétisation du partenariat avec 1XBET, il a rassuré faire un usage « exemplaire » du bus. Le président de la FBF n'a pas manqué d'adresser ses remerciements à l'ex capitaine des Guépards, Stéphane SESSEGNON, ambassadeur de 1XBET, pour son engagement et son rôle déterminant pour la concrétisation de ce partenariat. Il a exhorté à l'occasion, les autres entreprises de la place à rejoindre la fédération qu'il préside aux fins d'unir les forces pour poursuivre le développement et le rayonnement du football béninois.
Ce partenariat qui intervient à quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN Maroc 2025), est d'une importance capitale pour la sélection nationale qui s'apprête à affronter les différentes équipes avec beaucoup de détermination.
Quelques images
F. A. A.
L'approbation par le Conseil de sécurité des Nations Unies d'une résolution établissant une force internationale de stabilisation à Gaza est l'une des décisions les plus significatives de ces dernières années. Elle marque un changement stratégique, passant de la survie à la reconstruction, du chaos au développement structuré, et d'une violence sans fin à un cadre régional basé sur la stabilité et la croissance économique.
Cette décision n'est pas seulement une étape diplomatique. Elle crée les bases d'un développement à long terme à Gaza, au Moyen-Orient et bien au-delà. Elle offre la première véritable occasion de construire des institutions, de restaurer la vie civile et d'intégrer Gaza dans un cadre économique et éducatif plus large, capable de façonner l'avenir de la région.
Dans le même temps, les conséquences de cette décision s'étendent profondément en Afrique, où des groupes extrémistes prospèrent grâce à la pauvreté, à l'effondrement institutionnel et à l'absence d'horizons économiques. Le nouveau modèle international qui se forme autour de Gaza peut affaiblir directement l'écosystème qui soutient le terrorisme sur le continent africain.
Gaza comme modèle régional de stabilité et de développement
La force internationale autorisée par l'ONU créera l'environnement sécurisé nécessaire pour reconstruire Gaza. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il sera possible d'établir des systèmes de gouvernance fonctionnels, des infrastructures modernes, des programmes de formation professionnelle et des projets d'investissement à long terme.
De telles conditions sont le point de départ d'un changement réel. Lorsqu'une population reçoit éducation, emploi et espaces publics sûrs, l'influence extrémiste commence à se réduire. Gaza peut devenir une démonstration de la manière dont la sécurité et le développement avancent ensemble, et de la manière dont la coopération économique entre les États-Unis, les pays du Golfe et Israël peut transformer une zone de conflit en un espace productif et stable.
L'impact du modèle de Gaza sur les réseaux terroristes en Afrique
L'Afrique est confrontée à de nombreuses faiblesses structurelles similaires à celles qui existaient à Gaza. Au Sahel, dans la Corne de l'Afrique et en Afrique centrale, des groupes extrémistes émergent là où les gouvernements n'assurent pas la stabilité, les opportunités économiques ou l'éducation. Ces groupes dépendent du désespoir, du chômage et du chaos.
Le nouveau cadre de Gaza repose sur une philosophie différente. Il associe présence sécuritaire, développement économique, emploi local, réforme éducative et investissement international. Cette combinaison est exactement ce dont les États africains ont besoin pour affaiblir les mouvements insurgés et réduire l'espace dans lequel opèrent les organisations terroristes.
Si les gouvernements africains choisissent de collaborer avec les États-Unis et les pays du Golfe, dans la ligne stratégique promue par le président Trump, ils pourront adopter un modèle de développement qui réduit directement la radicalisation et renforce la résilience à long terme.
Pourquoi les dirigeants africains doivent agir maintenant
Les dirigeants africains se trouvent à un moment décisif. Le monde évolue vers un nouvel axe de coopération entre les États-Unis, la région du Golfe, Israël et les pays prêts à adopter une stratégie de développement transparente. Ceux qui rejoindront ces initiatives auront accès à des investissements dans les infrastructures, à des programmes de sécurité alimentaire, à l'éducation numérique et à des projets d'emploi à grande échelle.
Ceux qui résistent ou tentent de préserver des intérêts politiques dépassés nuiront à leurs nations et se verront exclus des opportunités désormais disponibles.
L'Afrique a besoin de stabilité, de technologie, de télécommunications, d'agriculture avancée, de solutions hydriques et d'une éducation moderne. Tout cela est accessible grâce à des partenariats avec les États-Unis et les pays du Golfe. La seule question est de savoir si les dirigeants choisiront le progrès national ou les intérêts personnels.
