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25e conférence des agents comptables des EPE : La gestion des archives des Agences comptables au cœur des débats

mar, 06/08/2024 - 21:30

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique tient, du 6 au 9 août 2024, à Ouagadougou, sa 25e conférence annuelle des agents comptables des Établissements publics de l'État (CACEPE). Pendant 96 heures, il sera question d'échanger sur les problématiques relatives à la gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État (EPE).

Cela fait 25 ans que se tient la CACEPE au Burkina Faso. Ces conférences annuelles des agents comptables des EPE sont devenues un espace incontournable de débats et d'échanges sur les problématiques relatives à l'amélioration de la gouvernance économique et financière des EPE. Il réunit chaque année des comptables principaux en deniers et valeurs autour de thèmes en relation avec leurs préoccupations quotidiennes.

Pour cette session, les agents comptables des EPE sont appelés à réfléchir sur le thème suivant : « La gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État : état des lieux ». Pour le directeur général de la comptabilité publique, Bruno Bamouni, les archives constituent un outil d'aide à la gouvernance administrative si bien que la gestion financière et comptable des EPE n'échappe pas à cet état de fait. « Ces archives sont aujourd'hui confrontées à un enjeu majeur qui exige que l'on réfléchisse, d'une part, à la gestion de l'existant, conditionné par la croissance exponentielle de la production des documents administratifs et comptables, et d'autre part, sur la question de la constitution des fonds d'archives pour les besoins de conservation de l'information financière et de contrôle », a déclaré le DG du trésor et de la comptabilité publique.

Pour le DGTCP, ce thème répond à des exigences du moment

Il s'est donc réjoui que ce thème soit retenu pour faire l'objet d'un débat général car, la réflexion qui sera menée permettra de mieux cerner tous les risques liés à la production et à la conservation des archives dans les postes comptables des EPE. « Je voudrais donc souligner l'intérêt majeur du thème dont les conclusions des échanges y relatifs contribueront à booster significativement les performances des Agences comptables. La qualité des échanges et de leurs conclusions exige des comptables principaux en deniers et valeurs une participation active et constructive à la présente conférence », a-t-il exhorté.

Pendant 96 heures, les agents comptables devront faire des propositions qui amélioreront leur performance

De la performance des agents comptables des EPE

Selon le conseiller technique du ministre en charge de l'économie, Souleymane Nabolé, le choix du thème démontre leur attachement et leur intérêt manifeste à trouver des solutions en rapport avec les défis qui sont les leurs par une réflexion profonde dans le but de réaliser efficacement la mission à eux confiée. « Vous démontrez, particulièrement, que vous tenez à bien jouer votre partition dans ce défi combien exaltant de la gestion publique en général et de la gestion des deniers publics en particulier, afin de vous rapprocher, sinon de vous conformer aux critères de performance édictés par l'administration du Trésor public », a-t-il évalué.

Le représentant du ministre a invité les participants à des recommandations concrètes

Ce thème, a indiqué M. Nabolé, se justifie par le fait que les comptables des EPE ont besoin d'un meilleur accompagnement de la part de leur structure de tutelle. Son développement permettra de questionner l'état des lieux et les perspectives, en vue de faire des propositions à même de permettre aux agents comptables d'être plus performants dans l'exercice des missions à eux confiées, foi du conseiller technique du ministre. En rappel, le thème de la 24e édition de la CACEPE a porté sur « La présentation des états financiers des EPE selon le nouveau corpus juridique ».

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : 1000 codes d'accès à sa bibliothèque numérique offerts par le groupe AGL à des étudiants

mar, 06/08/2024 - 21:30

Africa Global Logistics (AGL) Burkina Faso a offert le vendredi 02 août 2024, 1000 codes d'accès à sa bibliothèque numérique aux étudiants de trois universités publiques et privées. Ces établissements d'enseignement supérieurs composés de l'université de l'Unité africaine (ex IAM), de l'université Thomas Sankara et de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM) sont des partenaires de AGL Burkina.

Ces codes d'abonnement offerts par AGL seront utilisés pendant l'année académique 2024-2025. A travers ce geste significatif, le groupe veut participer à la formation de la jeunesse africaine en général et des étudiants burkinabè en particulier. AGL Burkina attend donc une utilisation massive et effective de cette bibliothèque numérique par les étudiants. « Nous avons coutume de dire que les Africains ne lisent pas beaucoup et c'est un défi à relever. Au niveau du Burkina, l'un de nos axes stratégiques d'intervention, c'est la digitalisation. Et cette bibliothèque numérique entre dans le cadre de cet axe », a laissé entendre Joachim Touwendé Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'Africa Global Logistics Burkina Faso.

Les étudiants se réjouissent de voir que la bibliothèque numérique peut être utilisée sans connexion internet

Les responsables et représentants des trois universités bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier AGL pour ces abonnements qui viennent renforcer les connaissances des étudiants. « Nous remercions AGL d'avoir offert l'opportunité à nos étudiants d'accroître leurs connaissances. Nous sommes dans le système Licence-master-doctorat (LMD) où l'évaluation du cours se fait en termes de crédit. Et si par exemple un crédit équivaut à 20 heures de cours, il y a 8 heures de travail personnel à faire par l'étudiant. Ce dernier doit chercher à se documenter parce que le professeur ne donne que la partie visible de l'iceberg. La bibliothèque permet alors de mieux comprendre le cours » a indiqué le directeur général de l'université de l'Unité africaine, Alioune Benga.

Alioune Benga, Directeur général de l'université de l'Unité africaine s'est réjoui que AGL ait pensé à ses étudiants

A en croire le Dr Gilbert Bayili, directeur général de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), ces accès permettront à ses étudiants de développer leur savoir et d'être les meilleurs. Il se réjouit par ailleurs de ce partenariat important qui lie son institut au groupe AGL.
Ce don va aussi profiter à l'université publique Thomas Sankara. « L'université Thomas Sankara a une particularité, c'est qu'elle prend en compte les centres universitaires de Dori et de Tenkodogo. Et le fait de recevoir ces codes de la bibliothèque numérique permet aux étudiants de Ouagadougou et surtout à ceux des provinces d'améliorer leurs connaissances », a renchéri Romuald Kinda, représentant du président de l'université Thomas Sankara.

Le DRH de AGL Burkina remettant les codes d'accès à la bibliothèque numérique au Dr Gilbert Bayili, DG de L'IBAM

Du côté des étudiants, c'est un sentiment de gratitude et de reconnaissance pour le choix porté en leurs personnes. Selon Yasmine Ouattara et Mariam Nagabila, respectivement étudiantes de l'UA et de l'IBAM, cet accès va faciliter leurs recherches dans tous les modules. « Surtout que ça ne fonctionne pas avec la connexion, c'est une application très utile », a fait savoir l'étudiante en deuxième année de Banque et Finance, Mariam Nagabila. Yasmine Ouattara quant à elle a expliqué qu'elle a un grand besoin de cette plateforme pour faire la rédaction de son mémoire de fin de cycle.

Romuald Kinda, représentant du président l'université Thomas Sankara, reçoit les codes d'accès à la bibliothèque numérique de AGL

Cette bibliothèque numérique du nom de YouScribe, en plus de fonctionner hors connexion, a l'avantage d'être facile à utiliser. Elle offre un accès à plus d'un million de références et est disponible en 17 langues.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Entente Handibasket africain 2024 : Africa Global Logistics fait don de fauteuils roulants à des personnes vivant avec un handicap

mar, 06/08/2024 - 21:04

La finale de la quatrième édition de la compétition de basketball ‘'Entente handibasket africain'', réservée aux personnes vivant avec un handicap s'est déroulée dans l'après-midi de ce lundi 5 août 2024 à Ouagadougou. L'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA), structure organisatrice de ce tournoi s'est largement imposée en finale par 30-6 devant Handicap solidaire Burkina (HSB). En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de ce tournoi, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap.

La finale de cette quatrième édition de ‘'Entente handibasket africain'', placée sous le signe de la résilience, a mis aux prises l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) et Handicap solidaire Burkina (HSB). Une finale qui s'est déroulée en sens unique en faveur d'ABUSA qui s'est nettement imposée par 30 contre 6 pour HSB. C'est le quatrième sacre en quatre éditions pour ABUSA qui règne sans partage dans cette compétition.
Cette édition 2024 s'est déroulée sur le thème : « Le handisport, facteur de cohésion et de participation des personnes handicapées de l'AES ». Vainqueur de ce tournoi, ABUSA repart avec la somme de 30 000 FCFA et HSB, l'équipe finaliste malheureuse se console avec la somme de 20 000 FCFA.

