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Après la Syrie : Où se dirigeront les terroristes de Daech ?

Thu, 28/12/2017 - 10:45

Après avoir essuyé une défaite en Syrie, la majorité des terroristes de Daech se dirige vers la Libye et vers l’Afghanistan, a relaté le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov. Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a indiqué l’itinéraire emprunté par les djihadistes de Daech lorsqu’ils quittent le sol syrien. « Une partie retourne dans les pays d’où ils sont venus illégalement. La majeur partie se dirige vers la Lybie ou dans les pays de l’Asie occidentale. On ne peut pas non plus exclure l’Afghanistan, où ils ont un terrain propice », a-t-il ainsi expliqué.

Combien de terroristes a contré l’armée russe en Syrie?
Lors de l’opération antiterroriste en Syrie, l’armée russe a dû faire face à environ 70.000 djihadistes du groupe Daech, dont environ 60.000 ont été éliminés, a annoncé mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement de l’opération antiterroriste russe en Syrie. Le responsable militaire a précisé le nombre de terroristes auxquels l’armée russe a dû faire face.
« Au 30 septembre 2015, il y avait environ 59.000 terroristes en Syrie dans toutes les formations armées. Au cours des deux dernières années, ils (les terroristes de Daech) ont réussi à en recruter 10.000… Mais pendant ces deux ans, selon nos données, environ 60.000 terroristes ont été éliminés », a-t-il déclaré dans une interview au journal Komsomolskaïa Pravda.

Détails sur le transfert des troupes russes en Syrie en 2015
Le transfert des troupes russes en Syrie en automne 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste a pris un mois et s’est déroulé discrètement, tandis que la base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation, a communiqué mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement du transfert des troupes russes en Syrie en 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste.
« Le remaniement du dispositif s’est déroulé le plus discrètement possible, sans attirer une attention particulière. La base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation. Cela a pris environ un mois. C’est la composante de l’approvisionnement qui a pris le plus de temps. Il a fallu créer une infrastructure, un système d’approvisionnement, y compris matériel et technique », a-t-il annoncé aux médias russes, soulignant que l’opération avait été soigneusement préparée, prenant en compte toutes les problématiques. Le conflit armé se poursuit en Syrie depuis mars 2011. Selon l’Onu, il a déjà emporté la vie de plus de 220.000 personnes. Des négociations en vue d’un règlement se tiennent régulièrement à Astana et à Genève. À la demande du Président syrien Bachar al-Assad, la Russie a entamé, le 30 septembre 2015, des frappes aériennes contre les sites des terroristes en Syrie. Avec le soutien de la Russie, Damas a réussi à renverser la situation et passer à l’offensive dans les principales directions.
Le lundi 11 décembre 2017, Vladimir Poutine a visité la base aérienne russe de Hmeimim où il a donné l’ordre d’entamer le retrait du contingent russe de Syrie après la défaite infligée à Daech dans le pays. Toutefois, il restera deux bases de déploiement des soldats russes dans le pays: Hmeimim et Tartous.

Des terroristes s’entraînent sur une base US en Syrie
Selon les données de reconnaissance spatiale, des groupes d’extrémistes suivent un entraînement sur la base américaine d’Al-Tanf en Syrie, a déclaré Valéri Guérassimov, chef de l’Etat-major des Forces armées russes.
La base militaire américaine d’Al-Tanf, dans le sud de la Syrie, s’avère être une plateforme d’entraînement pour les groupes radicaux, a affirmé le chef de l’Etat-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, dans un entretien au journal russe Komsomolskaïa pravda.
« C’est une base dans le sud de la Syrie se limitant à une zone de 55 kilomètres de rayon. C’est à la frontière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Irak. D’après les données de la reconnaissance spatiale et d’autres types de reconnaissance, des unités de terroristes se trouvent là. Pratiquement, ils s’y entraînent », a souligné le général. De même, des groupes radicaux restent dans la camp d’Al-Chaddadeh, dans le nord-est du pays, où se trouve également une base américaine: « C’est Daech en réalité. Mais après un certain travail, ils se déguisent et adoptent un nouveau nom – « Nouvelle armée syrienne ». Leur but consiste à déstabiliser la situation. »
Selon les estimations de l’Etat-major des Forces armées russes, Al-Chaddadeh abrite actuellement quelque 750 combattants et Al-Tanf environ 350. Les troupes gouvernementales syriennes ont bloqué la base militaire américaine d’Al-Tanf, en Syrie, a poursuivi le général.
« L’armée syrienne a bouclé la zone de 55 km à Al-Tanf … Nous voyons des forces terroristes avancer depuis cette zone depuis plusieurs mois. »
Selon lui, quand le contrôle était moins rigoureux, il y avait des jours où des groupes forts d’environ 350 terroristes sortaient de la région d’Al-Tanf. « Il est clair qu’ils y passent des cours d’entraînement », a-t-il ajouté. En cela, M.Guérassimov a pointé que le Pentagone ne pouvait toujours pas expliquer à quoi servait la base d’Al-Tanf sur le territoire syrien libéré de Daech. « Il n’y a que des réponses vagues jusqu’ici. Alors que là peuvent apparaître de nouveaux groupes terroristes. » Auparavant, Adel Hadj, coordinateur du processus de paix et de la sécurité dans les régions frontalières de la province de Homs, avait affirmé que des combattants de Daech se cachaient dans le camp de réfugiés d’El-Rukban, situé à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, non loin de la base d’Al-Tanf.
M. E.

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Efforts pour une solution à la crise, nouvelle initiative onusienne

Thu, 28/12/2017 - 10:44
Les Libyens ont continué durant l’année 2017 à rechercher la solution politique définitive sans, toutefois, arriver à une alternative consensuelle à leurs divergences, au moment où une nouvelle initiative onusienne est proposée pour un règlement de la crise, qui frappe leur pays depuis 2011.

Deux ans après la formation d’un gouvernement d’union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Serradj, issu de l’Accord inter-libyen signé en 2015 sous l’égide de l’ONU, les autorités basées à Tobrouk dans l’est du pays (parlement et gouvernement dont le mandat a expiré) s’attachent à s’imposer sur la scène et se dressent comme parties «incontournables» sans céder au GNA, reconnu par la communauté internationale.
De l’avis des observateurs, l’année 2017, «devait être celle des décisions» pour aboutir à une solution politique. Mais si sur le plan sécuritaire des progrès ont été enregistrés avec le démantèlement du groupe terroriste «Etat islamique» (Daech/EI) de plusieurs villes -Benghazi et Syrte-, le processus politique en Libye avance à petits pas notamment après l’expiration – le 17 décembre 2017- de l’Accord politique qui marque «un tournant important», selon les observateurs, étant le seul cadre viable pour mettre fin à la crise, en attendant la tenue des élections prévues en 2018.
Néanmoins, avec la nomination en juin dernier, d’un nouvel Envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, les efforts onusiens vont bon train et l’espoir de trouver une issue politique à la crise se dessine.
Se disant optimiste «quant à l’avenir de la Libye», M. Salamé n’a pas cessé de réaffirmer que «la clé de la stabilité est dans les mise en place des institutions». En septembre, le chef de la mission de l’ONU, avait présenté un plan d’action devant le conseil de sécurité, qui consiste à sortir le pays de la phase transitoire actuelle pour sceller une solution politique bâtie autour d’une Constitution, d’élections (présidentielle et législatives) et d’une réconciliation. Mais ces échéances sont tributaires de la révision de l’Accord politique de 2015.

Sous l’impulsion de M. Salamé, deux sessions du Comité de rédaction mixte – composé de membres de la Chambre des représentants (Tobrouk) et du Haut Conseil d’Etat (Tripoli), ont été convoqués à Tunis pour convenir d’une série d’amendements à l’Accord.
Après plusieurs tentatives avortées de part et d’autres, une partie de l’amendement a finalement été approuvée, lors d’une session de pourparlers à Tunis, stipulant la formation d’un Conseil présidentiel composé de trois membres et d’un nouveau gouvernement qui devraient exercer la fonction exécutive jusqu’à la tenue des élections législatives et présidentielle.
Autre aspect positif, l’état d’avancement des préparatifs de la Conférence nationale prévue en février 2018 en Libye. Une occasion pour les Libyens de s’entendre sur les étapes à suivre pour mettre fin à la transition politique.

Constitution, élections et réconciliation en 2018
M. Salamé a fixé trois objectifs pour une sortie, en 2018, de crise politique en Libye. il s’agit de l’»élaboration d’une Constitution, la tenue d’élections libres et juste et arriver à une réconciliation nationale dans une société éclatée». A ce propos, il propose d’abord aux acteurs politiques de constituer un «gouvernement provisoire, indépendant «issu de l’accord politique de 2015, qui aurait pour seule mission d’améliorer les conditions de vie des Libyens dans un pays en proie à une profonde crise économique et institutionnelle, mais aussi l’organisation d’un référendum sur une nouvelle constitution, annonçant une Conférence nationale qui regroupe «tous les acteurs libyens» en février prochain pour l’adoption «d’une Charte nationale».
Il sera, également, prévu de tenir des élections générales, conformément au plan d’action de la mission de l’ONU, rappelant que tous les acteurs politiques en Libye s’étaient prononcés en faveur de ces élections y compris Haftar en juillet dernier, à Paris.
Le chef de la mission a appelé les Libyens à saisir l’occasion pour organiser des élections en 2018 conformément au plan d’action onusien. En ce sens, une campagne d’inscription aux élections, a déjà été lancée par la Commission électorale libyenne (HNEC), dont l’objectif est d’inscrire au moins un million de nouveaux électeurs qui viendront s’ajouter au 1,5 million de Libyens déjà inscrits pour les législatives de 2014.

