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Mis à jour : il y a 7 heures 23 min

L'Institut 2iE lance une nouvelle formation innovante en Informatique, Intelligence Artificielle et Applications

mer, 07/08/2024 - 11:30

Pour la rentrée de septembre 2024, l'Institut 2iE met en route son parcours de formation d'ingénieur en informatique, intelligence artificielle et applications pour répondre aux défis en matière d'offre de solutions et innovations technologiques pour les entreprises, les collectivités et les Etats du continent africain.

L'objectif est de former des Ingénieurs en Informatique, Intelligence artificielle et applications qui seront des cadres de haut niveau (bac+5). Le parcours permettra aux apprenants d'acquérir l'ensemble des compétences de base communes aux métiers du numérique et permettra de répondre aux besoins du monde socioprofessionnel en ingénieurs 2iE dotés de compétences spécifiques en Intelligence Artificielle et ses applications dans des secteurs clés du développement socio-économique de l'Afrique :
Intelligence Artificielle et Data Science pour l'Innovation, Intelligence Artificielle et Cybersécurité/ Cyberdéfense (et maintenance des systèmes), Intelligence Artificielle et Ingénierie des Applications Mobiles, des objets connectés et Systèmes Embarqués, Intelligence Artificielle et Architecture de Big Data et Analytics pour la Prise de Décision stratégique, Intelligence Artificielle et Technologies Blockchain pour les FinTech, Intelligence Artificielle et Ingénierie des Smart Cities & Smart Tech..

CONDITIONS D'ADMISSION
Cette formation est ouverte aux étudiants et aux professionnels titulaires d'un des diplômes ci-dessous :
• Baccalauréat scientifique ou technique (parcours en 5 ans)
• Attestation de validation de 02 années de classes préparatoires aux grandes écoles (Parcours en 3 ans)
• Licence en Informatique et/ou Mathématiques, Sciences de Technologies et Sciences de l'ingénieur avec de solides connaissances en mathématiques, algorithmique et programmation (Parcours en 3 ans).

ORGANISATION DES ETUDES
La formation se déroule en présentiel à 2iE. Elle est organisée en deux cycles :
• Cycle préparatoire : Le cycle préparatoire d'une durée de deux années (L1 et L2) initie les étudiants aux fondamentaux de base en mathématiques, en sciences physiques et chimiques, en informatique, en humanités nécessaires à l'acquisition d'une solide culture scientifique et technique ainsi que des méthodes d'apprentissage indispensables à la formation d'ingénieur.
• Cycle d'ingénieur avec grade de Master d'une durée de 3 années (L3, M1 et M2) permet aux étudiants d'acquérir les compétences de l'ingénieur 2iE en informatique, intelligence artificielle et ses applications
COMPETENCES COMMUNES DE BASE ET DEBOUCHES ASSOCIES
A l'issue de sa formation, en situation professionnelle, tout ingénieur 2iE en Informatique, Intelligence Artificielle et Applications devra être capable de :
• Résoudre des problèmes complexes et créer de la valeur de manière éthique et responsable
• S'adapter et se perfectionner dans un environnement international et évolutif
• Piloter des projets et des activités et manager en leader transformationnel
• Développer des logiciels : concepts de base approfondis en programmation, algorithmique et structures de données, et sécurité informatique.
• Concevoir et développer des applications web modernes : intégrant les concepts avancés en IA, en machine learning, en gestion et traitement des Big Data.
• Concevoir et optimiser des applications mobiles et des systèmes Big Data : techniques avancées de Data Science et d'Analytics, de développement mobile, et d'entrepreneuriat digital.
• Développer des applications utilisant l'IA générative, les systèmes d'information géographiques, le cloud computing et la gestion de projets informatiques, et tout en respectant les réglementations éthiques et légales.

DEBOUCHES
Les débouchés communs à tous les ingénieurs en Informatique, IA et applications quel que soit leurs spécialités sont : Développeur d'Applications (Web/Mobile/Desktop), Administrateur de Bases de Données, Ingénieur IT, Analyst (Big Data, Machine Learning), Consultant en Transformation Digitale, AI Engineer, Spécialiste en Cloud Computing, Chef de Projet IT, Consultant SIG, Expert / consultant en Éthique et Réglementation Technologique, Recherche & Développement : Ingénieur de recherche

COMPETENCES, DEBOUCHES DES INGENIEURS EN INFORMATIQUE, IA ET APPLICATIONS SELON LES SPECIALITES/OPTIONS
En dernière année de formation, les étudiants peuvent choisir l'une des options suivantes :
• Intelligence Artificielle et Data Science pour l'Innovation
• Intelligence Artificielle, Cybersécurité et Cyberdéfense (et maintenance des systèmes)
• Intelligence Artificielle, Ingénierie des Applications Mobiles, des objets connectés et Systèmes Embarqués
• Intelligence Artificielle, Architecture de Big Data et Analytics pour la Prise de Décision stratégique

INSCRIPTIONS ET DEBUT DES COURS
 Sur étude de dossier
 Début des cours en septembre 2024
 Les candidatures se font exclusivement en ligne sur la plateforme https://academie.2ie-edu.org/kairos_2ie/candidat/accueil

CONTACTS
Institut 2iE
Rue de la Science
Ouagadougou – Burkina Faso
Tél. : +226 25 49 28 00 / +226 78 75 81 02 / +226 78 00 77 52
Email : admission@2ie-edu.org
Site web : www.2ie-edu.org

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Catégories: Afrique

Education : Inscrivez-vos filles au Collège Scientifique et Bilingue Belemtiise (CS2B) situé à Nioko II sur la route de Loumbila

mer, 07/08/2024 - 11:00

Chers parents ! Recherchez-vous un environnement éducatif d'excellence et valorisant pour vos filles ?
Inscrivez-les au Collège Scientifique et Bilingue Belemtiise (CS2B) situé à Nioko II sur la route de Loumbila ; en régime d'internat ou externat demi-pension
Le CS2B offre :
• Un programme national avec un accent particulier sur l'informatique, l'anglais ;
• Des cours de sciences physiques (PC) dès la 6ème ;
• Une culture africaine et des séances de débats constructifs.

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

Pour la 6ème :
• Une demande manuscrite adressée au Complexe Scolaire Belemtiise SARL ;
• Un acte de naissance ;
• Des relevés de notes de la classe de CM2.
Pour les autres classes :
• Une demande manuscrite également ;
• Les bulletins de notes.

Quelques soit la classe, l'admission s'effectue sur étude de dossiers.
Pour la rentrée 2024-2025, les classes disponibles sont les suivantes : la 6ème, la 5ème ; la 4ème, la 3ème, la 2nde C, la 1ère D et la Terminale D.
CS2B est désormais sous la direction de la congrégation religieuse des filles du cœur immaculé de Marie.
Pour toute information complémentaire appeler au (00226) 65 85 77 53.

CS2B – Former les leaders de demain

Catégories: Afrique

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Janitor

mer, 07/08/2024 - 10:30

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Janitor in the Facilities Management Section.

Opening Date : July 29, 2024
Closing Date : August 13, 2024
Open to : All Interested Applicants/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 4,760,683
p. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-01)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This positions is located in the Facility Management section (FAC) of the Management Office. Day-to-day supervision is provided by the Janitorial Supervisor. Cleaning duties are assigned on daily, weekly, monthly, quarterly, and annual schedules. Duties are performed in various buildings on the US Embassy compound and include occasional work at government owned or leased properties throughout the city.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of primary school education is required.
2. EXPERIENCE : Six months experience in commercial and/or residential property cleaning is required
3. LANGUAGE : Level I English (Rudimentary) Reading/Writing/Speaking is required. Level II French (Limited knowledge) reading/speaking/writing is required. This will may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : To be able to perform all aspects of the cleaning required, to the highest standard, in office and residential properties. Must be able to work on teams, follow instructions, and possess the ability to work independent and unsupervised. Good customer service skills are also essential. Must be able to use all cleaning chemicals, tools, and equipment. Must be able to stand, bend, kneel and walk. Must be able to lift 23 kilos. Must be able to wear appropriate PPE. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of standard methods, practices, tools, and equipment of the janitorial service. Knowledge of occupational hazards and safety rules. Knowledge of the proper use of chemicals. Ability to operate and use janitorial tools, equipment and supplies.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-015 JANITOR and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of primary school education
• Work Attestations/Certificates
• Other relevant documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted by phone call or email.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation.

The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. T

he EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation.

Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Catégories: Afrique

La Banque des Dépôts du Trésor (BDT) : Ce qu'elle est, ce qu'elle doit être et ce qu'elle peut devenir pour un Burkina meilleur

mer, 07/08/2024 - 00:15

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) a lancé officiellement les activités de la Banque des dépôts du trésor (BDT), ce vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou. Sylvestre Ouédraogo, enseignant-chercheur à l'Université Thomas Sankara, dans cette analyse, nous dit ce qu'est cette nouvelle institution financière ; et ce qu'elle n'est pas.

La BDT apparait en septembre 2022 au nombre des directions de la DGTCP et a pour mission d'assurer la fonction bancaire du Trésor public au profit de sa clientèle. Elle offre une gamme complète de services bancaires, notamment l'ouverture de comptes, la collecte et la gestion des ressources, l'exécution des opérations. Elle met à la disposition de ses clients des moyens de paiements digitaux et promeut le développement des services bancaires innovants. Elle est ouverte aux institutions publiques, sociétés d'État, établissements publics de l'État, projets et programmes, collectivités territoriales, organismes internationaux, entreprises privées, associations, ONG et particuliers.

La BDT vient élargir l'écosystème financier au Burkina Faso dominé par les banques privées et les institutions financières nationales et internationales.

A la date de fin décembre 2023, la BCEAO comptait 160 établissements financiers dont 21 % au Sénégal, 20 % en Côte d'Ivoire, 13 % au Burkina Faso, 13 % au Niger, 11 % au Mali, 11 % au Togo, 9 % au Bénin et 4 % an Guinée Bissau. Bien sûr que cet indicateur est simple. Ce qui compte c'est le volume des transactions par institution financière et non l'aspect numérique.

Quelle différence entre un établissement financier et une banque ?
La banque peut mobiliser l'épargne contrairement aux établissements financiers qui sont limités au service de crédit et autres tel que défini par la loi.

La BDT, une nécessité pour l'État Burkinabè en quête de performance

Il faut dire que la création de la BDT était une nécessité pour l'État et il manquait ce dispositif et des travaux ont été engagés depuis des années pour sa mise en place. Le Burkina Faso avait commencé la centralisation des comptes publics (institutions de l'État, collectivités publiques et privées, etc…) et le projet était en cours.

Par exemple, la Côte d'Ivoire possède sa BDT depuis les années 2000, soit près de 25 ans et est devenue le laboratoire pour les autres pays de la sous-région. En effet, on constate des visites fréquentes des autres TRÉSORS publics en Côte d'Ivoire : Sénégal en 2023 et Togo en 2022 pour la création de leur BDT…). Sur le site web de la BDT de la Côte d'Ivoire, il est dit que Le Trésor Public ivoirien est devenu un passage obligé pour la plupart des pays africains engagés sur la voie des réformes dans la gestion des finances publiques. Les avancées notables enregistrées par cette administration financière font d'elle une école de formation à laquelle tous viennent prendre les enseignements.

La BDT du Burkina Faso est une institution financière qui viendra faciliter les opérations financières de l'État en la simplifiant et en générant en plus des revenus substantiels qui pourront être réinvestis dans l'économie.

Concurrence Banques privées et BDT ???

Pour beaucoup de citoyens, cette nouvelle banque va faire de l'ombrage aux banques privées en leur faisant une concurrence déloyale.
Non, à mon sens ; c'est au contraire une bonne chose pour les banques privées parce que la BDT peut jouer grâce à sa notoriété et à la confiance de l'État un puissant levier de mobilisation de l'épargne publique et privée. Le Trésor est bien représenté au Burkina et comme l'État ne fait jamais faillite, la population déposera son argent dans cette banque. Le taux de thésaurisation est encore fort dans nos pays à cause du manque de confiance aux institutions bancaires classiques. Le taux de bancarisation au Burkina Faso est de 21% environ et les taux d'utilisation des services de microfinance et global sont respectivement de 20% et de 41,29% (https://africanscientificjournal.com/index.php/AfricanScientificJournal/article/view/578).

Si on s'en tient aux termes clés utilisés, la BDT est une banque de dépôt et non une banque d'investissement, les banques commerciales pourront toujours jouer leurs rôles de financer les investissements privés de la population. En passant donc par la BDT, les actifs seront plus solides ; ce qui garantira une meilleure santé aux banques privées.
Il faut savoir que l'État possède des actions dans les banques privées et n'a aucun intérêt à ce que ces dernières aient des problèmes.

CDC, CDI et enfin la BDT ?

Ces dernières années, nous avons connu la création d'autres institutions financières comme la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) qui a fait long feu à cause de son mauvais montage juridique et institutionnel.
La Caisse des dépôts et Consignations (qui existe d'ailleurs dans plusieurs pays africains comme au Sénégal) devrait servir à mobiliser les ressources publiques et des institutions nationales afin de pouvoir mieux gérer et les faire fructifier.
Nous avons vu la décision de la CDC qui a été dissoute pour faire place à la CDI :
Depuis le 9 mai 2017, jour du vote de la loi n°023-2017/AN portant décision d'un établissement public dénommé Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF), le travail sur le terrain se faisait toujours attendre. En sa séance du 17 août 2022, le Conseil des ministres a décidé de sa dissolution. Cette décision faisait suite à plusieurs difficultés qui n'ont pas permis l'opérationnalisation de la CDC-BF.( Cf.journal l'Évènement).

Après la CDC, la CDI

Créée par la loi n°039-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la CDI BF, promulguée par le décret N° 2023-1335/PRES-TRANS du 17 octobre 2023, la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso est une institution financière publique à caractère spécial, doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière.
La CDI-BF a pour mission de collecter, de recevoir ou de conserver les fonds publics et privés mis à sa disposition en sa qualité de tiers de confiance et les gérer à travers des placements sécurisés et rentables.
Elle est investie d'une mission d'intérêt général de développement structurant en tant qu'investisseur institutionnel de long terme, agissant en complémentarité des autres acteurs du secteur financier.
Nous pouvons dire que la différence entre la défunte CDC-BF et la CDI tient essentiellement au montage juridique qui ne permettait pas à la CDI d'aller recupérer les ressources de la CNSS, CARFO, La Poste et autres.

Pour la différence entre la CDI BF et la BDT, la BDT s'occupe des placements à court terme et la CDI, les placements à long terme, notamment les investissements structurants dans le pays. La BDT va se concentrer sur les ressources de projets et programmes et des institutions et le reste sera géré par la CDI-BF. On verra si le volume sera suffisant ou si c'est le leadership des dirigeants qui va jouer dans les faits.

Toute cette dynamique n'est pas nouvelle au Burkina. En visitant le site web de la Société Générale des Banques, on voit qu'elle vient de loin et sa genèse est éloquente :
Septembre 1973 : Création de la Caisse Nationale des Dépôts et des Investissements (CNDI).
Août 1984 : Création de l'Union Révolutionnaire de Banques (UREBA).
Juin 1986 : Création de la Caisse Autonome d'Investissements (CAI).
Août 1986 : Transformation de la CNDI en banque commerciale sous la forme d'une société d'économie mixte.
Décembre 1987 : Changement de dénomination de la Caisse Nationale des Dépôts et des Investissements (CNDI) en Banque pour le Financement du Commerce et des Investissements au Burkina (BFCI-B).
Février 1991 à Décembre 1996 : Mise sous administration provisoire du Groupe BFCI-B/UREBA /CAI. Fusion-absorption de l'UREBA et de la CAI par la BFCI-B en mai 1995.
Février 1997 : Cession par l'Etat de 34% du capital à des privés nationaux.
Mai 1998 : Cession par l'Etat de 51% du capital à des partenaires étrangers. La BFCI-B devient la Société Générale de Banques au Burkina (SGBB).
14 Janvier 2012 : Déploiement de la nouvelle signature du groupe Société Générale : « Développons ensemble l'esprit d'équipe ».
08 février 2013 : Changement de dénomination sociale : Société Générale de Banques au Burkina devient Société Générale Burkina Faso.
12 novembre 2018 : Déploiement de la nouvelle signature du groupe Société Générale : « C'est Vous L'avenir » https://societegenerale.bf/fr/votre-banque/presentation/notre-histoire/ .
L'histoire de la SGBF montre que le Burkina Faso était en avance dans le domaine financier mais l'Etat a été incapable de gérer les ressources financières et a préféré laisser le privé s'en occuper. Cette expérience devra être capitalisée pour ne plus retomber dans les mêmes erreurs.

La BDT peut-elle s'insérer dans l'UEMOA ?

Bien sur, elle respecte les textes et les problèmes ne se posent pas. Elle fonctionnait même avant la lettre et cela se passe bien.

Les fonctionnaires, devront-il obligatoirement ouvrir des comptes ?