L'équipe d'ABUSA, victorieuse de cette 4e édition d'Entente Handibasket africain

Pour Dofinita Éric Séni, président de l'ABUSA, l'objectif visé à travers cette édition, « c'est vraiment faire la promotion du handisport en général et la promotion du basket en fauteuil roulant en particulier. Nous sommes à notre quatrième édition et le thème de cette année nous rappelle que l'AES est une dynamique qui est là et nous pensons que le développement doit aussi se faire avec nous les personnes vivant avec un handicap. C'est une plaidoirie que nous faisons à l'endroit des autorités, les inviter à tenir compte des personnes handicapées dans tout ce qu'elles vont faire dans le cadre de cette alliance ».

L'équipe HSB, finaliste malheureuse

Tout en se réjouissant de l'organisation de cette quatrième édition malgré les difficultés notamment financières, Dofinita Éric Séni a invité les autorités notamment les autorités sportives à œuvrer davantage pour le développement du handisport.

En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de cette compétition, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cette initiative vise à promouvoir la solidarité, encourager la pratique du sport pour tous, comme facteur de cohésion sociale et gage de santé, et à favoriser également la mobilité des personnes blessées pendant la guerre, afin de leur garantir une meilleure prise en charge sociale.

Vue des cinq fauteuils offerts à ABUSA par AGL Burkina Faso

Ainsi, pour la deuxième fois, AGL Burkina Faso soutient la pratique du sport au sein de cette communauté, dans le but d'accompagner l'éclosion de talents et de soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cet événement est aussi l'occasion pour l'entreprise, de réaffirmer son engagement en faveur de la promotion des valeurs du sport, comme facteur de cohésion sociale et de paix.

« Handibasket représente pour nous des valeurs de solidarité, de persévérance, de combativité et d'excellence chez des personnes à mobilité réduite, qui sont ainsi, capables d'aller jusqu'au bout de leurs rêves. Ces valeurs mises en exergue par le sport sont partagées par AGL Burkina Faso qui s'engage au quotidien en faveur du bien-être des populations. », a déclaré Seydou DIAKITE, directeur général pays d'AGL Burkina Faso dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

Un match largement remporté par ABUSA en rose par 30 contre 6 pour HSB en vert

A travers les activités sportives, AGL Burkina Faso souhaite contribuer également à la bonne santé des populations en évitant des maladies liées à la sédentarité. « Ce don, c'est pour soutenir le sport en général et particulièrement le sport adapté. Cela entre aussi en droite ligne de nos valeurs dont l'une d'elles est la passion. On trouve que ceux qui sont dans ces conditions et qui arrivent à viser haut, ce sont des gens qui ont de la passion. Raison pour laquelle, nous n'avons pas hésité à soutenir l'ABUSA pour que ces membres puissent en bénéficier notamment les blessés de guerre », a ajouté Touwendé Joachim Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'AGL, représentant le directeur général pays d'AGL Burkina Faso à cette finale.
La valeur du don n'a pas été dévoilée car selon Touwendé Joachim Ouédraogo, « c'est le geste qui compte », laissant entendre que les prochaines éditions seront mieux en terme de soutien.

Touwendé Joachim Ouédraogo, directeur des ressources humaines, représentant le DG d'AGL Burkina Faso à cette finale

Recevant ce don, l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) a décidé de remettre ces fauteuils à son tour, au Centre médical des armées notamment au profit des soldats blessés en opération. « Nous apprécions positivement ce don. Nous profitons pour remercier AGL qui dans le cadre de sa responsabilité sociale nous a offert cinq fauteuils roulants multimodaux. Ce sont des fauteuils que la personne par exemple en ville, peut utiliser en tant que tricycle et arriver à la maison, elle peut démonter et ça devient fauteuil roulant. Ce sont des fauteuils que nous allons remettre à nos frères et sœurs qui sont blessés au front. Nous avons eu à faire une visite au Centre médical des armées et nous avons vu qu'il y avait beaucoup à faire. C'est pour ça, nous avons demandé à notre partenaire AGL de nous accompagner avec ces fauteuils », a indiqué Dofinita Éric Séni, président d'ABUSA.

Dofinita Éric Séni, président de l'association ABUSA

Pour rappel, AGL est présente au Burkina Faso dans le transport et la logistique. L'entreprise emploie aujourd'hui plus de 400 collaborateurs burkinabè et génère plus de 350 emplois indirects à travers notamment ses agences à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Elle développe des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur, à l'instar de l'Institut africain de management (IAM), l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), le Centre de promotion de l'apprentissage des métiers (CPAM), le Centre de formation professionnelle emplois et métiers (CFPEM). AGL Burkina Faso mène également des actions de solidarité au bénéfice des populations en partenariat avec des ONG, notamment l'aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l'environnement.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Environnement/Journée nationale de l'Arbre : SITARAIL répond à l'appel des Autorités burkinabè à Bérégadougou

mar, 06/08/2024 - 18:00

SITARAIL, en collaboration avec les services techniques du ministère de l'Environnement, a organisé une journée de reboisement à Bérégadougou, ce samedi 3 août 2024. Avec la participation active des autorités administratives, coutumières, religieuses et de la population locale, au total 300 plants ont été mis sous terre et protégés, répondant ainsi à l'appel lancé par les Autorités burkinabè, à l'occasion de la Journée nationale de l'Arbre (JNA), à reverdir le pays par tous les moyens.

« Au cours de la campagne de reforestation 2024, j'invite tout citoyen vivant au Burkina Faso et les Burkinabè de l'extérieur à un engagement patriotique. Cet engagement consistera à reverdir notre territoire par tous les moyens pour avoir un taux de réussite d'au moins 70% de plants vivants après les deux premières années de plantation », a invité le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, dans son discours lu par le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, lors de la célébration de la 6e édition de la Journée nationale de l'Arbre (JNA) 2024 qui s'est tenue le samedi 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso.

Répondant à cet appel du Président du Faso, SITARAIL a organisé, le samedi 3 août 2024, un reboisement à Bérégadougou, dans la région des Hauts Bassins. Sur le site de la Journée nationale de l'Arbre la localité, à quelque encablure de la ligne ferroviaire, 300 plantes ont été mises sous terre, grâce à une action coordonnée entre SITARAIL, les Autorités administratives, coutumières forestières et sécuritaires, et la population riveraine.

Le service de l'Environnement de Bérégadougou, qui a été d'un apport technique et pratique pour la tenue de cette journée de plantation d'arbres, a tenu à remercier l'entreprise de transport ferroviaire pour son geste fort-appréciable au profit de l'environnement. « Dans l'ensemble, la journée de reboisement s'est bien passée, à travers la mobilisation des autorités et des populations riveraines. Je dis un grand merci à SITARAIL d'avoir honoré son engagement et d'avoir fait du reboisement d'aujourd'hui une réalité », a indiqué le Lieutenant Mariam Sia, cheffe de service de l'Environnement de Bérégadougou.

« Je dis un grand merci à SITARAIL d'avoir honoré son engagement » Lieutenant Mariam Sia, cheffe de service de l'Environnement de Bérégadougou.

Cette activité qui contribue à reverdir la localité de Bérégadougou et partant, du Burkina Faso, a été soutenue par les Autorités administratives avec la présence effective du 2e vice-président de la Délégation spéciale de la commune Bérégadougou, Boubacar Sourabié, qui n'a pas manqué de féliciter SITARAIL pour sa citoyenneté. « C'est une activité à saluer. Il s'agit véritablement d'un acte citoyen. Nous disons merci à SITARAIL parce que c'est une société qui, par ses actions, ne cesse d'appuyer la commune de Bérégadougou et nous prenons en témoin un de ses récents travaux dans la zone qui a permis d'éviter une grande inondation. Ce sont des actions à encourager et toutes les sociétés devraient emboiter les pas de SITARAIL. Reboisement ainsi fait, j'invite les jeunes à s'engager pour le suivi de ces plantes qui ont été mises sous terre ».

« Il s'agit véritablement d'un acte citoyen » Boubacar Sourabié, 2e vice-président de la Délégation spéciale de la commune Bérégadougou.

L'appel du 2ème vice-président de la Délégation spéciale de Bérégadougou a d'ores et déjà eu écho favorable chez les jeunes qui, par la voix de Abdoulaye Kabré, se sont engagés à assurer la protection et le suivi de arbres plantées pour qu'ils profitent aux générations à venir. « Nous sommes vraiment contents du geste de SITARAIL. Nous sommes ensemble et nous resterons ensemble. Nous souhaitons une deuxième édition l'année prochaine. Nous prenons l'engagement de veiller sur les arbres qui sont mis sous terre aujourd'hui. Si le site pouvait être clôturé, cela, nous faciliterait aussi la tâche » a-t-il indiqué.