Fort soutien régional et international
Les efforts des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte), n’ont jamais cessé depuis le déclenchement du conflit en 2011. A leur tête l’Algérie, les pays du voisinage avaient réitéré leur attachement à la solution pacifique et leur engagement d’œuvrer au règlement de la crise libyenne, à travers des rencontres tenue en 2017, marquées par leur attachement à la solution politique de la crise et la réconciliation nationale loin de toute ingérence étrangère.
La dernière rencontre fut celle organisée à Tunis avec la participation des chefs de diplomaties algérienne, tunisienne et égyptienne pour renouveler leur soutien à l’Accord 2015 -arrivé à terme- comme cadre de la solution politique en Libye. Sur le plan international, un fait saillant, la Russie a prévu de lever l’embargo sur les armes, et coopérer en faveur de la résolution de toutes les questions aux pourparlers entre Tobrouk et Tripoli, pour une normalisation complète de la situation et le rétablissement de l’autorité du gouvernement libyen.
En parallèle, les appels continuent à travers le monde, mettant l’accent sur la nécessité de l’application rapide du plan de l’ONU prévoyant un dialogue national et des élections en 2018 pour sortir le pays du chaos.

R. I.

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Après la «PROVOCATION» Émiratie, les tunisiens indignés par la «RABIA» D’erdogan : Le signe égyptien d’un président turc

Thu, 28/12/2017 - 10:41

Voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats et la Tunisie n’est pas encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie des Frères musulmans…

Alors que la fièvre engendrée par la décision des Emirats arabes unis contre les Tunisiennes en partance pour Dubaï n’est pas encore retombée, les explications fournies sur une menace terroriste des combattantes de Daesh ayant été jugées boiteuses par l’opinion publique en général et les réseaux sociaux ainsi que les médias en particulier, voilà qu’une autre polémique a enflammé le grand Tunis où une pluie de commentaires plus ou moins acides n’a pas cessé de tomber ces dernières 48 heures!
Reçu au palais de Carthage par le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, hier matin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a saisi l’opportunité pour adresser au peuple tunisien un signe de la main dont l’éloquence n’avait nul besoin d’être explicitée. Avant que les journalistes photographes présents sur le perron du palais de Carthage ne soient invités à immortaliser la rencontre entre les deux présidents, Erdogan a ostensiblement levé le bras droit et érigé les quatre doigts de la main qui sont, on le sait, un signe de ralliement adopté par la confrérie des Frères musulmans. Ce geste a été considéré comme un message lourd de conséquences politiques, au moment où la Tunisie est confrontée à une situation délicate face aux Emirats arabes unis. Ces derniers, comme nous l’avions déjà expliqué précédemment, avaient consenti à aider le candidat Béji Caïd Essebsi à la présidentielle de 2014 à condition qu’il rétablisse dans le pays la doctrine bourguibienne et débarrasse, par là même occasion, le pays de l’influence devenue prépondérante de la formation islamiste Ennahda conduite par Rached Ghannouchi. Or, BCE avait ensuite visité le Qatar où il s’est laissé convaincre de suivre une autre voie, toujours moyennant une aide conséquente, ce qui a conduit au deal Nidaâ Tounès-Ennahda dont la Tunisie porte toujours l’empreinte politique.Dubaï affiche, ainsi, une méfiance plus ou moins légitime à l’égard des Tunisiennes et des Tunisiens qui n’ont pourtant aucune responsabilité dans l’affaire. Mais voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats arabes unis et la Tunisie n’est encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie égyptienne qui en avait imposé l’usage au moment des manifestations de soutien au président Morsi, issu de ses rangs, dont la destitution par l’armée a entraîné une rupture violente entre le pouvoir du maréchal Al Sissi et les islamistes égyptiens. Baptisé «Rabia», il signifie à la fois la volonté de résistance et celle de la solidarité militante. Pourquoi diable Erdogan a-t-il tenu à effectuer ce geste peu protocolaire? La logique voudrait qu’il cherchait visiblement à assurer de sa sympathie et de son soutien la frange tunisienne des Frères musulmans. Mais pourquoi? Contrairement à ce qui se passe en Egypte, ils sont non pas aux portes du pouvoir, mais carrément dans ses allées puisque le tandem Nidaâ-Ennahda gouverne sans problème le pays depuis 2014!A moins qu’il ne s’agisse d’une allusion discrète au différend avec les Emirats arabes unis qui n’ont à aucun moment fait la moindre allusion au contexte politique et se sont limités à évoquer des informations sur une menace terroriste «crédible». Grand prince, le président turc qui rêve de restaurer la grandeur de l’Empire ottoman a-t-il péché par excès d’orgueil? Il justifie son élan par le fait que le signe n’est absolument pas celui du Rabia égyptien mais uniquement la référence aux quatre piliers de l’Etat turc actuel, avec un seul drapeau, une seule patrie, une seule nation et un seul gouvernement! Le raccourci est saisissant, mais il ne paraît pas avoir convaincu son hôte puisque lors de la conférence de presse commune, le président Béji Caïd Essebsi a jugé nécessaire de préciser qu’ «en Tunisie, nous avons un seul drapeau, ni deux, ni trois, ni Rabia…». De sorte que le petit geste par-ci, la petite phrase par-là, comme l’ont relevé les médias tunisiens, ont nourri une polémique d’autant plus vive que la visite du président Erdogan était critiquée par certains partis politiques, plusieurs médias et des courants dans la société civile. Ces derniers ont largement usé de comparaisons avec la période Bourguiba pour dénoncer la «faiblesse» de la réaction du gouvernement face à l’ «humiliation» exercée par les Emirats arabes unis. Et de rappeler maintes anecdotes telles que le refus du Combattant suprême de serrer la main du roi Hassan II, devant tous les chefs d’Etat arabes, ou la convocation de l’ambassadeur américain au lendemain des bombardements de Hammam Chatt pour l’avertir qu’il romprait les relations diplomatiques au cas où Washington s’aviserait d’user de son veto pour empêcher la résolution condamnant son attaque. Autant de réminiscences empreintes d’une grande nostalgie dans laquelle la majorité des Tunisiens se réfugie pour tenter d’oublier qu’un Etat «qui date à peine de 1970» se permet de «moucher» le pays d’Amilcar Barca et de son fils Hannibal.

Par Chaabane BENSACI

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Conflit de syrie : Pour Erdogan, pas de solution incluant le « terroriste » Assad

Thu, 28/12/2017 - 10:37

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré hier qu’il n’y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar al-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales. «Il est absolument impossible d’avancer avec Assad en Syrie», a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. «Je le dis très clairement, Bachar al-Assad est un terroriste qui a eu recours au terrorisme d’Etat. Nous ne pouvons dire: ‘Assad peut faire l’affaire ». Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice» envers les Syriens tués dans le conflit,
a-t-il ajouté. Le président turc a martelé avec fermeté la position d’Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l’Iran, alliés du régime syrien, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique. Après l’échec d’un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l’égide de l’ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de «congrès du dialogue national» syrien à Sotchi fin janvier. Certains soutiens traditionnels de l’opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l’Etat.

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L’ambassadeur américain reçu par raouia et benmeradi : « L’Algérie nous intéresse »

Thu, 28/12/2017 - 10:36

La dette publique et la coopération douanière au menu de la rencontre.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa, a reçu mardi à Alger l’ambassadeur des Etats-Unis, John Desrocher, avec qui il a discuté de la coopération bilatérale, notamment financière, entre son ministère et le Département du Trésor américain.
Les deux parties, a indiqué le ministère dans un communiqué, ont mis à profit cette rencontre pour passer en revue la coopération entre le ministère des Finances et le Département du Trésor américain. Ils ont notamment abordé l’action en cours en matière de gestion de la dette publique et celle relative à la coopération douanière pour le contrôle des flux commerciaux.
Raouïa et Desrocher, se sont ainsi félicités des résultats de cette action, ainsi que de leur poursuite possible. A cet égard, l’ambassadeur américain a affiché, la disponibilité de Washington à poursuivre et même élargir les initiatives et actions de coopération avec le ministère des Finances. Les deux parties ont également procédé à un échange de vues sur la situation économique actuelle en Algérie et les réformes entreprises, en particulier dans les domaines budgétaire, bancaire et monétaire, pour assurer les équilibres macroéconomiques et améliorer le climat des investissements. Raouïa a développé avec précision l’action du gouvernement algérien en matière de politique économique et présenté à son interlocuteur les principales mesures d’ordre législatives et réglementaires prises, ces derniers temps. Les mesures relatives à la relance de l’activité économique et la préservation du caractère social de l’économie algérienne ont été expliquées par le ministre. Pour sa part, l’ambassadeur américain Desrocher a confirmé l’importance du marché algérien et a informé de l’intérêt que porte son pays à la politique économique et financière menée par l’Algérie. L’ambassadeur reçu également par le ministre du Commerce, Mohammed Benmeradi, celui-ci a précisé que les Etats-Unis d’Amérique (USA) étaient l’un des principaux fournisseurs du marché algérien, mettant l’accent sur «la forte présence des investisseurs américains en Algérie dans différents domaines», notamment le secteur énergétique et leur participation aux projets de développement. Le ministre a appelé le partenaire américain «à contribuer à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures», à travers l’ouverture du marché de son pays aux produits agroalimentaires algériens… Il a insisté sur l’importance de tirer profit de l’expérience américaine en matière d’exportation et la création de partenariats bilatéraux pour l’appui de la croissance économique, à la lumière de la stratégie du gouvernement en matière d’équilibres de l’économie nationale, la préservation des réserves de changes et la promotion du commerce algérien au niveau international. Les Etats-Unis veillent à l’élargissement des relations économiques avec l’Algérie et au raffermissement de la coopération et du partenariat sécuritaires, a estimé Desrocher. Il a ajouté que son pays «respectera ses engagements vis-à-vis de l’Algérie et contribuera à la relance, à l’appui et à l’accompagnement de l’investissement et du partenariat». Les deux parties ont évoqué le soutien et le renforcement de la coopération bilatérale dans le cadre des «relations excellentes» qui lient les deux pays.