Un proverbe en mooré dit que l'intérieur du ventre de la grenouille et elle-même appartiennent au serpent.
Pour le moment rien n'est précisé mais c'est quelque chose qui devra être progressif du moment où beaucoup de travailleurs ont des engagements au niveau des banques de second rang ( banques commerciales). Une obligation d'ouvrir des comptes de tous les travailleurs à la BDT est possible, mais le virement de tous les salaires posera des problèmes à court terme. Une solution peut être trouvée facilement en termes d'interopérabilité pour que toutes les banques acceptent les cartes de la BDT. Les encours dans les banques privées prendront un coup si on commence à virer d'un coup les salaires des travailleurs à la BDT. Très peu de travailleurs iront verser leurs dus dans les banques concernées.

Faire de la BDT un véritable instrument de développement du Burkina

Pour que la BDT soit un véritable levier de développement du Burkina, il faut trois chosesc :

1. Une stabilité politique du moins une stabilité des orientations afin d'éviter des guerres entre les structures nouvellement créées et les anciennes.
C'est cette union qui permettra aux institutions de fonctionner normalement au lieu de faire des guerres de chapelle. Cette stabilité permettra d'instaurer la confiance et aux éventuels investisseurs d'y déposer leurs ressources. Ces dernières années, nous avons vu des bouleversements comme la naissance de la CDC et sa fermeture suivie de la création de la Banque Postale, de la CDI et enfin de la BDT. C'est vrai que ce sont des structures différentes mais cela montre une certaine émulation dans le système étatique. Pour le grand public, c'est presque pareil.

Il faut donc une confiance en ces institutions pour que le système fonctionne. Le passé du Burkina est jalonné d'initiatives qui n'ont pas fait leurs preuves parce que beaucoup d'opérateurs se sont servis dans les caisses sans avoir à rembourser. Nous pouvons citer entre autres la BND, UREBA, la CNDI, la FIB etc… qui n'ont pas résisté aux injonctions des politiques en accordant des crédits douteux ; ce qui a occasionné la fermeture de toutes ces banques. Comment demander à un opérateur privé aujourd'hui à qui l'Etat doit des ressources d'aller ouvrir son compte à la BDT ? Et pourtant ils devront y aller parce que cela pourra faciliter les paiements.

Une simple analyse de la genèse de la SGBF, ex SGBB montre que l'Etat rencontre souvent des difficultés en matière de gestion financière à cause du manque du sérieux dans les octrois de crédit. Si le sérieux n'est pas instauré, l'objectif premier de la BDT sera faussé parce que l'on pense que le fait de déposer des ressources publiques dans des banques privées occasionne des mauvais usages.

Nous retombons à la case départ : que ce soit la CDI ou la BDT, les ressources déposées doivent travailler pour créer de la valeur. Soit la CDI et la BDT donnent ces ressources au privé qui va gérer, soit elles risquent de tomber dans les mêmes abimes. Le fait d'avoir des portefeuilles fragiles ou à l'amiable créeront les mêmes problèmes que les autres structures. C'est mathématique. Tant que les effets bancaires ne sont pas solides, le risque devient élevé et la catastrophe va s'en suivre.
En attendant, l'Etat doit honorer dans des délais courts ses engagements vis-à-vis des opérateurs privés pour leur permettre de bien fonctionner et créer plus d'emplois et de la valeur.

2. Le besoin de renforcer l'éducation financière à la population parce que comme je disais plus haut, le taux de thésaurisation est encore élevé dans nos pays.
Avec l'association Yam Pukri, Nous avons expérimenté avec une organisation de micro finance de la place qui a assuré le travail de formation sur l'éducation financière et la distribution de micro-crédits avec la collaboration du Fonds national de solidarité et de résilience sociale et le soutien financier de ECOBANK Burkina sur un groupe de PDI dont personne ne pensait qu'il était possible de travailler sur l'inclusion financière avec eux. A notre grande surprise, le taux de remboursement des crédits fut appréciable et avoisine même les crédits classiques.

Cette éducation financière doit être faite à tous les niveaux (écoles, centres de formation, universités et même au niveau des administrations publiques). Beaucoup pensent que ce sont les riches qui doivent épargner et investir alors que tout le monde doit le faire, les petits montants ont de la valeur dans le système financier. Combien de travailleurs arrivent à la retraite et se souviennent qu'ils auraient pu mettre de côté 5000 FCFA par mois pour préparer un projet à leur retraite ? La plupart pense que c'est négligeable et pense qu'ils feront une grosse affaire qui va les sauver, en se référant aux 0,0001 personnes qui a eu de la chance. La différence entre le capital et la marge bénéficiaire est parfois difficile pour beaucoup de personnes qui se laissent prendre au piège

3. Oser voir grand.
Je pense que la BDT doit aller vers une création de monnaie locale. Elle peut commencer par un système de règlement et de compensation inter institutions publiques en utilisant une unité monétaire propre qui sera un papier de monnaie (FCFA, dollar, euros, etc.). Cette monnaie qui va ressembler au DTS ( droits de tirages spéciaux du FMI), si elle montre des signes de solidité, pourra évoluer vers des échanges avec les particuliers.
Ce qui fait la force d'une monnaie, c'est la confiance de pouvoir l'utiliser partout sans inquiétudes. Pour garantir cette confiance, les autorités doivent travailler sérieusement et éviter de jouer avec la monnaie.
Il faut que les Burkinabès sachent qu'en Occident, ils utilisent plusieurs monnaies simultanément et que cela ne pose pas de problèmes. C'est la solidité d'une monnaie et sa capacité à faciliter des échanges avec d'autres partenaires qui va assurer sa crédibilité.

Pour conclure, le sérieux et la confiance du système permettront aux nouveaux acteurs financiers de jouer pleinement leurs rôles dans le paysage économique du Burkina Faso déjà riche en initiatives locales (systèmes financiers décentralisés et Banques appartenant à des Burkinabè).

N.B : Merci au Pr Seglaro Abel SOME, Ancien Ministre des Finances du Burkina Faso et enseignant-chercheur à UTS pour la lecture et commentaires et d'autres collègues pour les échanges sur le sujet, ; bien que nous ne soyons pas d'accord sur certains points.

Par Sylvestre Ouédraogo
Enseignant-chercheur à l'Université Thomas Sankara
Directeur Régional Institut Panafricain pour le Développement Afrique de l'Ouest et du Sahel (IPD-AOS)

Catégories: Afrique

Burkina/ Ministère de la Sécurité : Le commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou Sana prend officiellement les commandes

mer, 07/08/2024 - 00:10

Le commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou Sana a été officiellement installé dans sa fonction de ministre de la sécurité par le secrétaire général du gouvernement, Mathias Traoré. Son prédécesseur, le ministre Émile Zerbo était également présent à cette occasion. La cérémonie d'installation a eu lieu ce 6 Août 2024, à Ouagadougou.

Précédemment ministre délégué chargé de la sécurité auprès du ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Mahamoudou Sana prend les rênes du ministère de la Sécurité, "détaché" de l'administration territoriale et érigé en "ministère plein" à la suite du remaniement ministériel. Il remplace Émile Zerbo qui est désormais le ministre de l'administration territoriale et de la mobilité.

Le ministre entrant (à droite) a remercié son prédécesseur (à gauche) pour les « sages conseils »

« En un moment où les défis dans le domaine de la sécurité sont toujours prégnants, je mesure, à sa juste valeur, le poids de la responsabilité qui pèse désormais sur mes épaules. Je voudrais, conformément à la vision du chef de l'État, dire ceci : préparons-nous à la guerre de haute intensité. Cela exige de tous que nous ayons l'intelligence de situation et que nous soyons des hommes d'action, ingénieux, pragmatique, mais surtout convaincus de notre appartenance à une seule nation. Ayez comme boussole ces milliers de Burkinabè des villes et des campagnes qui rêvent d'un Burkina meilleur. Gardez en mémoire ces vaillantes forces de défense et de sécurité et ces volontaires pour la défense de la patrie qui consentent le sacrifice suprême, pour que reste debout, le Burkina Faso. Je voudrais également solliciter de tous, votre accompagnement, pour qu'ensemble nous relevions les défis de la sécurisation de nos campagnes et villes, et partant de cela, de la reconquête de l'intégralité et de l'intégrité territoriale », a déclaré dans son allocution, à l'endroit de ses collaborateurs, Mahamoudou Sana.

Les parties prenantes à la cérémonie d'installation

⁠Il a fait comprendre qu'il compte poursuivre les différents chantiers déjà entamés dans le secteur de la sécurité, tout en mettant l'accent entre autres sur l'amélioration des conditions de vies et de travail des forces combattantes et la gouvernance dans le domaine de la sécurité. Aussi, l'opérationnalisation de la stratégie de sécurité nationale en vue de l'atteinte des objectifs du pilier N°1 du plan d'action pour la stabilisation et le développement de la transition.

