ALGER – Le joueur du CRB Ain-Touta, Hammoud Ait-Allah Khomeini, sera convoqué en équipe nationale de handball (messieurs), afin de remplacer Abdelkader Rahim (Dunkerque/France) qui a quitté lundi en plein tournoi international du Qatar, le sept national lequel préparait la Coupe d’Afrique des Nations de handball (17-27 janvier) au Gabon, a appris l’APS, mercredi auprès du staff technique national.
Le joueur Ait-Allah Khomeini rejoindra la sélection dés son retour jeudi à Alger, après avoir pris part à tous les stages de préparation sous la direction du nouveau staff technique national composé du duo « Sofiane Hiouani et Mohamed-Seghir Zineddine, mais absent au tournoi international de Doha.
« Abdelkader Rahim a décidé de quitter la sélection sous prétexte que le groupe n’avait pas le niveau pour réussir une campagne africaine au Gabon. Sincèrement ce joueur n’a montré aucun engagement depuis qu’il a rejoint le stage de l’équipe en Serbie », avait déclaré Hïouani à l’APS.
» La goutte qui a fait déborder le vase, est incontestablement son manque de respect envers le staff technique, et surtout qu’il n’a pas respecté mes consignes lors du match devant Qatar (40-21), en soulignant qu’il adoptait sa façon de jouer, raison pour laquelle nous n’avons pas toléré ses agissements. En tant que staff technique, nous sommes responsables des résultats de l’équipe. Par la suite, il a pris contact avec la Fédération pour demander son départ du stage », a ajouté l’entraîneur national.
Par ailleurs, l’arrière de la sélection algérienne Ayoub Abdi, indisponible trois semaines après une blessure à l’épaule, sera forfait pour le rendez-vous gabonais. Abdi (22 ans) s’est blessé lors de la victoire de l’Algérie face à Cuba (32-20).
« Il sera remplacé par Arib Réda (GS Pétroliers) qui a fait toute la procédure de vaccination », a ajouté le sélectionneur national.
Le sept algérien a conclu sa participation au tournoi du Qatar avec un bilan de deux victoires, respectivement devant Cuba (32-20) et Oman (28-27), contre deux défaites: Qatar (21-40) et Iran (28-31).
La sélection algérienne qui prépare la Coupe d’Afrique des nations 2018 au Gabon (17-27 janvier), ralliera Alger jeudi avant de s’envoler pour Libreville dimanche prochain.
A la CAN-2018, l’Algérie évoluera lors du premier tour de la compétition dans la poule A aux côtés du Gabon, de la Tunisie (vice-championne d’Afrique), du Cameroun et du Congo, tandis que le groupe B est composé de l’Egypte (tenante du titre), du Maroc, de la RD Congo, de l’Angola et du Nigeria.
Les trois premiers de la compétition représenteront l’Afrique au Championnat du monde, prévu en Allemagne et au Danemark en 2019.
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EL BAYADH – Les ossements de trois chouhada ont été découverts mardi au village d’El Ferch relevant de la commune de Sidi Ameur dans la wilaya d’El Bayadh, a-t-on appris mercredi auprès de la direction des moudjahidine.
Des habitants du village ont trouvé des squelettes et des crânes de trois chouhada visibles sur le sol suite à l’érosion qu’a connu la région, a indiqué la chef de bureau patrimoine historique et culturel à la direction des moudjahidine, Khadidja Berriah.
Des responsables à la direction des moudjahidine et à la commune de Sidi Ameur daïra de Boualem et des moudjahdine de la wilaya se sont rendus mercredi sur le lieu de découverte des ossements.
Le moudjahid Cheikh Sala a affirmé que ces ossements sont ceux de moudjahidine tombés au champ d’honneur le 27 avril 1962 après le cessez le feu. Des hélicoptères de l’armée coloniale française avaient tiré ce jour-là sur ces moudjahidine qui célébraient la fin du combat dans leur village, a-t-il rappelé.
Cet incident a été suivi d’une vive réaction des moudjahidine par une riposte où 14 martyrs, parmi eux les trois chouhada, dont les ossements ont été retrouvés, sont tombés au champ d’honneur, selon le témoignage du cheikh Sala.
La direction des moudjahidine a établi, en collaboration avec les services de la commune et de la sûreté, des procès-verbaux avec le prélèvement d’échantillons de ces ossements pour les identifier et les réinhumer.
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Le personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, compte tenir un rassemblement pour dénoncer la gestion du Président et Directeur général, Bakhouche Allache.
En effet, la Direction générale de la compagnie aurait fermé les portes du dialogue devant le PNC et aurait suspendu l’accord portant sur des augmentations de salaires, rapporte ce jeudi Ennahar TV, citant une source syndicale.
Selon la même source, des représentants de l’inspection générale, alertés sur la tenue de ce rassemblement, dont la date n’a pas été communiquée, y prendront part.
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par A. M.
Le partenariat scientifique entre l’Université Constantine 1 des Frères Mentouri (UMC) et les universités européennes s’étend désormais à plusieurs spécialités scientifiques, tout en s’exprimant sous forme de cycles de formation dont bénéficient les enseignants universitaires algériens de la part de leurs collègues européens spécialistes en la matière. Cette formation touche aussi les technologies de pointe et dans ce cadre les responsables de l’UMC nous ont informés hier que l’université des Frères Mentouri abritera du 28 janvier en cours au 9 février prochain un cycle de formation sur les technologies du soudage qui sera animé par 6 experts européens qui viendront de différents pays du pourtour et du nord de la Méditerranée. «Dans le cadre du développement des technologies du soudage en terme de formation, nous a expliqué hier M. Djekoune, le recteur de l’UMC, un projet européen de soudage sera animé par 6 experts européens au niveau de notre université».«Il s’agit beaucoup plus de formations à dispenser dans le domaine du soudage que ces experts auront à dispenser à leurs collègues algériens», a indiqué notre interlocuteur. Et de révéler que dans le cadre de ce projet, l’université a fait l’acquisition d’équipements qui seront montés par les experts européens invités au cours des séances de travaux pratiques (TP) à travers lesquelles les Algériens auront une formation pratique sur les technologies du soudage. Et dans ce cadre aussi, mettant en application le principe des échanges contenu dans les conventions signées entre les deux parties, les enseignants algériens auront à se déplacer vers quelques pays européens tels que la Grèce, l’Allemagne et le Portugal pour parfaire leur formation et visiter les installations réalisées dans ces pays grâce à cette nouvelle technologie. Le projet en question s’intitule «SSM Weld», soit soudage spécialité Master, ou en français Master spécialité en soudage.
