Le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin), Arnauld Akakpo, et le Président-directeur général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), ont procédé à la signature d'un accord de partenariat visant à encourager et structurer les échanges entre les entreprises francophones du Bénin et du Canada.
Un accord de partenariat lie désormais la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin et le Conseil économique du Nouveau-Brunswick. Les responsable des deux structures ont officialisé ce partenariat qui permet désormais d'identifier de nombreuses opportunités de coopération pour plus de 30 000 entreprises affiliées à la CCI Bénin, et des entreprises francophones du Nouveau-Brunswick.
L'accord signé prévoit également la création d'un Club d'affaires destiné à renforcer les relations commerciales entre les entreprises francophones des deux régions.
Cette plateforme offrira un espace d'échanges, de partage d'expériences et de prospection, facilitant ainsi le réseautage et le développement d'opportunités.
La signature de cet accord s'inscrit dans le cadre premier Forum CAP BLEU 2025 Afrique–Canada, organisé à Moncton avec 185 participants.
Cet événement, dédié au renforcement des relations économiques entre les deux espaces, a offert un cadre propice à l'officialisation de cet accord.
Par ce partenariat avec le CÉNB, la CCI Bénin confirme sa volonté de promouvoir les opportunités d'affaires pour les entreprises locales et d'accompagner leur ouverture vers des marchés internationaux. Cet accord illustre l'ambition du secteur privé béninois de renforcer ses capacités, de développer de nouveaux partenariats et d'explorer des perspectives porteuses, notamment en Amérique du Nord.
F. A. A.
La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé la liste des trois finalistes pour le prestigieux titre du Joueur de l'année 2025, prévu pour ce mercredi 19 novembre, à l'occasion des CAF Awards à Rabat, au Maroc.
Mohamed Salah (Egypte), Achraf Hakimi (Maroc) et Victor Osimhen (Nigéria), sont les trois finalistes qui se disputent le titre du Joueur de l'année 2025. La CAF a dévoilé leurs noms en prélude à la cérémonie des CAF Awards, prévue pour ce mercredi à Rabat.
Mohamed Salah, légende du football égyptien, plusieurs fois couronné, est à la recherche d'un nouveau sacre pour renforcer son statut de référence du football africain.
Face à lui, Achraf Hakimi, international marocain et latéral droit du Paris Saint-Germain. Auteur d'une saison exceptionnelle autant en club qu'en sélection, il s'impose comme l'un des défenseurs les plus influents du football mondial. Sa polyvalence, sa capacité offensive et son rôle déterminant dans les performances du Maroc en font un sérieux prétendant.
Enfin Victor Osimhen, l'une des plus grandes forces offensives du Nigeria, continue d'impressionner par sa puissance. Le joueur de Galatasaray part également favori.
F. A. A.
Une équipe conjointe des commissariats de Hounli et de Cana, dans la commune de Zogbodomey, a interpellé, dimanche 16 novembre 2025, un individu impliqué dans une tentative d'escroquerie dans le département du Zou.
Un Gabonais venu au Bénin en quête de « richesse rapide » sollicite les services d'un marabout qui en réalité n'est qu'un imposteur. L'escroc aurait convaincu sa victime qu'un portefeuille magique pourrait fructifier un million cinq cent mille francs. Il a été interpellé par la police, dimanche 16 novembre 2025, en face de la base de l'entreprise Porteo à Abomey, en face du centre universitaire Sogboaliho.
La perquisition effectuée au domicile du mis en cause n'a permis de découvrir aucun temple mystique. Seulement une importante quantité de faux billets soigneusement rangés a été découvert. L'individu est placé en garde à vue au commissariat de Cana, et sera présenté au Procureur de la République.
Marina HOUENOU (Stag)
Le président de la Commission électorale autonome (CENA), Sacca Lafia a remis les récépissés définitifs aux deux duos candidats dans la course pour l'élection présidentielle de 2026. La cérémonie s'est déroulée dans la matinée de ce lundi 17 novembre 2025, au siège de l'institution à Cotonou.
Après la décision de la Cour constitutionnelle qui valide définitivement les dossiers des duos Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata et Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou, pour l'élection présidentielle d'avril 2026, le président de la CENA leur a délivré le récépissé définitif ce lundi 17 novembre 2025.
Les candidats à la vice-présidence de la République Mariam Chabi Talata et Judicaël Hounwanou ont reçu ces récépissés au nom de leurs duos de candidats ce lundi 17 novembre 2025.
Après la remise des récépissés, M. Sacca Lafia a annoncé le tirage au sort pour le positionnement des duos de candidats sur le bulletin unique qui aura lieu cet-après-midi à 16h. Cette étape importante du processus électoral permettra d'éviter toute contestation liée à la disposition visuelle des candidats.
F. A. A.
C'est Angélique Kidjo, icone mondial de la musique africaine qui va assurer la présentation des CAF Awards, une grande soirée de distinction des célébrités du football africain, prévue pour ce mercredi 19 novembre 2025 à Rabat au Maroc.
Pour animer les CAF Awards, la Confédération africaine de football (CAF), a porté son choix sur Angélique Kidjo, artiste béninoise reconnue pour sa capacité à faire dialoguer les musiques du monde avec les sonorités africaines. Plusieurs fois récompensée aux Grammy Awards, elle va assurer l'animation de cette prestigieuse cérémonie de la CAF aux côtés de l'humoriste Oualass.
Sont annoncés sur ce grand évènement de la CAF, les plus grandes stars du football africain et mondial. La cérémonie permettra de distinguer le meilleur joueur et la meilleure joueuse de l'année, le meilleur entraîneur de l'année, la révélation de l'année, et plusieurs autres distinctions dans le domaine du football féminin.
Les CAF Awards 2025 se déroulent ce mercredi 19 novembre à l'Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, au Maroc.
F. A. A.
Les agents du Service régional de lutte contre la fraude (SRLCF), Borgou-Alibori, ont intercepté ce dimanche 16 novembre 2025, à Boussoukali, une localité proche de Malanville, 150 kg de cannabis dissimulés dans des sacs de charbon.
