Les cours du pétrole repoussaient lundi en fin d’échanges européens leurs plus hauts depuis plus de trois ans notamment grâce à la faiblesse du dollar, dans un marché modéré par un jour férié aux Etats-Unis.
Vers 17h gmt (, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 70,08 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de vendredi.Vers 15H00 gmt, le Brent a atteint 70,19 USD son plus haut niveau depuis décembre 2014.
« Le brut a profité de la faiblesse du dollar mais est limité par la hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis« , a résumé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Comme les cours du pétrole sont fixés en dollars, la faiblesse de la monnaie américaine permet aux investisseurs utilisant d’autres devises d’effectuer des achats à bon compte.
Cependant, la hausse restait modérée alors que le marché américain était atone en raison d’un jour férié aux Etats-Unis pour commémorer Martin
Par ailleurs, « selon les données les plus récentes de (l’entreprise de services pétroliers, ndlr) Baker Hughes sur les forages américains, le nombre de puits actifs a augmenté la semaine dernière« , ont noté les analystes de Commerzbank, qui soulignent que cette hausse, publiée vendredi, est la plus marquée depuis juin. « Les producteurs américains commencent à augmenter la taille de leurs opérations, car leurs forages sont de plus en plus rentables« , a expliqué Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
Les marchés devraient donc surveiller les participants à l’accord de limitation de la production. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses dix partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis début 2017 et jusqu’à fin 2018 à respecter des objectifs de production pour rééquilibrer le marché.
Mais la hausse américaine pourrait pousser certains membres à ne plus respecter ses objectifs, afin d’éviter de voir les Etats-Unis gagner leur part de marché.
« L’OPEP et la Russie auraient tout à gagner s’ils commençaient à signaler une sortie ordonnée de l’accord« , en prévenant que leur production augmenterait en 2019, ont estimé les analystes de BoA Merrill Lynch. « Les marchés vont suivre avec attention la prochaine réunion du Comité de suivi de l’accord (le JMMC) qui se réunira le 21 janvier« , ont estimé les analystes de Société Générale.
Afp
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a reçu mardi l’ambassadeur des États-Unis à Alger, John Desrocher.
« Je suis honoré de rencontrer le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de réfléchir sur les voies et moyens de renforcer les fortes relations bilatérales entre l’Algérie et les États-Unis », a écrit l’ambassadeur américain sur son compte twitter.
Rappelons que le diplomate américain avait rencontré récemment nombre de dirigeants et de chefs de partis, dont le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès.
Desrocher a eu également des conversations avec les présidents du MSP et de Talai El Houriyet, Abderrazak Makri et Ali Benflis ainsi que le cadre du RND, Abdelkader Bensalah.
De l’avis des observateurs, ces entrevues auraient plus objet de sonder la situation qui prévaut dans le pays à la veille de la présidentielle de 2019, notamment suite à l’accélération des événements, dont le dernier en date fut la décision du chef de l’Etat exigeant la soumission de toute décision prise par le gouvernement à son approbation préalable, notamment l’ouverture du capital des entreprises publique à l’investissement privé.
تشرفت بلقاء دولة الوزير الأول السيد أحمد #أويحي لبحث سبل ووسائل تعزيز #العلاقات الثنائية القوية بين #الجزائر و #الولايات_المتحدة_الأمريكية. pic.twitter.com/YP0gCNRtvr
— Ambassador Desrocher (@USAmbtoAlgeria) 16 janvier 2018
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Le philosophe pamphlétaire Jean Salem s’est éteint dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Connu pour être un expert mondialement reconnu des Démocrite, Epicure, Lucrèce et autres monstres sacrés de la philosophie, Jean Salem était aussi un brillant lauréat de l’Académie française et un militant résolu des grandes causes humaines.
A l’instar de son père, Henri Alleg, ancien militant de la révolution algérienne, ce philosophe prestigieux, né le 16 novembre 1952 à Alger, a marqué de son sceau la prestigieuse institution qu’est la Sorbonne où il dirigeait le Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne. Nourri aux convictions paternelles, il a défrayé la chronique avec son entretien au quotidien L’Humanité dans lequel il affirmait son droit au pessimisme face à une civilisation de plus en plus décadente. C’est ce qui l’a motivé pour tenter de construire une alternative avec laquelle il espérait qu’à travers «la lutte pour de belles causes, (se profile) la voie du bonheur». Toute la vie de Jean Salem était fondée sur l’horreur que son père a vécue durant la guerre de libération, la torture, la peur, les horreurs inimaginables, que Henri Alleg a rapportées dans son fameux livre La Question qui a donné au combat du peuple algérien un écho international considérable, y compris en France même.
Par Chaabane BENSACI
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Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a procédé, mardi au quatrième et dernier jour de sa visite en 4e Région militaire à Ouargla, à l’inspection d’unités de la Région et l’inauguration de quelques structures, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
« Le quatrième et dernier jour de la visite de Monsieur le général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire en 4e Région militaire à Ouargla, a été marqué par l’inspection de quelques unités de la Région et l’inauguration de quelques structures, ainsi que la tenue d’une réunion avec l’état-major de la Région et les responsables des services de sécurité », précise la même source.
