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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina/Gouvernance sociale : Le Médiateur du Faso reçoit les encouragements du Premier ministre

Mon, 12/06/2023 - 21:23

Après le président du Faso, c'est au tour du Premier ministre de recevoir les rapports d'activités 2021 et 2022 du Médiateur du Faso. Accompagnée de ses proches collaborateurs, madame Fatimata Sanou /Touré s'est soumise aux dispositions légales qui régissent son institution ce lundi 12 juin 2023.

Devant le chef du gouvernement, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, madame le Médiateur a fait la synthèse des dossiers de réclamation instruits, les plaidoyers et les recommandations soumis aux autorités au cours de ces deux dernières années.

En 2021, l'on retient que le Médiateur du Faso a traité 746 dossiers de réclamation qui ont concerné 6 286 plaignants composés de 3174 hommes et 1699 femmes. Le nombre de plaintes reçues a connu une hausse en 2022 soit 840 dossiers traités avec 11 033 plaignants dont 2378 hommes et 730 femmes. Le taux de médiations réussies est estimé à 90%.

Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a invité l'institution de médiation à poursuivre en renforçant les actions sur le terrain.
« Nous sommes ressortis ragaillardis de cette audience avec le Premier ministre qui a eu une oreille attentive au rapport. Il a apprécié et nous a surtout donné des conseils. Il nous a demandé d'aller encore plus près des populations non seulement pour rendre visibles nos activités, mais aussi les accompagner dans la recherche de solutions à leurs préoccupations », a laissé entendre madame Fatimata Sanou /Touré à sa sortie d'audience.

Le Médiateur du Faso, une institution indépendante au service des citoyens
Département Communication et Relations Publiques

Télécharger rapport d'activités 2021 :

https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2021_Final...
Télécharger rapport d'activités 2022 : https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2022_Final...

Département Communication et Relations Publiques

Categories: Afrique

Supervision à distance des projets financés par la BAD : Le Burkina Faso entame une expérience de déploiement de la solution informatique RASME

Mon, 12/06/2023 - 20:51

Le RASME est un système de collecte et d'analyse des données à l'aide des technologies de l'information et de la communication, notamment les téléphones. En collaboration avec les partenaires de développement et les agences gouvernementales, ces données peuvent être vérifiées, analysées et publiées pour aider à la prise de décisions dans les interventions futures. Ce lundi 12 juin 2023, le représentant du ministre de l'économie, Nicolas Kobiané, a procédé au lancement de cette innovation au cours d'un atelier de formation qui s'étale sur trois jours. Des membres des unités de gestion des projets de la Banque mondiale prennent part à cet atelier.

Le dialogue de haut niveau sur la revue de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD) tenu le 16 mai 2023, a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le suivi et la mise en œuvre des projets et programmes de développement (PPD) notamment dans les zones fragiles à accès limité. Aujourd'hui, c'est chose faite. A travers la présente cérémonie, le Burkina Faso entame l'expérience de déploiement de l'initiative informatique de supervision à distance des projets dénommée RASME (Remote Appraisal, Supervision, Monitoring and Evaluation en anglais).

Des participants de l'atelier de formation

« C'est une initiative informatique qui va sans doute révolutionner le suivi évaluation des projets et programmes en termes de gestion du temps. Donc de sérénité dans la remontée de l'information. Mais aussi en termes de rationalisation y compris de coûts de suivi virtuel, de transparence dans la gestion des projets et de facilitation de prise de décision, pour permettre de garantir une bonne mise en œuvre des interventions sur le terrain. De ce point de vue, nous attendons beaucoup de cette plateforme informatisée », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l'économie, Nicolas Kobiané, représentant du ministre de l'économie.

Le secrétaire général du ministère de l'Economie, Nicolas Kobiané a remercié la BAD pour les efforts déployés pour la mise en œuvre réussie de ses opérations au Burkina Faso.

Cette innovation, qui utilise les nouvelles technologies, est en étroite ligne avec la digitalisation des processus qui est un levier de développement important au cœur de la transformation digitale requise dans tous les secteurs de l'administration burkinabè. Son déploiement sera accompagné d'une stratégie de communication et de conduite du changement, pour assurer son adoption rapide et efficace. C'est pourquoi, le secrétaire général du ministère de l'économie a invité les acteurs impliqués dans la mise en œuvre à s'engager pleinement avec l'équipe de la banque afin que ce projet puisse tenir toutes ses promesses.

Cet engagement, selon lui, commence par une participation active et assidue à cet atelier de formation de 3 jours dont l'objectif est de préparer les équipes de projets, tant du côté de la Banque que de celui de la partie nationale, à l'utilisation de cet outil. Au regard de l'importance de cette solution informatique, M. Kobiané a assuré que les services techniques ont été instruits pour suivre le déploiement de cette initiative. Ils rendront compte périodiquement de son niveau d'appropriation et d'utilisation au ministre de l'économie.

Des participants de l'atelier de formation

A ce jour, cette solution a été déployée dans une vingtaine de pays à travers le continent. « Pour le Burkina Faso, elle sera d'une importance particulière dans la mesure où elle permettra de remédier aux restrictions de déplacement imposées par la situation sécuritaire dans certaines régions du pays », a fait savoir le représentant résident de la BAD au Burkina Faso, Daniel Ndoye. Le RASME vient renforcer la coopération qui existe entre le Burkina Faso et la BAD et ce, depuis 1970.

« La Banque africaine de développement est l'un des principaux acteurs de l'accompagnement du développement au Burkina Faso. Elle a pour crédo de rester engagés dans les contextes les plus difficiles. Et à ce titre, il nous faut avec le gouvernement réfléchir à des solutions innovantes pour pouvoir continuer à mettre en œuvre les projets, à s'assurer que les projets respectent les attentes des populations. C'est dans ce cadre que cet outil a été développé, pour pouvoir, même dans les régions les plus difficiles, s'assurer que les projets sont exécutés pour répondre aux spécifications techniques en s'appuyant sur un outil informatique notamment le téléphone smartphone », a signifié M. Ndoye.

Selon le représentant résident au Burkina Faso, Daniel Ndoye, la BAD attache du prix à ce que les projets soient exécutés avec rigueur, dans le respect de ses règles et procédures

En rappel, avec plus de 100 projets financés pour un montant cumulé de 1 300 milliards de francs CFA, la BAD s'impose actuellement comme l'un des principaux bailleurs du Burkina Faso, multipliant les interventions dans les secteurs-clés du développement notamment les infrastructures et les transports, l'agriculture et le développement rural, l'eau et l'assainissement, l'énergie et le social. Cette coopération mobilise actuellement environ 500 milliards de francs CFA, pour l'amélioration des conditions de vie des populations.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de ZARE Kassoum, Adjudant-Chef Major de la gendarmerie à la retraite : Remerciement et faire-part

Mon, 12/06/2023 - 20:00

Sa majesté le Naaba koom de Garango ;

El Hadj ZARE Sadikou, grand imam de Garango ;

Les grandes familles ZARE, BAMBARA, ZOURE à Garango, Tenkodogo, Bittou, Ouagadougou, Belgique, Italie, Gabon et Côte d'Ivoire ;

La veuve, ZARE/KOMPAORE Habibou, institutrice en service à l'école de Manegda « C », circonscription d'éducation de base de Ouaga 11 ;

Les enfants : Mounira et Amza ;

Les familles alliées, KOMPAORE,BIDIGA, ZEBA, SANFO, KOROGO, OUOBRAOGO,LINGANI, NOMBRE, KOBRE, SAMANDOULGOU, DEME, SORE, OUOBA, SARAMBE, PARKOUDA, DOULKOM,LAWSON, SANA et SON.