Le Service régional de lutte contre la fraude Borgou-Alibori maintient la veille en ce qui concerne le trafic de stupéfiants. 165 plaquettes de chanvre indien ont été saisies, dimanche 16 novembre 2025 vers 10h, à Boussoukali, près de Malanville.
Le motocycliste transportant ces produits prohibés a pris le soin de les dissimuler dans trois sacs de charbon. Aussitôt interpellé, il a pris ses jambes au cou abandonnant sa cargaison et sa motocyclette.
La fouille effectuée dans les trois sacs suspects a permis de découvrir 165 plaquettes de chanvre indien pesant 150 Kg. La marchandise placée sous scellés sera transférée à l'OCERTID pour la suite des procédures judiciaires.
F. A. A.
Les six (06) députés démissionnaires du parti Les Démocrates (LD), ont officialisé leur soutien à Romuald WADAGNI, candidat de la majorité présidentielle à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. La cérémonie a eu pour cadre, le terrain de Midombo à Akpakpa, dans le 3e arrondissement de Cotonou, ce dimanche 16 novembre 2025.
Pour sa victoire à l'élection présidentielle d'avril 2026, Romuald WADAGNI peut désormais compter sur le soutien des députés Denise HOUNMENOU, Chantal ADJOVI, Joël GODONOU, Constant NAHUM, Patrick DJIVO, et Léansou DO REGO, tous démissionnaires du parti Les Démocrates, de l'ex président Boni YAYI. En présence de leurs militants et sympathisants, des sages, des jeunes et des femmes, et des conducteurs de taxi-moto communément appelés ‘'zémidjans'' des 15e et 16e circonscriptions électorale, ils ont officiellement déclaré leur soutien à WADAGNI.
Ce soutien selon le député Constant NAHUM, porte-parole des députés LD démissionnaires, fait suite à une analyse approfondie, libre de toute pression et affranchie de toute passion. Loin d'être improvisé ou dicté, le choix porté sur WADAGNI d'après lui, est un choix « réfléchi, construit, ancré dans la réalité du pays, et allié sur la nécessité de préserver l'intérêt national ».
Romuald WADAGNI, une figure de stabilité et de maîtrise
La politique étant l'art du possible, le possible aujourd'hui au Bénin et pour le Bénin selon le porte-parole des députés LD démissionnaires, ne se situe pas dans une rupture violente, ni dans la provocation idéologique. « Il se situe dans la stabilité, dans la continuité utile, dans la consolidation des acquis, dans le sérieux budgétaire, dans la prévisibilité étatique, et dans la rigueur économique ». Et sur ce chemin, Romuald WADAGNI selon Constant NAHUM, s'est imposé comme « une figure de stabilité et de maîtrise ». « Sa trajectoire, marquée par la compétence technique, la discipline budgétaire, l'intégrité personnelle et la rigueur administrative constituent un socle sûr pour la poursuite du développement national », a-t-il témoigné.
Poursuivre les nombreuses réformes, une nécessité
Les nombreuses réformes engagées par le chef de l'Etat Patrice TALON depuis son avènement en 2016 selon les députés LD démissionnaires, ont créé des dynamiques importantes. Constant NAHUM a cité à titre illustratif, la meilleure organisation des finances publiques, l'attractivité économique qui s'est renforcée, les nombreux chantiers sociaux, les infrastructures modernes, les dispositifs en faveur de la jeunesse, la formation, et de l'entrepreneuriat.
« Aucun pays sérieux ne déconstruit ce qui fonctionne. Aucun pays responsable ne détruit sa propre fondation. Aucun peuple conscient ne recommence éternellement depuis zéro », a souligné le porte-parole appelant à continuer le chemin tout en l'améliorant. Et le seul profil capable d'assumer la continuité dans la rigueur tout en ouvrant une nouvelle étape d'inclusion, de dialogue et de sensibilité sociale selon les LD, est Romuald WADAGNI.
« En portant notre soutien au candidat Romuald WADAGNI, nous portons le choix de la continuité constructive, du sérieux budgétaire, de la discipline administrative, mais aussi du rassemblement, du dialogue et du dépassement des clivages. Nous faisons le choix d'un leadership apaisé, d'une gouvernance rationnelle et d'une vision tournée vers les résultats. Un leadership capable de fédérer plutôt que de fracturer, d'apaiser plutôt que d'enflammer, de rassembler plutôt que de diviser car, […], le Bénin n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions plus portées, plus fortes, portées par des hommes compétents », a laissé entendre le porte-parole des députés LD exhortant chaque citoyen, chaque acteur politique, chaque membre des forces vives de la nation, à mesurer la gravité de l'époque et à y répondre avec sagesse.
Les députés Sofiath SCHANOU, Chantal AHYI, et Nathanaël SOKPOEKPE du Bloc du BR, et Orden ALADATIN de l'UP-R, ont félicité leurs collègues LD démissionnaires pour leur choix, qui prouve que le Bénin pour se construire, a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles.
Quelques images
F. A. A.
Partenaire des grands événements culturels africains et des artistes francophones, TV5MONDE apporte son soutien à la création du Cotonou Comedy Festival (Bénin), qui se tiendra du 1er au 6 décembre 2025. Deux spectacles seront diffusés sur nos antennes et notre plateforme TV5MONDE+, ce qui leur assurera une visibilité mondiale.
Devenir l'un des principaux festivals d'humour du continent africain : c'est l'objectif ambitieux du Cotonou Comedy Festival créé par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) du Bénin et le Groupe Jokenation, et auquel TV5MONDE a décidé d'apporter son soutien.
La première édition réunira de nombreux artistes francophones africains, européens et américains parmi lesquels Kev Adams, Herman Amisi, Frida Choco Bronzé, Willy Dumbo, J-M Elie, Elifaz, Kady, Prissy La Dégameuse, Manouton, Certe Mathurin, Charly Niobe, Juste Parfait, Ulrich Takam, Paul Taylor, Oualas, Samia Orosemane et Caroline Vigneaux.
