La première session du comité de pilotage du programme « Cohésion sociale, sécurité et État de droit » (COSED), s'est tenue ce jeudi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. Cette session de pilotage, première de l'année 2024, va adopter le rapport d'exécution de l'année 2023 et examiner celui de l'année 2024. Mis en œuvre par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le gouvernement burkinabè, le programme vise à renforcer la cohésion sociale et l'Etat de droit au Burkina Faso.
Après six ans de mise en œuvre dans un contexte sécuritaire difficile, le COSED continue de dérouler son programme jusqu'en 2025. A l'ouverture de cette session, la présidente du comité de pilotage, Augustine Denise Bado, par ailleurs directrice générale de l'administration judiciaire, s'est réjouie de l'extension du programme jusqu'en 2025. « Si l'on peut se réjouir de l'extension du programme COSED jusqu'en fin 2025 pour permettre la réalisation de toutes les activités prévues, un défi reste cependant, à relever. Il s'agit de la mobilisation des fonds, car certains partenaires, tout en marquant leur accord pour l'extension du programme, ont conditionné l'utilisation de leurs fonds respectivement jusqu'en fin septembre et fin décembre 2024. Ce qui appelle à une mobilisation de ressources additionnelles pour couvrir la période 2025 et pour laquelle une forte collaboration s'impose », a-t-elle souligné. La prorogation est une preuve de la pertinence de ce programme, a-t-elle ajouté. Pour cela, elle a traduit sa gratitude aux autorités pour cette prorogation qui atteste de la pertinence du programme COSED et de sa contribution aux efforts du gouvernement.
La présidente du comite de pilotage, Augustine Denise Bado a salué l'engagement des partenaires« Je voudrais également réitérer au Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et ses partenaires, notamment l'Allemagne, la Suède et les Etats-Unis d'Amérique, la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso pour leur accompagnement qui a permis d'obtenir des résultats probants dans les trois composantes du programme que sont la justice et les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale et la réconciliation nationale », laisse-t-elle entendre.
Le déroulement du plan d'action du COSED n'a pas été un fleuve tranquille. La mise en œuvre des actions du programme COSED en 2023 et durant le premier semestre de l'année 2024 a été impactée par un contexte national marqué par les crises sécuritaires et politiques que connaît le pays. « A l'instar des différentes actions de développement exécutées au Burkina Faso, en effet, le Programme COSED a été fortement impacté par la crise sécuritaire avec pour conséquence le ralentissement de la mise en œuvre des activités surtout dans sa composante 2 (sécurité) dont plusieurs activités n'ont pu être totalement réalisées », explique Augustine Denise Bado .
Losseni Cissé, a représenté le Représentant Résident Adjoint du PNUD Éloi KouadioPar la voix du représentant résident adjoint du PNUD, Losseni Cissé a indiqué que la tenue des sessions de comités de pilotage des projets et programmes, au-delà de répondre à une exigence réglementaire, constitue un moment d'une importance capitale. Car ces sessions, affirme t-il, offrent un cadre de concertation, d'échanges et surtout d'orientation stratégique de l'exécution des projets et programme. « Ces sessions permettent en outre, de maximiser les chances de succès de la mise en œuvre du projet, en suivant de près son état d'avancement et en prenant des décisions de commun accord entre tous les acteurs », a-t-il conclu.
Lire aussi : Paix et cohésion sociale : Le PNUD lance le programme COSED.
S.I.K
Lefaso.net
A l'horizon 2026, La Poste du Burkina Faso entend être leader de la chaîne logistique postale et des services financiers de proximité, mais aussi, créatrice de valeurs pour le client et la nation à l'ère du numérique. Pour cela, l'institution dirigée par Ibrahim Saba veut savoir compter sur la presse nationale, afin de porter haut ses différentes actions entreprises au profit des Burkinabè. C'est du moins ce qui est ressorti des échanges voulues par le directeur général de La Poste Burkina ce jeudi 18 juillet 2024, autour d'un déjeuner de presse.
L'insécurité a touché tous les secteurs de la vie au Burkina Faso. Au niveau de La Poste, une vingtaine d'agences ont dû fermer. Et pour s'adapter au contexte, plusieurs stratégies s'appuyant sur la force du numérique ont été développées, non seulement pour réemployer les personnes qui officiaient dans ces agences, mais aussi, pour poursuivre l'objectif premier qui est la satisfaction du client.
« Le recrutement pour les postes au sein de la Poste Burkina Faso se fera dans la transparence » Ibrahim Saba« Nous avons saisi cela pour développer les services à valeur ajoutée et nous positionner comme le livreur au dernier kilomètre. Il faut aussi savoir que le numérique ne dématérialise pas tout. Il faut, à la fin, livrer quelque chose. Et pour livrer cette chose, la poste du Burkina Faso joue un grand rôle, tout en utilisant aujourd'hui, le numérique pour améliorer nos processus, et toucher beaucoup plus de populations », a laissé entendre le directeur général de La Poste Burkina Faso, Ibrahim Saba.
Ainsi, le développement des plateformes numériques, le positionnement sur le E-commerce, la mise en place de FasoRanana qui permet de commander et de se faire livrer un article à domicile, de E-Doc qui permet d'établir des actes de naissance et de les faire livrer, et le développement du mobile banking pour faire un dépôt ou un retrait, sont autant d'innovations de La Poste Burkina Faso, pour satisfaire sa clientèle.