Le général de Corps d’Armée a entamé cette journée à l’entrée du siège du Commandement de la Région, par « un moment de recueillement, en compagnie du général-major Cherif Abderrezak, commandant de la 4e Région militaire, sur l’âme du valeureux Chahid Chihani Bachir, dont le nom est porté par le siège du Commandement de la Région, où a également été déposée une gerbe de fleurs devant la stèle de sa mémoire, avant de réciter la Fatiha sur son âme pure et sur celles de nos vaillants Chouhada », ajoute le MDN.
A cette occasion, le général de Corps d’Armée a inauguré un complexe administratif regroupant les services financiers des directions régionales de l’administration et des finances, relève le MDN, qui note que ce complexe « qui a été réalisé dans les délais prévus, assure aux cadres et aux personnels un cadre de travail adéquat ».
Le général de Corps d’Armée a tenu, ensuite, une réunion de travail avec le Commandement, l’état-major de la Région, les Commandants des unités et les responsables des différents services de sécurité, lors de laquelle il a suivi un exposé global sur la situation générale de la Région, présenté par le Commandant de la Région, avant de prononcer une allocution d’orientation dans laquelle il a rappelé « l’importance vitale que revêt cette Région, ainsi que le rôle capital joué par ses unités mobilisées le long de la bande frontalière de la zone de compétence, dans la sécurisation du pays de tous les dangers et toutes les menaces ».
« Partant de cette éthique professionnelle irréprochable, qui remonte jusqu’à notre histoire nationale, il devient incohérent d’évoquer les qualités et les exploits de l’Armée nationale populaire sans revenir à ses racines l’Armée de libération nationale, il est pareillement insensé pour nous d’emprunter la voie du professionnalisme, d’en tracer les limites, d’en visualiser l’envergure et d’y accrocher les finalités, sans nous référer à notre capital de valeurs en tant que repère et fondement », a indiqué le général de Corps d’Armée.
« Ce repère, dont l’Armée de libération nationale s’y place comme noyau central et en tant que pierre angulaire, constitue un modèle à suivre, pour lequel nous continuerons, avec l’aide d’Allah le Tout-Puissant, et grâce au soutien et l’appui indéfectibles dont jouie Notre Armée de la part de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, je dis nous continuerons à en suivre le chemin, mettant à profit tout ce que le progrès technologique puisse nous offrir, arborant les nobles valeurs de Novembre, et s’ouvrant sur des horizons nouveaux, à la quête davantage de puissance et de capacités », a-t-il ajouté.
Le général de Corps d’Armée a affirmé que « tous les grands pas de développement parcourus par l’Armée nationale populaire dans les différents domaines, sont sources de fierté, voire d’honneur, ce sont des étapes franchies grâce à une persévérance tenace et une ferme résolution, ayant influencé positivement le progrès continu du professionnalisme des éléments militaires de toutes les catégories, et le degré de la disponibilité opérationnelle et de combat atteint, ainsi que la grande compétence dans l’accomplissement des missions assignées, qui caractérise nos Forces armées dans toutes leurs composantes ».
Le MDN rappelle, par ailleurs, que le général de Corps d’Armée avait poursuivi, dans l’après-midi d’hier lundi, l’inspection de quelques unités du secteur militaire de Biskra, où il avait examiné à l’entame « le degré d’exécution du plan de développement de la Base aérienne de Biskra, et avait visité ses différentes infrastructures, équipements et grands moyens ».
« Compte tenu de l’intérêt particulier qu’il accorde au développement et à la modernisation des capacités de nos Forces aériennes, il avait exhorté l’ensemble des concernés à accélérer la cadence de l’exécution de tous les programmes dans les délais impartis, ainsi qu’au strict respect des impératifs et des exigences d’une préparation au combat réussie et efficace dans tous ses aspects, ses formes et spécialités, et au bon emploi des équipements et armements modernes dont disposent aujourd’hui nos Forces aériennes dans toutes leurs composantes », relève le communiqué.
A l’Ecole supérieure des troupes spéciales et dans le cadre du suivi du programme de préparation au combat, le général de Corps d’Armée avait, par la suite, supervisé un exercice illustratif exécuté par les élèves de l’Ecole sous le thème « Un détachement des troupes spéciales lors d’une incursion et destruction de cibles ennemies ».
C’est un exercice qui avait été mené avec « une précision et un professionnalisme de haut niveau, ce qui confirme toujours la qualité satisfaisante de la formation dispensée au niveau de cette Ecole qui a pour objectif d’optimiser en permanence les compétences, les performances et la disponibilité des éléments des Troupes Spéciales afin de mener leurs missions de combat de jour comme de nuit et dans toutes les conditions », indique le MDN.(APS)
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Aissa a reproché aux chaînes de télévisions algériennes libres de ne pas bâtir un mur qui permettrait de promouvoir notre culture et faire face à leurs concurrents occidentaux qui fascinent, avec leur culture et leur mode de vie , nos jeunes et les incitent à rejoindre l’autre rive de la méditerrané.
