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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 6 days 9 hours ago

Batna: des pluies torrentielles inondent des dizaines de maisons dans la localité de Chemora

Fri, 18/08/2017 - 17:19

Les pluies torrentielles qui se sont abattues jeudi sur plusieurs régions de la wilaya de Batna ont inondé des dizaines de maisons et d’autres structures dans la localité de Chemora, où les éléments de la protection civile ont procédé à une opération de drainage des eaux, a indiqué vendredi à l’APS le chargé de l’information auprès de ce corps constitué, Zouhir Nekaa.

La même source a indiqué que la crue d’Oued Chemora et de ses affluents, dont Oued Kouachia, a été derrière l’inondation des dizaines d’habitations au quartier Kariet El Louz et les rez-de-chaussée des immeubles des cités de 80 et 100 logements, ainsi que les sièges de plusieurs instances administratives dont ceux de la protection civile et du centre de formation professionnelle de la ville.

« Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour les opérations de drainage des eaux entamées dans la nuit de jeudi et qui se poursuivent ce vendredi », a affirmé M. Nekaa.

Les pluies ont également engendré la fermeture de la route nationale (RN) 3, au niveau du tronçon reliant Ain Yagout, dans la wilaya de Batna, à Ain M’lila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a-t-il noté, soulignant que les unités de la protection civile sont intervenues pour assister les usagers de la route et évacuer les flaques d’eau et la boue qui se sont constituées sur ce tronçon avant sa réouverture à la circulation.

Selon les mêmes services, les éléments de la protection civile sont également intervenus dans les communes de Merouana et Ain Djasser où des pluies orageuses ont été enregistrées.

Categories: Afrique

Trois films algériens en compétition au festival « Africlap » à Toulouse (France)

Fri, 18/08/2017 - 16:25

ALGER – Trois œuvres cinématographiques algériennes, ont été sélectionnées en compétition officielle du 4 e Festival du film africain « Africlap » prévu dans la ville française de Toulouse prévu du 30 août au 3 septembre, annoncent les organisateurs.

« Chronique de mon village » de Karim Traidia sera en compétition dans la catégorie long métrage de fiction avec « L’interprète » de l’Ivoirien Kadhy Toure, « Insoumise » du Marocain Jawad Rhalib ou encore « Le gang des Antillais » du Guadeloupéen Jean Claude Barny.

Dans la catégorie court métrage, « Lmudja » de Omar Belkacemi et « Le jardin d’essai » de Dania Reymond se disputeront le grand prix du festival avec des films comme « La laine sur le dos » du Tunisien Lotfi Achour, « Dibi » du Malien Mamadou Cissé, « Le bleu blanc rouge de mes cheveux » de la Camerounaise Josza Anjembe ou encore « Tiroirs caisses, Tontine & solidarité » du Sénégalais Gilbert Kelner.

Aucun film algérien ne figure dans la catégorie documentaire qui compte sept productions en provenance de six pays du continent.

Organisé depuis 2014 par l’association éponyme, le festival « Africlap » est dédié au cinéma africain, considéré par les organisateurs comme une nouvelle forme d’oralité adoptée par des conteurs contemporains.

Categories: Afrique

L’armée syrienne inflige des défaites à l’EI

Fri, 18/08/2017 - 16:24

DAMAS – L’armée syrienne cumule les victoires sur le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech), notamment en l’encerclant presque totalement dans la partie centrale d’un vaste désert, rapporte vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Avec le soutien aérien russe, l’armée syrienne a largement avancé ces deux jours dans la badiya (désert syrien) », aux mains de l’EI depuis 2014, a précisé l’ONG syrienne.

L’armée syrienne a lancé en mai dernier une vaste offensive en vue d’en finir avec l’EI dans cette zone désertique qui s’étend sur 90.000 km2, du centre du pays jusqu’aux frontières jordanienne et irakienne, à l’est et au sud-est.

L’armée régulière « est parvenue à encercler la localité d’Oqayrbat et les 44 hameaux environnants, situés à cheval sur les provinces centrales de Hama et Homs », a expliqué à la presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

« Avec ces succès (…), la dernière voie d’approvisionnement (Ndlr: des terroristes de l’EI) en armes, munitions et matériel dans la zone d’Oqayrbat se trouve sous le feu et le contrôle de l’armée syrienne », a affirmé pour sa part vendredi le ministère russe de la Défense.

Précisant que les terroristes cherchaient à fuir vers la province de Deir-Ezzor, leur fief plus à l’est, le ministère a indiqué que « les forces aériennes russes menaient en permanence des vols de reconnaissance via des drones pour trouver et détruire les blindés, les pickups avec armes lourdes et les voitures des terroristes ».

Egalement dans cette partie centrale du désert, les troupes loyalistes ont pris le contrôle jeudi « de quatre champs gaziers », dont l’important champ de Twinan, a indiqué l’OSDH qui souligne que cela correspond à une superficie de 1.000 km2.

L’agence de presse syrienne Sana a également confirmé l’encerclement de la région d’Oqayrbat et la capture des champs gaziers.

Au centre du désert, il ne reste plus à l’armée syrienne, selon l’OSDH, que 25 km à parcourir pour rejoindre les régions d’al-Kom et d’al-Soukhna, ce qui lui permettrait d’assiéger complètement l’EI dans des poches désertiques.

L’éviction de l’EI de Homs et Hama permettrait à l’armée de lancer sa bataille pour la reprise de Deir Ezzor, province pétrolière située également dans le désert syrien et aux portes de l’Irak.

Deir Ezzor est la dernière province syrienne quasi-totalement aux mains de l’EI. Sa reconquête signifierait la fin de l’organisation terroriste en Syrie, selon Moscou.

Categories: Afrique

En Grèce, des bibliothèques pour étancher la soif de lecture des réfugiés

Fri, 18/08/2017 - 16:22

Des romans d’Agatha Christie aux Mille et une nuits, les initiatives se multiplient en Grèce pour offrir de la lecture aux dizaines de milliers de réfugiés bloqués dans le pays, pour s’évader ou s’ouvrir à leur nouvel environnement.

Dans les rayons d’une bibliothèque ambulante qui sillonne la région d’Athènes, ce sont plus de 1.000 ouvrages qui s’entassent. En anglais, grec, français, arabe, kurde et farsi, ils ont été offerts par des Grecs, envoyés de Belgique, d’Angleterre et du Liban ou achetés avec les dons des bénévoles sur internet.

Le véhicule effectue une tournée hebdomadaire dans les camps de réfugiés entourant Athènes ou les quartiers défavorisés de la ville, pour « rendre la culture accessible à tous », explique Esther Ten Zijthoff, une Americano-néerlandaise de 25 ans, cofondatrice du projet.

Parmi les habitués, Ali, réfugié syrien de 26 ans, ne rate jamais le rendez-vous sur la place du marché central de la capitale. « J’aime beaucoup avoir de la lecture. Cela me fait du bien », affirme-t-il à l’AFP, un livre d’Agatha Christie sous le bras.

« Les romans d’Agatha Christie sont très prisés, nous aimerions bien avoir toute sa collection. Le mystère et le romantisme de ses histoires plaisent beaucoup aux arabophones », relève Mme Zijthoff.

Toujours dans le centre d’Athènes, une bibliothèque s’est elle sédentarisée dans les locaux d’une ONG internationale accueillant dans cinq immeubles des femmes et enfants syriens et afghans.

‘Culture nouvelle’

Bloqués dans le pays par la fermeture des frontières européennes après le grand exode de 2015, ils sont dans l’attente soit d’un asile en Grèce, soit d’être relocalisés ou réunis avec leurs familles dans le reste de l’UE.

Le lieu, baptisé « We need books », dispose « de la plus grande collection de livres en farsi de la capitale grecque » avec plus de 150 livres envoyés directement d’Afghanistan, selon Ioanna Nissiriou, une de ses cofondatrices.

Assise sur un pouf coloré, Zahra, une jeune Afghane de 16 ans, découvre dans sa langue l’Odyssée de Nikos Kazantzakis, un des papes de la littérature grecque. De quoi découvrir, et apprécier, « la vision grecque de la religion et du romantisme de ses dieux », note-t-elle.

« J’aime ce livre parce que c’est une culture nouvelle. Mais celui que j’ai préféré, c’est le recueil des contes des Frères Grimm. C’est de la littérature très sérieuse et pourtant totalement féerique, ça ressemble aux contes que je lisais plus jeune ».

Féerie mais aussi peut-être nostalgie: les contes des Mille et une nuits sont ici les plus demandés, relève Mme Nissiriou, une ex-journaliste de 38 ans.

« Nous en avons reçu un recueil, en farsi, en juin. Il était tout neuf et aujourd’hui je suis très heureuse de voir qu’il est déjà presque en morceaux ».

‘Très studieuse’

« Au départ, notre objectif était de permettre aux réfugiés de s’évader par la lecture. Mais aujourd’hui, nous cherchons à éduquer les enfants qui sont encore ici, à leur inculquer la notion de partage des cultures, dans le but d’intégrer ces nouveaux arrivants », ajoute Ioanna Nissiriou.

Outre la fiction, les dictionnaires de langues sont également très demandés. Malgré les applications de traduction, « beaucoup de réfugiés préfèrent emprunter la version papier qu’ils photocopient généralement afin d’en garder un exemplaire sur eux », selon Mme Ten Zijthoff.

En plus de dictionnaires illustrés, « We Need Books », accueille aussi des cours de langues, notamment arabe et français.

Massoma, une fillette afghane de 10 ans, patiente entre les rayons de livres avant sa leçon de français dispensé par une volontaire afghane, elle-même réfugiée, Wahida Rahmat.

La petite annone sans fautes son alphabet. « Massoma veut savoir manier la langue avant de rejoindre son père, qui l’attend à Paris. Elle est très studieuse », raconte Mme Rahmat, qui enseignait la religion à Kaboul.

