Vous êtes ici

Lefaso.net (Burkina Faso)

S'abonner à flux Lefaso.net (Burkina Faso) Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Mis à jour : il y a 1 mois 3 jours

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation au Diplôme d'Etudes de Comptabilité et de Gestion Financière (DECOGEF)

jeu, 01/08/2024 - 09:00

Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BF) porte à la connaissance du public (étudiants et professionnels) qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso le de l'ouverture d'une session de recrutement de cinquante (50) étudiants en première année du Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) de l'UEMOA. Le diplôme est de niveau licence (BAC+3).

1- Conditions d'admission

Peuvent faire acte de candidature :
La formation est ouverte aux titulaires du diplôme de baccalauréat (toutes séries) conformément aux articles 4 ; 5 et 6 du Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

2- Admission

Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.

3- Frais d'inscription et de formation

Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation annuels s'élèvent à un million (1 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.

4- Composition du dossier

Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du Centre ;
Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de Bac ;
Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms ;
Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
Les relevés de notes des années de seconde à la terminale ;
Le relevé de notes du BAC ;
Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.

5- Dépôt des dossiers de candidatures :

Dépôt des dossiers de candidatures : du 15 Juillet au 31 Août 2024 ;
Présélection : 07 Septembre 2024 ;
Entretiens : 14 Septembre 2024 ;
Résultats : 18 Septembre 2024 ;
Réunion avec l'administration : 03 Octobre 2024 ;
Début des cours : 07 Octobre 2024.

Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes et le samedi de 08 heures à 12 heures au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologie et de Management – UTM sis à Ouaga 2000)

Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante consortiumburkina@gmail.com, tél. : 25 48 37 01.

NB : Les frais de dépôt des dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs CFA. Payable auprès de la comptabilité du Centre.

La formation est dispensée en présentiel et en cours du jour. La présence aux cours est obligatoire.

Le Président du Conseil Scientifique

Pr Pam ZAHONOGO
Officier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais

Catégories: Afrique

Décès de KI JOSEPH : Remerciements et faire-part

jeu, 01/08/2024 - 08:30

Les grandes familles KI, SIENE à Yaba, Bordeaux, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, USA ;
Les familles alliées : OUEDRAOGO, MINOUGOU, TOE, PARE, SIA, KIENDREBEOGO, KY, Go, PINAUD, PITROIPA, KABORE ET TIENDREBEOGO ;
Monsieur Ky Georges Emmanuel à Ouagadougou, ses frères et sœurs, Pauline, Victorine, Noëlla, Jeanne D'arc, Joséphine et Robert ;
Madame Ramata Ouédraogo, épouse KI ;
Les enfants : Safiatou, Yolande, Michael, Fayçal et Müller ;

Les petits enfants : Ashley, Falika, Stéphane, Rapha et Uriel ;
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion, expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui leur ont apporté soutien moral, spirituel, matériel, financier, lors du rappel à Dieu le 29/05/2024 et de l'inhumation le 01 /06/2024 de leur fils, frère, époux, gendre, père et grand-père,

KI JOSEPH, Officier Major de police à la retraite

Leurs remerciements vont :
aux collègues, aux amis, aux autorités coutumières et religieuses, Aux très nombreux parents, amis, voisins et connaissances, au Burkina et ailleurs, qui de près ou de loin ont compati à leur douleur.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier, tant elles ont été soutenues, entourées et encouragées durant cette période difficile.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites dans les églises suivantes :

• Paroisse St François d'Assise, le dimanches 04 Aout 2024, à 09h00 ;
• Paroisse St Jean XXIII, le dimanches 04 Aout 2024, à 08h30 ;
• Paroisse Notre-Dame des Apôtres, le dimanches 04 Aout 2024, à 09h00 ;
• Paroisse Juvénat Saint-Camille (G), le dimanches 04 Aout 2024, à 07h30 ;

Que Dieu dans son infinie bonté vous bénisse et vous rende sans limites vos bienfaits.

Catégories: Afrique

Décès de SANOU Nadoh Béatrice épouse SANGARE : Remerciements

jeu, 01/08/2024 - 08:30

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25-26

Les grandes familles SANGARE, TRAORE, à Ouagadougou, Saponé, Dindérésso, Bobo-Dioulasso, Bamako, Kita au Mali et Abidjan,
Les familles alliées SANOU, SANON, NDULUO, DOUMBIA, COULIBALY, ZONGO, SIDIBE, ZAKANE, ROUAMBA, TRAORE, TAPSOBA, SAWADOGO, SOMPOUDGOU, NIKIEMA, DIANDA, DAMIBA, SIDIBE, OUATTARA, SISSAO, YAO, KOFFI à Abidjan, Bamako, Kita au Mali, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo, Léguéma, Pabré, Kindi, Arbolé, Komsilga, Daloa et à Falaise en France,

OUEDRAOGO Leonard et Famille à Saponé, et Ouagadougou
SANOU Kalifassouro Bakari et la Grande Famille SANOU à Bobo-Dioulasso et à Léguèma Dokounwé,
L'Abbé Bakary Jean Prosper SANOU à Bobo-Dioulasso,
SANOU Forowè Thérèse ses frères et sœurs, leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants à Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou et en Côte d'Ivoire,

SANGARE François ses Frères et Sœurs à Ouagadougou, Saponé, Bamako leurs enfants, cousins, neveux et nièces, petits-enfants et arrière-petits-enfants vous réitèrent leur profonde gratitude pour vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 07 juin 2024 à l'hôpital Yalgado OUEDRAOGO et de l'inhumation le 10 juin 2024 de leur très chère épouse, fille, sœur, belle-sœur, mère, tante et grand-mère,
SANOU Nadoh Béatrice épouse SANGARE
Précédemment en service à la Direction Régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Ouagadougou (DRO-CNSS).

Leurs remerciements vont ;
Au Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et l'ensemble du personnel,
A la Directrice Régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Ouagadougou et ses collaborateurs,
A l'ensemble des Délégués du Personnel de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale,
Au Comité C.G.T.B Section de Ouagadougou,
Au Curé et les Prêtres de la paroisse Saint Camille,
A la CCB Sainte Famille de la Zone du Bois,
Au catéchiste de la CCB Saint Lazare de Dagnoën Saint Camille,

A la chorale ‘Chœur Emmakis' des 1200 logements,
Aux voisins de la Cité Socogib Zone du Bois,
Au Juvenat Saint Camille Garçons,
Aux camarades de classe de Yoanis Paul Doris SANGARE au juvenat St Camille Garçons,
A l'Association des Personnels Retraités de la CNSS (APR/CNSS),
Au personnel de la chirurgie viscérale de l'Hôpital Yalgado OUEDRAOGO
Aux amies, Connaissances, et Promotionnaires de la défunte.

Ils s'excusent auprès de ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Puisse Dieu le tout Puissant et misericordieux rendre à chacune et à chacun le centuple de ses bienfaits. Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon les programmes suivants :

Dates
Eglises 04/08/2024 11/08/2024 18/08/2024 25/08/2024 01/09/2024 08/09/2024 15/09/2024
BOBO DIOULASSO
EGLISE SAINTE FAMILLE DE TOUNOUMA
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT VINCENT DE PAUL
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30

EGLISE SAINT PAUL DE OUEZZIN VILLE
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE SAINT DOMINIQUE SAVIO
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT MICHEL DE BOLMAKOTE
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT MAURICE DE SAKABI
8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30

CHAPELLE POLE ST BASILE SECT. 23 (BOLIBANA)
Sam. 03/08/ : 18H00 Sam. 10/08/ : 18H00 Sam. 17/08/ 18H00 Sam. 24/08/ 18H00 Sam. 31/08/ 18H00 Sam. 07/09/ 18H00 Sam. 14/09/ 18H00
OUAGADOUGOU
SANCTUAIRE DE TENGANDOGO
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
EGLISE DE LA PAROISSE SAINT CAMILLE
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00

EGLISE SCOLASTICAT
8H00 8H00 8H00 8H00 8H00 8H00 8H00
EGLISE SAINT ALBERT LE GRAND DE LA ROTONDE
8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30
COORDINATION SAINTE BERNADETTE DE NAABPUUGO
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE CHRIST ROI DE PISSY
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
CCB DON BOSCO
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00

EGLISE SAINT ANDRE DE SAABA
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
PAROISSE SAINT AUGUSTIN DE BISSINGHIN
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
PAROISSE NOTRE DAME DE LOURDES DE SAPONE
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE SAINT MARC DE DASSASGHO
6H00 6H00 6H00 6H00 6H00 6H00 6H00

PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS EN DIEU DE L'ÄME DE SANOU NADOH BEATRICE

Catégories: Afrique

Burkina : Emprisonnement à vie pour trois accusés de l'attaque de Samorogouan en octobre 2015

jeu, 01/08/2024 - 00:16

Ouvert le lundi, 22 Juillet 2024, au Tribunal de grande instance Ouaga 2, le procès de l'attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan en octobre 2015 a rendu son verdict ce mercredi 31 juillet 2024, avec des condamnés à vie.

Ce procès est considéré comme celui de la première attaque terroriste au Burkina (elle est intervenue le 9 octobre 2015), alors que le pays était sous une transition politique. Des hommes armés avaient attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne (à l'ouest du pays). Elle a fait trois morts parmi les gendarmes burkinabè et un assaillant a été tué.

Devant le pôle judiciaire anti-terroriste du Tribunal de grande instance de Ouaga II, les dossiers d'une dizaine d'accusés, dont trois détenus au Mali, ont pu être auditionnés, grâce à la collaboration judiciaire entre le Mali et le Burkina. Les prévenus sont poursuivis pour « association de malfaiteurs terroristes », « assassinats », « vols aggravés », « détention illégale d'armes à feu », et « destruction volontaire aggravée de biens publics et privés », « détention illégale d'armes à feu en lien avec une entreprise terroriste ».

Ce sont Aboubacar Sawadogo alias Mossi (en détention au Mali), Moussa Maïga (en détention au Mali), Ousmane Dembélé (en détention au Mali), Abdoulaye Ouédraogo, Lassina Sandara, Seydou Dembélé alias Béni, Dramane Sanou, Abdoulaye Bebgaly, Boubacar Dramé, Hamidou Kindo alias Zallé Hamidou.

A l'audience, tous les présumés terroristes présents ont plaidé non-coupables. « Je demande pardon aux juges, je n'ai pas participé à l'attaque », a plaidé Lassina Sandara.

« Je leur demande pardon parce que je n'ai rien à leur donner et je demande pardon parce que c'est mon frère qui m'a mis dedans. C'est mon frère qui a été l'intermédiaire qui m'a amené là-bas. Je ne savais pas au juste, j'étais venu pour l'école coranique. Je savais pas exactement ce qu'on partait faire. On m'a rien confié. On m'a juste dit de m'asseoir là-bas et attendre. Je vous demande pardon parce que je n'étais au courant de rien », a argué Seydou Dembélé alias Béni, âgé de 14 ans au moment des faits.

