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Mis à jour : il y a 7 heures 19 min

Burkina/Justice : Le tribunal administratif de Bobo déclare illégale la réquisition de deux magistrats

mar, 13/08/2024 - 23:55

À son audience des référés tenue ce 13 août 2024 à 17 heures, le Tribunal Administratif de Bobo-Dioulasso déclare que les ordres de réquisitions des procureurs ZOUGROUANA Roger-André et NACRO Abdoul Gafarou, en date du 09 août 2024 "sont manifestement illégaux et portent atteinte aux libertés fondamentales des personnes concernées".

Le tribunal enjoint par conséquent à l'Etat burkinabè de ne donner aucun effet à ces ordres de réquisitions et de garantir les libertés fondamentales des personnes concernées.

Le Tribunal Administratif de Bobo-Dioulasso précise que "l'exécution diligente des présentes est assortie d'une astreinte d'un million de francs CFA par jour de retard à compter du prononcé de la présente décision, à la charge personnelle de DIALLO Moussa, signataire des ordres de réquisitions".

Le tribunal condamne également l'Etat à payer aux requérants la somme d'un million (1 000 000) de francs CFA à titre de frais exposés non compris dans les dépens.

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Catégories: Afrique

Burkina/Bank of Africa : Le capital social passe de 22 à 44 milliards de FCFA

mar, 13/08/2024 - 21:17

Les actionnaires de Bank of Africa (BOA), se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire ce 13 août 2024. La rencontre a permis de statuer, sur trois points dont l'un des plus importants était l'augmentation du capital social de la banque. Celui-ci passe de 22 à 44 milliards, faisant ainsi de BOA la banque au capital le plus important au Burkina Faso.

Les travaux de l'Assemblée générale extraordinaire de ce jour 13 août 2024, ont été dirigés par le président du conseil d'administration, Lassiné Diawara. Ils ont réuni 85% des actionnaires, et ont permis de statuer et adopter, trois points portant sur l'augmentation du capital social de la banque, la modification des statuts en ce qui concerne les articles 6 et 7 ainsi que le pourvoir en vue des formalités.

Lassiné Diawara, président du conseil d'administration de la BOA

En ce qui concerne le premier point en lien avec l'augmentation du capital social, les actionnaires ont à l'unanimité, décidé d'augmenter celui-ci, le faisant passer de 22 à 44 milliards de FCFA. L'augmentation du capital se fera donc par incorporation des primes liées au capital et d'une partie des réserves facultatives, sans apport numéraire. De façon pratique, il sera procédé à l'émission de 22 millions d'actions nouvelles d'une valeur nominale de 1 000 FCFA chacune, et qui seront attribuées gratuitement aux actionnaires, à raison d'une action nouvelle pour une action ancienne.

L'augmentation du capital de la banque, entraîne par ricochet la modification des articles 6 et 7 des statuts de la banque. L'article 6 révisé, stipule que le capital social est fixé à la somme de 44 milliards de FCFA, entièrement libéré. L'article 7 quant à lui, dispose que le capital social est divisé en 44 millions d'actions d'une valeur nominale unitaire de 1 000 FCFA chacune. L'Assemblée générale extraordinaire, a aussi conféré au directeur général et directeurs généraux adjoints, les pouvoirs à l'effet de passer et signer tous actes, remplir toutes les formalités et faire tout ce qui est nécessaire pour intégrer les modifications statutaires.

Pour Christian Zongo, directeur général adjoint en charge de l'exploitation de la BOA, l'augmentation du capital social traduit une certaine solidité de la banque. Avec l'ancien capital social qui se chiffrait à 22 milliards, BOA était déjà au-delà de la norme exigée par la BCEAO qui est de 20 milliards. "Lorsqu'on augmente le capital de cette façon, nous renforçons notre capacité à soutenir l'économie. La BOA est un acteur qui compte dans le secteur financier du pays. Nous allons accroître substantiellement nos capacités de financement des secteurs vitaux de l'économie", a-t-il laissé entendre.

Christian Zongo, directeur général adjoint en charge de l'exploitation de la BOA

Cette augmentation du capital social, réjouit également les actionnaires de la BOA. Loloma-Hie Annonciata Kaboré, actionnaire, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision, qui permet de doubler les actions des actionnaires et les dividendes également.

Loloma-Hie Annonciata Kaboré, actionnaire

Armelle Ouédraogo
crédit photo Bonaventure Paré
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Catégories: Afrique

Le masculin ne l'a pas toujours emporté sur le féminin : Cette règle n'est pas immuable !

mar, 13/08/2024 - 21:06

Introduction

Une des règles de grammaire que l'on apprend dès l'école primaire est que « le masculin l'emporte sur le féminin. » Les maîtresses et maîtres ont pris le soin de nous expliquer que même s'il y a mille femmes et un seul homme dans une phrase, l'accord se fait au masculin.

J'ai toujours trouvé cette règle injuste et incompréhensible. Ce sentiment d'injustice et même d'indignation est vécu par nombre de femmes également. Dans ce sens, Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 8) donnent une anecdote en disant que même si on enferme les femmes de toute la Terre avec un chat dans une salle et que la salle disparaissait au cours de la nuit, on écrira ils ont disparu. Il en est de même pour les objets, on dira 1000 femmes et un vélo sont pris en photo.

Ces exemples montrent comment les femmes sont effacées, rendues invisibles, à la limite reléguées hors de l'humanité par certaines règles de la langue française. Mais on pourrait nous répondre que ce sont des réflexions de féministes qui exagèrent tout, car il s'agit de la règle du masculin générique, c'est-à-dire le masculin désignant « l'espèce humaine sans distinction de sexe. »

Mais pourquoi le masculin l'emporte sur le féminin ? Est-ce que le masculin l'a toujours emporté dans les règles de grammaire ?

Cet article se base essentiellement sur une recherche documentaire. Il voudrait d'une part, montrer que d'autres règles de grammaire ont existé avant l'introduction de la règle de primauté du masculin et d'autre part, sensibiliser sur l'importance de rendre visibles les femmes à travers le langage.

1 Quelques faits

Selon le dictionnaire Larousse, la grammaire est l'ensemble des règles phonétiques, morphologiques et syntaxiques, écrites et orales, d'une langue. Ainsi, c'est la grammaire de la langue française qui édicte les règles d'accord. Les élèves, les étudiants et étudiantes, les écrivains, écrivaines, les personnes enseignantes, les chercheur-e-s, etc., toutes et tous veillent à les respecter lorsqu'ils/elles rédigent des textes. Dans le cas contraire, il y a le risque que les écrits soient mal notés, voire rejetés.

Notons que les règles de grammaire d'une langue sont généralement établies par les spécialistes de la langue que sont les grammairiens, les linguistes et les académiciens.