Une vue des hommes de presse présents à cette rencontreEt en rencontrant la presse ce mercredi 18 juillet 2024, Ibrahim Saba a voulu qu'elle accompagne toujours son institution à toucher beaucoup plus de Burkinabè car dit-il : « on a fait de la résilience et on est en train de faire de l'extraordinaire. » Jadis intermédiaire entre l'Etat et les administrés pour la livraison de certains actes administratifs tels que les casiers judiciaires, La Poste Burkina Faso a profité de l'occasion pour lancer un appel à l'Etat afin que cette activité puisse reprendre son cours.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso sont réunis ce jeudi 18 juillet 2024, à Koudougou, dans le cadre d'un séminaire de formation et d'échanges autour du thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Les travaux, qui s'étalent sur quatre jours, devraient permettre avec l'accompagnement du Cabinet Yilys, de fournir aux DSI, des outils nécessaires pour une gestion efficace des projets de digitalisation, pour un management performant de leurs équipes et pour une meilleure collaboration avec les métiers. Ce séminaire est placé sous le patronage du ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, et sous la présidence de la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo.
La maturité numérique s'impose comme un défi majeur à relever par les États africains en vue d'accélérer le développement socioéconomique et nécessite également une mobilisation transversale de l'ensemble des acteurs de l'écosystème du numérique tant au niveau de l'administration que du secteur privé. Dans cette perspective, le gouvernement burkinabè a entrepris plusieurs projets conduits par le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques (MTDPCE), de concert avec les autres départements ministériels, en vue de la transformation digitale de l'administration publique. Afin d'accélérer cette dynamique, des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives ont été tenues du 11 au 13 avril 2024, à Ouagadougou, pour mobiliser et engager tous les acteurs en définissant une feuille de route à cet effet. Après une mise en œuvre de cette feuille de route et l'élaboration d'une autre au titre de l'année 2024, le MTDPCE, à travers la direction générale de la transformation digitale organise du 18 au 21 juillet 2024, à Koudougou, un séminaire au profit des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso.
Les participants ont posé pour la postéritéÀ l'ouverture des travaux, le patron de la cérémonie, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a rappelé le rôle clé des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures de l'administration publique. « Vous êtes les artisans de cette transformation, les garants de notre succès dans cette transition numérique. Votre expertise et votre engagement sont indispensables pour mener à bien cette mission. Vous avez la responsabilité de catalyser les efforts de digitalisation et de veiller permanemment pour que notre administration publique soit à la hauteur des attentes de nos citoyens et des exigences de notre temps », a indiqué le ministre Bassolma Bazié avant d'exhorter les participants à œuvrer pour une administration publique modernisée, souveraine et résolument tournée vers l'avenir, au service du développement durable de la nation et du bien-être des citoyens.
Le gouvernement est fermement engagé dans une démarche de transformation profonde de notre administration publique, a rappelé le ministre de la fonction publique, Bassolma BaziéPour la présidente de ce rendez-vous du donner et du recevoir, Dr Aminata Zerbo, la MTDP, la transition digitale n'est plus une option, mais une nécessité impérieuse pour que les pays puissent saisir les immenses opportunités offertes par le numérique et ainsi accélérer leur développement. « Les pays africains, plus que les autres, se doivent de ne pas rater cette révolution. Et notre pays, le Burkina Faso, fait partie de ces pays engagés à ne pas rater ce train. Et plus que jamais, le Burkina Faso a une chance inouïe d'atteindre cet objectif, cette chance c'est la compréhension et l'engagement de ses premières autorités pour ce processus », a-t-elle déclaré.
Aussi, pour relever les défis de l'heure, les acteurs doivent retrousser encore plus les manches et se doter de tous les mécanismes et outils, selon elle. C'est dans cette dynamique et à la suite de plusieurs autres initiatives que s'inscrit le présent séminaire qui a pour thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Un thème qui renvoie à la responsabilité des DSI mais également au rôle central qu'ils jouent dans ce processus.
« Ensemble, faisons de la transition digitale une réalité tangible pour la souveraineté et pour le développement socio-économique de notre nation », a lancé la ministre de la transition digitale, Dr Aminata ZerboEn effet, malgré les acquis importants, notamment dans la mise en œuvre de la feuille de route de la dématérialisation 2023, le chemin pour une transition digitale effective de l'administration burkinabè reste encore long et les insuffisances qui subsistent méritent d'être relevées afin que des solutions idoines soient trouvées, constate la ministre de la transition digitale. « La mise en ligne des plateformes est l'objectif recherché. Mais cela doit se faire en prenant un minimum de dispositions pour protéger non seulement l'administration elle-même, mais également les usagers », a-t-elle fait remarquer. La première responsable du département en charge de la transition digitale a saisi l'occasion pour exhorter au respect des dispositions du décret encadrant la mise en exploitation des plateformes de l'administration. Ceci en vue de mettre en ligne des plateformes efficaces et sécurisées mais également avoir de la cohérence dans les actions de dématérialisation.
Vue des participants lors de la cérémonie d'ouvertureLa mise en ligne des plateformes est projetée d'ici le 31 décembre 2024. La ministre Zerbo a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les acteurs dans ce processus et à mettre tout en œuvre pour trouver des solutions idoines et dans la mesure du possible aux difficultés qui sont les leurs. Ce séminaire, qui s'achèvera le 21 juillet prochain, va consister d'une part en des communications suivies d'échanges et d'autre part en des séances plénières.