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Une exposition collective de plasticiens et sculpteurs hongrois a été inaugurée, mardi à Alger, en présence du grand sculpteur Gabor Mihaly. Plus de 20 oeuvres représentant différentes écoles d’art de Hongrie, classiques et contemporaines, outre des photographies de cinq artistes de différentes générations et 10 sculptures sont présentées durant cette exposition.
Gabor, l’un des plus imminents sculpteurs en Europe, a mis à l’honneur des sculptures en cuivre dont une statue de la mère Teresa. L’artiste visitera durant son séjour en Algérie le site de Aïn El Fouara (Sétif) dont la statue a fait l’objet d’un acte de vandalisme.
Le photographe Attila Kovacs présente des oeuvres avec pour thèmes de prédilection la vie sociale, la nature et l’être humain, des photographies prises lors de ses nombreux voyages à travers le monde.
Mme Eleonora UR, artiste autodidacte, participe à l’exposition avec plusieurs toiles réalisées selon la technique du batik, tandis que le peintre Rudolf Toth qui vit et travaille à Budapest et à Las Vegas a opté pour des oeuvres qui reflètent les sentiments humains.
Zsolt Moldovan, autodidacte, signe l’exposition avec des toiles exprimant la vie sociale, les reliefs aux côtés de Peter Bezi, coordinateur de l’exposition et propriétaire d’une galerie à Budapest qui prend part à cette exposition avec plusieurs oeuvres.
A l’issue de l’inauguration de l’exposition en compagnie de l’ambassadrice de la Hongrie à Alger, Helga Pritz, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a salué les relations algéro-hongroises, qui ne cessent de «se renforcer», notamment avec «l’intensification des relations politiques, économiques et culturelles».
Pour sa part, Mme Helga Pritz a estimé que la Hongrie et Algérie sont unies par des «relations d’amitié ancestrales qui remontent à l’avant-indépendance».
Cette amitié se traduit aujourd’hui, a-t-elle ajouté, par les «liens intenses qui les unissentet par le niveau de ces relations sur le triple plan politique, économique et culturel». Organisée au Palais de la culture Moufdi Zakaria en collaboration avec le ministère de la Culture et l’ambassade de la Hongrie à Alger dans le cadre de la coopération culturelle algéro-hongroise, l’exposition se poursuivra jusqu’au 11 du mois en cours.
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«Le parti veut rassurer les citoyens à la veille du rendez-vous électoral de la présidentielle 2019, tous les voyants macroéconomiques sont au vert.»
Après la rencontre avec l’Ugta et le patronat, le FLN a organisé hier une conférence-débat sur les perspectives économiques. Le but assigné à cette conférence est de répercuter les rapports positifs sur les fondamentaux de l’économie nationale rendus publics, hier, par des institutions internationales comme la Banque mondiale, le FMI et le cabinet britannique de recherche et de conseil Oxford Business Group (OBG). Il s’agit officiellement, d’après le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, «de rassurer les citoyens qu’à la veille du rendez-vous électoral de la présidentielle 2019, tous les voyants macroéconomiques sont au vert». Cette conférence a été organisée à l’initiative de la commission de prospective du parti, présidée par l’ancien ministre de l’Agriculture, Abdesslam Chelghoum et la commission nationale des cadres, présidée par le secrétaire général de la Présidence, Logbi Habba.
Ce dernier fait remarquer lors de son intervention que «le FLN en tant que parti politique doit avoir pour mission non pas d’endosser la mission de l’Exécutif, mais de réagir sous la casquette d’une formation politique, en proposant sa propre vision et ses idées novatrices pour orienter et guider la société». «Après le triomphe du parti aux élections locales et sa domination de toutes les assemblées élues, le FLN joue à la fois le rôle d’ accompagnateur de l’Exécutif et de sentinelle, comme il présente ses remarques au président de la République», a-t-il soutenu.
Dans son allocution, l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a indiqué que «l’équilibre des fondamentaux macroéconomiques est assuré par les capacités de l’Algérie à couvrir ses engagements extérieurs, autrement dit, ses réserves de changes qui représentent l’équivalent de presque deux années d’importations, qui garantissent au pays la confiance dans ses paiements extérieurs». Il a rappelé que le dernier rapport de la Banque mondiale a révisé ses prévisions de croissance de l’ Algérie. Il n’ y a pas que la Banque mondiale, il y a aussi le dernier rapport de Oxfort Business Groupe, qui conforte l’analyse qui consiste à dire que l’Algérie a dépassé le grand problème de la consolidation du déficit budgétaire et du déficit de la balance des paiements. «Par des moyens différents, l’ Algérie est arrivée à dépasser les risques à court et moyen terme et le rythme du développement est maintenu car aucun pays n’a dépensé autant de dinars et de dollars en investissements publics par habitant comme l’Algérie, preuve en est que dans la loi de finances 2018, le budget d’équipement a augmenté». «Sur ce dernier point il y a à redire», souligne-t-il. Cependant, nuance-t-il «le même rapport a relevé que le pays n’a rien changé au fonctionnement de l’ économie». Il a poursuivi: «Le nouveau modèle de croissance est le moteur du fonctionnement économique.»