« Nous sommes vraiment contents du geste de SITARAIL. Nous sommes ensemble et nous resterons ensemble »

Pour Adama Ouattara, Coordonnateur des Services de Bobo Dioulasso, « SITARAIL, en tant qu'entreprise citoyenne résolument engagée dans la préservation de l'environnement, travaille et continuera de travailler avec les services techniques, et avec les populations riveraines le long du chemin de fer pour un cadre de vie agréable et vert, à l'image de transport ferroviaire ».

« SITARAIL, en tant qu'entreprise citoyenne résolument engagée dans la préservation de l'environnement » Adama Ouattara, Coordonnateur des Services SITARAIL de Bobo Dioulasso

Cette opération de plantation d'arbres a pris fin par des mots d'appréciations positives et de bénédictions du Chef du village de Bérégadougou, qui était aussi présent à la cérémonie. « En tant que chef du village de Bérégadougou, j'ai été très content de vous accueillir pour cette noble activité. J'ai été très comblé par votre approche et votre initiative. Que Dieu vous raccompagne en bonne santé et veille sur notre pays le Burkina Faso »

« J'ai été très content de vous accueillir pour cette noble activité. » Chef du village de Bérégadougou

Pour rappel, SITARAIL (Société internationale de transport africain par rail) est la filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui opère, depuis août 1995, le chemin de fer reliant Abidjan (Côte d'Ivoire) et Ouagadougou (Burkina Faso). Elle transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Depuis le 20 mai 2024, SITARAIL est certifiée ISO 9001 version 2015 pour son activité « Transport ferroviaire de marchandises », par le cabinet d'audit Apave. Avant l'apparition de la COVID-19, l'entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs. SITARAIL emploie environ 1 500 collaborateurs directs et génère 3 000 emplois indirects via des sociétés sous-traitantes. Elle constitue, grâce à son activité et à ses actions en faveur de la santé, de l'éducation et de l'environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.

Josué Bonkoungou

Catégories: Afrique

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mar, 06/08/2024 - 17:57

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Catégories: Afrique

Burkina : Bientôt un plan d'action national pour l'encadrement de la biodiversité

mar, 06/08/2024 - 16:41

Un atelier national de validation de la stratégie et du plan d'action national de la diversité biologique se tient ce mardi 6 août 2024, au ministère en charge de l'environnement, à Ouagadougou. La suite de ces travaux de réflexion a pour vocation d'aligner la stratégie nationale au cadre mondial de la diversité biologique.

La dégradation de la diversité biologique est une réalité au Burkina Faso au regard des déplacements massifs engendrés par la crise sécuritaire. Pour relever ce défi, les acteurs ont décidé d'adopter une stratégie et un plan d'action national afin de protéger et de sauvegarder l'environnement. Au cours de cet atelier de 24 heures, les différents acteurs du secteur de l'environnement vont réfléchir sur la question.

Représentant le ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a rappelé que cet atelier national de validation est l'aboutissement d'un long processus de collaboration fructueuse entre les différentes structures et le ministère. Cela a permis, dit-il, de disponibiliser des projets de documents de stratégie et de plan d'actions pour la conservation de la diversité biologique.

Tout en saluant l'importance de la tenue de cet atelier, il a laissé entendre qu'il contribuera à apporter des solutions efficaces et durables, notamment, face aux nouveaux défis liés aux déplacements involontaires des populations avec les diverses conséquences entraînant la dégradation des écosystèmes et des habitats spécifiques de la diversité biologique.

Le représentant du ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a salué l'engagement des partenaires

Dans ce plan d'action qui couvre la période 2024-2029, les objectifs sont multiples, selon le porte-parole du ministre. Il s'agit, entre autres, d'assurer la conservation, la restauration et l'exploitation durable de la diversité biologique pour l'amélioration des conditions socio-économiques des populations.

« Il est bâti autour de trois axes stratégiques qui sont : la conservation de la diversité biologique ; l'utilisation et la valorisation durable de la diversité biologique et enfin la gouvernance de la diversité biologique », a-t-il cité, ajoutant que trois principaux impacts sont attendus de sa mise en œuvre. La réduction de la dégradation des ressources naturelles à travers le rehaussement du taux de couverture forestière de 22,72% en 2020 à 26,47% en 2029 ; l'augmentation de la contribution du secteur primaire à l'économie nationale qui permettra de faire passer la contribution du secteur primaire à la formation du PIB nominal de 20,40% en 2022 à 23,9% en 2029 et l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations par la réduction de l'incidence de la pauvreté en milieu rural de 52,7% en 2021 à moins de 49% en 2029, sont entre autres les différentes attentes.

« La stratégie est assortie d'un plan d'action triennal d'un coût global de mise en œuvre estimé à 204 294 095 000 FCFA dont 122 968 302 000 FCFA sont à rechercher », a confié le représentant du ministre. A l'occasion, il a demandé l'engagement et la contribution effective de tous les acteurs pour la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise œuvre optimale.

Le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a invité les partenaires à mieux s'organiser afin d'atteindre les objectifs escomptés

En attendant les contributions, il a salué l'accompagnement des partenaires comme le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF) pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis l'aboutissement du processus.

Dans son allocution, le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre de la convention mondiale sur la biodiversité. « Pour cet atelier, il s'agit pour nous de voir comment nous pouvons faire l'alignement de cette stratégie avec le cadre mondial », a-t-il mentionné. A l'en croire, la validation de la stratégie, permettra de mieux valoriser et conserver la diversité biologique. Durant les cinq années, près de 3 000 hectares du couvert végétal seront restaurés dans les zones dégradées. Il est prévu également dans ce plan d'action des reboisements, a-t-il conclu.

Serge Ika KI
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Hommage aux agents des douanes à la retraite : « Nous encourageons le directeur général dans cette démarche noble », Valentin Tiendrébéogo, président de l'ABADR

mar, 06/08/2024 - 16:41

Nous avons rencontré un septuagénaire pour échanger sur sa vie de retraité et celle de leur structure. Ne dit-on pas qu'un bel avenir se nourrit du passé ? Les personnes âgées sont souvent laissées à l'oubliette, ce septuagénaire le relève dans notre entretien. Du haut de ses 70 ans, il revient sur les pratiques de la profession de douanier au Burkina Faso. Contrôleur de douane à la retraite, il est né au Sénégal en 1954 d'un père Burkinabè qui s'y était installé, en service dans l'armée à l'époque. Après une carrière bien exercée, il est admis à la retraite (ABADR) en 2012. Quatre ans après, il prend les rênes de l'Association burkinabè des agents de douane à la retraite. Lui, c'est Valentin Tiendrébéogo, ce vieil homme de 70 ans qui a toujours la mémoire intacte pour parler de la vie des retraités en douane. Dans l'entretien qu'il nous accorde, il parle de la vie de l'ABADR qu'il dirige, de l'actualité nationale marquée par la nécessité de la mobilisation citoyenne pour vaincre l'hydre terroriste, en passant par l'organisation par la direction générale de la douane de la journée d'hommage à l'agent de douane à la retraite, tenue le 18 avril 2024. Il n'a pas manqué de faire une mention spéciale au directeur général de la douane pour avoir mis en orbite les douaniers à la retraite à l'occasion de cette journée d'hommage aux retraités. Le septuagénaire, troisième président de l'ABADR depuis sa création, ne tarit pas de conseils pour ses jeunes frères et sœurs en exercice dans la profession de douanier au Burkina Faso. Lisez plutôt !

Pouvez-vous faire la genèse de l'existence de votre association des douaniers à la retraite ?

L'Association burkinabè des agents de douane à la retraite a été portée sur les fonts baptismaux sur l'initiative de nos aînés en 1991. L'association existait de fait depuis 1991 jusqu'à ce qu'elle soit formelle par l'obtention du récépissé en 1993. Le premier président a été feu Dominique Ouédraogo, le deuxième a été feu Bernard Zèba et j'en suis le troisième président depuis 2016. J'ai pris les rênes de l'association (ABADR) suite à mes services dans la province de la Kossi où j'étais le chef de la brigade mobile de douane à Soin, non loin de Djibasso, à la frontière avec le Mali. De Soin, je suis venu à Dédougou de là, j'ai continué à l'école de douane. Ensuite j'ai été au poste de douane de Faramana vers la frontière malienne avant de regagner Ouagadougou pour être admis à la retraite en 2012. La présidence de l'ABADR m'a été confiée quatre ans après mon admission à la retraite.

Combien êtes-vous au sein de l'association approximativement ?

