You are here

Bruxelles2

Subscribe to Bruxelles2 feed Bruxelles2
L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 3 weeks 6 days ago

Paris et Berlin veulent dessiner l’avion de combat européen du futur

Thu, 13/07/2017 - 15:20
(B2) Réunis au Palais de l'Elysée à Paris, ce jeudi (13 juillet), les dirigeants français et allemands, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont fait une annonce conséquente : développer une réflexion en commun pour concevoir la nouvelle génération d'avion de combat, destiné à remplacer l'Eurofighter et le Rafale, donc à l'horizon 2035-2040. Un projet issu […]
Categories: Défense

Le couple franco-allemand condamné à réussir

Thu, 13/07/2017 - 13:55

Les ministres de l’Économie français et allemand, Bruno Le Maire et Wolfgang Schaüble en conciliabule bilatéral (© NGV / B2)

(B2) Le couple franco-allemand est redevenu l’alpha et l’oméga de la politique européenne de la France. Ce Sommet franco-allemand à Paris pourrait en être la preuve.

Les dirigeants français et allemands, flanqués d’une dizaine de leurs ministres, se retrouvent ce jeudi (13 juillet) à l’Elysée pour une réunion qui est destiné à devenir un rituel plus affirmé dans les années à venir. Du moins, c’est la volonté affichée à l’Elysée par l’entourage d’Emmanuel Macron, mais aussi à Berlin où on espère une position plus engagée, française, sur l’Europe.

Une réunion en plusieurs formats

Cette réunion, assez courte dans la durée, une grosse matinée, comportait une succession de séquences alternant rencontres bilatérales entre chaque ministre français avec son homologue outre-rhin, des réunions de travail des dirigeants, des visites symboliques, notamment à l’Espace « Paris Jeunes », autour de trois thèmes principaux : la sécurité et la défense, l’économie et l’innovation, la jeunesse et la culture.

Un deuxième pas pour la PESCO

Une réunion du Conseil franco-allemand de la sécurité et de la défense, présidée au plus haut niveau, était prévue, pour acter l’engagement de Paris et Berlin dans la création d’une Coopération structurée permanente, version plus technocratique du projet d’Union européenne de sécurité et de défense. Avec l’adoption d’une première feuille de route. Ce qui constitue un deuxième pas avec la déclaration d’intention affichée au dernier sommet européen. Et les deux dirigeants entendent bien porter sur les fonts baptismaux, l’Alliance pour le Sahel, symbole de la volonté déterminée à Paris comme à Berlin, de stabiliser une zone pleine d’enjeux pour la France comme l’Allemagne, que ce soit en termes de terrorisme, d’immigration mais aussi de développement économique (lire : Paris et Berlin lancent une Alliance pour le Sahel).

Pas de révolution, mais des premiers pas … en matière de défense

 

De cette réunion au sommet, il ne faut cependant pas attendre de décisions révolutionnaires que ce soit sur le renforcement de la Zone Euro – une promesse de campagne du candidat Macron – ou la création d’une Union européenne de la défense et de sécurité – un projet auquel l’Allemagne tient. Ces décisions, particulièrement complexes, nécessite de « prendre du temps » explique-t-on à l’Elysée. Et le principe de réalité oblige à attendre la fin des élections allemandes, c’est-à-dire jusqu’à fin septembre. Mais ce sommet de l’Elysée se veut révélateur d’une impatience, tout autant française qu’allemande, de voir l’axe Paris-Berlin revivifié, de le voir retrouver toute sa pertinence. « On a travaillé, vraiment, de concert » est le motto français. Un leitmotiv qui n’est pas uniquement de l’ordre de l’opération de com’ (malgré les apparences).

La France a envie, l’Allemagne a besoin

Tout pousse aujourd’hui à un réel engagement de part et d’autre du Rhin. La France a retrouvé un rôle de leader convaincu et convainquant sur le plan européen. Emmanuel Macron n’a pas la timidité, le côté pusillanime, qui caractérisait son prédécesseur, François Hollande, sur les questions européennes. L’Allemagne a besoin d’un allié fort et constant à ses côtés. L’Europe « trop allemande », tant décriée – chacun le sait – tenait surtout à une France qui ne tenait pas son rang. Ses positions, en accordéon — un jour je t’aime, un jour je te critique – ne passaient pas en Allemagne. La politique allemande, la Chancelière surtout, préfère une Europe structurée, qui avance de façon affirmée, selon un rythme déterminé.