D’après le conférencier, «dans son sondage, le même groupe a noté que 61% des grandes entreprises étrangères sondées ont avoué avoir confiance en l’Algérie, un pays qui a un grand potentiel et qui peut faire mieux». Pour rappel, dans le dernier rapport de la Banque mondiale (BM), le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de l’Algérie devrait s’établir à 3,6% en 2018. La Banque mondiale a aussi révisé à la hausse ses chiffres concernant le taux de croissance économique de l’Algérie pour l’année qui vient de s’achever. Par ailleurs, Ould Abbès a indiqué que la situation qui prévaut dans le secteur de la santé «nous interpelle tous». Que les médecins résidents présentent leur revendication c’est leur droit constitutionnel, mais leur noble mission leur confère une plus grande responsabilité, notamment en cette période hivernale où «les catégories les plus vulnérables ont un besoin vital de la chaleur et de la présence des blouses blanches à leurs côtés au niveau des établissements hospitaliers», a-t-il ajouté. «Revenez au travail et dialoguez avec la tutelle et mettez-vous à la hauteur de votre noble mission», a-t-il lancé à l’adresse des médecins résidents. «Nous ne permettrons à personne d’utiliser le mouvement des médecins comme un cheval de bataille pour semer la zizanie», a-t-il conclu.
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La 12e édition du Salon national «Carrefour de l’emploi et de l’entrepreneuriat» et la 5ème édition du Salon national «Carrefour de la formation», organisées par l’agence 3C, auront lieu les 25, 26 et 27 janvier 2018, à la Safex, à Alger. Les salons «Carrefour de l’emploi et de l’entrepreneuriat» et «Carrefour de la formation» sont des événements qui regroupent chaque année plusieurs dizaines d’entreprises nationales, multinationales, publiques et privées, ainsi que des organismes, écoles et centres de formation.
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La liste des 850 produits interdits d’importation depuis le 1er janvier 2018 continue de faire couler beaucoupd’encre. Hier, c’était au tour de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab) et du consortium des producteurs d’arômes et d’essence végétale de monter au créneau. Leurs représentants respectifs, en l’occurrence Ali Hamani et Abdelouaheb Ziani ont chacun, lors d’un point de presse organisé au siège de la société Aromes d’Algérie exprimé leur point de vue sur cette mesure qu’ils qualifient tous deux de «non réaliste». Et pourquoi?
Pour Ali Hamani, «le problème qui se pose c’est que nous n’avons été nullement consultés».Et d’ajouter dans ce sens sur un ton plus élevé: «Faut-il que nos décideurs comprennent que la faisabilité de cette mesure exige un minimum de concertation entre le ministère du Commerce et l’ensemble des filières de productions concernées de près ou de loin par ce nouveau dispositif.» Ce dernier s’est en plus dit outré du fait que le ministère «a ignoré que certaines filières dont la nôtre a sa particularité puisque nous ne pouvons constituer de stocks d’intrants nécessaires à notre gamme de production car ce sont des produits très sensibles et peuvent supporter une longue durée de stockage». Le président de l’Apab a par ailleurs expliqué que malgré le caractère souverain de cette décision, «il nous faut du temps pour nous préparer à cette mesure. On nous met devant le fait accompli, ce qui pourrait engendrer l’arrêt de chaînes de production». De son côté, Abdelouaheb Ziani s’est montré moins inquiet car pour lui la mesure d’interdiction va permettre tout au moins de séparer le bon grain de l’ivraie «dans le sens où tous les importateurs versés dans ce créneau vont prendre la voie de garage après s’être ‘tant sucrés » car n’étant pas trop taxés par rapport aux aromaticiens nationaux». Ziani, s’adressant au président de l’Apab l’a assuré que son consortium, composé de 12 producteurs nationaux d’arômes, s’engage à assurer tous les besoins des producteurs de boissons, de dérivés du lait et des biscuits. Le représentant du consortium a par ailleurs fait savoir aux journalistes en ce qui concerne les arômes impossibles à produire localement et donc importés que «nous espérons que le ministère va se pencher sur ce cas de figure». Il a enfin tenu à faire savoir que son établissement produit 3 000 références d’arômes et 350 gammes standards. B.C.
Par Boualem CHOUALI
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Le président de la Fédération nationale des boulangers, Youcef Kalafat, a récemment affirmé que «passé le délai du 10 janvier et sans des mesures concrètes concernant une marge bénéficiaire à la hausse sur le prix de vente de la baguette de pain, chacun devra assumer ses responsabilités». Dans ce cadre, la filière boulangerie au sein de l’Association nationale des commerçants et artisans s’est regroupée hier pout débattre du thème. Faouzi Bahiche, président du club des boulangers a présidé ce regroupement où les peines et les difficultés de la profession ont été passées en revue. Dans son allocution, l’invité du jour accusera explicitement certains lobbies de la farine. «Je dénonce haut et fort ce lobby qui détourne les subventions de l’État et qui met à mort tout une profession», dira le conférencier. Concernant le coût actuel de la baguette de pain, le coordinateur de la filière considère que l’augmentation est inéluctable surtout que tous les produits nécessaires à sa réalisation, à l’image de la farine, plafonnée à 2 000 DA le quintal, ont augmenté et les boulangers ne peuvent plus continuer à travailler à perte. Au plan national il citera le cas des 3 000 artisans qui ont déjà mis la clé sous le paillasson en 2017. Il justifiera l’obligation de revoir à la hausse le coût par les dispositions incluses dans la loi de finances 2018 qui élèvent le taux de la TVA à 19% et la révision à la hausse des cotisations Casnos. Dans les démarches entreprises avec les responsables, Bahiche rendra compte de la réunion de mardi dernier où il a été convenu avec le ministère trois principaux points.