Il est attendu des DSI, une pleine participation aux travauxLes communications porteront, entre autres, sur les rôles et responsabilités des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures administratives ; les rôles des différents acteurs de l'écosystème dans ce processus, les relations et la nécessaire synergie d'actions entre lesdits acteurs ; les outils à mettre en place pour une gestion efficace des projets de digitalisation.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Ça y est, depuis le 3 juin 2024, Kylian Mbappé, est désormais un ex sociétaire du Paris Saint-Germain, suite à sa signature avec le Real Madrid. Il ne restait plus que la présentation officielle du joueur, laquelle est intervenue le 16 juillet dans une ambiance de rock star. Zinedine Zidane, ancienne gloire, et coach emblématique du club était à ses côtés. Chronique d'un feuilleton de transfert qui aura duré sept ans.
De mémoire de tractations pour le transfert d'un joueur, le cas de Kylian Mbappé est atypique. Formé à l'AS Monaco, et transféré au Paris Saint-Germain(PSG) dès l'âge de 18 ans, le Real Madrid avait l'œil sur lui, et œuvrait pour l'arracher au PSG. Mbappé a pris part à la coupe du monde de la FIFA Russie 2018 (avec le sacre de l'équipe de France) et a brillé de mille feux avec à la clé la distinction de meilleur jeune du tournoi, sa cote s'est grandement accrue. Pour rien donc au monde, le PSG n'entendait se séparer de son joyau.
Kylian Mbappé et le président du Real Madrid Florentino Peres ont paraphé un contrat de 5 ans.Kylian Mbappé était devenu la vitrine du PSG, sinon l'ambassadeur de toute la France du football. Les choses vont donc se compliquer pour le Real Madrid pour les tractations avec Mbappé dès la fin de son premier contrat avec le PSG. L'affaire va même prendre une tournure nationale avec les implications du président de la République française Emmanuel Macron, de l'ancien président Nicolas Sarkozy pour convaincre Kylian Mbappé de ne pas céder aux pressions du Real Madrid, la famille même du joueur est sollicitée à cet effet. Le transfert donc du joueur a pris une envergure politico-sportive, du jamais vu dans l'histoire de transfert d'un joueur. Et naturellement le PSG va monter les enchères pour le renouvellement du contrat de Mbappé, avec des émoluments stratosphériques de plus de 70 millions d'euros annuels, de même que des pouvoirs lui sont conférés au sein du club.
Le président du Real Madrid présentant Mbappé aux Madridistans.La présence dans le club de Neymar Junior et de Leonel Messi n'enlèvera en rien la prédominance de Kylian Mbappé. Avec une telle pression tous azimuts sur les épaules de l'adolescent, Kylian Mbappé a fini par renouveler son contrat avec le PSG au grand dam du Real Madrid. Le renouvellement du contrat courait jusqu'à juin 2024. À l'approche de l'échéance, les mêmes tractations qui avaient prévalu au renouvellement vont reprendre de plus belle, avec l'ultime intervention de l'Emir du Qatar « himself » qui hausse dorénavant les émoluments de Mbappé à 80 millions d'euros. Le joueur a maintenant 25 ans, ce n'est plus l'adolescent de 18 ans d'hier. Mbappé sait que c'est maintenant ou jamais d'aller au Real Madrid, et on s'imagine mal le Real Madrid, recruter un trentenaire. Malgré les pressions tant sportives que politiques, pour amener Kylian à prolonger son contrat au-delà de juin 2024, c'est niet cette fois-ci et il tient mordicus.
Le joueur l'a toujours clamé et répété, son rêve depuis sa tendre enfance, c'est de jouer au Real Madrid, et il est convaincu que c'est dans ce club qu'il pourra réaliser son ambitieux plan de carrière avec plein de trophées. Ainsi donc va se refermer l'interminable feuilleton de transfert de Kylian Mbappé à la Casa Blanca. Depuis ce 16 juillet 2024, la présentation du joueur dans le Santiago-Bernabeu tout flambant neuf à guichets fermés avec près de 85 000 socios et supporters a été faite, parachevant le transfert de Mbappé. Au change, le PSG aura perdu puisque Mbappé en fin de contrat est parti libre, sans contrepartie c'est-à-dire à zéro franc. Tout de même étrange et écœurant de laisser un joueur de la trempe de Mbappé s'en aller à zéro franc.
Mbappé arborera le numéro 9.Kylian Mbappé a paraphé un contrat de cinq ans jusqu'en juin 2029 avec la Maison Blanche. Si Mbappé ne bénéficie donc pas de prime de transfert, en revanche il va toucher une prime de 100 millions d'euros à la signature, le payement sera échelonné durant son contrat. Ses émoluments annuels sont estimés à 15 millions d'euros, donc très loin de ce qu'il gagnait au PSG, avec cependant une énorme compensation sur les droits à l'image qui s'élèvent à 80%, une vraie manne financière. Kylian Mbappé endossera le maillot No9, resté vacant depuis le départ de Karim Benzema en Arabie Saoudite.
Pour Mbappé, jouer au Real Madrid est un rêve de gosse qui se réalise.A noter que les maillots floqués du nom de Kylian Mbappé ont été tirés à près de cent mille exemplaires et se sont arrachés comme des petits pains à raison de cent euros la tunique. Si on fait les calculs, c'est comme si le Real Madrid a déjà récupéré une partie de son investissement sur le joueur. Après les honneurs, on attend de Kylian Mbappé, la plus-value qu'il apportera au Real Madrid. Tout un challenge, il tentera de faire autant que son idole Cristiano Ronaldo, qui a offert des Ligas et des Champions league au Real Madrid, avec à la clé quatre ballons d'or pour lui-même.