Tentant de combler le vide laissé par la rareté en Grèce des bibliothèques publiques, ces initiatives s’inscrivent parmi une pléthore de projets solidaires impulsés dans le pays par la crise économique et l’afflux des réfugiés.

Sur la place centrale d’Athènes, la bibliothèque ambulante se gare ainsi entre un camion de distribution de nourriture et un van où des machines à laver sont mises à disposition des plus démunis.

Categories: Afrique

Un site archéologique menacé de disparition à Ouargla: Qui veut effacer les traces des Rostomides?

Fri, 04/08/2017 - 00:01

Les opérations d’extension en cours, au détriment de ce repère historique, sont allées au-delà de la zone protégée pour altérer indifféremment les importantes caractéristiques archéologiques et historiques du site, a-t-il regretté.

La ville antique de Sedrata, à une dizaine de km au sud-ouest de la ville de Ouargla, est confrontée à une menace sur sa valeur patrimoniale et historique, induite par des extensions aux alentours, qui risquent de hâter sa disparition, ont déploré les responsables de l’association locale «Issedraten» (ancienne appellation de Sedrata). Cette ville antique, remontant au Xe siècle, est exposée à des extensions effrénées de superficies agricoles et d’activités de services empiétant dangereusement sur ses espaces, entraînant ainsi un rétrécissement de la superficie du site archéologique protégé (4152 hectares dont 769 ha classés) de Sedrata, classé patrimoine national sauvegardé, a expliqué le vice-président de l’association, Mohamed Lakhdar Baba-Hamou.
Les opérations d’extensions en cours, au détriment de ce repère historique, sont allées au-delà de la zone protégée pour altérer indifféremment les importantes caractéristiques archéologiques et historiques du site, a-t-il regretté. Ces extensions, menées à titre individuel par des citoyens, constituent une menace dénaturant ce legs ancestral de Sedrata, témoin du passage de civilisations dans la région et requièrent, par conséquent, une intervention «urgente» pour y mettre un terme. Plusieurs mesures sont entreprises par les pouvoirs publics pour préserver le site archéologique de Sedrata, à travers l’élaboration de plans d’occupation du sol qui permettent une extension de la commune de Rouissat et son développement socio-économique, sans porter atteinte au site de Sedrata, a assuré une source de la direction de la culture de la wilaya.
L’une des plus anciennes cités, en très grande partie ensevelie aujourd’hui sous le sable, Sedrata a été érigée en 909 par les Rostomides fuyant de Tihert (actuelle Tiaret) et qui s’y sont installés sur une période de trois siècles et y ont fondé cette cité, tout près de l’ancienne (Wardjelan) actuelle Ouargla, selon les données de la direction de la culture de la wilaya de Ouargla. Cette ville antique, dont aujourd’hui plusieurs des composantes sont enfouies sous le sable, du fait d’aléas naturels, exceptés certains pans de murailles et de piliers encore visibles, a connu durant trois siècles une civilisation et un développement, dans divers domaines, notamment scientifiques et artistiques, perceptibles à travers les vestiges collectés et des manuscrits témoignant encore de son âge d’or. Selon le vice-président de l’association «Issedraten», le site, avec son cimetière, requiert une intervention urgente pour le préserver, en plus de la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs pour lui redonner son importance historique, et la recherche de moyens et mécanismes de sauvegarde de ce patrimoine séculaire. Les vents qui balaient fréquemment la région ont largement contribué à déterrer certains vestiges d’«Issedraten», à l’instar de pans de la mosquée et de la «Mahkama» tribunal, a rappelé M. Baba-Hamou. Par souci de valoriser le site, le même responsable a fait état d’instructions données par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, lors de sa dernière visite dans la wilaya, pour la reprise des fouilles archéologiques et la mise au jour de ce site civilisationnel, en coordination avec l’Institut national d’archéologie (Alger). Suspendues en 2006 après le décès de Ali Hamlaoui, dont la thèse de doctorat, soutenue à la Sorbonne (France), traitait justement de la ville de Sedrata, les fouilles archéologiques menées en 1997 et confortant d’autres études, ont contribué largement à la valorisation de l’important patrimoine culturel de cette cité antique et qui porte les traces d’une civilisation ancienne.

Categories: Afrique

Assia Boulahbal: Une artiste nous ouvre les portes de son atelier

Thu, 03/08/2017 - 23:58

Bâton de cannelle est une appellation charmante et parfumée qui sent bon les arômes culinaires et nous fait voyager dans des contrées exotiques. C’est le nom de l’atelier de l’artiste Assia Boulahbal que nous avons visité.

Le nom de l’atelier rappelle dans l’ensemble l’art gastronomique mais Assia Boulahbal l’a adopté avec intérêt pour son atelier de peinture sur verre et de création de bijoux au regard de l’utilisation des bâtons de cannelle dans ses nombreuses compositions. Elle les allie adroitement aux pièces d’argent, ce qui donne un bijou original et inédit. Assia Boulahbal, dont les nombreuses peintures sur verre de femmes aux habits traditionnels est connue, investit d’autres créneaux à la hauteur de sa créativité, et de son imaginaire. A la porte de son atelier une citation de Sénéque dit en substance : «Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait où il va», et Assia quant à elle, sait ce qu’elle veut avec persévérance et détermination.

Peinture et artisanat

Dans son nouvel atelier ouvert depuis février dernier, elle poursuit son chemin dans l’art pictural tout en abordant la création de bijoux. Dans ce registre, elle rivalise d’inventivité et d’innovation. De visu, sur les cimaises de son atelier, on retrouve ses peintures de poissons, ses femmes en habits traditionnels et ses ustensiles et jarres savamment imbriqués aux tons multicolores. Ils sont d’une originalité et d’une fraîcheur exceptionnelles. Pour la création de bijoux, elle ne cesse d’innover en combinant divers matériaux comme l’ambre qu’elle revisite et modernise par rapport aux «sekhabe» (colliers d’ambre) des femmes de l’Est du pays, notamment Annaba dont elle est originaire. Elle fait de la récupération en utilisant des noyaux de dattes parfumés au café et ceux des prunes teintées au curcuma. Ces noyaux, elle les inclura dans des pièces agrémentées de perles et de pièces d’argent. Dans le volet des perles, elle travaille les perles de culture baroque et les pierres volcaniques qu’elle agrémente aisément selon ses goûts. Le corail n’est pas en reste. Acheté chez des artisans et ramené d’Annaba, elle le manie avec habileté et adresse pour faire de belles compositions. Dans son atelier, on remarque toute une panoplie de boucles d’oreilles de pierres diverses et de tons chatoyants ainsi que des colliers et bracelets à volonté. Ingénieuses et inventives, ces créations sont des pièces uniques. Ces bijoux modernes et inédits s’inscrivent dans le contemporain et les pièces traditionnelles sont revisitées. «Je ne refais jamais le même modèle», dit- elle. D’une pièce traditionnelle, qu’elle remodèle à sa manière, elle devient un bijou moderne sous ses habiles doigts. Faisant référence aux matières premières pour ses créations l’artisane précise : «Ma famille et mes amies me ramènent de l’étranger la matière première et j’achète en Algérie les perles, les accessoires, apprêts , fermoirs et tiges pour mes bijoux». Ses créations de bijoux remontent à 2012 et ses peintures à 2006. Depuis, elle évolue au grè de son inspiration et de ses humeurs. Cette artiste préfère-t-elle la peinture ou la création de bijoux ? A cela, elle répond : «Je m’évade de la peinture pour y revenir. La peinture est plus proche de mes préoccupations». «A travers ce support, je vois la transparence, la réflexion de la lumière», dit- elle. Loin dans ses réminiscences enfantines, Assia revoit la gestuelle de son paternel (dessin) qui lui a légué cet apport artistique atavique. Elle a poursuivi son rêve de le raviver et le sauvegarder.

Talent et précision

Cette autodidacte, ne cesse de débusquer des horizons nouveaux à ses multiples et diversifiées créations. Avec talent et précision, elle réalise soit son tableau de peinture sur verre soit ses bijoux. De sa peinture émane un certain charme et de ses créations de bijoux beaucoup d’originalité. Assia Boulahbal a participé à diverses expositions, notamment à Berlin en 2013 , à l’hôtel El Djazaïr en 2015, au Sofitel en 2013 et au palais de la culture Moufdi-Zakaria à cinq reprises, ainsi qu’au Sheraton en 2011 et au Méridien d’Oran en 2016. A chaque nouvelle exposition Assia nous surprend agréablement par ses superbes compositions. Avec l’ouverture de son atelier Bâton de cannelle, elle aura tout le loisir et le plaisir de faire de la création, un segment qu’elle apprécie particulièrement et qui donne un sens à sa vie .