«On s’est entretenu avec le ministre du Commerce, et avons proposé de revoir le coût de la baguette, l’interdiction de vendre du pain ailleurs que dans les boulangeries et avons aussi, revendiqué la formation», a-t-il affirmé.
Par Abdenour MERZOUK
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Le ministère des finances œuvre à la sécurisation des transactions et au renforcement de la fiabilité des moyens de paiement électronique, en s’assurant de la confidentialité, de la véracité et de la sécurité de l’échange des données via des système de codage sophistiqués». Sur le plan juridique, le paiement électronique a été limité à de plateformes de paiement, mises en place et exploitées exclusivement par des banques agréées par la Banque d’Algérie et Algérie Poste, a-t-il précisé. Les efforts déployés par le secteur des finances permettra de réunir les conditions nécessaires au lancement du commerce électronique, notamment «l’adoption et la mise en œuvre d’une stratégie globale par les banques et les institutions spécialisées dans la carte interbancaire en vue d’élargir l’usage de la carte de paiement», a-t-il fait savoir Parmi les mesures prises, M. Raoua a cité le lancement de l’opération de mobilisation des ressources de l’Etat via le paiement électronique avec l’adoption de la déclaration et du paiement à distance pour les contribuables dans un premier temps puis pour la Direction générale des Entreprises (DGE), ajoutant que la loi de Finances 2018, prévoit l’obligation de garantir des terminaux de paiement électronique au niveau des commerces à travers le pays. Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur le progrès enregistré par les banques publiques dans différents projets liés au système d’informations visant l’adoption de solutions dont le global ban king qui permettra la gestion automatique de toutes les opérations enregistrées et des comptes des clients. Répondant aux questions des membres de la commission, présidée par Fouad Benmerabet, axées essentiellement sur l’exportation des produits de fabrication locale par de jeunes opérateurs activant dans le commerce électronique, M. Raoua a affirmé que l’opération se déroulera normalement conformément à la loi algérienne qui encourage l’exportation des produits nationaux notamment par les jeunes opérateurs. A une question sur la possibilité d’échanger les billets et l’utilité de changer totalement la monnaie nationale, le ministre a indiqué que «les réponses à ces préoccupations étaient du ressort exclusif du gouverneur de la banque d’Algérie».
Moncef Redha
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S’exprimant au cours d’une rencontre d’évaluation du bilan des activités de l’ANEM au cours de l’année 2017, Abdelkader Maouzez a indiqué que ce chiffre représente 2.876 demandeurs d’emploi placés dans des sociétés économiques dans le cadre de la formule classique, dont 907 dans le secteur public, 1940 dans le secteur privé et 29 dans des entreprises étrangères. Le même responsable a précisé que 33 % de ces personnes embauchées relèvent du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), 24 % du secteur des services, 23 % du secteur de l’industrie et 20% du secteur de l’agriculture. Durant la même période, 332 demandeurs d’emploi ont été placés dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), dont 274 dans le secteur économique et 58 dans le secteur administratif, a indiqué la même source ajoutant que dans le cadre de la formule du contrat de travail aidé (CTA), 318 demandeurs d’emploi ont été recrutés. Ces placements ont été réalisés grâce aux directives de la direction générale de l’Agence nationale de l’emploi relative à l’amélioration du service public à travers la modernisation des antennes locales de l’agence et la formation continue de l’ensemble de ses employés, ainsi que l’activation du programme des visites sur le terrain des entreprises économiques, a fait savoir le même responsable. Il a également mis en exergue le rôle important du nouveau système El Wassit qui a été initié par l’ANEM en vue de faciliter l’accès aux offres d’emploi pour les chômeurs.
R.R
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C’est que ce moyen de transport public reliant Annaba à Berrahal et par la suite d’autres communes et localités, est une opération attendue depuis des années. Il s’agit d’une des zones industrielles et agricoles parmi les plus productives de la wilaya. Cette connexion réalisée au moyen du ferroviaire permettra l’expansion des activités socioéconomiques. Longue d’une trentaine de kilomètres, la ligne ferroviaire réalisée permettra à 600 passagers de rejoindre en 45 minutes l’une ou l’autre des deux destinations pour seulement 40 DA le billet de transport. Il est prévu, à court-terme, de transporter quelque 5000 passagers chaque jour. A Berrahal comme à Annaba, dans un sens comme de l’autre, 50% des 30.000 habitants de cette commune, site d’implantation d’une zone d’activités commerciales, effectuent des déplacements quotidiens vers la commune chef-lieu pour vaquer à leurs occupations. Faute de transport public et efficace à la portée des petites bourses, les citoyens sont contraints de recourir au transport individuel avec tout ce que cela sous-entend comme moyens financiers à engager. Dans une wilaya qui ne cesse de s’étendre, ce que d’aucuns qualifient de Train express communal (TEC) jouera un rôle essentiel. Il facilitera le quotidien des habitants qui pourront se déplacer dans de bonnes conditions pour se rendre sans encombre à leur travail. Pour aussi, accéder à d’autres zones d’activités, tout en désengorgeant le réseau routier. De même qu’il libérera le potentiel de croissance d’Annaba et ses communes. Notamment El Hadjar, Sidi Amar et El Bouni. D’autant plus qu’en