« Je suis parti donner des médicaments, je demande pardon aux proches des victimes, je n'ai pas compris l'ampleur de la situation à l'époque », a dit Dramane Sanou.

« Tous ceux qui étaient à l'assaut de la gendarmerie, je ne les connais pas. Pardonnez-moi, je ne suis au courant de rien. Tout ce qui se dit, je ne suis pas au courant. Les histoires de djihadisme, c'est après l'attaque de Samorguan que j'ai su que c'était réel. Sincèrement dit, je ne suis pas au courant, c'est vraiment éprouvant qu'on m'associe à ça. J'ai un fils gendarme... », s'est défendu Boubacar Dramé, considéré comme le père spirituel du groupe (le groupe recevait de lui, conseils et instructions).

L'action publique s'est éteinte pour Abdoulaye Ouédraogo, car décédé.

Au verdict ce mercredi 31 juillet 2024, trois prévenus, à savoir Lassina Sandara, Dramane Sanou et Boubacar Dramé ont écopé d'une peine d'emprisonnement à vie. Seydou Dembélé alias Béni écope, lui, de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de deux millions de FCFA, le tout assorti de sursis. Les condamnés doivent payer 70 millions de francs CFA à chacune des victimes.

Les absents sont condamnés par défaut et un mandat d'arrêt est lancé contre eux.

Les condamnés ont 15 jours, à compter de ce jour, pour interjeter appel de la décision.

O.L
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Défis sécuritaires : Les forces de sécurité intérieure font une halte pour peaufiner les actions de riposte

jeu, 01/08/2024 - 00:15

Ouagadougou a accueilli la première édition de l'atelier de Retour d'expérience (RETEX) réunissant les composantes opérationnelles des Forces de sécurité intérieure (FSI), dans le cadre des défis sécuritaires, ce 31 juillet 2024 à Ouagadougou. Cet atelier était placé sous la présidence du directeur général de la police nationale, Jean Alexandre Darga, qui avait à ses côtés des représentants du chef de d'état-major de la gendarmerie nationale, du commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, ainsi que de l'Agence nationale de renseignement (ANR).

Le directeur général de la police nationale du Burkina Jean Alexandre Darga a rappelé que le terrorisme et l'extrémisme violent ont endeuillé et continuent d'endeuiller de nombreuses familles. Mais afin de ramener la stabilité d'antan, les FDS et les VDP se sont résolument engagés dans la dynamique de la reconquête et de la restauration de l'intégrité territoriale. Ce qui a contribué à faire baisser sensiblement les attaques et les incidents terroristes avec un retour progressif des populations et la réinstallation des services de l'Etat dans certaines localités.

Jean Alexandre Darga, directeur général de la police nationale (au milieu)

Et malgré les difficultés rencontrées, ils restent à l'état d'alerte permanente et combattent nuit et jour ces forces du mal aux quatre coins de notre territoire, a-t-il souligné, tout en précisant que c'est dans ce sens que cet atelier de Retour d'expérience (RETEX) a été organisé pour faire une halte afin de regarder dans le rétroviseur afin de mieux peaufiner les actions de riposte. L'objectif, selon le premier responsable de la police, c'est d'analyser les modes opératoires couramment utilisés par les groupes terroristes et les expériences de succès. Et surtout les échecs des unités combattantes engagées sur le théâtre des opérations aux fins de tirer des enseignements en vue de la prise de mesures correctives.

Mais pour faire une belle analyse, dit-il, il est important de répondre aux questions suivantes : comment opère l'ennemi ? Quels moyens utilise-t-il ? Comment ses actions sont-elles séquencées et quels renseignements pouvons-nous en tirer ?

Les acteurs du monde sécuritaire posent ensemble pour montrer leur union dans cette lutte contre le terrorisme

Prévu pour durer 24 heures, cet atelier et le premier du genre. Il rassemble une trentaine de policiers, de gendarmes et de sapeurs-pompiers qui vont échanger sur les actions et les expériences des opérationnels pour une prise en charge efficace des problèmes sécuritaires. Cette rencontre devrait également faciliter la mutualisation des forces, ce qui va contribuer à renforcer la collaboration entre forces de sécurité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Réformes du système éducatif et universitaire : Les recettes de Dr Moumouni Zoungrana

jeu, 01/08/2024 - 00:10

La Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCI BF) tient son 6e congrès ordinaire du 30 juillet au 2 août 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. À l'occasion de cet événement, le Dr Moumouni Zoungrana, maître de conférences de littérature orale, a été invité pour donner une conférence sur le thème « Quelles réformes endogènes pour un système éducatif et universitaire performant au Burkina Faso ? ».

On se croirait à un cours magistral de Dr Moumouni Zoungrana à ses étudiants de Lettres modernes dans l'amphithéâtre B à l'université Joseph Ki-Zerbo. Sauf que cette fois-ci, il était face aux militants et sympathisants de la FESCI BF qui se sont illustrés par leur grande mobilisation. Face à cette masse d'étudiants, l'enseignant et maître de conférences de littérature orale, avec à ses côtés le représentant du ministère en charge de l'éducation nationale et l'ancien délégué de la FESCI BF, a disséqué la thématique enrôlée. « L'éducation est la clé pour ouvrir les portes du développement », a- t-il introduit, saluant les efforts des autorités actuelles dans la promotion de l'éducation de qualité. Les sociétés qui ont mis en emphase l'éducation sont celles-là qui ont pris le pas sur les autres, a- t-il fait remarquer, avant de pointer du doigt les difficultés qui entachent le système éducatif et universitaire burkinabè.

Les militants et sympathisants de la FESCI BF sont sortis nombreux pour le rendez-vous

Pour l'enseignant et maître de conférences en littérature orale, les difficultés qui minent le secteur sont nombreuses. L'insuffisance des infrastructures est l'un des handicaps sérieux des universités burkinabè, selon lui. A l'en croire, il y a près de 60 milles diplômés en baccalauréat qui sont aux portes des universités chaque année. Si le nombre d'étudiants augmente, cela n'est pas forcément le cas pour les infrastructures. Autre goulot d'étranglement selon lui, c'est l'insuffisance du personnel d'encadrement, même s'il informe que l'État recrute chaque année 100 docteurs pour juguler ce problème. La vétusté des outils d'encadrement et les grèves intempestives des étudiants sont aussi des freins à l'épanouissement du système éducatif et universitaire. Cette situation a pour conséquence, indique- t-il, la baisse du taux de réussite. Mais ces dernières années, reconnaît-il, au regard de la situation du pays, les étudiants ont mis une pause aux grèves. Cela est une très bonne idée, s'est-il réjoui.

Dr Moumouni Zougrana a salué la grande mobilisation de la FESCI BF

En dépit des difficultés, il y a de quoi garder l'espoir au regard de la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités actuelles. « Avec elles, on voit le changement notable », a-t-il mentionné. L'initiative présidentielle pour une éducation de qualité, la construction de nouvelles cités universitaires et universités constituent une volonté manifeste des autorités dans la quête d'un système éducatif et universitaire performant. A entendre le chroniqueur de l'émission Press écho de la télévision privée BF1, le développement ne peut être véritable que s'il repose sur un système éducatif performant et une armée forte. « Si vous voulez être un pays qui compte dans le monde, il vous faut avoir une éducation de pointe et une armée forte », a martelé l'enseignant devant des étudiants en liesse.

En termes de solution, il s'est voulu pragmatique. « L'université pour tout le monde n'est pas une bonne solution », a-t-il déclaré. Il nous faut des concepteurs et on ne peut pas avoir des concepteurs avec cette masse, argue-t-il. Pour lui, l'État doit davantage créer des centres de formation professionnelle pour d'autres bacheliers et permettre aux « meilleurs » d'aller à l'université pour être des concepteurs. « Nous devons travailler pour que le système éducatif puisse répondre aux préoccupations de notre société », a-t-il proposé tout en félicitant la FESCI BF pour l'organisation de ce congrès.
Au terme de sa communication, il a salué le consensus de la communauté universitaire de poursuivre les cours pendant les mois d'août et de septembre pour résorber les retards.

Au présidium, les trois personnes ont souligné la pertinence du thème

Les étudiants exposent les préoccupations, les autorités rassurent

Après cette conférence inaugurale, les responsables de la FESCI BF ont salué la qualité de l'exposé du Dr Moumouni Zoungrana. Le choix du thème, selon eux, est lié aux réalités du fonctionnement des universités burkinabè. « Nous avons constaté que les curricula qui sont dans nos universités ne cadrent pas avec nos réalités. C'est pourquoi nous avons choisi ce thème pour interpeller les décideurs pour qu'ils puissent revoir les currucula pour répondre à nos réalités », a indiqué Soumaïla Sawadogo, président du comité d'organisation.

Soumaïla Sawadogo, président du comité d'organisation, a salué la performance du conférencier

Saisissant la balle au bond, le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Ali Sawadogo a rassuré que tout est mis en œuvre pour trouver des solutions à ces préoccupations. En tant que représentant et directeur général de l'enseignement supérieur, il a indiqué qu'il y a la vision de reformer le système de l'enseignement supérieur pour répondre aux besoins de notre environnement. « L'un des éléments importants dans le contrat d'objectif du ministre est la résorption du retard dans les universités . Nous avons travaillé pour que cela soit une réalité. Nous avons fait une évaluation à mi-parcours, la tendance est très bonne », a-t-il conclu.

Abondant dans le même sens, le représentant du ministre en charge de l'éducation nationale, Pierre Zangré, a soutenu que des efforts sont faits pour renverser la tendance et améliorer le système éducatif. Il a aussi félicité les étudiants pour la pertinence du thème et leur grande mobilisation.

Le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Ali Sawadogo, a rassuré que tout sera mis en œuvre pour répondre aux préoccupations

Un deuxième thème a été débattu sur le « Militantisme et engagement syndical au sein de nos universités et écoles dans un contexte d'insécurité ». Ce thème a été développé par Ali Augustin Pallo. Un troisième thème sur « Quel type de leadership adapté en milieu scolaire et universitaire en contexte de crise sécuritaire » par Nan Gueu, formateur en leadership. Avant l'élection du nouveau secrétaire national de la FESCI BF où deux candidats sont en lice. Cette élection sera suivie par l'investiture du vainqueur.
Pour rappel, la FESCI BF est un mouvement qui lutte pour l'intérêt moral et matériel des élèves et étudiants du Burkina Faso.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Maillage sécuritaire du Burkina : La compétence territoriale de la Police nationale et de la gendarmerie nationale définie

jeu, 01/08/2024 - 00:05

(Ouagadougou, 31 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l'hebdomadaire Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a adopté un projet de décret portant détermination des zones de compétence territoriale de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Pour le ministre délégué chargé de la sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, l'adoption de ce décret intervient en application de l'article 16 de la loi 032 de 2003 portant Sécurité intérieure. « Au terme de ce décret, la Police nationale aura désormais pour zone de compétence territoriale, les communes urbaines, et les autres communes de la province du Kadiogo ; et la gendarmerie nationale aura pour zone de compétence territoriale les communes rurales », a-t-il expliqué.