Une lune favorable

Enfin, Paris et Berlin bénéficient d’une « lune favorable ». Après septembre, les deux gouvernements auront une période de presque deux ans sans élection. La sortie programmée du Royaume-Uni, à l’horizon 2019, laisse le couple franco-allemand, face à face, sans alternative possible. Aucune excuse ne sera désormais recevable. Angela Merkel et Emmanuel Macron le savent. Ils ont tout loisir d’imprimer une nouvelle marque tant à leur relation qu’à l’Europe de demain. Mais ils n’ont pas d’autre choix que d’être plus solidaires.

Nicolas Gros-Verheyde

(article paru dans Sud-Ouest ce matin)

Categories: Défense

Le sommet de Trieste tourne court. Entre Français et Italiens un couac

Thu, 13/07/2017 - 13:30

(B2) Paris et Rome ne semblent pas sur la même longueur d’ondes. A écouter nos collègues italiens, la rencontre entre Italiens et Français, en marge du sommet sur les Balkans, ce mercredi (12 juillet) a tourné court. Le Premier ministre Paolo Gentiloni qui demandait à la France d’entrouvrir ses ports, pour délester un peu les ports italiens, s’est heurté à un mur. Malgré l’intermédiaire de l’Allemagne, Emmanuel Macron a refusé de décrocher de la position traditionnelle de la France. Pas d’accueil supplémentaire de migrants. Et juste un petit effort pour les réfugiés politiques. On est bien loin de la politique allemande d’accueil, plus généreuse, tant saluée pourtant à Paris. (NGV)

Categories: Défense

Un nouveau numéro 2 à la tête de l’opération EUNAVFOR Med

Mon, 03/07/2017 - 18:50
[caption id="attachment_73518" align="alignright" width="300"] Les contre-amiraux Lefebvre et Boidevez au siège de l'opération Sophia à Rome (Crédit : EUNAVFOR Med)[/caption] (B2) Le contre-amiral français Gilles Boidevezi a pris le relais de son compatriote, le contre-amiral Luc-Marie Lefebvre, comme numéro 2 commandant l'opération européenne de lutte contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR MED / opération Sophia). Un passage de relais qui a eu lieu au siège de l'opération EUNAVFOR MED (OHQ) à Rome vendredi (30 juin). Pour […]
Categories: Défense

Finlande et Suède signent pour la force expéditionnaire commune

Mon, 03/07/2017 - 17:30
(B2) La Finlande et la Suède ont signé vendredi (30 juin) à Stockholm leur participation au corps expéditionnaire conjoint (Joint Expeditionary Force) conduit par les Britanniques. Une force qui n'est pas dirigée contre la Russie « Cela donne le signal que la Finlande est prête à assume sa défense, mais aussi que cette coopération JEF […]
Categories: Défense

Les ministres de l’Intérieur du G3 s’entendent pour soutenir l’Italie

Mon, 03/07/2017 - 16:02
(B2) A quelques jours de la réunion informelle des ministres de l'Intérieur de l'UE, à Tallinn le 6 juillet, les ministres de l'Intérieur des trois principaux pays (Allemagne, France, Italie, alias le G3), réunis à Paris, dimanche (2 juillet), avec le commissaire européen en charge des Migrations, Dimitris Avramopoulos, se sont entendus sur six principes d'action. […]
Categories: Défense

Le partage de munitions « intelligentes » dans le viseur. Onze pays européens s’engagent

Mon, 03/07/2017 - 15:11
(B2) Douze pays (onze de l'Alliance atlantique et la Finlande, pays partenaire de l'OTAN), ont approuvé, jeudi (29 juin), un nouveau cadre de coopération pour l'acquisition de munitions terrestres « essentielles ». L'objectif recherché est à la fois d'abaisser les charges résultant de l'acquisition des munitions, mais aussi d'harmoniser leurs inventaires, et de mettre en […]
Categories: Défense

Les ONG complices des passeurs en Méditerranée : le dossier qui a fait pschitt ?