collaboration avec les exploitants des autres modes de transport existants ou prévus pour l’être comme le tramway (à réaliser), le nouveau TEC reliera les autres localités de la banlieue de Annaba. Il sera exploité sur la ligne Annaba/Alger. Vieillissante, celle-ci n’est plus en mesure de répondre à la demande croissante du transport du long trajet. C’est dire tout le bénéfice que le citoyen tire avec la double voie ferroviaire en réalisation. Le TEC Annaba/Berrahal est constitué d’une dizaine de rames modernes avec, dans un premier temps, les deux arrêts que sont El Oued et Sarwel. Une projection a été faite il y a quelques années au moyen d’une étude établie pour le long terme. La ligne du TEC devrait être prolongée jusqu’à l’aéroport Rabah Bitat et delà, la wilaya de Tarf. C’est ce qui a été avancé lors des différentes visites de travail d’anciens ministres des transports. Outre la solution au problème de transport public collectif, ce projet jouera le rôle de facteur de développement du secteur touristique. En tout état de cause, le TEC mis en exploitation ce dernier mardi est un mode de transport efficace, non-polluant et accessible au plus grand nombre. Il contribuera à la création de plusieurs postes de travail et à changer l’image d’Annaba, ses communes et ses localités. Comme il consolidera les capacités de développement de notre industrie et de notre agriculture. Ce sont deux secteurs sur lesquels s’était longuement attardé le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche Abdelkader Bouazgui. C’était lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya. Dans le même ordre d’idée, il y a également le projet de la gare maritime du port d’Annaba. Entamé depuis plusieurs mois, ce projet semble s’essouffler. Ce qui explique la visite effectuée ce dernier dimanche par le wali de Annaba. Ce dernier s’y est longuement attardé pour stimuler les ardeurs des initiateurs et travailleurs et relever les difficultés qui bloquent son achèvement. Rappelons que l’entreprise Portuaire de Annaba finance la totalité du projet. D’où ce sentiment unanime au sein de la population de la wilaya que l’EP Annaba est une entreprise performante. L’investissement est synonyme de création de richesses et d’emplois. Y seront réalisés des locaux commerciaux, cafétérias et autres équipements de loisirs, de l’artisanat et de la culture locale et nationale. C’est que la gare maritime d’Annaba, s’inscrit dans une même dynamique que celui du Train express communal : rendre la commune du chef-lieu plus vivable, améliorer le quotidien de ses habitants et en faire une zone touristique et compétitive pour les entreprises qui s’y installeront.
A.Djabali
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Des échauffourées brutales ont éclaté entre les membres des forces de l’ordre, et les manifestants accusés par les autorités de pillages, sous couvert de protestations sociales. Les heurts parfois violents ont conduit à des jets de cocktails Molotov et à une quarantaine d’arrestations. Une synagogue à Djerba-Houmet Souk a subi une attaque incendiaire par deux motards qui ont lancé deux cocktails Molotov dans le hall du lieu de culte juif, sans faire de dégâts autres que matériel. Cette flambée de violence contre le programme d’austérité du gouvernement tunisien a touché plusieurs villes et petites bourgades du pays et où des routes ont été coupées. Des jeunes ont jeté des pierres sur les policiers et sur l’armée dépêchés en renforts qui ont répliqué par des jets de gaz lacrymogènes indiquent les agences de presse, précisant que d’importants cordons de sécurité assurent la protection des institutions républicaines. Le puissant syndicat UGTT, tout en reconnaissant la légitimité des revendications de nombreux jeunes sans emploi, ont condamné «la violence et le pillage», appelant à «protester de manière pacifique pour ne pas être utilisés par des parties qui ne veulent pas le bien de notre expérience démocratique naissante», a souligné la Centrale espérant voir le calme se réinstaurer dans le pays, car, ces soulèvements remémorent la contestation sociale qui a conduit en 2011 à la fuite de Ben Ali vers l’Arabie Saoudite. Ces soulèvements populaires qui ont des accointances avec «le printemps arabe», et les évènements qui se sont passés en Egypte, à la suite de la hausse du prix du pain, ayant précipité la chute du régime pharaonique de Hosni Moubarak inquiètent au plus haut point les dirigeants tunisiens qui, depuis plusieurs années, n’arrivent pas à faire redécoller l’économie ni à faire baisser la courbe du chômage. Les lignes de crédits s’accumulent. En 2016, le Fonds monétaire international a débloqué en 2016 2,4 milliards d’euro, remboursable sur 4 ans, en échange d’un programme visant à réduire les déficits. Excédés par les difficultés pécuniaires, non pas à joindre les deux bouts de mois, mais à le commencer, les hausses contenues dans la loi de Finances 2018, ont été la goutte qui a fait déborder le vase. Le mouvement «Fech Nestannew» dans ses revendications appelle à ce que la loi de Finances 2018 soit révisée, en réclamant une meilleure couverture sociale, pour les plus fragilisés des Tunisiens et un plan de lutte contre la corruption. Pour l’instant, l’Agence tunisienne de presse n’a annoncé que le limogeage du directeur des impôts, quant au président de la République Caïd Essebsi dans un message à la nation s’est dit «pleinement conscient des mesures douloureuses contenues dans la loi de Fnances, reconnaissant que le gouvernement n’a d’autres alternatives que de prendre de telles mesures pour rétablir les équilibres financiers», rapporte l’ATP. Equilibres financiers, cela va de soi qu’impose le FMI en contre-partie des 2,4 milliards d’euros de ligne de crédits remboursables sur 4 ans.