« Le spectacle vivant et l'humour sont des vecteurs essentiels de dialogue et de cohésion à l'échelle de l'Afrique et de l'ensemble de la francophonie. TV5MONDE est fier de donner une résonance mondiale au Cotonou Comedy Festival en diffusant sur ses chaînes les deux spectacles organisés au Palais des Congrès de Cotonou. », annonce Kim Younes, PDG de TV5MONDE.
Diffusion début 2026 sur TV5MONDE
Le spectacle « Mikwabo », qui se tiendra le vendredi 5 décembre à 19h30, mettra spécialement à l'honneur les artistes africains. « Welcome Black », organisé le 6 décembre à 19h30, donnera quant à lui la parole à des humoristes internationaux autour des thèmes de l'identité, du sentiment d'appartenance et du métissage culturel. Ces deux spectacles seront diffusés sur TV5MONDE début 2026, en coordination avec la Société de Radio et de Télévision du Bénin (SRTB).
« Créer un festival est un véritable défi qui nécessite de s'appuyer sur des partenaires solides. Nous nous réjouissons que TV5MONDE ait accepté d'accompagner cette aventure en donnant une visibilité mondiale au Cotonou Comedy Festival dès sa première édition. C'est une très belle reconnaissance pour les artistes africains et internationaux qui s'y produiront », salue Grégoire Furrer, Fondateur du Montreux Comedy Festival et Président du groupe Jokenation.
Masterclass, table-ronde et village du rire : le Cotonou Comedy Festival sera aussi une semaine de festivités, de rencontres et de débats ouverts à tous. Découvrez le programme et la bande annonce.
À propos de TV5MONDE
TV5MONDE est le premier réseau mondial de télévision généraliste francophone. Il compte dix chaînes distribuées dans plus de 400 millions de foyers à travers le monde et sous-titrées en 12 langues, auxquelles s'ajoute la plateforme de streaming TV5MONDE+ disponible dans 200 pays et territoires, des chaînes « fast », des applications mobiles et une présence sur les messageries instantanées et les réseaux sociaux. TV5MONDE, c'est aussi l'offre TV5MONDE EDU avec ses programmes éducatifs et ses milliers de fiches pédagogiques d'apprentissage et d'enseignement du français fondées sur les contenus audiovisuels.
Et si la plus grande richesse de l'Afrique n'était ni ses minerais, son pétrole, ou ses terres, mais plutôt sa jeunesse ? Avec 60 % de la population âgée de moins de 25 ans, le continent déborde d'énergie, de créativité et de potentiel. Pourtant, dans un monde de plus en plus façonné par les technologies numériques et l'intelligence artificielle, des millions de jeunes Africains restent déconnectés, non par choix, mais par manque d'opportunités.Ceci ne représente pas seulement une opportunité manquée. C'est un appel à l'action. L'Afrique se trouve à un moment charnière de son parcours dans la transformation numérique. D'ici 2030, l'Afrique subsaharienne devrait générer 230 millions d'emplois liés au numérique, portés par l'expansion rapide des services digitaux. Le potentiel est donc immense, mais la question est comment le libérer ?
• Combler la fracture numérique : une nécessité sociale et économique
En 2024, le taux de pénétration d'Internet en Afrique a atteint 40 %, contre 3,2 % en 2005. Aujourd'hui, plus de 600 millions de personnes sur le continent utilisent l'internet mobile à haut débit. Malgré les avancées, plus de 900 millions de personnes restent hors ligne, et 76 % font face à un « écart d'usage ». Celles-ci vivent dans des zones couvertes par le réseau, mais n'ont pas les moyens ou les compétences pour accéder aux services numériques. En milieu rural, l'accès n'est que de 28%.
Combler cette fracture est un impératif à la fois social et économique. La numérisation démocratise l'accès à l'éducation, à la santé, aux services financiers et aux marchés. Elle réduit les inégalités, autonomise les communautés et crée des millions d'emplois. L'arrivée de câbles sous-marins internationaux et de l'internet mobile à haut débit a déjà élargi la participation au marché du travail et augmenté les revenus dans plusieurs pays africains. Les effets d'entraînement sur l'agriculture, l'industrie et le tourisme peuvent être profondément transformateurs.
• Transformer les réussites locales en norme régionale : combler l'écart d'usage pour une inclusion numérique durable
En Afrique de l'Ouest et du Centre, de nombreuses réussites concrètes montrent ce qu'il est possible de réaliser.
Au Bénin,plus de 250 services publics sont désormais accessibles en ligne, 68 communes ont été connectées à la fibre optique et la couverture mobile atteint 92 % du territoire.
Des programmes de formation communautaire ont permis à des milliers de personnes d'acquérir des compétences numériques. Awa, lycéenne, peut désormais accéder à des plateformes d'apprentissage et de mentorat en ligne, ouvrant ainsi des perspectives en matière d'éducation, d'entrepreneuriat et de citoyenneté pour elle et sa communauté.
Ces réussites ne doivent pas être des exceptions : elles doivent devenir la norme dans toute la région si nous voulons renforcer l'inclusion numérique de façon durable. Malgré une couverture croissante, près de 700 millions d'Africains n'utilisent toujours pas Internet. La raison est claire : l'accès seul ne suffit pas. Il faut aller au-delà, en rendant les données abordables, les services pertinents, et en renforçant l'éducation numérique.
• Un tournant décisif pour accélérer la transformation numérique, exploiter l'intelligence artificielle et construire un marché numérique unique
Alors que les dirigeants, décideurs, acteurs du secteur privé et de la société civile se réuniront à Cotonou les 17 et 18 novembre 2025, pour le sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du centre, les thèmes de l'écart d'usage, des opportunités liées à l'intelligence artificielle, et du marché numérique unique seront au cœur des discussions.