En outre, le renforcement de la coordination et de la collaboration entre les différentes forces de sécurité intérieure. Puis, la mise en œuvre de politiques de prévention efficaces. Enfin, les actions de coopération déjà entamées dans le domaine de la sécurité.

SB
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Formation professionnelle : 780 candidats à la conquête du Brevet professionnel de technicien

mer, 07/08/2024 - 00:05

Le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Boubakar Savadogo, a procédé ce 6 août 2024, au lancement des épreuves théoriques pour l'obtention du Brevet professionnel de technicien (BPT), au centre de formation professionnelle et de référence de Ziniaré. Les épreuves vont se dérouler du 6 au 13 août 2024, dans deux chefs-lieux de régions que sont Bobo-Dioulasso et Ziniaré. Pour la session 2024, ce sont au total 780 candidats qui ont été enregistrés.

Il est environ 7h, lorsque le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Boubakar Savadogo, déchire l'enveloppe contenant le premier sujet auquel seront soumis les 38 candidats du jury 1, qui composent pour le BPT du métier de pâtissier. L'épreuve à traiter sur deux heures, porte sur les sciences appliquées à l'hygiène, à l'alimentation et aux équipements. Après avoir dispatché les sujets aux candidats, Boubakar Savadogo leur a souhaité bonne chance, tout en les exhortant à la concentration dans le traitement du sujet.

Boubakar Savadogo a distribué les épreuves aux candidats

Les candidats qui, pour la plupart, affichaient une certaine sérénité, se disent confiants quant à l'issue des épreuves. Jean Kagambega, candidat, confie avoir trouvé le premier sujet à sa portée. « Tout se passe bien dans l'ensemble, nous avons appris nos leçons et nous espérons des résultats positifs. Nous avons déjà franchi la phase pratique au cours de laquelle nous avons appris à faire des cakes, des génoises, des langues de chat, etc. La matière que nous venons de découvrir, nous pouvons dire qu'elle est abordable et nous espérons vraiment sortir gagnants », a-t-il laissé entendre.

Le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, a prodigué des conseils aux candidats avant le début de la composition

Le lancement de cette épreuve par le premier responsable du département de la jeunesse et de l'emploi, marque le top départ de la composition des épreuves théoriques pour l'obtention du Brevet professionnel de technicien. Il faut noter que les épreuves pratiques ont déjà été administrées. Les 780 candidats sont répartis dans douze jurys, pour la certification dans treize métiers. Ce sont agent de ligne télécom, électromécanicien, chef de chantier, câbleur des installations domestiques et industrielles, développeur d'application, électronicien de maintenance, technicien de maintenance automobile, métreur vérificateur, monteur/dépanneur des équipements de froid industriel et climatisation centralisée, technicien en réseau et maintenance informatique, installateur des systèmes solaires photovoltaïques, pâtissier et opérateur de machines-outils.

Jean Kagambega, candidat, espère tirer son épingle du jeu

A en croire le ministre Boubakar Savadogo, ces examens sont organisés pour non seulement mettre l'accent sur l'apprentissage des métiers mais aussi pour permettre à l'économie nationale de disposer de main d'œuvre qualifiée. « Beaucoup de jeunes ont des diplômes mais ont des difficultés à s'insérer professionnellement. Pourtant, notre économie a besoin de beaucoup de main d'œuvre qualifiée pour pouvoir prendre son envol. C'est dans ce cadre que ces certifications sont organisées », a-t-il expliqué.

Ils sont au total 38 candidats à la quête du brevet professionnel de technicien du métier de pâtissier au jury 1

Boubakar Savadogo a laissé entendre que son département ministériel va s'atteler à faire évoluer le nombre de métiers disposant de certification. « Nous avons déjà entamé un répertoire de métiers dans différents secteurs économiques. Nous avons pu identifier 15 secteurs économiques prioritaires et nous sommes en train d'élaborer ce répertoire. Dans le secteur de l'artisanat par exemple, ce sont plus de 300 métiers qui ont été répertoriés et le décret va bientôt passer avec notre collègue du ministère de l'Artisanat. Il y a également les métiers du sport qui sont presque finalisés. Nous allons ensuite nous intéresser aux métiers de la télécommunication, du numérique, de l'agriculture, de l'élevage et ainsi de suite », a-t-il fait savoir. Le but de la manœuvre, est de permettre aux jeunes d'apprendre et d'exercer des métiers, et non d'engranger seulement des diplômes.

La proclamation des résultats du BPT est prévue pour le 13 août 2024.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Un forum pour discuter des pratiques socioculturelles qui affectent la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes

mer, 07/08/2024 - 00:00

Ce mardi 6 août 2024 se tient à Ouagadougou, un forum national sur la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes sous le thème : « Enjeux de l'éducation à la vie familiale et les croyances, les pratiques socioculturelles et les tabous qui affectent la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes ». Ce forum se tient dans le cadre de la mise en œuvre des projets « Ado Avance Ensemble » et Stream 2 : « Youth in Action »

Selon l'enquête démographique et de santé de l'année 2020, 12% des adolescentes de 15 à 19 ans sont déjà mères ou enceintes de leur premier enfant. Le taux de prévalence contraceptive moderne chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans n'est que de 21%. Et selon une enquête menée au cours de l'année 2021 par l'ABBEF, seulement 30% des adolescent-e-s et jeunes de 15 à 24 ans ont des connaissances adéquates en matière de santé sexuelle et reproductive et le taux de prévalence des infections sexuellement transmissibles chez les jeunes de 15 à 24 ans atteint 6%.

Le forum réunit aussi bien des jeunes, que des leaders coutumiers et religieux, des responsables d'organisations de jeunes, des leaders d'opinions et des représentants des ministères concernés par la question de la santé sexuelle et reproductive des jeunes.

Ces chiffres comme le souligne Saïbou Kaboré, président du Conseil d'administration de l'ABBEF, « témoignent de l'urgence d'une action collective et concertée pour améliorer l'éducation à la vie familiale et l'accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive ». Et c'est ce à quoi répond ce forum organisé par l'ABBEF dans le cadre de la mise en œuvre des activités des projets Ado Avance Ensemble et Youth in Action financés par l'Union européenne à travers Rutgers International et IPPF. L'objectif du projet Ado Avance Ensemble est de permettre aux adolescent-e-s vulnérables (10-19 ans) d'exercer pleinement leurs droits sexuels et reproductifs dans des sociétés qui répondent mieux à leurs besoins en la matière. Le programme Stream 2 : Youth in Action, est lui, destiné à accroître la participation et la collaboration d'organisations et de réseaux progressistes de la jeunesse, ainsi que de représentants de jeunes dans toute leur diversité, en particulier ceux en marge de la société.

Saïbou Kaboré, président du Conseil d'administration de l'ABBEF souligne que ce forum est l'occasion de discuter du faible accès aux services de santé sexuelle et reproductive, des croyances, pratiques culturelles et tabous qui affectent la santé sexuelle des adolescent-e-s et des jeunes.

Ce forum qui réunit des jeunes, des leaders d'opinion, des leaders coutumiers et religieux, des parents, des représentants des ministères de la Santé, de la Jeunesse, de l'Education, de l'Action humanitaire, sera l'occasion de discuter du faible accès aux services de santé sexuelle et reproductive, des croyances, pratiques culturelles et tabous qui affectent la santé sexuelle des adolescent-e-s et des jeunes. « Les tabous sont pesants sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes. Nous savons tous qu'il y a des pratiques qui freinent l'épanouissement des jeunes, il y a l'information qui est souvent difficile à donner suivant les cultures, d'autres ne sont souvent pas vérifiées, ce sont des préjugés. Et comme on le dit, les préjugés, il faut les déconstruire », a laissé entendre le président du Conseil d'administration de l'ABBEF, Saïbou Kaboré.

Photo de famille.

Le forum sera donc le lieu d'identifier les pratiques socioculturelles qui affectent la santé des adolescent-e-s ainsi que leurs comportements et prise de décision en matière de santé sexuelle et reproductive, de susciter le débat autour de ces questions et de proposer des pistes de solutions. Le forum permettra également d'identifier les préoccupations et les besoins spécifiques des adolescent-e-s et jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, de faire l'état des lieux de l'Éducation à la vie familiale (EVF) au Burkina Faso, d'identifier les obstacles liés à la dissémination de l'EVF, de faire un aperçu de l'impact de l'EVF au niveau éducatif et au niveau communautaire et de faire un plaidoyer national pour l'insertion des thématiques de l'EVF dans les curricula. « Nous ouvrirons des débats constructifs, identifierons les besoins spécifiques des jeunes et travaillerons ensemble pour déterminer le rôle de chaque acteur dans l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes. Notre objectif est de garantir à chaque jeune l'accès à une éducation à la vie familiale et à des services de santé adaptés à leurs besoins », déclaré M. Kaboré.