Ont le regret de vous faire part du décès de leur fils, époux, frère, père, grand-père, ami,

ZARE Kassoum, Adjudant-Chef Major de la gendarmerie retraité résident à la Zone 1 à Ouagadougou.

Décès survenu, le 02 mai 2023 à son domicile à Ouagadougou (Zone 1) suivi de l'inhumation le même jour à Garango.

Elles remercient toutes les personnes qui de près ou de loin les ont soutenues moralement, spirituellement, matériellement, et financièrement lors de cette douloureuse épreuve.

Elles saluent la mobilisation particulière de la communauté musulmane, des voisins, des amis, et connaissances du quartier Zone 1 et Garango.

Elles s'excusent de ne citer de nom de peur d'en oublier.

Par ailleurs, la grande famille ZARE vous informe que le doua de 40e jour aura lieu à Garango le samedi 17 juin 2022 à partir de 10 heures au domicile familial (côté Ouest de l'école de la mission)

Qu'Allah, le tout Puissant vous bénisse, vous comble et vous rende vos bienfaits.

Categories: Afrique

Crises humanitaires négligées dans le monde : Le Burkina Faso en tête de liste, selon le Conseil norvégien pour les réfugiés

Sat, 03/06/2023 - 17:35

Intitulé « Les crises de déplacement les plus négligées dans le monde-2022 », le rapport annuel du Conseil norvégien pour les réfugiés publié le 1er juin 2023, classe au premier rang, le Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes depuis 2015.

Chaque année, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) publie un rapport sur les dix crises de déplacement les plus négligées dans le monde. L'objectif est de mettre l'accent sur le sort des personnes dont les souffrances font rarement la Une des journaux internationaux, qui ne reçoivent que peu ou pas d'aide et qui ne sont jamais au centre de l'attention des efforts de la diplomatie internationale.

Avec plus de 14 000 personnes tuées ces cinq dernières années, dont la moitié depuis janvier 2022, et plus de deux millions de déplacés internes, le Burkina Faso endure « la crise la plus négligée au monde », devant la République Démocratique du Congo (RD Congo), la Colombie, le Soudan, le Venezuela. C'est ce qu'a révélé le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) dans son classement rendu public le jeudi 1er juin 2023.

Il ressort également qu'au moment où 4,9 millions de personnes avaient besoin d'aide, seuls 42 % des fonds humanitaires demandés ont été versés en 2022. De l'appréciation du NRC, il y a un traitement discriminatoire, relevant l'écart abyssal entre les fonds requis pour l'aide humanitaire et les montants alloués, au Burkina Faso et à d'autres pays en crise sur la planète terre. En comparaison, révèle le rapport, « pour chaque dollar collecté par personne dans le besoin en Ukraine, seulement 25 cents ont été collectés par personne dans le besoin dans les dix crises les plus négligées dans le monde ».

Par ailleurs, les structures éducatives ont subi les effets des groupes armées terroristes. Le NRC estime à plus de 6 200, le nombre d'écoles fermées. La fermeture de ces écoles a impacté l'éducation de plus d'un million d'enfants. Des attaques de points d'eau perpétrées par des groupes armés ont aussi coupé l'accès à l'eau pour 830 000 personnes, informe la même source, soulignant que l'instabilité politique a ajouté une couche supplémentaire
à la crise, avec deux prises de pouvoir militaires à huit mois d'intervalle : la première en janvier a déposé le président démocratiquement élu, la seconde a opposé deux camps militaires.

Selon les prévisions de l'ONG, plus de 3,3 millions de personnes devraient souffrir de la faim cet été au Burkina Faso. En guise de recommandation, elle estime souhaitable de « fournir une aide humanitaire en fonction des besoins des personnes touchées, et non en fonction d'intérêts géopolitiques ou du degré d'attention des médias à l'égard de certaines crises ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Fermeture du journal l'Événement : La Société des éditeurs de la presse privée s'interroge sur l'opportunité d'une telle décision

Sat, 03/06/2023 - 17:23

Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, la Société des éditeurs de la presse privée invite les autorités au pouvoir, à ne pas utiliser les impôts pour régler des comptes avec des médias qui seraient indésirables à leurs yeux. Lisez plutôt !

Lefaso.net

Communiqué de la Société des éditeurs de la presse privé, relatif à la fermeture de l'Evènement

C'est avec une immense désolation que la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) a appris ce vendredi 02 juin 2023, la mise sous scellé des locaux du journal L'Evènement par les services des impôts. Cette décision triste et regrettable de procéder à la fermeture pure et simple des locaux de ce bimensuel d'investigation se justifierait par le fait que le journal n'est pas à jour de ses impôts. Si on peut comprendre la volonté des services des impôts de faire leur travail de collecte de fonds, il est difficile de ne pas faire le lien entre le travail de ce journal d'investigation et sa fermeture manu-militari par les impôts.

Jamais, le journal n'a refusé de faire face à ses obligations fiscales. Bien au contraire. Cette décision est d'autant plus incompréhensible qu'elle intervient à un moment où les responsables du journal étaient en discussion avec les impôts en vue d'éponger progressivement ses dettes. Nous ne sommes pas fiers de le dire, mais nous sommes bien placés pour le savoir, la réalité économique des entreprises de presse est telle que nombreuses d'entre elles cumulent très souvent des dettes fiscales mais elles ont toujours trouvé dans le dialogue avec le fisc les moyens de pouvoir les éponger.
Ce n'est pas le lieu de soulever le débat sur la fiscalité des entreprises de presse mais il est bon de rappeler que depuis plusieurs années, la réflexion est en cours pour une fiscalité adaptée à l'entreprise de presse.

La Direction générale des impôts (DGI) est partie prenante de cette réflexion pour laquelle un cadre d'échange a été créé sous l'égide du Conseil supérieur de la communication. Le journal est un bien de consommation spécifique et au nom du service public qu'assure la presse, les entreprises font des concessions sinon des sacrifices énormes sans rechercher nécessairement la contrepartie financière.

Pour preuve, l'Etat burkinabè lui-même est redevable à la presse privée de plusieurs millions de factures impayées et ce depuis plusieurs années. Pour autant L'Evènement à qui plusieurs services publics doivent plusieurs années d'abonnements et autres services impayés, n'a pas jugé utile de suspendre leur abonnement. Même la Présidence du Faso traine des factures impayées de L'Evènement.

Sans vouloir encourager l'incivisme fiscal, la mise sous scellé d'un journal pour raison de fiscalité est non seulement une mauvaise solution à un problème réel mais constitue une entrave à la liberté de la presse. Cela est d'autant vrai que de telles décisions arrivent très souvent en guise de représailles lorsque le travail d'un média s'avère dérangeant.