Le marché africain de l'intelligence artificielle, estimé à 2 milliards de dollars en 2025, est porté par les startups et par l'adoption d'applications d'optimisation et de services destinés aux consommateurs. Mais l'objectif ne doit pas seulement se limiter à l'adoption : il doit s'agir aussi d'adaptation et de création.
Des solutions éthiques et locales, adaptées aux besoins africains, émergent déjà. Le Bénin déploie l'intelligence artificielle dans l'agriculture, la santé, l'éducation et les services publics, y compris un modèle de reconnaissance vocale en langue fon pour améliorer l'accès des populations rurales et âgées. De nombreuses innovations sont en cours dans les pays africains, illustrant le dynamisme et le potentiel du continent en matière de technologies numériques.
Pour amplifier ces innovations, il faut investir dans l'enseignement des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), dans les infrastructures de base, et dans des cadres réglementaires favorables.
La Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine (2020– 2030) trace une feuille de route vers un marché numérique harmonisé, libérant le potentiel du commerce électronique, des paiements transfrontaliers et des échanges numériques. Le marché africain de l'e-commerce, estimé à plus de 50 milliards de dollars en 2024, devrait croître d'au moins 10 % par an. Pour concrétiser ce potentiel, il faut de la connectivité régionale, des flux de données transfrontaliers, des plateformes interopérables et des réglementations favorables, notamment en matière de cybersécurité et de protection des données.
• Un appel à l'action pour construire un écosystème numérique dynamique pour l'emploi et la croissance
Le sommet de Cotonou sera l'occasion de renouveler notre engagement en faveur d'un progrès numérique inclusif : combler la fracture numérique, développer les capacités en IA, créer des emplois numériques en Afrique de l'Ouest et du Centre grâce à une numérisation accélérée et une intégration régionale renforcée.
Ces objectifs sont ambitieux, mais réalisables. Par une action collective, nous pouvons bâtir un avenir numérique inclusif, innovant et résilient. Les gouvernements et leurs partenaires, y compris la Banque mondiale, le secteur privé et la société civile forgent de nouveaux partenariats et mobilisent des
investissements, notamment à travers des pactes numériques.
Le sommet veillera à ce que chaque acteur ait une voix : les gouvernements pour mener les réformes nécessaires, le secteur privé pour investir dans l'innovation et les infrastructures, et la jeunesse pour sa créativité et sa résilience.
Saisissons ce moment pour accélérer la transformation numérique, et avançons ensemble à chaque étape. L'avenir du continent est numérique, influencé par l'intelligence artificielle.
Construisons-le ensemble pour notre sous-région.
La phase technique de la 11e édition de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a démarré ce mercredi 05 novembre 2025 à l'hôtel Azalaï de Cotonou. Les travaux prévus pour durer trois jours ont été officiellement lancés par Yawovi BATCHASSI, représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, et Habib TIDJANI, conseiller technique au ministère de l'économie et des finances, représentant le ministre d'Etat.
Du 05 au 07 novembre 2025, des représentants de structures en charge de la coordination de suivi de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA, des représentants de ministères sectoriels, des représentants des ordres nationaux, et des représentants des Agences de Maîtrise d'ouvrage délégués, et autres acteurs, vont évaluer ensemble le niveau de la mise en œuvre des réformes, programmes et projets communautaires au Bénin. Ce sera à l'occasion de la phase technique de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA.
Cette phase technique selon le représentant résident de la Commission de l'UEMOA, s'appuiera non seulement sur la grille de pondération adoptée d'un commun accord lors de l'atelier régional préparatoire de la revue édition 2025, tenue à Dakar du 16 au 20 juin 2025, mais aussi sur les conclusions de l'atelier national d'auto-évaluation, tenu du 11 au 13 août 2025.
Saluant la participation « de qualité » du Bénin aux travaux de l'atelier régional préparatoire et de l'organisation de l'atelier d'auto-évaluation, Yawovi BATCHASSI a souligné que les conclusions de la phase technique de revue seront consignées dans un mémorandum consensuel qui sera signé par les deux parties. « Ce document mettra en évidence les performances enregistrées par le Bénin dans la mise en œuvre des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l'UEMOA au titre de l'année 2025. Les résultats ainsi consolidés serviront de base à la phase politique de la revue prévue en 2026 », a-t-il précisé.
Au-delà de la simple évaluation du niveau de mise en œuvre des réformes, programmes et projets communautaires, a-t-il poursuivi, il s'agit « de rassembler de manière concrète les éléments de preuve attestant des progrès réalisés, afin de pouvoir en rendre compte de façon objective et transparente aux plus hautes autorités de l'Union en 2026. Au regard de l'expérience acquise dans la conduite de cette activité au fil des années, et sûr de la qualité des représentants des structures nationales présentes aux travaux, il dit être convaincu que les objectifs fixés seront pleinement atteints. « La Commission sait pouvoir compter sur votre disponibilité et votre engagement à relever les défis consistant à fournir aux experts de la Commission, toutes les informations, mais aussi les preuves nécessaires à l'évaluation des actes, programmes et projets communautaires », a fait savoir le représentant résident de la Commission de l'UEMOA. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements au ministre d'Etat en charge de l'économie et des finances qui, en tant que membre du Conseil des ministres de l'UEMOA, apporte un soutien indéfectible pour assurer le plein succès des travaux de la phase technique.
L'initiative de cette revue selon le conseiller technique, témoigne une fois encore de l'engagement de la Commission à œuvrer pour l'atteinte des objectifs de l'Union. « En mettant en place une panoplie de réformes, de politiques, de programmes et de projets touchant à des domaines variés, il n'est nul doute que l'Union entend parvenir par ce biais, à un développement harmonieux de son espace », a souligné Habib TIDJANI. Le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires en 2024 au Bénin à l'en croire, est de 75,47% contre 72,84% en 2023, soit une hausse de 2,63 points. Et la revue d'après lui, permettra de faire le point :
– de la mise en œuvre de 145 textes communautaires contre 132 textes en 2024, avec l'ajout de 14 nouveaux textes dont 01 texte en substitution d'un ancien texte abrogé ;
– du niveau d'avancement de trois projets et programmes de l'UEMOA en cours d'exécution au Bénin et en lien avec les domaines de l'agriculture, de l'élevage, de l'énergie et des infrastructures de transport.