Amar Khelifi
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par Farouk Zahi
« Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès ». (Salvador Dali ).Il pleut des cordes en ce mercredi 8 janvier 2018. Parti aux aurores, ce vieux couple résidant à 70 kms à l’ouest de la capitale avait rendez- vous au service prestataire cité en titre pour y déposer un dossier afin obtenir un visa d’entrée en France. Il a fallu au vieux conducteur, une éternité pour parcourir le tronçon les Grands vents-Ben-Aknoun pour enfin parvenir à proximité du siège de la structure consulaire dont le rendez-vous était fixé pour 9h. La phobie de rater le rendez-vous venait juste de s’estomper qu’une nouvelle série d’angoisses se saisit du couple. S’immobilisant devant le mauvais accès, l’épouse débarquée, malade de surcroit dut aborder la cote raide à pied parceque le policier en faction ce jour là, intimait l’ordre sans ménagement, au vieux conducteur de quitter les lieux. Trouver un lieu de garage en ces lieux hyper encombrés par le flux circulant relève du défi pour ne pas dire de l’impossible car l’aire de stationnement en amont était pleine à craquer. Après avoir remonté la cote sous le charivari de klaxons impatients, le vieux monsieur se résigna à marauder entre les points giratoires d’El Achour et de Ben-Aknoun. A quelques centaines de mètres, sa conjointe l’appelle pour lui demander de revenir pour récupérer son téléphone mobile car l’appareillage est interdit d’accès. Cet écueil aurait pu être évité s’il avait été mentionné sur la convocation. Arrivé à hauteur de l’accès principal, le vieux conducteur en grignotant sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation automobile, s’immobilise un cours instant en cherchant du regard son épouse pour pouvoir se signaler et récupérer ainsi l’objet proscrit. Mal lui en pris, car notre agent de l’ordre public veille au grain et tout de go dit au « contrevenant » : « J’ai l’impression que n’avez point honte vous ! ». Interloqué et vexé par tant d’irrévérence, le vieux, tenta une explication le policier, cramoisi partit d’un : « Papiers du véhicule ! ». Le vieux monsieur balbutia : « Bon çà va, je quitte les lieux ». La bouche amère, il se demandait qu’aurait-il fait s’il avait quelques décennies de moins. La violence verbale, contrairement à ce qu’on croit, laisse plus de stigmates sur l’individu malmené que les voies de faits elles mêmes. Le ressentiment dans pareils cas ne peut générer que de la rancœur, voire même de la haine.
A la troisième rotation, le « maraudeur » sollicita le gardien d’une résidence immobilière qui eut l’obligeance de le laisser garer son véhicule, le temps de s’enquérir de la situation de son épouse. Arrivé en claudiquant au siège de TLS, il découvre une foule stationnée dans un espace ouvert aux quatre vents en attente de l’heure du rendez vous fixé. Des pancartes portant les différents horaires indiquent la rampe à prendre.
Il aura fallu, à la vieille dame près d’une heure pour vérification et dépôt de son dossier. Au sortir de l’enclave diplomatique, le vieux s’inquiéta du devenir du téléphone mobile, son conjoint l’informa qu’il est en dépôt dans un kiosque en amont sur l’autre trottoir contre un numéraire de 100 DA. L’homme algérien a un génie propre pour trouver des réponses à l’adversité qu’il vit au quotidien. Une manne inespérée et surtout défiscalisée générée par des flux incessants de demandeurs de visas. Et pour ne privilégier aucune hypothèse malveillante, disons que le tenancier fait œuvre utile en délivrant ce service. Après la récupération de l’appareil téléphonique, le vieux couple se dirigea vers le policier qui se trouvait, à présent, devant l’entrée du parc zoologique pour lui signifier sa désapprobation vis-à-vis du comportement affiché à l’endroit du vieux monsieur. Il nia en bloc, le propos qu’il a tenu et rappelle à ses interlocuteurs qu’il ne faisait que son travail. Le vieux mari, lui rappela que son attitude intransigeante aurait pu être préjudiciable à la santé, déjà, précaire de son épouse. Point démonté, il répliqua par cette phrase assassine : « Et bien, il y aura toujours l’hôpital ! ». La sage sentence ne dit-elle pas ? : « Si tu n’as point honte, fait ce qui te plait ? ».
Les plus hautes hiérarchies des corps de sécurité dont la DGSN, font des efforts louables en direction de leurs éléments pour la promotion de la communication en direction du contribuable ; pour ce faire elles ont, même, initié tout un service chargé du respect des droits humains sauf que les résultats escomptés doivent être ressentis par le citoyen au niveau du dernier maillon de la chaine qui ne peut être que l’agent de l’ordre public.
Quant aux services consulaires et dont les prestations intramuros n’appellent aucune remarque, ils se doivent moralement de veiller à l’accessibilité de leur site. Engorgé par la circulation automobile et n’offrant aucune possibilité d’arrêt ou de stationnement, la rue qui y mène est fortement décline se qui n’arrange en rien l’accès des grands malades, handicapés et autres personnes âgées.
Après un voyage le plus souvent éprouvant, certains postulants de l’intérieur du pays peinent à trouver une aire de stationnement et quand ils sont éconduits par les agents de la circulation, n’ayant aucune notion sur l’élément spatial, ils auront toutes les chances de se perdre et de rater l’heure du rendez- vous tant attendu.