Kheira Attouche

Categories: Afrique

Ferid Boughdir, président du jury fiction, à propos du film de karim Moussaoui: « C’est le meilleur film que j’ai vu! »

Thu, 03/08/2017 - 23:49

«Ce film est incroyable. J’entends sur un plus haut point car il s’agit d’un retour du cinéma vers son entité artistique, autrement ce n’est pas un théâtre parlé, il n’a pas besoin de beaucoup de paroles. Il possède une audace dans la recherche d’un nouveau langage cinématographique car il repose sur l’art cinématographique. Le silence est parlant dans certaines séquences et plans. Même si il y a dans certaines scènes une forme de lenteur cela revêt un sens particulier et exprime l’intériorité des personnages. Voilà pourquoi le film «En attendant les hirondelles» a reçu ces deux prix (Meilleur réalisateur et Wihr d’or, Ndlr). Je ne cesserai de le dire aussi: le cinéma commercial n’a pas besoin de festival pour sa promotion. Il est déjà bien implanté. Il faut encourager beaucoup plus ce genre de films dans les pays arabes notamment et les festivals. C’est extraordinaire, cela fait longtemps que je n’ai vu un pareil film. Un film bon par son aspect hautement esthétique, qui nous fait sentir ce qu’il y a au-dedans des personnages. Le silence n’est pas gratuit dans ce film. Il exprime quelque chose de très subtile que les mots n’arrivent pas à communiquer. Je vous donne un exemple: le personnage qui se marie (campé par Hacen Kechache) à la fin du film. Il danse puis va dans la salle de bains et se met à laver ses mains. En fait, cela renvoie à cette victime dont il s’en lave les mains, en se regardant dans la glace. L’on comprend ici que c’est sa conscience qui parle à ce moment-là. Le soir, dans le lit il est à côté de sa femme. Sa conscience le poursuit. Dans ce plan on voit que son remords continue à travailler. Il regarde sa femme endormie et il est attendri par cette scène. Il ne l’embrasse pas, mais décide d’aller voir sa victime (Nadia Kaci Ndlr). C’est magnifique comment Karim Moussaoui exprime cette conscience du personnage sans aucune parole.»

Par O. HIND

Categories: Afrique

Produits fabriqués localement: Un marquage obligatoire institué

Thu, 03/08/2017 - 23:46

Le ministère de l’Industrie vient de dévoiler le type de logo et les caractéristiques techniques du marquage obligatoire de conformité des produits fabriqué localement.

Dans un décret exécutif publié aujourd’hui sur le Journal officiel, il est indiqué que le marquage de conformité obligatoire  » ? ? « , qui signifie conformité algérienne, est matérialisé par un logotype d’un symbole simple, formant un cercle au centre d’une vignette blanche.
Afin que rien ne vienne perturber sa lisibilité, le logotype est protégé par une vignette carrée de 4 centimètres pour chaque côté représentant son cadre technique. Selon la même loi, le cadre technique peut lui servir de surface d’appui dans le cas d’une utilisation sur des fonds particuliers, fonds de couleurs et photographie.
«Si le règlement technique l’exige et si la nature du produit le permet, les mentions relatives à l’identification de l’organisme d’évaluation de la conformité habilité ainsi que la référence du certificat de conformité doivent figurer en dessous du cadre technique du logotype», ajoute-t-on. La loi interdit en outre d’étirer, d’inverser, de détourer le logotype ou de modifier ses couleurs.
Le directeur général de l’Institut national de la normalisation (IANOR), Djamel Hales, a annoncé, récemment, la généralisation de la certification obligatoire à d’autres produits qui touchent à la santé et à la sécurité des personnes à travers une réglementation technique. A cet effet, a-t-il fait savoir, un grand nombre de normes seront obligatoires pour les produits nationaux et importés. Selon les responsables de l’IANOR, la certification a une durée de vie de trois ans et peut être retirée à tout moment. Des contrôles inopinés sont effectués, suivis parfois par des rappels à l’ordre. Un seul retrait de certification a été effectué par l’IANOR.

R. E.

Categories: Afrique

Championnats du monde d’athlétisme: Bouradda va tenter le jackpot

Thu, 03/08/2017 - 23:43

En l’absence du champion olympique et du monde mais aussi recordman du monde, l’Algérien se présente comme un potentiel candidat au podium du décathlon.

Les championnats d’athlétisme, qui débutent ce vendredi à Londres, promettent-ils de grands exploits ? On voudrait bien le croire mais ce rendez-vous biannuel a une certaine tendance à être moins performant l’année qui suit celle des Jeux olympiques que lors de celle qui la précède. Du reste, une année près les JO les champions, pas tous heureusement mais une bonne partie d’entre eux, préfèrent effectuer une sorte de break plutôt que de continuer sur leur lancée. Tout se passe comme si ces athlètes, après avoir consenti d’énormes sacrifices pour se préparer et participer aux Jeux, tirent sur le frein à main jusqu’à être amenés à faire l’impasse sur les Mondiaux de l’année suivante. Parmi ces sportifs, il y a un Algérien qui n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit du plus huppé de la discipline en ce moment, nous avons nommé Taoufik Makhloufi. Après avoir laissé planer le doute sur sa participation, celui-ci a fini par annoncer son forfait pour Londres.
Il dit se plaindre d’une douleur à un de ses mollets, une raison que beaucoup ont eu du mal à croire. Il faut dire que le champion algérien a débuté sa préparation de la saison sans entraîneur et n’a programmé aucun stage en altitude. Ces deux indices étaient suffisants pour pronostiquer une non-participation de sa part au rendez-vous de la capitale anglaise de ce début du mois d’août. Taoufik a dû passer une dure année 2016 afin d’être au top aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro où il a remporté une médaille d’argent au 800 m et une autre au 1500 m. Se retrouvant sans coach après cette compétition, il ne s’est, peut-être, plus investi comme il le faisait précédemment. La preuve en est qu’il est allé à Angers, petite ville provinciale française (celle où réside son ex-coach Philippe Dupont) pour s’entraîner alors que les normes pour préparer un Mondial exigent des stages plus contraignants, notamment en altitude. Makhloufi a, donc, décidé de faire l’impasse sur les Mondiaux de Londres pour nous donner rendez-vous à l’année prochaine qui sera une étape intermédiaire sans grands évènements internationaux en dehors des Mondiaux indoor (en salle) de Birmingham en mars 2018.Un décathlon ouvert ?Sans lui, les chances médailles pour l’Algérie aux Mondiaux de Londres sont-elles nulles ? Non, parce qu’il se trouve que parmi ceux qui se sont qualifiés pour cet évènement il y a Larbi Bouradda. Cinquième du décathlon lors des derniers Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis de nouveau cinquième de la même épreuve, l’année suivante, aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, ce dernier se présente aujourd’hui comme un potentiel candidat au podium. Les décathloniens ne sont pas comme les autres athlètes.
Ils n’ont pas beaucoup d’occasions pour montrer où ils en sont dans leur préparation. Larbi Bouradda, qui s’est mis cette année, sous la direction du coach français Sébastien Levicq, ne s’est exercé dans une compétition officielle que durant le mois de juin dernier, lors du meeting de Kladno (République tchèque), où il avait terminé en tête du décathlon, réalisant du même coup les minima pour Londres. Il a, également, pris part à deux épreuves, le 110 m haies et le javelot lors du championnat d’Algérie open qui s’est déroulé le week-end dernier à Alger. A Londres, il va participer à un décathlon qui se déroulera sans le champion olympique et du monde en titre mais aussi recordman du monde de la spécialité, l’Américain Ashton Eaton, qui a pris sa retraite sportive. Voilà de quoi nourrir de sérieuses ambitions de médaille pour le champion algérien.
Bouradda sera à Londres dans une délégation algérienne composée de sept autres athlètes dont on peut penser qu’ils ne dureront pas dans la compétition. C’est, à peine, si certains d’entre eux ambitionneront d’aller en finale de leurs épreuves respectives avec, cependant, un bémol pour Malik Lahoulou lequel, sur le 400 m haies pourrait en étonner plus d’un. Il y a que cette saison il s’est montré moins performant que la saison dernière et cela pourrait peser dans la balance. Les Mondiaux de Londres vont avoir, en dehors des compétitions, leur moment d’émotion puisqu’il s’agira de la dernière sortie d’un très grand champion en la personne d’Usain Bolt qui a décidé, lui aussi, de se mettre en retraite sportive. Celui qui est considéré comme un des plus grands athlètes de l’histoire avec ses innombrables titres olympiques et mondiaux, va, assurément, laisser un grand vide.

Le programme des Algériens :

Les participants sont : Abdelmalek Laloulou (400 m haies), Mohamed Amine Belferar (800 m), Billel Tabti (3 000 m steeple), Hicham Bouchicha (3 000 m steeple), Abderahmane Anou (1 500 m) et Larbi Bouradda (décathlon) chez les messieurs, ainsi que Kenza Dahmani (marathon) et Amina Bettiche (3 000 m steeple) chez les dames.
Samedi 5 août 12h45 : Mohamed Amine Belferar
Dimanche 6 août 10h05 : Hicham Bouchicha et Billel Tabti ; 11h05 Abdelmalik Lahoulou ; 14h Kenza Dahmani.
Mercredi 9 août 19h05 : Amina Bettiche
Jeudi 10 août 20h25 : Abderahmane Anou
Vendredi 11 août 10h : Larbi Bouradda (100 m).

Ahmed Achour

Categories: Afrique

Ils dénoncent le surplus causé par l’ETUSA: Les transporteurs menacent de débrayer

Thu, 03/08/2017 - 23:25

Les transporteurs de la capitale ont annoncé, hier, le recours à une «grève illimitée» et de «paralyser» toute l’activité du transport des voyageurs dans les wilayas d’Alger et de Tipaza si le département de Abdelghani Zaalane n’arrêtera pas d’accorder des autorisations pour les bus de l’entreprise de transport urbain d’Alger ETUSA.