Le ministre SANA a indiqué qu'il est prévu un système de basculement au regard d'un certain nombre de variables telles que la criminalité, la démographie et l'économie. Suivant son explication, la compétence territoriale peut basculer d'une entité à une autre en fonction de ces critères. L'adoption de ce projet de décret va mettre fin aux doublons (gendarmerie/police), contribuer à un meilleur maillage sécuritaire du pays et permettre de situer les responsabilités en cas de dégradation de la situation sécuritaire.

Au titre du ministère de la Justice, des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté le projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de Sécurité d'Etat.

Selon le ministre en charge de la Justice, Me Edasso Rodrigue BAYALA, en 2023 l'Assemblée législative de Transition a adopté la loi portant révision de la Constitution, et érigé le Conseil national de Sécurité d'Etat en une Institution. « L'adoption de ce projet de loi permet d'opérationnaliser le cadre institutionnel du renseignement et de renforcer l'efficacité du renseignement dans notre pays », a déclaré Me Edasso Rodrigue BAYALA.

Pour le compte du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un projet de décret portant modification du décret de création de la société de participation minière du Burkina Faso. « Dans la dynamique des réformes en cours, et visant la mise en œuvre de la vision du Chef de l'Etat, il a été jugé opportun d'aller vers l'opérationnalisation de cette structure », créée en 2014 et qui n'avait pas été opérationnalisée, a soutenu le ministre Yacouba Zabré GOUBA.

Il a précisé que cette opérationnalisation va permettre de disposer d'un instrument unique à même de porter les réformes en cours dans le secteur minier. Cette société va contribuer, à travers une veille stratégique, à maximiser les retombées au profit du Burkina Faso.

Le Conseil a également accepté le renouvellement du permis d'exploitation industrielle de la grande mine d'or de Tarpako pour cinq ans. Selon le ministre, cette mine va rapporter 71 milliards F CFA au budget de l'Etat et consolider les emplois au profit 500 Burkinabè.

Le ministre GOUBA a annoncé que le Conseil a accepté la renonciation d'une partie de cette mine d'environ 488 km2.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Catégories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2024

jeu, 01/08/2024 - 00:00

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des zones de compétences territoriales de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.
La loi n°032-2003/AN du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure consacre le principe de la détermination des zones de compétences territoriales respectives de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale, en renvoyant la précision de ces zones à un décret pris en Conseil des ministres.
Ce décret qui vise l'application de ladite loi permet d'éviter la présence simultanée des deux (02) forces dans les mêmes zones.

Pour mettre un terme aux doublons constatés sur le terrain, la Police nationale exerce sa compétence territoriale dans les communes urbaines et la Gendarmerie nationale exerce sa compétence territoriale dans les communes rurales.
L'adoption de ce décret permet une meilleure gestion des deux forces de sécurité intérieure et un maillage sécuritaire rationnel et efficace de l'ensemble du territoire.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'accord pour la nomination d'un Consul général de France au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Mathieu DECLERCQ, en qualité de Consul général de France au Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
L'innovation majeure de ce décret porte sur l'institution de prestations facturées au sein du département en charge des Infrastructures et concerne essentiellement la vente de dossiers d'agrément technique et les études de dossiers de demande d'agrément technique.
L'adoption de ce décret permet la perception des recettes identifiées, conformément aux textes en vigueur et l'amélioration de la part contributive des recettes de service du ministère des Infrastructures et du désenclavement au budget de l'Etat.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de prêt signé le 30 mai 2024 à Nairobi au Kenya entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique
(BADEA) relatif à une ligne de financement d'opérations d'importation au Burkina Faso, de biens d'origine arabe, africaine et internationale.
Cet accord de prêt entre le Burkina Faso et la BADEA s'élève à 50 000 000 USD, soit environ 27 500 000 000 F CFA. L'objectif poursuivi par cette opération, est de garantir la disponibilité des produits pétroliers à moindre coût.

De façon spécifique, l'opération vise à :
importer un volume supplémentaire de 60 000 tonnes métriques par trimestre ;
satisfaire la demande de produits pétroliers sans cesse croissante d'au moins 8% par an ;
atténuer les tensions de trésorerie de l'ordre de 27,5 milliards F CFA sur la durée de l'opération ;
accroître la marge bénéficiaire de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) de l'ordre de 19 milliards F CFA sur la période de l'opération.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant modalités de rémunération du Directeur général, du Secrétaire général, du Caissier général et des membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d'investissement du Burkina Faso (CDI-BF).

Ce décret vise l'application de la loi n°39-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Caisse des dépôts et d'investissement en vue de fixer les rémunérations des principaux dirigeants de la CDI-BF et par la suite la grille salariale du personnel.
L'adoption de ce décret permet de disposer de base juridique sur la fixation des rémunérations des dirigeants et des membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d'investissement du Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a examiné un projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de sécurité d'Etat.
Ce projet de loi vise l'application de la loi constitutionnelle n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023 portant révision de la Constitution qui institue désormais en son article 160.1 un organe dénommé Conseil national de sécurité d'Etat en abrégé « CNSE » chargé de la mise en œuvre de la Politique nationale en matière de renseignement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la fiche d'identification du Programme de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques dénommé « Initiative Lijeeguoli ».

Le Programme unique de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques dénommé « Initiative Lijeeguoli » qui signifie autosuffisance alimentaire en langue officielle gulmacema a été élaboré dans le but d'apporter une réponse structurelle aux contraintes du sous-secteur agro-pastoral et halieutique. Il vise à concourir à la souveraineté alimentaire et à réduire le nombre de projets en exécution ainsi que l'esprit d'assistanat des populations.

La mise en œuvre de l'Initiative Lijeeguoli permettra de renforcer les acquis de l'Offensive agropastorale et halieutique et de poursuivre la transformation structurelle du secteur agricole grâce au renforcement de la base productive au Burkina Faso.
Ce Programme devrait à terme, contribuer de manière efficace à l'atteinte de la souveraineté alimentaire, à l'amélioration de la compétitivité et à la création d'emplois décents et de revenus.

L'Initiative Lijeeguoli comporte trois composantes :
Composante 1 : accroissement de la productivité et de la production des filières agropastorales et halieutiques. Cette composante a pour objectif d'accroître durablement la productivité et la production des filières agropastorales et halieutiques à travers une amélioration de l'accès aux facteurs de production et le renforcement de l'appui conseil.

Composante 2 : compétitivité des filières agropastorales et halieutiques. Cette composante vise à renforcer le développement des chaînes de valeurs agropastorales et halieutiques, notamment les maillons transformation et commercialisation, en renforçant leur compétitivité.
Composante 3 : coordination et gestion du programme. Le programme sera exécuté par une unité de gestion autonome. Il sera rattaché au Programme budgétaire 080 « pilotage et soutien ». Des unités d'exécution régionales seront mises en place pour assurer la mise en œuvre des activités du programme au niveau régional.

La zone d'intervention de l'initiative couvre l'ensemble du territoire.
L'adoption de ce rapport permet de poursuivre le processus d'instruction du Programme de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques « Initiative Lijeeguoli ».

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'autorisation pour la conclusion d'un marché par la procédure d'entente directe pour le transport, l'installation et la mise en service de 1 650 réfrigérateurs et de 110 congélateurs ainsi que la formation des utilisateurs au profit des centres de santé.
Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique à travers le Projet de préparation et de riposte au COVID-19 (PPR COVID-19), a acquis 1 650 réfrigérateurs et 110 congélateurs pour l'Equipement de la chaîne du froid (ECF) solaire au profit des formations sanitaires et certaines structures assurant gratuitement les services de vaccination.

La fonctionnalité de ces ECF nécessite une installation selon les normes définies et doit se faire par le représentant du fabricant au Burkina Faso, afin de bénéficier d'une garantie de dix (10) ans et de son expertise.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché à l'entreprise SYNOVIE SARL pour un montant minimum de deux cent trente-sept millions cent quatre-vingt mille (237 180 000) F CFA TTC, et d'un montant maximum d'un milliard six cent soixante-neuf millions deux cent vingt-huit mille (1 669 228 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trente (30) jours pour chaque ordre de commande.
Le financement est assuré par la Banque mondiale.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-590/PRES/PM/MICA/MEF/MME du 10 juillet 2014 portant création de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).
Ce décret est une relecture du décret n°2014-590/PRES/PM/MICA/MEF/MME du 10 juillet 2014 portant création de la Société de participation minière du Burkina Faso.

Dans le but d'accroître la contribution du secteur minier aux recettes du budget de l'Etat à travers la perception de dividendes, le Gouvernement burkinabè a décidé de la création d'une société d'Etat dénommée « Société de participation minière du Burkina Faso » en 2014. Depuis sa création, les actes qui devraient permettre de la rendre opérationnelle n'ont jamais été pris.

Les dernières réformes engagées dans le secteur minier et qui se sont traduites par la relecture du Code minier consacre la volonté du Gouvernement de promouvoir l'initiative locale. Pour ce faire, il s'avère nécessaire de disposer d'une structure nationale dotée d'une autonomie de gestion qui va agir suivant les règles du droit des sociétés commerciales.

La SOPAMIB a pour missions entre autres, de promouvoir la prise de participation dans les sociétés minières et de carrières, de développer des projets miniers nationaux et d'inciter au paiement des dividendes.
Les innovations de ce décret modificatif sont principalement le renforcement des missions de la SOPAMIB et la suppression des produits et activités équivoques.
L'adoption de ce décret permet de rendre opérationnel la Société de participation minière du Burkina Faso en vue d'accroître les retombées de l'exploitation minière sur le développement socioéconomique du Burkina Faso.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte approbation des statuts de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).

L'adoption de ce décret permet à la Société de participation minière du Burkina Faso de se doter de textes règlementaires en vue d'accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°025/AN du 06 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le second décret porte réduction de superficie et renouvellement du permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or de Taparko de la société Tarpako mining (TM) SA.

L'actuel management de la mine d'or de Taparko est confronté de nos jours à des défis sécuritaires qui ne facilitent pas l'accès à une grande partie du permis pour y mener des travaux de recherche ou d'exploitation. Face à cette situation, la société (TM) SA qui possède un permis d'exploitation couvrant une superficie de 670,82 km2 souhaite renoncer à 488,71 km2. La nouvelle superficie du permis d'exploitation de la société Tarpako mining couvre 182,11 km2.

Par ailleurs, le permis d'exploitation de la mine d'or de Taparko arrive à expiration le 04 août 2024, d'où la nécessité du renouvellement pour une période de 05 ans. Durant cette période, la production d'or attendue est d'environ 7,626 tonnes d'or.