Mon, 03/07/2017 - 11:20

(B2) Les ONG se rapprocheraient trop, et en trop grand nombre, des côtes libyennes. Cela favoriserait, voire encouragerait, le trafic d’êtres humains par les passeurs. L’accusation circule depuis des mois en Italie où la polémique a alimenté la Une des journaux. Cela correspond-il à la réalité ? Y-a-t-il des fondements à cette accusation, alimentée autant par les pouvoirs publics que par des responsables politiques ? Pas si sûr selon les éléments récoltés par B2 …

Les accusations se multiplient depuis plusieurs mois

Les flèches viennent de plusieurs origines. De l’agence européenne Frontex, qui vise plus particulièrement la jeune ONG Proactiva Open Arms, qui participe aux sauvetages de migrants en Méditerranée depuis janvier 2017, et de l’opération militaire européenne (dans son rapport de 2016,, le contre-amiral Credendino, le mentionnait, lire : La présence des ONG au large de la Libye : un effet d’aubaine pour les trafiquants ?). Du procureur sicilien de Trapani qui aurait ouvert une instruction qui ciblerait davantage des membres d’équipes de sauvetage qu’une ONG en particulier . Des médias enfin, jusqu’aux parlementaires italiens qui ont mené ces derniers mois des auditions notamment d’ONG présentes en Méditerranée (comme Médecins sans frontières et SOS Méditerranée) qui participent au sauvetage de milliers de personnes sur des embarcations partant des côtes libyennes.

 

… mais n’aboutissent pas

Après l’audition de multiples acteurs, aussi bien des garde-côtes italiens que des ONG, les sénateurs ont rendu leurs conclusions à la mi mai. Ils posent quelques préconisations, en partie rejetées par les ONG, qui sortent, de leur côté, plutôt lavées des maux dont on les accuse.

Décryptages

Tout est parti des déclarations de Frontex, en décembre, sur la base d’un rapport sur les possibles collusions entre ONG et passeurs (« smugglers »)… « Avec au passage une exploitation politique de la situation » dénonce Tommasi Fabbri dans une interview à B2. Pour le chef des opérations de Médecins sans frontières (MSF) en Italie, à bord du bateau Prudence depuis le début de l’année, si Frontex maintient que les ONG en étant trop présentes encouragent les passeurs, lui réaffirme qu’il s’agit là d’une « analyse superficielle qui ne prend pas en compte les facteurs qui poussent les gens à fuir la Libye. Toute cette complexité se résume à une analyse simpliste qui permet d’accuser les ONG et de détourner d’autres réflexions. Cette situation est déprimante car on déplace l’attention du vrai problème qui reste qu’il n’y a aucune réflexion sur les moyens de créer des voies légales d’accès à l’Europe pour des personnes qui fuient la Libye. »

Appel d’air ?

Les  navires de sauvetage seraient trop présents, à la limite des eaux libyennes et cela encouragerait les passeurs, à embarquer des migrants sur des rafiots de fortune, sans même plus avoir besoin de téléphoner ?

C’est près des côtes que les naufrages sont les plus nombreux, expliquent les ONG. Selon le capitaine de navire Liardo, entendu par les sénateurs, la présence des ONG existe et a un impact significatif mais certainement pas déterminant pour expliquer à elle seule le nombre toujours plus élevé de passagers. La fin de la mission « Mare Nostrum » en octobre 2014 et, ensuite, le terrible naufrage d’avril 2015, ont été à l’origine de l’intervention, de plus en plus importante, d’ONG pour sauver les migrants en Méditerranée. Autrement dit pour compenser les lacunes des institutions, comme le dénoncent les associations, SOS Méditerranée ou MSF.

Plus de bateaux

Ce qui est vrai c’est que le nombre d’ONG patrouillant pour sauver des migrants a augmenté. Mais pas toute l’année. SOS Méditerranée, qui a fait sa première opération le 28 février 2016, depuis Lampedusa, n’a pas cessé depuis. C’était le seul bateau sur zone à patrouiller même les mois d’hiver car le bateau Aquarius a été adapté pour cela. « Nous savons où il faut aller pour sauver des vies, comme l’a fait Mare Nostrum entre 2013 et 2014, participant à secourir plus de 150 000 personnes à l’époque », explique à B2 Sophie Beau, co-fondatrice de SOS Méditerranée.