Par Abdelkrim AMARNI

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27 décembre 1957, assassinat de Abane Ramdane

Thu, 28/12/2017 - 10:27

Surnommé « l’architecte de la révolution », il a joué un rôle clé dans l’organisation de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Abane Ramdane est né un 10 juin 1920.

 « Un homme extraordinaire, pas bavard mais très actif. Il a mûrement réfléchi pour tisser sa toile et former son organisation. Il a pensé la Révolution algérienne pendant les cinq années qu’il avait passées en prison ». C’est ainsi que la veuve de Abane Ramdane parle de « l’architecte de la révolution ».

Abane Ramdane naissait le 10 juin 1920, Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, appelée à l’époque Fort National (Tizi-Ouzou), dans une famille relativement modeste. A l’école, c’est un élève sérieux et travailleur. Il a une grande préférence pour les matières scientifiques. En juin 1933, il obtient le Certificat d’études primaires, à titre indigène. Dans son carnet de note, l’un de ses maîtres écrit : « élève intelligent et caractère entier. Bonne volonté ».

Il était déjà promi à un avenir brillant, pourtant, personne ne pouvait imaginer le destin de ce jeune garçon qui allait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’indépendance.

A 13 ans, Abane quitte son village natale pour Blida où il poursuit ses études au collège Duveyrier (Lycée Ibn Rochd actuellement). Il y passera sept années en internat, de 1933 à 1942. Et c’est à cette période de sa vie que son caractère se forge. Il devient secret et solitaire.

C’est aussi à cette époque qu’il commence à comprendre réellement ce qui se passe dans son pays. Au collège, comme dans la ville de Blida et dans toutes les autres régions, toutes les tendances politiques sont sur le terrain. « Une section PPA semble avoir fonctionné auprès des élèves… Il y avait par conséquent, au collège même, une atmosphère et des discussions politiques, alimentées par la lecture du journal l’Oumma qui était l’organe du PPA. » (Khalfa Mameri).

Ainsi, il aurait adhéré ou du moins participé aux activités nationalistes du PPA probablement durant les dernières années de scolarité au collège de Blida.

Et du fait de ses activités, les notes de Abane baissent quelque peu, pourtant, en 1941, il obtient le baccalauréat mathématiques avec mention «Bien». Il souhaite devenir avocat, mais son père n’a plus les moyens de lui payer ses études. En ces années difficiles pour les « indigènes », la famille Ramdane sombre dans la misère comme la quasi majorité des familles algériennes durant la Seconde Guerre mondiale.

Abane a 22 ans lorsqu’il est mobilisé à Fort National pour son instruction, puis affecté, dans un régiment de tirailleurs algériens stationné à Blida.

Démobilisé bien après la guerre, il prend contact avec le PPA et milite activement tout en travaillant comme secrétaire de la commune mixte de Châteaudun du Rhummel (Chelghoum Laïd).

Marqué par les massacres du 8 mai 1945, il s’investit encore plus dans le mouvement nationaliste. Et après les élections municipales d’octobre 1947 où le MTLD a eu une victoire très sensible, Abane est convoqué par son administrateur. Ce dernier n’ignorant rien de ses positions, lui demande de faire un choix. Abane lui répond : «Entre vous et moi, il n’y a que ce stylo qui nous est commun ». De là, il quitte son poste et rompt définitivement avec l’administration coloniale.  Désormais, il se consacre corps et âme à la cause nationale et plonge dans la clandestinité. En 1948, il est chef de wilaya dans la région de Sétif, puis dans l’Oranie. Il est également membre de l’Organisation spéciale (l’OS), le bras armé du PPA, chargé de préparer la lutte armée.

Mais suite à l’affaire du « complot de l’OS », en 1950, il est activement recherché par la police française. Il est arrêté dans l’ouest et subira plusieurs semaines d’interrogatoire et de torture. En 1951, il est jugé et condamné à 5 ans de prison, 10 ans d’interdiction de séjour, 10 ans de privation des droits civiques et 500 000 francs d’amende pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

Il connaitra plusieurs prisons en Algérie, puis en France, une période très difficile qu’il emploiera à bon escient. Il prendra effectivement le temps d’étudier de près toutes les révolutions de monde.

Après sa libération, en janvier 1955, il est assigné à résidence à Azoua. Il y passe quelques temps auprès de sa mère malade, puis revient à la clandestinité. Il prend en charge la direction politique de la capitale et peu à peu devient très influent.

C’est Abane qui organise et rationalise la lutte. Il rassemble toutes les forces politiques au sein du FLN et donne à la « rébellion » de novembre 1954 une autre dimension, celle d’un grand mouvement de résistance nationale.

Avec d’autres révolutionnaires, il impulse la création du journal clandestin de la Révolution, El Moudjahid, contacte Moufdi Zakaria pour l’écriture de l’hymne national algérien, Kassaman…

Il organise le Congrès de la Soummam le 20 août 1956 à Ifri, événement qui constitue un tournant historique dans l’histoire de la Révolution algérienne jusqu’à l’Indépendance nationale.

Avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi, il déclenche la Bataille d’Alger. Et après l’assassinat de Ben M’hidi, il devient le numéro un de la Révolution, mais doit quitter le pays.

Il gagne Tunis via le Maroc, après une longue marche de plus d’un mois. Dans la capitale tunisienne, il se heurte aux colonels de l’ALN. Il leur reproche leur autoritarisme et l’abandon de la primauté du politique et de l’intérieur, adoptée à la Soummam, ce qui lui vaut des inimitiés.

Le 29 mai 1958, le journal El Moudjahid annonçait à la une « Abane Ramdane est mort au champ d’honneur » ; l’article indiquait qu’il avait été tué au combat lors d’un accrochage avec l’armée française. Mais la vérité est ailleurs. L’architecte de la Révolution a été attiré dans un guet-apens organisé par les colonels du CCE. Il est mort assassiné le 27 décembre 1957, dans une ferme isolée entre Tétouan et Tanger au Maroc. Il a été étranglé par deux hommes de main de Abdelhafid Boussouf.

Son corps, disparu, est symboliquement rapatrié en Algérie, en 1984, pour être « inhumé » au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.

Zineb Merzouk

Sources :

  1. Khalfa Mameri. Abane Ramdane. Héros de la guerre d’Algérie. L’Harmattan, 1988.
  2. Entretien avec Madame Abane Ramdane (épouse du colonel Dehilès) : « Ben Bella a été fabriqué par les Français ». In Journal LIBERTÉ du 07 – 11 – 2002.
  3. Presse nationale

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Saidal : Nouveau directeur général

Thu, 28/12/2017 - 10:26

Yacine Tounsi n’est plus PDG de Saidal.

Il a été limogé par le ministre de l’Industrie et des Mines. Youcef Yousfi a désigné Mohamed Nouas à la tête du groupe pharmaceutique public. Un choix qui sera validé aujourd’hui lors de la réunion du conseil d’administration de Saidal. Quant au nouveau directeur, il sera installé au courant de la semaine prochaine, probablement le dimanche .

Par : R.N.

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Mohamed sebaibi , Président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption , À L’EXPRESSION : « L’Organe est un réceptacle de dénonciations »

Thu, 28/12/2017 - 10:23

Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Mohamed Sebaibi, est un commis de l’Etat, il a vu sa carrière se consolider à travers sa contribution au niveau des institutions souveraines, à l’image de la Présidence et aussi la chefferie du gouvernement, il a été deux fois chef de cabinet, la première c’était au temps du gouvernement Belkhadem, la deuxième durant la période du gouvernement Ouyahia 2. Maintenant il occupe un organe sensible dont le rôle n’est pas reluisant ni une mince affaire.

L’Expression: Pour commencer, pouvez-vous nous parler de l’organe et de ses missions dans le cadre de la prévention et la lutte contre la corruption?
Mohamed Sebaibi:
 L’organe que je préside depuis une année a été créé suite à la convention des Nations unies pour la prévention et la lutte contre la corruption. Le décret qui est intervenu trop tôt pour la création de cet organe c’est bien sûr l’adoption de la loi de 2006. Cet organe n’a en fait été effectif qu’en 2011, le premier mandat a pris fin en 2016 et le deuxième mandat a été confié à d’autres personnes, c’est-à-dire à un autre président et ses membres chargés de veille et de l’évaluation. Quand on parle de la corruption on va tout de suite à la lutte…

Ça va avec, n’est-ce pas?
Ça va avec, oui. En général, l’Algérie n’a pas attendu la convention de Vienne en tant qu’Etat digne de ce nom pour qu’elle prenne en charge le volet de la corruption, l’appareil judiciaire a pris des mesures par rapport à la lutte contre la corruption, et quand il y a infraction, il y a une sanction du point de vue de la justice.