Au titre de la contribution directe du projet au budget de l'Etat, il est prévu soixante un milliards neuf cent soixante un million soixante-douze mille quarante-deux (61 961 072 042) F CFA en termes de taxes et redevances minières.

Quant à la contribution au Fonds minier de développement, il est attendu un montant de trois milliards cent quarante-neuf millions sept cent cinquantedeux mille huit cent quarante un (3 149 752 841) F CFA.

En outre, le projet va permettre la création et le maintien des emplois existants dont 548 pour les nationaux.

L'adoption de ce décret permet le renouvellement du permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or de Taparko de la société Tarpako mining (TM) SA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre délégué chargé de la Coopération régionale assurant l'intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la Conférence internationale, tenue du 27 au 28 juin 2024 à Shanghai en République populaire de Chine.
La Conférence internationale est une rencontre initiée par l'Institut d'étude internationale de Shanghai (SIIS) avec la participation de délégations chinoises, africaines et d'institutions financières internationales.
La participation du Burkina Faso à cette rencontre, à travers l'Institut des hautes études internationales (INHEI) a permis de réfléchir sur les enjeux de la mise en place d'un partenariat mondial pour le développement durable en Afrique et d'approfondir sa collaboration avec la République populaire de Chine, notamment dans les domaines politique, culturel, éducatif, économique et environnemental.

La seconde communication fait le compte rendu de la visite de travail du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, à Malabo en République de Guinée Equatoriale.
Au cours de cette visite qui s'est déroulée du 10 au 11 juillet 2024, la délégation burkinabè a eu des échanges avec le Président de la République de Guinée Equatoriale Son Excellence Monsieur Teodoro Obiang NGUEMA MBASOGO ainsi qu'avec le ministre équato-guinéen chargé des Affaires étrangères.

Cette visite a permis de faire le point de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée Equatoriale et de convenir de la nécessité d'œuvrer au renforcement de cette coopération dans les domaines de l'agriculture et du commerce. Elle a en outre permis de communiquer sur la dynamique en cours dans l'espace de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
La délégation a saisi l'opportunité de cette visite pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en Guinée Equatoriale.

II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi assurant l'intérim du ministre de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative à une mission gouvernementale à Niangoloko, sur la situation de 173 Burkinabè refoulés de la République de Côte d'Ivoire.
Le Conseil départemental de secours d'urgence et de réhabilitation (CODESUR) de Niangoloko a été saisi le 16 juillet 2024 d'une situation de refoulement de cent soixante-treize (173) ressortissants burkinabè du territoire ivoirien.

Ces Burkinabè ont été par la suite accueillis et hébergés au siège de l'association TON.
Sous la direction du Conseil régional de secours d'urgence et de réhabilitation (CORESUR), les acteurs locaux ont immédiatement déployé un mécanisme de prise en charge de nos compatriotes. Il s'agit entre autres de :

la prise en charge sanitaire des personnes malades ;
l'aménagement d'un site dans l'enceinte de l'association TON ;
la prise en charge psychosocial des personnes concernées ; - la sécurisation du site.
Le Gouvernement à travers le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) a également assuré la prise en charge alimentaire et disponibilisé du matériel de couchage et d'hygiène.

Au cours des échanges, les représentants des personnes refoulées ont remercié le Gouvernement burkinabè des dispositions qui ont été prises pour leur accueil et souligné les difficultés rencontrées en territoire ivoirien notamment la perte de leurs biens et leur bétail, estimé à 659 têtes.
En réponse à leurs préoccupations, la mission gouvernementale a rassuré nos compatriotes que tous les moyens seront mis en œuvre pour faciliter leur prise en charge et permettre le retour de leurs biens et de leur bétail restés en Côte d'Ivoire.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Madame Kantoro Egniabie Cyrille GANOU/BADOLO, Administrateur des affaires sociales, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Rome (Italie).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Moctar SANFO, Mle 117 275 J, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « 039 Culture », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Culture et des arts ;

Madame Monique OUEDRAOGO/ILBOUDO, Mle 212 190 U,
Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Tourisme 040 », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Tourisme ;
Monsieur Yirmalè Frédéric SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe,

3ème échelon, est nommé Responsable du Programme 046 « Communication », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Communication et des médias ;
Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 047 « Pilotage et soutien aux services du MCCAT », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Somayalma Bérenger KOUNKORGO, Mle 200 492 X, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/AFRIQUE).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Aïssata Angélina TRAORE, Mle 104 429 K, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de la Région du Centre ;
Monsieur Moctar ILBOUDO, Mle 238 025 V, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province du Kouritenga ;
Monsieur Fernand Wenceslas Yicinbalo N'DO, Mle 303 943 M, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Kouritenga ;
Monsieur Harouna KOMBASSERE, Mle 260 036 X, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Kourwéogo ;
Monsieur Daouda GANNO, Mle 200 304 T, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Séno ;

Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Soum ;
Monsieur Souleymane NABALOUM, Mle 105 192 Z, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Yagha ;
Monsieur Brahima KONE, Mle 98 007 F, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique chargé des libertés, de la prévention et de la gestion des conflits communautaires auprès du Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun ;

Monsieur Mwinianâa Metouor SOMDA, Mle 260 022 E, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique chargé des libertés, de la prévention et de la gestion des conflits communautaires auprès du Gouverneur de la Région des Cascades.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Mahamadi Etienne DIALLO, Mle 228 774 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département du contentieux administratif ;
Monsieur Koibiet TIAO, Mle 91 241 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2-P2RS).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Rasmané MOYENGA, Mle 97 552 Z, Greffier en chef,
1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle et de gestion des officiers publics judiciaires ;
Monsieur Souleymane KERE, Mle 130 452 E, Magistrat, catégorie P5,
1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la législation et de la codification ;
Madame Egnoma Pascale BAMBARA/BADO, Mle 130 471 V,

Magistrat, est nommée Directrice de l'accès à la justice et de l'aide aux victimes (DAJAV) ;
Monsieur Sougrinoma Roland KAFANDO, Mle 92 606 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Madame Hagrétou SAWADOGO/LINGANI, Mle 046 543 U, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommée Chargée de mission ;
Monsieur Zékiba TARNAGDA, Mle 43 871, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Nommam Abdoul Aziz Vincent YELBI, Mle 324 689 D, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
du Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;
de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes
entreprises ;

du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) et du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

A. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Brama DAO, Mle 230 010 X, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration du Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Noufou PITROIPA.

B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au
Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour une dernière période de trois
(03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie civil.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Seydou BARRO, Mle 96 911 K, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS SPECIAL ROUTIER DU BURKINA
Monsieur Hubert SAWADOGO, Mle 22 P 01 79, Gestionnaire de poste de péage.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

Monsieur Mahamady KOUSSOUBE, Directeur général de la CCI-BF, en remplacement de Monsieur Issaka KARGOUGOU.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Kouiliga Kassoum
SIMPORE, Secrétaire national de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Administrateur représentant les Organisations des transporteurs routiers du Burkina au Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W,
Ingénieur en génie civil, Président du Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Catégories: Afrique

Procès du 28 septembre 2009 en Guinée : Moussa Dadis Camara écope de 20 ans de prison

mer, 31/07/2024 - 23:55

Le verdict du procès des évènements du 28 septembre 2009 à Conakry en Guinée est tombé ce 31 juillet 2024. Moussa Dadis Camara, qui a dirigé le pays entre 2008 et 2009, a été déclaré coupable de crimes contre l'humanité. Il a écopé de 20 ans de prison. Toumba Diakité, également accusé de crimes contre l'humanité, a quant à lui écopé de 10 ans de prison.

En rappel, le 28 septembre 2009, au moins 156 personnes avaient été tuées et des centaines d'autres blessées lors de la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry et ses environs. Selon un rapport d'enquête internationale mandatée par l'ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées.

www.lefaso.net
Source : Journal Le Soleil Digital

Catégories: Afrique

Burkina : L'ANSAL-BF discute du rôle des sciences spatiales dans le développement du pays

mer, 31/07/2024 - 23:55

Pour le Burkinabè lambda, parler de science spatiale peut paraître ambigu, ou alors un domaine uniquement à la portée des pays européens, où les sciences et la technologie sont beaucoup plus avancées. Au Burkina Faso pourtant, cette discipline existe depuis quelques décennies dans les curricula de formation de l'enseignement supérieur, précisément à l'université Joseph Ki-Zerbo Zerbo et à l'université Norbert Zongo. Ce mercredi 31 juillet 2024, l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres (ANSAL-BF) tient une conférence publique sur ce sujet. Sont présents pour ce rendez-vous du donner et du recevoir, des membres de la communauté scientifique, chercheurs et jeunes chercheurs, doctorants et étudiants, issus des universités, de la recherche du pays.

« Sciences spatiales : un impératif pour le développement socio-économique et la sécurité », tel est le thème sur lequel porteront les échanges de ce jour, à la salle PSUT de l'université Joseph Ki-Zerbo, qui abrite une conférence publique, avec pour objectif de renforcer les compétences des chercheurs et étudiants à travers des partages d'expérience ; sensibiliser à l'importance d'investir dans les domaines des sciences spatiales ; présenter des opportunités de développement qu'offrent les sciences spatiales et leurs applications ; contribuer à la diffusion de leurs applications ; utiliser les sciences spatiales afin de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable ; promouvoir la recherche scientifique en sciences spatiales.

« Il est impérieux pour nos pays de développer des activités spatiales qui sont, entre autres, l'étude du milieu spatial, l'observation de la terre, l'exploration du système solaire, les télécommunications, la météorologie spatiale, la technologie spatiale, etc. La thématique de ce jour vient donc à point nommé car elle permettra de faire face à certains défis. Pour leur développement, nos pays ont besoin de se doter de moyens sophistiqués de prévention et de résolution », a laissé entendre Pr Moussa Ouattara, vice-président du Collège sciences et techniques de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres.

« J'encourage les initiatives qui concourent au progrès des sciences et du développement durable », Pr Moussa Ouattara

Outre les conférences et les visites de stands qui meubleront l'activité de ce jour, les participants à cette rencontre scientifique seront mis au parfum du projet Burkina Sat 1, initié depuis quelques années sous l'initiative du Pr Frédéric Ouattara. A l'heure actuelle, le satellite, dit-il, a été réalisé, et se trouve dans le pays de lancement, qui est la République populaire de Chine. « Pour envoyer un engin dans l'espace, il faut une rampe de lancement, une roquette ou une fusée. Et les seuls pays qui disposent de roquettes adaptées à cela ne sont pas nombreux. Il s'agit de la Russie, de la Chine, de l'Inde, des Etats-Unis et de l'Union européenne. C'est pourquoi les autres pays comme le nôtre, convergent vers ces pays-là, pour les lancements dans l'espace », a expliqué Pr Frédéric Ouattara président du comité d'organisation.