On peut s'interroger sur le gain ou l'opportunité d'une telle décision qui frappe un média dans un contexte particulièrement difficile pour la plupart des entreprises qui font face avec abnégation et dignité à plusieurs années de crise économique, doublée de la crise sécuritaire et humanitaire. N'y a-t-il pas là, une volonté de discréditer et faire taire un journal qui depuis plusieurs mois est dans le collimateur des puissants du moment à cause de ses écrits pourtant professionnellement irréprochable ?

La SEP lance un appel à la Direction générale des impôts de maintenir son esprit de collaboration et de compréhension qui a toujours prévalu dans ses rapports avec les entreprises de presse afin que celles-ci se mettent progressivement à jour de leurs obligations sans être obligées de mettre la clé sous le paillasson.
La SEP invite également les autorités au pouvoir, à ne pas utiliser les impôts pour régler des comptes avec des médias qui seraient indésirables à leurs yeux.

L'instrumentalisation du fisc et des services publics en général pour faire taire les voix discordantes ou pour mettre au pas les empêcheurs de tourner en rond est une entreprise dangereuse et contreproductive dont il faut se départir. Ce serait encore plus triste que cela se passe au moment où le gouvernement vient d'adopter en fanfare une loi sur la dépolitisation ou la neutralité de l'administration publique.

Categories: Afrique

Nuit des Galian 2023 : Lefaso.net désigné meilleur employeur et Souleymane Sanou de la RTB Télé sacré Super Galian

Sat, 03/06/2023 - 11:27

La 26e nuit des Galian s'est tenue dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou. Cette soirée de célébration de l'excellence au sein des hommes et des femmes de médias a eu lieu en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d'État, chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, le ministre de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo, le président d'honneur de cette cérémonie, l'écrivain-journaliste Yacouba Traoré. Le journal en ligne Lefaso.net a été désigné meilleure entreprise de presse et Souleymane Sanou de la RTB, Super Galian 2023.

Les lampions se sont éteints sur la 26e nuit des Galian. Au cours de cette soirée de reconnaissance et de récompense du mérite des acteurs du monde journalistique, plusieurs prix ont été décernés aux hommes et femmes de médias qui se sont illustrés à travers leurs différentes productions. Il s'agit notamment de 12 prix officiels, de 14 prix spéciaux, 3 Galian d'honneur et le prix le plus convoité, le Super Galian.

Pour la présente édition, le concours Galian a enregistré 10 candidatures, soit 20 œuvres dans la catégorie langue nationale, 18 candidatures, soit 36 œuvres dans la catégorie presse en ligne, 26 candidatures, soit 52 œuvres dans la catégorie radiodiffusion sonore et télévisuelle en langue française, 40 candidatures, soit 80 œuvres en presse écrite en langue française.

Dans les catégories prix spéciaux, le prix spécial de la CNSS récompensant l'employeur modèle au sein des entreprises de presse revient au journal en ligne Lefaso.net. Ce prix composé d'un trophée, une attestation et un chèque de 1 000 000 FCFA a été reçu par son fondateur Dr Cyriaque Paré. Il explique entre autres les raisons de cette distinction de meilleure entreprise de presse. « Nous avons 33 employés permanents, tous déclarés à la CNSS et nous sommes à jour de nos cotisations. Lefaso.net fête cette année ses 20 ans et l'entreprise les Éditions Lefaso SARL a 12 ans », précise-t-il.

Au niveau du Super Galian, c'est un "homme de l'ombre" qui a été primé. Cameraman à la télévision nationale du Burkina, Souleymane Sanou a été sacré Super Galian 2023. Il remporte le trophée, une attestation de mérite, une villa F3 offerte par le CEGECI, un chèque de 3 millions de FCFA, une assurance SUNU d'un an et d'autres gadgets. Liradan Philippe Ada, Super Galian 2022 a reçu également les clés de sa villa F3 offert par le ministère de la Communication en marge de cette cérémonie.

C'est en toute humilité et totalement ému que Souleymane Sanou accueille ce Super Galian 2023. Il a tenu également à remercier les siens qui, de près ou de loin, lui ont permis d'avoir cette récompense. « Avant tout propos, nous rendons grâce à Dieu. Je remercie ma famille, les collègues de service surtout les devanciers, l'équipe de production, le jury. Je suis très ému ce soir, franchement je ne m'attendais pas à un Super Galian. C'est une invite aussi à mieux faire. J'ai eu le Super Galian, je ne suis pas le meilleur », a-t-il déclaré à chaud.

Il a souhaité le retour de la paix au Burkina Faso afin que tous les Burkinabè et particulièrement les journalistes puissent sillonner tout le pays pour faire de belles œuvres pour le développement socio-culturel du Burkina Faso et vendre l'image du pays à l'international.

Voici donc le palmarès complet de la 26e nuit des Galian 2023 :
Prix spéciaux

Prix spécial de la CAMEG : Amandine Lalsaaga de la RTB Télé avec son œuvre "Cancer de la peau : Le cauchemar des albinos"
Prix spécial de la CARFO : Serge Pacôme Zongo de Burkina 24
Prix spécial ONASER : Sié Michael Dah avec son grand reportage "Sud-Ouest : Quand l'incivisme routier endeuille les familles"
Prix spécial CNSS : prix employeur modèle décerné au journal en ligne Lefaso.net

Prix spécial SUNU Assurances : Pas de candidature
Prix spécial ONTB (genre documentaire) : Fabrice Gérard Zongo de la RTB
Prix spécial CCI-BF : Jean Michel Kiénou des éditions Sidwaya
Prix spécial Coris Bank (presse écrite genre reportage) : Kamélé Fayama des éditions Sidwaya

Prix spécial LONAB : Amandine Lalsaaga de la RTB Télé
Prix spécial : SP/CNLS/IST : Pas de lauréat
Prix spécial Système des Nations Unies au Burkina Faso (trois prix spéciaux)
1-(PNUD) : Abdoulaye Sawadogo de la RTB/Radio Rurale
2-OMS : Émil Segda des Éditions Sidwaya
3-UNFPA : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra

Prix spéciaux MENAPL : (2 prix spéciaux)

1-presse écrite (genre enquête) : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
2- Presse en ligne (genre portrait) : Hamadou Ouédraogo du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de l'énergie (presse en ligne genre reportage) : Maxime Kaboré du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de la Santé (presse en ligne genre portrait) : Willy Sagbé du journal Burkina 24
Prix spécial de la Maison de l'entreprise du Burkina (presse écrite) : Kamélé Fayama des Éditions Sidwaya
Chaque lauréat repart notamment avec un chèque d'un million de FCFA et des gadgets.