Barthélemy Kaboré
Guy Thierry Ki a soutenu sa thèse de doctorat en médecine sur le thème « Les fistules vésico-utérines au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ». La soutenance a eu lieu le mercredi 17 juillet 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, au sein de l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR-SDS). Menés sous la direction du Pr Fasnéwindé Aristide Kaboré, du Dr Adama Ouattara et du Dr Itengré Ouédraogo, ses travaux ont fait l'objet d'une étude multicentrique approfondie. La soutenance, présidée par le Pr Charlemagne Ouédraogo, ex-ministre de la santé et expert des questions gynécologiques, a réuni un jury de renom, dont le Dr Clotaire Yaméogo. Après avoir brillamment défendu sa thèse, l'impétrant a été jugé digne de recevoir le grade de docteur avec la mention “Très honorable” et les félicitations du jury.
Grâce à sa thèse intitulée « Les fistules vésico-utérines au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques », Guy Thierry Ki a été couronné du titre de docteur avec les félicitations du jury à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Son étude multicentrique a mis en lumière une problématique cruciale de santé publique.
Dans l'introduction de sa présentation, Guy Thierry Ki définit les fistules vésico-utérines (FVU) comme étant une communication anormale entre la vessie et l'utérus. Rappelant que les fistules uro-génitales représentent un défi majeur des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il souligne qu'en septembre 2003, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a estimé à environ 2 000 000, le nombre de femmes qui en souffraient dans le monde. Monsieur Ki précise que la majeure partie des cas sont constatés en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud, avec une incidence annuelle comprise entre 50 000 et 100 000 cas.
Un véritable fléau pour les femmes
« Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays en développement, les fistules vésico-utérines (FVU) représentent un véritable fléau pour les femmes entraînant une incontinence urinaire permanente et invalidante. Entité autrefois rare, la FVU est de plus en plus fréquente dans les pays en développement. Dix cas ont été observés en 10 ans, au Maroc ; cinq cas en 8 ans, au Sénégal ; et dix-sept cas en 7 ans et demi, au Bénin », a indiqué Guy Thierry Ki.
Le nouveau médecin encadré par les membres du jury composés à sa gauche, respectivement du Pr Charlemagne Ouédraogo et Dr Clotaire Yaméogo, ainsi que du Pr Fasnéwindé Kaboré, à sa droiteLes études menées par « Kaboré et collaborateurs » sur une cohorte de 170 patientes prises en charge pour fistules uro-génitales entre 2010 et 2012, ont révélé, selon monsieur Ki, une prévalence de 8,2%. L'intérêt de son travail, précise-t-il, se justifie par le fort constat de l'absence d'une étude récente, multicentrique et spécifique aux FVU.
L'objectif général de sa recherche a été d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des fistules vésico-utérines dans quatre centres de traitement du Burkina Faso, sur une période allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2023. Il a visé spécifiquement à déterminer la fréquence hospitalière de ces fistules, à rapporter les caractéristiques sociodémographiques des patientes, à décrire les aspects cliniques, à présenter les modalités thérapeutiques de la prise en charge, et évaluer les résultats de traitement des patientes.
Les césariennes : principales causes des FVU
La méthodologie adoptée par Guy Thierry Ki est une étude descriptive transversale avec une collecte de données rétrospective. Les données, elles, proviennent de quatre centres : le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le CHU Souro Sanou, l'Hôpital Schiphra et le Centre médical Renaissance. Sur un total de 1 178 cas de fistules uro-génitales, monsieur Ki relève que ses analyses ont porté sur un échantillon 87 patientes victimes de fistules vésico-utérines, après exclusion des dossiers médicaux inexploitables.
L'assistance à la soutenance de thèse de doctorat de Guy Thierry Ki à l'UFR-SDS de l'UJKZSelon Guy Thierry Ki, les résultats ont révélé une fréquence hospitalière des fistules vésico-utérines de 7,3%. Les caractéristiques sociodémographiques des patientes provenant majoritairement des milieux ruraux, ont montré un âge moyen de 36,5 ans, avec 92% de femmes au foyer et 72% de femmes analphabètes.
« A la lumière de ce niveau d'instruction, on pourrait comprendre que l'analphabétisme est un facteur qui entrave l'accès aux soins de la santé sexuelle et reproductive », a interprété l'impétrant. Dans notre étude, le motif de consultation le plus fréquent était la fuite d'urine par les voies génitales dans 88% des cas soit chez 79 patientes. De son analyse, les principales causes de ces fistules sont les césariennes (68%) et les accouchements dystociques (31%).
Sur le plan thérapeutique, monsieur Ki explique que la majorité des interventions ont été réalisées sous rachianesthésie (77%) et par voie haute (83%). Les techniques chirurgicales comprenaient la dissection de la cloison vésico-utérine et la suture séparée de la vessie et de l'utérus. Le taux de succès à la sortie était de 86%, avec une durée moyenne de séjour hospitalier d'environ 26 jours.
Reconnaissant les limites de son étude, dues à la nature rétrospective des données et aux difficultés de suivi des patientes, Guy Thierry Ki a comparé ses résultats avec d'autres études internationales. Cela a montré que la prévalence et les caractéristiques des fistules vésico-utérines au Burkina Faso étaient comparables à celles observées dans d'autres pays africains.
Prévenir les FVU par une meilleure assistance aux accouchements
En conclusion, monsieur Ki a mis en évidence la nécessité d'une prévention adéquate des fistules vésico-utérines par une bonne indication médicale de la césarienne et une meilleure assistance aux accouchements. Il a également formulé des suggestions, notamment le renforcement de la santé maternelle, la sensibilisation aux fistules, la décentralisation des centres de traitement et l'amélioration de l'archivage des dossiers cliniques.