Dans le cas du français par exemple, l'Académie française joue un rôle important dans l'établissement des règles de la grammaire et de l'orthographe. L'Académie française est une institution créée en France en 1635 par le Cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII avec pour mission de travailler à la sauvegarde et au développement de la langue française. Les membres de l'Académie française sont au nombre de 40. Ils/elles sont élu-e-s par cooptation c'est-à-dire que pour y être intégré-e, le candidat ou la candidate doit être proposé-e par l'un-e des membres actuel-le-s et être élu-e à la majorité des voix. Une fois élu-e, un académicien ou une académicienne occupe son fauteuil à vie.

Historiquement, les femmes ont été exclues de cette institution prestigieuse. Ce n'est qu'en 1980 que la première femme, l'historienne et philologue Marguerite Yourcenar, a été admise à l'académie française. Depuis lors, d'autres femmes ont été élues, mais leur nombre reste limité par rapport au nombre total des académiciens. Il a donc fallu plus de trois siècles, précisément 345 ans, pour qu'une femme soit élue à l'académie française.

Selon les statuts de l'académie française, les 40 sièges ne peuvent être occupés que par des personnes « de bonnes mœurs, de bonne réputation et de bon esprit ». (Michaël Lessard et Suzanne Zaccour, 2018 : 13 ). Nous pouvons donc observer une évolution positive dans les représentations où les femmes sont également vues comme des êtres qui peuvent posséder lesdites qualités.

2 La puissance du masculin qui l'emporte : résultat d'une lutte
d'académiciens misogynes

Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 09) notent que « […] la primauté du masculin n'est ni intuitive, ni naturelle, ni nécessaire. […] En vérité, la primauté du masculin n'est pas intrinsèque à la langue française. Elle est plutôt le résultat d'une lutte menée par des grammairiens, des auteurs et des savants misogynes. Si l'on dénonce fréquemment la dimension politique de la féminisation, qui « dénaturerait » la langue au nom de l'émancipation des femmes, il faut savoir que sa masculinisation a été -et demeure- tout autant un projet politique. » La masculinisation a été un processus qui a reposé sur deux axes.

Au niveau du premier axe, on a travaillé à effacer les féminins désignant des professions nobles. On a supprimé du vocabulaire des termes comme professeuse, philosophesse, autrice parce qu'on ne pensait pas que des femmes puissent exercer ces activités et l'on a conservé des termes comme serveuse, tenancière. Ce sont les représentations des rôles de sexes dans la société que l'on reproduit comme l'illustre la réflexion de Sylvain Maréchal qui écrit en 1801 : « Pas plus que la langue française, la raison ne veut qu'une femme soit auteur. Ce titre, sous toutes ses acceptions, est le propre de l'homme seul ». (Vienot 2014 : 60 citée par Michaël Lessard et Suzanne Zaccour 2018 : 10)

Le deuxième axe a consisté à faire du masculin, un genre générique. Michaël Lessard et Suzanne Zaccour (2018 : 10) font observer que jusqu'au 17ème siècle, on accordait l'adjectif et le verbe en se basant sur le nom ou le sujet pertinent le plus proche. Ainsi, on disait les hommes et les femmes sont intelligentes ; les femmes et les hommes sont intelligents. C'était l'accord de proximité. Cette règle sera abandonnée au 17ème siècle au profit du principe du masculin qui l'emporte présenté par des académiciens comme une conséquence logique de la supériorité masculine.

3 Pour une langue où les femmes ont toute leur place : des alternatives à la forme masculine dite générique.

Les recherches montrent que presque toutes les autorités linguistiques occidentales ont adopté des stratégies de féminisation des noms de métier, fonction, grade et titre depuis des décennies. Le Québec, au Canada, serait le précurseur dans la féminisation du langage. L'Office québécois de la langue française a recommandé officiellement dès 1979 l'emploi de l'appellation féminine pour désigner les femmes en poste au sein de l'administration publique.

Il semble que c'est l'académie française qui est la plus résistante au changement.
(Université du Québec, 2021 : 17)

Plusieurs stratégies sont proposées pour prendre en compte les femmes dans la langue. Les principales sont :

• abandonner l'utilisation du masculin générique ;
• utiliser les doublets complets : Une étudiante, un étudiant ; une enseignante, un enseignant ; une formatrice, un formateur ; une assistante, un assistant ;
• utiliser le point médian « · » : étudiant-e , expert-e ; étudiant-e-s , expert-e-s. Soulignons que certaines écoles recommandent l'utilisation d'un seul point médian par mot, même au pluriel : étudiant-es ; expert-es (université du Québec, 2021 : 20) ;

• privilégier les mots et termes épicènes, c'est-à-dire ceux qui ont la même forme au masculin et au féminin et qui peuvent désigner aussi bien des femmes que des hommes : militaire, fonctionnaire, ministre, stagiaire, partenaire, volontaire ;
• recourir systématiquement à la désignation Madame et renoncer à la désignation Mademoiselle.

Formes épicènes qui
s'adressent aux deux sexes

Écrivez

N'écrivez pas

Le corps estudiantin

La population étudiante

Les étudiants

Les êtres humains

Les hommes, L'Homme

Les membres du corps professoral

Les professeurs

Les bénéficiaires d'une bourse

Les boursiers

A la satisfaction générale

A la satisfaction de tous

Chaque jeune

Tout jeune

Quiconque

Celui qui


Source : Tiré de Université de Lausanne, 2018.

Conclusion

Le texte montre en quoi le masculin ne l'a pas toujours emporté contrairement à cette règle de grammaire qui date du XVIIe siècle. Aujourd'hui, nombre d'autorités linguistiques s'accordent sur le fait que l'usage du masculin « générique et universel » véhicule un déséquilibre dans la représentation femmes/hommes. Rendre la langue française plus égalitaire passe par un renforcement du féminin dans l'ensemble du matériel linguistique : noms, pronoms, accords, etc. Il faut donc féminiser la langue qui, précisons-le, ne consiste pas à « penser » au masculin, puis de « traduire » autrement. La féminisation, c'est d'abord un mode de pensée avant d'être un mode d'écriture. Les modes de pensée des sociétés évoluant, la règle du masculin l'emporte doit pouvoir changer avec le temps. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dre Lydia ROUAMBA
Maîtresse de recherche en sociologie
INSS / CNRST
Palingwinde@hotmail.com

Catégories: Afrique

Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l'UEMOA : Le plan stratégique en cours d'élaboration à Ouagadougou

mar, 13/08/2024 - 19:58

Les commissaires issus du conseil des collectivités territoriales de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont en conclave dans la capitale burkinabè. Durant trois jours (du 13 au 15 août 2024), ces commissaires proposeront le premier plan d'action stratégique de quatre ans du Conseil des collectivités territoriales de l'union (CCT-UEMOA).