Prix officiels
Catégorie Langues nationales :

Magazine radio : Mahamadi Ouédraogo de la RTB Radio Rurale
Grand reportage radio : Abdoulaye Sawadogo de la RTB Radio Rurale
Langue française :

Catégorie Presse en ligne :

Portrait : Alice Thiombiano du journal en ligne FASO7
Reportage : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra
Catégorie presse écrite :
Enquête : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
Grand Reportage : Oumarou Rabo des éditions Sidwaya
Photo de presse : David Martial Sedogo de L'observateur Paalga (meilleure maquette)

Catégorie Radiodiffusion sonore :

Grand reportage : Zakaria Guinko de la RTB Radio
Montage : Aïcha Bondaogo de la RTB Radio Rurale

Catégorie télévision :

Grand Reportage : Liradan Philippe Ada d'Oméga Médias
Documentaire : Fabrice Gérard Zongo de la RTB télé
Montage télé : Seydou Tiemtoré de la RTB télé
Meilleure image : Souleymane Sanou de la RTB télé

Chaque lauréat des prix officiels repart avec le trophée de Galian, une attestation de mérite, un chèque d'un million de FCFA, une assurance d'un an offerte par SUNU et bien d'autres gadgets.
Super Galian 2023 : Souleymane Sanou de la RTB télé avec une moyenne de 17,15/20

Galian d'honneur :
El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba
Ben Idriss Zoungrana dit Big Z
Zoumana Traoré

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Galian 2023 : Souleymane Sanou de la RTB télé sacré super Galian

Sat, 03/06/2023 - 11:00

Cameraman à la télévision nationale du Burkina, Souleymane Sanou a été sacré super Galian 2023. Il remporte le trophée, une attestation de mérite, une villa F3, un chèque de 3 millions de FCFA et d'autres gadgets.

Plusieurs autres prix officiels et des Galian d'honneur ont été également décerné au cours de cette soirée. Ce sont :

Catégorie Langues nationales :

Magazine radio : Mahamadi Ouédraogo de la RTB Radio Rurale
Grand Reportage radio : Abdoulaye Sawadogo de la RTB Radio Rurale

Langue française :

Catégorie Presse en ligne :

Portrait : Alice Thiombiano du journal en ligne FASO7
Reportage : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra

Catégorie presse écrite :

Enquête : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
Grand Reportage : Oumarou Rabo des éditions Sidwaya
Photo de presse : David Martial Sedogo de L'observateur Paalga (meilleure maquette)

Catégorie Radiodiffusion sonore :

Grand reportage : Zakaria Guinko de la RTB Radio
Montage : Aïcha Bondaogo de la RTB Radio Rurale

Catégorie télévision :

Grand Reportage : Liradan Philippe Ada d'Oméga Médias
Documentaire : Fabrice Gérard Zongo de la RTB télé
Montage télé : Seydou Tiemtoré
Meilleure image : Souleymane Sanou de la RTB télé

Galian d'honneur :

El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba
Ben Idriss Zoungrana dit Big Z
Zoumana Traoré

Super Galian : Souleymane Sanou de la RTB télé avec une moyenne de 17,15/20

prix spéciaux

Prix spécial CNSS : prix employeur modèle décerné au journal en ligne Lefaso.net

Prix spécial de la CAMEG : Amandine Lalsaga de la RTB avec son œuvre "Cancer de la peau : Le cauchemar des albinos"

Prix spécial de la CARFO : Serge Pacôme Zongo de Burkina 24

Prix spécial ONASER : Sié Michael Dah avec son grand reportage "Sud-Ouest : Quand l'incivisme routier endeuille les familles"

Prix spécial SUNU Assurances : Pas de candidature

Prix spécial ONTB (genre documentaire) : Fabrice Gérard Zongo de la RTB

Prix spécial CCI-BF : Jean Michel Kiénou des éditions Sidwaya

Prix spécial Coris Bank (presse écrite genre reportage) : Kamélé Fayama des éditions Sidwaya

Prix spécial LONAB : Amandine Lalsaga de la RTB

SP/CNLS/IST : Pas de lauréat

Prix spécial Système des Nations Unies au Burkina Faso (trois prix spéciaux)
1-(PNUD) : Abdoulaye Sawadogo de la RTB/Radio Rurale
2-OMS : Émil Segda des Éditions Sidwaya
3-UNFPA : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra

Prix spéciaux MENAPL : (2 prix spéciaux)
1-presse écrite (genre enquête) : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
2- Presse en ligne (genre portrait) : Hamadou Ouédraogo du journal Burkina 24

Prix spécial ministère de l'énergie (presse en ligne genre reportage) : Maxime Kaboré du journal Burkina 24

Prix spécial ministère de la santé (presse en ligne genre portrait) : Willy Sagbé du journal Burkina 24

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Vidéo : RTB

Categories: Afrique

Journalisme mobile au Burkina : La pratique séduit de plus en plus des journalistes télé

Sat, 03/06/2023 - 09:30
Le journalisme mobile fait son petit bonhomme de chemin depuis quelques années au Burkina Faso. Comme disent les voisins de l'autre côté de la lagune Ebrié, « Il va tous les coloniser ». Il n'est pas question d'asservissement, mais de séduction. Oui, le Mojo séduit de plus en plus les plus sceptiques qui n'imaginent pas qu'un smartphone ne sert pas qu'à envoyer des messages ou effectuer des appels. Au rang de ces “Saint Thomas”, il faut compter les journalistes reporters d'images de nos chaînes de télé privées qui ont décidé de se réveiller. Et c'est tant mieux !} }}

Pour faire simple, le journalisme mobile ou mobile journalism (MoJo) est une pratique qui consiste à collecter, traiter et diffuser de l'information (texte, image, son, vidéo) à partir ou avec son smartphone. Cette pratique a déjà conquis la plupart des médias en ligne burkinabè qui, il faut l'avouer, ont trouvé l'alternative idéale pour équiper leurs journalistes en smartphones, plutôt que de dépenser une petite fortune pour acquérir des appareils photos.

Si le journalisme mobile a le vent en poupe, c'est en partie grâce à ces formateurs formés par des structures telles que le Réseau d'initiatives de journalisme, la Deutsche Welle Akademie ou encore Canal France international. C'est aussi grâce à tous ces journalistes qui mettent en pratique au quotidien ce savoir acquis, en produisant des vidéos de belles factures qui n'ont parfois rien à envier à celles faites par les chaînes de télé.

Au rang des personnes qui commencent à être séduites par les possibilités qu'offrent ces « couteaux-suisses » que sont les smartphones dans la production de contenus, il y a de plus en plus les journalistes reporter d'images de nos télés. Il était temps. L'ouverture vers de nouveaux horizons est un pas de plus vers le professionnalisme.

Les journalistes télé s'intéressent d'avantage aux formations dispensées par leurs confrères de la presse en ligne ou de la presse écrite. Ils ont soif de savoir. Ils savent que les smartphones ne viennent pas remplacer les caméscopes de poing ou les caméras réflex et hybrides. Ils viennent plutôt en complément, comme c'est déjà le cas dans certaines rédactions en Europe qui ont équipé leurs journalistes avec des smartphones et accessoires de qualité.

Il existe une application qui a été développée spécialement pour les journalistes mobiles qui font de la télé. Il s'agit de City Producer qui permet de filmer en haute définition à 25 ou 30 images par seconde et de monter la vidéo directement sur son smartphone ou de l'exporter vers sur Final Cut X ou Adobe Premiere Pro, via un accessoire. Elle permet au journaliste de gagner du temps de retour d'un reportage.

Même si le Smartphone fait des merveilles, il reste limité par la distance et la faible luminosité. Eh, oui ! Il est déconseillé de zoomer lorsqu'on filme avec son smartphone. Faites-le et vous perdrez des pixels, donc de la qualité. Tous les formateurs en Mojo recommandent toujours de filmer en zoomant avec les pieds, c'est-à-dire de s'approcher du sujet ou de l'objet filmé. En cas de couverture médiatique où les journalistes doivent se tenir à carreau loin de la tribune des officiels, le smartphone fera difficilement l'affaire. Il existe certes des téléobjectifs pour smartphones, mais attention aux déformations sur les bords des images. A vous de voir.