Dr Albert Hien souhaite l'insertion du module sur l'éducation à la vie familiale dans les curricula nationaux afin de donner aux jeunes, les connaissances et les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées et responsables concernant leur santé et leur vie.

Dr Albert Hien, représentant la directrice de la santé de la famille, a salué la tenue de ce forum sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes. Il a indiqué que ce forum se veut une plateforme pour plaider en faveur de l'intégration ou de l'insertion des thématiques de l'éducation à la vie familiale dans les curricula nationaux. Une telle intégration, dit-il, « permettra de sensibiliser et d'éduquer les adolescents et les jeunes dès le jeune âge, leur offrant ainsi les connaissances et les outils nécessaires pour prendre des décisions éclairées et responsables concernant leur santé et leur vie ».

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Le Chef de l'Etat au personnel de la Présidence du Faso : « L'indépendance ne se donne pas, ça s'arrache »

mar, 06/08/2024 - 23:55

(Ouagadougou, 6 août 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mardi matin, la cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. A l'occasion, il a invité le personnel de la Présidence du Faso à s'investir davantage et à œuvrer, chacun dans son domaine, pour l'avènement d'une indépendance réelle de notre pays.

Cette montée des couleurs intervient deux jours après la célébration de l'avènement de la Révolution d'août 1983 qui a permis, aux fils et filles du Burkina Faso, d'amorcer la marche vers une indépendance réelle. Pour le Chef de l'Etat, les changements notables intervenus le 4 août 1984 (changements du nom du pays de Haute-Volta à Burkina Faso, de l'hymne national, du drapeau et des armoiries) ont été un signal fort de la quête d'une souveraineté totale. « C'était un espoir de pouvoir donner un souffle nouveau à notre pays », a souligné le Chef de l'Etat.

Evoquant le 5 août 1960, date de la proclamation de l'indépendance de notre pays, le Président du Faso a exhorté le personnel de l'Institution et l'ensemble des Burkinabè à contribuer à l'avènement d'un Burkina Faso réellement indépendant. « Je souhaite que chacun puisse travailler et faire en sorte que l'année prochaine à cette même période, nous puissions célébrer l'indépendance réelle que nous sommes en train de nous battre aujourd'hui pour acquérir », a-t-il indiqué. Pour y parvenir, le Capitaine Ibrahim TRAORE invite à plus d'engagement et de sacrifice car, dit-il, « l'indépendance ne se donne pas, ça s'arrache ».

Le Chef de l'Etat s'est également exprimé sur les rumeurs de tentatives de déstabilisation véhiculées depuis quelques semaines. « Les informations sont réelles », a confirmé le Président du Faso qui dit être bien conscient que de tels projets ne cesseront pas au regard de la lutte actuelle menée pour la libération du pays. Ces projets de déstabilisation procèdent non seulement d'une guerre communicationnelle alimentée par la désinformation mais aussi d'une guerre économique en passant par des plans d'assassinats ciblés et d'attaques lâches au sein des FDS et des acteurs de la veille citoyenne.

« Nous avons suivi effectivement le déroulement de leur plan et l'assaut final devrait avoir lieu à travers un recrutement d'agents à l'intérieur de nos rangs. Nous avons contenu la situation », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Selon lui, certaines personnes ont été arrêtées dans cette affaire de subversion et de projets d'attaques. Parmi elles se trouvent des FDS en complicité avérée avec des terroristes et des officiers qui manipulent depuis l'extérieur.

Mettant en garde les auteurs et commanditaires de ces projets de déstabilisation, le Capitaine Ibrahim TRAORE a invité le peuple burkinabè à la sérénité. « Nous maîtrisons la situation. Nous n'allons pas hésiter un seul instant à agir comme il le faut pour l'intérêt supérieur du Burkina Faso », a-t-il martelé.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Burkina / Situation humanitaire : Jagan Chapagain, secrétaire général de la FICR, plaide pour un renforcement de partenariats plus efficaces en faveur des communautés vulnérables

mar, 06/08/2024 - 23:50

En fin de visite au Burkina Faso, première étape de sa tournée au Sahel, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain, a accordé, dans la soirée du vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou, une interview exclusive à votre journal en ligne Lefaso.net. Dans cette interview, il fait le point de sa visite. Lisez-plutôt !

Lefaso.net : Vous entamez une tournée au Sahel en commençant par le Burkina Faso, dans quel cadre se situe cette visite ?

Jagan Chapagain : Effectivement, je suis en tournée au Sahel, une région qui fait face à de multiples défis qui nécessitent une attention particulière. J'ai démarré ma mission au Burkina Faso, afin de voir les activités menées par la Croix-Rouge burkinabè et comment la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) collabore avec elle pour répondre aux défis humanitaires qui se posent dans le pays. Au cours de ma visite, j'ai eu l'opportunité de rencontrer certaines autorités gouvernementales, dont le Premier ministre, avec qui nous avons discuté des défis humanitaires dans la région et dans le pays, et des perspectives que nous avons au niveau de notre réseau sur ces questions. Cette rencontre m'a également offert l'occasion de leur réaffirmer notre engagement à renforcer le partenariat que nous avons avec la Croix-Rouge burkinabè afin de répondre plus efficacement aux défis humanitaires dans le pays.

Justement concernant votre rencontre avec les autorités gouvernementales, de quels sujets avez-vous discutés avec elles ?

Comme j'ai eu à le mentionner, avec les autorités, nous avons eu à parler de la situation humanitaire et le travail que mène la Croix-Rouge burkinabè dans le pays. C'était aussi l'occasion pour moi de réaffirmer mon engagement et celle de mon organisation auprès des autorités, à soutenir les efforts inlassables de la Croix-Rouge burkinabè, qui d'ailleurs se focalisent strictement à répondre aux besoins humanitaires des communautés. Mais au-delà de ces aspects, nous avons eu l'occasion d'aborder aussi les questions sanitaires et c'est d'ailleurs dans ce cadre que s'est située ma visite au centre d'appel d'urgence du CORUS, mis en place par le ministère de la Santé et appuyé par la Croix-Rouge burkinabè. Nous avons échangé sur divers autres sujets. Entre autres, nous avons eu à discuter des chocs climatiques et comment ils affectent la vie des communautés, en fragilisant leurs moyens d'existence.

La question des jeunes a été également au cœur de nos discussions, notamment la question de leur engagement dans les questions humanitaires et comment, nous pouvons mieux les renforcer afin qu'ils soient de véritables agents de changement ; ils peuvent constituer une force pour contribuer à mieux répondre aux besoins humanitaires qui se posent dans le pays. Et le dernier point que nous avons eu à évoquer, c'est la question des personnes déplacées internes et comment la Croix rouge burkinabè travaille à apporter son soutien à ces personnes.

A l'instar des autres pays du Sahel, le Burkina est confronté à plusieurs catastrophes, notamment les inondations, l'insécurité alimentaire, les vagues de chaleur, le changement climatique, etc. Qu'est-ce que votre organisation fait et comment elle soutient la Croix-Rouge burkinabè dans la réduction des vulnérabilités ?

Notre mode opératoire partout dans le monde, c'est de travailler avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ici au Burkina, nous travaillons avec la Croix-Rouge burkinabè. Donc, nous n'imposons rien et notre rôle auprès des sociétés nationales, c'est d'apporter notre soutien à leurs programmes, à travers notamment des appuis techniques et financiers. Nous leur apportons également notre expertise qui leur permet de mieux répondre aux défis qui se posent au niveau global et dans leur contexte, et de mettre en place des programmes qui répondraient, au mieux, aux besoins des communautés.

On sait que votre organisation fait déjà beaucoup pour le Burkina Faso, mais les défis restent énormes. Est-ce qu'en termes de soutien, vous prévoyez d'augmenter le portefeuille ?

Bien sûr, nous allons mettre à l'échelle l'appui que nous apportons à la Croix-Rouge burkinabè, afin qu'elle puisse être en mesure de faire face aux besoins qui changent et qui évoluent et de pouvoir répondre rapidement et efficacement à des situations de catastrophes qui se posent dans le pays. Et pour cela, nous avons des mécanismes en la matière.