L'ouverture de cet atelier de réflexion sur l'élaboration du plan stratégique du CCT-UEMOA s'est tenue ce 13 août sous la présidence du président du CCT et de l'association des maires du Sénégal, Oumar Ba. En ouvrant cet atelier de réflexion, le président a rappelé qu'il s'inscrit dans la vision de planifier les activités et d'évaluer les moyens à mettre en œuvre, ainsi que les objectifs à atteindre dans le cadre du CCT-UEMOA.
L'autre spécificité de ce plan d'action en cours d'élaboration, selon lui, c'est qu'il recherche une cohérence entre les initiatives du CCT et celles des pays membres de l'UEMOA.
En clair, il sera question pour les commissaires de créer une synergie de part et d'autres pour renforcer les résultats et être beaucoup plus efficaces.

Les commissaires issus du CCT-UEMOA en réflexion sur le plan d'action et stratégique du CCT-UEMOA

Aussi, ce plan stratégique s'appuiera et s'articulera autour du contexte de la sous-région. C'est pourquoi, les commissaires réfléchiront sur la meilleure stratégie ou programme qui pourra contribuer au défi qui interpelle la sous-région, fort de son ancrage territorial et de sa population. Et ce, en se basant sur les spécificités qui leur permettent de vivre et de comprendre les préoccupations majeures des populations. Ce qui implique une innovation forte au niveau du plan stratégique, à en croire Oumar Ba.

Oumar Ba, le président du CCT-UEMOA et de l'association des maires du Sénégal

Au cours de l'atelier, l'accent sera également mis sur les défis de la sous-région, notamment les questions de paix et de sécurité, le choix de l'approche, de la politique locale de sécurité à concevoir et à mettre en œuvre pour accompagner les Etats, en fonction des spécificités locales.

Les commissaires du CCT-UEMOA posent ensemble

Les questions de souveraineté alimentaire, du développement durable, de l'immigration clandestine, l'impact négatif des réseaux sociaux, l'éducation, et d'autres questions seront également mises sur la table.
Rappelons que le CCT-UEMOA est un organe créé en 2011 par l'UEMOA afin d'accompagner les Etats dans les stratégies et les programmes de renforcement de l'intégration au sein de la communauté. C'est ainsi que depuis lors, des initiatives importantes ont été menées aux côtés des États, dont le présent plan d'action stratégique du CCT-UEMOA en cours d'élaboration et qui permettra d'être plus cohérent et plus efficace sur le terrain et avec les Etats membres.

Vue partielle des commissaires concentrés sur les travaux

Yvette Zongo
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Catégories: Afrique

Sénégal : « Une journée sans presse » ce mardi 13 août 2024

mar, 13/08/2024 - 16:35

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé que la journée du mardi 13 août 2024, sera « une journée sans presse ». Le motif de ce mouvement de grève est de protester contre les « actions » menées sur le secteur de la presse par les nouveaux dirigeants du pays, ont annoncé plusieurs médias locaux.

La presse sénégalaise observe une grève de 24 heures. Les éditeurs de presse déplorent l'absence de soutien des nouvelles autorités, plus de quatre mois après leur arrivée au pouvoir. « Les journaux ne vont pas paraître. Il n'y aura pas d'émissions de radio et de télévision. Les sites d'informations appartenant à des entreprises de presse ne vont pas diffuser », a confirmé le président du patronat, Mamadou Ibra Kane.

Hormis quelques médias proches du pouvoir, la quasi-totalité des journaux, radios et télévisions ont arrêté leur diffusion, répondant ainsi à l'appel du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), rapporte l'Agence française de presse (AFP).

Selon les constatations de l'agence de presse, les kiosques sont restés vides de la plupart des quotidiens. Sur les ondes, les radios privées RFM et iRadio, figurant parmi les plus écoutées du pays, ont remplacé leurs journaux matinaux par de la musique, indique le journal Seneplus.com. Les écrans des télévisions privées comme TFM, ITV et 7TV affichent, en signe de solidarité, les visuels et slogans des éditeurs de presse : trois poings brandis enserrant un crayon, accompagnés de la mention « Journée sans presse ».

Ce mouvement d'humeur n'est pas respecté dans sa totalité, quand on parcourt le paysage médiatique en ce 13 août 2024. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que Walf Quotidien et Yoor-Yoor, un journal réputé favorable au pouvoir, ont choisi de ne pas suivre le mouvement, précise Seneplus.com. De même, les chaînes de télévision RTS et Walf TV ont maintenu leurs émissions.

Il faut noter que dans un éditorial commun publié lundi 12 août 2024 par la presse locale et relayé par Le Monde, le CDEPS, qui regroupe des éditeurs privés et publics, a déclaré que la liberté d'informer « est menacée au Sénégal ». Le patronat de la presse met en cause les autorités au pouvoir depuis avril, leur reprochant notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d'impôt, la « saisie de [leur] matériel de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements » dû aux médias. « L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias », estime le CDEPS.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Crédit photo : Seneplus.com

Catégories: Afrique

Promotion de l'excellence : Orange Burkina salue le travail des meilleurs élèves du brevet et du baccalauréat

mar, 13/08/2024 - 16:35

La cérémonie de remise de lots aux lauréats du baccalauréat et du brevet s'est tenue le mercredi 07 août 2024, à Ouagadougou. Cet événement, initié par le programme O'arrosage, en est à sa deuxième année et vise à récompenser l'excellence académique. Ce sont au total six brillants élèves, dont quatre bacheliers et deux brevetés, qui ont reçu des attestions de félicitations des mains de la directrice générale de Orange Burkina Faso.

La directrice générale a saisi l'opportunité pour exprimer son admiration pour les résultats exceptionnels. « Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours. Je voulais aussi encourager et féliciter vos parents car derrière des élèves brillants, il y a toujours le soutien de la famille », a déclaré Nafy Coulibaly/Silué.

En signe de reconnaissance de son excellent travail, elle a offert un ordinateur portable au premier national du baccalauréat, Abdoul Tarnagda, qui a obtenu la moyenne de 19,31 / 20 en série D. Il n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers Orange pour la récompense inattendue mais appréciée.

« Les notes sont vraiment impressionnantes et je tiens donc à vous féliciter. Orange vous accompagnera toujours », a indiqué la directrice générale de Orange Burkina Faso, Nafy Coulibaly/Silué.

Parmi les lauréats, Latifatou Bougma, bachelière avec une moyenne de 17,88 en série C, a partagé sa joie et son honneur d'être reconnue par Orange. « C'est un honneur pour moi d'être reçue aujourd'hui par Orange car cela montre vraiment qu'ils sont préoccupés par notre travail et ils reconnaissent le travail que nous avons abattu durant l'année scolaire car ce n'est pas toujours facile. Je suis très heureuse et honorée », a laissé entendre celle qui aspire à devenir architecte.

Latifatou Bougma, bachelière, avec une moyenne de 17,88 en série C, aspire à devenir architecte

« J'ai réussi au BEPC avec une moyenne de 18,22. Je suis fière de mon travail et en même temps c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. J'aimerai faire la série C pour être neurologue », a aussi déclaré pour sa part Emile Paré, un des lauréats.