Nous sommes environ plus de 300 membres adhérents. Il faut reconnaître qu'il y a des retraités de la douane qui ne sont pas membres. Mais nous essayons de faire autant que faire se peut pour prendre en compte le maximum de personnes admises à la retraite en douane. L'adhésion étant volontaire, nous gardons le contact entre nous et arrivons à nous rencontrer lors des séances statutaires. Au-delà de cela, nous prenons les nouvelles des uns et des autres via les réseaux-sociaux (rire) à travers le territoire national. Il y a beaucoup qui se sont reconvertis à d'autres activités comme l'investissement agricole par exemple et bien d'autres.

Quels sont vos principaux objectifs poursuivis ?

L'objectif principal est de promouvoir la solidarité entre les membres. Notre association est également le trait d'union entre les acteurs les agents admis à la retraite en douane avec ceux qui sont toujours en activité. En notre sein il y a une grande expertise qui peut toujours proposer ses services. Il y a des anciens directeurs généraux de la douane qui sont membres de l'ABADR, tous ceux-ci constituent une expertise qui peut toujours intervenir en cas de besoin. Nous supposons que le personnel de douane toujours en activité peut avoir besoin de conseils et de services. En cas de besoin, il peut s'adresser à nous et nous mettons tout en œuvre pour répondre à ses attentes dans la mesure du possible. L'un de nos objectifs est d'éclairer ce personnel en activité sur la base de notre expérience professionnelle. Nous faisons en sorte de nous retrouver lors des rencontres statutaires ou pendant d'autres occasions solennelles favorables.

Depuis votre existence quelles sont les actions phares que vous avez eu à mener ?

Depuis notre création, nous avons effectué des sorties terrain en vue de rencontrer ceux qui sont en activité. Nous échangeons avec eux notamment sur les enjeux de la retraite en donnant des conseils pratiques afin de les aider un tant soit peu pour qu'ils arrivent à la retraite en bonne santé. Nous conseillons sur les comportements à avoir pour avoir une retraite et qu'ils sachent se préparer pour cette nouvelle vie. Il y a des élèves de l'école de douane qui viennent nous consulter quand ils ont besoin de renseignements sur certains aspects de la profession de douanier, surtout que notre siège n'est pas éloigné de l'école nationale de la douane. Nous leur fournissons les informations à notre portée.

Tous les secteurs évoluent et admettent des innovations et le secteur douanier n'est pas en reste. Du haut de votre expérience professionnelle, qu'est ce qui a changé fondamentalement dans l'exercice du travail du douanier au Burkina Faso ?

Il faut reconnaître qu'il y a eu beaucoup de changements positifs. Par exemple, lorsque je prends l'aspect informatique qui a été introduit dans le travail des douaniers, je peux dire sans risque de me tromper qu'il y a un changement conséquent. L'informatisation de la douane nous a trouvé en fonction mais on peut dire que nous sommes aujourd'hui déconnectés tant elle (informatisation du secteur douanier) a évolué. J'ai été receveur pendant une dizaine d'années. A comparer à nos jours, il faut dire qu'il y a une évolution fulgurante. A notre époque la comptabilité était manuelle avec toutes les difficultés y afférentes. Avec l'informatisation, il y a plus de transparence que de par le passé.

Quels conseils vous donnez à ceux qui sont en exercice pour qu'ils obtiennent comme vous une retraite paisible un jour ?

Beaucoup s'étonnaient lorsque nous avons été à la retraite. De plus en plus, nous sommes nombreux. Le conseil que je peux suggérer c'est de travailler dans la probité et dans l'honnêteté. Cela paye tôt ou tard. C'est vrai que cela n'est pas facile mais pas impossible. Il y a des situations qui créent la tentation mais il faut faire toujours attention parce que cela peut vous rattraper. Il faut faire en sorte qu'une fois à la retraite, on puisse facilement s'intégrer dans la société. Il n'y a pas un autre secret que cela. Nous sensibilisons nos jeunes frères lors des occasions solennelles.

Justement parlant d'occasion solennelle, au cours de cette année notamment en avril 2024, il y a une journée d'hommage qui a été organisée spécialement pour l'agent de douane retraité par la direction générale de la douane sous le nouveau directeur général de la douane. Cela est une première, comment avez-vous accueilli cela ?

C'est avec une grande satisfaction que nous avons accueilli cette journée dédiée à l'agent de douane à la retraite. C'est vraiment une première que nous soyons honorés de la sorte par la direction générale de la douane en tant que personne retraitée. Nous avions demandé à rencontrer le nouveau directeur général pour d'une part le féliciter et d'autre part pour mener un plaidoyer en faveur des personnes admises à la retraite. D'emblée, il nous a dit que dans son plan d'action figurait une activité d'hommage aux agents de douane à la retraite. Il entendait mener cette activité en faveur des retraités. Nous étions une délégation et tous les membres de la délégation étaient contents à l'annonce d'une telle information. Le directeur général a ainsi mis un comité en place qui devrait être en contact et en communication permanente avec l'ABADR afin de peaufiner ce plan d'action. Ce comité devrait faire le point permanent avec nous. A son tour, ce comité répercutait l'information auprès du directeur général, étant donné que lui-même ne pouvait être disponible à tout moment au regard de ses responsabilités à la tête de l'administration douanière. Tous les membres de la délégation sans exception aucune, étaient contents de toute cette démarche. Nous nous sommes organisés en notre sein pour désigner les récipiendaires des décorations de reconnaissance de l'administration douanière à l'occasion de cette journée d'hommage. Pour faire le récapitulatif de ces récipiendaires parce que c'est une première, il fallait privilégier les agents récemment admis à la retraite notamment ceux de 2023. La liste de ces agents admis à la retraite est disponible d'autant plus que c'est récent et il est facile de rentrer en contact avec eux. Au fur et à mesure que cette journée se tiendra, nous pourrons l'élargir et mieux l'organiser. Nous avons pris l'institution de cette journée avec beaucoup d'enthousiasme et avec beaucoup de fierté à l'endroit du directeur général de la douane. L'idée était noble de réunir également les anciens directeurs généraux à l'occasion. Il a mis un point d'honneur sur l'union qui fait la force et qui fait avancer les choses. Comme c'est une activité de la direction générale, c'est elle-même qui s'est chargée de tout organiser.

Que retenez-vous finalement de cette journée qui s'est tenue courant avril 2024 ?

On peut dire que le directeur général a donné un visage encore plus humain à l'administration douanière du Burkina. Il y a des gens qui étaient à l'oubliette qui ont pu se retrouver. Cela était une véritable source de joie pour tout le monde. Nous étions très heureux et en la matière et ce qui est logique c'est la reconnaissance. Nous avons rédigé une lettre de remerciement que nous avons adressée au directeur général.

Que dites-vous au directeur général de la douane ?

Nous lui témoignons toute notre gratitude pour la considération portée à notre endroit. Pour le plaidoyer que nous lui avons présenté, il est allé au-delà de nos attentes dans la mise en œuvre de cette doléance au grand satisfecit de tous nos membres. Désormais, tous ces anciens se retrouvent pour commémorer le douanier à la retraite. Vous imaginez que cela est véritablement une source de satisfaction pour tous les anciens ? Nous encourageons le directeur général dans cette démarche noble. Nous avons demandé à nos membres de prier pour lui afin qu'il mène à bien sa mission. Chacun à sa manière et tout le monde va mettre la main à la pâte comme il peut pour porter ses prières parce que nous savons que sa mission n'est pas facile. Il peut compter également sur nous parce que dans nos rangs, il y a des expertises. Nous lui avons déjà réitéré notre disponibilité et accompagnement. Cette retrouvaille, a permis à l'ensemble des agents en douane en retraite de se cotiser pour apporter leur modeste contribution à l'effort de paix. Nous avons informé le directeur général de douane de ce que nous envisageons apporter notre contribution à l'effort de paix. Il a mis à contribution les services de la douane afin qu'ils nous accompagnent pour que cela se passe bien. En fin de compte, nous avons pu réunir les fonds. Certains ont contribué 100 FCFA, d'autres 1 000 FCFA, 5 000 F à 10 000 F. En fin de compte, nous avons pu mobiliser une somme intéressante comme notre apport pécuniaire.

Combien vous avez mobilisé si ce n'est un secret ?

Rire ! Ce n'est pas un secret puisque nous avons mobilisé ce jour-là publiquement la somme de 2 millions 170 FCFA.

Parlant de l'aspect sécuritaire, comment vous analysez la situation ?

Nous ne dormons pas sur nos lauriers parce que nous savons que la conjugaison des efforts communs est nécessaire pour accompagner la dynamique nationale. Nous étions en fonction sur le terrain, nous savons que cela n'est pas facile. Si nous ne pouvons pas nous déplacer pour combattre, il est important que nous accompagnons nos frères et nos enfants qui sont sur le terrain. C'est pour cela que nous nous sommes cotisés pour faire un geste symbolique.