La vision de développement du président Trump comme catalyseur
L'approche du président Trump intègre développement économique, éducation, infrastructures modernes et coopération régionale stratégique. La même structure, désormais approuvée pour Gaza, peut devenir un modèle pour les pays africains souhaitant briser le cycle de l'instabilité.
Lorsque Gaza commencera à se reconstruire dans ce nouveau cadre, les nations africaines comprendront qu'il existe une voie fiable vers la croissance. Cette prise de conscience réduira l'influence des groupes terroristes qui s'appuient sur le désespoir et la désintégration des systèmes civiques.
En s'alignant sur la vision économique des Accords d'Abraham et en collaborant avec les États-Unis et les pays du Golfe, les États africains peuvent établir une base nouvelle pour la sécurité et la prospérité.
Conclusion
La décision de l'ONU sur Gaza a créé une fenêtre d'opportunité à la fois courte et puissante. Elle offre au Moyen-Orient une voie vers la stabilité régionale et fournit aux nations africaines une plateforme de transformation économique réelle. C'est un moment rare où une seule action diplomatique peut générer des effets positifs sur plusieurs continents.
Les prochaines semaines et les prochains mois détermineront si les dirigeants sauront relever le défi. Ceux qui adopteront la coopération et le développement assureront l'avenir de leurs nations. Ceux qui hésiteront risqueront de perdre une génération.
Rédigé par Samuel Shay, entrepreneur et conseiller économique principal pour le traité des Accords d'AbrahamCe lundi 17 novembre 2025, le commissariat d'Aglogbè, localité située dans la commune d'Adjarra, département de l'Ouémé, a démantelé un réseau de faussaires. Des plaques d'immatriculation d'engins et d'autres objets ont été saisis.
Un réseau de faussaires démantelé à Adjarra. La Police, au terme d'une enquête a procédé à l'interpellation de deux suspects ce lundi 17 novembre 2025. La perquisition effectuée au domicile des mis en cause a permis la découverte d'un important matériel suspect, incluant notamment un ordinateur portable de marque HP, 22 plaques d'immatriculation d'engins, 30 cartes grises, des clés de motocyclettes, 19 cachets, 04 encreurs, des badges d'accès, des cartes de visite, un routeur, ainsi que divers documents et d'autres pièces à conviction.
Interrogés sur l'origine et l'usage de ces objets, les deux individus n'ont fourni aucune justification probante. Ils sont actuellement gardés à l'antenne Sud de la Brigade criminelle à Porto-Novo L'enquête se poursuit.
F. A. A.
Le processus d'inscription de « Vodun : rites, pratiques sociales et arts de vie » sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a franchi une nouvelle étape. Un atelier de renforcement de capacités s'est tenu, jeudi 13 novembre 2025, à Abomey, réunissant des cadres institutionnels, des universitaires et acteurs culturels engagés dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine national.
Organisée sous l'égide de l'Agence de sauvegarde de l'aire culturelle d'Adja-Tado, la session a permis aux participants d'examiner en profondeur les exigences de la Convention de 2003 et de s'approprier les rôles qui leur incombent dans la préparation du dossier d'inscription. L'assiduité et l'implication manifeste des représentants des institutions culturelles illustrent la volonté collective d'accompagner cette dynamique impulsée par le Gouvernement.
Ce projet porté par la vision du Président de la République et le leadership du Ministre en charge de la Culture, Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, s'inscrit dans une stratégie plus large de valorisation et de rayonnement du patrimoine béninois à l'international.
Après les succès enregistrés avec Guèlèdè et Koutammakou, le Bénin entend désormais faire reconnaître le Vodun comme un ensemble vivant de pratiques, de croyances et d'expressions artistiques authentiques.
Le Conseiller technique à la Culture, Florent Raoul COUA-ZOTTI, représentant le ministre, le Directeur général de l'Agence de sauvegarde de la culture d'Adja-Tado, Dr Paul AKOGNI, ainsi que les experts dont les professeurs Dodji Amouzouvi et Bienvenu AKOHA et les cadres techniques venus des trois autres agences de sauvegarde, ont unanimement salué la pertinence de l'initiative. Tous ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour la réussite du dossier, convaincus de l'importance de cette reconnaissance internationale pour le Bénin et pour la mise en valeur de son héritage culturel.