Mais est-ce que cela est suffisant ou il va falloir mettre en place d’autres mesures juridiques spécifiques pour lutter contre ce fléau?
Non, pas du tout, le système judiciaire est complet dans ce sens. Pour ainsi dire, nous sommes un pays pionnier dans ce domaine et très bien outillé du point de vue des textes et de l’organisation sur tout le territoire. Les services de sécurité sont très outillés et leur personnel aussi jouit de cette compétence, ils sont dotés de moyens très perfectionnés en matière de lutte contre la corruption. Vous avez tout le système judiciaire qui joue son rôle fondamental comme couronnement d’une sanction, quand quelqu’un est reconnu coupable, il y a un certains nombre de peines qui s’ensuivent.
La réflexion pour les Etats s’est située en fin de compte, c’est la question qui se pose tout le temps: pourquoi on arrive jusqu’à la justice? Alors qu’on sait que dès le départ on doit sensibiliser, on va connaître quels sont les risques, quelle est la formation des gens pour bien comprendre la chose, et mieux encore pour bien comprendre la procédure afin de lutter contre la corruption…

Voulez-vous dire qu’il faut d’abord asseoir une démarche pédagogique avant tout?
Ça, c’est une partie la démarche. Mais il y a les insuffisances législatives et réglementaires et corriger et moderniser, amener les gens a être plus vigilants dans l’administration et les entreprises privées ou publiques, sans distinction. C’est la démarche qui a été arrêtée dans ce sens, il s’agit d’un volet de sensibilisation et de formation, ça c’est le premier volet. Le deuxième volet, c’est celui qui consiste à ce que les cadres et les hauts responsables fassent leur déclaration de patrimoine. Donc, le législateur a prévu deux types d’organes qui doivent être le réceptacle et pour recevoir les déclarations sur le patrimoine au niveau de la Cour suprême et il y a l’organe. Pour la Cour suprême ça touche un certain nombre de fonctionnaires étatiques, cela relève d’une certaine démarche qui a été faite bien avant la création de cet organe et même bien avant la mise en place de cette loi, pour déclarer, surtout pour certains fonctionnaires, la mesure a existé il y a de cela bien longtemps. La différence entre la Cour suprême et l’organe c’est que nous nous avons des milliers de fonctionnaires et d’élus et d’institutions sensibles et stratégiques, surtout par rapport à la Fonction publique, ils sont environ 100.000, et puis il ne faut pas oublier les élus locaux au niveau des communes et des wilayas. Dans ce sens, les élus sortants, tous vont déclarer leur patrimoine d’une façon systématique, il n’y a aucune distinction.

Ce n’est pas le mécanisme constitutionnel qui est venu pour consolider cette démarche?
Non, c’est une règle. Pour continuer, ensuite même pour ceux qui sont élus, cela veut dire que même ceux qui viennent d’être réélus doivent faire encore une fois la déclaration sur le patrimoine. Pourquoi? c’est pour déterminer l’état de leur patrimoine et les investigations nécessaires qui vont se faire par les moyens appropriés. Cela donne un peu le chiffre concernant ceux qui sont concernés par la déclaration de patrimoine. Le deuxième aspect qui va être pris en charge, mais lentement, c’est le conflit d’intérêts. Nous sommes en train de préparer des choses par rapport à cet aspect.

Pardon, pouvez-vous être plus explicite par rapport à ça? C’est quoi un conflit d’intérêts pour que les lecteurs puissent comprendre?
Par exemple, vous, vous travaillez dans le journal L’Expression, du coup vous allez chez un concurrent et tout ce que vous avez eu comme documents, vous allez enrichir votre concurrent. Donc vous allez porter préjudice à votre ancien employeur, cela est considéré comme une forme de corruption. Mais cet exemple concerne des enjeux plus délicats et profonds sur le plan économique. Par rapport à ce conflit d’intérêts, n’importe qui peut saisir l’organe qui doit suivre ça. Il y a une forme, c’est que tous les fonctionnaires et les élus sortants doivent faire encore une fois une déclaration, même si c’est pour aller ailleurs. Et cette déclaration doit venir d’eux-mêmes. Cette déclaration comporte l’objet d’aller ailleurs avec une explication qui étaye la raison en rapport avec cette décision d’aller travailler ailleurs.
Avec cette démarche le concerné va le sentir. Pourquoi? parce qu’il a été sensibilisé. C’est là où réside le volet de la formation et de la sensibilisation dont on en a parlé précédemment.
Et c’est à ce niveau qu’on est en train d’investir. Et la troisième catégorie de missions, c’est aussi un réceptacle de dénonciations, ce qui est normal pour notre organe. Si vous recevez des dossiers à examiner, c’est normal, cela exige d’avoir des compétences qui sont prévues par la loi qui encadre l’organe bien sûr, mais pas exclusivement à l’organe, c’est aussi le cas pour d’autres structures qui ont trait à cette mission. Mais quand les affaires de ce genre sont en justice, on laisse cette dernière faire son travail pour ne pas entraver le processus. Mais si vous êtes saisi, en sachant que 80% des lettres sont des lettres anonymes, même si elles sont parfois farfelues et relèvent de la médisance qui sont punissables devant la loi. Mais nous estimons que la convention de Vienne exige l’étude de ces lettres, donc nous les étudions et nous faisons un tri. Ceci dit, nous avons des moyens pour déceler ces lettres, mais si nous n’avons pas de connaissances nous pourrons saisir l’administration concernée.

Dans ce sens, justement, comment l’organe agit par rapport aux dénonciations qui puissent émaner d’un support médiatique en général?
Vous m’excusez, je vous respecte beaucoup, mais là, je ne parlerai que de l’organe.
Avec les institutions, c’est évident. Pour continuer, je disais que nous sommes saisis en tant qu’organe, et nous voyons que c’est consistant, alors dans ce cas nous saisissons le procureur au niveau de la justice qui actionne le ministère public qui ouvrira ou n’ouvrira pas le dossier, nous en tant qu’organe nous nous contentons de la saisine, parce que nous n’avons pas la compétence. Et pour étayer la saisine, nous sommes obligés de saisir parfois d’autres secteurs et ces secteurs sont tenus de nous en informer. C’est-à-dire des secteurs qui sont inhérents à notre mission. Donc, vous avez cet aspect, mais aussi l’organe est chargé de consolider la coopération internationale et nationale avec les institutions qui sont chargées de la lutte contre la corruption. Ça c’est un autre volet, et cette coopération doit se faire par palier et lentement et il ne faut pas effrayer tout le monde, effrayer, c’est-à-dire qu’il faut tenir compte des frontières qui séparent les institutions entre elles et selon les missions qui leur sont dévolues. Pour être plus clair, il ne faut pas qu’il y ait d’interférences dans les compétences. Ce qui implique qu’il faut mettre certaines règles pour ne pas gêner ni l’un ni l’autre et s’ouvrir à une meilleure prise en charge et effective.

Dans ce sens nous avons mis tout un programme avec un certain nombre d’Etats dans le cadre de la formation et la sensibilisation dans le cadre global de la coopération. Comment peut-on classer et stratifier la notion qui a trait à la corruption et à son acte?
Pour ce qui est de la définition d’abord, vous avez plusieurs organismes internationaux qui définissent la corruption de façon à regrouper toutes les définitions, comme par exemple ça fait mal, donc il m’a frappé. Il y a aussi un autre exemple concret qui j’ai eu à vivre dans le cadre d’une conférence africaine sur la question de la corruption, j’ai eu une rencontre avec quelqu’un appartenant au Tchad qui maîtrise bien le français et l’arabe à la fois, il m’a dit «pourquoi dire «al fassade» alors que «rachwa» c’est mieux et plus juste». Donc, le mot «fassad» englobe beaucoup de choses. Pourquoi ça englobe beaucoup de choses? la corruption ce n’est qu’un élément d’une action ou deux actions entrecoupées. Si je me rapporte à ce qui a été dit dans la presse, M.le ministre du Commerce a dit qu’il y a énormément de transfert d’argent, donc la valeur du produit pose problème dans les pays comme le nôtre. Donc, dans ce genre de situations il y a de la corruption. qu’est-ce que ça veut dire? ça veut dire qu’il y a une surfacturation là-bas à l’extérieur, il ne vend pas comme ça, ce transfert d’argent est considéré comme illégal, s’il est en France à titre d’exemple, c’est qu’il est illégal. Pour ainsi dire, c’est un gain illicite. C’est là où réside la corruption.
Donc, vous imaginez, sur le plan économique il y a corruption, en matière de droits de l’homme il y a corruption. c’est pour cela que le législateur a pris en compte le mot «al fassade» à cause de la complexité de ce phénomène.