La conquête culturelle occidentale ne se limite pas dans des paraboles et décodeurs ,mais elle nous guette également dans nos smartphones , le net et sur les réseaux sociaux , a indiqué le ministre. “Le père devrait être sensibilisé lorsqu’il achète un smartphone pour son fils ou lorsqu’il lui achète un billet pour une destination inconnue ” dit-t-il.
Pour Aissa ,beaucoup de phénomènes auxquels le monde arabo-musulman est confronté viennent du net , notamment les réseaux sociaux, “plus de 90 pour cent de ceux qui ont rejoint les organisations terroristes ont été séduits et recrutés à travers des smartphones et des applications” ajoute-t-il.
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Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Bouira avec trois personnes décédées et 29 autres blessées suite à 24 accidents de la route, précise la même source.
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Seize (16) migrants étaient à bord de la barque naufragée, rapporte Ennahar TV, selon laquelle les éléments de la Garde-côte ont réussi à sauver plusieurs migrants, en mobilisant un hélicoptère.
Outre les deux migrants morts, la garde-côte chercherait encore des disparus parmi les candidats à l’émigration clandestine.
Le flux de migrants algériens débarquant en Espagne a connu une forte hausse en 2017. Une vive polémique a, faut-il le rappelé, suivi la mort, dans des conditions suspectes, d’un migrant algérien au centre de rétention d’Archidona, en Espagne.
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Sonatrach paierait les frais du taitement du pétrole, avant de ramener le carburant raffiné en Algérie, rapporte l’agence Reuters, selon laquelle, Sonatrach négocierait pour l’achat d’actions dans une raffinerie étrangère.
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L’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire,Sadini Abderrahmane a indiqué lundi qu’une rencontre nationale regroupant les présidents d’APW et d’APC sera organisée jeudi prochain au centre international des conférences Abdelatif Rahal à Alger, pour examiner les axes stratégiques relatifs au développement local durable.
Dans le cadre des festivités de célébration de la 51e journée nationale de la commune qui coïncide avec la promulgation de la loi relative à la commune le 18 janvier 1967, »le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du Territoire M. Noureddine Bedoui présidera une rencontre nationale d’orientation au profit des présidents d’APW et d’APC issues des dernières élections municipales du 23 novembre dernier, où seront examinés les axes et les grandes lignes stratégiques devant être suivis par les élus locaux pour relancer le développement local durable »,a déclaré M. Sadini à l’APS.
Cette rencontre qui marque le début du mandat des présidents d’APW et d’APC en présence de ministres de plusieurs secteurs,est « importante » d’autant que plusieurs présidents d’APW et d’APC exercent pour la première fois leurs fonctions à la tête d’assemblées élus »,a souligné le même responsable.
La rencontre permettra, selon M. Sadini, de mettre l’accent sur « la poursuite de l’amélioration du fonctionnement des services de la commune »,notamment « l’activation de la fonction économique » de la commune,outre « l’attachement aux nouveaux principes du développement local durable basés sur l’utilisation des énergies favorables à l’environnement »,et l’accélération du processus de modernisation des services communaux et des infrastructures publiques.
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Le modèle de transition énergétique durable à mettre en oeuvre pour faire passer l’Algérie au stade d’exploitation industrielle de l’énergie solaire, en particulier, a été le thème traité, ce mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
L’expert en énergie solaire, Mouloud Bakli y affirme que l’exploitation de ce type d’énergie, « à moins de 2 dinars le kilowattheure » revient, incontestablement, moins chère que le gaz brulé, aujourd’hui, dans les centrales thermiques pour y produire de l’électricité.
C’est devenu une évidence, souligne-t-il, dans toutes les rencontres sur l’énergie organisées de par le monde et concernant le solaire, personne ne parle d’un coût de plus de 4 centimes de dollar le kilowattheure (KWH), soit l’équivalent de 3 dinars.
Il explique la baisse du prix de ce type d’énergie par la rapide évolution des technologies devenues, dit-il, plus efficaces et beaucoup moins chères, amenant des pays, à l’exemple de la Chine, à développer des projets solaires de plus de 1.000 mégawatt de production annuelle.
Selon lui, l’Algérie aurait mieux à faire à substituer, progressivement, l’énergie solaire de celle tirée du gaz naturel et à transformer celui-ci aux fins d’exportation ce qui, poursuit-il, permettrait à la Sonelgaz de réduire ses subventions et, parallèlement, de générer une quarantaine d’emplois par mégawatt produit.
Du retard accusé par le pays en matière de reconversion énergétique, M. Bakli estime qu’il est parfaitement « rattrapable ». Se référant, à ce propos, aux 385 MW déjà installés, il note qu’ils constituent une étape d’apprentissage aux technologies de l’energie photovoltaïque.
Se référant aux expériences lancées dans le monde et proposant de confier l’essor de ce type d’énergie aux entrepreneurs privés. Il cite l’Inde où, rappelle-t-il, il n’existait, il y a cinq ou six ans, « moins de photovoltaïque que nous » et qui est, aujourd’hui, considérée comme le numéro 3 mondial en matière d’exploitation du solaire « à raison de 6 gigawatts installés, chaque année ».