« La date du lancement était prévue pour le 3 mai, mais des raisons techniques ont empêché cela », Pr Frédéric Ouattara

Une première date avait été annoncée pour envoyer l'appareil dans l'espace, toutefois, pour des raisons technologiques, l'opération a été reportée. « Une fois que les contrats sont signés et l'assurance payée, il n'y a plus de difficulté, en dehors des différents tests qui doivent être réalisés. Tout cela a été fait. Seulement, il y a eu une question d'aiguillage avec le satellite que devait embarquer la fusée. Pour que cela se fasse, le pays de lancement devrait envoyer un robot et en plus de cela, s'assurer que les conditions météorologiques soient favorables. Mais on espère que d'ici là, ce sera fait », a confié Pr Frédéric Ouattara, président du comité d'organisation. Une fois cette nouvelle technologie à point, elle permettra l'observation du sol, toute chose qui permettra aux paysans, d'avoir une meilleure vision de leurs champs et de l'espace cultivable ; et mieux adapter les semis à l'évolution climatique.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : « Nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, ni du milieu, nous œuvrons pour le retour de la paix », Idrissa Birba, fondateur du journal en ligne réveil.info

mer, 31/07/2024 - 23:50

Idrissa Birba est un journaliste qui a roulé sa bosse dans beaucoup de médias burkinabè. De L'Opinion au Quotidien en passant par Sidwaya (stage) et la Cohésion, la presse écrite n'a aucun secret pour lui. Après une courte expérience au journal La Cohésion qui a mis la clé sous le paillasson, il décide de créer un média en ligne dénommé Réveil.info. Dans cette interview, il évoque la période après la fermeture du quotidien La Cohésion et explique les raisons de création de son média en ligne.

Lefaso.net : Comment est-ce que vous êtes arrivé dans le journalisme ?

Idrissa Birba : Après l'université, il n'y avait pas de travail à faire. A l'époque, j'avais un ami qui était au journal L'Opinion qui m'a appelé pour qu'on puisse travailler ensemble. Pour moi, c'était une opportunité pour m'occuper au lieu de rester à la maison avec ce bagage intellectuel. Comme je n'avais pas de notions de journalisme puisque n'ayant pas fait cette filière, j'ai beaucoup appris. Le directeur de publication du journal et certains journalistes m'ont aidé à m'améliorer. Deux ou trois mois après, je me suis amélioré. Je suis allé plus tard à l'ISTIC pour la formation.

Qu'est-ce qui explique la création du journal en ligne Réveil.info ?

Quand La Cohésion a fermé, j'ai pris au moins trois mois de réflexion. Sinon après la fermeture de La Cohésion, il y a eu des confrères de la presse écrite qui m'ont fait appel. Mais je ne voulais plus aller dans la presse écrite papier. Je me suis demandé pourquoi ne pas lancer un média en ligne. La presse écrite papier, c'était un peu de la routine à mon avis parce que j'ai exercé dans ce domaine pendant plusieurs années. En créant ce journal, j'ai voulu un peu changer d'air en explorant le milieu de la presse en ligne. C'est comme ça que l'idée de création du journal est intervenue. Cela fait une semaine que le journal est lancé. Je pense que les réactions sont encourageantes et positives.

Qu'est-ce qui justifie la création de votre journal en ligne dans un contexte politique et économique difficile pour les médias ?

Je reconnais que l'environnement des médias est très difficile de nos jours. Pour rentrer dans le milieu, il faut être un guerrier. Je suis un guerrier-né, je n'ai pas peur. Mais je reconnais que c'est difficile de manière générale. Actuellement, tout est concentré sur la lutte contre le terrorisme si bien que les médias qui ont des factures au niveau de l'État, les payements posent problème. Pour tenir dans ce contexte, il faut être fort. Qu'à cela ne tienne, la presse burkinabè est à féliciter parce qu'elle fait des efforts au regard du contexte difficile. Et encore très difficile pour la presse privée.

Officiellement, il y a environ 200 médias en ligne au Burkina Faso. N'avez-vous pas peur de la concurrence ou de sauter dans l'inconnu au regard de cette pléthore ?

Je suis parti en Chine, j'au vu presqu'un quartier qui est un marché uniquement de portables et d'accessoires de portables. Cela veut dire que tout le monde vend la même chose dans ce marché et tout le monde tire son épingle du jeu. Quand on prend le marché Zabre Daaga qu'on appelle aussi le marché des portables, tout le monde vend presque la même chose et ils arrivent à tirer leur épingle du jeu. Je pense que c'est le sérieux dans le travail qui va faire la différence. Juste pour vous dire que je n'ai vraiment pas peur de la concurrence. Ce n'est pas la quantité mais plutôt la qualité du média qui va faire la différence.

Quelle est alors la différence du nouveau média par rapport aux autres qui existent déjà ?

Nos rubriques sont très variées et cela intéresse tout le monde. Nous partirons vers tout le monde. Du ministre au directeur général en passant par la commerçante de Zabre Daaga, des habitants de Ouaga 2000 aux non lotis reculés. Nous allons vers tout le monde. Nous sommes un média de proximité. Nous n'allons pas trop nous concentrer sur la politique. Nous avons des rubriques très variées dans presque tous les domaines et ça intéresse.

Quelle est la ligne éditoriale du journal ?

Généralement, quand les journalistes posent cette question, c'est pour savoir si le journal est de gauche ou de droite, pour ou contre le pouvoir. Notre ligne éditoriale, c'est le développement du Burkina Faso. C'est pour que la paix revienne au pays. Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche, ni du milieu mais nous sommes un journal d'information générale qui va œuvrer pour que la paix revienne au pays et pour le développement.

Quels sont vos défis ?

C'est d'abord s'imposer en tant que média en ligne. Nous allons faire des démarches auprès de certains confrères, des doyens. Nous n'allons pas inventer la roue, nous nous inspirons de ce que les doyens ont déjà fait au niveau de la presse en ligne. Je salue au passage les médias en ligne qui sont des références comme Lefaso.net. J'irai dire bonjour à son fondateur et aussi ceux des autres dans les jours à venir pour prendre quelques conseils. Seul on va vite mais ensemble, on va loin.

Peut-on avoir une idée sur votre effectif de départ ?

C'est une équipe très réduite. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Interview réalisée par Serge Ika Ki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Ouagadougou / Zone non lotie : Au quartier “Djikofê”, l'hivernage inquiète, comme à l'accoutumée

mer, 31/07/2024 - 23:45

A la fin du bitume qui longe le marché “Katr Yaar”, immédiatement à gauche, des flaques d'eau et des trous béants remplis de boues accueillent les usagers. Cette route qui mène à la zone non lotie de “Djikofê” n'est pourtant que la partie visible de l'iceberg.

Comme son nom l'indique en langue Dioula, “Djikofê”, se situe derrière un passage d'eau. A cheval entre Yamtenga et Ragnongo, cette zone non lotie est accessible par quatre entrées principales. Sur ses quatre entrées, un seul pont a été construit en bonne et due forme en 2019. Les trois autres sont des ponts de fortune. Après les pluies des 28 et 29 juillet 2024, les habitants de cette zone périphérique sont inquiets. En plus de la fragilité des ponts, de nombreuses maisons sont trempées comme des biscuits. Il faut dire que chaque année, c'est le même scénario.

Le pont de l'entrée sud du quartier Djikofê, rongé par les eaux, vu sous plusieurs angles

Dans la partie sud

Il est difficile de se retrouver ou de donner la limite du quartier “Djikofê”. Mais dans la partie sud de la zone, les pluies du week-end ont laissé leurs traces. Gilbert Nikièma est réparateur d'engins à deux roues tout près du pont qui permet d'accéder aux habitations. « La saison pluvieuse ne s'est pas vite installée mais déjà, ce que nous avons vu avec les dernières pluies nous fait peur. La pluie du dimanche a emporté le vélo d'une dame. C'est une chance que l'eau ne l'ai pas noyée. Ce pont est en mauvais état et déjà une partie s'est écroulée. Même quand il ne pleut pas, l'eau coule et c'est dangereux », s'inquiète l'homme qui a son business installé à moins de 200 m du pont.

Pas loin de l'atelier de mécanique de Gilbert Nikièma, des habitations sont aussi impactées par la pluie. La majorité des cours possèdent des gravats et des moitiés de murs. Mais ces démolitions sont la conséquence des pluies de l'année passée. Pour le moment, ici, peu de maison sont tombées. C'est l'humidité et les fissures qui inquiètent. « Quand la pluie est forte, toute notre cour et l'intérieur de la maison sont inondés. Vu que les constructions sont en banco, l'eau s'infiltre par le mur », explique dame Rihannata Ouédraogo, assise devant sa porte avec son linge qu'elle veut débarrasser de l'odeur de l'humidité. Elle réside ici depuis plus de dix ans avec son mari. Dame Ouédraogo affirme néanmoins que les cas d'inondation se sont réduits par rapport au moment de leur arrivée dans ce quartier.

Une habitation détruite par les eaux de la saison pluvieuse en 2023, les propriétaires de la cour craignent pour cette année aussi

“Pendant la pluie, on ne voyait plus la limite du pont”

La dégradation du pont tracasse plus d'un dans cette partie de Djikofê. Effectivement, on peut apercevoir qu'une partie du pont est rongée par l'eau. « Avant-hier, le niveau de l'eau était étonnant. Pendant la pluie, on ne voyait plus la limite du pont. Le pire a même failli se produire avec une femme et son bébé au dos », a aussi relaté Rihannata Ouédraogo, confirmant les propos du mécanicien plus haut. Les riverains sont obligés d'empêcher les gros porteurs de passer sur le pont par peur qu'il ne s'écroule. C'est le même sentiment qui anime dame Compaoré qui vend du poisson à côté du pont. « Parfois, des agents de la mairie passent regarder mais sans suite. Il y a un bon pont de l'autre côté du quartier mais c'est loin de chez nous. Ce passage nous permet d'accéder plus vite à nos maisons », insiste-t-elle. Malgré le danger qui rode autour de ce passage d'eau, des enfants s'adonnent à la pêche, sous le regard insoucieux de leurs parents et des passants.

Ismaïla Kouanda et d'autres riverains ont décidé de renforcer le pont avec des cailloux sauvages

Note: ">A lire aussi : Burkina/Hivernage : Une période d'angoisses et de craintes pour les habitants de Rimkieta à Ouagadougou

La zone du “bon pont”

Cette partie du quartier semble être la plus peuplée. Deux ponts parallèles permettent d'y accéder. L'un d'entre eux est en bon état et l'autre croule sous le poids de l'érosion. Selon les riverains, c'est pendant la dernière campagne électorale que “le bon pont” a été construit. Cependant, lorsque l'on traverse ce pont, on se frotte à l'étroitesse de la route, étouffée par les petits commerces de part et d'autre. Pour couronner le tout, une marre de boue oblige les usagers à se rabattre sur les côtés au risque d'entrer dans un domicile. Tout est exigu et il est difficile de différencier une route de l'entrée d'une cour. Il est aussi facile de se laisser distraire par l'environnement de bidonville qui y règne. C'est un autre monde. Monsieur Compaoré, qui est venu déjeuner dans un kiosque, déplore les dégâts déjà causés par la pluie. « Dans les non lotis, il n'y a pas de caniveaux donc l'eau passe partout. Pleins de murs se sont écroulés et une partie du mur de ma cour aussi. Au moins trois maisons sont tombées chez mes voisins », a-t-il fait savoir ajoutant que chacun aimerait bien construire pour éviter les inondations mais les moyens manquent. Pour l'homme, le fait que la plupart des maisons soient en banco constituent une problématique majeure.