A titre d'exemple nous avons le DREF (le fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes) mais au-delà de cela, nous avons d'autres mécanismes, comme par exemple ceux liés au climat et à l'action anticipatoire qui visent à donner des moyens aux sociétés nationales afin qu'elles mettent en place des mesures visant à réduire l'impact des catastrophes et de s'attaquer à la racine, aux problèmes issus du changement climatique. L'autre point important, c'est notre engagement indéfectible à renforcer tous ces paquets pour développer les sociétés nationales, y compris la Croix-Rouge burkinabè.

Après avoir discuté avec les acteurs et constaté de visu les activités, quelle appréciation faites-vous du travail qui est fait sur place ?

Je suis impressionné par le travail effectué par la Croix-Rouge burkinabè. Il y a des secteurs qui ont particulièrement retenu mon attention, notamment son ancrage communautaire, mais également cette facilité à pouvoir s'engager avec les communautés pour définir ensemble des programmes et solutionner des situations, en mettant l'accent sur la résilience et l'autonomisation. Un autre fait important, c'est cette volonté à pouvoir travailler avec la jeunesse sur des questions humanitaires. Je salue ici, l'énergie et l'altruisme des volontaires et des jeunes qui sont des éléments clés de succès mais également le niveau d'intégrité de la société nationale qui permet de faciliter le travail de plaidoyer et de la mobilisation des ressources.

Quelles sont les perspectives de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) au Burkina Faso au regard du contexte actuel ?

D'un côté, il y a les besoins humanitaires qui sont là et qui sont de plus en plus croissants et de l'autre côté, nous avons la Croix-Rouge burkinabè. Notre rôle en tant que Fédération, c'est de renforcer notre soutien à la société nationale afin qu'elle puisse faire plus et mieux par rapport à ces besoins humanitaires qui évoluent et de l'aider à bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. C'est à ce niveau que nous allons mettre l'accent.

Quel dernier mot avez-vous à l'endroit des populations burkinabè ?

J'ai un message particulier à adresser à la jeunesse, parce que nous vivons dans un contexte difficile, et face aux difficultés de la vie, elle peut perdre espoir. Et malheureusement, les difficultés ne peuvent pas manquer, c'est pourquoi j'aimerais inviter les jeunes, à transformer les difficultés auxquelles, ils sont confrontés, en opportunités, afin d'en tirer le meilleur parti, en essayant de mettre en avant des valeurs comme l'intégrité, l'engagement, la détermination, et la confiance en soi

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

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Diffusion de l'information judiciaire : Quelques principes que doit respecter le journaliste

mar, 06/08/2024 - 23:45

Dans le jargon du droit, l'information judiciaire renvoie à l'enquête menée par le juge d'instruction pour déterminer l'existence ou non d'une infraction, à travers la collecte des preuves, la recherche des personnes passibles de poursuites ou toute autre personne dont l'intervention peut conduire à la manifestation de la vérité. La diffusion de l'information judiciaire dans le cadre de la presse renvoie, elle, à l'ensemble des informations liées au procès pénal, transmises par les hommes de média à la population.

Cet exercice requiert beaucoup d'exigences car la diffusion de certaines informations peut mettre à mal la manifestation de la vérité. La publicité des débats, la communication à travers des communiqués, les conférences de presse, les avis de recherche, les interviews, etc. sont autant de canaux par lequel le journaliste peut obtenir l'information judiciaire. Et pour une bonne couverture médiatique, celui-ci se doit de respecter certaines règles en la matière.

La présomption d'innocence

Avant qu'un jugement ne soit rendu, toute personne poursuivie pour des faits, peu importe leur gravité, est présumée innocente. Ainsi, la clameur publique, l'horribilité des faits ou même la conviction personnelle du journaliste sur la culpabilité d'une personne dans le cadre d'une affaire, ne doivent aucunement l'emporter sur la présomption d'innocence. Cela pour dire que dans ses écrits, le professionnel de l'information se doit de respecter ce principe et ne jamais présenter les personnes poursuivies comme des criminels. « Lorsque celles-ci font l'objet d'un mandat d'arrêt, d'une arrestation ou de procédures judiciaires formelles, les journalistes peuvent les identifier, mais ils veilleront à ne pas les présenter comme des criminels. En l'absence de mandat d'arrêt ou de procédures judiciaires, les journalistes feront preuve de prudence avant de dévoiler l'identité de personnes soupçonnées, à moins que les soupçons ne soient le résultat d'un travail journalistique rigoureux visant à mettre au grand jour des actes répréhensibles », a laissé entendre Boureima Sawadogo, procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Koudougou.

Les faits sont sacrés

Les faits dans le procès pénal renvoient à ce qui conduit les parties devant le juge. Ils ne doivent ni être tronqués, ni faire l'objet de modification de la part du journaliste. « Ils doivent être repris fidèlement dans leur contexte de sorte à être compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée », précise Boureima Sawadogo. Toujours selon le professionnel, une rumeur ne doit faire l'objet d'une publication que si elle émane d'une source crédible, si elle est significative et utile pour comprendre un évènement. « Une rumeur n'est rien d'autre qu'une rumeur. Et dans le domaine judiciaire, la publication d'une rumeur est à proscrire, sauf dans le cas où elle est confirmée souvent par une personne habilitée à se prononcer sur la question, et surtout, quand elle a un intérêt pour la compréhension d'une affaire que le journaliste suit. Autrement, il faut totalement s'en abstenir. S'il s'agit d'une information publiée ou diffusée par un autre média, le journaliste doit identifier la source du média dans ses écrits. Il ne faut pas faire de plagiat », a conseillé le procureur.

Le journaliste devrait aussi respecter la vie privée des individus

L'anonymat pour les suspects ou les accusés

Le suspect désigne la personne sur laquelle pèsent des suspicions sur la participation ou la commission d'une infraction. L'accusé quant à lui, désigne l'individu contre qui le juge d'instruction a retenu des charges dans le cadre d'un crime (infraction punie d'un emprisonnement de plus de 10 ans), aux fins d'être jugé par la chambre criminelle de la Cour d'appel.

Dans certaines affaires, il n'est pas rare de voir que le journaliste nomme expressément le suspect ou l'accusé. Ce qui est de l'avis du magistrat, maladroit. « Pour ce qui est des victimes, sauf exception, les journalistes peuvent dévoiler leurs noms, lorsqu'elles sont victimes d'accidents et d'actes criminels. C'est une information d'intérêt public. Cette divulgation est particulièrement importante quand la victime est un personnage public, ou quand les faits rapportés peuvent avoir des conséquences sur les responsabilités sociales ou les mandats publics des individus en cause. Quant aux victimes de délits sexuels et leurs proches, les journalistes doivent s'abstenir de les identifier, sauf dans des circonstances exceptionnelles », a ajouté Boureima Sawadogo.

Effectuer un devoir de suite

Après une décision rendue en première instance, le dossier ne s'arrête pas là. Il est possible que l'une des parties fasse appel de la décision. Et après l'arrêt rendu par la Cour d'appel, la Cour de cassation peut encore être saisie par l'une des parties, si elle s'estime insatisfaite, afin que l'affaire soit à nouveau jugée (cela sans compter les renvois à la Cour d'appel). Il arrive que certaines affaires soient couvertes par les journalistes, seulement au premier degré. Et selon le professionnel du droit, cette manière de couvrir les affaires, bien que non négligeable, ne permet pas à la population de savoir la vérité. « Lorsqu'un média a couvert une affaire où des individus ont été incriminés et traduits devant la justice, il doit suivre, dans la mesure du possible, le dossier jusqu'à son terme, et en faire connaître le dénouement à son public », a-t-il recommandé.

L'instruction est secrète

L'article 240-1 du code de procédure pénale dispose que : « Sauf dans les cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines prévues par les dispositions du code pénal relatives aux révélations de secrets ». Cela pour dire que même si le journaliste a des informations au sujet de l'instruction et de l'enquête d'une affaire, il devrait se garder de les divulguer. « Il est interdit de divulguer les éléments contenus dans le dossier d'enquête, d'instruction et les pièces y afférentes ! Cette manière de faire vise à préserver la réputation et l'honneur de la personne mise en cause et donc la présomption d'innocence. Elle garantit aussi le respect de la présomption d'innocence. Les professionnels de la communication ne sont pas toujours personnellement tenus à la violation du secret de l'instruction, mais peuvent cependant être complices de ceux qui y sont tenus », a révélé le professionnel du droit.