Du projet de 4 gigawatts/an que l’Algérie prévoit de mettre en œuvre, « dont on parle, dit-il, depuis un an et qui tarde à venir » cet expert observe qu’il permettrait de créer 180.000 emplois.
Pour promouvoir l’essor d’une industrie de panneaux solaires, qu’il propose de confier à des promoteurs privés, M. Bakli appelle à revoir les forts coûts imposés par les douanes aux importations de composants de panneaux et autres matériels destinés à l’installations de parcs photovoltaïques .
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Des personnes qui font plus partie de ce monde, mais continuent à marquer et à rythmer en dehors de leur présence physique notre quotidien.
« un nom et une vie qui ont accompagné les balbutiements de la Révolution algérienne et consolidé les fondations de l’Algérie indépendante », un nom et une vie qui nous servent de repères dans l’écriture de notre Histoire, Salah Nour, une des personnes qui ont marqué le cours de l’Histoire par ce qu’ils ont consenti pour leur patrie, l’Algérie, comme efforts et sacrifices.
Salah Nour est issu d’une famille tres attachée à ses valeurs ancestrales; il a appris le Coran à l’âge de 15 ans, avant d’intégrer, dès 1946, l’Institut Ibn Badis de Constantine. En 1957, Salah est parmi les responsables de la Zone autonome d’Alger, où il est chargé de rendre justice, du fait de ses compétences avérées en matière de fikh, de théologie et de droit islamique.
Ses activités patriotiques avaient agacé la soldatesque coloniale, qui l’arrêta, le tortura et l’emprisonna jusqu’en 1961. A l’indépendance, Salah exerça à la wilaya d’Alger avant de rallier le ministère de la Justice pour occuper la fonction de conseiller, puis celle de chef de cabinet.
Détenteur d’une licence en droit, en histoire et en interprétariat en 1978, il enseigna à la faculté d’Alger avant d’être désigné en qualité de directeur de l’Institut de la magistrature. Il a été membre de plusieurs institutions internationales. Au plan national, il a été choisi par l’ONM en 1994 pour la représenter au sein du Conseil national de transition.
23 ans sont passés depuis l’attentat du 15 janvier 1995 dont Salah Nour a été victime, un nom qui restera gravé à tout jamais dans les annales de l’Histoire algérienne.
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par Rachid Boutlélis
Une opération coup de poing a été menée avant-hier en fin d’après-midi par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d’Aïn El Turck, apprend-on de sources policières. Cette opération de police qui a été entamée aux environs de 14 heures pour s’achever vers 17 heures 30 a ciblé essentiellement les zones chaudes essaimées à travers la municipalité d’Aïn El Turck. Vingt sept personnes ont été interpelées lors de cette opération. Nos sources indiquent que l’une des personnes interpellées faisait l’objet d’un mandat de recherche pour sa présumé implication dans des vols à la roulotte perpétrés dans ladite municipalité alors qu’une deuxième a été trouvée en possession d’armes blanches. Ces deux individus ont été présentés hier devant le magistrat instructeur qui leur a notifié chacun une mise en détention provisoire et ce, après les avoir auditionnés.Nos sources ont également signalé par ailleurs l’arrestation, par les mêmes éléments de la PJ de ladite sûreté, d’un individu, un repris de justice, qui aurait à son actif 12 cambriolages, dont 10 auraient été commis dans le quartier Mohamed Ghriss, à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon, tandis que deux auraient été perpétrés dans la municipalité d’Aïn El Turck. Le mis en cause a été alpagué en flagrant délit à l’intérieur d’une habitation à Aïn El Turck. Des bijoux et autres objets de valeur constituant le butin des vols ont été récupérés par les policiers, ajoutent nos sources. L’interpellé a été déféré devant ledit parquet et écroué après son audition.
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En septembre dernier, soit à la même période, le Premier ministre a soutenu devant les députés de l’APN que la situation est extrêmement tendue au plan budgétaire.
Une multitude de chiffres ont été livrés, dimanche dernier par le ministère des Finances. Ils renseignent sur l’évolution de l’épargne logée au Fonds de régulation des recettes (FRR). Ainsi, le Fonds n’aura pas été complètement épuisé. Et, le gouvernement s’en est servi sur les 9 premiers mois de 2017 pour résorber une partie du déficit budgétaire. En proportion, le FRR a couvert 83% du déficit du Trésor sur les 9 premiers mois de 2017, estimé à près de 946,2 milliards de dinars. Les prélèvements à partir du FRR ont atteint 784,46 milliards de dinars entre janvier et fin septembre 2017, alors que 206,6 milliards de dinars de déficit ont été couverts par des “financements non bancaires”. Les chiffres du département des Finances, s’imbriquant les uns dans les autres, traduisent en fait un appel d’air favorable pour l’Exécutif. Mais, ils contredisent, dans une certaine mesure, les indications fournies par le cabinet Ouyahia.