Est-ce que l’Algérie dispose de moyens adéquats pour faire face à ce fléau que ce soit au plan coercitif ou au plan de la sensibilisation et pédagogique?
Dans ce sens, l’Etat s’est doté de moyens juridiques et de ressources humaines pour identifier l’acte de corruption et pour sanctionner les corrupteurs et les corrompus; ce qu’il faut savoir est que le corrompu a des peines plus élevées et sévères que le corrupteur. Bien sûr, le législateur s’est mis au diapason de tout ce qui se passe dans le monde.
Parce que la corruption est devenue un frein pour le développement et plus que ça elle dilue la société. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de règles et de vertus et de valeurs. A partir de ce moment-là, les sociétés et les gouvernants ont pris conscience que ça ne pouvait pas être comme ça. L’Algérie pour vous dire, dès la préparation et l’élaboration de la convention, était aux avant-postes. L’Etat algérien a ratifié la convention et son adoption en 2004 jusqu’à l’intégrer dans sa législation et pour ainsi dire la corruption relève d’un phénomène mondial. Depuis, d’ailleurs, la législation algérienne a compris que le terrorisme et le crime organisé et la corruption sont intimement liés.

Le dernier mot par rapport à la corruption dès lors que votre organe a été mis en place pour lutter contre elle…
Nous au sein de l’organe, nous nous considérons comme des militants pour la cause de la lutte contre la corruption.

Par Hocine NEFFAH 

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CONSTANTINE : Plus de 200 dossiers d’aide à l’habitat rural validés

Thu, 28/12/2017 - 10:19

Au total 234 dossiers de demande d’aide pour l’autoconstruction dans le cadre de l’habitat rural dans la commune de Aïn Abid (Constantine) ont été approuvés, selon le président de l’Assemblée populaire communale (P/APC). La commission de wilaya chargée de l’habitat rural a approuvé, conformément à la loi en vigueur, les dossiers de propriétaires d’assiettes foncières ou de vieux bâti pouvant abriter une construction verticale, a déclaré Redouane Abdelali. Les propriétaires de ces dossiers admis doivent se rapprocher «dans les brefs délais», des services techniques de la commune de Aïn Abid pour fournir un complément de dossier en vue de l’acquisition d’une aide financière de la Caisse nationale du logement (CNL) estimée à 700 000 DA, a-t-il indiqué. Le responsable, qui a mis en exergue les efforts consentis par l’Etat pour le développement rural, a souligné l’importance d’encourager les citoyens à réaliser des logements qui conviennent à leur environnement rural en vue de renforcer leur stabilité dans ces zones et de lutter contre le fléau de l’exode. Il est à noter que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, avait indiqué auparavant que le Plan d’action du gouvernement accorde un grand intérêt à la formule du logement rural en vue de renforcer la stabilité des citoyens dans les zones rurales et d’absorber la pression sur l’habitat public dans les villes.

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Crânes des résistants algériens : La procédure de restitution prendra du temps (responsable)

Thu, 21/12/2017 - 22:36
La restitution des crânes des résistants algériens conservés au musée de l’Homme à Paris ne sera, décidément, pas pour demain. Dans une déclaration faite à ALG24 , le Directeur général délégué du Muséum national d’Histoire naturelle, Pierre Dubreuil, a expliqué que cela dépend du “moment où l’Etat algérien, si il le souhaite, enclenchera la demande de restitution”. Le DG délgué du Muséum évoque également un “travail juridique assez complexe”, qui accompagnera la procédure de restitution. “Ces collections, restes humains, sont propriété publique, propriété de l’Etat français, c’est le droit français. Donc il faudra déclasser ces colections pour les faire sortir de la propriété de l’Etat, pour pouvoir les restituer à l’Etat algérien”, argue M. Pierre Dubreuil.

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La neige refait son apparition dans l’Est du pays

Thu, 21/12/2017 - 22:33

La neige a de nouveau fait son apparition jeudi dans plusieurs wilayas dans l’Est algérien, notamment sur les hauteurs de Sétif, de Batna et de Constantine, rapportent des journalistes de l’APS.

Dans la wilaya de Batna, les flocons de neige ont commencé à tomber sur les régions d’Arris, Ichemoul et Merouana à un rythme cadencé et ne faiblissent toujours pas en ce début d’après-midi, au moment où le mercure a plongé pour atteindre les 2 degrés Celsius.

Selon le chargé de la communication des services de la protection civile, Zouhir Nekaâ,  aucun axe routier de la capitale des Aurès n’est bloqué pour l’instant, toutefois le mouvement des véhicules roulants reste « très difficile » et requiert la « plus grande prudence » de la part des conducteurs.

La circulation automobile sur la route nationale (RN) 77 entre Merouana et Batna, à hauteur de Nefla, est difficile de même que sur la RN 3 entre Batna et Biskra en passant par Arris, plus exactement à Ain Tin, soutient-il.

Le chemin de wilaya (CW) 45, entre Ichemoul et Arris, à hauteur d’El Mendjem, et également sur le CW 54b sur l’axe Arris-Teniet El Abed sont difficilement praticables, ajoute Zouhir Nekaâ.

A Sétif, la neige est de plus en plus drue du côté d’El Eulma, Ain Fouda et Djemila. Tous les axes routiers peuvent être empruntés, même si les services de la Gendarmerie nationale recommandent la prudence.

Selon la brigade de la Gendarmerie nationale de Djemila, la route nationale (RN) 77 entre El Eulma et Ain Fouda, en allant vers Jijel, est difficile d’accès ainsi que le chemin de wilaya (CW) 117 entre Sétif et El Eulma.

A Constantine, les flocons de neige, accompagnés d’une chute brutale de la température ont enjolivé les hauteurs de la région de Djebel El Ouahch.

Selon les services de la météorologie, la neige devrait continuer à tomber sur plusieurs régions dans l’Est du pays jusqu’à une heure tardive de la nuit de jeudi à vendredi.

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Cinéma: présence remarquée des premières œuvres à l’international

Thu, 21/12/2017 - 22:30

L’actualité cinématographique de cette année qui s’achève aura été marquée par une présence notable des premières œuvres et de premiers longs métrages de réalisateurs algériens dans les manifestations internationales.

Portées par de jeunes cinéastes, saluées le plus souvent par la critique en ce qu’elles semblent augurer d’un « renouveau » du cinéma algérien, ces œuvres ont cependant pâti d’une faible visibilité en Algérie.

Sorti en 2017, « En attendant les hirondelles », premier long métrage de Karim Moussaoui, reste le film qui a le plus fait parler de lui depuis sa sélection dans la section « Un certain regard » du 70e Festival de Cannes. Cette coproduction franco-algérienne a également été projetée en compétition au « LatinArab » de Buenos Aires (Argentine) ou encore dans des festivals français dédiés au film arabe.

Karim Moussaoui avait décroché le Wihr d’Or du Festival d’Oran du film arabe, avant de se voir attribué le prix du meilleur montage des Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie) et récemment encore le Prix spécial du jury du 8e Fica à Alger.

Côté court, « Le voyage de Keltoum » de Anis Djaâd aura été très en vue cette année avec des sélections au Burkina Faso, en Italie, au Maroc, en France, en Egypte, en Inde et en Tunisie, avant de terminer son périple par des prix décernés en Irak et au Sénégal.

Pour leur part, Amine Kabbes, Aissa Djouamâa et Rabah Slimani ont présenté leurs premières œuvres « Nwelli » (Je reviendrai) et « Un homme, deux théâtres », en Argentine, en France, ou encore en Tunisie.

Aux côtés des « petits nouveaux », Merzak Allouache a lui aussi pris part à plusieurs festivals -section documentaire- en Egypte, en Suède, en France, et au Danemark avec « Tahqiq fel djenna ». Ce grand habitué des rendez-vous cinématographiques a reçu le Prix « Fipa d`Or » du Festival international des programmes audiovisuels ainsi que le « Prix indépendant du jury œcuménique » à Berlin à l’issue de sa participation à la Berlinale.

Avec ses deux autoproductions, »rêveries de l’acteur solitaire » et « Hizam », Hamid Benamra, un réalisateur atypique, a lui aussi représenté le cinéma algérien dans plusieurs manifestations, en Europe et dans des pays arabes, particulièrement.

Des films qui n’ont pas convaincu

Plusieurs fictions ont été produites en 2017 en Algérie à l’exemple de « Nous n’étions pas des héros » de Nasredine Gunnifi, « El Achiq » de Ammar Si Fodhil, « Ben Badis » du réalisateur Bassil Khatib ou encore « Augustin, le fils de ses larmes », une coproduction réalisée par l’Egyptien Samir Seif, sans qu’aucune d’elles ne réussisse à s’imposer dans les manifestations cinématographiques internationales.

De « mauvaise facture », selon les observateurs et professionnels du cinéma, ces productions n’ont pas trouvé preneur pour représenter l’Algérie qui aura été en 2017 absente des compétitions aux manifestations continentales comme le Fespaco, les Jcc, ou encore les festivals du Caire et de Louxor.

Sérieux écueil pour les films produits: la distribution qui reste, pour le moment, très modeste en Algérie. De fait, la majorité des films qui ont eu du succès cette année n’ont pas encore été distribués en Algérie, à l’exception de « En attendant les hirondelles » et « Ben Badis » qui ont eu droit à quelques projections à Alger, Béjaïa et Oran. Les rares courts métrages doivent eux attendre des événements cinématographiques pour être présentés au public.