Pour le nouveau breveté, Emile Paré, « c'est un challenge que Orange nous lance à chercher l'excellence et à mieux faire. »

Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso a rappelé l'importance de célébrer les talents ; célébration qui se fait au sein de Orange Burkina Fao grâce au programme O'arrosage. « Comme vous le savez Orange a mis en place depuis 2023 un programme de célébration des talents qui s'appelle O'arrosage, qui permet de célébrer les élèves qui ont obtenu les meilleures moyennes au BEPC et au BAC. Cette année, nous avons voulu faire différemment. Plutôt que d'être sur la célébration uniquement sur un site, nous avons voulu quand même que les meilleurs de chaque examen puissent rencontrer la directrice générale », a indiqué Le directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso, Assimi Diero. Il espère que cette rencontre pourra inspirer les jeunes et les préparer à prendre la relève dans les entreprises burkinabè.

Le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso Ibrahim Héma a, dans son allocution adressé ses félicitations aux lauréats dans un premier temps, puis leur a rappelé l'existence du fonds d'aide mis en place depuis 2019, qui a soutenu plus de 256 étudiants. Ce fonds offre des bourses totales ou partielles pour les étudiants poursuivant des études dans des domaines innovants.

Les six lauréats ont reçu, en plus des kits scolaires, des attestations symboliques qu'ils garderont comme souvenir de leur réussite académique. Après la cérémonie de célébration des lauréats du brevet, celle du baccalauréat se poursuivra cette semaine pour honorer davantage ces jeunes talents.

Hanifa Koussoubé
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Bobo-Dioulasso : 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue saisies par la Police Nationale

mar, 13/08/2024 - 16:34

Dans un communiqué publié ce mardi 13 août 2024 sur sa page Facebook, la Police nationale annonce la saisie de 9720 cartouches de produits chichas expirés et de la drogue à Bobo-Dioulasso.

En effet, selon ledit communiqué, courant juillet 2024, le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins basé à Bobo-Dioulasso a, dans le cadre de ses missions régaliennes de sécurisation et de lutte contre la criminalité et le trafic illicite, mené plusieurs opérations à l'intérieur et hors de la ville de Bobo-Dioulasso.

Ainsi, sur la base des investigations menées et grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont pu localiser un magasin clandestin à l'intérieur même de la ville dans lequel étaient stockés huit cent dix (810) cartons de produits chichas expirés, soit 9720 cartouches, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun.

Relativement aux différentes autres missions menées, notamment sur des axes et pistes réputés criminogènes et servant de passage pour des trafiquants, une vingtaine de plaquettes de cannabis, abandonnée par des trafiquants dans leur fuite a été saisie. Une autre saisie de cannabis a été réalisée des mains de femmes de nationalité étrangère. Lesdites plaquettes étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs. En effet, le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d'où elles s'approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d'effets d'habillement. Elles empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d'origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices.

Il est à noter que la valeur globale de l'ensemble de toutes ces saisies s'élève à plus de 90.000.000 FCFA.

La Police Nationale réitère ses remerciements à l'ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l'insécurité sous toutes ses formes. Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Lefaso.net
Source : Page Facebook de la Police nationale

Catégories: Afrique

Profession d'architecte au Burkina Faso : Un avant-projet de loi en cours validation pour s'adapter aux standards internationaux

mar, 13/08/2024 - 15:37

Le Ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat a organisé un atelier national de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte, ce mardi 13 août 2024, à Ouagadougou.

L'exercice de la profession d'architecte est régi actuellement au Burkina Faso, par la Zatu n°ANVIII0031/PF/PRES du 28 mars 1991 portant création et réglementation de l'Ordre des Architectes du Burkina Faso. Après trois décennies d'application, les pratiques de l'art ont évolué et le nombre de personnes intéressées par la profession s'est accru. Depuis 2013, il est intervenu la Directive n°01/2013/CM/UEMOA du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Celle-ci consacre des droits et obligations qui doivent être pris en compte dans le dispositif législatif et règlementaire du Burkina Faso. Ce sont ces arguments avancés par le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé pour justifier la nécessité d'élaborer l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte afin de définir des règles en vue d'une meilleure organisation de ladite profession.

Il a fait comprendre que l'avant-projet de loi soumis pour examen à cet atelier, comporte des innovations majeures. Du point de vue de la forme, le ministre a parlé de l'actualisation de la nomenclature qui se caractérise par l'abandon de l'appellation « Zatu » au profit de celle de loi, pour se conformer aux vocables classiques de loi avec le passage à la 4e République et l'érection d'une Assemblée législative suivant la Constitution de 1992 et la transposition de la Directive du 26 septembre 2013 relative à l'harmonisation des règles régissant la profession d'architecte au sein de l'UEMOA.

Les participants à l'atelier de validation de l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte

Du point de vue du fond, Mikaïlou Sidibé a souligné que l'avant-projet de loi sur la profession d'architecte institue désormais un stage pratique obligatoire en vue de l'inscription au Tableau de l'Ordre des architectes, un recours obligatoire à l'architecte pour certains travaux de construction, l'assistance architecturale en cas de force majeure, une chambre de discipline permanente contrairement aux dispositions de la « Zatu » actuelle, laquelle prévoit un organe de discipline installé chaque fois que de besoin, des incompatibilités et des interdictions à la charge de l'architecte, des sanctions pénales, notamment les amendes et les peines privatives de liberté.

Le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mikaïlou Sidibé « La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte »

« La validation de cet avant-projet de loi représente une opportunité unique pour nous de renforcer la profession d'architecte. La nouvelle loi, en élaboration, permettra de valoriser les compétences locales et de promouvoir l'excellence dans la conception et la construction de nos bâtiments », a déclaré le Ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat. C'est pourquoi, il a exhorté les participants à cet atelier, à engager des échanges constructifs et à apporter des contributions de manière active et éclairée. « Vos avis et suggestions sont attendus pour finaliser un texte législatif qui soit à la hauteur de nos attentes et des défis que nous devons relever », a soutenu M. Sidibé.

Sosthène NIKIEMA

Catégories: Afrique

Renforcement des droits économiques, sociaux et culturels : Le CIDOC initie un dialogue citoyen au profit de journalistes, d'OSC et de professionnels du droit

mar, 13/08/2024 - 14:30

Le Centre d'information et de documentations citoyennes (CIDOC) organise du 12 au 13 août 2024, à Ouagadougou, une session de dialogue citoyen sur la situation des Droits économiques, sociaux et culturels au Burkina Faso (DESC), au profit d'OSC, d'hommes de médias mais aussi de professionnels du droit. Ce cadre permettra de réfléchir et d'échanger sur la problématique de la réalisation des DESC au Burkina Faso afin de renforcer le mécanisme de participation citoyenne existant.