En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyhia, avait, expliqué lors de la présentation, en septembre 2017, de son plan d’action devant le Parlement que la situation des finances publiques est “préoccupante”. Et de détailler que le recul de la fiscalité pétrolière a généré des “déficits budgétaires répétés, entraînant la consommation de la totalité de l’épargne du Trésor qui était logée au Fonds de régulation des recettes épuisé en février 2017”. Il est également souligné dans ce document que le Trésor a eu également recours à d’autres ressources complémentaires ces deux dernières années : un emprunt national, des versements exceptionnels de dividendes par la Banque d’Algérie, et un emprunt extérieur auprès de la Banque africaine de développement, pour l’équivalent d’une centaine de milliards de dinars. Il y est ajouté que la situation demeure “extrêmement tendue au niveau du budget de l’État : dans la situation actuelle, l’année 2017 sera clôturée avec des difficultés réelles, alors que l’année 2018 s’annonce plus complexe encore”. Dans le pan d’action sus-évoqué, il est aussi souligné que le déficit budgétaire “évalué à près de 11 milliards de dollars ne peut plus être pris en charge par le Fond de régulation des recettes”. La situation dépeinte ainsi par le Premier ministre représente-t-elle la réalité dans laquelle se trouve le pays ? N’est-il pas exagéré d’affirmer que la situation est “si dramatique” ? Une hypothèse à formuler cependant : le pays a-t-il réussi à reconstituer de l’épargne dans le Fonds de régulation, après la reprise des cours du pétrole sur les 9 derniers mois ? Aux dires de beaucoup, l’hypothèse est peu réaliste, les prix de l’or noir, rapportés au prix référentiel de baril de pétrole à 50 dollars sur la base duquel a été élaborée la loi de finances (LF) pour 2017, n’ayant augmenté que légèrement. Entre janvier et novembre 2017, le prix moyen du baril de pétrole a atteint 52,71 dollars. Entre janvier et fin septembre 2017, les recettes fiscales pétrolières recouvrées ont augmenté à 1 579,64 milliards de dinars. La LF 2017 a tablé sur une fiscalité pétrolière de 2 200 milliards de dinars sur toute l’année en cours. Ainsi, le taux de réalisation jusqu’à fin août a été de 71,8%. Quant aux ressources ordinaires, elles se sont chiffrées à 3 159,98 milliards de dinars jusqu’à fin septembre 2017. Les ressources ordinaires effectivement enregistrées sont composées de recettes fiscales ordinaires de 1 979 milliards de dinars sur les 9 premiers mois 2017, de recettes ordinaires de 183,39 milliards de dinars, de recettes d’ordres, dons et legs de 29 millions de dinars et de recettes exceptionnelles de 997,47 milliards de dinars. Ainsi, les recettes budgétaires globales (fiscalité pétrolière et ressources ordinaires) effectivement réalisées ont atteint 4 739,62 milliards de dinars entre janvier et fin septembre 2017. Dossier à suivre car la réponse sera apportée sans doute au courant de l’année 2018. On saura alors si le gouvernement dit la vérité ou non à la population sur la situation financière du pays.
Youcef Salami
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Il s’agit de « A. Sid Ben Ali», , indique le MDN dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts permanents fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, ce matin du 16 janvier, aux autorités militaires en 6e Région militaire à Tamanrasset, en sa possession un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et trois chargeurs garnis. Il s’agit de « A. Sid Ben Ali», qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le MDN.
« Dans le même contexte et grâce à l’exploitation efficace de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a arrêté, à Bouira, un élément de soutien aux groupes terroristes », ajoute le MDN.
«Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont intercepté à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam deux contrebandiers et saisi un camion, un véhicule tout-terrain, 800 litres de carburant et 304 comprimés psychotropes»
«De même, des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, à Biskra, un contrebandier en possession de (8400) unités de différentes boissons, tandis que 31 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tamanrasset et Tipaza», ajoute la même source.
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ALGER – Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a affirmé mercredi à Alger, que les indicateurs de l’économie nationale étaient positifs de l’attestation même des instances internationales », fustigeant « les voix alarmistes ».
Présidant la réunion des commissions des cadres et de la prospective au siège du parti, M. Ould Abbes a déclaré que « les indicateurs de l’économie nationale sont, en début de l’année, positifs de l’attestation même des instances internationales », citant les rapports publiés récemment sur l’économie algérienne par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que le Cabinet d’intelligence économique et du conseil Oxford Business Group (OBG).
Ces indicateurs « sont de bons augures pour la situation économique du pays en 2018 », a-t-il estimé.
Lors de cette réunion, l’ancien ministre des finances et expert économique, Abderrahmane Benkhalfa a donné une conférence sur la situation économique du pays, indiquant que « tous les facteurs de développement sont disponibles au début de l’année en cours à travers la hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ».
« Les perspectives de développement sont prometteuses et l’économie nationale toujours debout », a-t-il soutenu évoquant, à ce propos, le rapport de l’OBG qui souligne que l’Algérie a « dépassé le risque du déficit budgétaire et de la balance commerciale à court et à moyen termes comme elle a pu préserver la cadence du développement et les règles régissant son économie ».