C’est ce que nous a confirmé, hier, M Abdelkader Boucherit, président de l’Union nationale des transporteurs privés. «Ils doivent examiner dans les plus brefs délais les revendications des transporteurs d’Alger et de Tipaza. Nous demandons également à la direction des transports d’Alger de prendre en charge nos revendications dans l’immédiat afin d’éviter un autre débrayage», nous a-t-il déclaré. Selon notre interlocuteur, l’attribution des lignes de transport urbain des voyageurs doit s’arrêter immédiatement. «Nous demandons le respect du gel de lignes de transport, sur le territoire national, annoncé par le ministère des Transports, et ce jusqu’à l’élaboration d’un plan de transport au niveau de chaque wilaya».
M. Boucherit s’explique : «nous ne sommes pas contre le renforcement des bus, soit par l’ETUSA ou par un autre transporteur privé. Mais nous refusons que cela se fasse dans l’anarchie. Surtout là où un surplus de bus est enregistré « . Selon le même syndicaliste, L’ETUSA ou le privé ont tous le droit d’investir dans le secteur du transport si le manque est enregistré, surtout pour couvrir le besoin en transport dans les nouveaux quartiers.
Concernant la qualité des services proposés par les transporteurs de la capitale, M. Boucherit a reconnu que certains d’entre eux ne respectent même pas les conditions de base de l’activité de transport public des voyageurs. «La cause de cette anarchie demeure dans la non-application d’un contrôle technique rigoureux», nous a-t-il dit. Avant d’ajouter : «tous les bus sont soumis au contrôle technique, mais la circulation de certains autocars dans un état lamentables est le résulat de contrôles techniques de complaisance». Il conclu qu’à plusieurs reprises, il a réclamé à ce que les bus de transport public soient de bonne marque et que ceux qui ne répondent pas aux normes de transport doivent être interdits à l’importation. Les transporteurs privés de voyageurs de la wilaya d’Alger ont entamé, le 09 juillet dernier, une grève inopinée pour protester contre la mise en service des nouveaux bus de l’Etablissement de transport urbain et suburbain d`Alger (ETUSA). Les contestataires exigent l’immobilisation des bus mis en service par l’ETUSA loué auprès d’un operateur privé pour assurer des lignes, pourtant, bien desservies. Les transporteurs grévistes ont réclamé aussi l’ouverture de nouvelles lignes pour couvrir les communes en manque de transport. Concernant le taux de suivi de la dernière grève, M Boucherit l’évalue à 80 % sur un total de 4000 bus. Un taux qui a été juste après «infirmé» par Rachid Ouezzane, directeur des transports de la wilaya d’Alger. «Le taux de suivi de la grève n’a pas dépassé les 20%», a-t-il rétorqué. Ce même responsable a même qualifié cette grève du 09 juillet passé, d’«illégale» car, selon lui, les nouveaux bus de l’ETUSA sont faits pour renforcer des lignes de transport vers les nouvelles citées.

Smail Mimouni

Categories: Afrique

Migrants : Un premier convoi de 13 bus avec 500 Nigériens arrive à Hassi Lefhel

Thu, 03/08/2017 - 23:14

Traversant le grand quartier de Sidi Abbaz, par lequel passe en son milieu la RN1, l’imposant convoi de 13 bus, arrivant d’Alger, transportant pas moins de 500 migrants nigériens en voie d’être rapatriés vers leur pays, a créé un embouteillage monstre, aggravé par les stridentes sirènes des nombreuses voitures de gendarmerie qui escortent le convoi.

Ce tronçon de voie de Sidi Abbaz, de bout en bout et des deux côtés de la voie, entièrement dédié au commerce et spécialement à la restauration et aux cafétérias, est donc envahi déjà par des centaines de voitures garées par la clientèle de ces lieux. En arrivant en pleine heure de pointe, en cette journée caniculaire, et a fortiori à l’heure de la pause-déjeuner, il est évident qu’une telle procession de bus et de véhicules en tout genres allait provoquer un goulot. Et c’est ce qui s’est passé devant des centaines de citoyens agglutinés sur les trottoirs se demandant ce qui se passait et qui étaient dans ces bus, si strictement cernés de toutes parts par les services de sécurité et la police, en très grand nombre se démenant pour assurer le passage. Ce n’est que difficilement qu’ils se sont extraits de ce tronçon de Sidi Abbaz, pour aller faire une petite halte et se
ravitailler au niveau de la pompe à essence à la sortie sud de Ghardaïa, face à l’aéroport Moufdi-Zakaria de Noumérat, à quelques kilomètres de l’université de Ghardaïa. Profitant de cette halte, nous avons pu approcher les migrants de quelques mètres, pas plus.
Les gendarmes veillaient au grain et ne laissaient personne les approcher à part les membres du Croissant-Rouge algérien, mais surtout les éléments de la DAS de Ghardaïa, arrivés en grand nombre pour porter assistance au convoi. Ils ont d’ailleurs pris la route avec eux vers Hassi Lefhel, à 150 km au sud, où les migrants pourront se reposer, se désaltérer et se nourrir, pour reprendre des forces avant de reprendre la route vers In Salah, 300 km plus au sud, où ils passeront la nuit avant de rejoindre le lendemain
Tamanrasset. Il y avait beaucoup d’enfants parmi les migrants, exactement 99 et 46 femmes. Le reste, soit 355, sont tous des hommes âgés entre 22 et 63 ans. Pour rappel, une première opération de rapatriement de migrants nigériens a eu lieu, en 2014, et a touché plus de 3 264 personnes. Beaucoup d’entre eux sont revenus l’année d’après.
Par ailleurs, lors de la première opération de rapatriement, un dramatique accident de la circulation a eu lieu le 14 décembre, à 90 km au sud de Ghardaïa, lorsqu’un bus transportant des migrants en voie de rapatriement vers leur pays a été violemment percuté par un camion. L’accident qui est toujours dans les mémoires locales a, pour rappel, fait 11 morts, dont 9 Nigériens et deux accompagnateurs algériens. Sur demande de leurs familles, et après accord des autorités nationales, les neufs migrants, tous de confession musulmane, ont été inhumés au cimetière de Hassi Lefhel. Ils n’ont plus revu leur pays.

Écrit par O. YAZID

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RELIGION ET PHILOSOPHIE SELON IBN RUSHD Spécial

Thu, 03/08/2017 - 23:09

Nul ne saurait nier qu’Ibn Rushd, tout à la fois docteur de la loi et philosophe, jouit chez les spécialistes et des intellectuels d’une renommée à laquelle peu de savants peuvent prétendre parmi les grands esprits de l’islam à la notable exception d’Ibn Sînâ, d’al-Ghazâlî ou d’Ibn Khaldûn.

A n’en pas douter, Ibn Rushd appartient à cette élite transcendante qui a su joindre à la possession des sciences arabes traditionnelles les lumières des sciences dites «allogènes», celles qui n’ont pas surgi dans un sol spécifiquement arabe, comme la logique formelle, la médecine et la philosophie. Le monde arabo-musulman n’a pris connaissance de ces sciences qu’à travers les traductions dont les auteurs furent souvent des chrétiens nestoriens tels Hunayn ibn Ishâq, son fils Ishâq ibn Hunayn et Abû Bishr Matta qui furent les ténors des traductions faites au sein de la «Maison de la Sagesse» sur l’ordre d’Al-Ma’mûn ibn Harûn al-Rashîd (813-833), alors calife en exercice. De nombreux ouvrages furent traduits en arabe, parmi lesquels il convient de citer les travaux d’Hippocrate et de Galien, les génies de la médecine antique, Platon et Aristote les maîtres de la sagesse philosophique et des sciences logiques. Ces ouvrages devaient jouer un rôle majeur dans la cristallisation de la pensée et de la science arabo-musulmane naissante.


Il importe de signaler que le mouvement scientifique et philosophique d’expression arabe a retenu un certain nombre de questions jugées dignes d’étude : La question du Coran créé ou incréé (qui a suscité de violentes controverses), celle de l’éternité du monde, de la résurrection, de la prédestination et de la liberté humaine, le problème de la connaissance, et celui qui est l’objet de notre étude, le problème des rapports de la Loi et de la philosophie. Il se trouve que l’andalou Ibn Rushd est le seul philosophe à avoir consacré à cette question un traité concis, mais d’une densité intellectuelle indéniable. Ce «Traité décisif» est l’une des tentatives les plus pertinentes visant à résoudre une question complexe qui a retenu l’attention de nombre de philosophes plus tard, notamment Spinoza, Malebranche et Leibniz. A lire ce traité, on prend conscience qu’il est le fruit d’un remarquable effort scientifique visant à déterminer la nature exacte des rapports existant entre la Loi, la philosophie et les sciences logiques. Avant de pénétrer dans les arcanes de ce court traité, il n’est pas inutile, pensons-nous, de rappeler les circonstances historiques dans lesquelles s’est inscrite la réflexion de notre philosophe, attendu que les philosophes ne sont pas des «esprits purs», mais qu’ils réfléchissent en fonction de leur époque dans des conditions spatio-temporelles données et qu’ils s’expriment dans des langues particulières qui impriment à leur réflexion des tours singuliers. Issu d’une famille de savants théologiens, spécialistes en droit malékite et ayant exercé les plus hautes fonctions juridiques dans une Espagne islamique, Ibn Rushd le petit fils comme on l’appelle pour le distinguer de son grand-père, savant et juge continue la tradition familiale et se spécialise lui aussi dans les sciences juridiques traditionnelles et en droit canon. Il se signalera à l’attention des docteurs de la loi en signant un ouvrage important «Bidâyat al-Mudjtahid». Il n’en reste pas là et fidèle à une tradition grecque conservée jusqu’au XIXe siècle par les Arabes, il entame sous la férule de Abû Marwân ibn Jûrbûl al-Balansî des études de médecine en même temps qu’il s’initie aux sciences philosophiques sous le patronage de son aîné et ami Ibn Tûfayl, l’auteur du fameux «Hayy ibn Yaqdhan». Ibn al-‘Abbâr rapporte qu’Ibn Rushd préférait le droit canon et la jurisprudence à la science des traditions et des ‘Akhbâr. Poursuivant sa formation, Ibn Rushd s’initie à la théologie (‘Ilm al-Kalâm), sait par cœur l’ouvrage majeur de l’imâm Malik, le «Muwatta’», si bien qu’on a dit de lui qu’on ne saurait dans toute l’Andalousie quelqu’un qui «le surpassât en science, en perfection et en mérite». Après cette période de formation, Ibn Rushd entama sa carrière de jurisconsulte en 1169, à Séville. Deux ans plus tard, il fut nommé peu après juge suprême de Cordoue. C’est au cours de cette période que le calife Abû Yaqûb Youssouf lui confia la tâche de commenter les œuvres d’Aristote, décision qui aura une répercussion considérable sur le mouvement philosophique en Europe. On raconte qu’Ibn Rushd était extrêmement modeste et facile d’accès. Ibn al-’Abbâr dit que ce penseur d’exception «se prit de passion pour les sciences des Anciens où nul ne put lui disputer la prééminence». L’imâm al-Dhahabî, dans ses «Siyar al-Nubalâ’» note pour sa part que «Ibn Rushd était transcendant dans les sciences des principes (Ûsûl) et comptait parmi les plus grands savants» ; ajoutons qu’Ibn Rushd brillait dans la science des controverses et des différends juridiques, il s’agit là d’une science abstruse et complexe et à n’en pas douter le meilleur témoin qu’on puisse invoquer à ce sujet n’est autre que le grand adversaire d’Ibn Rushd, l’imâm al-Ghazâlî qui écrit dans son «Munqîd» : «La diversité des adhésions confessionnelles et religieuses, les différences existant entre les écoles fondées par les imams avec de surcroît une prolifération des sectes et des factions, toutes divergeant dans leurs propos et leurs méthodes, est un profond océan où la plupart ont sombré ; peu nombreux furent ceux qui ont réussi à en réchapper»