Le respect de la personne humaine

Les journalistes, dans leurs écrits, peuvent faire mention de caractéristiques comme la race, la religion, l'orientation sexuelle, le handicap, etc. lorsqu'elles sont pertinentes. « Mais ils doivent en même temps être sensibles à la portée de leurs reportages », a insisté Boureima Sawadogo, avant de poursuivre en ces termes : « ils (parlant des journalistes), doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc. »

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Promotion des droits de l'enfant et de la femme : Hierbine Aïcha Palé en fait son cheval de bataille

mar, 06/08/2024 - 23:40

Hierbine Aïcha Palé défend les droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso. Son parcours, de l'université au monde de l'entrepreneuriat, en passant par son travail de formatrice en droits humains, témoigne de son dévouement à créer un environnement protecteur et épanouissant pour les enfants et les femmes. Fondatrice du Cabinet Human Rights Consulting, elle partage avec nous son engagement, les défis rencontrés et les espoirs pour l'avenir des droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso.

Lefaso.net : Comment êtes-vous arrivée dans le domaine des droits de l'enfant et de la femme et depuis combien de temps êtes-vous dans ce domaine ?

Hierbine Aïcha Palé : J'ai commencé à m'intéresser au bien-être de l'enfant très jeune. Je dirais que j'ai toujours été dans ce domaine. J'ai commencé à en faire un métier de manière formelle à partir de l'année 2017. Par conséquent, lorsque j'ai eu la chance de commencer mes études en faculté de droit, le premier cours qui m'a captivé a été le cours de droit des personnes et de la famille, communément appelé (DPF). Je me suis sentie dans mon « élément » comme on le dit souvent. J'ai commencé à faire des recherches pour mieux comprendre un certain nombre de choses. Plus je faisais des recherches plus j'étais convaincue de mon choix.

Je travaille pour les droits de l'enfant et de la femme parce que je sens que c'est ce pour quoi je suis sur terre, donner du sourire à ces enfants qui n'en ont plus et/ou qui n'en ont pas. Tous les projets qui me viennent à l'esprit depuis très jeune sont fortement liés à l'enfant. Chaque être humain étant sur la terre pour accomplir un but bien précis, j'ai la forte conviction que mon but est de donner le sourire aux enfants qui en ont besoin.
Pour ce qui est des droits des femmes, je travaille pour leur épanouissement et leur bien-être, par ricochet au travail de protection des enfants. En effet, selon moi on ne peut pas travailler efficacement pour la cause des enfants en écartant les femmes.

Ce sont elles qui donnent la vie, ce sont elles qui restent le plus en présence des enfants, que ce soit à la maison et/ou à l'école. Par conséquent, ce sont elles qui sont supposées, de par cette proximité, transmettre plus de valeurs aux enfants qui sont à coup sûr le présent et l'avenir d'un pays voire d'un continent. Alors, pour avoir des citoyens du monde, il faut un travail préalable et ce travail passe aussi bien par l'accompagnement des enfants que par celui des femmes.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Comme dans chaque domaine d'activité, il y a toujours des défis à relever. Les deux plus grands défis que je rencontre, c'est d'avoir de bonnes personnes avec qui collaborer. Des personnes qui ont vraiment la passion de ce que je fais. En plus, il y a la question des partenaires techniques et financiers pour la réalisation de certains projets. Ce n'est pas évident de tout faire à fonds propres.

Depuis que vous êtes dans le domaine, avez-vous constaté des changements positifs ?

Il y a des changements certes, même s'il reste beaucoup de choses à accomplir. Sans aucune exagération, les personnes qui sont très proches de moi sont vraiment impactées positivement et lorsque je regarde en arrière, il y a énormément de changements dans leur manière d'accompagner leurs enfants. Pour ce qui est du reste, le changement viendra sans doute après plusieurs activités publiques.

Quels changements ou améliorations aimeriez-vous voir dans les politiques de protection de l'enfance et de la femme ?

Dans les politiques de protection de l'enfant, j'aimerais vraiment voir l'application de la loi 013/2007/AN portant Loi d'orientation de l'éducation au Burkina Faso, notamment son article 4 qui rend l'enseignement de base obligatoire pour tous les enfants de six ans à seize ans. Pour ce qui est de la femme, je serai ravie de voir des textes de lois qui protègent véritablement les femmes sur les lieux de travail contre tout type de harcèlement et de violence. Il y a énormément d'abus que des femmes subissent en silence dans les entreprises. Je parle des choses que j'ai vues. J'ai un projet en la matière et des partenaires techniques et financiers seront les bienvenus pour m'accompagner dans sa réalisation.

Comment voyez-vous l'avenir des droits de l'enfant ? Y a-t-il des tendances ou des évolutions que vous jugez importantes ?

J'aimerais bien que dans des années à venir, la question des droits de l'enfant ne soit pas vue comme une question qui ne concerne que l'Occident par un grand nombre de personnes. Car comme j'aime le dire, l'enfant est un être humain à part entière et ce qui est bien pour la protection des adultes est également bien pour lui. Mais au regard de son innocence, il est d'une grande nécessité de lui accorder des droits spécifiques afin de mieux veiller sur lui dans sa croissance vers l'âge adulte.

Vu votre engagement professionnel, est-ce qu'il y a une influence sur votre vie personnelle ?

Mon engagement professionnel influence véritablement ma vie personnelle, c'est sûr. Je me surprends parfois en train de poursuivre des parents en circulation pour leur prodiguer des conseils instinctivement face à leur attitude vis-à-vis des enfants ou en présence des enfants assis derrière leurs moyens de déplacement.

Vous êtes à la tête du Cabinet Human Rights Consulting, pouvez-vous nous en dire plus ?

Le Cabinet Human Rights Consulting (CHRC) a été créé en 2017. C'est la conviction de la présence d'un besoin qui m'a amené à le créer. Il a pour mission de promouvoir et défendre les droits de l'enfant. Œuvrer au bien-être psychologique des enfants.

La première difficulté à laquelle j'ai été confrontée était la malhonnêteté de certaines personnes que j'ai rencontrées sur le chemin. Elles sont venues en loups déguisés en agneaux afin d'avoir gain de cause. En plus, il y a la difficulté de trouver une personne avec qui travailler en synergie. Une personne qui épousera l'idée maîtresse et qui acceptera de travailler véritablement pour l'accomplissement des projets/initiatives. Pour terminer sur ce point, il n'est pas aisé de trouver des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de certaines initiatives.

Quels sont les projets ou initiatives entrepris dont vous êtes particulièrement fière ?

Je suis particulièrement fière de deux principales choses. La première chose concerne la création et l'animation de mon blog, notamment le choix des thématiques que j'aborde. J'ai abordé des thématiques sur le blog et quelques temps après, des décisions ont été prises par les autorités du pays. Je ne saurais dire que ces décisions ont un lien avec le contenu de mes écrits, mais ça fait plaisir de savoir que je suis en avance sur le temps comme aime me le dire un de mes amis. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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Bourse PEC-G 2025 : Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants internationaux

mar, 06/08/2024 - 23:30

L'ambassade du Brésil à Ouagadougou a le plaisir d'informer que les candidatures pour le Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025 seront ouvertes du 22 Juillet au 23 Août 2024.

Le gouvernement de la République Fédérative du Brésil a lancé l'offre de places gratuites dans les Universités et les Institutions d'enseignement supérieur du Brésil à travers son Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025.
Bien que les places soient gratuites, les moyens de subsistance, l'hébergement, ainsi que le billet d'avion sont à la charge du responsable financier de l'étudiant.

1- Qui peut participer ?
Être ressortissant d'un pays participant au PEC-G
Vivre hors du Brésil
Ne pas être brésilien ou avoir un père ou une mère brésilienne
Ne pas avoir de visa ou de permis de séjour pour le Brésil, à l'exception d'un visa touristique
Être âgé d'au moins 18 ans à la date de candidature
Avoir terminé ses études secondaires en dehors du Brésil
Remarque : les candidats qui terminent leurs études secondaires doivent présenter le certificat d'achèvement (BAC) au moment de leur inscription à l'établissement d'enseignement supérieur brésilien, s'ils sont sélectionnés.

Avoir une moyenne générale du secondaire/lycée égale ou supérieure à 60% (12 de moyenne)
Se conformer aux exigences linguistiques en portugais
Avoir un ou plusieurs responsables financiers capables de démontrer leur capacité à envoyer des ressources pour les frais de subsistances du candidat au Brésil. Les montants mensuels promis par le(s) tuteur(s) financier(s) doivent s'élever à au moins 300,00 USD (trois cents dollars américains). Le revenu mensuel net de chaque tuteur financier doit être au moins trois fois supérieur au montant mensuel promis au candidat. Une exception est faite dans le cas où le tuteur financier est classé comme personne morale de droit public. Dans ce cas il est exempté de fournir une preuve de revenu.
S'engager à retourner dans votre pays après l'obtention de votre diplôme

2- Exigences linguistiques en portugais
Si vous n'avez pas suivi de cours de portugais en tant que langue officielle à l'école secondaire et que vous ne possédez pas les documents qui prouvent que vous parlez Portugais, vous devez :
Avoir une moyenne générale en Français d'au moins 60 % (12 de moyenne), et
S'inscrire au PEC-PLE en plus du PEC-G.