Avant de procéder au lancement officiel des travaux, le conseiller technique a invité les participants à fournir toutes les preuves de la mise en œuvre de ces textes communautaires et de l'exécution des projets et programmes ciblés afin que les résultats de la présente évaluation reflètent le niveau réel des efforts consentis par les administrations respectives.
Après cette phase technique, une phase politique est prévue pour se tenir les semaines à venir conformément à la décision des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union.
F. A. A.
La Cour constitutionnelle autorise la CENA à ajuster le calendrier électoral pour les Législatives de 2026. La haute juridiction s'est prononcée à l'issue « d'une audience plénière spéciale tenue ce mercredi 05 novembre 2025 ».
« La période de dépôt des candidatures pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale est désormais fixée du 15 au 19 novembre 2025, en lieu et place de la période initiale du 08 au 12 novembre 2025 », selon une décision de la Cour Constitutionnelle en date du 05 novembre 2025 autorisant la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) à réaménagé le calendrier électoral.
La haute juridcition a été saisie par le président de la CENA, Sacca Lafia. Introduite la veille, la saisine demandait « une modification ciblée et exceptionnelle du calendrier électoral en vue des élections législatives de 2026 ».
Après examen, la Cour a donné son accord. Elle a ainsi autorisé la CENA à réaménager précisément la séquence de dépôt des candidatures.
M. M.
Chado Japon s'est fait remarquer sur les réseaux sociaux, puis sur certaines scènes béninoises, en reprenant avec une étonnante justesse, plusieurs chansons emblématiques du Bénin notamment en langues locales. Ses interprétations partagées sur Facebook, TikTok et autres plateformes, l'ont rapidement propulsé dans le cœur du public béninois, au point qu'il est aujourd'hui invité à des événements culturels majeurs. En août, il a pris part à la Journée nationale du Bénin lors de l'Exposition universelle Osaka 2025.
Bonjour Chado. Présentez-vous à nos lecteurs. Qui est Chado Japon, en dehors de ce qu'on voit sur les réseaux sociaux ?
Chado Japon parleBonjour, je m'appelle Chudo Saito, plus connu sous le nom de Chado Japon. Je suis un artiste originaire du Japon et j'ai actuellement 29 ans. Sur les réseaux, beaucoup me voient comme « l'artiste japonais lumineux qui évolue au Bénin ». En réalité, je suis quelqu'un d'un peu plus calme, qui accorde beaucoup d'importance au temps de réflexion. Au cœur de mon activité, il y a le désir d'augmenter les moments où l'on peut être fier du Bénin et de l'Afrique.
Parfois je transmets la beauté de la culture par la musique et l'image ; d'autres fois j'imagine des mécanismes qui permettent aux gens sur place d'être encore plus fiers de leur pays. Sur les réseaux, je peux paraître flamboyant, mais en coulisses j'écris des notes de projet, je réfléchis à la façon de créer des circuits d'éducation et d'économie.
Avec mes amis sur place, nous accumulons les petits défis et nous donnons forme aux choses, une à une. Si je devais me définir en une phrase, je dirais que je me tiens à la jonction entre l'entertainer et l'entrepreneur social.
Dites-nous, comment a débuté votre histoire d'amour avec le Bénin ?
Chado Japon à la PlaceMa rencontre avec le Bénin est née d'un simple hasard. À l'université, j'ai étudié les sciences de l'éducation et, en me penchant sur les inégalités éducatives dans le monde, j'ai développé un intérêt pour l'Afrique. Avec ce désir diffus de « partir en Afrique », je me suis porté volontaire et le pays d'affectation choisi fut le Bénin. Lors de mon premier séjour et des contacts avec les gens, deux impressions fortes m'ont marqué.
La première, plus négative : au même moment, une grève touchait l'Université d'Abomey-Calavi. Un de mes amis y étudiait et j'ai réellement entendu des voix dire : « J'en ai assez de ce pays », « Je veux partir ». Cette scène a été un choc pour moi. Mais j'ai découvert en parallèle une face profondément positive. Beaucoup de Béninois portent une grande fierté pour leur pays et leur culture ; quelles que soient leur condition ou leur statut, ils sont droits, avec un sens élevé de l'éthique. J'ai eu le sentiment, au contraire, d'être encouragé par eux. Cette force et cette douceur m'ont profondément touché.
Au départ, ce n'était qu'un séjour de volontariat et puis, sans m'en rendre compte, le Bénin est devenu un pays qui marche à mes côtés. Tout – la culture, la musique – m'était d'un confort étonnant, et en superposant peu à peu ma créativité à cette réalité, j'ai pensé : « Si, en tant qu'étranger, je diffuse la culture béninoise, peut-être que les gens d'ici seront encore plus fiers de leur pays. » C'est cette idée qui est devenue la source de mon activité actuelle.
Vous êtes devenu populaire en reprenant des chansons béninoises sur les réseaux sociaux. Comment cette aventure a-t-elle commencé ?
Chado invité à la TrentenaireUn tout petit événement. Un jour, en écoutant une chanson traditionnelle béninoise avec un ami, il m'a dit : « Ce morceau, tout le monde le connaît ici, c'est presque un hymne ». Je l'ai fredonné pour essayer ; il a ouvert de grands yeux : « Même en étant étranger, tu prononces si juste ! » a-t-il lancé en riant. Cette réaction m'a tellement fait plaisir que je me suis dit : « Et si j'en faisais une vidéo pour la poster ? » – c'était le point de départ.