La pluie du dimanche a endommagé une partie du mur de la cour de monsieur Compaoré

“Nous sommes obligés de réparer la route avec nos propres ressources”

En cette mâtinée, Ismaïla Kouanda et ses camarades s'affairent sur un des ponts de Djikofê. À l'aide de grosses pierres sauvages et de fils de fer, ils essaient de renforcer chaque extrémité du pont. Il faut dire que l'intensité de la pluie du dimanche les a effrayés. « Nous avons remarqué que l'eau veut détruire le pont, donc nous avons décidé de cotiser pour l'arranger. C'est une initiative des habitants et nous n'avons pas approché la mairie pour quoi que ce soit », indique Ismaïla Kouanda. Néanmoins, ces hommes regroupés autour du pont souhaitent que des infrastructures routières soient construites pour alléger leurs souffrances. « Chaque année, de la période de juillet à septembre, nous sommes obligés de réparer la route avec nos propres ressources ».

Note: ">A lire : Burkina/ Urbanisation : Près de 3 000 hectares de non-lotis dans la ville de Ouagadougou, selon Dahouda Ouédraogo

Entre boue et flaques d'eau, deux jours après la pluie du dimanche 28 juillet 2024, le quartier reste trempé

Le constat qui se fait sur place est que cette zone périphérique de la ville de Ouagadougou est construite sur un passage naturel de l'eau. Le ruissellement se fraye donc un chemin, sans tenir compte de la présence humaine. Étant donné qu'il n'y a aucun aménagement, vivre dans cette zone est un véritable calvaire pour les habitants. Ces derniers, qui pointent du doigt leur pauvreté, espèrent que les autorités communales viabilisent “Djikofê”.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Centre-nord : Des acteurs s'approprient le Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R)

mer, 31/07/2024 - 22:30

Le ministère de la Solidarité, de l'Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille (MSAHRNGF) co-organise, avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), les 31 juillet et 1er août 2024 à Kaya, une session d'appropriation et de présentation du Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R) aux autorités locales et aux futurs membres du comité de pilotage. La cérémonie d'ouverture est intervenue ce mercredi 31 juillet 2024.

Le Programme de relèvement et de renforcement de la résilience (P3R) ambitionne de soutenir les efforts du gouvernement dans son élan de renforcer la cohésion sociale, la résilience des communautés et de redynamiser le secteur de l'emploi, surtout au profit des femmes et des jeunes.
Le P3R veut renforcer la résilience socioéconomique des populations, opérer des changements et apporter une réponse adaptée à leurs préoccupations et attentes exprimées, en vue de leur pleine participation au processus de développement du Burkina Faso.

Le P3R se veut également une solution pour les jeunes dans le domaine de l'entrepreneuriat

L'élaboration du P3R, qui a une durée initiale de quatre ans (2023-2027), a débuté en 2021 et a connu un démarrage effectif à partir de 2023 par un plan d'initiation.
Selon le représentant résident adjoint, chargé des programmes et des opérations du PNUD Burkina, Éloi Kouadio IV, ce programme cible les personnes vulnérables, les Personnes déplacées internes (PDI) et intègre les jeunes et les femmes.

Durant les 48 heures à Kaya, il va s'agir de présenter le Programme P3R, les résultats déjà atteints depuis le processus de sa mise en route et de recueillir les orientations des futurs membres du comité de pilotage pour une mise en œuvre efficace du programme.

Éloi Kouadio IV (en chemise blanche) échangeant avec des bénéficiaires du site maraîcher du secteur 6 de Kaya

Le P3R comme une lueur d'espoir

Du côté des autorités, le P3R est bien accueilli. « Face aux défis de la région du Centre-nord, le programme de relèvement et de renforcement de la résilience se présente comme une lueur d'espoir. Il incarne notre volonté commune de renforcer nos communautés, de soutenir nos concitoyens les plus vulnérables et de dynamiser notre économie », a déclaré Rasmané Nikièma, conseiller technique, chargé des libertés publiques, gestion et prévention des conflits.

Pour le représentant du gouverneur de la région du Centre-nord, ce programme représente également l'engagement des autorités politiques en faveur de la résilience des communautés vulnérables au Burkina Faso.

Le conseiller Rasmané Nikièma (à droite) remettant symboliquement du matériel pour la formation des jeunes

Constat sur le terrain

Après une première séance de présentation du P3R avec les acteurs, les initiateurs du programme ont effectué une visite de terrain des réalisations. Le site maraîcher du secteur 6 de Kaya a été la première étape de la visite.

C'est un site d'une superficie aménagée de 5,136 hectares dont environ 3 hectares exploités. Ce sont 95 personnes qui y travaillent dont 80 PDI.
Au niveau de l'Agence nationale de la promotion d'emploi (ANPE), le P3R a offert du matériel pour la formation professionnelle au profit des jeunes.

La chambre froide du secteur 7 de Kaya a constitué la dernière étape de la visite. Ici, le représentant résident adjoint du PNUD au Burkina et ses collaborateurs sont venus constater l'effectivité des installations, qui accueillent 79 femmes dont 15 PDI et 15 jeunes. Sur ce site, tout fonctionne grâce aux panneaux solaires. « Cette chambre froide va permettre aux femmes de conserver et de pouvoir mieux vendre leurs productions maraîchères », a indiqué Éloi Kouadio IV.

Une photo de groupe entre les visiteurs du jour et des femmes de la chambre froide du secteur 7 de Kaya

Il faut noter que le programme P3R est mis en œuvre sept régions prioritaires : le Sahel, le Nord, le Centre-nord, l'Est, le Centre-est, la Boucle du Mouhoun et les Hauts-Bassins avec pour partenaires financiers, le Peace Building Fund (PBF), la Suède, l'Italie et le PNUD.
Le P3R a un budget d'environ 23 milliards de francs CFA. Actuellement, ce sont 10 milliards de francs CFA qui ont été mobilisés, ont indiqué les initiateurs.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Le chef terroriste Sangaré Boukary alias Abou Fadima et 14 autres criminels neutralisés par l'armée

mer, 31/07/2024 - 22:30

Ouagadougou, 31 juil. 2024 (AIB) - Les Forces combattantes ont neutralisé le 25 juillet 2024, dans la Kossi, 15 terroristes, dont un cadre du prétendu Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (GSIM), Sangaré Boukary alias Abou Fadima (43 ans), a appris l'AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.

Les FDS et les VDP ont réagi rapidement quand des terroristes du GSIM ont attaqué, dans la soirée du 25 juillet 2024, le village de Koury dans la commune de Sono, province de la Kossi.

La détermination des Forces combattantes a permis de tuer quinze criminels, dont un activement recherché, à savoir le chef terroriste Sangaré Boukary alias Abou Fadima, âgé de 43 ans.

Cet ancien revendeur de bétail a passé son temps à livrer du carburant et des crédits de communication à des terroristes actifs dans un pays voisin.

Courant 2018, il suit un entraînement avec les assassins avant de créer sa base dans la forêt de Kinsèrè, commune de Barani, à la fin de l'année 2019.

Sangaré Boukary alias Abou Fadima a coordonné plusieurs attaques contre les FDS, les VDP et les populations civiles.

Il est également impliqué dans les attaques dans la ville de Nouna, notamment contre la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Djibasso, le GARSI de Barani et le village de Bourasso.

Selon les sources de l'AIB, la neutralisation de ce meurtrier constitue une perte énorme pour les terroristes actifs dans la Boucle du Mouhoun, au regard de sa capacité de mobilisation et de nuisance.

Par ailleurs, les Forces combattantes, qui restent engagées sur tous les fronts dans la reconquête territoriale, assurent les interlocuteurs de l'AIB.

Agence d'information du Burkina

Catégories: Afrique

A la Une du jeudi 1er août 2024

mer, 31/07/2024 - 21:00
Catégories: Afrique

Burkina/ Santé : Le Pr Rambré Moumouni Ouiminga est décédé

mer, 31/07/2024 - 18:15

Le Pr Rambré Moumouni Ouiminga est décédé ce 31 juillet 2024 à 85 ans. Médecin en 1969, il est devenu le premier professeur agrégé de Haute-Volta en 1977 et le premier burkinabè agrégé de chirurgie en 1978.

Pr Rambré Moumini Ouiminga est également le père fondateur de la faculté de médecine de Haute Volta, actuel Burkina Faso en 1981, père fondateur de la faculté de médecine de l'Université Saint Thomas d'Aquin de Saaba en 2004 et ancien Secrétaire Général du CAMES. Il a aussi été l'un des premiers membres et Président du Comité d'Ethique National.

Grande figure de la médecine au Burkina Faso, Pr Ouiminga était également Doyen Honoraire de l'UFR des Sciences de la Santé, et Professeur émérite de l'Université de Saaba.

Note: ">Lire aussi : Littérature : Issaka Kaboré présente le Pr Ouiminga aux Burkinabè

www.lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina Faso : Plan International évalue et renforce sa stratégie pour un impact durable dans les régions du Centre-est et de l'Est

mer, 31/07/2024 - 16:25

Plan International Burkina Faso a tenu sa revue annuelle des projets et programmes, le jeudi 25 juillet 2024, à Koupela, dans la région du Centre-est. Cet atelier s'inscrit précisément dans le cadre de sa revue annuelle de la Stratégie pays 2019-2023, prolongée jusqu'au 31 décembre 2024. L'évènement placé sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-est, a été présidé par son représentant, Constantin Dabiré, haut-commissaire de la province du Boulgou. Il s'est aussi déroulé en présence du directeur du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est, Mahomet Ouédraogo et du haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo.

L'objectif principal de la revue annuelle de la Stratégie pays 2019-2023 (courant jusqu'au 31 décembre 2024), du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est, est d'évaluer l'état d'avancement des projets et programmes. Il vise aussi à en tirer les leçons pour améliorer la mise en œuvre du plan annuel de l'exercice fiscal 2025.

Il faut noter que la stratégie pays de Plan International Burkina Faso pour l'exercice fiscal en cours, repose principalement sur trois axes stratégiques. Le premier axe concerne la santé sexuelle et reproductive, et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). Le deuxième axe, lui, prend en compte les emplois décents et opportunités d'entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes. Le troisième axe, quant à lui, est basé sur l'éducation de qualité et inclusive, développement de la petite enfance et protection de l'enfant.