La deuxième limite, c'est l'insuffisance de lumière. Que ce soit en photo ou en vidéo, la lumière est primordiale pour qui veut surtout faire des prises de vue la nuit. La plupart des smartphones n'embarquent pas des caméras avec une grande ouverture ou une sensibilité ISO capables de filmer de nuit. Seuls les téléphones de la gamme des Google pixels, les Samsung et les iPhones sortent du lot. Et pour éviter du grain sur les vidéos, l'utilisation d'une lampe externe (Surtout n'utilisez pas le flash de votre téléphone) sera indispensable. Attention à ne pas vous surcharger, au risque de ne plus être mobile et réactif avec du matériel lourd.

Toutes ces limites ne doivent pas freiner les JRI à se lancer dans le journalisme mobile. Il est important de souligner que l'intérêt pour le MoJo est manifesté pour l'instant par les journalistes eux-mêmes plutôt que par les télévisions. Certaines sont réticentes et allergiques aux idées nouvelles ou au changement. Difficile de bouleverser des habitudes ou pratiques qui marchent assez bien. L'inconnu fait peur, certes, mais il ne faudrait pas hésiter à se jeter à l'eau. Qui ne risque rien n'a rien, nous enseigne l'adage. Alors, mesdames et messieurs, à vos smartphones !

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Tentative d'enlèvement : Papus Traoré entend déposer une plainte

Sat, 03/06/2023 - 09:30

Par une publication sur sa page Facebook officielle, Mamadou Abdel Kader Traoré dit Papus Traoré, ambassadeur de Paix OC des Nations Unies, par ailleurs président de la Coalition jeunesse réconciliation et paix, a annoncé avoir été victime d'une tentative d'enlèvement par des hommes se prenant pour des policiers alors qu'il était en compagnie de son épouse. L'incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 juin 2023, à Bonheur-ville près du rond point de la transition.

« Ils ont voulu me forcer à les suivre sans raisons. Il m'ont bousculé, et brutlisé. J'étais obligé de crier au secours. Brusquement, ils m'ont relâché et pris la tangeante avec une voiture noire sans immatriculation. Aussitôt, je me suis rendu à la police et ensuite à la gendarmerie qui étaient toutes sans accès. Cela aux environs de 00h25. J'ai voulu chercher du secours, une autre équipe m'a poursuivi une seconde fois, mais cette fois avec une voiture de même marque Toyota Corolla couramment appelée Drogba de couleur grise, jusqu'à la cité en 3. Quand j'ai garé dans un lieu animé et éclairé, ils ont aussi garé dans le noir et quelques minutes après ils sont répartis », a-t-il relaté sur sa page Facebook.

Inquiet pour sa sécurité et celle de sa famille, il affirme qu'il déposera une plainte auprès des autorités compétentes.

Lefaso.net
Source : Page Facebook de Papus Traoré

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Crise à l'entreprise COTRADIS : « Résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés », Raphaël Yonli

Fri, 02/06/2023 - 23:04

La Coalition des associations Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.

Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS, dans le cadre de ses activités, a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.

Selon le coordinateur de la coalition, Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de sept mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.

« COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS. Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-d'Ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS », a-t-il expliqué.

Raphaël Yonli, coordinateur de la coalition des associations, justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS

Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions de FCFA et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.

Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise, c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent au chômage. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple burkinabè.

« C'est le lieu de lancer un appel au gouvernement actuel. Étant dans une dynamique de restauration de la souveraineté nationale, il doit se saisir de cette affaire afin de trouver une solution favorable à la société COTRADIS et aux victimes. Il est évident que la souveraineté s'affirme aussi dans la protection des entreprises nationales face à tout mépris des entreprises extérieures ou étrangères. Nous sommes persuadés que si le gouvernement s'implique fortement dans la résolution de ce litige, ce serait un pas de plus pour marquer notre souveraineté et également pour rendre justice à toutes ces entreprises nationales qui pendant longtemps ont vu leurs droits bafoués par les multinationales dans leur propre pays », a laissé entendre Raphaël Yonli coordinateur de la coalition.

Selon lui, il est grand temps de réparer ce tort face à ce mépris vis à vis des familles des victimes.
« Nous invitons également la Chambre de commerce, le patronat burkinabé à mieux exprimer leur solidarité aux victimes de cette affaire et à la société COTRADIS. Considérant l'ampleur de l'affaire, l'ensemble des structures adhérentes à la cause, invitent l'ambassadeur du Maroc au Burkina Faso ainsi que les autorités marocaines à se saisir de l'affaire, et travailler en étroite collaboration avec notre gouvernement afin de faire respecter les décisions de justice pour que s'applique la loi dans toute sa rigueur, car nous sommes convaincus que ce qui n'est pas acceptable au royaume chérifien, c'est à dire le Maroc, ne saurait l'être au pays des hommes intègres et vice- versa », dit-il.

Au demeurant, si dans les prochains jours rien n'est fait pour régler ce litige, la coalition compte procéder à un sit-in devant l'ambassade marocaine au Burkina Faso, le 8 juin 2023.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Sénégal : La CEDEAO condamne les violences et appelle à la retenue

Fri, 02/06/2023 - 21:30

Dans un communiqué signé de ce vendredi 2 juin 2023, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dit suivre avec inquiétude, l'éruption de la violence au Sénégal à la suite du verdict concernant l'affaire Ousmane Sonko -Adji Sarr.

L'institution communautaire invite « tous » à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité.

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Recette du weekend : Tô de konkonti à la sauce gombo

Fri, 02/06/2023 - 21:00

Aujourd'hui nous vous proposons du tô de konkonti à la sauce gombo.
Ingrédients et quantités pour 5 personnes

Pour le tô :
1kg de farine de manioc/konkonti
1/4kg de faire de maïs
NB : la farine de maïs permet de diminuer l'élasticité de la farine de manioc et d'apporter plus de consistance au tô.
Pour la sauce :
20 gombos frais
4 tomates moyennes
2 gros oignons
1 poivron
1 /4 kg de poisson
1 c.a.s de pâte de tomate (à volonté)
Huile simple (de coton, arachide, olive, tournesol…) à volonté
Huile rouge de palme à volonté
Les épices (ail, persil, laurier et le piment) selon votre goût
De la potasse ou bicarbonate et du sel

Préparation du tô :
Faire bouillir 2 litres d'eau dans marmite/casserole
Dans un litre d'eau faire une pâte peu avec la farine de maïs
Renverser la pâte de farine de maïs dans l'eau bouillante pour en faire de la bouillie et laissez cuire 5-10 minutes
Retirer au moins 1/3 de la bouillie, ajouter la farine de manioc et pétrir jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter la bouillie qui avait été retirée, pétrir pendant 3-5 minutes et laisser bien cuire à couvert 5 minutes puis servir.

Préparation de la sauce :
Dans une casserole au feu, faire chauffer l'huile et y ajouter les oignons et le poivron.
Quand les oignons deviennent tendres, ajouter la tomate fraîche et laisser frire un peu.