Dans le cadre du PEC-PLE, vous passerez votre première année au Brésil à suivre un cours gratuit de langue portugaise et de culture brésilienne afin d'obtenir le certificat Celpe-Bras. Une fois le certificat obtenu, vous pouvez commencer votre cursus au PEC-G.

3- Documents requis pour s'inscrire

1. Original et copie du certificat de fin d'études secondaires (BAC) ou d'un document équivalent.
2. L'original et une copie de votre relevé de notes indiquant les matières que vous avez étudiées et les notes que vous avez obtenues dans toutes les classes de l'enseignement secondaire (Seconde, Première, Terminale).
3. L'original et une copie de votre acte de naissance ou de votre carte d'identité.
4. L'original et une copie de l'acte de naissance ou de la carte d'identité de votre mère.

5. Original et copie de l'acte de naissance ou de la pièce d'identité de votre père.
6. Certificat médical original de santé physique et mentale, délivré en 2024.
Remarque : le certificat doit indiquer si vous souffrez d'une maladie chronique ou si vous suivez un traitement médical.

7. L'original de la/des clause(s) de responsabilité financière (TRF) en portugais, complétée(s), signée(s) et datée(s).
8. Preuve(s) de revenus de la (des) personne(s) responsable(s) des finances, attestant de sa (leur) capacité à envoyer les montants promis.
9. L'original du formulaire d'engagement d'inscription (TCI), en portugais, rempli et signé par le demandeur.

Note importante

1- Pour avoir tous les détails concernant cette offre, notamment les étapes à suivre pour postuler et les liens vers les documents TRF et TCI, veuillez suivre ce lien https://www.dropbox.com/scl/fi/ccihe5eg3ai7tz7ch0zrm/PEC-G-2025-CONDITIONS-DE-PARTICIPATION.pdf?e=2&fbclid=IwY2xjawEZtBZleHRuA2FlbQIxMAABHfPK8tC2mpKomiwpwUb2QbUkbxVDEIsctwQe70_g83BjYR1zPU55-B3BCA_aem_7cRAWmmpqRAx31VFA6PBCQ&rlkey=vf6f3si908co6f9nea8t1nqcj&st=etjl0ju4&dl=0

2- Tous les jours de 10h à 11h30, les portes de l'ambassade seront ouvertes pour accueillir les étudiants intéressés, afin de leur fournir les informations nécessaires et également recevoir leurs dossiers de candidature.

3- Contactez-nous par mail : brasemb.uagadugu@itamaraty.gov.br

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Coopération Burkina /Sierra Leone : le Président Julius Maada BIO en visite de travail et d'amitié à Ouagadougou

mar, 06/08/2024 - 22:39

(Ouagadougou, 06 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO effectue, demain mercredi 7 août 2024, une visite de travail et d'amitié de 24 heures au Burkina Faso.

Au cours de cette première visite dans notre pays, le Président Julius Maada BIO échangera avec son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE sur la coopération bilatérale entre les deux pays.
Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d'Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d'un tête-à-tête entre les deux Hommes d'Etats autour des questions d'intérêts communs et des sujets liés à l'unité africaine face aux aspirations des peuples africains à une véritable souveraineté.

La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d'Etat d'examiner les voies et moyens de renforcer l'axe Ouagadougou-Freetown.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Catégories: Afrique

Burkina/ Conseil national du patronat : Joseph Rouamba placé à la tête du Conseil régional du patronat burkinabè du Centre-sud

mar, 06/08/2024 - 22:30

Joseph Rouamba a été élu par consensus par ses pairs pour présider le Conseil régional du patronat burkinabè de la région du Centre-sud. L'élection a eu lieu ce mardi 6 août 2024 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud. Il va diriger l'institution régionale durant cinq années. Son bureau compte huit membres.

Cette élection marque une étape importante dans la décentralisation du Conseil national du patronat burkinabè dans les régions administratives. Le conseil veut ainsi être plus près de tous les acteurs du secteur privé du pays.

Le président du Conseil régional du patronat du Centre-sud Joseph Rouamba veut, au cours de son mandat, créer plus d'emplois pour les jeunes de sa région. « Nous allons aller chercher des partenaires pour venir investir dans différents secteurs d'activités dans notre région. Nous allons développer les secteurs de l'élevage, de l'agriculture et de la transformation. Nous allons créer des groupements pour permettre aux gens de se mettre ensemble pour travailler », a indiqué le président du Conseil régional du patronat.

Le président du Conseil régional du patronat burkinabè, Joseph Rouamba invite les acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localité

Monsieur Rouamba a invité l'ensemble des acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localité.

« Le patronat travaille avec tout le monde. Que ce soit avec les petits entrepreneurs ou les grands entrepreneurs. Nous demandons à tous de s'unir pour travailler afin que les petites entreprises deviennent de grandes entreprises », a-t-il invité.

Selon lui, dans son bureau, sont représentées toutes les trois provinces de la région : le Bazèga, le Nahouri, le Zoundwéogo. Ce, pour bien mener les activités et impliquer l'ensemble des acteurs de la région.

« Le Conseil régional du patronat burkinabè est l'un des organes du dispositif institutionnel du Conseil national du patronat. Il assure la représentation, l'expression et l'influence des opérateurs économiques de sa région administrative. Sa mise en place vient en implémentation du premier axe stratégique du plan de mandature du président Idrissa Nassa, notamment la redynamisation et l'autonomisation du Conseil national du patronat burkinabè par le renforcement des capacités humaines, techniques et financières pour le rendre plus performant, efficace et utile à ses membres et à la communauté des affaires. La décentralisation du Conseil national du patronat vise à rapprocher davantage le patronat de ses membres en vue de répondre à leurs préoccupations spécifiques », a notifié Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national.

Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national du patronat

Le Conseil national du patronat burkinabè est l'organisation faîtière des associations et groupements professionnels du secteur privé. Il a été créé en 1974. La faîtière a pour mission de représenter et de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres auprès des pouvoirs publics, des partenaires au développement et des organisations syndicales, a rappelé M. Compaoré.

Il a souligné que le Conseil national du patronat burkinabè accompagne ses membres en matière d'information, de dialogue social, de négociation sociale, de plaidoyer et de renforcement des capacités.

Le patronat compte 85 groupements et associations professionnelles regroupant plus de 70 000 membres de base, actifs dans tous les secteurs d'activités de l'économie du pays.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Décès de MARIE THERESE DESIREE TIENDREBEOGO / COMPAORE : Faire-part

mar, 06/08/2024 - 21:30

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »

Le Larlé Naaba Tigré,
Le Naaba Kangré de Koubri, chef de Canton de Koubri,
Le Wedbila Naaba,
Le Kouanda Naaba,

Les grandes familles TIENDREBEOGO, SOURWEIMA, SANFO, OUEDRAOGO, à Larlé, Kossodo, Dabaré , Monemtenga

Les enfants :
Annie, Ghislain, Carine, Regis, Denise

Les petits enfants :
Alex, Charbel, Ashley, Bryan, Alexandra, Paul, Lauryne, Liva, Leslie, Yanis, Lucie, Yohan

Les familles alliées :
Le Ouidi Naaba, Sourgou Naaba, Compaoré, Gasbéogo, Barry, Guigma, Zongo, Tiemtoré, Ouédraogo, Zoungrana , Somé , Yéni, Yaguibou, Combary à Koubri, Canada, Bobo Dioullasso , Manga, Dano, Nonbili, Centrafrique

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, grand-mère, sœur
MARIE THERESE DESIREE TIENDREBEOGO / COMPAORE
Secrétaire de Direction à la retraite à l'UNICEF survenu le 05 Août 2024 à 5h du matin à l'hôpital SHIPHRA à l'âge de 71 ans.

Une veillée de prière aura lieu le mercredi 07 août 2024 à 20h30mn au domicile familial sis à Larlé.
L'absoute aura lieu le jeudi 8 août 2024 à 8h00mn à l'église notre DAME DU ROSAIRE DE KOLOGH – NAABA suivi de l'inhumation à 11h au domicile familial.

Union de Prières 

PROGRAMME DES OBSEQUES

Mercredi 07 août 2024
16h00 : Levée du corps à la Morgue de l'Hôpital Yalgado
20h30 : Veillée de prière au Domicile familial

Jeudi 08 août 2024
8h00 : Absoute à l'Eglise notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
11h : Inhumation au Domicile familial

Catégories: Afrique

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