De jeunes réalisatrices s’affirment

Le cinéma algérien se consolera, cependant, avec des coproductions qui ont quelque peu sauvé la mise. C’est ainsi que le premier long métrage, « Les bienheureux » signé de Sofia Djama, auteure d’un premier court métrage en 2011, a occupé l’écran d’un grand festival pour sa première mondiale à la 74e Mostra de Venise où cette fiction a décroché le « Prix de la meilleure actrice » décerné à la jeune Lina Khoudri qui a reçu, pour cette première prestation, de nombreux éloges de la presse spécialisée en Europe.

Ce film a également été présenté en France et en Belgique, avant d’être primé au Festival du film de Dubaï où « Jusqu’à la fin des temps », premier long métrage de Yasmine Chouikh, était aussi en compétition.

La réalisatrice algérienne Rayhana Obermeyer a également nourri l’actualité cinématographique avec son premier film « A mon âge je me cache pour fumer » qui a participé à plusieurs festivals en Europe, avant de décrocher le Grand Prix et le Prix de la critique au Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles.

Farah Abada, qui fait son entrée dans le monde du septième art avec un court métrage « Je suis là »primé en France et au Maroc, compte aussi parmi ces réalisatrices algériennes révélées en 2017.

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Sétif/Restauration de la statue vandalisée: le scanner tridimensionnel lancé

Thu, 21/12/2017 - 22:28

Le monument d’Ain El Fouara de Sétif a fait l’objet jeudi d’un examen au scanner tridimensionnel dans le cadre de la première phase de sa restauration après l’acte de vandalisme qui l’avait ciblé lundi, apprend-on du responsable local de l’Office national de gestion et exploitation des biens culturels protégés (OGEBC).

Mohamed-Lamine Zerarga a indiqué à l’APS que le ciel dégagé de ce jeudi a permis à la délégation d’experts présents à Sétif de réaliser un scannage tridimensionnel de tout le monument afin de concevoir un plan performant de l’opération de restauration.

Cette phase de scannage optique s’effectue à travers six étapes qui seront terminées samedi prochain, selon la même source qui a indiqué que les résultats seront comparés avec ceux obtenus par le laboratoire méditerranéen de l’université Ferhat Abbas de Sétif en mars 2017.

Le nettoyage du monument des restes de l’acte de vandalisme sera effectué samedi prochain parallèlement à l’élaboration d’une expertise des différentes étapes de la restauration, a ajouté le même cadre.

Une délégation d’experts a été chargée par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui suit de près l’affaire, d’évaluer les dégâts faits au monument d’Ain Fouara pour entamer ensuite la restauration.

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Cheikh Omar Sissoko, cinéaste malien, à l’Exression : « Le cinéma africain sort d’une période très difficile »

Thu, 21/12/2017 - 22:19

Cinéaste et ancien ministre de la Culture au Mali, il est aussi le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), il était président du jury fiction au Festival international du film engagé qui s’est tenu à Alger du 2 au 9 décembre dernier. Avec lui nous avons tenté de dresser un état des lieux de la cinématographie en Afrique tout en évoquant les perspectives et projets de la Fepaci dont la prochaine réunion se tiendra à Alger les 20 et 21 janvier prochain en vue de la collaboration future avec l’Algérie…

L’Expression: Tout d’abord en tant que secrétaire général de la Fepaci et réalisateur comment avez-vous appréhendé votre rôle de président de jury section fiction au festival du film engagé?
Cheikh Omar Sissoko:
 C’est une lourde responsabilité d’être président et même d’être dans un jury parce que juger les films des collègues n’est pas chose aisée. Je me trouve dans une situation inconfortable. J’accepte rarement d’être dans un jury pour justement la difficulté que cela incombe de juger des oeuvres d’un réalisateur parce que ce n’est pas une chose aisée de faire un film d’abord. En plus, si vous mettez des jurys différents sur un même festival, le palmarès ne sera jamais le même. Ça c’est certain. Il y a donc beaucoup de subjectivité bien entendu. Il y a que beaucoup ne peuvent pas comprendre le langage cinématographique. Hier, par exemple, après le film En attendant les hirondelles, j’ai entendu de ces critiques!

En tant que secrétaire général de la Fepaci, comment se porte alors d’après-vous le cinéma africain aujourd’hui?
Le cinéma africain sort d’une période très difficile. J’espère que les éclaircies vont continuer parce qu’il y a quelques années il n’y avait aucune salle de cinéma dans la plupart de nos pays. Il y avait peu de guichets de financement de nos films dans nos propres pays. Avant, les guichets de financement se trouvaient en Europe, ceux-là permettaient de financer les productions africaines. Ils se sont réduits comme une peau de chagrin. Nous étions dans des conditions assez difficiles. Le travail des cinéastes, la compréhension aujourd’hui, nous amènent à créer de nouveaux guichets de financement dans nos pays. Beaucoup de pays ont aujourd’hui un fonds national d’aide au cinéma et beaucoup de pays ont commencé à ouvrir des salles de cinéma. Ensuite, au niveau de l’Union africaine nous sommes arrivés à faire créer une Commission africaine pour le cinéma et l’audiovisuel qui va réfléchir sur les problèmes et les solutions du cinéma et de l’audiovisuel. Ce n’est pas rien.

Vous êtes Malien alors comment se porte le cinéma au Mali aujourd’hui au vu du contexte alarmant qui y prévaut?
Le cinéma au Mali, comme la plupart de nos cinémas, n’allait pas bien. Nous avons quelques salles de cinéma. D’ailleurs, le 28 novembre dernier l’Assemblée nationale a voté un projet de loi qui a été déposé par le gouvernement en vue de créer un fonds d’appui au cinéma du Mali qui est d’une valeur de trois millions d’euros par an et ce, pour faire des films et voir comment on peut aménager les salles de cinéma, faire la distribution. Ce n’est pas rien parce qu’il n’y avait rien du tout avant, je le répète. Le Centre national du cinéma est doté de beaucoup de matériel de tournage aussi bien en termes de caméras et de machinistes, de post-production, de salle de montage de haut niveau, un studio de mixage et puis d’étalonnage et d’effets spéciaux en cinéma.

Qu’en est-il de vos archives? Il y a deux ans un colloque s’est tenu aux JCC autour de ce sujet-là et cette année à Alger…
Au niveau de la Fepaci, nous avons ouvert un programme de recherche et de récupération de nos archives avec la création de cinémathèques nationales dans nos pays pour assurer la conservation. Nous sommes en partenariat avec la Fédération internationale des archives de films pour nous aider à trouver les lieux, les labos qui détiennent les films et nous allons nous engager résolument dans ce travail-là. Nous avons un deuxième programme qui est celui de la restauration de nos films et là, nous avons signé un accord de partenariat avec la direction générale de l’Unesco et la fondation de Martin Scorsses le 06 juin..

Je crois qu’il a été signé à la veille du festival de Cannes?
Au festival de Cannes nous avions déjà matérialisé cet accord-là avec la restauration d’un premier film «Soleil O» de Med Hondo qui avait été selectionné à Cannes Classics parce que normalement, l’accord devait être signé en février, mais Martin Scrocess était en train de finir son dernier film. Il va y avoir cinq films restaurés parmi lesquels «Le vent des Aurès» de Mohamed Lakhdar Hamina. J’attends ici qu’il nous confirme l’accord qu’il a donné au dernier colloque sur les archives à Alger où il a rencontré la personne qui s’occupe de ce dossier au sein de la Fepaci. C’est que nous faisons aujourd’hui. On est en train de faire un état des lieux, mais sur le plan des archives ce n’est pas très bien organisé par les Etats. Dans chaque pays les archives n’ont jamais été leurs grandes préoccupations. S’ils ont beaucoup filmé au début des indépendances, ils n’ont pas très bien pris soin de leurs archives, exception faite pour quelques rares peut-être, comme l’Algérie qui a une grande cinémathèque..

Qu’en est-il justement de celle du Burkina, pays qui se targue d’avoir le premier grand festival de cinéma dédié au film africain, à savoir le Fespaco et que devient sa cinémathèque après avoir été endommagée et reconstruite et qui jusqu’à présent n’a pas vraiment la prétention de préserver toutes les archives?
Il faut que les gens acceptent de donner leurs films aussi. Parce que les archives, ce sont des films qui sont la propriété des cinéastes et des producteurs. Cette cinémathèque africaine est une initiative de la Fepaci qui date de 1985 je crois et mise en place en 1989 si mes souvenirs sont exacts. Maintenant, dans le cadre du Fespaco, les archives sont laissées à la gestion du Fespaco… La Tunisie a mis aujourd’hui une administration à la cinémathèque de Tunis dans la superbe cité de la culture qui va ouvrir ses portes au mois de mars prochain dans un bâtiment extraordinaire que j’ai visité. Au Mali, nous avons une cinémathèque et nous avons des archives. Vraiment il y a un travail qui se fait dans ce sens-là, avec le Centre national du cinéma et nos archives et négatives qui étaient déposées à Belgrade, nous les avons toutes reconduites au Centre national marocain parce qu’il y a un bunker là-bas. Ils sont entreposés là-bas.
Il y a d’autres pays où il y a des archives mais ils ne les conservent pas bien. Donc, il y a un énorme travail à faire. Mais la difficulté pour nous ça va être de les localiser dans les labos et savoir si on nous donne les fiches techniques des films. Mais avec l’aide de la Fédération internationale des archives je pense que nous allons y arriver quand même.