La vidéo a atteint bien plus de gens que je ne l'imaginais. Dans les commentaires, on lisait : « J'en ai pleuré », « Tu me rends fier de mon pays ». Leurs mots m'ont bouleversé. J'ai senti, à cet instant, que la musique peut partager la fierté par-delà les langues. Depuis, je ne fais pas que reprendre : je choisis les morceaux comme si je traduisais une culture, en essayant de transmettre au Japon et au monde les sentiments des gens d'ici. Pour moi, les réseaux sont devenus un pont entre entertainment et culture.
Vous avez choisi le nom “Chado Japon”. Que signifie-t-il et pourquoi ce choix ?
À l'origine, « Chado » vient d'une partie de mon vrai prénom japonais, 柱導 (Chūdō). Ce prénom porte les souhaits de mes parents : « 柱 (hashira / pilier) » pour garder une conviction dans son cœur, et « 導 (michibiku / guider) » pour devenir un leader qui conduit dans la bonne direction. Cela dit, « Chūdō » se prononce lèvres un peu serrées, non ? Je voulais un son plus ouvert, qui fasse sourire quand on m'appelle, alors j'ai choisi la lecture « Chado ». J'ai ajouté ensuite « JAPON » pour porter mon identité japonaise tout en insufflant un regard neuf sur le Bénin en tant qu'étranger.
Autrement dit, « Chado Japon » signifie : avec un regard japonais, une conviction solide, avancer vers un avenir lumineux aux côtés du peuple béninois. Et « leader », ça sonne un peu prétentieux (rires). Les protagonistes, ce sont les Béninois. Moi, je veux être ce leader capable d'épauler les talents, à la manière d'un numéro 2 ou 3.
Vous avez appris à parler le fongbé, une langue béninoise. Comment s'est déroulé cet apprentissage ?
Au début, je ne comprenais presque rien. Et, pour être honnête, c'est encore très difficile (rires). Mais en vivant ici, j'ai compris que sans connaître la langue – leur “âme” – on ne peut pas vraiment se rejoindre de cœur à cœur. J'ai donc choisi d'apprendre dans la conversation, plutôt qu'avec un dictionnaire ou une appli. Les échanges au marché, les discussions avec des amis, imiter les rythmes et les mots que chantent les enfants. C'était un apprentissage par le corps, en quelque sorte. La prononciation est ardue et on se moque souvent de moi. Mais ce moment où l'on rit de mes erreurs, c'est l'entrée en relation. Oser se tromper, montrer qu'on essaie : la distance se réduit d'un coup.
Aujourd'hui, je peux au moins chanter en fongbé. Apprendre le fongbé, pour moi, ce n'est pas seulement accumuler du vocabulaire ; c'est se rapprocher des émotions et de l'âme du peuple béninois.
Vous vous considérez comme un artiste, un influenceur ou juste un passionné de la culture béninoise ?
Difficile de choisir un seul mot. Sur les réseaux, je peux paraître « influenceur », mais je veux, par tous les moyens d'expression, être quelqu'un qui aide les Béninois à vivre fiers, forts et résilients, quelle qu'en soit la forme. Cela dit, il faut bien une étiquette pour me présenter (rires). Alors disons : « amoureux de la culture ». En tant qu'artiste, je crée musique et vidéo ; et si je les diffuse sur les réseaux, c'est parce qu'au fond, j'aime la culture.
La musique, la langue béninoise, et la force avec laquelle les gens vivent : tant de fois j'en ai été ému. Je ne veux pas seulement transmettre cette beauté : je veux la cultiver et la protéger avec les personnes d'ici. Plus l'histoire avance, plus les belles choses du passé risquent de se perdre -et avec elles, l'identité d'un pays. Préserver ces trésors, c'est aider chacun à trouver son axe et à vivre dans la fierté.
Chado en prestation au palais des congrès de CotonouVous avez participé à plusieurs événements culturels au Bénin, notamment à des prestations artistiques dans des lieux de convivialité à Cotonou. Quel souvenir gardez-vous d'un de ces moments sur scène ?
Le jour où je suis monté seul sur scène pour la première fois en tant que Chado Japon. C'était au « Benin Vivi », un événement culturel à Cotonou. Pour être franc, je doutais du nombre de personnes qui viendraient. Mais dès que j'ai pris la scène, j'ai vu les sourires de Béninoises et de Béninois venus me soutenir de tout cœur.
Dans cette lumière, il y avait aussi Manouton et Ghix, mes frères de cœur, et de nombreux propriétaires d'entreprises locales qui nous parrainaient. C'était une scène rendue possible grâce à tant de personnes.
Le poids de cette confiance, et le paysage vu d'en haut, je ne l'oublierai jamais. Tout le monde a levé la lampe de son téléphone, on a chanté ensemble. À cet instant, j'ai senti : « On m'accueille vraiment comme l'un des leurs ». Au Bénin, être étranger ouvre certaines portes, mais crée aussi des distances. Parfois, des commentaires disent : « Un Japonais vient coloniser le Bénin ». Pourtant, ce soir-là, l'image a fait fondre ces murs. Je n'ai pas « seulement chanté ». J'ai vécu la musique comme lien entre culture et cœurs.
Chado Japon était également sur scène lors de la Journée nationale du Bénin dans le cadre de l'Exposition universelle d'Osaka 2025, au Japon. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Jamais je n'aurais imaginé, quelques années plus tôt, représenter le Bénin sur une grande scène au Japon. J'ai toujours été porté par les Béninois, et pouvoir rendre cette gratitude dans mon pays natal m'a comblé. Ce jour-là, le directeur général de l'Office béninois du tourisme était présent, le sourire radieux en regardant la scène.
Sur scène, les drapeaux japonais et béninois flottaient côte à côte, et je me suis produit avec les enfants de Pépit'Arts. Devant des centaines de Japonais qui tendaient l'oreille, j'ai senti une émotion monter du plus profond de moi. Un Japonais qui présente la musique traditionnelle béninoise au Japon, ce n'est pas une simple performance : c'est unir deux cultures et incarner l'amitié. Si le public s'est dit : « Le Bénin est un pays d'une telle énergie » et « Le Bénin accueille vraiment le Japon comme un ami », alors le Bénin s'est gravé au fond de leurs cœurs.