Ajouter la pâte de tomate et un peu d'eau, ajouter de la potasse/bicarbonate pour désaciduler la préparation, laisser mijoter à couvert.
Ajouter l'huile rouge de palme puis ajouter le gombo et remuer permanemment pour ne pas laisser le mélange cramer.

NB : On doit frire le gombo pour le rendre moins gluant.
Quand l'aspect gluant vous convient, mettre de l'eau de sorte à avoir une sauce consistante, puis ajouter le poisson et les épices et laisser cuire à couvert à feu doux 15 minutes.
Et votre repas est prêt !

Présentation : Carine Valéa
Vidéo : Auguste Paré
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Diamond League 2023 : Hugues Fabrice Zango s'offre la médaille d'argent à Florence

Fri, 02/06/2023 - 19:30

La deuxième étape de la prestigieuse Diamond League s'est disputée dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Florence en Italie. Comme à son habitude, le triple sauteur burkinabè s'est illustré de la plus belle des manières. Le premier médaillé olympique burkinabè s'est offert la médaille d'argent lors des épreuves de triple saut.

En effet, avec une performance de 17,68m lors de son dernier essai, le médaillé d'argent aux mondiaux de 2022, Hugues Fabrice Zango a décroché la 2e place.

Il a été devancé sur le podium par le Cubain Andy Diaz Hernandez avec son bond à 17,75m qui s'adjuge en même temps la médaille d'or. Lazaro Martinez, un autre Cubain, complète le podium avec un saut de 17,12m et repart avec la médaille de bronze.

En rappel, la Diamond League ou Ligue de diamant est une compétition d'athlétisme organisée annuellement depuis 2010 par World Athletics. Elle est composée de 14 rencontres et sacre chaque année un vainqueur dans 16 disciplines de l'athlétisme.

Mamadou ZONGO Jr
Lefaso.net

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Confédération générale du travail du Burkina : 45 militantes échangent à travers un séminaire national

Fri, 02/06/2023 - 19:16

Les militantes de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont pris part à un séminaire national sur plusieurs thématiques. La cérémonie de clôture des deux jours de travaux a eu lieu le jeudi 1er juin 2023 à la bourse du travail.

Le séminaire national des femmes de la CGT-B avait pour but de contribuer à élever le niveau de conscience syndicale et politique des femmes militantes. « C'est pour mettre en exergue l'important rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales que la CGT-B encourage celles-ci à travers des séances de sensibilisation et de renforcement de leurs capacités organisationnelles », a indiqué le secrétaire général confédéral de la CGT-B, Moussa Diallo dans son discours.

Les échanges des femmes ont porté sur plusieurs thématiques dont les conditions des femmes déplacées internes, la crise sécuritaire et humanitaire, la prise en charge des fistules obstétricales ainsi que la mobilisation des femmes pour la lutte syndicale.
Ce genre de séminaire est devenue une activité de routine pour la CGT-B afin de renforcer les capacités des femmes et augmenter leurs engagements au sein des structures syndicales. Selon le secrétaire confédéral adjoint chargé de la communication, Nicolas Ouédraogo il était important d'aborder toutes ces thématiques car elles concernent directement les femmes.

Nicolas Ouédraogo, secrétaire confédéral adjoint chargé de la communication

Les conditions des femmes déplacées internes ont été les principaux sujets d'échanges. Estelle Garané, secrétaire confédérale adjointe chargée des questions de femme a déclaré que certaines femmes qui ont participé à ce séminaire viennent de régions touchées par l'insécurité. Des pistes de solutions ont donc été données afin d'améliorer leurs conditions de vies.

« Lors de ce cadre d'échanges, des solutions ont été développées à savoir le renforcement de la solidarité à l'endroit de ces personnes. Il y'a également la participation à la conscientisation des personnes déplacées internes afin qu'elles ne baissent pas les bras et qu'elles comprennent que les aides et soutiens ne suffisent pas », a-t-elle indiqué.

Estelle Garané, Secrétaire confédérale adjointe chargée des questions de femme

Les attentes à l'issue du séminaire sont que les femmes militantes comprennent mieux les thèmes développés et qu'elles puissent servir de relais auprès de leurs structures de base.
La rencontre a regroupé 45 femmes venues de toutes les régions du Burkina. Ces participantes représentaient une union régionale de la CGT-B ou un syndicat professionnel de la CGT-B.

Farida Thiombiano

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Dédougou : Le retour de la paix au Burkina, au cœur d'une causerie-débat avec des déplacés

Fri, 02/06/2023 - 19:13

Des membres du club U-Report de la province du Mouhoun ont organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun. L'activité, qui s'est déroulée sur le site des personnes déplacées internes de la ville de Dédougou le 1er juin 2023, a été initiée à l'intention de ces dernières.

La causerie éducative a consisté à échanger à bâtons rompus avec les personnes déplacées de la ville de Dédougou, installées sur le site officiel d'accueil. Les échanges autour du thème « Rôle et place de la jeunesse dans la résolution des conflits » ont permis de mettre le doigt sur les causes de la crise sécuritaire qui tenaille le Burkina Faso.

De l'esprit de ces échanges avec les déplacés, il convient de retenir que les causes du terrorisme dans la région de la Boucle du Mouhoun sont liées, entre autres, à la pauvreté, aux mésententes entre des membres d'une même communauté ou de communautés différentes et de l'instrumentalisation religieuse par certaines personnes malintentionnées. Pour les membres du club qui entendent participer à la recherche de solutions à la crise, le dialogue, le pardon et l'entente sont des passages obligés pour aller à la paix et à la quiétude en vue de faciliter le retour des déplacés internes dans leurs zones d'origine. « Il faut que les différentes parties au conflit acceptent de s'asseoir et dialoguer pour identifier les disfonctionnements. Là, les bonnes solutions peuvent être envisagées », soutient Mariam Zerbo du club U-Report avant de préciser que la jeunesse, dans son ensemble, doit être de toutes les batailles pour le retour de la sécurité.

Elle est appuyée par Aminatou Konaté, une femme déplacée interne. Ex-habitante de la commune rurale de Douroula, elle est convaincue que la paix tant recherchée ne viendra pas uniquement de l'action des canons. « Les différents acteurs doivent s'écouter dans un dialogue constructif, car le fusil à lui seul ne pourra pas ramener ce dont nous avons tous besoin », a suggéré Mme Konaté. Elle a par ailleurs regretté les énormes pertes que ce conflit a déjà infligé aux personnes affectées en particulier et à l'ensemble du pays en général. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yacouba SAMA
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Burkina : Le CAPES inaugure une salle de conférences en hommage aux œuvres de Naaba Baoogo de Gourcy

Fri, 02/06/2023 - 19:11

Le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a initié ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat », le titre de l'œuvre de l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara. Avant la conférence proprement dite, une salle de conférence a été inaugurée portant le nom de Naaba Baoogo de Gourcy (Dr Elie Justin Ouédraogo). Un acte de reconnaissance pour l'ensemble de ses œuvres pour le CAPES.