Dans le même contexte, M. Benkhalfa a salué les mesures introduites dans la loi de finance 2018 et l’adoption du financement non conventionnel qui, a-t-il dit, « contribuera à la préservation des équilibres de l’économie nationale ».
Il a mis en garde, par ailleurs, contre le changement de la monnaie nationale, qualifiant cette démarche « de pire décision à prendre actuellement du fait qu’elle impactera la confiance des opérateurs et entrainera une dévaluation du Dinar sur le marché parallèle ».
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ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, mercredi à Alger, que son secteur « n’abandonnera pas les titulaires des contrats du pré-emploi », précisant qu’ils devraient « prochainement » suivre une formation de courte durée pour leur permettre de gérer les différents services publics communaux.
Répondant aux questions des membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors de l’examen de la loi portant règlement budgétaire 2015, en présence du ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, M. Bedoui a indiqué que son secteur « n’abandonnera pas ses personnels recrutés dans le cadre des contrats pré-emploi en particulier au niveau local », soulignant cependant qu’il faut « aller vers la spécialisation ».
Le ministre a précisé, dans ce sens, que ces travailleurs « devront suivre prochainement une formation de courte durée, pour leur permettre d’encadrer et de gérer les différents services publics des communes, notamment les bibliothèques, les piscines, les maisons de jeunes et les salles de cinéma ».
Par ailleurs, le ministre a annoncé l’ouverture d’un centre de formation à distance, au profit des élus locaux et du personnel des collectivités locales, précisant que « la modernisation ne saurait se réaliser sans la promotion de la ressource humaine, en lui assurant une formation de haut niveau ».
« Tous les efforts consentis par le gouvernement visent vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen », a-t-il dit, soulignant les priorités comme la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité, notamment en raison de la situation instable dans certains pays voisins ».
Après avoir salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la préservation de la sécurité et de la stabilité et la protection des frontières, M. Bedoui a indiqué que l’Etat « ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien ».
Rappelant que « les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en vertu d’un texte de loi qui doit être respecté », M. Bedoui a expliqué que cette loi a pour objectif « le maintien de l’ordre public et de la sérénité du citoyen ».
Le ministre a promis le renforcement de la couverture sécuritaire dans certaines communes « dès la sortie de nouvelles promotions d’agents de l’ordre public », affirmant qu' »à l’avenir, il n’y aura plus de nouvelles agglomérations sans structures publiques nécessaires ou postes de police ».
Le ministre a indiqué, sur un autre plan, que « le nouveau découpage administratif décidé par le président de la République est maintenu », soulignant la création de 10 wilayas déléguées au Sud, en attendant d’autres prévues prochainement dans la région des Hauts-Plateaux « dans le but de procéder à terme à la promotion de ces wilayas déléguées en wilayas à part entière ».
D’autre part, M. Bedoui a annoncé plusieurs projets de loi en cours d’élaboration, à l’instar de ceux relatifs aux collectivités locales et à la démocratie participative, ajoutant que les portes de ses services demeuraient « ouvertes à toute proposition à ce sujet des partenaireset des experts ».
Dans ce sens, il a appelé tous les citoyens à « la promotion d’une démocratie participative ancrée dans la société algérienne ».
Lors de son exposé devant la commission des finances et du budget, le ministre a indiqué que les affectations ouvertes en 2015 s’elevaient à 549.809.342.000 DA avant d’atteindre 596.934.336.000 DA au titre des affectations révisées pour la même année, soit une hausse de 47.124.994.000 DA, représentant un taux de 8.57%.
Les affectations consommées jusqu’au 31 décembre 2015 ont atteint 540.343.411.6.3.38 DA, soit un taux d’exécution de 90.52% des affectations révisées, a indiqué le ministre, ajoutant que les affectations non consommées de l’ordre de 56.590.924.390.62 DA relevaient de l’application des instructions du Premier ministre concernant les dispositions inhérentes au renforcement des équilibres internes et externes du pays, à travers la maîtrise du recrutement et dépenses de fonctionnement relatives à d’autres postes, outre la rationalisation des dépenses publiques à la faveur de la réduction de 4% des dépenses de fonctionnement et la réduction de 20% des prestations téléphoniques et achats d’accessoires de 20%.
Il a ajouté que le montant global consacré aux plans communaux de développement (PCD) au titre de l’année 2015 s’élevait à 100 milliards DA répartis à travers les wilayas, selon des normes bien définies, notamment en termes de nombre des communes dans chaque wilaya.
A la fin 2015, le montant engagé était de 69.82 milliards DA alors que celui versait était de 30.36 milliards DA, soit un taux de consommation de 30%.
Les interventions des députés ont porté dans leur ensemble sur l’impératif de fixer des conditions à la candidature des chefs d’APC en leur conférant de plus larges prérogatives les habilitant à accomplir pleinement leurs missions, d’autant qu’ils sont en contact direct avec les citoyens et connaissent de près leurs problèmes et contraintes quotidiennes dans le cadre de la décentralisation des décisions.