Vous allez ne plus vous proposer au prochain mandat pour le renouvellement de votre poste au sein de la Fepaci, nous avons cru comprendre. Pour quelles raisons?
J’attends le congrès pour savoir si les meilleures conditions vont se réunir pour prolonger le mandat. Je pense que nous avons fait un travail, mais nous aurions pu faire mieux. Nous avons vraiment été empêchés de faire ce travail-là à cause de l’administration du secrétaire exécutif au Kenya. Il y a eu un travail de blocage et de corruption de la part d’une dame qui travaille là-bas. J’attends de voir le gouvernement kenyan s’il n’y a pas de changement par rapport à cela évidemment il me serait difficile de continuer à travailler avec eux, mais nous avons fini les 4 ans. Nous allons avoir une assemblée générale ici à Alger les 20 et 21 janvier en accord avec le ministère de la Culture algérien pour faire le point et voir comme je le souhaite à ce que nous puissions faire la migration de l’administration de la Fepaci ici. L’Algérie est le pays et le berceau de la Fepaci. En 1969, les cinéastes ont décidé ici le premier Festival panafricain des arts et de la culture de créer une union panafricaine des cinéastes. C’est parti d’ici et le deuxième congrès qui a fixé les orientations de la Fepaci s’est tenu également à Alger. Dans les années1960, 1970 et un peu 1980 Alger avait le leadership sur toutes les questions politiques, culturelles et autres. Nous espérons que ce leadership même s’il n’est plus en Algérie puisse être partagé par plusieurs pays en Algérie.

Le Fespaco fête ses 50 ans en 2019. Un mot là- dessus
Une réunion vient de se tenir à Ouaga sur la question. J’étais invité, mais comme je suis ici je n’ai pas pu me rendre, mais nous allons réaffirmer vraiment ce que les pionniers souhaitent avec la création du Fespaco, c’est-à-dire remobiliser les cinéastes autour de leur oeuvres mais surtout assurer une plus grande rencontre entre les cinéastes et les populations.

Vous étiez ministre de la Culture. Comment avez-vous fait pour jongler entre votre statut de cinéaste et d’homme politique ou plutôt de passer de l’un à l’autre?
Quand j’étais ministre je ne pouvais pas réaliser de film. J’étais déjà dans la politique. J’étais président d’un parti même si j’ai été nommé en mon absence. Mon parti avait souhaité que je sois dans le gouvernement. Mais je l’ai vécu assez bien dans la mesure où on a pu faire beaucoup de choses sans qu’on ait les moyens. Il y a eu mobilisation autour de moi. Des artistes et collègues m’ont assuré leur solidarité, nous avons créé des Maisons de la culture dans la capitale et les régions de 800 à 2000 places, nous avons pu former des gens, créer des festivals de musique et de théâtre et le Mali est devenu lieu de festival. Nous sommes arrivés à imposer la culture comme un premier facteur économique.

C’est le cas encore aujourd’hui?
Oui, c’est le cas. Même si aujourd’hui avec la situation de la rébellion et les terroristes ce n’est pas du tout facile. Mais une certaine idée de la culture est née et est restée et nous avons pu donner les moyens au Centre national du cinéma afin de faire des films et avoir les moyens. Le matériel est là…

Par O. HIND

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Daski : Une saga familiale

Thu, 21/12/2017 - 22:12

Allaoua Daksi, jeune appelé en attente dans une caserne de la banlieue parisienne, découvre Paris, cherche le contact avec l’organisation – du FLN – et se retrouve, à sa grande surprise, face à son aîné Mohamed Tahar qui lui assigne pour mission la mobilisation des soldats algériens et la récupération d’armes si nécessaires au combat.

Il se trouve contraint à la désertion pour éviter l’envoi sur le terrain en Algérie et entame un long parcours de clandestin qui s’achèvera, début septembre 1960, devant le tribunal militaire du Cherche-Midi. Aux côtés de coinculpés prestigieux du réseau Jeanson il retrouvera aussi Youssef Haddad, dit Hamada, responsable de la Fédération de France du FLN et comme lui, fils de l’historique Souiqa constantinoise. «C’est en toute connaissance de cause et conscient de mon devoir que j’ai participé à la lutte libératrice. En conséquence, je revendique toutes mes responsabilités», déclare-t-il alors au président du tribunal. Si Allaoua Daksi décline, avec retenue, son itinéraire personnel, c’est en vérité une véritable saga qu’il reconstruit, celle d’une vieille famille, aux racines citadines profondément ancrées dans le coeur de Souiqa et dans le patrimoine confrérique – celui de la Rahmania- et musical de la médina. Cheikh Mahmoud, le père, aura été, entre autres, le passeur inspiré de Mohamed Larbi Zerouala qui s’imposera comme l’un des pionniers du chaâbi à Constantine. A l’ombre de l’engagement de ses aînés, Allaoua est ainsi un précoce diffuseur de la presse du MTLD et le chemin du juste combat balisé, notamment par Abdessalem – dont une grande cité de la ville porte aujourd’hui le nom- monté au maquis et tombé au champ d’honneur sur les monts de Beni Oulbane. Ne nous y trompons pas toutefois, ce n’est pas un récit héroïque que livre Alloua Daksi même si la lutte de libération a occupé une grande place dans l’histoire de la famille qui sait trouver des accents simples et émouvants pour évoquer la grande maison, la mère ou encore l’épouse défunte. Et on y trouve des éclairages inédits, comme le récit de l’échange entre son frère Abdelkrim et Raymond Leyris au lendemain de l’attaque de la médina, en mai 1956, au deuxième jour de l’Aïd Esseghir, par des milices juives armées par le Mossad et soutenues par les unités territoriales. Revenant sur les premières journées de l’indépendance à Constantine, Allaoua Daksi rapporte, notamment la brutale séquence de l’attaque de la ville par les hommes du commandant Larbi El Mili officier dissident de la Wilaya 2 historique ayant fait allégeance à l’état-major général du colonel Boumediene. «Le peuple céda la rue aux bruits de bottes. Le temps de la danse du peuple était fini. Place à la danse du roi du moment», note-t-il.
Allaoua Daksi restera finalement peu de temps dans sa ville natale et c’est dans la capitale qu’il se mettra au service des institutions de l’Etat pour un parcours relativement atypique de grand commis qui le conduira dès lors de la présidence aux improbables aventures du handball algérien. «Il n’est pas banal – note dans sa préface Aziz Derouaz, ancien sélectionneur national de l’équipe de handball, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports – dans le parcours d’une vie passionnée et passionnante, de ressentir à quel point l’impact des valeurs morales peut rejaillir sur des domaines d’action différents comme la lutte pour l’indépendance d’une part et le sport d’autre part.»
De la présidence de la Fédération algérienne des sports collectifs à la direction du Pari sportif algérien, Allaoua Daksi aura ainsi nourri une inépuisable passion algérienne qu’il rapporte avec autant de précision que d’humilité. Le lecteur sera aussi sensible à l’expression émouvante -rare par ailleurs – et pleine de pudeur de l’attachement de l’auteur à sa défunte épouse. Relevons enfin le titre de l’ouvrage: Daksi sans autre précision comme si Allaoua s’acquittait d’une pénultième obligation familiale.

DAKSI – de Alloua Daksi Editions Scolie Alger-2017

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L’encadrement juridique freine le développement digital

Thu, 21/12/2017 - 22:03

Pourquoi le gouvernement algérien demeure incapable de gérer l’évolution technologique des télécommunications au niveau juridique ? C’est une question qui reste sans réponse et qui nécessite aujourd’hui d’être posée à un niveau supérieur pour libérer le pays des obstacles juridiques qui freinent le développement du digital. Il faut rappeler qu’il a été confié au ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique (MPTICN) la mission de réviser la loi sur les télécommunications. Ce département a élaboré un projet de loi dont l’adoption définitive risque encore une fois d’être repoussée aux calendes grecques faute de non-implication d’une consultation publique expertisée dans l’élaboration du projet. Dans le secteur des télécommunications, le gouvernement est condamné à migrer de l’état défensif à l’état offensif pour réussir à faire face aux développements techniques et économiques que connaît le marché dynamique des télécommunications. Tout projet de loi des télécommunications doit porter une ambition numérique pour le pays et ne doit aucunement reposer sur une approche défensive, la même qui a été à l’origine du retard enregistré dans le lancement de la 3G. Une fois pour toutes, l’avenir du développement économique et social de l’Algérie passe inévitablement par le numérique. Le pays doit se préparer à l’avenir et aux conséquences des enjeux technologiques des réseaux du futur, comme la révolution de l’internet des objets et celle de l’intelligence artificielle. La réglementation de l’usage des réseaux des télécommunications de la nouvelle génération doit être éloignée de toute forme de conservatisme pour devenir un véritable moteur de croissance. Ainsi, les fournisseurs des services de télécommunications seront libérés de la dépendance administrative inutile, et l’utilisation, par les opérateurs mobiles, des canaux des fréquences, sera assouplie. Mieux, toute réforme juridique du secteur des télécommunications mobiles doit changer le modèle de régulation de l’ARPT. Nous devons choisir un modèle où, en zone urbaine, chaque opérateur aura son réseau radio et, en zone rurale, les réseaux radio doivent être mutualisés. Le gouvernement et le législateur doivent mettre le pays dans la position de celui qui veut relever les défis et non pas de celui qui se replie par crainte des changements autour de lui.
F. F.