Avez-vous un mot pour conclure notre entretien ?

Je vous remercie pour l'occasion que vous nous avez offert de nous exprimer. Nous avons salué la tenue de la journée d'hommage aux retraités de la douane. Cette année a été une première et nous savons que les choses vont encore s'améliorer dans les années à venir. Nous avons demandé au directeur général de nous permettre en tant qu'anciens et la mémoire de l'administration douanière de faire un musée pour garder ce qui se perd. Ainsi les jeunes douaniers viendront s'y ressourcer pour connaître les choses passées. Le directeur général des douanes nous a autorisé à le faire. Nous l'en remercions grandement. Aux prochaines occasions, nous pourrons présenter quelque chose dans ce sens pour la conservation entre autres de la mémoire de l'administration douanière. Nous exhortons nos plus hautes autorités du Burkina Faso à poursuivre les efforts qu'ils fournissent inlassablement pour l'ensemble des Burkinabè que nous sommes. Nous leur réitérons notre soutien et nos prières de longévité et de victoire commune.

Interview réalisée par Somborignan Kissangoulé
(Correspondance particulière)

Catégories: Afrique

Burkina/Musique : L'artiste Robot le Messie dédicace son deuxième album « Tchapi »

mar, 06/08/2024 - 15:08

L'artiste musicien Robot le Messie, à l'état civil Kisswendsida Guillaume Bertrand Guissou, a officiellement mis sur le marché discographique son deuxième album, le samedi 3 aout 2024. Ce chef-d'œuvre baptisé « Tchapi », qui comporte huit titres a été présenté aux mélomanes au cours d'une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. Cette nouvelle œuvre vient confirmer le talent du jeune artiste qui fait ainsi la fierté de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso.

Ce nouvel album porte, tout comme le précédent, une marque d'originalité qui fait de ce jeune artiste l'ambassadeur du coupé-décalé à Bobo-Dioulasso et au-delà des frontières des Hauts-Bassins. Il a su se forger une particularité qui le hisse au sommet du coupé-décalé bobolais et ce troisième album en est la preuve. Ce nouvel album qui allie tradition et modernité est chanté dans un style coupé-décalé. Composé de huit titres, il est chanté dans plusieurs langues dont le français, dioula, mooré et bissa.

On retrouve sur l'album des titres comme « Amina », « Na », « Je ne peux pas te laisser », « Tchapi », « Coup de poing de Thomas Sankara », « Tounkalon (feat Cisby) », « Tilé (feat les frères badenya) », « Kadjo ». C'est dans une ambiance inédite que la dédicace du nouvel album de l'artiste s'est déroulée le samedi 3 aout 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec la presse a connu également la présence de plusieurs acteurs culturels de la ville ainsi que d'autres artistes, venus soutenir Robot le Messie.

L'artiste Robot le Messie

Ce deuxième album est un véritable chef-d'œuvre empreint d'originalité et débordant d'inspiration. Robot le Messie est un jeune artiste musicien burkinabè, natif de Zabré, dans la province du Boulgou. Depuis quelques années, ce jeune artiste pétri de talent est devenu une vedette à Bobo-Dioulasso. A travers son style musical coupé-décalé, il a su conquérir la confiance du grand public. En effet, tout commence pour lui dès le bas âge où il s'est fait piquer par le virus de la danse qui devient sa passion. De 2008 à 2013, le jeune Guillaume remporte de nombreuses compétitions de danse dans la ville de Sya. Il se fait incontournable dans le milieu de la danse chorégraphique depuis la classe de seconde.

Robot milite auparavant au sein du groupe « La Puissance 3 » avec l'ancien académicien Mathieu Ilboudo alias Mathéo et Madino. Ce groupe épaulé par l'acteur culturel ivoirien Petit Wobè se fait remarquer dans de nombreuses activités culturelles. Mais, suite au retour de l'ivoirien en terre natale et le voyage de certains membres, le groupe ne subsiste plus. Malgré tout, ces difficultés ne vont pas freiner les ambitions du « jeune messie de la musique ». En 2014, Robot le Messie signe « Leticia », son tout premier single solo d'une coloration musicale zouglou.

Le public présent pour soutenir l'artiste Robot le Messie

Ainsi, naîtront de nombreuses chansons avec des concepts différents qui s'écoutent et qui se dansent aisément. Sans oublier qu'en 2017, il fut lauréat de l'artiste le plus joué en discothèque dans la région des Hauts-Bassins lors de la nuit de distinction « Bobo Lolo ». En 2018, il entame proprement dit, une carrière musicale digne de son talent. Il sera retenu ainsi pour plusieurs scènes. C'est le sacre, il met sur le marché de disques, le 1er mars 2019, son premier album de six titres intitulé « Inch Allah ». Ce premier disque est un mixage de sonorités dansantes et soul, le tout chanté en français, dioula et mooré.

En 2019, il fut le meilleur artiste de la région des Hauts-Bassins en remportant le « Bobo Lolo d'Or » qui est une distinction des meilleurs artistes de la région des Hauts-Bassins. Le 20 Mars 2021, il réussit le pari de faire le plein de la mythique salle de 3 500 places du théâtre de l'amitié de Bobo-Dioulasso. Ainsi il fut le tout premier artiste coupé-décalé bobolais à le faire. Robot le Messie est un artiste qui ne passe pas également inaperçu sur la scène, avec de très bons danseurs.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

O'arrosage BEPC 2024 : Orange Burkina Faso récompense 100 élèves pour leur mérite

mar, 06/08/2024 - 15:04

Soutenir l'excellence et promouvoir le travail bien fait, tel est l'objectif de Orange Burkina Faso qui, à travers O'arrosage BEPC, a célébré la réussite des élèves qui ont brillamment réussi à leur examen, en cette année 2024. Ambiance folle, bonne humeur, fous-rires et récompenses ont rythmés le cours de cette activité, organisée ce samedi 3 août 2024 à Ouagadougou, dans un espace spécialement aménagé pour la cause.

Timides au départ et quelque peu stressés de se retrouver dans un cadre différent et entourés de personnes inconnues, c'est finalement remplis d'allégresse que les 100 élèves récompensés pour leur brillant succès au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) par Orange Burkina Faso, sont repartis chez eux. Accompagnés pour certains par leurs parents, chacun des élèves a pris le temps de se défouler et crier sa joie, après neuf mois de dur labeur et d'acharnement au travail. « La fête s'est bien passé, je repars tout heureux », s'exclame en affichant un large sourire, un des lauréats, Emile Philippe Paré.

Des jeux concours ont été organisés au cours de cette soirée et les gagnants ont été primés

L'idée de cette activité est de soutenir l'excellence et d'impulser chez les autres, le sens du travail bien fait et du sacrifice. « Nous avons voulu célébrer nos enfants, nos jeunes frères ; leur permettre d'être ensemble et de communier, après 9 mois de travail et de stress, surtout pour les parents ; 9 mois de travail qui se concrétisent par une réussite. C'était important pour nous de marquer le coup, célébrer ces jeunes et les mettre en valeur, sans oublier d'inciter les autres à travailler pour pouvoir porter haut le drapeau de notre pays », a justifié Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.

Une photo de famille avec les trois meilleurs élèves de O'arrosage BEPC

Le choix de ces jeunes s'est fait suite à une inscription des concernés sur l'application Max it. La moyenne minimale exigée pour prendre part à la cérémonie était de 12/20. « Nous avons récompensé nos lauréats d'abord avec des attestations, pour leur permettre d'avoir un souvenir et se rappeler qu'ils ont été célébrés et que le fruit d'un bon travail est toujours récompensé. Aussi, nous leur avons offert du matériel scolaire, de la connexion, des smartphones et tablettes, pour leur permettre de faire des recherches durant les vacances et l'année scolaire », a résumé Assimi Diero.

« Il y a une perspective d'accompagnement pour certains lauréats, mais nous la communiquerons aux parents », Assimi Diero

Que de joie donc pour ces jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso, de voir leurs efforts couronnés de succès. Pour eux, ceci est une invite à plus d'entrain, de fougue et de zèle dans chacune de leurs actions. « Le secret de la réussite pour moi c'est bien suivre les cours, avoir confiance en ses camarades, s'entraider et remettre le reste entre les mains de Dieu », a révélé Amira Zonon, élève au Lycée Marina Filles, qui a réussi au BEPC avec une moyenne de 17,79.

« Plus tard, je voudrais être physicienne », Amira Zonon, 15 ans

« J'ai eu de bonnes notes dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, en physique chimie, en Sciences de la vie et de la terre (SVT), et en histoire-géographie. Là où ça n'a pas trop marché, c'était au niveau de l'expression, où ma note était un peu basse. Au final, j'ai eu le BEPC avec une moyenne de 18,22. A la rentrée scolaire 2024-2025, je ferai la classe de 2nde C et plus tard, je voudrais faire des études de neurologie », s'est exprimé Emile Philippe Paré, élève au collège de Tounouma de Bobo-Dioulasso.