À quelques jours du Sommet UE-UA, l'Africa-Europe Foundation (AEF) publie le rapport The State of Africa-Europe 2025.
Le rapport souligne la nécessité d'un véritable changement de paradigme : un nouveau pacte financier capable d'accélérer le co-investissement, le partage des risques et la création de valeur durable, tout en offrant à l'Afrique et à l'Europe l'occasion de se positionner conjointement comme un axe stabilisateur dans un paysage mondial de plus en plus fragmenté.
Le Bénin figure parmi les cinq pays impliqués dans le corridor Abidjan-Lagos. Le rapport souligne son rôle dans l'amélioration de la facilitation du commerce, la modernisation des infrastructures et la création de liens logistiques régionaux, soutenus par des investissements européens.
Le rapport 2025 de l'Africa-Europe Foundation est disponible ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_November_2025_2cab991eac.pdf
Vous trouverez le résumé exécutif ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_Executive_Overview_November_2025_0d0db65e53.pdf
Un enseignant de Sciences de vie et de la terre (SVT) a été interpellé à Lobogo, une localité de la commune de Bopa, dans le département du Mono. Il est mis en cause dans une affaire d'abus sexuel sur l'une de ses apprenantes.
Enseignant de SVT, marié et père de famille, il entretient une relation amoureuse avec l'une de ses apprenantes, et enceinte celle-ci. Craignant les représailles, il tente un avortement clandestin et conduit la jeune fille dans un centre de santé. La Police débarque sur les lieux et procède à son interpellation. Il sera présenté au Procureur de la République pour répondre de ses actes.
Il risque gros selon la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 portant répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin, qui interdit les relations amoureuses entre enseignants et apprenants.
F. A. A.
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Le verdict de la Chambre des appels de la CRIET sur la décision d'incompétence rendue par la chambre correctionnelle dans le procès de l'ex-Directeur général de la police nationale (DGPN) Louis Philippe Sessi Houndégnon est tombée ce lundi 17 novembre 2025.
Le dossier de l'ex-Dgpn Houndégnon et de son coprévenu Coffi Camille Amoussou sera à nouveau examiner devant la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans ce dossier, la chambre correctionnelle de la CRIET s'est déclarée incompétente le lundi 19 mai 2025 au motif que les faits reprochés aux deux prévenus sont de nature criminelle. Elle a ensuite confirmé le mandat de dépôt et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir. Les deux prévenus Louis Philippe Sessi Houndégnon ainsi que le ministère public ont alors fait appel de cette décision du premier juge.
Après plusieurs semaines de procès, la chambre des appels de la CRIET a indiqué dans une décision rendue le lundi 17 novembre 2025 que les faits reprochés aux deux mis en cause relèvent bien de la compétence de la CRIET. En conséquence, elle a affirmé dans sa décision que la chambre correctionnelle de la CRIET est compétente et a ordonné le retour du dossier pour examen, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
En attendant un nouveau procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET, les mandats de dépôt de Louis Philippe Sessi Houndégnon et de Coffi Camille Amoussou ont été confirmés. Les deux prévenus restent en prison. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire introduites par les prévenus ont été rejetées par la chambre des appels de la CRIET.
Retour sur les faits
En novembre 2024, Louis Philippe Houndégnon, a été interpellé par la police à la suite de plusieurs interviews accordées à la presse dans lesquelles il déclarait avoir reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon. Le parquet spécial l'accusait alors d'avoir remis en cause la Constitution béninoise et d'avoir appelé la population au soulèvement à travers son "Mouvement 11/12".
Lors des audiences devant la chambre de jugement, le ministère public, représenté par le premier substitut du procureur spécial Armand Donald Reagan Hounguè, avait fait ses réquisitions. Selon le procureur, Houndégnon aurait "manqué de réserve même étant à la retraite" et aurait travaillé à "recenser les personnalités clés de l'État" dans le but de fomenter un coup d'État. Le parquet avait donc demandé à la CRIET de retenir Houndégnon pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique et de le condamner à deux ans de prison.
L'OIT a ouvert, le lundi 17 novembre 2025, à Grand-Popo, dans le cadre de l'initiative TRADOM (Travail domestique décent au Bénin), un atelier de cinq jours consacré à la révision de l'arrêté N°026/MFPTRA/DC/SGM/DT/SRT du 14 avril 1998 fixant les conditions générales d'emploi des employés de maison en République du Bénin. Ce texte, avant-gardiste pour son époque, comporte aujourd'hui certaines dispositions obsolètes face aux évolutions du monde du travail et des normes internationales.