Une excommunication injuste

La grande épreuve que devait subir Ibn Rushd et à laquelle il ne s’attendait pas fut celle de l’excommunication. Il était, ne l’oublions pas, l’un des protégés du calife et son médecin personnel. C’est dire la confiance dont le philosophe était investi. Ibn Rushd dut ressentir amèrement une conduite qu’il devait nécessairement interpréter comme un «lâchage» ou une trahison, une capitulation du pouvoir devant la caste des théologiens, engeance d’exaltés et de fanatiques. Et les échos de cette accusation d’impiété, seule raison d’une excommunication injuste, devaient retentir durant tout le Moyen âge. Les penseurs chrétiens médiévaux ont fourni à la légende de l’impie Averroès des aliments de poids, cette légende qui représentait un Averroès incrédule, méprisant la religion, foulant aux pieds la tradition, l’Averroès négateur des miracles, le philosophe qui a jeté sur les prophètes l’infâme épithète de l’imposture et de la superstition. S. Munk, l’un des spécialistes d’Averroès, n’écrit-il pas : «Malgré ses opinions philosophiques si peu d’accord avec les croyances religieuses, Ibn Roschd tenait à passer pour un bon musulman». Qu’est-ce donc qui a poussé les penseurs occidentaux du Moyen âge à affubler Ibn Rushd du masque de l’impie, de l’incroyant qui a longtemps camouflé son impiété sous les apparences d’un croyant modèle et vertueux dans l’espoir du duper la masse et même les savants ? L’admiration que professait Ibn Rushd pour Aristote a certainement accrédité le sentiment qu’il partageait les thèses du Stagirite et qu’il les approuvait. L’influence d’Aristote aurait conduit Ibn Rushd, pense-t-on, à embrasser le système aristotélicien, à parler, comme son maître, de l’éternité du monde, à nier la résurrection et l’omniscience divine. Pour ces raisons, en l’an 1195, la persécution s’abattit sur Ibn Rushd. Il fut dépouillé de tous ses titres et dignités. Le calife a ordonné que les livres du philosophe fussent livrés aux flammes, et l’on dépêcha dans les provinces des messagers pour proclamer l’impiété d’Averroès. Les poètes, mus par un appétit mercenaire, s’emparèrent du sujet et louèrent la sagesse de l’émir d’avoir su prévenir le péril et réclamèrent la mort pour l’impie Ibn Rushd. S’adressant à l’émir, voilà ce que dit l’un de ces versificateurs :
«Tu as su préserver la religion d’Allah en frappant une secte
Qui, par sa logique, nous préparait des malheurs certains !
Ces philosophes ont allumé en cette religion les feux d’une discorde :
Flammes de l’égarement qui pouvaient consumer les dogmes !
Le bourreau brûlait de les passer au fil de l’épée,
Mais le séjour dans l’infamie est pour eux plus mortel.»

Débats et controverses
Au fond, ces accusations d’impiété qui collent à la peau d’Ibn Rushd sont-elles vraisemblables ? Ont-elles un fondement ou en sont-elles dénuées ? La réponse se trouve à la fois dans les écrits et dans les mœurs d’Ibn Rushd. Il faut bien avouer que cette question n’a cessé de susciter débats et controverses et que les orientalistes sont profondément divisés. Ainsi Renan estime qu’Ibn Rushd n’est rien autre chose qu’un libre penseur, suivi en cela par Léon Gauthier qui juge que la doctrine d’Ibn Rushd est un «rationalisme sans réserves». Cependant Max Horten, Mehren et Asin Palacios font les plus expresses réserves sur les thèses de Gauthier et considèrent qu’Ibn Rushd n’est pas un rationaliste. Le premier en fait à l’instar de tous les philosophes musulmans «un apologiste de l’islam», le second considère que la philosophie chez les musulmans n’est qu’un «moyen d’expliquer le Coran» et le troisième estime qu’Ibn Rushd est l’adversaire le «plus irréductible» du rationalisme prétendument averroïste. Ici nous ne pouvons manquer de nous poser une question : est-il sensé, raisonnable que ce jurisconsulte éminent et vertueux, qui consacra toute sa vie à l’étude, qui a écrit l’un des plus imposants traités de droit malékite, soit l’un des doctrinaires de l’impiété ? Peut-on raisonnablement admettre que ce savant puisse être ainsi excommunié, qu’il soit chassé de la grande mosquée de Cordoue, interdit de rendre à Dieu le culte dû par un ramas de dévoyés fanatisés dans une Andalousie qui se plaisait à donner d’elle-même l’image de la civilisation, de la tolérance et qui prétendait se conformer au propos du Prophète : «Les savants sont les héritiers des prophètes» ? Considérons pour comprendre les circonstances qui ont poussé Ibn Rushd à rédiger ces pages et à traiter cette question à laquelle, comme nous l’avons précisé, aucun autre philosophe n’a consacré de traité ad hoc. Au début de son traité, le philosophe de Cordoue précise son propos : «Le but de cet essai est d’examiner du point de vue de la spéculation religieuse si l’étude de la philosophie et des sciences logiques est permis par la Loi ou interdit, s’il est ordonné du point de vue de la recommandation ou de celui de l’obligation» Et dans la mesure où philosopher signifie l’examen des êtres et la spéculation sur la création et tout ce qui existe, la loi religieuse, à n’en pas douter, en fait une obligation ou une recommandation. Ce qui l’atteste ce sont les nombreux versets coraniques qui le spécifient expressément : «Ceux qui ne raisonnent pas encourent Son courroux» (Jonas, 100) ; «N’ont-ils pas considéré le royaume des cieux et de la terre et tout ce que Dieu a créé» (Al’A’arâf, 185) ; «Tirez-en une leçon, ô vous qui êtes doués d’intelligence» (Le rassemblement, 2)

Cette spéculation revient à tirer l’inconnu du connu et cette opération se réalise par l’usage tant du syllogisme démonstratif que du raisonnement analogique. Par voie de conséquence, pour déférer aux commandements de la Loi religieuse, il est nécessaire de consulter les ouvrages de logique formelle, de s’appliquer à raisonner démonstrativement à l’instar du jurisconsulte ou du docteur de la loi qui s’appuie sur le raisonnement analogique (Qiyâs) dans l’élaboration de ses arrêts juridiques (fatwas). Bien mieux, le théosophe sera à plus forte raison légitimé à en «inférer l’obligation de connaître le syllogisme rationnel» selon les propres mots du philosophe et docteur de la loi de Cordoue.
Si, d’aventure, on objectait que l’usage du raisonnement démonstratif est de nature à conduire à l’impiété et à l’incroyance, qu’en tout état de cause, acclimater en terres d’islam la logique d’Aristote n’est rien d’autre qu’une innovation blamâble» (bid’a), que ce qui le montre assez c’est qu’une telle «science» n’existait pas chez les premiers musulmans, la réponse d’Ibn Rushd à ce genre d’argument ne manque pas de pertinence. En effet, le philosophe de Cordoue objecte que les premières générations de musulmans (les Compagnons et les Suivants) n’ont pas davantage connu le syllogisme analogique largement en usage parmi les docteurs de la loi, et pourtant nul ne songe à jeter l’opprobre de la «bid’a» sur ce syllogisme.