Certains membres de la commission ont appelé à garantir de postes de sûreté dans les nouvelles agglomérations au niveau de la capitale et sa périphérie, en sus de l’acquisition de chasse-neige pour atténuer la souffrance des wilayas concernées en hiver.
Par ailleurs, les députés ont salué l’organisation d’un cycle de formation consacré par le ministère à la femme élue, se félicitant de l’institution du prix de la meilleure femme administratrice d’APC.
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Les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise…
Plus de 206 personnes ont été arrêtées pour vandalisme et saccage de biens publics et privés et des dizaines de blessés dont 49 policiers enregistrés, lors de nouveaux heurts dans plusieurs villes de Tunisie, selon des indications du ministère de l’Intérieur, hier matin. La tension qui devait retomber a, en fait, connu une exacerbation inquiétante avec des manifestations bien plus violentes contre les mesures d’austérité introduites par la loi de finances 2018. Les troubles sociaux ont de nouveau concerné les régions de la Manouba, de l’Ariana et de Kasserine, où ont eu lieu lundi soir des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Après Tebourba, Sidi Bouzid, Béja, Tasfour, Gafsa, c’est maintenant Tunis qui vit des flambées nocturnes comme cet incendie d’un supermarché Carrefour, dans la proche banlieue. Les jeunes descendent par centaines, dès le début de la nuit, pour poursuivre des manifestations qui dérapent rapidement en saccages, vols et agressions diverses, malgré les nombreux appels au calme des autorités.
Il faut dire que, sur ce plan, le gouvernement de Youssef Chahed, à l’instar de ce qui caractérise la plupart des gouvernements dans le Monde arabe, se révèle tristement démuni en matière de communication de crise, voire de communication tout court. La preuve, était-ce bien raisonnable de déléguer le ministre des Finances, porteur des mesures de la loi de Finances 2018 décriée, pour s’adresser à la population et tenter de justifier, maladroitement du reste, lesdites mesures? Pis encore, Ridha Chalghoum, apparenté à Nidaa Tounès, a apostrophé les jeunes en proie au chômage et, plus largement, l’ensemble des Tunisiens en leur assénant la vérité selon laquelle «il n’existe pas d’autre solution» que celle de ces mesures drastiques et que, s’ils en ont une autre, ils n’ont qu’à la proposer! Autant jeter plus d’huile sur le feu! D’aucuns y auraient même vu de la provocation, dans un contexte de violences et de destructions totalement condamnables.
Conséquence inévitable, les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise face à des centaines de jeunes, surgissant là où on ne les attend pas, avec une détermination extrême. Lundi et mardi soirs, l’armée ainsi que la police ont concentré leurs efforts sur la ville de Tebourba, à 30 km de Tunis, d’où sont partis les premières manifestations et les zones sensibles de la capitale.
Mais le feu s’est aussi propagé à Kasserine qui, en 2016, avait failli entraîner un embrasement généralisé avec la mort d’un jeune chômeur protestant contre le refus du gouvernorat de le recruter. Le gouvernement Youssef Chahed, bénéficiaire en 2016 d’une ligne de crédits octroyée par le FMI moyennant les exigences d’usage sous forme d’un programme de réduction des déficits, c’est-à-dire en clair, de multiples hausses d’impôts et davantage de licenciements, doit, en ce mois de janvier 2018, mettre en application les accords. C’est ce qui est introduit par la nouvelle loi de finances.
Fort logiquement, il fallait s’attendre à la réaction d’une population passablement sinistrée, notamment dans les villes de l’intérieur du pays, comme à Kairouan par exemple, et ce n’est sûrement pas un hasard si les manifestations ont atteint ce niveau d’exaspération, tributaire du degré de paupérisation de la grande majorité des Tunisiens. Que la contestation démarre sous des signes pacifiques puisqu’elle dégénère en émeutes, voilà qui situe la part du risque auquel est confronté le gouvernement et dont certaines forces politiques, pas nécessairement celles qu’on dénonce à cor et à cri, peuvent tirer un profit inespéré en mai prochain, lors des élections municipales. Et ce ne sera là qu’un début.
Tomber dans le déni des causes réelles de la mort d’un manifestant de 45 ans, à Tebourba, officiellement victime d’une crise d’asthme, renvoie aussitôt à la tragédie de Sidi Bouzid qui, en décembre 2010, a coûté son règne au président Ben Ali. Le président Béji Caïd Essebsi le sait fort bien, lui qui navigue, piano sano, entre cet allié encombrant qu’est Ennahda de Rached Ghannouchi et les ambitieux dirigeants du Qatar, toujours engagés dans leur volonté de puissance panarabe malgré les coups portés par l’Arabie saoudite, ses alliés du Golfe et l’Egypte réduite au rôle de supplétif.