Réunis du 17 au 21 novembre 2025, les représentants du gouvernement, des organisations d'employeurs, des syndicats et du Réseau national des travailleuses et travailleurs domestiques (RNTD), ambitionnent d'aligner le cadre juridique béninois sur la Convention 189 adoptée en 2011, qui reconnaît le travail domestique comme une composante essentielle de l'économie de soins. « Notre ambition est de faire du secteur du travail domestique un espace de dignité, de formalisation et de protection », a précisé Mme Dolorès AMOUSSOUGA, Coordonnatrice de l'initiative TRADOM de l'OIT.
Du côté des employeurs, l'engagement est également affiché. « Si les travailleurs domestiques sont comme tous les autres [travailleurs], nous devons les protéger et les valoriser », a déclaré Marlyse HOUNON, représentante le Conseil National du Patronat du Bénin.
Le Directeur Général du Travail, Edgard DAHOUI, a rappelé l'importance sociale du secteur : « Ces gens-là qui sont dans notre intimité ont besoin d'une meilleure protection ». A l'en croire, « renforcer le cadre juridique permettra aux inspecteurs de travail de mieux faire leur travail ».
À l'issue de la première journée, le Directeur des Normes du Travail, Ramanou Arouna, s'est dit satisfait : « Les débats étaient très enrichissants. Si nous restons dans cette dynamique, nos objectifs seront atteints ».
Pour le RNTD, cette révision permettra enfin d'intégrer les réalités vécues par les travailleurs domestiques. « L'arrêté 026 ne prenait pas en compte totalement les conditions de vie des travailleurs domestiques », a rappelé Pierrette Vidégla, alors que le Bénin avance vers la ratification de la Convention 189 de l'OIT.
Les travaux se poursuivent jusqu'au 21 novembre, avec pour objectif de produire une version consolidée d'un arrêté modernisé, plus protecteur et conforme aux standards internationaux.
M. M.
Trois leaders du parti Bloc républicain (BR) ne sont pas sur la liste pour les élections législatives de janvier 2026 au Bénin. Charles TOKO, Rachidi GBADAMASSI et Samou Seidou ADAMBI, selon des sources concordantes, seront remplacés par des jeunes de la 8e circonscription électorale.
De grands absents sur la liste du parti Bloc républicain pour les élections législatives de 2026. L'ex député Rachidi GBADAMASSI, ministre conseiller à la défense, l'ancien ministre de l'énergie, de l'eau et des mines, Samou Séïdou ADAMBI, et Charles TOKO, député et ancien maire de Parakou ne sont pas en lice pour la députation. Ces trois leaders de la formation politique de la mouvance présidentielle, apprend-on, ont cédé leur place aux jeunes de leurs localités.
Dans le cadre des législatives de 2026, l'enregistrement des dossiers de candidatures démarré depuis samedi dernier, s'achève ce mercredi 19 novembre 2025. Pas de rallonge, avait annoncé le président Sacca LAFIA.
F. A. A.
Le Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre s'est ouvert ce lundi 17 novembre 2025 à Cotonou, en présence d'une délégation du gouvernement composée des ministres d'Etat Abdoulaye Bio TCHANE et Romuald WADAGNI, de Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, du vice-président pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de la Banque Mondiale, Ousmane DIAGANA, et plusieurs autres personnalités.
Cotonou, la capitale économique du Bénin abrite depuis ce lundi 17 novembre 2025, un Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Ces assises de haut niveau seront l'occasion pour les participants, d'examiner les avancées, défis et perspectives liés à la digitalisation des services publics, à l'innovation technologique, à l'inclusion numérique, à la cybersécurité, à la création d'emplois grâce au numérique, ainsi qu'au développement des infrastructures digitales indispensables à la compétitivité des États. Les travaux prévus pour durer deux jours connaissent la participation des ministres du numérique, des finances des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, des experts internationaux, des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers engagés dans l'accélération de l'économie numérique dans la sous-région.