Examen rationnel des choses et de l’univers
Par un autre côté, si on soutient qu’il est nécessaire de proscrire l’usage de la logique formelle au motif que son fondateur était un grec païen qui n’aurait pas manqué d’infester de paganisme ses travaux, Ibn Rushd est frappé par la faiblesse de cet argument. Il n’est pas raisonnable de se charger de fonder à nouveau toute une science ou un art, la logique, qui a le mérite d’exister, surtout que l’usage de cette science ou de cet art n’est en rien nuisible ou néfaste. Nous devons nous reporter aux livres des Anciens «qu’ils soient de notre foi ou qu’ils n’en soient pas», car après tout la logique, comme le dit son auteur, n’est qu’un «instrument» (organon) et «l’instrument par lequel est valide la purification rend valide la purification à laquelle il sert, sans qu’on ait à examiner si cet instrument appartient ou non à un de nos coreligionnaires, il suffit qu’il remplisse les conditions de validité». Pour mieux vulgariser cette idée, que l’on songe à l’instrument contondant qui sert à égorger le mouton de l’Aïd, que cet instrument contondant soit fabriqué par des non musulmans ne rend pas l’acte illicite du point de vue de la Loi. Il en est ainsi de la logique. Et si, croit bon de préciser Ibn Rushd, dans cette logique «tout est exact, nous l’accepterons ; s’il s’y trouve quelque chose d’inexact, nous le signalerons». Autrement dit, Ibn Rushd, contrairement à ceux qui veulent en faire un Aristoteles redivivus (Aristote ressuscité), n’accepte le legs logique que sous bénéfice d’inventaire. Il est tout à fait remarquable qu’Ibn Rushd traite cette question des rapports de la Loi et de la Sagesse philosophique en docteur de la loi. En effet, il l’examine et la passe au crible des «Cinq Ahkâm» (qualifications légales). Ce sont les critères que retiennent les jurisconsultes de l’islam pour déterminer la nature de l’acte. Est-il obligatoire, méritoire, désirable, détestable, illicite ? Or, Ibn Rushd établit, dès le début de son traité, le caractère obligatoire de l’examen rationnel des choses et de l’univers. Puisqu’il en est ainsi, il en tire la conclusion légitime qu’interdire une telle spéculation est blasphématoire du point de vue de la loi religieuse elle-même : «Il est désormais tout à fait clair que l’étude des livres des Anciens est obligatoire du point de vue de la Loi religieuse, puisque leur dessein dans leurs livres n’est rien autre chose ce que à quoi vise la Loi religieuse elle-même. Quiconque interdit ce genre de spéculation à ceux qui en sont capables, ceux-là mêmes en qui se trouvent réunies d’une part l’intelligence innée, l’orthodoxie religieuse et une moralité supérieure, celui-là ferme la porte par laquelle la loi divine les appelle à la connaissance véritable de Dieu. C’est là le comble de l’égarement et de l’éloignement de Dieu.» Il donne un exemple pour rendre encore plus explicite son propos : «Celui qui interdit les livres de philosophie à ceux qui sont capables de les entendre, à cause de ce que certains hommes vils sont tombés dans l’erreur pour les avoir étudiés, ressemble à celui qui interdirait à toute personne altérée de boire de l’eau fraîche le condamnant à une mort certaine sous le prétexte que certains, ayant avalé de travers, en sont morts». On assiste là à une sorte de renversement tout à fait remarquable. Ce n’est plus le philosophe qui est suspect d’infidélité et d’égarement, mais ceux qui en apparence font proclamation de fidéisme qui sont les plus proches de tomber dans l’égarement. Le littéralisme et la forclusion de l’esprit conduisent plus sûrement à l’impiété que la fréquentation des livres des philosophes. Et Ibn Rushd a beau jeu dans ces conditions de renouveler son credo. La loi et la philosophie ne sont pas opposées, puisque Dieu lui-même dans son Livre dit : «Produisez votre preuve démonstrative (Bûrhân) si vous dites vrai». Toute assertion est donc soumise au régime de la démonstration. Pourtant ses adversaires ne désarment pas. Que faire si l’opposition entre le donné révélé et les lois de la raison s’avérait irréductible ? Ne serait-on pas contraint de préférer à la sagesse philosophique la Loi et aux résultats de la démonstration les données de la révélation ? En réalité, ce genre d’argument n’ébranle en rien le credo d’Ibn Rushd. Car ce genre d’opposition ne saurait être que superficiel. Le secret de l’accord intime de la Loi et de la raison gît dans l’art herméneutique. S’il en est ainsi, il faut se demander quels sont les fondements qui en autorisent l’usage du point de vue de la Loi.
L’interprétation est permise…
Là encore, Ibn Rushd ne s’écarte pas du Coran. Il songe sans aucun doute au verset : «Il est le Premier et le Dernier, il est l’Apparent et le Caché». On voit d’ores et déjà que Dieu, dans le Coran, ménage une dimension ésotérique. Tout dans le Coran ne doit pas être pris à la lettre de l’avis unanime du reste des savants et des docteurs de la loi eux-mêmes. En outre, l’interprétation est permise par le verset 7 de la sourate III. Or, prendre les versets du Coran à la lettre peut conduire à des contradictions et des oppositions de sens. Les savants exégètes ont averti contre pareilles imputations : le grammairien et exégète al-Zamakhsharî, auteur du fameux «Al-Khashâf», a attiré l’attention sur le fait qu’il ne faut pas expliquer les versets des différentes sourates de manière à ce que certains en contredisent d’autres. Si cela est exact, on voit bien qu’Ibn Rushd ne se contente pas de recourir à l’avis de savants exégètes, mais qu’il en appelle au Livre d’Allah lui-même pour se garantir des critiques. Il se trouve que le verset 7 de la sourate III oppose les versets clairs aux versets équivoques. Ce verset précise que les seuls à connaître les sens des versets équivoques sont Dieu et les savants. La légitimité de l’interprétation, puisque le verset emploie le mot «Ta’wîl», se voit unanimement reconnue aux savants après Dieu. Cela a pour signification de tenir éloignée la foule et la masse des musulmans de ce genre de spéculation interprétative. L’interprétation des sens des versets coraniques est affaire exclusivement de savants versés dans la science du Coran. Ibn Rushd enfin s’autorise d’une formule de l’imâm ‘Alî : «Entretenez les gens de ce qu’ils peuvent entendre, voudriez-vous donc que Dieu et son Prophète soient démentis ?». Qu’est-ce que donc que cette interprétation dont nous parle Ibn Rushd et dont il se fait l’avocat ? Il la définit lui-même : «Interpréter veut dire faire passer la signification d’une expression du sens propre au sens figuré, sans déroger à l’usage de la langue des Arabes, en donnant métaphoriquement à une chose le nom d’une chose semblable ou de sa cause, ou de sa conséquence, ou d’une chose concomitante ou (en usant d’une) autre métaphore couramment indiquée par les figures de langage». Cette manière de faire est, juge-t-il bon de préciser, est chose courante chez le jurisconsulte et le docteur de la loi. Pourquoi dès lors, se récrie-t-on lorsque le philosophe en fait usage ? Or, l’interprétation est le seul procédé qui permette de dissiper les contradictions, de surmonter les paradoxes et de lever les ambiguïtés et les doutes.
Nul n’ignore en Islam que le fameux problème de la prédestination et du décret divin (al qada wa al qadar) (et toutes les controverses que cette question a suscitées) a pour origine l’existence de versets qui semblent s’opposer, les uns semblant soutenir la thèse de la prédestination et du décret divin et les autres inclinant vers le franc-arbitre de l’homme et pariant sur son liberté. Parmi les premiers: «Dieu a mis un sceau sur leurs cœurs et leurs oreilles et ils encourent un châtiment immense» (II, 7) ; «Quant à celui contre qui se réalisera la sentence du tourment, sauveras-tu celui qui se trouvera dans le feu ?» (XXXIX, 19) ; «Mon conseil vous serait inutile si je voulais vous le donner et que Dieu veuille vous égarer» (XI, 34). En revanche, parmi les seconds versets, citons : «Nous l’avons dirigé sur le droit chemin, qu’il soit reconnaissant ou qu’il soit ingrat» (LXXVI, 3) ; «Quiconque veut croire, qu’il croie ; quiconque veut mécroire, qu’il mécroie» (XVIII, 29) ; «Ne lui avons-nous pas montré les deux voies !» (XC, 10)
Mais après tout, pourrait-on objecter, pourquoi donc le discours de Dieu ne serait-il pas clair, dépourvu de toute équivoque et de toute dimension ésotérique ? Ce qui en est cause, selon Ibn Rushd, c’est le fait de la disparité des esprits dans l’assentiment. Certains hommes «donnent leur assentiment à la démonstration» mais d’autres se laissent volontiers persuader par les arguments dialectiques là où certains autres assentent à l’argumentation oratoire. Il faut convenir que la loi musulmane est faite pour s’adresser aux trois classes ainsi définies par Ibn Rushd. «Appelle les hommes dans la voie de son Seigneur par la sagesse et la belle exhortation et dialogue avec eux de la meilleure manière» (XVI, 125). Ibn Rushd ne déroge pas ici au principe selon lequel on ne recourt au ta’wîl qu’en cas de nécessité. Or, l’interprétation est en l’occurrence nécessaire puisqu’elle permet de dissiper les contradictions apparentes de certains versets coraniques.

Par : Omar Merzoug Docteur en philosophie (Paris-IV Sorbonne)

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Project Cars 2 : une dizaine de Ferrari sont prévues pour le lancement

Thu, 03/08/2017 - 23:01
Bandai Namco annonce que Project Cars 2 va accueillir, d’ici le mois de septembre, la marque Ferrari dans son écurie virtuelle.

Symbole des sports automobiles depuis plus de 80 ans, Ferrari rejoint désormais la franchise Project Cars de l’éditeur japonais Bandai Namco avec une série de modèles vintage, classiques et actuels soigneusement choisis pour représenter la passion, la technologie et le passé glorieux qui définit la marque italienne. Dès septembre prochain sur PS4, Xbox One et PC, les joueurs pourront ainsi essayer la Ferrari 330 P4, 365 GTB4 Competizione, 288 GTO, F40 LM, F333 SP, F50 GT, Enzo Ferrari, 488 GT3, 488 GTE et LaFerrari.

L’arrivée de Ferrari dans Project Cars 2 est une nouvelle fantastique pour nos pilotes virtuels“, s’extasie Andy Tudor le directeur artistique chez Slightly Mad Studios. “Mais cela s’accompagne aussi d’une série de défis sans pareils. Face à un tel pedigree et un tel engouement, restituer la véritable sensation d’une Ferrari dans un jeu était une lourde responsabilité. Les fans et les pilotes de Project Cars 2 et de Ferrari s’attendent à retrouver les mêmes caractéristiques et à vibrer comme s’ils étaient dans les voitures mythiques de Maranello. Nous sommes impatients que les joueurs puissent les tester et découvrir ce que nous avons réalisé. Ces voitures sont vraiment spéciales.