« L'atelier de ce jour s'inscrit dans cette dynamique de session de redevabilité », Mahomet Ouédraogo, directeur du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est

« Plan International Burkina Faso a élaboré une stratégie pays adoptée en 2019 et alignée sur la vision stratégique globale au niveau de l'organisation internationale. Celle-ci a permis de renforcer nos actions fondées sur la programmation et l'influence en matière de genre. Cette stratégie va permettre à 200 millions de filles vulnérables et exclus dans le monde, dont deux millions et demi au Burkina Faso, d'apprendre, de diriger, de décider et de s'épanouir », a souligné Mahomet Ouédraogo.

Ainsi, l'extension de ladite stratégie a pour but d'améliorer la qualité des interventions de Plan International, en intégrant des aspects programmatiques cruciaux. Pour ce faire, les participants ont procédé à une évaluation des projets en cours. Le bilan a couvert à la fois les aspects physiques et financiers des projets, permettant ainsi de dresser un tableau complet de leur mise en œuvre. Cette analyse a révélé les succès obtenus ainsi que les défis rencontrés.

« La bonne nouvelle, c'est le retour progressif des populations dans leurs localités d'origine et la réouverture des écoles et centres de santé », Selon Sien Hien, le coordonnateur de parrainage à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

Près de 11 000 enfants parrainés

Selon Sien Hien, le coordonnateur de parrainage à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est, ce sont 10 922 enfants dont 7 584 filles et 3 338 garçons, qui ont été parrainés dans la province du Kouritenga (région du Centre-est). Ce résultat engrangé dans cette zone, précise Sien Hien, représente 30% de l'effectif des enfants parrainés au niveau national. Il a indiqué que le parrainage consistait à créer une relation individuelle entre un enfant et un sponsor individuel ou groupe de sponsors. Ce qui permet, renchérit monsieur Hien, de mobiliser des fonds pour la mise en œuvre des projets et programmes dans les zones parrainées.

Le coordonnateur de parrainage confie que dix-sept enfants gravement malades ont été aussi pris en charge. « Les cas les plus graves, au nombre de quatre ont été référés dans les centres de santé spécialisés à Ouagadougou. Il y a actuellement deux enfants qui sont toujours en cours de soins », a-t-il déclaré.

« Nous aspirons à former des filles fortes et engagées pour transformer le monde », Paul Doygbé, chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

Éducation inclusive

Au niveau de l'éducation inclusive et de qualité, l'on retient les résultats suivants. En effet, le chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est, Paul Doygbé, a affirmé notamment que quatorze salles de classes semi-finies et équipées ont été réalisées dans cinq écoles au profit de 1 639 élèves dont 816 filles. Le nombre d'élèves déplacés internes (EDI) touchés sur l'ensemble des bénéficiaires est de 884. Ces réalisations, dit-il, ont concerné les communes de Bittou, Koupéla, Fada N'Gourma, Gounghin, et Pouytenga. À cela s'ajoutent neuf salles de classes réhabilitées et équipées dans deux écoles des communes de Koupéla et de Bittou, au profit de 480 élèves dont 238 filles. Le nombre d'EDI représente 424 élèves.

Monsieur Doygbé a également souligné la réalisation de deux forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH) dans les écoles du secteur 2C de Fada N'Gourma et de Bittou, bénéficiant à 808 élèves dont 452 filles avec 467 EDI touchés. « Nous avons réalisé dix séances de sensibilisation sur la gestion hygiénique des menstrues (GHM), dans dix écoles au profit des parents d'élèves et des autorités locales. Ceci est un aspect à travers lequel Plan International met l'accent pour permettre aux filles de suivre convenablement leur cursus. Aussi, quatre blocs de latrines GHM ont été réalisés à l'école primaire et au Collège d'enseignement général (CEG) de Boangtenga », a-t-il montré.

Grâce au projet FASST, MT (nom d'emprunt), une fille de 13 ans, a retrouvé le chemin de l'école à Fada N'Gourma, sa localité de refuge, après avoir été contrainte de quitter son établissement scolaire du fait des terroristes

Le chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est a aussi relevé la prise en charge des frais de scolarité de 1 430 élèves dont 748 filles, 700 EDI et 27 élèves handicapés. Il est également enregistré 2 817 kits scolaires octroyés aux élèves dont 1 487 filles et 2 065 EDI. 3 273 filles et femmes dont 2 752 PDI ont reçu des kits GHM. Deux sessions de formation sur la GHM en milieu scolaire ont été réalisées au profit de 95 enseignants, encadreurs pédagogiques et partenaires. 27 écoles ont bénéficié de 718 kits GHM et du matériel de confection des serviettes hygiéniques réutilisables.

Entrepreneuriat et employabilité

Dans le volet entrepreneuriat et employabilité des jeunes, en vue de promouvoir l'autonomisation économique des femmes et des jeunes à travers l'inclusion financière, Plan International Burkina a mis en place 64 groupes VSL (Village savings loans), dont 15 groupes de jeunes avec 1 288 membres composés de 1 100 femmes. Neuf bureaux de réseaux communaux des groupes d'épargne et de crédit ont été renouvelés. La somme de 662 385 780 francs CFA d'épargne a été mobilisée avec un crédit octroyé d'une valeur de 271 524 250 francs CFA. Une foire provinciale des groupes d'épargne et de crédit a été réalisée.

KE (nom d'emprunt), mariée et vivant dans la commune de Gounghin, réussit à épargner mensuellement 62 000 francs CFA, grâce à son activité commerciale de vente de gâteau

De plus, 96 agents villageois dont 77 femmes ont été formés sur l'approche des groupes d'épargne et de crédit. 100 femmes, membres des groupes d'épargne ont été formées en élevage de petits ruminants, et 70 d'entre elles ont été dotées de noyaux reproducteurs pour la conduite de l'élevage naisseur (deux femelles et un mâle). Parmi les résultats obtenus à ce niveau, l'on retient également la formation en production de savon liquide au profit de 30 femmes membres des groupes d'épargne. Aussi, 17 951 membres de 792 groupes d'épargne et de crédit ont été sensibilisés sur les thématiques de santé, des droits de l'enfant et de l'inclusion financière.

Dans l'optique de faciliter l'accès aux opportunités économiques par les jeunes, deux jeunes filles membres de groupes d'épargne ont été soutenues pour le paiement de leurs frais de stage de perfectionnement et ont bénéficié de kits d'installation en coupe-couture.

Santé sexuelle et reproductive

Au niveau des droits à la santé sexuelle et reproductive, l'on note entre autres la réalisation de quatre sessions de sensibilisation sur l'éducation sexuelle dans les écoles primaires et post-primaires, au profit de 162 participants dont 98 filles. 86 jeunes dont 81 filles ont été formés en fabrication des kits GHM et outillés aux compétences de la vie courante. 82 élèves dont 53 filles ont été sensibilisés sur les services de Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR). Également, 27 groupes des futurs maris ont été créés dans neuf communes des régions du Centre-est et de l'Est.

Mme CM (nom d'emprunt), femme PDI vivant à Fada N'Gourma, a fait de la sensibilisation des communautés, surtout des filles et femmes de son secteur, son cheval de bataille

Au sujet du mariage, des unions précoces et forcées des enfants, ainsi que des mutilations génitales féminines (MGF), ce sont 117 leaders religieux/communautaires, associations de parents d'élèves…, qui ont été formés sur le mariage des enfants et les MGF. Une formation sur le mariage d'enfants et les MGF a été initiée au profit de neuf femmes. Six ateliers de plaidoyer ont été réalisés en faveur de l'abandon des mariages précoces, des MGF, ainsi que pour la promotion et l'égalité du genre.

Développement de la petite enfance et protection contre la violence

Des acquis ont aussi été présentés dans le cadre du développement de la petite enfance et de la protection contre la violence. « Des vivres et du matériel de démonstration culinaire d'une valeur de 6 800 000 francs CFA ont été distribués aux Centres de santé de promotion sociale (CSPS). 584 séances d'animation de Groupes d'apprentissage et de suivi des pratiques (GASPA) ont été réalisées dans le domaine de l'Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE). Deux journées d'excellence ont été facilitées dans les districts sanitaires de Koupéla et de Pouytenga », a fait savoir Paul Doygbé.

Planification budgétaire année fiscale 2025 (première partie)

Il a été aussi notamment enregistré 8 188 personnes dont 3 357 femmes et 3 302 filles sensibilisées sur les violences basées sur le genre (VBG), l'égalité de genre et inclusion, la protection des enfants. 45 enfants dont 43 filles vulnérables et victimes de violences ont bénéficié d'une prise en charge alimentaire et sanitaire. Dix-sept clubs dont sept clubs de masculinité positive, et dix clubs de lutte contre les VBG ont été mis en place dans la province du Kouritenga. La Journée de l'enfant africain a été célébré le 16 juin 2024 à Tenkodogo, etc.

Un bilan physique et financier estimé à environ 94%

Le coût de la mise œuvre de l'ensemble des projets exécutés pour la région de l'Est, s'élève à 319 134 168 francs CFA, avec une planification de 105 487 163 francs CFA, avec un taux de consommation de 84% à la fin de la fiscalité au 30 juin 2024, selon Evrard Paré, coordonnateur suivi-évaluation Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est. « Pour le budget du Centre-est, nous avons un taux de 97%, avec une planification de 724 774 629 francs CFA. Nous sommes à 1 043 908 797 francs CFA du budget planifié, avec un taux d'exécution de 93% à la fin de la fiscalité au 30 juin 2024. Nous avons un bilan physique qui a un pourcentage d'exécution sensiblement égal au bilan financier estimé à environ 94% », a-t-il détaillé.

Sur quatorze projets réalisés, plusieurs projets ont touché les mêmes bénéficiaires à travers les activités menées, souligne Evrard Paré. Ces personnes ont alors été comptabilisées une et une seule fois. « Si tous les quatorze projets touchent un seul enfant à travers quatorze activités, nous comptabilisons un seul bénéficiaire pour éviter les doublons », a-t-il précisé.

Ainsi, monsieur Paré enregistre notamment 24 019 bénéficiaires directs et 17 680 bénéficiaires indirects pour le domaine de l'éducation, 29 913 bénéficiaires directs et 61 984 bénéficiaires indirects pour le secteur de la santé, 5 507 bénéficiaires directs et 36 202 bénéficiaires indirects pour le domaine de l'entrepreneuriat.
Les difficultés rencontrées

Les difficultés rencontrées tout au long de la mise en œuvre des projets sont l'inaccessibilité de certaines zones d'intervention au regard de la crise sécuritaire, a confié monsieur Paré. Il a aussi mis en relief le non-respect des engagements contractuels notamment en matière des conventions signées avec les partenaires de mise en œuvre. À cela vient s'ajouter la réduction drastique du budget des parrainages, occasionnant la suspension d'enrôlement de nouveaux enfants à cet effet.