Connivence ?

Lors des auditions au Sénat, le commandant général des Gardes côtes, l’amiral inspecteur Vincenzo Melone, a catégoriquement récusé l’idée que les ONG aient rebouté du matériel comme le transpondeur. Il a aussi rappelé qu’un navire doit, selon le droit de la mer, porter assistance s’il a connaissance d’une situation dangereuse. Toutes les opérations de sauvetage sont coordonnées par l’IMRCC (le centre de coordination italien), comme le confirme Sophie Beau : « Nous patrouillons dans la même zone et nous intervenons sur signalement de la coordination italienne. Nous faisons un premier repérage car l’embarcation a pu dériver entre temps. Surtout quand nous recevons plusieurs signalements en même temps. Parfois on ne trouve pas de bateau, il y a sans doute beaucoup de disparitions ainsi non comptabilisées ». C’est aussi l’IMRCC qui indique le porte de débarquement des rescapés.

Policiers à bord ?

Les ONG ne sont pas là pour lutter contre ces trafics et ne participent pas directement aux enquêtes qui permettraient leur démantèlement. C’est en quelque sorte le reproche du procureur de Catane, Zuccaro. D’où l’idée reprise par les sénateurs italiens de placer des officiers de police à bord. Ce qui pose un certain nombre de problèmes de droit. Seule l’ONG Sea Eye ne s’est pas déclarée totalement opposée à l’idée. Tommaso Fabbri rappelle le devoir de « neutralité, d’impartialité et d’indépendance » de MSF, ce qui lui interdit de pouvoir accepter la présence d’un policier à bord d’un navire de sauvetage.

Financement à la loupe ?

Les sénateurs italiens émettent aussi l’idée de demander aux ONG plus de transparence dans leur financement. Sachant que ce sont effectivement des sommes importantes qui sont nécessaires. Environ 11 000 euros par jour pour l’Aquarius de SOS Méditerranée, qui ne compte qu’à peine 1% de fonds publics dans son budget.

Compléments d’information

Les sauvetages en mer se sont davantage fait sur observation que suite à un appel, comme c’était le cas en 2015 et déjà beaucoup moins en 2016. Selon l’amiral Melone, 55% des sauvetages l’ont été à partir d’observation en 2016, sachant que près d’un tiers de ces observations, sont du fait de navires d’ONG. Toujours d’après cet amiral, si les appels par téléphone ordinaires (en opposition aux satellites) ont augmenté ces deux derniers mois (en avril et mai 2017), c’est parce qu’ils étaient davantage émis près des côtes.

Bonne pression ?

A tout le moins, les sénateurs estiment que la pression mise sur les ONG aura peut être fait en sorte qu’elles collaborent davantage, comme MOAS qui aurait fourni des images captées par son drone dans l’enquête sur l’assassinant d’un migrant par un passeur de clandestin.

Une Europe myope ?

Accusant l’Europe d’être « myope dans la façon qu’elle a de regarder et d’analyser la situation », Tommaso Fabbri répète sa lassitude : « on est fatigué de répéter et devoir se défendre mais on continue notre action, on est en mer, et on sauve des gens. Ce n’est pas la solution, mais l’Europe et ses États membres ne prennent pas leurs responsabilités ». Il dénonce, comme Sophie Beau, la signature de l’accord de coopération entre l’Italie et la Libye, en février 2017, qui  n’est qu’une suite selon lui « de l’externalisation de la gestion de nos frontières : On déplace le problème en Libye. Cela permet de ne plus le voir ». Les deux humanitaires se disent « très préoccupés par la situation des personnes actuellement en Libye ». Et déterminés « à continuer à travailler, en coordination comme nous l’avons fait jusqu’à aujourd’hui avec les gardes côtes, les ONG et le Centre italien de coordination des sauvetages en mer, basé à Rome ».