Intervenant à cette occasion, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, ministre du numérique et de la digitalisation a rappelé l'importance de la transformation numérique comme levier de développement économique, de modernisation administrative et d'amélioration de l'accès des populations aux services essentiels. « Le temps des projets isolés est passé. Nos pays doivent mettre en place des synergies telles que la mutualisation des câbles sous-marins, la construction d'infrastructures numériques transfrontalières ou encore la mise en commun de solutions d'intelligence artificielle », a-t-elle indiqué.
Partenaire de l'évènement aux côtés du gouvernement béninois, la Banque mondiale à travers son vice-président pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, a salué les efforts des pays de la zone et réaffirmé son engagement à soutenir les programmes innovants permettant d'accélérer la transition digitale, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la finance et de la gouvernance.
Sous le régime du président Patrice TALON, le Bénin a fait des progrès énormes dans le domaine du numérique et de la digitalisation passant de 19 % de taux de pénétration internet mobile à 75 %.
Selon une publication du gouvernement, des centaines de milliers de Béninois ont été formés aux compétences numériques. « Plus de 250 services publics ont été dématérialisés et accessibles à tous sans déplacement. En une décennie, le Bénin est passé d'un pays « à la traîne » en matière de numérique à celui d'un pays qui trace sa route », renseigne la publication.
Les conclusions de ce sommet devraient contribuer à réduire la fracture numérique et connecter davantage de populations ; développer les compétences en intelligence artificielle pour stimuler l'innovation ; et créer des emplois numériques grâce au Marché Unique du Numérique.
F. A. A.
Sept mois après la relance de ses activités au Bénin, Yango veut accélérer son positionnement dans le transport urbain. Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone, a rappelé dans un entretien, l'ambition de la plateforme.
« Nous voulons faire du Bénin un modèle de réussite de la mobilité urbaine ». Ainsi se résume l'ambition de Yango, la plateforme de transport urbain, selon Kadotien Soro, Directeur régional Yango - Afrique francophone.
Le responsable se dit « très positif » sur le bilan depuis mars 2025. Selon lui, la plateforme s'est « rapidement installée dans les habitudes de mobilité à Cotonou ». Les chauffeurs partenaires, eux, saluent « notre transparence, nos formations et l'accompagnement continu ».
Yango assure avoir structuré son retour autour de trois priorités : la conformité réglementaire, l'implantation locale et le renforcement des partenariats. « Nous opérons désormais avec une entité béninoise », précise le Directeur régional Yango - Afrique francophone. Le dialogue avec les autorités serait « fluide et constructif ».
Yango revendique un positionnement clair dans le transport urbain. « Nous offrons un service sûr, rapide et accessible », ajoute Kadotien Soro, tout en rappelant les fonctionnalités de sécurité comme le partage d'itinéraire ou le bouton SOS. Yango mise aussi sur son modèle fondé sur « un partenariat fort avec des entreprises locales de transport » pour professionnaliser le secteur.
Des chauffeurs déjà à 800.000 FCFA/mois
Sur l'impact économique, Kadotien Soro affirme que des centaines de chauffeurs génèrent déjà des revenus « pouvant aller jusqu'à 800 000 FCFA par mois selon le niveau d'activité ». Des formations régulières, un support 24h/24 et un système de notation doivent aider à structurer davantage la profession.
L'entreprise promet aussi d'« explorer la mobilité électrique et partagée », tout en testant de nouveaux services. Motos, tricycles et bientôt livraison sont en cours d'évaluation. Les options de paiement mobile money devraient également être élargies.
Même si les projets sociaux locaux n'ont pas encore été lancés, Yango affirme s'inspirer d'initiatives régionales dans l'éducation, la technologie et le sport, comme le Yango Fellowship ou les hackathons avec Zindi Africa.
Yango est « là pour investir, accompagner et co-construire », selon le Directeur régional - Afrique francophone qui conclut : « Ensemble, nous pouvons bâtir un modèle de mobilité qui inspire et transforme ».
M. M.
La Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu une nouvelle décision dans le dossier casse d'une banque impliquant l'ex député Désiré Vodonou. Condamné à 14 ans de prison en première instance, le prévenu et ses coaccusés ont vu leur peine réduite à 7 ans de prison au terme d'une audience ce lundi 17 novembre 2025.