À l'issue de l'Expo, le Pavillon du Bénin a remporté l'or dans sa catégorie, premier parmi des dizaines de pays. C'est le fruit d'une équipe unie, portant la fierté béninoise pour bâtir une œuvre commune. Je suis profondément fier d'avoir été choisi comme membre de cette équipe.
Cette expérience a renforcé mon désir : « Porter encore davantage le Bénin et lui rendre ce qu'il m'a donné ». Cette scène m'a aidé à confirmer la voie que je dois suivre.
Chado Japon sur scène lors de la Journée Nationale du Bénin à Osaka (Japon)Depuis votre arrivée au Bénin, vous parcourez plusieurs villes. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?
Je dois avouer que la viande de mouton dégustée à Parakou était tellement délicieuse que mes joues en sont presque tombées ! (rires) Mais bien sûr, il n'y a pas que ça. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la chaleur humaine. À Dassa, à Bohicon, à Comè, à Lokossa, à Parakou...partout, les gens sont proches les uns des autres. Même dans un endroit où je venais pour la première fois, on me disait « bienvenue à la maison ».
J'ai collaboré avec des créateurs de Parakou comme Gros et Métis, et rencontré une bonne dizaine d'artistes : pas un seul ne m'a accueilli froidement. Au contraire, chacun m'a reçu avec gentillesse, et dans chaque ville, des Béninois venaient me dire fièrement : « Voilà notre ville, laisse-moi te montrer. » Je crois sincèrement que l'hospitalité béninoise est la plus belle du monde.
Au Japon, nous vivons dans la rapidité et l'efficacité. Au Bénin, le temps passé avec les autres est une vraie richesse. J'y ai réappris le rythme de la vie. À chaque voyage, je découvre dans la culture, la musique et la langue du Bénin, une force de l'âme. Et chaque fois, je redécouvre la beauté du peuple béninois.
Quels sont vos projets à venir ?
Je vais continuer à consacrer beaucoup d'énergie à la création de contenus en amoureux de la culture : vidéo, musique… et, comme nouveau défi, l'éducation m'intéresse vivement. Ayant grandi plus de vingt ans au Japon, je connais trop bien l'image que beaucoup de Japonais se font de l'Afrique : « pauvreté », « besoin d'aide extérieure », « mendiants partout ».
Mais, en vivant au Bénin, j'ai compris à quel point cette image est réductrice. Le Bénin regorge d'hommes et de femmes de valeur, de formes de réussite propres au pays, et d'innombrables talents encore endormis.
Je voudrais créer un mécanisme où ces talents et ces réalisations circulent, où l'on apprend le montage vidéo, le design, la musique, le management, le marketing, et où chacun peut générer son travail par ses propres moyens. Une communauté où propriétaires d'entreprises locales, créateurs, étudiants et jeunes se croisent et font naître de nouvelles opportunités.
Et je veux que les jeunes Béninois puissent dire, non pas « je veux quitter ce pays », mais « je veux réaliser mon rêve ici », et bâtir cet avenir avec mes partenaires.
Réalisé par 24 Heures au Bénin
La plénière à l'Assemblée nationale ce mercredi 5 novembre 2025, a été suspendue une vingtaine de minutes après l'ouverture.
Les députés de la 9e législature ont répondu présent à la plénière de ce mercredi, prévue à l'Assemblée nationale au titre de la 2e session ordinaire de l'année. Après une vingtaine de minutes, la plénière a été suspendue par le président Louis Vlavonou.
Au titre de cette session ouverte le 31 octobre, les députés sont appelés à examiner la proposition de révision de la Constitution qui implique l'institutionnalisation d'un Sénat afin de renforcer le pouvoir législatif. Ils doivent aussi examiner le projet de loi de finances, gestion 2026. Le 3 novembre, les députés ont adopté le rapport d'activités du président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou (87 voix contre 22).
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 05 novembre 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code des forêts et de la faune en République du Bénin.
Les textes de loi qui règlementent le secteur forestier dans notre pays sont épars et traitent séparément des domaines spécifiques relatifs à la flore, la faune, au commerce international des espèces de faune et de flore, aux pâturages et parcours naturels.
A cet égard, la loi n° 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin, qui est la référence, mérite une actualisation au regard des évolutions enregistrées au fil des années.
Aussi, s'est-il avéré pertinent de regrouper l'ensemble des textes de loi en un seul code qui couvre tous les champs de la gouvernance du secteur forestier pour une mise en cohérence globale.
I-2. Institutionnalisation des Pôles économiques régionaux d'industrie légère et d'agro-industrie.
Dans la logique de sa politique de promotion industrielle, le Gouvernement a, en application de la loi n° 2022-38 du 03 janvier 2023 fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin, mis en place un cadre physique de développement des industries qui y ont accès.
Quelques années seulement après, il est encourageant de noter que la zone économique spéciale de Glo-Djigbé connaît un essor remarquable, une dynamique que viendront conforter celles de Sèmè-Podji et de Kétou.
En vue de consolider les retombées de cette politique, il devient indispensable de mettre en place, par région, un modèle de cadre physique de développement des entreprises agréées au code des investissements et intervenant dans les domaines dédiés à l'agro-industrie et à l'industrie légère mais qui, en raison de leurs tailles et/ou de leurs activités, ne peuvent accéder aux zones économiques spéciales.
C'est ce qui motive la création des Pôles économiques régionaux sous la responsabilité d'Autorités d'administration et de régulation. Celles-ci auront des missions spécifiques incluant notamment la réalisation d'études de faisabilité, la sélection des sites et le zonage des tracés.
Le présent décret en précise les modalités d'implémentation dont l'effet escompté est le développement équilibré du territoire.
I-3. Création de la Société de Développement forestier (SODEF S.A) et approbation de ses statuts.