Cette activité du Centre d'information et de documentations citoyennes (CIDOC), s'inscrit dans le cadre du projet "Renforcer l'effectivité du droit de contrôle citoyen de l'action publique (CCAP) relative aux droits économiques, sociaux et culturels (DESC) comme moyen de résilience démocratique au Burkina Faso (CCAP-DESC)". Il s'agira, au cours de ce dialogue, d'harmoniser les compréhensions des contenus normatifs des DESC et de la nature de l'action publique pour la matérialisation des obligations découlant de ces droits. Il sera aussi question d'analyser les progrès réalisés par le gouvernement dans la mise en œuvre de ses obligations en matière de DESC, et d'identifier les principaux défis et obstacles à la pleine jouissance des DESC par les citoyens ; d'évaluer la portée et les limites de l'exercice du droit de contrôle citoyen de l'action publique relative aux DESC. L'objectif global du projet est de contribuer à rendre effectif l'exercice du droit de contrôle citoyen de l'action publique (CCAP) relatives aux droits humains et plus particulièrement aux droits économiques, sociaux et culturels.

Le projet CCAP-DESC est implémenté par le CIDOC depuis février 2024 avec l'appui de l'Unité d'appui technique (UAT) du projet Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale (DHPCS 2021-2025). Le coordonnateur du CIDOC a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, afin de mieux apprécier le mécanisme au Burkina Faso, une évaluation de base a été effectuée sur la situation des DESC et les mécanismes de suivi de citoyens dans leur réalisation au Burkina Faso. Cette analyse a été menée sur l'ensemble des treize régions du pays, foi du coordonnateur du CIDOC.

Il ressort de cette enquête que malgré les efforts de l'État en matière de renforcement de son cadre législatif et institutionnel pour se conformer à ses obligations internationales en matière de DESC, ces droits restent peu connus par les populations. La majorité de la population enquêtée dit ne pas avoir connaissance d'un ou de plusieurs mécanismes permettant aux citoyens de surveiller la réalisation des DESC au Burkina Faso. C'est pourquoi les recommandations qui seront issues de cette rencontre sont très attendues. Selon le coordonnateur, elles permettront d'enrichir les résultats provisoires de l'évaluation de base de la situation des DESC au Burkina Faso. Elles faciliteront, sans aucun doute, l'opérationnalisation du mécanisme CCAP-DESC.

Le CIDOC, dans le cadre de ce projet, travaille étroitement avec la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans la mise en place de l'opérationnalisation du mécanisme CCAP-DES. Le représentant du CNDH, Daniel Nikièma, a révélé que le partenariat entre les deux structures est fondé sur une vision commune : celle de renforcer les droits humains, en particulier les droits économiques, sociaux et culturels, au bénéfice de toute la population burkinabè. M. Nikièma a également rappelé que la CNDH accompagnera le CIDOC pour la mise en œuvre effective du projet, mais aussi pour veiller à sa pérennité. « Le CNDH s'engage à jouer pleinement son rôle, dans le cadre de ce partenariat, en apportant son expertise, en facilitant le dialogue entre les différentes parties prenantes, et en veillant à ce que les recommandations issues de ce projet soient effectivement prises en compte dans l'élaboration des politiques publiques », a-t-il réitéré.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Décès de Napon Drissa : Remerciements

mar, 13/08/2024 - 11:30

La grande famille Napon à Léo, Ouagadougou, Bobo – Dioulasso, Montréal, France ;

Mr Napon Dramane à Bobo – Dioulasso ;

Le Révérend, Docteur, Pasteur Napon Moïse et famille à Ouagadougou ;

Les Familles alliées Aouba, Diasso, Aggrey – Fynn, Salia, Traoré, Dramé, Yago, Kadio, Ido, Nignan, Nébié, Cissé, Sanou, Magnaga, Nacro, Tiao, Djinko, Bassia, Kaziga à Léo, Ouagadougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, To, Sati, Biéha, Libreville, Ghana ;

Les belles familles Kini, Hilou, Ebang Essono, Traoré, Yago, Tagnan, Yaméogo, Ouédraogo, Ouattara, Konaté, Da, Tamboura, Iké, Tapsoba, Sakandé, Zoungrana, Gouem à Ouagadougou, Banfora, Libreville, Mamou, Boussouma ;

Les enfants :
 Dr Napon Hadjata épouse Kini, promotrice de la clinique Médica, Ouagadougou ;
 Napon Micaël, comptable à Ouagadougou ;
 Pr Napon Aïscha Madina, enseignante chercheure hospitalo – universitaire à l'Université Joseph KI – ZERBO ;
 Napon Ibrahim conseiller expert au Ministère des relations internationales et de la francophonie, Québec ;
 Napon Safiatou formatrice à AGL Ouagadougou ;

Les petits-enfants Marie-Anne, Kessy, Alexandre, Aymann, Sandji, Kayla, Danaya, Yohann et arrière–petite-fille Safa Korah ;

Très profondément touchés par les marques de compassion, de solidarité et de soutien moral, financier et matériel, lors du rappel à Dieu le 13 juillet 2024 à Ouagadougou, de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin suivie du doua du 7e jour, le 19 juillet, de leur frère, père, beau-père, oncle, grand–père et arrière-grand–père, Napon Drissa, ingénieur agronome, économiste, consultant en politiques agricoles, expriment leurs reconnaissances aux communautés religieuses, parents, amis, collaborateurs, voisins, pour l'élan de bienfaisance qu'ils ont manifesté en cette douloureuse circonstance.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Par ailleurs, ils vous informent que le doua du 40e jour aura lieu le dimanche 25 aout 2024 à 10 heures, à Léo dans la province de la Sissili.

Dors en paix notre cher aimé
Amina yarabi

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Décès de Wenlamita Modeste Isidore BERE : Remerciements

mar, 13/08/2024 - 09:30

Jésus dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Jean 11 : 25

Sa Majesté le Naba Yemde de KOUPELA et ses ministres,
Les grandes familles, BERE à Koupela, Ouagadougou, Sapouy, Léo, Abidjan, la famille LOFO à Koupela,
Les familles alliées, ZOUGMONRE à Dori, Naré et Zongo à Ouagadougou, Abidjan et aux États-Unis, SILGA à Ouagadougou, Koupela et Abidjan,

KAFANDO à Banfora, Boromo, ZEMBA et Ouangré à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,
NYAMEOGO, SANA et NIKIEMA à Koupela, Pouytenga et Ouagadougou,
Les frères et sœurs, les cousins, cousines et tantes du défunt,
La veuve Mme BERE/KAFANDO W. Noelie, les enfants Abigael, Candice et Caleb,

Vous remercie pour vos nombreuses marques de soutien, moral, matériel et financier, manifestés à leur endroit, lors du décès, de leur cher fils, frère, neveu, oncle, père et époux, Wenlamita Modeste Isidore BERE, précédemment Directeur Régional de contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la région du Nord,

Décès survenu le mardi 16 juillet 2024 à Ouahigouya, de suite d'une courte maladie.
La famille voudrais voudrait par ces mots, traduire sa profonde gratitude, sa reconnaissance et ses remerciements, à tous ceux qui sont venus de près ou de loin, lors de cette douloureuse circonstance.
Les familles voudraient remercier particulièrement :
Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances ;
Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie et des Finances ;
Monsieur le Gouverneur de la région du Nord ;

Monsieur le Directeur Général de l'Economie ;
Monsieur le Directeur régional du Ministère de l'Economie et des Finances des Cascades ;
L'Abbé Guy Edmond KAFANDO du Grand Séminaire de Kossoghin ;
Les collègues de la région du Nord ;

Les collègues de la promotion 2007 Cycle A FINANCES de l'ENAREF ;
Les délégations venues de Koupela ;
Les promotionaires de Lycée Provincial de Koudougou ;
Les délégations venues de Ziniaré ;
Les délégations venues de Banfora ;
La délégation de la Caisse Populaire de Ouahigouya ;
Les délégations de Yako, la grande famille Kafando à Ouagadougou, et de lAssociation des Ressortissants de Minissia (ADEMI) ;

Les fidèles catholiques de la chapelle Sainte-Anne de Borgo ;
Les voisins de la famille à Borgo.
La famille se garde de citer tous les noms, de peur d'en oublier.
Que Dieu rende à chacun, le centuple de ses bienfaits.