Un nouveau trailer pour Project Cars 2 avec Ferrari

S’occuper des Ferrari et les sélectionner sur plus de 80 ans d’histoire de sport automobile a été un grand défi mais aussi une réelle joie“, déclare Stephen Viljoen, le directeur du jeu Project Cars 2. “Après Project Cars, nos fans souhaitaient vraiment l’arrivée de Ferrari dans le jeu. Nous sommes fiers et vraiment excités d’avoir intégré cette légende à notre franchise. Recréer leur conduite et leurs performances incroyables était notre priorité absolue.

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Piratage de HBO: il y a du spoiler dans l’air pour Game of Thrones S7

Thu, 03/08/2017 - 22:57
Un groupe de hackers a fait savoir qu’il était parvenu à dérober près de 1,5 terabyte de données sur les serveurs du producteur américain HBO et menace aujourd’hui de spoiler et de leaker la saison 7 de Game of Thrones.

Chez HBO, c’est le branle-bas de combat et la panique, car dans les 1,5 terabyte de données qui ont été subtilisées se trouvent les épisodes de la dernière saison et les scripts d’épisodes inédits de Game of Thrones, autant dire du contenu chaud qui pourrait bien intéresser les plus offrants pour proposer une « exclu ».

La saison 7 de Game of Thrones pourrait bien être spoilée dans les jours à venir

Les hackers ont d’ailleurs posté un message ironique sur les réseaux sociaux : «Salut l’humanité. La plus grosse fuite de la cyber-ère arrive», ajoutant : «Quel est son nom? Oh j’oubliais de le dire. C’est HBO et Game of Thrones. Vous êtes les premiers pionniers à pouvoir télécharger cette fuite. Profitez-en et partagez. Celui qui partagera le mieux ces données aura le droit à une interview. HBO s’écroule».

HBO travaille actuellement activement avec la police et plusieurs sociétés de cybersécurité pour tenter de faire appréhender le plus rapidement les cyberdélinquants avant qu’ils ne commencent à faire des dégâts. Ces derniers ont annoncé qu’ils dévoileraient l’épisode 4 de la dernière saison, alors que sa sortie officielle est prévue le 06 août.

Preuve qu’ils ne profèrent pas de menaces en l’air, les prochains épisodes de deux séries, Ballerset Room 104, ont été mis en ligne par les hackers.

L’entreprise a publié un communiqué suite à cet incident datant du 30 juillet expliquant : «HBO a subi un incident informatique compromettant des informations protégées», ajoutant : «Nous avons immédiatement commencé une enquête et nous travaillons avec les forces de l’ordre et des entreprises de cybersécurité».

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Salon de Frankfurt 2017 : Suzuki reprend la main sur la communication Swift Sport

Thu, 03/08/2017 - 22:54

Après la première fuite d’une brochure montrant plusieurs détails de la Suzuki Swift Sport, le constructeur japonais reprend la main sur la communication en dévoilant les mêmes détails en photos officielles.

Une reprise en main qui n’apporte aucune nouveauté sur ce que laissait voir la fuite d’hier mais qui aura le mérite de laisser mieux apprécier les détails de l’habitacle de la Suzuki Swift Sport dont la présentation aura lieu au Salon de Frankfurt.

Cette variante sportive de la Swift se distingue par des jantes et une grille de calandre ainsi qu’une double sortie d’échappement intégrée au bouclier arrière atténue. L’habitacle accueille des sièges « sport » baquets, un bandeau rouge tout au long de la planche de bord et des sur-piqûres également rouges sur le levier de vitesse et sièges. Couleur qu’on retrouve aussi au niveau d’un compte-tours affichant 800tr/mn.

Pour rappel, sous le capot, la Suzuki Swift embarquera un 1.4 Turbo de 140 chevaux pour un poids qui serait sous la tonne.

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Nissan : Rear Door Alert pour ne plus rien oublier à l’arrière

Thu, 03/08/2017 - 22:51

Le constructeur Nissan dévoile une nouvelle technologie dénommée RDA (Rear Door Alert) permettant aux conducteurs de ne plus rien oublier sur les sièges arrière.

Devant débarquer à partir de 2018 sur le Nissan Pathfinder, le RDA est une idée de deux femmes ingénieurs de Nissan après que l’une d’elle ait oublié un plat de lasagnes à l’arrière de sa voiture pendant une chaude nuit, faisant que les odeurs sentaient pendant des jours. Une fois présentée, c’est au Nissan Technical Center North America que le développement a eu lieu donnant ainsi naissance au Rear Door Alert (RDA) qu’inaugurera le Pathfinder avant d’être étendu au reste de la gamme Nissan.

Techniquement, le RDA repose sur des capteurs au niveau des portes arrière qui, si elles sont ouvertes avant un départ, permettent de l’enregistrer sur l’ordinateur du bord. Une fois à l’arrêt, une notification apparaît sur l’écran pour rappeler au conducteur de vérifier les places arrière et s’il ne le fait pas, descend et ferme la voiture sans que les portes arrière ne soient de nouveau ouvertes, le système émet une sonnerie pour attirer son attention.

Bien pratique…sauf si après avoir déposé quelque chose à l’arrière (cartable, sac de sport…) et qu’en cours de route on doit s’arrêter pour acheter du pain, faudrait penser à à ouvrir et refermer une des portières arrière… Heureusement que le plat de lasagnes n’était pas dans le coffre.

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Histoire automobile : Les 10 voitures emblématiques de la collection Ford Heritage

Thu, 03/08/2017 - 22:49

La division Ford Performance dispose aujourd’hui d’une très large gamme de véhicules haute performance, dont la Ford Mustang qui a été la sportive la plus vendue au monde en 2016.

C’est à Dagenham dans la banlieue Est de Londres que Ford décide en 1931 d’installer une usine d’assemblage de véhicules, souhaitant profiter de l’accès facile à un port sur la Tamise. Aujourd’hui le site produit pour le monde entier les moteurs diesels de la marque et c’est dans cette ambiance industrielle encore en activité que se niche le centre Ford Heritage et sa collection de véhicules historique.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il ne s’agit pas d’un musée. Ce lieu s’apparente davantage à un immense atelier mécanique où l’on rencontre une équipe de techniciens experts et passionnés, en charge de maintenir en parfait état les 116 véhicules de la collection. D’ailleurs, pour un grand nombre de ces autos emblématiques de l’histoire de Ford en Europe, il s’agit des tous premiers châssis ou, à l’inverse, des ultimes unités sorties des lignes de production à leur époque.

La gamme Ford Performance est aujourd’hui l’héritière de tous ces véhicules mythiques et sportifs. La Focus RS est l’héritière des Escort 1850 GT et Mexico, Escort Cosworth ou Focus RS de première et deuxième génération. Elle s’accompagne d’une version plus accessible, la Focus ST, tandis que la Fiesta ST s’apparente à la XR2 d’antan. La Mustang, dans sa version V8 comme dans sa version Ecoboost, est le résultat de la longue histoire des pony cars aux Etats-Unis, mais aussi de celui de la Capri en Europe. Enfin, la GT n’est autre que la descendante de la GT40, victorieuse au Mans dans sa catégorie comme sa glorieuse aînée.

Les 10 modèles emblématiques de la collection Ford Heritage

Ford GT40 1964

Cette GT40 (GT pour grand tourisme, 40 pour 40 pouces de haut) est une pierre angulaire dans l’aventure sportive de Ford. Après avoir manqué de racheter Ferrari, Henry II Ford décide d’aller défier Enzo Ferrari sur le circuit des 24h du Mans. Engagée dès 1964 dans l’épreuve mancelle, la GT40 ne s’imposera qu’en 1966 avec un triplé historique, mettant fin à l’hégémonie de Ferrari. Le modèle présent à Dagenham date de 1964, initialement préparé pour la course dans une livrée argent et noir. Elle changera de couleur tout au long de sa carrière (portant notamment les célèbres couleurs orange et bleu ciel de la marque Gulf) pour revenir en 2006 à sa livrée d’origine pour célébrer les 40 ans du triplé manceau. Allure agressive, V8 de 4.7 litres et 410 ch, elle fait partie des 126 exemplaires fabriqués pour la course ou pour la route.

Escort 1850 GT Rallye 1967

L’Escort succède à l’Anglia (jusqu’alors fabriquée à Dagenham) en 1968. Moteur à l’avant, propulsion, la voiture affiche une robustesse et une tenue de route qui lui feront gagner, dans sa version Rally, la course Londres-Mexico de 1970, longue de 25.700 km. Sur 96 engagés, seuls 23 atteindront la capitale mexicaine, dont 5 Escort 1850 GT (1ère, 3ème, 5ème, 6ème et 8ème places). L’Escort présente à Dagenham n’est pas une 1850 GT d’origine. A l’origine, il s’agissait d’une Escort 1300 construite en 1967. Elle sera entièrement reconstruite à l’identique de la FEV 1H lauréate (et présente aussi au Ford Heritage), avec son Kent de 1834 cm3 développant 140 ch. Elle participera ensuite au 25ème anniversaire du Londres-Mexico en 1993. Avec le même équipage qu’en 1970 (Hannu Mikkola et Gunnar Palm), elle remportera à nouveau l’épreuve.

Ford GT70 1970

Attention, rareté : seuls 6 exemplaires seront construits entre 1970 et 1973. Après l’arrêt du programme Le Mans et des GT40 en 1969, Ford décide de s’orienter vers le Rallye avec une GT70 (dont le chiffre ne rappelle plus sa hauteur en pouce, mais la décennie) qui devait à l’origine récupérer un V6 Cologne. La plupart seront finalement équipées d’un 4 cylindres 1.6 Cosworth. Après une série de test à Goodwood, une GT70 sera engagée au Tour de France mais les règles du rallye changèrent, et l’Escort s’avéra être un bien meilleur ambassadeur sur ce type de course. L’exemplaire présent à Dagenham est le châssis n°4. Il sera totalement restauré en 2002, recevant pour l’occasion un 2 litres Cosworth BDG.