La CAPES tient deux activités ce vendredi 2 juin 2023. La première consiste à rendre hommage au Naaba Baoogo de Gourcy, Dr Elie Justin Ouédraogo, en inaugurant la toute nouvelle salle à son nom. La seconde activité est la conférence publique animée par l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara, sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat » qui est d'ailleurs le titre de sa dernière œuvre.
S'agissant de la salle de conférences du CAPES, baptisée au nom du Naaba Baoogo de Gourcy, c'est un acte de reconnaissance pour celui qui a eu la « lumineuse » idée de penser à doter le CAPES d'un siège pour sa pérennité depuis 2004. C'est donc la formule toute trouvée par le Centre pour célébrer, de son vivant, l'ensemble de ses œuvres « d'homme de bien ».

La nouvelle salle de conférence du CAPES compte 250 places

L'histoire du CAPES, à écouter son directeur exécutif, Dr Victor Sanon, a commencé il y a 20 ans aux abords du boulevard Charles de Gaulle, à Ouagadougou. Le CAPES a été mis en train par le Naaba Baoogo de Gourcy, en complicité avec le président du conseil d'orientation à l'époque, Soungalo Apollinaire Ouattara. C'est donc grâce à lui que le projet CAPES avec le Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF) a été porté sur les fonts baptismaux. « Nous avons voulu par cette modeste cérémonie, célébrer l'ensemble de vos œuvres d'homme de bien et vous témoigner notre reconnaissance pour tout ce que vous avez fait pour le CAPES », a-t-il témoigné et d'ajouter : « Merci pour votre soutien financier à l'équipement complémentaire technique de la salle qui porte désormais votre nom ».

Un acte de reconnaissance selon le directeur exécutif du CAPES, Dr Victor Sanon

La salle de conférences nouvellement inaugurée compte 150 places avec toutes les commodités (vidéo projecteur sono et autres). Ainsi par cet acte, le nom du Naaba Baoogo de Gourcy, à partir de ce jour, reste gravé sur le fronton de cette salle de conférences pour marquer à jamais « l'infinie » gratitude et le respect que le CAPES doit à ses œuvres.

Une administration reconnaissante est une administration qui prospère

« La sagesse dit qu'en pareilles circonstances, il faut parler peu, mais tenter de parler juste », a déclaré le Naaba Baoogo de Gourcy, tout ému. Tous les jours où l'on se réveille avec le souffle de vie sont des jours de grâce mais pour lui cette journée du 2 juin 2023, est comme une journée « d'abondance de grâces ». Le Naaba Baoogo de Gourcy perçoit cette cérémonie sous deux angles. Le premier, c'est un signe de reconnaissance à son endroit pour avoir porté, avec ses collaborateurs d'alors, le projet du CAPES.

Le Naaba Baoogo a indiqué qu'une administration reconnaissante est une administration prospère

Car, dit-il, une administration reconnaissante est une administration qui motive, qui prospère. Cette reconnaissance, est aussi en son sens, le signe d'une vision prospective, celle-là-même qui est la mission du CAPES. « En toute humilité, j'ai érigé mes carrières professionnelles dans l'anticipation. Alors mon espoir est que dans cette salle qui porte désormais mon nom, que se tiennent des débats allant dans le sens de la veille, de la prospective pour un Burkina Faso sécurisé, réconcilié, apaisé, avant-gardiste et développé », a-t-il prié.

Apollinaire Soungalo Ouattara était le conférencier du jour

De la conférence publique : « Plaidoyer pour l'Etat »

Avant l'entame de la conférence publique, le représentant du parrain, Zambendé Théodore Sawadogo, a soutenu que le CAPES tient une place de choix dans la réflexion prospective. Parmi les priorités prospectives, la nécessité de dessiner l'architecture de la gouvernance de demain figure en pôle position. De son analyse, le CAPES doit prendre une part active à ces réflexions sinon tenir le leadership. « Cette conférence contribuera à faire avancer la réflexion sur des questions telles que : quel est l'état actuel de la gouvernance, qui sont les acteurs clés et quels rôles leurs sont dévolus ? Autant de préoccupations parmi tant d'autres, qui sont indubitablement le point de départ de cette réflexion prospective », a-t-il terminé.

Des témoignages

Cette conférence publique dont le thème porte sur l'œuvre du conférencier, a une allure de témoignage. Des témoignages sur celui que les uns et les autres ont qualifié de « de commis de l'Etat ». Prenant la parole, le Pr Albert Ouédraogo a laissé entendre que Soungalo Apollinaire Ouattara a mis le Burkina Faso avant toute chose. Pour lui un tel ouvrage avec un tel titre, ne l'étonne guère.

Pour le Pr Ouédraogo, chaque génération doit faire sa part de sacrifice

« Quand vous regardez tout son parcours, c'est au service de l'Etat. Et si jamais cet Etat s'effondre, cela veut dire que tout ce qu'il a fait, aura été vain. Au niveau collectif, que sommes-nous sans l'Etat ? A l'heure du terrorisme, nous mesurons l'importance de la nation », a-t-il développé. Il s'est appuyé sur cet adage mossi qui dit : « On ne jette jamais une pierre sur sa patrie. Si vous êtes vraiment fâché contre votre patrie, jetez-lui une motte de terre ». Parce que, a-t-il expliqué, la motte de terre va se briser. « Si vous lui jetez une pierre, c'est la nation qui se brise. Et si la nation se brise, nous tous, nous partons en poussière ».

Dr Emile Dialla salue la production scientifique de M. Soungalo A. Ouattara

De son avis, cet ouvrage mérite d'être lu et relu et expliqué à la jeune génération. Car le pays est à la croisée des chemins si bien que chaque Burkinabè doit être conscient qu'il ne peut plus être insouciant comme les aînés des années 1960, « des années tcha tcha ». « Aujourd'hui nous sommes obligés de serrer la ceinture, de faire des sacrifices. J'entends souvent les étudiants dire qu'ils sont une génération sacrifiée. Je ne sais pas ce que diraient leurs parents au temps de la traite nègrière, au temps de la colonisation. Chaque génération doit faire les sacrifices qu'il faut. Une génération qui refuse de faire des sacrifices est une génération morte », a-t-il martelé.

Abel Seglaro Somé, ancien ministre en charge de l'économie, a affirmé que cette manière de M. Ouattara de mettre à la disposition du grand public les réflexions, les contributions, est louable. « Je pense qu'il faut qu'on s'y mette. C'est ce message que j'aimerais passer à tous ces chercheurs de sortir un peu de leur bulle et de mettre à la disposition du public leurs réflexions », a-t-il exhorté. Même son de cloche pour Dr Emile Dialla, ancien ministre. « Je salue sa production scientifique. Même moi, Me de conférence à l'université, il a beaucoup plus produit que moi en terme d'œuvres. Merci beaucoup de contribuer à éclairer cette jeunesse ».

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Gaoua : Une délégation gouvernementale apporte son soutien aux PDI

Fri, 02/06/2023 - 18:33

La ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité a conduit une délégation gouvernementale dans la région du Sud-ouest, les 1er et 2 juin 2023. Une visite qui a permis d'échanger avec les PDI sur leurs préoccupations ; et les acteurs humanitaires en vue d'une meilleure coordination des actions pour une réponse adaptée, et efficace à la crise humanitaire.

La région du Sud-ouest, depuis le début de la crise sécuritaire jusqu'au mois de mars 2023, a enregistrée 90 000 personnes déplacés internes, confie le directeur régional en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale ; Olé Kam.