Mais il suffirait de si peu pour que s’effondre le château de cartes patiemment échafaudé à Carthage. Le recours aux forces de l’ordre pour contraindre un mouvement social, même initié par des forces obscures, est une arme à double tranchant et ce ne sont pas les promesses qu’on leur apporte d’une augmentation de salaires, déjà agitée dans un passé récent, qui constituent une motivation imparable. Aux régions appauvries de plus en plus et à une jeunesse aux abois, il faut plus qu’un langage de compassion calculée, et encore moins un discours lourd de menaces. Autant de fautes d’appréciation qui servent les casseurs et «justifient» leurs pillages aux yeux d’une Tunisie engoncée dans la certitude d’être sacrifiée sur l’autel de l’austérité.
Par Chaabane BENSACI
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Le président sud-coréen Moon Jae-In s’est montré ouvert hier à l’idée d’un sommet avec le Nord, au lendemain de discussions rares entre les deux camps, la communauté internationale saluant la décision de Pyongyang de participer aux Jeux olympiques.
Après deux années de tensions sur la péninsule, en raison de l’accélération du programmes nucléaire de Pyongyang, la situation s’est brusquement apaisée depuis le Nouvel An. Des représentants des deux camps se sont rencontrés mardi pour la première fois depuis décembre 2015 lors d’une réunion au cours de laquelle la Corée du Nord – qui avait boycotté en 1988 les Jeux de Séoul – a accepté d’envoyer au Sud une délégation pour les JO d’hiver de Pyeongchang (9 au 25 février). Et M. Moon, qui avait été élu en mai en prônant un dialogue, a de nouveau défendu l’option diplomatique pour régler l’un des dossiers les plus épineux du globe. «Ce n’est que le début», a-t-il promis lors d’une conférence de presse. «Hier, c’était la première étape et je crois que c’est un bon début». «Amener la Corée du Nord à des discussions sur la dénucléarisation sera la prochaine étape». Le chef de l’Etat s’est dit prêt «n’importe quand» à un sommet avec la Corée du Nord, mais «dans les bonnes conditions» «Ce ne sera pas une rencontre pour le principe», a-t-il dit. «Pour qu’un sommet ait lieu, il faut que les bonnes conditions soient réunies et que certains résultats soient garantis». Le Nord et le Sud sont encore toujours techniquement en guerre, le conflit fratricide de 1950-1953 ayant été stoppé par un armistice, non par un accord de paix. Seuls deux sommets ont depuis lors eu lieu entre leurs plus hauts dirigeants, en 2000 et en 2007. Les Etats-Unis fixent de leur côté comme condition à leur participation à des discussions que Pyongyang cesse les essais nucléaires. La Corée du Nord en a réalisé trois en deux ans. «Nous n’avons aucune différence d’opinion avec les Etats-Unis», a assuré M. Moon, qui a cependant rappelé que les sanctions avaient pour but de pousser le Nord à la négociation. Il a précisé que Séoul n’envisageait pas pour l’instant d’assouplir ses propres mesures unilatérales contre le Nord. Le président sud-coréen a dans le même temps réaffirmé que la dénucléarisation de la péninsule était «la voie vers la paix et notre objectif», alors que Pyongyang affirme être désormais en mesure de menacer l’ensemble du territoire continental américain avec ses armes nucléaires. Dans un communiqué commun, le Nord et le Sud avaient annoncé à l’issue des discussions de mardi que Pyongyang allait «envoyer une délégation du Comité olympique national, des athlètes, des pom-pom girls, un groupe d’artistes, une équipe de démonstration de Taekwondo et un service de presse» à Pyeongchang. Le Premier ministre sud-coréen Lee Nak-Yon a dit s’attendre à ce que le Nord envoie une «délégation gigantesque de 400 à 500 personnes» à Pyeongchang. «De la même façon que les Jeux olympiques de 1988 avaient contribué à la fin de la Guerre froide, nous espérons sincèrement que les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang amélioreront l’état actuel des choses sur la péninsule coréenne (…) et contribueront à la paix mondiale en réduisant les risques», a-t-il dit. Le Nord n’avait pas participé aux jeux de Séoul mais les Etats du bloc soviétique et la Chine étaient présents, même s’ils n’avaient pas de relation diplomatique avec le Sud. Ces annonces «marquent un grand pas en avant dans l’esprit olympique», s’est félicité depuis Lausanne Thomas Bach, président du Comité international olympique, dans un communiqué. Les Etats-Unis ont salué les pourparlers entre les deux Corée, même si le département d’Etat a précisé qu’il serait vigilant sur le respect des sanctions «imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU». Séoul et Pyongyang ont par ailleurs convenu «d’abaisser la tension militaire actuelle et de tenir des discussions militaires sur la question». Les deux camps ont aussi décidé de rétablir une liaison téléphonique militaire coupée en février 2016, afin d’améliorer la communication entre les deux pays toujours techniquement en guerre. La Chine – principal soutien économique et diplomatique de Pyongyang – et la Russie, qui a également de bonnes relations avec le Nord, ont salué ces discussions à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu. Hier, le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a indiqué que Tokyo se félicitait de la volonté nord-coréenne de participer aux JO. «Mais il n’y a aucun changement dans notre politique consistant à exercer la pression maximale sur la Corée du Nord jusqu’à ce qu’elle change de politique», a-t-il dit.
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