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par Cherif Ali
La situation du pays au double plan économique et social, déjà propice à la contestation est partie pour l’être davantage à présent que sont entrées en application les mesures d’austérité édictées par la loi de finance 2018. Ce constat partagé bien évidemment par tous les observateurs de la vie publique, a été établi par un chroniqueur qui rappelle que les autorités, encore sous le coup du syndrome des émeutes de janvier 2011 qui ont surpris par la soudaineté de leur propagation, ont usé de la répression contre les médecins résidents grévistes, pour rappeler à ceux qui seraient tentés de « battre le pavé » dans la capitale, que la cité est interdite aux manifestations depuis 17 ans ! Que reste-t-il à faire à ces étudiants en médecine, jeunes en majorité, pour faire entendre leur voix et pour le moins, faire aboutir leurs doléances ? Ils ne contestent pas le service civil, disent-ils ? Encore moins la rémunération qui leur est allouée, quoique ! Ils veulent que les autorités publiques qui décident de leur affectation mettent à leur disposition les moyens adéquats pour qu’ils puissent, serment d’Hippocrate oblige, prendre en charge dans les règles de l’art les populations du Sud et des hauts plateaux et ainsi exercer convenablement leur métier dans les déserts médicaux : un plateau technique et un logement ! Au lieu d’ouvrir un dialogue avec eux, on a recouru à la force, vient d’alerter fort à propos l’occupant du « banc public » (*) ; qu’on ne se plaigne pas, poursuit-il, s’ils décident de quitter en masse le pays ; ils vont partir, de plus en plus nombreux, en masse, en sang, en chaloupe ; la matraque, le mandarinat des rentiers de la santé, la primauté de l’administration sur la compétence vont les pousser à s’en aller. Qui en payera le prix s’interroge ce journaliste ? Vont-ils se résigner, rentrer dans les rangs à l’approche des examens et se taire, peut-être bien ? Ou continuer à s’indigner, à défaut de pouvoir défiler de « Bastille à Nation », dès lors que c’est interdit et que cela risque, c’est vrai, de dégénérer ? Bien évidemment, ils doivent placer leur combat dans un esprit démocratique et civilisationnel loin de toute forme d’anarchie dont certains veulent affubler leur démarche. Mais sinon, leur indignation participe de la salubrité publique, car souvent, beaucoup de questions sont traitées dans notre pays en vase clos ; ce qui oblige tous ceux qui ont quelque chose à porter leurs doléances, via les réseaux sociaux, la radio, la télé et les journaux indépendants, même si cela est vrai aussi, dans notre pays, on n’arrive pas encore à débattre entre personnes civilisées, tolérantes, sachant s’écouter et accepter l’avis de l’autre ! Il faut le dire aussi, s’exprimer ainsi et en ces lieux et pourquoi pas s’indigner en conséquence, ne participe ni de l’anarchie, ni du trouble à l’ordre public. L’objectif étant de faire avancer les choses et le pays avec, en mettant de côté les égoïsmes des uns ou des autres et les formulations éculées de type « y’a qu’à » ou « il faut que ». Ou botter en touche, en affirmant que « cela ne relève pas de mon secteur », comme vient de l’affirmer le ministre de la santé. Il faut s’indigner, tout comme les jeunes de Nabni malgré l’absence d’intérêt porté à leurs propositions. Vont-ils se résigner pour autant ? Ou se taire ? Ne dit-on pas que le silence est la vertu des sots ? A moins d’être fortement imprégné de l’esprit de Tahar Djaout et de s’approprier sa citation : « Le silence c’est la mort. Et toi, si tu parles tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parles et meurs ! ». Rappelons-nous aussi des années 1990 ou ceux qui par ignorance des enjeux politiques de l’époque, ont failli nous précipiter dans les abysses. Ce sont tous les abstentionnistes, « je m’en foutistes, » ! Ou encore les «bof istes » et autres fatalistes de tout bord, qui n’ont eu de cesse de geindre, croyant alors que les élections étaient gagnées d’avance, comme à la belle époque du parti unique. Et la suite on l’a payée cher : 200 000 morts ! Aujourd’hui, le pays va-t-il se faire avec ou sans les jeunes même si un certain nombre d’entre eux commence à s’imposer dans les sphères économiques, culturelles, sportives et même politiques. Pourront-ils pour autant recadrer, poliment peut-être, mais avec beaucoup de détermination, ceux qui ne veulent pas passer le témoin, depuis notamment le fameux discours, de référence, de Sétif : « Tab djenana », avec lequel ils ont pris date ? Pour l’heure, ils sont nombreux à espérer et à s’indigner quand ceux d’en haut feignent de ne pas entendre le bruit sourd de ceux d’en bas. Ils sont aussi légion ceux qui ne veulent plus du pays malgré « l’insistance des aînés ». Ce sont les « harragas » ! L’Etat ne peut raisonnablement les retenir en dépit de la loi qui pénalise leur acte ! L’Etat ne peut pas également donner un local commercial à tous ces jeunes en errance, les redéployer dans les marchés ou les recruter en qualité de veilleurs de nuit ou d’agents de sécurité ! Fatalement, ils continueront donc à tenter le diable ! Ils joueront, intrépides ou insouciants qu’ils sont, leur vie en solo dans des barques désuètes, à moins que les pouvoirs publics ne leur trouvent des destinations d’immigration du style Australie ou Canada. Tous ces «desperados », faut-il le dire, ne veulent plus du pays ! Et même ceux qui sont porteurs de titres et diplômes supérieurs, pensent qu’après les études, leur salut est ailleurs ! Non pas dans la fuite, mais en vue de se désaltérer, de souffler et de se réinventer pour revenir riches d’expériences nouvelles, imprégnées de la créativité et de l’enthousiasme qui fleurissent aujourd’hui aux coins du monde, disent-ils ! Sans langue de bois, une fois n’est pas coutume et parfois de manière triviale, en tous les cas, juste assez pour choquer les biens pensants, interpeller les consciences et casser quelques tabous : Partez alors si vous voulez, revenez, repartez encore, revenez de nouveau ! C’est ce que préconise les auteurs du livre «Barrez-vous » et qu’on peut encore paraphraser pour dire à nos jeunes, ceux qui piaffent d’envie de partir : « L’Algérie ce n’est pas uniquement votre pays de naissance, qui est vôtre, mais le monde entier ; faites-vous violence si nécessaire, mais emparez-vous-en ! N’hésitez plus, choisissez une destination où le monde est en train de se faire, là, tout de suite, que ce soit Tbilisi, où la Ministre de l’économie, la patronne de la police nationale et le seul conseiller du président sont tout juste trentenaires, ou Shanghai, Mexico ou Santiago ». Mais, qu’on se mette d’accord, il ne s’agit pas ici de faire l’éloge de la fuite de nos jeunes qui condamnerait notre pays à terme, mais les encourager à partir explorer le monde, à faire des rencontres qui changeront leurs vies, et après, d’en faire profiter leur pays, l’Algérie !(*) Kamel Daoud
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«Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie»
Dans un long entretien accordé à Onze Mondial, Sofiane Hanni a évoqué plusieurs sujets relatifs à sa carrière de footballeur. Il est revenu sur ses débuts au FC Nantes, en passant par l’épisode du championnat turc, jusqu’à son club actuel, Anderlecht. Le joueur de l’EN affirme qu’il ambitionne de viser encore plus haut. Extraits !