« Cette activité est une récompense et à la fois un challenge que Orange Burkina Faso nous lance », Emile Paré

« Je remercie Orange Burkina Faso pour cette très belle initiative. Je pense que c'est une activité qui mérite d'être organisée encore et encore dans les années à venir, pour nos jeunes frères qui arrivent et qui réussiront à leur examen du BEPC », a souhaité Yvon Dabira, candidat de Boromo, ayant réussi à son examen avec une moyenne de 18,44. Une invite qui n'est visiblement pas tombée dans les oreilles d'un sourd et à laquelle Orange Burkina Faso entend donner suite. « En tout cas, nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin », a promis Assimi Diero.

« Je voudrais travailler dans le domaine de l'écologie, précisément dans les énergies renouvelables », Yvon Dabira, 16 ans

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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JO Paris 2024 : Marthe Koala qualifiée pour la finale du saut en longueur

mar, 06/08/2024 - 13:29

Marthe Koala s'est qualifiée pour la finale du saut en longueur, ce 6 août 2024, avec la performance de 6,59m.

Classée 6e dans la poule B, l'étalon valide sa qualification pour la finale prévue le 8 août 2024.

En rappel, elle a remporté la médaille d'or de la Diamond league 2024, en Chine lors du meeting de Suzhou, ce samedi 27 avril 2024.

L'exploit sensationnel de Marthe Koala a illuminé la Diamond League de Suzhou 2024, où elle a décroché la médaille d'or au saut en longueur.

Avec une performance remarquable de 6,68m, Koala a démontré une maîtrise exceptionnelle de son art athlétique.

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Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ

mar, 06/08/2024 - 12:30

AVIS D'APPEL À PROPOSITION DE PROJETS
Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ

L'Observatoire de la CEDEAO sur le Riz et MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ lancent un avis à manifestation d'intérêt pour le Fonds de Contrepartie du riz. Le Fonds de Contrepartie est un mécanisme de cofinancement qui cherche à inciter les entreprises du secteur privé à co-investir dans des activités visant à consolider et à développer la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest.

Il existe deux sources de financement différentes, celui de l'ERO et celui de la coopération allemande / GIZ MOVE-CARI, et les postulants potentiels ne pourront en solliciter qu'une seule dans le cadre de cet avis à manifestation d'intérêt. Ainsi, toutes les entreprises des chapitres nationaux de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) sont invitées à postuler pour le financement de l'ERO et les entreprises privées du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Léone et du Sénégal seront invitées à postuler pour le financement de MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ. Les entreprises pourront par ailleurs postuler soit individuellement ou en consortium.

Les organisations et entreprises éligibles de la chaîne de valeur riz peuvent candidater pour bénéficier de la subvention susmentionnée et avoir un grand intérêt dans la vision de progresser vers l'autosuffisance en riz compétitif, rentable, durable et nutritif en Afrique de l'Ouest par le biais de :

• L'augmentation de la productivité et de la qualité du paddy ;

• L'amélioration de l'efficacité de l'approvisionnement en riz local, de sa transformation et de son marketing ;

• L'amélioration de la commercialisation du riz et de ses sous-produits.

Cet appel de Fonds de Contrepartie est axé sur la chaîne de valeur du riz dont la transformation passe par l'établissement de liens commerciaux solides et compétitifs à chaque segment de la chaîne...

Il s'agit également d'une procédure de candidature à plusieurs étapes et que les propositions de tous les pays seront examinées en même temps. Dans un premier temps, tous les candidats doivent soumettre une note conceptuelle (modèle fourni et téléchargeable sur le site de www.araa.org ; www.cari-project.org et, pour les candidats faisant partie d'un consortium, une lettre d'intention (modèle fourni et téléchargeable en utilisant ces liens www.araa.org ; www.cari-project.org) signée par tous les membres.

Tous les candidats doivent postuler en soumettant leurs documents à move@giz.de ou à l'adresse électronique de l'ERO (mgf-ero@araa.org). Tous les documents requis doivent être soumis au plus tard le 23 aout 2024. Les demandes reçues après cette date limite ne seront pas prises en compte pour bénéficier du soutien du Fonds de contrepartie.

Si vous avez des questions concernant le Fonds de contrepartie ou le processus de candidature, veuillez contacter l'équipe ERO à l'adresse mgf-ero@araa.org et l'équipe CARI à l'adresse move@giz.de .

Consultez aussi le guide sur le Fonds de Contrepartie pour de plus amples informations sur l'appui disponible, les critères d'éligibilité et le processus de candidature.

Catégories: Afrique

Avis d'Appel d'offres ouvert pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso

mar, 06/08/2024 - 11:00

Réf. : N° BFVK-AOO-SNV-COUNTRY-2024-002
SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement ; et à améliorer l'accès aux énergies durables à un coût abordable pour tous et toutes.

Le présent Appel d'Offre est ouvert à égalité de conditions à toutes les entreprises de gardiennage régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.
Les offres (techniques et financières en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies marquées comme telles) devront être remises physiquement et sous pli fermé, au secrétariat de SNV Burkina Faso à l'adresse suivante : SNV Burkina Faso, sise Ouaga 2000, Sect.54 Av. SARE Elie, Porte 437 | 01 BP 625 Ouagadougou 01 ; Email : burkina-faso@snv.org avec la mention « Offre pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso »

La date limite de dépôt des offres est fixée au 23 août 2024 à 12h00mn
Les soumissionnaires intéressés peuvent télécharger le dossier en ligne à l'adresse suivante : https://urlz.fr/rwDu

Les offres resteront valables pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours pour compter de la date limite ci-dessus fixée pour leur remise. SNV Burkina Faso se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou à une partie du présent appel d'offres ou, de changer la quantité. Dans tous les cas, les soumissionnaires seront informés de tout changement.

Pour tout besoin de renseignements complémentaires, veuillez envoyer un mail à syonli@snv.org en gardant en copie pminougouguire@snv.org

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Work Control Clerk in the Facilities Management Section.

mar, 06/08/2024 - 11:00

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2024-016

WORK CONTROL CLERK
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Work Control Clerk in the Facilities Management Section.

Opening Date : July 29, 2024
Closing Date : August 13, 2024
Open to : All Interested Applicants/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 9,559,368
p. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The incumbent reports to the Facility Manager and the Building Engineer Supervisor, working under their direction to determine work priorities. The incumbent is a primary point of contact for all routine, emergency and preventive maintenance work orders and requests for services and assures distribution to the appropriate shop for action. The incumbent is the customer service representative for the Facility Management section, communicating with personnel from all levels within the Embassy.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school is required.
2. EXPERIENCE : A minimum of two (2) years of office administrative/ clerical experience in a customer-service office is required.
3. LANGUAGE : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. French Level III : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. This will may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must be a visionary, forward thinker, and quick understudy with an aptitude to learn so he/she can anticipate the needs of the office and those individuals he/she supports. Must have excellent interpersonal skills and be able to handle a large workload and multiple tasks simultaneously. Must be organized, methodical, decisive, and have professional telephone skills. Must have strong computer skills, able to use the Microsoft Office Software Suite (Word, Excel, Power Point, etc.). Must have good typing skills to write memos, populate spread sheets, and perform data entry. Ability to translate documents from host country language into English or English to host country language. Must have excellent filing skills to keep track of current and historical information, including documents that must be kept in the maintenance library. Must have a keen aptitude to work independently, have impeccable integrity, strong initiative, good judgment and must maintain confidentiality. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must have a good working knowledge of an active office environment ; be thoroughly familiar with reporting structures and the standard office hierarchy ; must know how to support multiple persons simultaneously including maintaining an adequate stock of office supplies ; must know basic math, capable of handling currency and working a balance sheet ; must know how to set up and maintain a filing system. Must be customer service oriented, able to handle difficult customers with tact.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-016 Work Control Clerk and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school education
• Work Attestations/Certificates
• Other relevant documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted by phone call or email.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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Résilience au Burkina : Quand un système de production réunit les PDI et leurs hôtes à Fada N'Gourma

ven, 02/08/2024 - 00:20

La situation sécuritaire au Burkina Faso a causé le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes à l'intérieur du pays. En plus du gouvernement, des associations, ONG et personnes de bonne volonté apportent leurs aides aux Personnes déplacées internes (PDI). Au sein de l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV) de Fada N'Gourma, un projet initié permet à ces personnes déplacées et à leurs hôtes de travailler dans le même jardin.