Médecin nouvellement investi, monsieur Ki a fait le serment suivant : « Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai jamais de salaire au-dessus de mon travail… »Le président du jury, Pr Charlemagne Ouédraogo a prodigué des conseils au jeune médecin. « Cela fait 30 ans que je travaille en tant que médecin et je ne suis jamais allé en grève. N'est pas médecin qui veut. Le médecin incarne des valeurs comme le respect des aînés, une courtoisie et une attention particulière à l'égard des patients, l'esprit d'équipe, et surtout l'ardeur au travail », a-t-il interpelé monsieur Ki.
La présentation de Guy Thierry Ki a été saluée par le jury pour sa rigueur scientifique et son apport significatif à la compréhension et à la gestion des fistules vésico-utérines au Burkina Faso, lui valant ainsi le titre de docteur avec les félicitations du jury.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Lomé, Togo - 15 juillet 2024. La Session Technique d'Alignement des Contenus des 54 Curricula Harmonisés de la formation de Base et la formation spécialisée dans trois blocs de langues officielles de l'espace CEDEAO a débuté aujourd'hui à l'Hôtel 2 Février à Lomé, République du Togo. Cet événement, réunit des représentants de tous les pays membres de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé pour discuter de l'harmonisation des programmes éducatifs dans le domaine de la santé.
La session d'ouverture a été marquée par un message de remerciements et de solidarité du Président du Conseil Régional pour la Formation des Professionnels de Santé (CRFPS), suivi de l'allocution du Pr. Adebimpe OLALEKAN en tant qure porte parole du représentant pays de la CEDEAO
Dans son discours de bienvenue, le Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), a mis en avant plusieurs initiatives de l'OOAS ainsi que les problèmes de ressources humaines en santé dans notre région.
Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a souligné dans son discours l'importance de l'harmonisation et du renforcement des programmes de formation en santé, en allant de la formation de base jusqu'au super-spécialités, et incluant toutes les catégories professionnelles.
Il a mis en avant la création de modules unifiés pour les agents de santé communautaires, visant à standardiser et améliorer les services dans la région.
Cette initiative a également permis la formation de 44 professionnels de la santé dans des domaines critiques, renforçant ainsi leurs compétences, ainsi que le soutien financier aux États membres pour la mise en œuvre des programmes. Un plan d'action régional a été élaboré pour motiver et retenir les professionnels de santé, en particulier dans les zones reculées et difficiles d'accès.
Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a saisi l'occasion pour remercier la présence et le soutien des partenaires de l'OOAS, y compris le CAMES, l'OMS,l'USAID sans oublier les structures de régulation de la formation en santé, les collèges, les universités, les institutions de formation et les associations de professionnels de santé.
La session d'ouverture a également compté sur la présence du représentant du Ministre de la Santé du Togo, M. Balogou KOFI, qui s'est exprimé avec enthousiasme sur la tenue de l'événement. Dans son discours, il a souligné l'importance de la Session Technique pour l'alignement des contenus des 54 programmes harmonisés de formation spécialisée dans les trois langues officielles de la CEDEAO.
"L'espace CEDEAO est le premier au monde à procéder à l'harmonisation des programmes de formation en santé", a déclaré M. KOFI, en saluant l'initiative il a conclut en précisant la pertinence de cette initiative pour l'amélioration de la qualité de la formation des professionnels de santé.
Le Président du Groupement Professionnel de Pétroliers Indépendants du Burkina Faso (GPPI – BF), a la profonde tristesse d'annoncer le décès de Madame Agnès BINGO – Sécrétaire à l'Information au sein du Bureau Exécutif et Directrice Générale de Sanem Kom International (SKI) – survenu le Mercredi 17 Juillet 2024 à Ouagadougou
Madame Agnès BINGO, fut un membre actif et respecté au sein du GPPI – BF. Elle laisse derrière elle une famille éplorée et des confrères qui se souviendront toujours de son engagement en faveur de l'émergence d'acteurs locaux dynamiques, au sein du secteur pétrolier du Burkina Faso.
La GPPI – BF présente ses sincères condoléances à la famille et aux collaborateurs de Madame Agnès BINGO.
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
• Vendredi 19 Juillet 2024
o 07H00 – Prière, recueillement et levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo.
o 07H30 – Escale à son domicile sis à Tengandogo
o 08H00 – Départ pour Banfora
o 20H30 - Veillée au domicile familial à Tatana – Secteur 15.
• Samedi 20 Juillet
o 09H00 – Absoute à la Cathédrale Saint Pierre de Banfora, suivie de l'inhumation au Cimetière Municipal de Banfora.
Le Président du GPPI – BF
Lomé, Togo - 15 juillet 2024. L' Atelier Régional de consensus sur la stratégie Régionale de la Santé Communautaire a débuté par La session d'ouverture et a été marquée par un message de remerciements du Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Dans son discours de bienvenue, Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, a souligné l'importance d'intégrer cette dimension communautaire dans toutes les initiatives, afin de prévenir la dégradation de l'état de santé et de s'attaquer aux causes des maladies de manière précoce grâce à une surveillance communautaire efficace. Cette approche permettrait de mettre en place un système d'alerte précoce efficace.
Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a également mis en avant la vision stratégique de l'OOAS, qui consiste à engager tous les systèmes de santé dans cette reconnaissance, afin de renforcer la responsabilisation des communautés. Il a souligné l'importance pour la CEDEAO d'adopter une politique régionale de santé communautaire, incluant des directives régionales couvrant divers aspects tels que le paquet essentiel d'activités, la formation des relais communautaires, le respect du genre, la sécurité des agents de santé, ainsi que des modèles de rémunération assurant la pérennité des initiatives.