Ouf ! de soulagement pour Désiré Vodonou, l'ex chef d'Agence de BGFI Godomey, Sylvestre Attadé, et l'informaticien sénégalais, Sy Sérigne Abdoule Aziz. Condamnés tous à 14 ans de prison dans le dossier casse d'une banque et à une amende de 2 milliards 110 millions FCFA, les prévenus ont fait appel de la décision rendue en première instance. Après plusieurs mois d'instruction, la Chambre des appels de la CRIET a rendu son verdict ce lundi 17 novembre 2025. Elle les a condamnés à une peine de 07 ans de prison, et à un peu plus de 700 millions FCFA d'amende.
Dans sa décision, le juge a confirmé la confiscation de tous les biens de Désiré Vodonou et ses coaccusés, à l'exception de ceux réservés à l'usage familial. La Chambre des appels de la CRIET a également confirmé l'interdiction de séjour au Bénin du Sénégalais, Sy Sérigne Abdoule Aziz, après sa peine, ainsi que l'interdiction d'exercer la profession de banquier à l'égard de l'ex chef d'agence BGFI de Godomey.
L'affaire casse d'une banque a éclaté en 2022. Les prévenus ont été interpellés pour avoir tenté de s'immiscer dans le système informatique de la BGFI pour y introduire de l'argent en provenance de Russie. Fait qui relève selon le ministère public, de blanchiment de capitaux. Dans le processus, le chef d'agence devrait faciliter l'opération, avec l'appui de l'informaticien sénégalais.
F. A. A.
La chambre des appels de la CRIET a rendu ce lundi 17 novembre 2025 son verdict dans le procès en appel de Désiré Vodonou et de ses co-prévenus. L'ex-député a vu sa condamnation à 14 ans de prison dans l'affaire de la casse d'une banque réduite à 7 ans de prison. Ses co-prévenus, le banquier Sylvestre Attadé et son informaticien sénégalais, Sy Sérigne Abdoul Aziz s'en sortent également avec la même peine de prison et d'amendes réduites.
La condamnation de l'ex-élu de Zogbodomey Désiré Vodonou et de ses co prévenus a été revue à la baisse en appel. Condamnés à 14 ans de prison et à 2 milliards FCFA d'amendes par la chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à travers un jugement rendu le jeudi 02 avril 2024, l'ex-député Désiré Vodonou et ses coprévenus ont interjeté appel. Après plusieurs mois d'instruction devant la chambre des appels, le verdict est tombé ce lundi 17 novembre 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Dans la décision rendue, la chambre des appels a infirmé partiellement le jugement rendu le jeudi 4 avril 2024 en première instance. Évoquant et statuant à nouveau, ladite Cour a réduit les peines de prison de Désiré Vodonou, de l'ex-chef d'agence Godomey de la BGFI, Sylvestre Attadé et de l'informaticien sénégalais Sy Sérigne Abdoul Aziz de 14 ans à 7 ans de prison ferme. En ce qui concerne l'amende, elle est réduite par la Chambre des appels à ⅓ soit plus de 600 millions.
Par ailleurs, la chambre des appels a confirmé la confiscation de tous les biens de Désiré Vodonou et de ces deux co-prévenus à l'exception de ceux réservés à l'usage familial. Le juge en appel a également confirmé l'interdiction de séjour le Sénégalais Sy Sérigne Abdoul Aziz à la fin de sa peine de prison. Il est aussi confirmé en appel l'interdiction de façon définitive l'exercice de la fonction de banquier au prévenu Sylvestre Attadé, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits
Dans l'affaire casse d'une banque au Bénin, l'ex-député de Zogbodomey et ses coprévenus ont été placés en détention préventive depuis novembre 2022. Selon le ministère public lors du procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET, l'ex-député Désiré Vodonou et ses deux co-prévenus ont été arrêtés dans le cadre d'une affaire de server to server qui consisterait à s'immiscer dans le système informatique de la banque BGFI pour introduire de l'argent en provenance de Russie. Mais sentant le danger, l'ex-député s'est retiré de cette affaire, affirmait le magistrat.
Le procureur signale que l'objectif visé est de ramener virtuellement de l'argent de Russie, de le mettre sur le système informatique de BGFI et de le remettre dans le circuit normal. Il s'agit de brouiller les pistes en introduisant de l'argent illicite dans un système licite, renseigne-t-il. « C'est du blanchiment de capitaux », précise le procureur. Le substitut du procureur spécial de la CRIET précisait que le banquier Sylvestre Attadé a facilité l'opération avec l'appui de l'informaticien sénégalais.