« Comme bonne pratique, nous avons le recours aux animateurs endogènes, notamment dans les zones d'insécurité », Evrard Paré, coordonnateur suivi-évaluation Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

« La difficulté que nous rencontrons également se situe au niveau des services techniques concernant les agents identifiés pour participer à nos différentes activités et ceux sur qui nous comptons principalement pour déployer le paquet d'activités de certains projets. Nous sommes chaque année, confrontés à un perpétuel recommencement, parce qu'il y a tout le temps des affectations qui sont opérées. Il y a aussi la non contractualisation dans la mise en œuvre des projets avec certaines associations locales. Suite à l'audit du siège de Plan International, des associations ont été épinglées et mises sur liste noire. Les associations concernées existent dans toutes régions d'intervention », a étalé Evrard Paré.

La revue annuelle de la stratégie pays 2019-2023 s'est conclue par l'élaboration d'un plan de mise en œuvre des recommandations. Les participants ont formulé des propositions concrètes pour améliorer la qualité et l'efficacité des projets. Ce plan d'action va être suivi de près pour s'assurer que les recommandations soient appliquées et que les projets continuent de répondre aux attentes des bénéficiaires. L'atelier de Koupéla a été par conséquent, une étape cruciale pour l'évaluation et l'amélioration continue des projets de Plan International Burkina Faso. Les participants ont souligné l'importance de la collaboration et de la participation de toutes les parties prenantes pour garantir des interventions de qualité en faveur des jeunes, des femmes et des enfants du pays des hommes intègres.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Lire aussi : Plan International Burkina : Deux millions de personnes touchées par une trentaine de projets mis en œuvre entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024

Catégories: Afrique

Burkina/Littérature : « Le sort d'un amant », un livre qui invite au respect des valeurs sociales

mer, 31/07/2024 - 16:22

Le cinéaste, journaliste et écrivain burkinabè Jules Nikièma a dédicacé sa troisième œuvre, « Le sort d'un amant ». La cérémonie de dédicace a eu lieu le 27 juillet 2024, à Ouagadougou. Le roman de 197 pages pointe du doigt le phénomène de l'infidélité dans le couple dans une société traditionnelle africaine.

Paru le 24 novembre 2023 aux Éditions Plum'Afrik, « Le sort d'un amant », met en lumière les conséquences néfastes de l'adultère dans une société africaine conservatrice des valeurs et des mœurs. A travers ce livre, l'auteur, Jules Nikièma, met en avant les valeurs intrinsèques des sociétés africaines, reposant sur les interdits et les totems et insiste sur l'importance de partager ces valeurs avec le reste du monde. En écrivant cette œuvre, l'écrivain veut montrer que l'Afrique a des valeurs qu'elle doit partager avec le reste du monde.

L'auteur, à travers cette histoire interpelle tout un chacun à avoir un comportement responsable. Car dit-il, « la banalité de nos actes et faits dans la vie quotidienne entraîne le plus souvent des conséquences néfastes en troublant la quiétude auparavant vécue dans la société ».

Aussi, cet ouvrage prône le pardon et la réconciliation, valeurs fondamentales et indéniables, pour restaurer la paix, l'entente et le bon vivre ensemble.

Jules Nikièma en pleine séance de dédicace

Le roman raconte l'histoire d'un homme marié, Yombi, personnage principal, ayant commis l'adultère en forniquant avec la femme d'un féticheur, Ève. A la suite de leur acte, Ève tombe enceinte. Alors les tourtereaux décident d'avorter pour ne pas éveiller de soupçons. Malheureusement, lors de l'avortement, il y a eu des complications, choses qui ont occasionné la mort de la femme du féticheur.

Alors, surviennent les problèmes liés à son lieu d'inhumation provoquant ainsi la division, les mésententes, la haine entre les habitants des différents villages voisins subissant déjà la colère des dieux. Ainsi, pour recouvrer la paix, l'amant doit obligatoirement se suicider…La suite est à découvrir dans « Le sort d'un amant », disponible à la librairie Plum'Afrik et chez l'auteur, au prix de 4 000 FCFA.

Le journaliste, cinéaste et écrivain Jules Nikiéma tenant son roman « Le sort de l'amant »

Instituteur à la base, Jules Nikièma est né le 31 décembre 1973 à Nariou, dans la province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest. M. Nikièma a successivement fréquenté le collège Saint Joseph Moukassa de Koudougou puis le lycée Rialé de Tenkodogo où il a été élu 1er lauréat national du concours FESPACO, volet scénario en 1995. Dans la même année, il intègre la fonction publique en qualité d'instituteur adjoint. Animateur culturel de la commune de Lalgaye, il s'introduit en 2020, dans le monde de l'écriture avec son essai politique, intitulé « Chronique d'un éventuel retour de Blaise Compaoré au bercail ». En 2022, l'écrivain fait sortir sa deuxième œuvre intitulée « Enfin, j'ai eu un mari ». En 2023, il écrit « Le Sort d'un amant ».

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Centre-ouest : Des acteurs des collectivités locales et des ONG/AD et fondations sont formés sur les outils de partenariat

mer, 31/07/2024 - 16:21

Le vendredi 26 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie d'ouverture d'un atelier régional de sensibilisation et d'information des ONG/AD et fondations sur les instruments juridiques, les outils de suivi-évaluation et les bonnes pratiques, à Koudougou, dans la région du Centre-ouest.

Une rencontre d'échanges entre les acteurs des structures déconcentrées de l'administration publique, des collectivités locales, des ONG/AD et fondations s'est tenue le vendredi 26 juillet à Koudougou. L'objectif principal était de les informer et de renforcer leurs capacités sur les outils de partenariat pour une amélioration de leurs interventions sur le terrain. Spécifiquement, ils se sont imprégnés des instruments de partenariat et des efforts du gouvernement pour l'amélioration des relations de partenariat et de la capitalisation des ressources de la coopération décentralisée. C'était aussi l'occasion pour eux de s'outiller sur les actions entreprises par le gouvernement pour rendre le partenariat avec les acteurs associatifs plus efficace et de s'informer sur les bonnes pratiques en matière de partenariat. Les participants à cette rencontre financée par le Projet d'appui à la gestion de l'aide de l'Union européenne(PAGA), ont découvert d'une part les exigences de l'APD dans la gestion de la coopération décentralisée, et d'autre part, l'amélioration de l'efficacité des interventions des ONG/AD et fondations.

Ragnagnewendé Augustin Ouédraogo, conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-ouest, chargé des questions relatives à la culture et au tourisme, trouve que la portée de cette activité est surtout d'améliorer les interventions sur le terrain parce que, selon lui, « les actions de développement sont nécessaires pour nos populations et sur le terrain, il faut que nous puissions capitaliser ».

Pour lui, les acquis de ces actions et la vulgarisation des outils de suivi évaluation, permettront aux ONG/AD de pouvoir mieux planifier, mieux intervenir sur le terrain pour encore plus de résultats. Ses attentes à l'issue de cet atelier, sont d'abord que les participants puissent bien suivre les présentations, s'approprier les outils ainsi que les procédures et également qu'ils fassent des recommandations fortes qui vont leur permettre d'atteindre encore des résultats sur le terrain.

À entendre Alimatou Zongo /Kaboré, directrice du partenariat avec les ONG, depuis quelques années, la Direction générale de la coopération a initié, en collaboration avec les directions régionales de l'économie et de la planification, des ateliers régionaux afin de mieux outiller, de mieux sensibiliser, de mieux informer les acteurs associatifs que sont les associations de développement et les fondations à être au parfum des outils que le gouvernement a mis en place pour les accompagner dans la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain. Elle précise : « Dans le constat qui est fait du suivi-terrain des activités de ces acteurs-là, on s'est rendu compte qu'il y a une méconnaissance des textes, des outils, des procédures que l'Etat a mis en place pour les accompagner. Ce qui donc a milité à la tenue de ces ateliers régionaux pour faire en sorte qu'ils maîtrisent ces procédures, ces concepts-là pour mieux intervenir sur le terrain et surtout pour réduire au maximum les rejets de dossiers lors des traitements des différentes demandes à notre niveau ».

De son point de vue, ces ateliers, qui pouvaient se tenir au niveau central, ont été décentralisés parce que les véritables acteurs sont au niveau des communautés, au niveau régional. Elle conclut en précisant que l'impact sur la région est qu'il y a une soixantaine d'ONG qui y interviennent. Le souhait de Salifou Sawadogo, Directeur régional de l'économie et de la planification (DREP) du Centre-ouest est qu'à la sortie, que les gens soient davantage outillés, que ceux qui ne savaient pas qu'ils doivent passer à la DREP, sachent qu'après la Direction générale de la coopération (DGCOOP) au niveau central, ils doivent passer à la DREP pour s'enregistrer.

Prince Omar
Lafaso.net

Catégories: Afrique

Décès de Lalbila Lionel ZOMBRE : Faire part

mer, 31/07/2024 - 16:20

Sa Majesté Naaba Sanem, Rima de Ouargaye
La Grande Famille ZOMBRÉ à Ouargaye, Ouagadougou, Fada et Toulouse,
La Grande Famille ZIDA à Yako et Ouagadougou,
Les Famille Alliées, GUIRAUD, OUALI, TAPSOBA, NIKIEMA, TRAORE, SONGRE, OUEDRAOGO, DA ,
KONATE et KAN

La Grande Famille NEBIE à Yallé, Yelbouga, Léo, Ouagadougou, Paris et à Ottawa ;
La Grande Famille LOMPO à Botou et Ouagadougou,
Les Familles Alliées DIALLO, DERME, BOLY et ILBOUDO ;

Monsieur ZOMBRÉ Gérard Professeur à l'Université de Ouagadougou à la retraite, et Madame
Léontine Marie Florence ZOMBRÉ/ZIDA Magistrate à la retraite à Ouagadougou,
Les frères et soeurs Madame OUÉDRAOGO/ZOMBRÉ Kouti Christelle, Gestionnaire d'entreprises
à Ouagadougou, et Monsieur ZOMBRÉ Zémossé Arnold Ghislain Ingénieur Réseaux Sécurité à
Toulouse,

Madame ZOMBRÉ/NEBIE Irène Victoria Avocate à Ouagadougou et les enfants Wanzielga,
Soramba et Yida,

Ont la profonde douleur de vous faire part du décès le mardi 29 juillet 2024 à Casablanca
(Maroc) de leur fils, frère, neveu, cousin, oncle, époux, père et ami :

Lalbila Lionel ZOMBRE
Architecte, Gérant de Middle Architecture

03 mai 1983 - 29 juillet 2024

Le Programme des Obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

UNION DE PRIERES

“J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi” 2 Timothée
4:7-8

Catégories: Afrique

Pages