Malte coopère peu, Égypte et Tunisie ferment les yeux

Au passage, les sénateurs n’ont pas manqué d’envoyer de nouvelles flèches. Contre le centre de coordination de secours de Malte, jugé peu coopératif et peu actif. Tout comme l’Égypte et la Tunisie qui tourneraient autour de la convention de Hambourg (la résolution des Nations Unies sur le transport de marchandises en mer, l’Égypte ne l’ayant pas ratifié). Si de ce côté, aucune piste d’amélioration n’a été évoquée, en revanche, le ministère italien des Affaires étrangères s’attacherait à régler le problème de chevauchement de zones de responsabilité entre les italiens et Malte, autour de l’ile de Lampedusa.

Toujours plus de morts

Dans un récent communiqué (17 juin), l’ONG Médecins Sans frontières, rappelle que la traversée en Méditerranée a été encore plus meurtrière en 2016 pour les migrants qu’en 2015. « Au moins 5.000 hommes, femmes et enfants sont morts en tentant de traverser la Méditerrané en 2016, contre près de 2800 en 2015 » indique l’ONG, qui souligne surtout, que « ces données ne sont que des estimations, étant donné qu’il est très difficile de retracer l’intégralité des trajectoires et que de nombreux corps ne sont jamais repêchés ».

Un vrai far-west en mer

Certaines ONG ont reconnu être intervenues dans les eaux territoriales libyennes. SOS Méditerranée s’y refuse. Parce que c’est dangereux. « Le premier danger vient des gardes côtes dont on ne sait pas vraiment qui ils sont », assure Sophie Beau qui compare la situation à « un vrai far west en mer ». Récemment, MSF et SOS Méditerranée ont directement accusé la garde côtière libyenne d’avoir mis des vies en danger lors d’un sauvetage en Méditerranée. C’était le 23 mai. Les garde-côtes se sont approchés très près, entre deux interventions, ont menacé les passagers d’un canot, semant la panique, beaucoup ont sauté à l’eau, « heureusement nous avions distribué des gilets de sauvetage, car nous étions obligés d’aller faire une autre intervention, mais cela aurait pu être dramatique », témoigne Sophie Beau.

Pour les ONG, l’Union européenne devrait remettre en cause son soutien, l’aide de 90 millions d’euros, accordée à la garde-côtière libyenne.

(Emmanuelle Stroesser)

NB : Médecins Sans Frontières, opère en Méditerranée avec deux navires, Prudence, battant pavillon italien et en collaboration avec SOS Méditerranée, à bord d’Aquarius. SOS Méditerranée est une organisation française fondée en 2015, qui affrète le navire Aquarius, battant pavillon de Gibraltar, équipé d’une clinique pour les premiers soins.

Lire aussi :

Categories: Défense

La solidarité transatlantique réaffirmée de façon claire et nette à Washington

Fri, 30/06/2017 - 22:15
(B2) On se souvient que lors de sa venue à Bruxelles au sommet de l'OTAN, le président américain Donald Trump n'avait pas voulu réaffirmer la solidarité transatlantique de façon franche (Lire : Première visite de Donald Trump à Bruxelles. L’OTAN met le focus sur Daesh). Une timidité tellement surprenante en une période de tension accrue qu'elle […]
Categories: Défense

Un compromis se dessine-t-il au Parlement européen sur la CBSD ?

Fri, 30/06/2017 - 19:45
(B2 - exclusif) L'adoption d'un nouveau cadre d'action européen pour la construction de capacités de sécurité dans les pays tiers (CBSD ex Train & Equip) n'est pas encore tout à fait acquis au Parlement européen. Mais un accord semble se dessiner entre les principaux groupes politiques. Il y a des points de convergence. Et cela se […]
Categories: Défense

La France, allié fiable de l’OTAN et de l’UE (Florence Parly)

Fri, 30/06/2017 - 14:55
(B2) Pour sa première intervention publique dans une enceinte internationale, la ministre française des Armées, Florence Parly, a tenu à insister sur la nécessaire coopération entre l'Union européenne et l'OTAN. L'action européenne est « complémentaire » aux actions militaires menées par l'Alliance. « Il est très important de se rappeler que ce que nous faisons dans […]
Categories: Défense