Le tirage au sort pour le positionnement des logos des partis politiques en lice pour les élections communales de janvier 2026, a lieu dans l'après-midi de ce lundi 17 novembre 2025, au siège de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
On connait désormais le positionnement des logos des partis politiques qui sont dans la course pour les élections communales de 2026. Le tirage au sort a lieu dans l'après-midi de ce lundi 17 novembre à la CENA.
La Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), parti d'opposition, et l'Union progressiste le renouveau (UP-R), de la majorité présidentielle, occupent les deux extrémités. La gauche pour la FCBE, et l‘extrême droite pour l'UP-R.
Ces deux partis chapeautent le Bloc républicaine (BR), parti de la majorité présidentielle, logé au bas du bulletin du spécimen unique.
Les élections communales et municipales de 2026, auront lieu le dimanche 11 janvier 2026.
F. A. A.
Le commissariat du 5e arrondissement de Porto-Novo a interpellé, il y a quelques jours, deux individus spécialisés dans l'écoulement de faux billets de 10 000 F CFA. Le montant des saisies auprès d'eux est estimé à 1 930 000 francs CFA.
De faux-monnayeurs dans les mailles de la Police. L'un des suspects a été interpellé suite à une opération de dépôt Mobile Money (MoMo), le 11 novembre dernier.
Selon la Police, le mis en cause s'est présenté chez le gérant de cabine pour un dépôt de 215 000 francs CFA. Le numéro communiqué étant erroné, il annule l'opération et profite d'un moment de confusion pour substituer les billets authentiques par de faux billets, mais conserve un vrai billet de 5 000 F qu'il place en façade, puis reprend sa demande pour un dépôt de 200 000 francs CFA. Dès que le gérant valide le transfert, il démarre sa motocyclette de marque Haojue et prend la fuite. Le gérant de cabine s'en rend compte et alerte aussitôt les populations riveraines qui parviennent à l'arrêter.
Après quelques heures de garde-à-vue, il a été présenté au procureur de la République le 13 novembre, puis écroué à la maison d'arrêt de Porto-Novo.
Lorsque le complice se présente au commissariat pour récupérer la moto que conduisait le mis en cause, les plaignants l'identifient et la Police procède à son interpellation sur le camp. La fouille du sac à dos qu'il avait sur lui a permis de découvrir 1 570 000 francs CFA de faux billets en coupures de 10 000 francs CFA, 09 cartes SIM anonymes ainsi que trois téléphones portables, dont deux iPhones.
Outre l'argent saisi, l'enquête policière a révélé que les deux faussaires avaient déjà réussi à infiltrer 360 000 francs CFA de monnaie contrefaite dans le circuit. Un montant qui a déjà fait l'objet de plaintes distinctes. En attendant d'autres éventuels plaignants, le préjudice global connu s'élève à 1 930 000 francs CFA.
F. A. A.
En choisissant le Bénin comme l'une des étapes majeures de la 2ᵉ édition du Casablanca Finance City (CFC) Africa Tour 2025, l'institution marocaine envoie un message sans ambiguïté : Cotonou s'impose désormais comme un partenaire stratégique dans la construction d'un espace économique africain intégré, compétitif et attractif pour les investisseurs internationaux. Forte d'un environnement réformé, d'une stabilité saluée et d'une diplomatie proactive, la capitale économique béninoise se positionne plus que jamais comme un pivot incontournable des nouvelles routes financières du continent.
Depuis ce lundi 17 novembre 2025, le Sofitel Hôtel de Cotonou accueille les travaux de la 2ᵉ édition du CFC Africa Tour – étape du Bénin. Cette rencontre de haut niveau rassemble décideurs publics, investisseurs, institutions financières et dirigeants d'entreprises dans un format pensé pour stimuler les échanges et forger des partenariats structurants. Casablanca Finance City, désormais reconnu comme l'un des hubs économiques les plus influents d'Afrique, poursuit à travers cette tournée continentale son ambition : renforcer l'intégration économique africaine et asseoir la place du continent dans l'économie mondiale.
Un choix d'étape qui, loin d'être anodin, confirme la reconnaissance du potentiel économique du Bénin et de la pertinence de son modèle de gouvernance.
Une présence motivée par la proximité diplomatique et l'élan réformateur du Bénin
Pour Aziz El Khyari, Directeur du développement commercial et de la coopération de CFC, la tenue de cette 2ᵉ édition au Bénin s'inscrit dans la continuité des excellentes relations économiques entre Rabat et Cotonou, mais surtout dans la dynamique interne d'un pays en pleine transformation.