Que l'âme de Wenlamita Modeste Isidore BERE repose en paix ! Union de prière !

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IN MEMORIA Belko Adou Eric Sosthène DIALLO

mar, 13/08/2024 - 08:00

« Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Jean 11 : 25-26

15 août 2023-15 août 2024
A l'occasion du premier anniversaire du rappel à Dieu de leur bien aimé
Belko Adou Eric Sosthène DIALLO,
La famille prie celles et ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme en Dieu.

Union de prières

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Burkina/ Suspension des salaires de 1 700 agents en position de stage : Les raisons avancées par le ministère de la Santé

ven, 09/08/2024 - 00:38

Le ministère de la Santé, à travers la Direction des ressources humaines et l'Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP), a animé une conférence de presse dans la soirée du mercredi 7 août 2024, à Ouagadougou. Les échanges ont permis d'apporter des réponses sur la suspension des salaires des fonctionnaires en position de stage au sein de l'AGSP.

Pour contextualiser, 1 784 agents de santé (infirmiers, agents de santé communautaire, des sages-femmes) n'ont pas été payés dans le mois de juillet 2024. Ils ont débuté leur stage dans les écoles de formation professionnelles en 2023. Le ministère de tutelle a constaté que certains de ces fonctionnaires stagiaires ont continué à percevoir leurs salaires et les indemnités alors qu'ils ne sont plus en exercice dans les centres de santé.

Et pourtant, conformément aux dispositions légales et réglementaires, notamment la loi 081, losqu'un agent est en position de détachement après avoir été admis à un concours professionnel, c'est sa structure d'accueil qui est en charge de sa rémunération. Une fois que l'agent quitte la structure de détachement, cette mesure change.

Les agents ont été invités à respecter la procédure afin d'éviter tout désagrément

Cette suspension est une mesure qui va permettre aux agents d'être payés par le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l'État (SYGASPE) qui est le logiciel de prise en charge du personnel concerné.

« Il s'agit d'une régularisation de la situation administrative et financière. Il faut au préalable arrêter le salaire parce que la méthode classique est la suivante : l'agent doit demander l'arrêt de son salaire. Il doit aussi demander son certificat de fin de détachement et de remise en activité. En plus de ces deux documents, il y a le Relevé d'identité bancaire (RIB) que l'agent doit déposer au niveau de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé. Ce circuit est connu de la plupart des agents de santé », a indiqué le directeur général de l'AGSP, Frédéric Loué.

A droite, Frédéric Loué et à gauche, Salif Siguiré

La direction des ressources humaines s'explique

Le directeur des ressources humaines du ministère de la Santé, Salif Siguiré a fait comprendre que la reprise d'un salaire suit un mécanisme. Elle n'est pas systématique, a-t-il souligné. « Pour faire sortir de l'argent, il faut toute une procédure. Il faut des pièces administratives qui doivent permettre de justifier la sortie. Si ces pièces n'existent pas, on ne peut pas faire un rétablissement de salaire. Dans la procédure, l'acteur (l'agent de santé) doit impérativement introduire sa requête. La régularisation ne permettait pas une reprise systématique. Il est important que nous puissions faire une clarification. Il faut savoir que lorsque nous sommes en position de stage de formation, nous avons droit à notre rémunération de base. C'est le salaire de base qui nous revient en plus de l'indemnité d'astreinte. Cette indemnité est subornée à la demande de l'intéressé. Dans cette demande, la pièce maîtresse est le certificat de scolarité de l'agent. Il y a également d'autres pièces qu'il doit prendre à notre niveau pour constituer son dossier », a détaillé Salif Siguiré.

Le ministère de la Santé a rappelé qu'il faut économiser les ressources financières au regard de la crise sécuritaire

A noter que les agents concernés vont bénéficier de leurs salaires à partir du mois d'août aussi bien pour ce mois que pour celui de juillet 2024 pour lequel les salaires ont été suspendus (même si la situation administrative de l'agent est à jour ou pas). Cependant, les concernés doivent s'atteler à régulariser au plus tôt les exigences administratives et salariales.

SB
Lefaso.net

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29e édition du FESPACO : Rendez-vous du 22 février au 1er mars 2025 avec le Tchad comme pays invité d'honneur

ven, 09/08/2024 - 00:35

La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Cinéma d'Afrique et identités culturelles ». L'information a été donnée ce jeudi 8 août 2024, par le délégué général, au cours d'une conférence de presse.

Tout est mis en œuvre pour faire de la 29e édition du FESPACO, l'une des plus réussie. Les petits plats sont mis dans les grands pour y parvenir. A quelques semaines de la clôture de l'appel à films, 349 films ont été réceptionnés dont huit films burkinabè. Il s'agit de 57 films fictions longs métrage, 4 films courts métrages, 2 films documentaires courts métrage, une série télévisuelle. Les réalisateurs ont jusqu'au 30 sept 2024 pour inscrire leurs films. Un chiffre qui a connu une légère hausse comparativement à l'édition précédente.

Le délégué général du FESPACO a demandé aux réalisateurs de ne pas attendre la dernière minute pour inscrire leur film

Le comité international de sélection est déjà composé. Neuf figures de proue du cinéma dont Mohamed Saïd Ouma (Îles Comores), Enoka Julien Ayemba (Cameroun), Hawa Essuman (Ghana), Farah Dramani (Niger), etc. auront la tâche de sélectionner les films. Le président du jury fiction long métrage de cette 29e édition du FESPACO est le doyen des réalisateurs, le Malien Souleymane Cissé. Il a à son actif deux Etalons d'or. La Kenyane Judy Kibingé est la présidente du jury documentaire et court métrage. Les accréditations sont également lancées. A ce jour, 33 nationaux et 56 internationaux sont déjà inscrits. Les inscriptions sont exclusivement en ligne et le deadline est le 31 décembre 2024.

Les activités connexes au FESPACO à savoir les Ateliers Yennenga, le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains (MICA) sont également lancées. Pour le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, le MICA, n'est pas une rue marchande. C'est un espace de business et de recherche de partenariats.