L’OTAN veut augmenter son effectif en Afghanistan

Thu, 29/06/2017 - 17:50
(B2) Au lieu de diminuer ses effectifs, l'OTAN va « augmenter notre présence en Afghanistan ». Quinze membres de l'Alliance, engagés dans la mission "Resolute Support", ont déjà donné le feu vert pour le déploiement de troupes supplémentaires, a annoncé le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, à quelques heures de l'ouverture d'une rencontre entre les 29 […]
Categories: Défense

La France démarre une revue stratégique. L’eurodéputé Arnaud Danjean à la manœuvre

Thu, 29/06/2017 - 15:30
(B2) L'eurodéputé Arnaud Danjean a été chargé, ce jeudi (29 juin), par la ministre française des Armées, Florence Parly, de conduire « une revue stratégique de défense et de sécurité nationale ». Dans le viseur : les 2% du PIB consacrés à la défense Cette revue stratégique, décidée par le président de la République, s'inscrit […]
Categories: Défense

Les 28 en faveur d’un renouveau des relations UE-Afrique

Thu, 29/06/2017 - 11:13
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis au Luxembourg lundi 19 juin, ont salué l'adoption de la communication pour une nouvelle impulsion du partenariat Afrique-UE. Pour les 28, il y a un « véritable intérêt stratégique à approfondir et à renforcer son partenariat établi de longue date avec l’Afrique ». Des conclusions qui interviennent afin […]
Categories: Défense

Le partage des charges au cœur de la réunion des MinDéf de l’OTAN

Thu, 29/06/2017 - 08:52
(B2) Le partage des charges est en cours d'être opéré. C'est le message que veulent faire passer les ministres de la Défense de l'OTAN à leur homologue américain ce jeudi (29 juin à Bruxelles). Les budgets des Européens et du Canada est en augmentation de 4,3% en 2017 a souligné le secrétaire général de l'OTAN, […]
Categories: Défense

La Belgique achète des Scorpions et entame une coopération étroite avec la France

Sun, 25/06/2017 - 07:12
(B2) La Belgique a décidé d'acheter de nouveaux véhicules de combat en coopération avec la France. La décision a été prise au Conseil des ministres belges, jeudi (22 juin). Coût : 1,1 milliard d’euros. C'est « le plus grand programme d’investissement pour les forces terrestres » souligne la défense belge. Et il s'inscrit dans le […]
Categories: Défense

L’ONU soutient la création de la force conjointe du G5 Sahel

Sat, 24/06/2017 - 12:00
(B2) Après des semaines de négociations, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, mercredi (21 juin), la résolution 2359, soumise par la France pour soutenir le G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) dans sa lutte contre terrorisme. Adopté à l'unanimité le texte n'est pas aussi ambitieux que le souhaitait la France (soutenu […]
Categories: Défense

Crise migratoire. Les 28 mettent le focus sur la route de la Méditerranée centrale

Fri, 23/06/2017 - 20:15
(B2) La migration a été le plat central de la discussion des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne, ce vendredi (23 juin). Ils sont tombés d'accord pour affirmer leur « détermination » à avancer dans le contrôle des flux migratoires, avec comme point phare, la route Méditerranée centrale et la Libye.   Ces […]
Categories: Défense

Un nouveau chef de mission à EUTM Mali bientôt nommé

Fri, 23/06/2017 - 19:30
(B2) Le général de brigade Peter Devogelaere quitte ses fonctions à la tête de la mission EUTM Mali. Il va devenir directeur des opérations au cabinet du ministre Steven Vandeput. Il sera remplacé à partir du 12 juillet 2017 par un compatriote, le colonel Bart Laurent, élevé au grade de général le temps de la mission. […]
Categories: Défense

Le contrôle d’identité aux frontières intérieures, légal si encadré dit la Cour

Fri, 23/06/2017 - 18:50
(B2) La Cour de justice européenne a estimé, mercredi (21 juin), qu'il peut être procédé à des contrôles d'identité à l'intérieur de la zone Schengen. Mais pas sans le respect de certaines conditions. Une affaire assez emblématique car elle se déroule en plein coeur de l'Europe. Plusieurs pays (Allemagne, Grèce, Rép. tchèque et Suisse) ont […]
Categories: Défense

Pages