Escort Mexico 1974

Cette Mexico de 1974 nous ramène à la 1850 GT victorieuse au Londres-Mexico. La victoire offre une magnifique occasion d’utiliser cette renommée avec une version sportive abordable, développée par la filiale de Ford, Advanced Vehicle Operation (AVO). Au total, 9847 exemplaires auront trouvé un heureux propriétaire.

Ford RS200 1986

La RS200, comme pour la GT70 en son temps, ne s’apparente, en 1986, à aucune voiture de série de la gamme Ford. Dessinée par Ghia (une filiale de Ford), dotée d’un 1.8 litres BDT Cosworth de 250 ch, développée par Tickford (filiale d’Aston Martin) et fabriquée par Reliant, elle allie la force de Ford au talent de l’artisanat automobile britannique. Un peu moins de 200 exemplaires seront fabriqués pour homologuer la voiture au Championnat du Monde des Rallye dans le fameux Groupe B. Dans sa configuration « compétition », la RS200 développait jusqu’à 450 ch. Avec un châssis spécifique, son moteur central, ses 4 roues motrices et sa carrosserie en fibre de verre, la RS200 était légère et maniable, mais n’eut pas le temps de démontrer ses capacités suite à l’arrêt du Groupe B à peine un an après son apparition.

Capri 280 Brooklands 1986

Là encore, il s’agit d’une rareté. C’est la dernière Capri sortie des chaînes à Cologne en décembre 1986. Il s’agit en outre d’une rare série spéciale, la 280 Brooklands (ce petit nom vient de sa couleur Brooklands Green), dérivée d’une Capri 2.8i et étudiée par Ford Special Engineering (FVE) à Dunton dans l’Essex. Au menu, des jantes spécifiques de 15 pouces, une teinte particulière rehaussée d’un liseré rouge, une moquette épaisse, une sellerie cuir, et un V6 2.8 litres de 160 ch : seuls 1038 exemplaires seront fabriqués dans cette livrée. Conduire cette rare version vous ramènera dans les années 70 et 80, au volant de la Mustang européenne comme on l’appelait à l’époque, et permettra de goûter à la rondeur et à la sonorité du V6 à l’ancienne.

Sierra RS Cosworth 1986

A partir d’une Ford Sierra dessinée par le français Patrick Le Quément, Ford Special Vehicle Engineering (SVE) et Cosworth vont donner naissance à un dérivé sportif diablement efficace, la RS Cosworth (RS pour Renn Sport). Produite entre 1986 et 1987, équipée d’un 2 litres Cosworth de 204ch, elle s’offrait, pour le look et la stabilité, un énorme aileron arrière lui donnant un profil unique. La Sierra RS Cosworth présente à Dagenham est une RS « classique » : pour ceux préférant un peu plus de puissance, une série limitée de 500 RS500 (d’où son nom) sera produite, avec 224 ch sous le capot avant. Au total, RS et RS500 seront produites à 5545 exemplaires. Elle se constituera un joli palmarès en Rallye (vice-championne du Monde en 1988 avec Didier Auriol), et particulièrement les championnats nationaux (4 titres en France en 87, 88, 91 et 92). De nombreux pilotes célèbres la conduiront, comme Stig Blomqvist, Ari Vatanen, Carlos Sainz ou François Delecour.

Fiesta XR2 1989

La Fiesta de deuxième génération fut lancée en 1983, et disposa rapidement d’une version sportive, la XR2, dotée d’un 4 cylindres développant 96 ch. Le modèle présent à Dagenham est un des derniers produits, puisqu’il date de 1989 : il fut légué à Ford par sa première propriétaire afin de lui procurer de bons soins tout en diminuant l’importante flotte familiale.

Focus RS 2002

Depuis 1996 et la fin de la production de l’Escort Cosworth, la gamme Ford était orpheline d’une sportive compacte dans la gamme. Présentée comme un concept en 2000 et de série en 2002, la Focus RS reprend le flambeau avec un 2 litres Duratec de 212 ch. Cette RS mkI sera produite entre 2002 et 2003 à seulement 4501 exemplaires. Elle sera élue Sportive de l’année en 2002 par le magazine Echappement. La voiture présente à Dagenham est la première RS de production construite.

Focus RS 2009

6 ans après la Focus RS mkI, Ford renoue avec le sigle RS en lançant la Focus RS mkII. Cette fois-ci, cette traction reçoit un 5 cylindres Duratec et 305 ch sur le train avant : la plus puissante traction de l’époque ! Grâce à un gros travail sur les suspensions (RevoKnucle), la voiture encaisse le couple et démontre un comportement routier exceptionnel. Côté design, la nouvelle RS s’offre encore plus de caractère que sa devancière avec des teintes exclusives et une carrosserie bodybuildée. Comme la précédente génération, elle sera élue sportive de l’année par le magazine Echappement en 2010 dans sa version RS500, une version limitée à 500 exemplaires, au moteur poussé à 350 ch avec une livrée noire mat. Cette même année, Ford France créa une série spéciale Le Mans Classic : 5 véhicules seulement, reprenant chacun les couleurs des sportives victorieuses de la marque.

Bonus : Supervan 3 1994

L’histoire du Supervan 3 remonte à 1971, lorsque le Supervan 1 apparût pour la première fois : il s’agissait d’un Transit doté d’un châssis tubulaire greffé à la structure et d’un V8 de 5 litres installé à l’arrière. En 1984, l’histoire du Supervan se prolonge avec la version 2 qui reprend un châssis de Ford C100 (une voiture de course), la carrosserie d’un Transit, et un surpuissant V8 Cosworth DFL de 590 ch, rien que cela. En 1994, c’est au tour du Supervan 3 : il ne s’agit d’un Supervan 2 retravaillé à l’avant (style et aérodynamique), et motorisé par un moteur de F1. Il récupérera par la suite un V6 Ford Cosworth Sports 3000 de 295 ch tout de même !

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Recette Pâte de fruit à la mangue

Thu, 03/08/2017 - 22:46
Ingrédients
  • 350 g de purée de mangue
  • 400 g de sucre
  • 60 ml de pectine liquide
Instructions
  1. Dans une casserole verser la purée de mangue et 100 g de sucre placer sur feu moyen tout en mélangeant jusqu’à ce que le sucre se dissout et la température atteint 60 C.
  2. Ajouter le reste de sucre et la pectine tout en mélangeant jusqu’à ce que la température de la purée de mangue atteigne 95 C, maintenir cette température environ 3 minutes a feu moyen.
  3. Augmenter le feu et continuer a mélanger afin que la purée de mangue n’attache pas au fond de la casserole laisser cuire jusqu’à ce que la préparation deviennent plus épaisse et atteigne la température de 110 C en la maintenant environ 3 minutes (la température mettra du temps à atteindre 110 C il faut être patient).
  4. A ce stade on peut ajouter 10 g de beurre tout en mélangeant (je ne l’ai pas fait).
  5. Verser dans un moule carré de 20×20 cm préalablement recouvert de papier sulfurisé ou des moules en silicones je trouve cela plus pratique pour le démoulage.
  6. Laisser prendre la pâte de fruit aux mangue quelques heure à température ambiante (personnellement j’ai laisse toute une nuit).
  7. Découper des carre et les rouler dans du sucre si désirée.
  8. Se conserve bien dans une boite hermétique au frais.
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mousse au chocolat parfumée à l’orange

Thu, 03/08/2017 - 22:44
Ingrédients
  • 100 g de chocolat 60 % cacao
  • 3 oeufs à température ambiante
  • une pincée de sel
  • ½ orange
  • 2 c-a-soupe de café très fort
Instructions
  1. Râper le zeste d’1/2 orange et a l’aide d’un mortier l’écraser.
  2. Verser le chocolat, le café ainsi que le zeste d’orange dans un récipient et faire fondre au bain-marie.
  3. Une fois le chocolat fondu mélanger jusqu’à consistance lisse et retirer du bain-marie.
  4. Dans un autre récipient, monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel.
  5. Verser les jaunes d’oeufs au mélange chocolat-café-zeste d’orange légèrement refroidi (pour ne pas cuire les jaunes).
  6. Remuer afin de les incorporer.
  7. Incorporer une cuillère à soupe de blanc d’oeuf au chocolat et fouetter énergiquement.
  8. Ajouter par petites quantités le reste de blanc d’oeufs en incorporant délicatement cette fois à l’aide d’une spatule.
  9. Verser dans des verrines et mettre au frais 6 h ou toute une nuit.
  10. Avant de déguster décorer de zeste d’orange.
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Dessert exotique a la mangue, citron vert et cardamome

Thu, 03/08/2017 - 22:42
Ingrédients
  • 2 mangues
  • 5 gousses de cardamome
  • 1 citron vert
  • 45 g de sucre glace
  • 30 cl de crème liquide entière bien froide
  • 2 gouttes d’extrait de vanille
  • 2 cs de cognac (ou liqueur de fruit de la passion)
  • 8 petites meringues recette ici
Instructions
  1. Commencer par mettre la crème liquide ainsi que les fouets au congélateur.
  2. Réduire une mangue en purée et couper la seconde en brunoise (garder quelques unes pour la décoration) et mélanger avec la purée de mangue.
  3. Retirer les graines de cardamome et les réduire en poudre. Râper le zeste de citron et extraire le jus.
  4. Dans un récipient, mélanger ensemble le sucre glace, la poudre de cardamome, le jus et le zeste de citron.
  5. Monter en chantilly la crème liquide très froide puis l’incorporer au mélange précédent.
  6. Ecraser grossièrement les meringues et les ajouter à la chantilly.
  7. Repartir la purée de meringue dans des verrines. Ajouter la crème chantilly et décorer de mangue réservée et de zeste de citron si désiré.
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