> « La présence du CFC à Cotonou pour cette 2ᵉ édition du Africa Tour repose sur la proximité diplomatique et économique entre nos deux pays, mais également sur la dynamique de croissance et les réformes structurantes engagées par le Bénin. Ces facteurs suscitent un intérêt croissant auprès des entreprises de notre communauté », souligne-t-il.
Les réformes engagées – modernisation de l'environnement des affaires, digitalisation accélérée, création de zones économiques intégrées, assainissement fiscal – ont multiplié les signaux positifs auprès des investisseurs étrangers à la recherche de marchés stables, transparents et prévisibles.
Une délégation marocaine structurée pour cette 2ᵉ édition
Pour cette 2ᵉ édition du CFC Africa Tour – Bénin, une vingtaine d'entreprises marocaines issues de secteurs clés — finance, énergie, immobilier, ingénierie, infrastructures — ont fait le déplacement. CFC a mis en place un dispositif “e-douane” destiné à optimiser les rencontres, fluidifier les échanges institutionnels et multiplier les rendez-vous B2B.
Cette approche sur mesure confirme la volonté de CFC d'aller au-delà d'une simple mission de prospection : il s'agit de créer de véritables passerelles économiques entre le Maroc et le Bénin, et d'identifier des partenariats concrets, durables et structurants.
Des opportunités d'investissement largement perçues
Intervenant lors de cette 2ᵉ édition, Hicham Choudri a insisté sur la pertinence de cette démarche proactive et sur la nécessité pour les acteurs africains de renforcer leurs interdépendances économiques.
> « La participation à cette 2ᵉ édition au Bénin s'explique par les dynamiques économiques positives observées ces dernières années. Nous y percevons d'immenses possibilités d'investissement, particulièrement pour les opérateurs marocains », a-t-il confié.
Pour les entreprises marocaines, le Bénin offre : – un marché interne en pleine croissance ;
– une stabilité politique appréciée ;
– des investissements publics massifs dans les infrastructures ;
– un cadre réformé destiné à attirer les capitaux étrangers ;
– un positionnement stratégique dans le corridor ouest-africain.
Le Bénin réaffirme son engagement à accompagner les investisseurs marocains
Au nom de la ministre du Commerce et de l'Industrie, Madame Shadiya Alimatou Assouman, le Secrétaire général du ministère, Éric Kader Tabe Gbian, a salué cette 2ᵉ édition du CFC Africa Tour – étape de Cotonou et resté ferme sur la volonté du gouvernement de renforcer l'attractivité économique nationale.
Remerciant l'ambassade du Maroc et les entreprises participantes, il a rappelé que les réformes engagées depuis 2016 ont profondément transformé le paysage économique du pays, offrant désormais un cadre plus transparent, plus compétitif et plus propice aux investissements.
> « Le Bénin demeure pleinement engagé à accompagner les entreprises marocaines. Notre ambition, réaffirmée avec cette 2ᵉ édition du CFC Africa Tour, est claire : offrir un cadre moderne, agile et attractif à tous les investisseurs souhaitant s'implanter ou étendre leurs activités », a-t-il déclaré.
Une 2ᵉ édition qui marque l'intégration africaine en marche
Au-delà de l'événement, cette 2ᵉ édition du CFC Africa Tour au Bénin est le symbole d'une dynamique plus large : celle d'un continent décidé à construire un espace économique cohérent, connecté et capable de rivaliser avec les grands blocs internationaux.
Le Maroc et le Bénin, portés par des visions convergentes, jouent un rôle essentiel dans cette marche vers une intégration économique africaine plus robuste. La tournée du CFC matérialise cette volonté de faire émerger une finance continentale intégrée et des partenariats Sud-Sud renforcés.
Le Bénin, un acteur désormais incontournable de la carte financière africaine
Grâce à cette 2ᵉ édition du CFC Africa Tour, Cotonou s'affirme plus que jamais comme un pôle d'attraction stratégique pour les investisseurs internationaux. Par ses réformes, sa stabilité politique et son ouverture croissante aux partenariats régionaux, le Bénin s'installe durablement comme un pivot régional dans la construction de la finance africaine de demain.
Le message est limpide :
Casablanca Finance City mise sur le Bénin. Et le Bénin, pour cette 2ᵉ édition, est plus que jamais prêt.Quelques images