Le soleil est au zénith ce lundi 22 juillet 2024. Au secteur 9 de la ville de Fada N'Gourma, se dresse un champ où on aperçoit plusieurs personnes en train de labourer. Il s'agit d'un jardin qui est le fruit d'un projet coordonné par l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV).
Selon le directeur général de l'ADCV, Dramane Ludovic Thiombiano, c'est depuis 2023 qu'avec leur partenaire, le PAM (Programme alimentaire mondial), ils ont initié ce projet. « La condition est d'accueillir 120 personnes dont 60 personnes hôtes et 60 PDI (Personnes déplacées internes) », nous confie-t-il.
Cependant, il tient à préciser que c'est l'action sociale qui dresse la liste des PDI car au Burkina Faso, c'est le ministère en charge de l'action sociale, seul qui est habilité à désigner qui est PDI.

Dramane Ludovic Thiombiano explique que l'ADCV n'opte plus pour l'assistance des personnes vulnérables ; elle préfère les aider à s'épanouir par le travail

Ce projet vise à rendre autonomes les personnes vulnérables. « En plus d'aider tout de suite et maintenant ces personnes, on se soucie de ce qu'ils deviendront dans un mois, six mois, un an ou deux ans. Les mettre dans les systèmes de production, c'est encore meilleur », dévoile le premier responsable de cette association, qui vise, par ailleurs, l'autosuffisance alimentaire des populations les plus vulnérables.

« Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger »

À l'instar de plusieurs œuvres, les premiers pas n'ont pas eu l'approbation de tous. « Au départ, ce n'était pas simple parce qu'il y a des gens qui s'étaient opposés à donner une partie de leur terre aux PDI », se remémore Dramane Ludovic Thiombiano.

Lamonia Thiombiano est un propriétaire terrien. Selon son témoignage, il n'a pas hésité à donner une partie de son terrain pour ce projet qu'il a jugé noble. « Donner le terrain a été une décision personnelle, il n'y a pas eu de négociation. J'ai donné ça de plein gré. J'ai compris que c'est difficile. Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger », indique celui qui a légué ses deux hectares.

Lamonia Thiombiano se félicite d'avoir cédé son terrain pour le bien-être de tous

Désormais, les PDI et les autochtones travaillent ensemble dans ce jardin. David Diakouna a quitté son Matiakoali natal, une commune rurale de la province du Gourma. Actuellement, il réside au secteur 12 de la ville de Fada N'Gourma. Il est l'un des bénéficiaires du projet de l'association. Pour lui, c'est une réponse face à la situation difficile dans laquelle il vivait. « Nous sommes contents parce que ADCV nous a aidés. Grâce à ADCV, on travaille, on gagne l'argent et on mange », se réjouit le désormais maraîcher.

David Diakouna en train de défricher son champ de maïs

Plus de problème d'eau

Cette harmonie qui règne dans ce jardin est le fruit d'un travail de coordination des initiateurs du projet. Nestor Thiombiano siège au comité de plaintes depuis une année. Il nous explique le rôle qu'il joue : « Notre travail consiste à réunir les gens pour qu'on puisse parler le même langage, s'entendre et faire le travail ensemble ». Il se souvient qu'au début, les plaintes sont axées essentiellement sur la disponibilité de l'eau. Mais en cette saison pluvieuse, il n'y a plus ce genre de plainte, nous rassure-t-il.

Nestor Thiombiano indique que les bénéficiaires travaillent dans une bonne ambiance

L'ADCV est une association à but non lucratif de droit burkinabè, ayant son siège social à Tambiga et son siège administratif à Fada N'Gourma, province du Gourma, dans la région de l'Est du Burkina Faso.
Créée en 1997 et reconnue officiellement en 2002, cette association s'est fixée pour mission de mobiliser les ressources pour contribuer au développement des communautés villageoises et améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées.

Depuis plusieurs années, l'ADCV collabore avec les ONG et le gouvernement du Burkina Faso pour améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina/ Remaniement ministériel : Voici la liste des membres du gouvernement

ven, 02/08/2024 - 00:15

Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré a donné la liste des membres du gouvernement à la télévision nationale, RTB , ce 1er août 2024.
On constate que plusieurs des ministres ont été reconduits à leurs postes. Il faut noter que certains d'entre eux vont occuper d'autres fonctions dans le gouvernement.

Voir le communiqué annonçant le remaniement ministériel ici :

Lefaso.net

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Burkina/Santé : « Le diabète de type 2 est celui qui peut être évité en luttant surtout contre le gros ventre », Dr Yempabou Sagna

ven, 02/08/2024 - 00:10

Le diabète est une maladie en constante progression au Burkina Faso. Véritable problème de santé publique, il constitue de plus en plus un motif de consultation dans les formations sanitaires. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Dr Yempabou Sagna, médecin endocrinologue au CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso et enseignant à l'INSSA de l'université Nazi Boni revient, entre autres, sur les différents types de diabète, les principales causes de cette maladie et prodigue des conseils pour l'éviter. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Peut-on avoir une idée de l'ampleur du diabète au Burkina ?

Dr Sagna : Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang). Au Burkina Faso, 7,6% des adultes de plus de 20 ans souffrent de diabète, selon les données de la dernière enquête STEPS OMS conduite par le ministère de la Santé et de l'hygiène publique en 2021. On dit que le diabète sucré est un ensemble de maladies car il en existe quatre types. Il y a le diabète de type 2 qui est le plus fréquent partout dans le monde (90% des cas de diabète) et qui touche surtout les personnes âgées de plus de 40 ans ; le diabète de type 1 qui touche les moins de 35 ans mais plus fréquemment les enfants et adolescents. Au Burkina Faso, nous recensons environ 400 enfants et adolescents qui sont suivis pour un diabète de type 1. J'ouvre une parenthèse pour dire que ces jeunes bénéficient gratuitement du traitement par insuline dans la plupart des services de médecine interne au Burkina jusqu'à l'âge de 30 ans. Nous avons aussi le diabète gestationnel. C'est quand on découvre un diabète chez une femme enceinte alors qu'elle ne savait pas qu'elle a un diabète. Au Burkina Faso et selon les études du Pr Joseph Drabo et du Pr Macaire Ouédraogo, 9,1% des femmes enceintes sont concernées. Le dernier type de diabète est beaucoup plus rare et relève du spécialiste.

Quelles sont les causes principales ?

Avant de parler de causes il faut rappeler que les glucides (sucre) sont la principale source d'énergie du corps humain, on en a besoin pour vivre. On retrouve ces glucides dans notre alimentation de base (mil, maïs, riz, fonio, pâtes alimentaires, lait, fruits...). Quand on mange ces repas, ils se retrouvent dans le sang sous forme de sucre qui est utilisé essentiellement par nos muscles et notre cerveau puis l'excès est stocké dans le foie et les graisses. Mais pour que ces organes utilisent ce sucre il faut l'aide du pancréas qui est un organe du ventre qui fabrique une substance appelée insuline. C'est cette insuline qui aide les organes à utiliser le sucre et quand il y a trop de sucre ça stocke le surplus dans le foie et les graisses pour maintenir la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang) normale.

Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie et cette augmentation est due soit au fait que le pancréas dont on a parlé ne fabrique plus suffisamment d'insuline, soit parce que l'insuline sécrétée n'arrive pas à agir, ou encore les deux mécanismes ensemble. Dans le diabète de type 2 le facteur principal est que l'insuline sécrétée n'arrive pas à bien agir. Plusieurs causes sont possibles mais la principale est l'obésité surtout abdominale (le gros ventre) qui est responsable de la moitié des cas de ce type de diabète. Dans le diabète de type 1, le pancréas n'est plus capable de fabriquer l'insuline. Dans le diabète gestationnel, ce sont les hormones de la femme qui font que l'insuline n'arrive plus à bien agir. Cela arrive fréquemment chez les femmes qui sont déjà en surpoids ou obèses.

Peut-on éviter le diabète ?

Le diabète de type 2 est celui qui peut être évité en luttant surtout contre le gros ventre. Pour le diabète de type 1, des études sont toujours en cours.

Quelles sont les principaux conseils que vous pouvez donner dans ce sens ?

Pour lutter contre le diabète de type 2 il faut pratiquer régulièrement au moins 30 min de sport par jour ; ne pas rester assis plus de 7 heures au total par jour, que ce soit d'affilée ou non. Ne pas manger ni trop gras, ni trop sucré ni trop salé : manger trois repas par jour et si possible à heures régulières, ne pas faire des fast-foods une habitude (hamburger et autres burgers, chawarma, kebab, glaces…), éviter de grignoter, éviter l'alcool et les boissons sucrées en dehors des fêtes, manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour, boire suffisamment d'eau. Faire contrôler sa glycémie et sa tension artérielle au moins une fois tous les ans ou tous les deux ans dès qu'on atteint l'âge de 40 ans. Les services de santé sont habilités à donner des conseils pour la prévention et les soins du diabète y compris pour la diététique et l'activité physique pour la santé.