« Cette visite à Gaoua, traduit un message de solidarité du gouvernement aux efforts consentis par les acteurs humanitaires, aux communautés d'accueil. C'est aussi un message de soutien aux populations déplacées internes de la région. Beaucoup de choses ont été faites sur le terrain, il était bon pour madame la ministre de traduire sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du Sud-ouest qui interviennent main dans la main dans l'assistance des PDI et des communautés vulnérables ».

Le directeur régional de l'action humanitaire du Sud-ouest, Olé Kam

Les échanges entre la délégation et les PDI se sont déroulés au stade régional de Gaoua. La ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé /Diallo leur a exprimé sa solidarité, sa compassion ; tout en prodiguant des conseils pour un bon séjour en attendant leur retour dans leurs localités d'origines. Et pour soulager un tant soit peu les besoins alimentaires, 120 tonnes de vivres ont été mises à la disposition des PDI.

Les bénéficiaires traduisent leur reconnaissance au gouvernement et aux bonnes volontés qui ne cessent de leur apporter leur soutien. Les doléances pour mieux traverser cette période difficile sont évoquées par le représentant des PDI, Moussa Ouédraogo. « La visite de madame la ministre nous réconforte. Nos difficultés sont le problème de logement, la nourriture, et beaucoup sont sans extraits de naissance, sans pièces. Ils ont promis de faire ce qu'ils peuvent pour nous ».

Le porte parole des PDI, Moussa Ouédraogo

L'espoir est permis malgré cette situation difficile qui s'impose, affirme une déplacée venue de la commune de Djigouè, Catherine Palé. « Je suis satisfaite des échanges avec madame la ministre, ce qui veux dire qu'elle pense à nous : se déplacer de Ouaga à Gaoua pour nous rencontrer, c'est réconfortant, et nous prions que le pays retrouve sa stabilité ».

Une PDI venue de Djigouè, Catherine Palé

La visite au Sud-ouest intervient après celles des régions des de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Nord, du Centre-nord, des Cascades, des Hauts Bassins, du Plateau-central et de la région de l'Est.

Boubacar TARNAGDA

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Crise à l'entreprise COTRADIS : « Résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés », Raphaël Yonli

Fri, 02/06/2023 - 16:18

La Coalition des Associations, Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.

Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS dans le cadre de ses activités a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.

Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de 07 mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.

"COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS.

Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-D'ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS, "a t'il expliqué.

Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.

Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent chômeurs. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple Burkinabè.

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RDC/Justice : « J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés », déplore le Procureur de la CPI

Fri, 02/06/2023 - 16:13

Le gouvernement congolais et le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont signé un protocole d'accord sur le renforcement de leur coopération pour lutter contre l'impunité face aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité, le jeudi, 1er juin 2023, à Kinshasa.

L'acte intervient après quatre jours de visite du Procureur de la CPI, Karim Khan, en RDC (République démocratique du Congo), notamment dans l'Est du pays en proie aux violences de multiples groupes armés, hérités, pour beaucoup, des guerres des années 1990-2000, explique la chaîne d'information panafricaine, Africanews.

En Ituri comme dans le Sud-Kivu, le Procureur a rappelé que la CPI se penchait depuis près de 20 ans sur les crimes commis dans ces régions et pour lesquels, la juridiction a prononcé trois condamnations définitives.

« Malheureusement, trop de filles, de garçons, d'hommes et de femmes continuent d'être violés. J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés. Et ce cycle continuera, à moins que nous construisions de nouveaux partenariats », a déploré le procureur de la CPI, dont les propos ont été rapportés par Africanews.

Il a interpellé : « Il ne s'agit pas d'un problème de la CPI, mais d'une obligation partagée, la responsabilité fondamentale incombant aux autorités de la RDC. (…). Nous devons travailler avec plus d'imagination. Bien-sûr, au niveau international, lorsque c'est nécessaire, mais aussi en essayant de donner plus de vie aux systèmes (judiciaires) nationaux ».

La RDC compte 26 provinces, dont quatre (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Maniema) sont particulièrement touchées et meurtries par l'action de plusieurs groupes armés. L'identité des groupes et groupuscules est très variable. Certains sont originaires de la RDC, d'autres sont étrangers. Aussi, leur hostilité diffère d'un groupe à l'autre. Certains sont trop sanguinaires, d'autres le sont moins et d'autres encore, sont de simples pilleurs de bétail.

O.L
Lefaso.net

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Burkina-2 juin 2023 : Il y a 84 ans, naissait la gendarmerie nationale, et 32 ans que le peuple adoptait la Constitution en vigueur

Fri, 02/06/2023 - 15:12

Par une publication sur sa page Facebook officielle, la Gendarmerie nationale rappelle que ce vendredi 2 juin 2023 consacre, jour pour jour, 84 années de son existence au Burkina. Le 2 juin 1939, s'installait le premier poste de gendarmerie.

« Aujourd'hui 02 juin 2023, cela fait 84 ans jour pour jour que la gendarmerie existe au Burkina Faso. En effet, c'est le 02 juin 1939 que le premier poste de gendarmerie a été implanté à Ouagadougou, dans la colonie de Haute Volta. De 1939 à 1946, les postes de gendarmerie étaient installés dans les deux principales villes : Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Des unités seront progressivement installées dans d'autres localités comme Dédougou (18 avril 1949), Ouahigouya (23 novembre 1949) Fada N'Gourma (22 février 1950), Banfora (18 avril 1951), Tougan (26 novembre 1952), Tenkodogo (15 janvier 1953), Koudougou, Dori et le poste de Yako en 1955. Les gendarmes qui constituaient ces unités étaient pour la plupart issus des rangs des soldats de l'ancienne armée coloniale.

Le lieutenant SANOU Maurice sera le premier Voltaïque à prendre le commandement de la compagnie de Ouagadougou. La Gendarmerie Nationale de Haute Volta sera officiellement créée par la loi n°74/60/AN du 03 août 1960 en même temps que l'Armée Nationale. Par le KITI n°AN VII-0078/FP/DPS du 27 octobre 1989, le corps de la Gendarmerie Nationale a été érigé en Armée. En 84 ans d'existence, les missions de la gendarmerie nationale au profit des populations et des institutions du pays ont considérablement évolué, impactant ainsi son organisation et sa structuration », lit-on sur la page Facebook de l'institution.

Le 2 juin rappelle également un autre tournant de l'histoire du Burkina Faso, celle de l'adoption de la Constitution de la IVe République, toujours en vigueur. Elle a été adoptée, ce jour-là, par référendum. C'était précisément le 2 juin 1991 (puis promulguée le 11 juin de la même année), marquant ainsi le retour à une vie constitutionnelle normale.

Ce 2 juin 2023 consacre donc 32 ans de vie de la Constitution de la IVe République, caractérisée par de nombreuses révisions et suspensions du fait du jeu politique et des auteurs des coups d'Etat. Au moment où celle de la Ve République fait plus ou moins l'actualité, on constatera aussi que la Constitution dont on marque l'anniversaire ce jour, détient, jusque-là, le record en matière de longévité. La plus éphémère est celle de la IIIe République : novembre 1977 à novembre 1980.

O.L.
Lefaso.net

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