Une minute de silence a été observée à la mémoire de Gnama Paco Drabo décédé le mardi 6 aout 2024

« Il faut reconnaître que le Burkina Faso a l'un des festivals catégorie A, où l'inscription était gratuite. Cette fois ci, nous l'avons fait payante pour s'inscrire dans la ligne du professionnalisme. La somme tourne autour de 33 000 francs CFA », a déclaré le délégué général du FESPACO. Il a saisi l'occasion pour demander à ceux qui ont déjà les films prêts, de ne pas attendre la dernière minute pour s'inscrire. « Cela n'a aucun impact sur la sélection des films. Même si votre film n'est pas à 100% prêt, il faut le déposer. Dans aucun festival, on attend de finir totalement avant de déposer. Il faut toujours mentionner que c'est une copie de travail », a-t-il fait savoir.

Le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement au Burkina Faso, selon le SG du ministère tchadien de la Culture

Aristide Tarnagda assurera la cérémonie d'ouverture et de clôture de cette 29e édition du FESPACO. Le pays invité d'honneur pour la 29e édition du FESPACO est le Tchad, représenté à cette conférence de presse par le secrétaire général de son ministère en charge de la culture, Souleymane Abdoulaye Babalé.

Aristide Tarnagda sera le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture et de clôture de la 29e édition du FESPACO

A l'écouter, le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement aux côtés du Burkina Faso. « On a une très longue histoire culturelle et politique. Je suis de formation cinéaste. Pour nous venir au FESPACO, c'est accomplir le pèlerinage cinématographique. Cela fait six éditions successives que je suis présent pour le FESPACO. Même si on n'a pas encore eu l'Etalon d'or, nous sommes convaincus que nous sommes sur la bonne voie. C'est le lieu aussi pour nous de venir exposer notre culture. Je suis fier d'être au Burkina Faso qui est notre terre aussi. Parce que même si les Burkinabè viennent du Tchad, nous aussi nous venons du Burkina Faso. L'histoire retiendra cela à vie », a-t-il témoigné.

Obissa Juste Mien
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Burkina/Éducation : Environ 1 300 écoles rouvertes d'octobre 2023 à juin 2024 selon le ministre de l'éducation Jacques Sosthène Dingara

ven, 09/08/2024 - 00:30

Dans le cadre de l'évaluation semestrielle des ministres par le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a annoncé, à Ouagadougou, ce jeudi 8 août 2024, la réouverture d'environ 1 300 écoles. Présentant son bilan pour le premier semestre de l'année, le ministre Sosthène Dingara a déclaré avoir réalisé un taux de 65% de son contrat d'objectifs.

Malgré les défis sécuritaires que traverse le Burkina Faso, le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara a annoncé la réouverture d'environ 1 300 écoles dans la période d'octobre 2023 à juin 2024. « Rien que hier, nous avons reçu, de la région de la Boucle du Mouhoun, la demande de réouverture d'environ 300 écoles pour la rentrée scolaire prochaine. Nous avons foi que dans cette dynamique, bien d'autres écoles dans les zones à fort défis sécuritaires vont rouvrir », a confié le ministre Dingara.

Vers la construction de complexes scolaires

Concernant le Lycée Philippe Zinda Kaboré, le ministre a dit être toujours en réflexion sur la transformation et le devenir de cet établissement. La vision du gouvernement est selon lui, d'ériger aujourd'hui, des complexes scolaires (du préscolaire jusqu'au secondaire) comme ce sera le cas pour l'école de Bonheur ville qui va bientôt être inaugurée.

Le ministre Jacques Sosthène Dingara en séance d'évaluation avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla

« On avait comme objectif pour l'année 2024, notamment l'accompagnement des élèves et apprenants des zones à fort défis sécuritaires, la réforme du système éducatif par l'intégration de l'initiation des métiers et des valeurs civiques. Nous avions aussi un objectif relatif à la construction des infrastructures scolaires pour améliorer l'accès à l'éducation… », a rappelé le ministre.

Les examens et concours organisés malgré les défis sécuritaires

Sosthène Dingara mentionne ainsi avoir réalisé au premier semestre, un taux d'exécution de 65%. Selon lui, l'un des objectifs qui représentaient un défi pour son département, était l'organisation des examens et concours. Cette activité majeure organisée dans un contexte particulièrement difficile sans incident majeur, est un pari gagné pour le ministère de l'Éducation, a précisé son premier responsable.

« J'invite l'ensemble des acteurs en termes de perspective, à se mobiliser davantage pour le second semestre, afin que le secteur de l'éducation puisse jouer véritablement le rôle fondamental qui lui revient dans la refondation de notre État. Cela, à travers une éducation de qualité empreinte de patriotisme et de civisme au profit de la jeunesse qui reste la pierre angulaire de la refondation de notre nation », a-t-il déclaré.
Lors du récent remaniement ministériel, il faut noter que le présent ministère évalué a été scindé en deux, confiant désormais le portefeuille de l'Enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales à Jacques Sosthène Dingara. L'Enseignement secondaire, lui, a été attribué à Aboubakar Savadogo, en plus de la Formation professionnelle et technique.

Avec un bilan encourageant, le ministre Dingara, se tourne désormais vers le second semestre avec l'ambition de consolider les acquis et d'accélérer les réformes nécessaires pour garantir à chaque Burkinabè l'accès à une éducation de qualité.

Hamed Naéma
Lefaso.net
Crédit photos : Primature

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Burkina : « Tous les travaux du Stade du 4 Août ont été réalisés selon les directives de la CAF », Boubakar Savadogo, ministre des sports

ven, 09/08/2024 - 00:25

Le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Boubakar Savadogo a affirmé que les travaux de réhabilitation du Stade du 4 Août ont été réalisés en fonction du rapport de la Confédération africaine de football (CAF) au mois de novembre 2023. « Nous pensons avoir bien exécuté les travaux comme il se devait. Et nous attendons l'appréciation de la CAF pour nous dire s'il y a encore du travail à faire ou si toutes les normes édictées ont été respectées, afin de pouvoir procéder à l'ouverture du stade », a-t-il indiqué. Il répondait aux questions de la presse à l'issue de son évaluation mi-parcours par le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, ce jeudi 8 août 2024, à Ouagadougou. Selon Boubakar Savadogo, le ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a atteint un taux de réalisation de 35%.

Le taux de réalisation de mise œuvre du contrat d'objectifs confié au ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi est estimé à 35% au terme du premier semestre de l'année 2024. Ce résultat s'explique selon le ministre Boubakar Savadogo, par certaines raisons. L'une d'entre elles, est l'opérationnalisation du fonds de financement des politiques stratégiques dénommé “Faso Kuna-Wili'' visant à offrir notamment à la population burkinabè en général et à la jeunesse en particulier, des opportunités d'insertion socioprofessionnelles et économiques.