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Réseau social des automobilistes algériens L’application Winny s’enrichit de nouvelles fonctionnalités

Thu, 21/12/2017 - 22:00

Depuis son lancement le 16 mai dernier, l’application Winny, un réseau social des automobilistes algériens, ne cesse d’être enrichie par de nouvelles fonctionnalités. Ses développeurs viennent de lancer le live streaming qui permet à un usager de partager son trajet en vidéo et en photos, à partir de l’application. Mais le plus grand challenge des éditeurs de Winny est d’en faire une application native pour atteindre un maximum d’usagers.
L’application Winny, le réseau social des automobilistes algériens, n’occupe que 20 mégaoctets sur un smartphone Android, et ne consomme pas plus de data que les réseaux sociaux les plus connus tels que Facebook, Snapchat ou Viber. Lancée en mai 2017 par la start-up OKN Technology, elle permet en plus du partage en temps réel de l’état du trafic et des routes en Algérie, aidant ainsi les usagers à réduire les temps de trajets, à économiser du carburant, Winny propose désormais le live streaming (vidéo) de l’itinéraire. Ainsi que plusieurs autres fonctionnalités. La seule exigence technique, c’est la disponibilité d’une connexion internet mobile 3G ou 4G. Des spots de 45 secondes, extraits de longues vidéos, et des clichés de 5 à 6 photos, sont pris automatiquement après une simple manipulation. «Nous avons fait en sorte que l’utilisation de notre application ne déconcentre pas le conducteur», nous a confirmé Lamine Oubaiche, le CEO de OKN Technology. Mieux encore, les prises de plans utiles pour les utilisateurs peuvent être enregistrées et publiées plus tard en cas d’absence d’une connexion internet ou de problèmes de réseau. Selon Lamine Oubaiche, une navigation GPS sera lancée très prochainement via Winny, permettant l’orientation d’un usager de l’application à partir d’un point A vers un point B en faisant rentrer une simple adresse, tout comme Waze et Google Maps. Sauf que sur Winny, il est possible de partager du contenu (photos, vidéo) et de publier des commentaires (statuts), ainsi que créer des groupes d’utilisateurs. Concernant ces avantages, le CEO de OKN Technology affirme que l’application permet de «garder un œil sur le trafic routier, avant de prendre la route et de choisir le meilleur itinéraire à suivre». «Elle donne la possibilité de comparer les trajets, en optimisant la consommation de l’éco-conduite et le style de conduite, ainsi que la possibilité de communiquer en temps réel ou en différé, à travers le Winny Messenger, pour faire part, avec ses amis et la communauté des utilisateurs et même sur Facebook, de ce que l’on a observé lors du trajet. Les utilisateurs peuvent signaler les dangers rencontrés sur la route pour que d’autres utilisateurs qui consultent les alertes puissent avoir une conduite plus sûre. En outre, Winny peut être une source d’informations pour les médias et/ou pour les institutions sécuritaires.»

Faire de Winny une application préinstallée
Mais malgré ses 14 000 téléchargements, ses 400 utilisateurs par jour, et un trajet partagé toutes les 5 minutes, Winny n’arrive pas à connaître le succès que connaissent les applications du même type (Waze et Google Maps). Pour Lamine Oubaiche, «la solution demeure dans ce que nous appelons les applications natives». Il s’agit des applications préinstallées par les fabricants de téléphones portables sur leurs smartphones. Les constructeurs locaux qui font la pré-installation des applications comme Facebook et Viber ne boostent pas de la même façon les start-up algériennes. «J’ai contacté des fabricants de smartphones algériens à propos de ce sujet, mais mes efforts sont restés sans résultat», a souligné notre interlocuteur. On estime que plus de 90% des consommateurs utilisent les applications préinstallées trouvées sur leurs smartphones. D’où l’importance pour l’éditeur d’une application de se frayer un chemin auprès d’un fabricant. Avec plusieurs centaines de milliers de d’utilisateurs, l’application pourrait capter un maximum de données sur l’état des routes en Algérie. Autre nouveauté, l’application Winny devrait inclure une fonction de navigation GPS qui sera disponible dans les messages publicitaires des annonceurs à l’attention des usagers de l’application. Cette fonction permettra d’orienter l’utilisateur vers le point de vente du produit/service annoncé. Pour rappel, le service «Alertes bonnes affaires» de Winny permet aux annonceurs de choisir la taille du public visé (le nombre d’utilisateurs qui recevront l’annonce) ainsi que la région cible des publications sponsorisées visibles dans le fil d’actualité de l’application. L’annonceur peut choisir le nombre de vues, la durée de la publication, la région cible et personnaliser lui-même sa publication. L’offre Ad-Maps, qui permet le signalement de la position d’un commerce et/ou d’une entreprise sur une carte. L’utilisateur de l’application à proximité sera automatiquement dirigé vers l’annonceur, uniquement en appuyant sur l’icône sur la carte. OKN Technology prépare une autre version de Winny. Il s’agit de «Winny Pro», une application de gestion de flotte commerciale qui sera disponible sur le marché en janvier 2018.
L. A.

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Les USA affirment faire leur possible pour aider l’Italie dans une cyber-enquête

Thu, 21/12/2017 - 21:57

Les Etats-Unis ont démenti avoir suggéré de mettre fin à une enquête sur une violation massive de données au sein d’une entreprise italienne de sécurité informatique, Hacking Team, affirmant faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider. Selon Reuters, un magistrat de Milan a recommandé la semaine dernière de suspendre une enquête sur six personnes soupçonnées d’avoir orchestré le vol de données de 2015. Une source judiciaire de haut rang a critiqué les fonctionnaires américains pour ne pas avoir remis un ordinateur appartenant à un suspect clé, disant que cela pouvait contenir des informations essentielles à l’enquête. Les magistrats ont ouvert leur enquête en juillet 2015 après que des pirates ont téléchargé 400 gigaoctets de données de Hack Team qui édite le logiciel qui permet aux services de sécurité et aux agences de renseignement de décoder les téléphones et les ordinateurs des suspects. Une grande partie de ces données sont apparues plus tard sur le site Web WikiLeaks. La compagnie a déclaré à l’époque qu’elle croyait que d’anciens employés avaient volé le code qui leur donnait accès à ses systèmes. Elle a également spéculé qu’un gouvernement étranger pourrait avoir été derrière le piratage. L’enquête italienne a conduit les magistrats à un suspect résidant à Nashville, Tennessee, arrêté par les autorités américaines pour interrogatoire. Mais une source judiciaire de haut rang à Milan a déclaré que l’ordinateur du suspect n’a jamais été envoyé en Italie pour une évaluation technique.

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Uber accusé d’espionnage, de corruption et de piratage par un ancien employé

Thu, 21/12/2017 - 21:55

La bataille juridique de 1,86 milliard de dollars entre le géant Uber et l’unité d’auto-conduite Waymo d’Alphabet (maison mère de Google) a atteint un moment crucial. Un juge a publié une lettre accablante d’un ancien employé d’Uber qui allègue qu’une division spéciale au sein d’Uber était responsable des actes d’espionnage industriel, de vol de secrets commerciaux, de corruption de fonctionnaires étrangers et de divers moyens de surveillance illégale. La «lettre de Jacobs» a été écrite par l’avocat de Richard Jacobs, qui travaillait auparavant comme directeur de l’intelligence internationale d’Uber avant d’être licencié en avril. Ce compte-rendu très détaillé porte sur des accusations d’activités illégales systématiques au sein du groupe de services stratégiques (SSG) d’Uber, qui aurait tenté de dissimuler les secrets commerciaux d’autres entreprises par l’écoute clandestine et la collecte de données. La lettre allègue que certains des renseignements recueillis ont été transmis au P-dg de l’époque, Travis Kalanick. La lettre de 37 pages détaille les actions de la SSG et du groupe Marketplace Analytics (MA) qui, selon le document, «existe expressément dans le but d’acquérir des secrets commerciaux, codes sources, et intelligence concurrentielle… de grands concurrents mondiaux de covoiturage». La lettre allègue également que le groupe a utilisé des applications de clavardage cryptées éphémères et des dispositifs «non attribuables» pour masquer les preuves de leurs actions cachées. Uber aurait également exercé une surveillance physique, y compris l’écoute électronique, afin de découvrir les avantages ou les faiblesses des concurrents. La compagnie «a utilisé des agents infiltrés pour recueillir des renseignements contre les groupes de taxis et les personnalités politiques locales» et a «mis à profit un réseau local de contacts ayant des liens avec les autorités policières et réglementaires», affirme la lettre.

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Financement non conventionnel: début de l’opération de tirage de billets de banque

Thu, 21/12/2017 - 20:40

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a indiqué jeudi à Alger que l’opération de tirage des billets de banque dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel prévu par la loi amendée sur la monnaie et le crédit, a débuté récemment.

S’exprimant en marge de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne au Palais des expositions (Pins maritimes), Raouia a, en effet, précisé à l’APS que l’opération de tirage des billets de banque a débuté récemment.

Le ministre a, en outre, affirmé que le déficit du trésor public pour l’année 2017, s’élevant à 570 milliards DA a été pris en charge grâce au mécanisme de financement non conventionnel.

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