Dr. Namoudou KEITA, en tant que chef de projet WAHO- USAID in-lead a souhaité la bienvenue aux participants pour leur participation à cet important atelier et a rappelé l'importance cruciale de cette rencontre et l'impact des résultats de telles initiatives sur l'amélioration de la santé des populations dans l'espace CEDEAO.
La session d'ouverture a également compté sur la présence de plusieurs experts notamment experts en santé communautaire, des représentants de l'OOAS et des gestionnaires financiers de l'OOAS du Togo, du Bénin et de la Guinée.
COMMUNIQUE DU CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEURES EN GESTION (CESAG) DE DAKAR AU TITRE DE L'ANNEE ACADEMIQUE 2024-2025
Le Directeur Général du Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) porte à la connaissance des parents, tuteurs, professionnels, étudiants, et élèves que le CESAG, Institution Régionale d'enseignement supérieur professionnel en gestion, de conseils et de recherche en sciences économiques et de gestion, renoue avec son prestigieux concours d'entrée en présentiel dans les pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et dans d'autres pays francophones, lusophones et anglophones.
La deuxième session du concours se déroulera en présentiel le 27 juillet 2024. Les épreuves auront lieu en présentiel dans les directions nationales de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) au sein de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), dans les centres de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et aux Centres dédiés dans les pays hors-UEMOA. Nous sommes également ravis de vous informer qu'après un long processus de révision et de refonte des programmes de formation du CESAG, pour mieux les adapter aux besoins actuels du marché, les programmes existants ont été actualisés dans leur contenu et leur forme. Par ailleurs, l'offre de formation du CESAG s'est considérablement enrichie avec l'ouverture de nouveaux parcours en Licence, Master et MBA.
De plus, des dispositions idoines ont été prises pour faciliter la formation bimodale, le bilinguisme (anglais-français), l'engagement civique des étudiants, le développement du leadership, le renforcement de leurs capacités dans le domaine du numérique, de manière transversale dans tous les programmes de formation, figurant sur le tableau ci-dessous.
Pour la deuxième session du 27 juillet 2024, les inscriptions au concours d'entrée sont ouvertes jusqu'au 21 juillet 2024 et se feront via la plateforme disponible sur le site du CESAG : www.cesag.sn
Pour faire acte de candidature, les personnes intéressées doivent fournir les documents suivants :
❑ un dossier de candidature à renseigner en ligne (www.cesag.sn) ;
❑ un extrait d'acte de naissance original et un passeport ou une carte d'identité nationale ;
❑ une photographie récente (format d'identité) à insérer sur la plateforme ;
❑ une photocopie certifiée conforme à l'original (par une autorité habilitée) de tous les diplômes obtenus y compris le BACCALAUREAT
❑ une copie des relevés/bulletins de notes
• pour les candidats à l'entrée en 1ère année de Licence, les copies certifiées conformes aux originaux des relevés de notes de la seconde à la terminale ; …/…
• pour les candidats à l'entrée en 3ème année de Licence, les copies certifiées conformes à l'original des bulletins des deux (2) années de licence, du diplôme de BAC+2 ;
• pour les candidats à l'entrée en 1ère année Master, les copies certifiées conformes à l'original de l'attestation de validation de Licence (ou équivalent) ;
• pour les candidats aux programmes MBA, les copies certifiées conformes à l'original de l'attestation de réussite de la Licence et d'un BAC+4 (ou équivalent) ou de l'attestation de diplôme d'un BAC+4.
❑ présentation d'une preuve de la reconnaissance ou de l'homologation des diplômes obtenus si ces derniers sont délivrés par une école privée ;
❑ une attestation de travail souhaitée pour les programmes exigeant une expérience professionnelle (MBA, MBF, 3ème année LG PME-PMI, …) ;
❑ frais de traitement de dossier et de participation au concours : 25 000 FCFA (ou 38 euros)
I / POSTES : chauffeurs
II / NOMBRE : 02 III / QUALIFICATIONS REQUISES
A / Diplôme et expérience professionnelle
• Être titulaire d'au moins le CEPE (pas obligatoirement mais avoir ce diplôme serait un atout) ; • Etre titulaire d'un Permis de conduire C ;
• Avoir une expérience d'au moins trois (03) ans dans un poste similaire.
B / Autres conditions et qualités personnelles requises
• Être honnête ponctuel et assidu ;
• Avoir le sens de l'organisation ;
• Être rigoureux, discret et pouvoir travailler sous pression ;
• Aimer le travail en équipe.
IV / DESCRIPTION DES POSTES
Sous la responsabilité de son supérieur hiérarchique, les chauffeurs seront chargés de :
• Conduire en agglomération ou hors agglomération en respectant les règles de sécurité ;
• Veiller à l'entretien et à la propreté intérieure et extérieure du véhicule ; • Effectuer des missions à l'intérieur ou à l'extérieur du pays ;
• Tenir à jour le carnet de bord du véhicule, le registre des voyages et de la consommation d'essence ;
• Prévenir à temps du calendrier de maintenance du véhicule ;
• Signaler au supérieur hiérarchique toute panne constatée ou tous risques de panne ;
• Veiller à ce que toutes les formalités règlementaires soient remplies en cas d'accident ;
• Assurer les courses et la ventilation de certains courriers ;
• Exécuter toutes autres tâches à eux confiées par la hiérarchie.