La réforme des fonds de financement

Trois principaux fonds de financement avaient en effet, été conçus pour la mise œuvre des politiques stratégiques évoquées. Il s'agissait du Fonds d'appui au secteur informel (FASI), du Fonds d'appui à la promotion de l'emploi (FAPE) et du Fonds d'appui aux initiatives des jeunes (FAIJ). Après plusieurs années de fonctionnement, la nécessité de reformer ces fonds est apparue en raison des objectifs quasi-communs qu'ils poursuivent, d'où la création du Fonds “Faso Kuna-Wili''

« Nous sommes en train d'opérationnaliser le fonds “Faso Kuna-Wili''. Vous avez pu constater lors des conseils des ministres que les ex fonds ont été dissouts et la question du personnel est en train d'être résolue à cet effet », a affirmé le ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Séance d'évaluation du ministre Boubakar Savadogo avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla

Des activités reportées en raison d'un remaniement ministériel

L'autre raison expliquant le résultat auquel est parvenu son département, est la multitude d'activités programmée au second semestre qui évidemment n'a pas pu donc être réalisée, précise-t-il. Il y a aussi le fait du remaniement ministériel intervenu récemment, a-t-il rappelé. En effet, Boubakar Savadogo a désormais la charge du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique. « Certaines activités avaient été suspendues sur demande des plus hautes autorités pour attendre ce réajustement avant de pouvoir les poursuivre », a-t-il soutenu.

La probable ouverture du Stade du 4 Août

Concernant la réhabilitation du Stade du 4 Août, le ministre Savadogo a affirmé que les travaux ont été réalisés en fonction du rapport de la Confédération africaine de football (CAF) au mois de novembre 2023. « Nous pensons avoir bien exécuté les travaux comme il se devait. Et nous attendons l'appréciation de la CAF pour nous dire s'il y a encore du travail à faire ou si toutes les normes édictées ont été respectées, afin de pouvoir procéder à l'ouverture du stade », a-t-il indiqué. Le ministre a souhaité pour sa part, que le match des Étalons prévu pour le 10 septembre prochain, se tienne à Ouagadougou.

Malgré ces défis, Boubakar Savadogo se dit très optimiste quant à l'atteinte des objectifs fixés pour le reste de l'année 2024. Le ministre est convaincu que les efforts fournis au cours du second semestre permettront de combler les retards et de réaliser les ambitions du ministère pour le développement du sport, de la jeunesse et de l'emploi au Burkina Faso.

Hamed Naéma
Lefaso.net
Crédit photos : Primature

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Burkina/Nayala : Les FDS neutralisent cinq terroristes et récupèrent une importante quantité de matériel

ven, 09/08/2024 - 00:20

Dans la nuit du 6 au 7 août 2024, une opération conjointe entre le Groupement des unités mobiles d'intervention n°4 (GUMI 4) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Gossina a été menée contre un groupe de bandits armés à Sankoué, dans la province du Nayala. Cette mission a permis de neutraliser cinq terroristes et de récupérer un important lot de matériel.

Les efforts conjoints du GUMI 4 et des VDP de Gossina ont permis de saisir un important arsenal de guerre ainsi que divers équipements logistiques à Sankoué. Conduite par le "commandant Victoire", cette opération a été couronnée de succès avec un bilan encourageant. Côté ami, aucune perte en vie humaine, ni de dégât n'a été enregistré parmi les forces de défense et de sécurité.

Du côté ennemi, le bilan de cette intervention fait état de cinq terroristes neutralisés. En ce qui concerne le matériel récupéré, il s'agit de cinq motos de marque Aloba, deux talkie-walkie, trois chargeurs, un PKMS, un AK-47, quatre bandes de PKMS, six chargeurs de AK-47, des produits pharmaceutiques, de la nourriture composée de 200 Plumpy (un aliment à base d'arachide utilisé en cas de famine), six rouleaux de détonateurs, un voltmètre, six sources de charge électrique pour les engins explosifs, du matériel mécanique, une somme de 149 025 francs CFA et des billets étrangers, huit paires de chaussures, des effets d'habillement militaire, des effets de couchage, dix téléphones portables, sept bâches contre les intempéries, trois documents d'identité, neuf boules de savon, des cartes de recharge et de crédits de communication…

Cette opération intervient au lendemain d'une attaque perpétrée à Nimina, un village de la province du Nayala situé à environ 15 kilomètres de Toma, le chef-lieu. Bien que les populations saluent la bravoure et le professionnalisme des unités engagées, elles attendent impatiemment l'opérationnalisation du 23e Bataillon d'intervention rapide (BIR 23) dont la création a été décrétée par le président Ibrahim Traoré en janvier 2024.

Babakourou Fougui

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Burkina : Le ministère de la Sécurité annonce un renforcement des mesures sécuritaires sur l'ensemble du territoire national

ven, 09/08/2024 - 00:15

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministre de la Sécurité annonce un renforcement des mesures sécuritaires sur l'ensemble du territoire national. Et ce, pour répondre efficacement à toute menace sécuritaire dans les villes et campagnes du pays.

Pour ce faire, il invite les populations à respecter scrupuleusement les consignes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) commises aux contrôles sécuritaires ; éviter les stationnements prolongés ou abandons de véhicules à proximité des sites sensibles ; éviter les prises de vue et les mouvements non nécessaires autour des installations sensibles et stratégiques ; éviter de louer des véhicules ou des maisons à des individus sans renseignements préalables sur leurs identités, adresses précédentes, motifs, contacts, etc. ; éviter de fournir des renseignements de nature à faciliter la commission d'une attaque terroriste (positions des FDS ou de sites névralgiques, adresses de personnalités, itinéraires stratégiques, etc.).

Lefaso.net

COMMUNIQUÉ

En vue de répondre efficacement à toute menace sécuritaire dans nos villes et campagnes, le Ministre de la Sécurité informe les populations du renforcement des mesures sécuritaires sur l'ensemble du territoire national.

A cet effet, il réitère son appel à la vigilance accrue des vaillantes populations du Burkina Faso et les exhorte à signaler tout individu, mouvement ou objet suspect.

En sus, il invite les populations à :

respecter scrupuleusement les consignes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) commises aux contrôles sécuritaires ;

éviter les stationnements prolongés ou abandons de véhicules à proximité des sites sensibles ;

éviter les prises de vue et les mouvements non nécessaires autour des installations sensibles et stratégiques ;

éviter de louer des véhicules ou des maisons à des individus sans renseignements préalables sur leurs identités, adresses précédentes, motifs, contacts, etc. ;

éviter de fournir des renseignements de nature à faciliter la commission d'une attaque terroriste (positions des FDS ou de sites névralgiques, adresses de personnalités, itinéraires stratégiques, etc.).

Convaincu, que c'est ensemble que nous parviendrons à une coproduction efficace de la sécurité, le Ministre remercie d'ores et déjà les populations pour leur précieuse collaboration avec les FDS et les invite à utiliser les numéros : 1010, 16, 17 et 199 pour toute alerte et dénonciation.

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