Dans la poursuite de la restructuration de la filière bois pour promouvoir davantage la production de bois énergie, cette société s'attèlera à contribuer au développement d'une économie locale avec l'inclusion des populations riveraines. Elle veillera à préserver les enjeux climatiques et environnementaux tels que la séquestration de carbone, l'atteinte des objectifs de développement durable, la sauvegarde de la biodiversité et des sols.
De même, seront pris en considération, les enjeux économiques à travers la production de bois d'œuvre, la transformation du bois avec la création d'emplois qui s'ensuit ; la gestion et l'exploitation durable des forêts classées et autres domaines forestiers mis sous sa gestion par la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse.
Ces interventions impliquent par ailleurs la sécurisation du domaine forestier de l'Etat, la surveillance, la mise en place des plantations forestières et l'exploitation des produits qui en sont issus, en conformité avec les objectifs de développement durable et la politique forestière du pays.
A terme, il est attendu de meilleurs résultats dans le développement et la valorisation des produits forestiers répondant au besoin d'aménagement durable des forêts sous sa tutelle.
Pour ce faire, la SODEF S.A. reprendra les attributions de la Société nationale du Bois (SONAB).
Le ministre chargé du Développement durable prendra, en lien avec les autres ministres concernés, les dispositions nécessaires à son opérationnalisation.
Comme autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :
– transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relative à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires en République du Bénin ;
– attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence judiciaire de l'État ;
– approbation des statuts modifiés de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) S.A.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Réalisation d'études dans le cadre de la construction ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d'eau dans différentes localités du Bénin.
Ces études participent de la mise en valeur du potentiel hydroagricole dont recèle le pays en vue de développer la pratique de l'irrigation par la maîtrise totale de l'eau. L'objectif est de renforcer les capacités de résilience de notre agriculture et d'accroître sa compétitivité.
A cet effet, il est prévu la construction de soixante retenues d'eau à vocation agropastorale et la réhabilitation de vingt autres réparties dans plusieurs départements et communes.
Le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec un groupement de bureaux spécialisés, aux fins de conduire ces missions.
II-2. Contractualisation avec diverses sociétés dans le cadre du projet de construction du siège des Institutions de Régulation à Cotonou.
Il s'agit d'un complexe immobilier de type R+8 avec un sous-sol à usage de parking, implanté sur une superficie de 9821 m2 qui permettra d'offrir aussi bien un cadre de travail confortable aux personnels desdites institutions que des facilités d'accès aux usagers.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
la participation de notre pays à la 54ème session ordinaire du Conseil d'administration de l'Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine vétérinaires de Dakar, du 17 au 21 novembre 2025 à Lomé, au Togo ; puis
l'organisation au Bénin, d'une conférence sur le Logement en Afrique francophone, du 5 au 7 février 2026.
Fait à Cotonou, le 5 novembre 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
L'ancien vice-président et Secrétaire général de la Fédération béninoise de football, Bruno Didavi, sera inhumé, jeudi 13 novembre 2025, au cimetière de l'ancien pont d'Akpakpa à Cotonou.
Bruno Didavi sera conduit à sa dernière demeure jeudi 13 novembre. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'ancien pont de Cotonou après l'absoute à la paroisse Sacré Cœur d'Akpakpa. Il est prévu un recueillement au stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou de Kouhounou.
L'ancien vice-président et Secrétaire général de la Fédération béninoise de football est décédé le 7 octobre à l'hôpital Hubert Koutoukou Maga de Cotonou dans sa 60e année.
Le gouvernement a adopté ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres, le décret portant création de la Société de Développement forestier (SODEF S.A). Les statuts de la nouvelle société ont été également adoptés au cours de la même session.
Dans son ambition à poursuivre la restructuration de la filière bois pour promouvoir davantage la production de bois énergie, le gouvernement a procédé ce mercredi 05 novembre 2025 en Conseil des ministres, à la création de la Société de Développement forestier. Cette nouvelle société va reprendre les attributions de la Société nationale du Bois (SONAB).
La SODEF S.A selon le communiqué du gouvernement, s'attèlera à contribuer au développement d'une économie locale avec l'inclusion des populations riveraines. « Elle veillera à préserver les enjeux climatiques et environnementaux tels que la séquestration de carbone, l'atteinte des objectifs de développement durable, la sauvegarde de la biodiversité et des sols », précise le Conseil des ministres.
Le décret portant création de cette société selon le gouvernement, tient compte également des enjeux économiques à travers la production de bois d'œuvre, la transformation du bois avec la création d'emplois qui s'ensuit ; la gestion et l'exploitation durable des forêts classées et autres domaines forestiers mis sous sa gestion par la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse. Ces interventions selon le Conseil des ministres, impliquent par ailleurs la sécurisation du domaine forestier de l'Etat, la surveillance, la mise en place des plantations forestières et l'exploitation des produits qui en sont issus, en conformité avec les objectifs de développement durable et la politique forestière du pays. A terme, il est attendu de meilleurs résultats dans le développement et la valorisation des produits forestiers répondant au besoin d'aménagement durable des forêts sous sa tutelle. Pour ce faire, la SODEF S.A. reprendra les attributions de la Société nationale du Bois.
Le gouvernement béninois a autorisé, mercredi 5 novembre 2025, en Conseil des ministres, la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code des forêts et de la faune en République du Bénin.
« Les textes de loi qui règlementent le secteur forestier dans notre pays sont épars et traitent séparément des domaines spécifiques relatifs à la flore, la faune, au commerce international des espèces de faune et de flore, aux pâturages et parcours naturels », informe le Conseil des ministres.
A cet égard, explique la même source, la loi n° 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin, qui est la référence, mérite une actualisation au regard des évolutions enregistrées au fil des années. Selon le gouvernement béninois, l'ensemble des textes de loi sera regroupé en un seul code qui couvre tous les champs de la gouvernance du secteur forestier pour une mise en cohérence globale.
A.A.A