V / NOMBRE DE DOSSIERS RECEVABLES : 30
VI / COMPOSITION DU DOSSIER :
• CV indiquant une adresse électronique, un numéro WhatsApp fonctionnel et les prétentions salariales ;
• Copie du diplôme (le cas échéant) ;
• Copie de la CNIB ou du passeport en cours de validité ;
• Certificat ou Attestation de travail ;
• Lettre de motivation (le cas échéant) ;
VII / DEPOT DES DOSSIERS :
Les dossiers de candidature conformes aux profils exigés seront reçus par WHATSAPP au numéro suivant : +226 68 05 56 25.
Le Président de l'Association des Juges Consulaires du Burkina Faso et les membres du comité ont le profond regret de vous annoncer le décès de Dr Bingo Sidbéwindin Agnès, Juge consulaire au Tribunal du Commerce de Ouagadougou et Vice-Présidente de l'Association des Juges Consulaires du Burkina Faso par suite de courte maladie, le Mercredi 17 juillet 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo.
Au nom de l'AJCB et du Tribunal de Commerce de Ouagadougou, il présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées.
Il vous informe par ailleurs que le programme des obsèques se présente comme suit :
Vendredi 19 Juillet 2024
– 7 h 00 : prière, recueillement et levée du corps à la morgue du CHU de Tengadogo (Ouagadougou)
– 7 h 30 : Escale à son domicile à Tengandogo
– 8 h 00 : Départ pour Banfora
– 20 h 30 : Veillée au domicile de maman
BINGO au secteur 15 (Tatana) de
Banfora
Samedi 20 Juillet 2024
9 h 00 : Messe d'enterrement à la Cathédrale Saint Pierre de Banfora suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Banfora.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Dr BINGO S. Agnès repose en paix.
Salia SANOU
Le président d'honneur de l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a rencontré la presse dans la matinée de ce mercredi 17 juillet 2024 pour se prononcer sur les élections à la Fédération burkinabè de football (FBF). Tout en apportant son soutien à Ali Guissou, président de l'AS Douanes, El Hadj Mahamadi Kouanda dit être opposé à l'imposition d'un candidat à la tête de la FBF. Il a notamment appelé le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à ne pas accepter qu'on impose un candidat dit de consensus à la FBF.
Face à la presse qu'il a conviée, El Hadj Mahamadi Kouanda, président d'honneur et membre du comité des sages de l'EFO a d'abord indiqué qu'Ali Guissou, président de l'AS Douanes et fondateur du Real du Faso est le candidat idéal, vu le travail qu'il a fait dans le football burkinabè.
« Moi je fais une analyse objective des candidats. Et je pense que sans détours, le candidat le plus attendu, c'est Monsieur Guissou Ali. Il n'est pas candidat pour être candidat, il conduit le club de l'AS Douanes en tant qu'inspecteur des douanes. Il est à la tête de cette équipe depuis six, sept ans. L'AS Douanes a débuté en deuxième division, il a travaillé pour le faire monter en première division. Le club devient champion lors de la saison 2023 et celle de 2024. Sauf l'USFA qui a été championne, une, deux ou trois fois comme ça, aucun club de ce registre ne pouvait pas venir forcer la main à l'EFO ou à l'ASFA pour être champion comme ça. Le Real du Faso, c'est également son club. Relégué en deuxième division, ils se sont battus pour remonter en première division avec 60 points. Moi, je suis dans le football depuis 50 ans ou plus. Depuis que le championnat existe, de la Haute Volta au Burkina Faso aujourd'hui, aucun club de deuxième division n'a pu monter en première division avec 60 points, il n'y a jamais eu ça. Quand, c'est beaucoup, c'est 53, 55 points », a-t-il déclaré.
El Hadj Mahamadi Kouanda« Le tournoi UFOA-B qu'on a remporté récemment au Ghana, les meilleurs joueurs (meilleur buteur, meilleur joueur) viennent du Real du Faso. On peut ne pas être d'accord avec lui, mais objectivement, il a deux clubs et il peut être candidat. Maintenant, laissez-le être candidat, s'il ne gagne pas c'est fini », soutient l'ancien président de l'Union nationale des supporters des Etalons (UNSE).
Sur la candidature dite de consensus du colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo, El Hadj Mahamadi Kouanda a laissé entendre que ce qui entache la candidature du colonel-major Oumarou Sawadogo, c'est le fait que cette candidature soit ‘'parrainée'' par Lazare Banssé, président sortant de la FBF.
« Le colonel-major Oumarou Sawadogo, c'est un grand homme que je respecte, sur le plan humain, sur le plan familial, sur le plan de l'armée, c'est un grand monsieur. Mais sur le plan footballistique, il ne peut pas être le candidat présenté par Banssé et gagner. J'estime en toute sincérité, vu la situation, si le colonel-major Oumarou Sawadogo avait été présenté par l'armée et on ne sentait pas la présence de Lazare Banssé, il pouvait être un candidat qui pouvait embêter le candidat Ali Guissou. Le fait que Banssé ait mis sa bouche pour dire que Monsieur Oumarou Sawadogo est le candidat du consensus, il a tout gâté. C'est ça le problème. Le fait que Lazare Banssé soit derrière cette candidature, les gens vont aller voter Ali Guissou sans conviction. C'est Banssé que les gens ne veulent pas, ce n'est pas l'armée, ni la personne du colonel-major Oumarou Sawadogo », a-t-il précisé.