En matière de régime alimentaire particulièrement, que faudrait-il faire ?

Cela dépend de son poids. Pour ceux qui sont de poids normal, ils gardent un régime normal. Ceux qui sont en surpoids ou obèses devraient fournir un effort pour surtout éviter les excès dont on a parlé plus haut et réduire les quantités si l'évaluation nutritionnelle en trouve la nécessité. Il faut fixer un objectif de poids et tendre progressivement vers ce poids. Nous déconseillons les régimes trop restrictifs car ce sont des régimes qui, non seulement sont sources de carences nutritionnelles, mais aussi ceux qui les essayent ne peuvent pas les maintenir sur le long terme et quand ils arrêtent ils reprennent plus de poids que ce qui est perdu.

Il ne faut pas perdre brutalement le poids, il faut perdre environ 10% du poids en un an. Par exemple quelqu'un qui a 100kg aujourd'hui, il devrait être autour 95 kg dans six mois, puis 90kg dans un an avec le régime et ainsi de suite, c'est de cette façon qu'on ne reprend pas du poids. Mais beaucoup veulent passer de 100 à 90kg en quelques mois par le régime et après ils se retrouvent à 105 ou 110 kg. Dans tous les cas, ce régime doit être équilibré.

Comment peut-on définir le régime alimentaire qui nous convient ?

Le régime alimentaire qui nous convient est celui qu'on peut maintenir sur le long terme ou, idéalement, toute sa vie en fonction de nos moyens, de nos habitudes alimentaires et de ce qu'on a à disposition comme aliments. Il doit être équilibré. Un plat équilibré est un plat dont la moitié est constituée de glucides (to, riz, pâtes alimentaires, fonio, couscous, igname, pomme de terre...), le quart constitué de légumes (salades, concombre, feuilles, haricot vert...) et le dernier quart des protéines (viande non grasse, poisson, haricot blanc, œuf… du lait ou fromage et une tranche de fruit).

Lefaso.net

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Remaniement ministériel au Burkina : Mahamoudou Sana désormais ministre de la Sécurité

ven, 02/08/2024 - 00:09

Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré, a dévoilé la liste des membres du gouvernement, ce jeudi 1er août 2024 au cours du Journal télévisé (JT) de la RTB.
Il faut noter que plusieurs ministères ont de nouvelles appellations.

Le ministère de l'Administration territoriale de la Mobilité sera désormais sous le leadership de Emilie Zerbo, précédemment ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.

Son ministre délégué à la sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamoudou Sana, devient désormais ministre de la Sécurité.

Roland Somda est le nouveau ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, en remplacement de Boubacar Sawadogo, qui est désormais le ministre de l'Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et Technique.

Il faut noter que le ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, garde son poste mais son portefeuille change. Désormais, il est le ministre de l'Enseignement de base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique devient tout simplement le ministère de la Santé. Le Dr Robert Lucien Kargougou est toujours à la tête de ce ministère.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Championnat mondial de Vo Viet nam au Vietnam : Baba Ayoub Diarra veut offrir l'or à son pays

ven, 02/08/2024 - 00:05

Baba Ayoub Diarra représentera le Burkina Faso, du 1er au 7 août 2024, au championnat du monde de Vo Vietnam, au Vietnam. L'athlète s'est préparé comme il peut pour être à niveau afin de représenter dignement son pays. Pour assurer son billet d'avion, l'hébergement et de quoi se nourrir, Baba Ayoub Diarra n'a bénéficié que du soutien de bonnes volontés. Il compte ne pas les décevoir en ramenant la médaille d'or au pays.

Pour cette compétition mondiale, Baba Ayoub Diarra s'est préparé avec les moyens de bord. A la veille de son départ pour la compétition qui se déroule du 1er au 6 août 2024 au Vietnam, nous avons rencontré l'athlète sur le plateau CENOU en plein entraînement. Le compétiteur enchaînait les katas à mains nues, la technique du Vo Vietnam avec le sabre, etc. A ce championnat, il faut dire que Baba Ayoub Diarra doit compétir dans quatre épreuves. Il y aura d'abord la démonstration à mains nues ; il y a le « Phõng Hôa Daõ », la technique libre avec le sabre. Il y a enfin le combat corps à corps.

« Il faut savoir que j'ai préparé ces championnats depuis plusieurs mois afin de me mettre à niveau pour pouvoir lever haut le drapeau de mon pays. On ne finit jamais d'apprendre et on ne peut pas non plus dire qu'on est à 100% prêt. Mais je pense avoir fait le maximum pour être à niveau. Aujourd'hui, je pense être à mesure de représenter valablement mon pays », a-t-il déclaré. Ce n'est pas la détermination qui manque à Baba Ayoub Diarra. Car sans accompagnement de sa fédération ni du ministère, le représentant burkinabè, avec l'aide de bonnes volontés, a pu réunir de quoi prendre en charge son billet d'avion aller et retour, son hébergement et de quoi mettre sous la dent pour avoir un peu d'énergie pour compétir. « Côté financier, c'est un peu difficile. J'ai écrit pour lancer un cri de cœur pour demander un accompagnement afin de pouvoir prendre part à cette compétition. Le ministère, à travers son SG m'a répondu qu'il avait déjà répondu à la fédération. La fédération aussi me demande de chercher des financements pour pouvoir rallier le Vietnam », a-t-il décrié avant d'ajouter qu'il y a eu des bonnes volontés qui ont accepté de l'accompagner. « Je ferais de mon mieux pour ne pas les décevoir », a-t-il promis.

Ayoub Diarra en pleine démonstration avec le sabre

Palmarès de Baba Ayoub Diarra

Lors de sa dernière compétition internationale en Algérie, en 2022, Baba Ayoub Diarra a été vice-champion du monde. Cette fois-ci, il compte tout faire pour ramener la médaille d'or. « Parce que, c'est un défi que je me suis lancé depuis. J'ai l'ambition de donner au Burkina Faso la toute première médaille d'or en Vo Vietnam catégorie masculin », se lance-t-il comme défi avant de terminer : « Une médaille d'or vaut tout pour la carrière de n'importe quel athlète. Et c'est ce qui importe vraiment pour moi au regard du contexte socio-sécuritaire très difficile du pays. Ramener une médaille d'or cela donne un peu de joie et montrer la résilience du peuple ».

Baba Ayoub Diarra est déterminé et compte ramener la médaille d'or au Burkina Faso

Avant son sacre en 2022 en Algérie, Baba Ayoub Diarra a été médaillé d'argent au championnat national en technique en 2018 ; médaillé d'or au championnat national en technique en 2019. Il a représenté le Burkina Faso en Côte d'Ivoire la même année à la coupe d'Afrique du Vo Co Truyen à Abidjan. Il est sorti double médaillé d'argent en technique et au combat des moins de 65kg. En 2020-2021, il est encore double médaillé (or en argent) au championnat national en technique et en combat. En 2022, au championnat national senior, il a tout raflé. En effet, il a été triple médaillé d'or en combat et en technique. En 2023, il a été quadruple médaillé (deux en or et deux en argent) au championnat d'Afrique Vo Vietnam à Ouagadougou en technique et au combat. C'est d'ailleurs la meilleure performance masculine de la compétition.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre le terrorisme : Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly, fait le point opérations en cours à la montée hebdomadaire des couleurs

ven, 02/08/2024 - 00:00

Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly a assisté à la montée des couleurs à l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC). C'était ce jeudi 1er août 2024, à Ouagadougou. Le ministre était présent pour faire le point des activités de la semaine et donner les messages principaux à ses hommes.

Dès 6h du matin, les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) se mettaient déjà en place pour accueillir le ministre en charge de la défense, le général Kassoum Coulibaly, pour la montée des couleurs. Le ministre arrive autour de 6h50. Ce sont les salutations d'usage, puis le drapeau est hissé sur son mât. La presse est ensuite priée de se retirer afin de laisser les militaires discuter entre eux.

La montée des couleurs

Ce n'est qu'après le départ du ministre que le directeur de la communication et des relations publiques des armées, le commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, leur fait le point de la rencontre.

L'officier explique que la montée des couleurs a réuni 600 militaires et des VDP de toutes les composantes des forces armées. Il indique que le ministre Kassoum Coulibaly a rendu hommage à toutes les unités qui se battent jour et nuit pour ravitailler les populations.

Il révèle que le général Coulibaly a également fait le point des opérations en cours sur toute l'étendue du territoire et dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel (AES).

Rama Diallo
LeFaso.net

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