«Je suis quand même fier du chemin parcouru jusque-là»
De son premier contrat pro signé à l’âge de 18 ans au FC Nantes, jusqu’à Anderlecht, Sofiane Hanni s’est montré fier du chemin qu’il a parcouru : «Je m’attendais à réussir au FC Nantes, à jouer régulièrement avec les pros dans mon club formateur. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme prévu. J’ai dû aller voir ailleurs. Huit ans après, je me retrouve ici. Je suis quand même fier du chemin parcouru jusque-là», a-t-il déclaré avant de revenir sur l’épisode de son départ à l’âge de 20 ans du FC Nantes : «Je venais de passer six années à Nantes où j’ai été formé. (Il souffle). Partir de là-bas sans avoir accompli mes objectifs a été très difficile. Je le vivais comme un échec. Quand on m’a annoncé qu’on ne me prolongeait pas, j’étais forcément déçu parce que je me sentais capable de réussir à Nantes. J’en avais vraiment envie. Mais voilà, après, je me suis vite remotivé et je me suis dit qu’il n’y a pas qu’un joueur dans le foot et qu’il n’y a pas qu’un club non plus. Passe à autre chose Sofiane (…). Je voulais tout faire pour leur montrer qu’ils avaient eu tort de ne pas m’avoir conservé. A partir du moment où le club m’a dit que c’était terminé, mes nouveaux objectifs étaient les suivants : me prouver à moi-même que ma carrière n’était pas terminée et montrer au club qu’il avait fait une erreur avec moi.»
«Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie»
Par la suite, Hanni a évoqué la seconde étape de sa carrière en Turquie : «C’est bien différent de la France. C’est une culture différente. C’est un pays musulman donc pour moi, c’était plus facile. J’étais avec d’autres joueurs étrangers qui avaient un peu de mal car ils n’avaient pas cette culture religieuse. J’étais dans une ville atypique, Kayseri. En France, les villes comme ça n’existent pas. C’est un peu le bled quoi (sourire). J’ai vraiment aimé. Surtout l’accueil des gens, que ce soit les gens au club, les joueurs, les entraîneurs, les supporters, le président. Les Turcs sont vraiment chaleureux. Ça m’a beaucoup plu. Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Parce que j’ai fait trois saisons là-bas, en deuxième division avec de bonnes statistiques individuelles. D’ailleurs, lors d’une saison, je suis monté en D1 avec le club en terminant meilleur passeur du championnat. (Il coupe). Ils ont une mentalité différente là-bas. Dans le sens où un joueur de D2 reste un joueur de D2 et un coach de D2 reste un coach de D2. Pour eux, ils ne peuvent pas évoluer plus haut. Donc, lorsqu’on est montés en D1, ils ont changé d’entraîneur. Et l’entraîneur qui est venu a ramené ses gars et viré tous les joueurs. J’ai pris un coup au moral par rapport à ça. J’ai signé ensuite dans un autre club en Turquie. J’ai fini une deuxième fois meilleur passeur du championnat. J’avais encore de bonnes stats. Mais malgré tout ça, je n’avais aucune proposition en D1. Et moi, je voulais passer ce cap. Et tant que j’étais en D2, ce n’était pas possible. Si je n’avais rien eu, je serais resté… Mais à ce moment-là, Malines s’est intéressé à moi. Les dirigeants sont venus voir un de mes matchs et m’ont proposé un contrat. J’ai sauté sur l’occasion.»
«Toute ma vie, c’est le foot. Je veux juste jouer. Il n’y a que ça qui puisse me rendre heureux»
Par la suite, Sofiane Hanni s’est expliqué sur les raisons de son adaptation au championnat : «J’ai l’habitude de m’adapter assez vite. Je suis quelqu’un qui… (Il coupe). Je ne me focalise pas trop sur la vie extérieure en fait. Tant que je suis sur le terrain, tout va bien, je suis content. Surtout lorsque je peux m’exprimer. Toute ma vie, c’est le foot. Je veux juste jouer. Il n’y a que ça qui me rend heureux. La Belgique est une culture totalement différente de la Turquie mais ça se rapprochait clairement de la France», dira Hanni avant d’enchaîner : «De ce que j’ai connu jusque-là, je ne pourrais pas dire que ce serait une mauvaise carrière de finir en Belgique. On vient de dire que j’ai relancé ma carrière ici, maintenant, mes objectifs sont plus importants. Je voulais m’imposer dans ce championnat, ensuite, je voulais rejoindre un gros club belge, c’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je suis heureux à Anderlecht. J’ai pu découvrir l’Europa League l’an dernier et la Ligue des Champions, cette année. Moi, je cherche toujours à progresser. Je ne veux pas dénigrer le championnat belge ou Anderlecht qui est un grand club. Je suis fier d’évoluer dans ce club. Mais j’ai de l’ambition. Si je peux aller plus haut, je ne vais pas me gêner.»
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Le ministre zambien des Affaires étrangères, Harry Kalaba, a annoncé mardi sa démission du gouvernement, invoquant l’échec de la lutte contre la corruption. Dans un article posté sur sa page Facebook, M. Kalaba a déclaré qu’il ne pouvait pas continuer son travail au gouvernement. « Je viens de présenter ma lettre de démission en tant que ministre des Affaires étrangères au président Edgar Lungu – un poste que je chéris et occupe pendant plus de quatre ans », a-t-il ajouté, précisant qu’il resterait toutefois député du parti au pouvoir. Cependant, le porte-parole de la présidence zambienne, Amos Chanda a déclaré aux médias locaux que la présidence n’avait pas encore reçu la lettre de démission.
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