Pour rappel, à la clôture des dépôts des candidatures prévue pour ce 17 juillet 2024, on enregistre quatre candidatures. Il s'agit de la candidature du Colonel-Major à la retraite et ancien dirigeant de l'USFA, Oumarou Sawadogo, de celle d'Ali Guissou, président de l'AS DOUANES et fondateur du Real du Faso, de la candidature de Jonathan Pitroipa, ancien international burkinabè, meilleur joueur de la CAN 2013 et celle de Moctar Diallo, président de Djawaba Djawaba, club de troisième division.
Mamadou Zongo
Lefaso.net
Les femmes sont faiblement représentées dans l'utilisation des outils du digital. Elles constituent seulement 30 % des utilisateurs des médias sociaux au Burkina Faso contre 70% d'hommes. Dans cette portion, les jeunes filles se démarquent le plus. Faridatou Rouamba, étudiante en fin de cycle, porte un intérêt particulier à tout ce qui a trait au digital et à l'intelligence artificielle. Se définissant comme "infopreneuse", elle fait de l'instruction numérique son cheval de bataille.
L'infopreneuriat est une activité qui consiste à créer des produits d'information tels que des vidéos de formation, des livres électroniques, des webinaires et bien d'autres encore. L'autre particularité de l'infopreneur ou de l'infopreneuse est sa capacité à partager son expertise ou son savoir-faire dans le domaine, tout en générant des revenus. C'est d'ailleurs tout ce qui résume notre héroïne du numérique, Faridatou Rouamba. Très engagée dans le digital, cette informaticienne et infopreneuse fait la promotion de l'inclusion numérique de tous et surtout des femmes au Burkina Faso. Chez elle ou ailleurs, munie de son ordinateur portable et de gadgets numériques, Faridatou donne des formations en ligne et en présentiel sur les outils de l'intelligence artificielle. La jeune fille a pour cible principale les femmes. Pour elle, pas besoin d'avoir fait des études d'informatique comme elle pour s'y intéresser.
Le baccalauréat série D en poche, Faridatou fait un test d'intégration à l'Ecole supérieure d'informatique de Bobo-Dioulasso ou elle obtient une licence en système d'information. Elle regagne ensuite Ouagadougou ou elle s'inscrit en master à l'université virtuelle. Aujourd'hui étudiante en fin de cycle master informatique option fouilles de données et intelligence artificielle, elle est permanemment plongée dans l'univers virtuel. Elle a aussi fait une brève expérience professionnelle de deux ans dans une coopérative internationale où elle a occupé le poste d'animatrice digitale chargée de former le personnel sur l'utilisation des outils digitaux.
Note: ">Lire aussi : Burkina : Edéou Rosemonde Bayoulou, une figure féminine du marketing digital et du community management
« Une maniaque des écrans »
Deuxième d'une fratrie de cinq enfants, notre infopreneuse se démarque dans sa famille par son attachement à la technologie. « Faridatou est une fille qui aime beaucoup travailler surtout quand il s'agit de l'informatique », fait savoir sa mère. Elle a vu sa fille s'amouracher des écrans depuis le bas âge au détriment des travaux ménagers. « Au début, je trouvais que c'est une activité destinée aux hommes mais vu qu'elle excelle dans ce qu'elle fait, je l'accompagne », lance Dame Rouamba, précisant que tout est parti de son père qui l'a initié à l'informatique. Faridatou a même réussi à faire aimer certains réseaux sociaux à sa mère qui était pourtant réticente. Il faut aussi noter que la jeune fille ne lésine pas sur les moyens quand il s'agit du numérique. Dans une des pièces de la maison qui lui sert aussi de bureau, elle garde ses nombreux objets qui lui servent à créer du contenu.
Faridatou Rouamba travaille très souvent depuis la maisonUn père comme booster
Dès la classe de CM1, le père de Faridatou Rouamba l'inscrit dans un cybercafé. Ce dernier, qu'elle décrit comme étant à l'origine de sa passion pour le numérique, l'a toujours encouragé. « À cet âge, je ne savais pas encore ce que le futur me réservait, mais ces moments passés à explorer les mystères d'internet ont été le premier pas vers ma vocation. Au collège, mon père m'encourageait à utiliser son ordinateur pour me distraire et à apprendre. Chaque clic, chaque découverte, étaient comme des graines semées dans mon esprit, prêtes à germer », raconte-t-elle. Ainsi, pendant ses vacances scolaires, elle surfait innocemment sur internet sans savoir que de là naissait son avenir professionnel. Au primaire, elle avait déjà une adresse mail sur la messagerie Hotmail à l'époque. Plus tard après son baccalauréat, Faridatou n'obtient pas la moyenne espérée. Le doute sur le choix d'orientation s'installe dans son esprit mais son père reste une source constante de soutien.
Croyant fermement en elle à cette période, il égrène un certain nombre de filières dans lesquelles elle pourrait exceller. « Son soutien inébranlable m'a permis de surmonter les défis et de persévérer dans mes études. Aujourd'hui, en regardant en arrière, je réalise à quel point l'influence de mon père a été déterminante. Il m'a montré l'importance d'avoir un mentor, quelqu'un qui croit en nous même quand nous n'y croyons pas. Grâce à lui, j'ai pu transformer mes doutes en force et mes rêves en réalité. Mon parcours universitaire en informatique est une preuve vivante que la foi et le soutien peuvent nous mener loin », dit-elle avec émotion.
Selon sa mère, l'informaticienne est tout le temps en train de travailler ou faire des formations sur son ordinateur ou son téléphoneHétérodidacte et autodidacte dans le domaine de l'IA
« L'intelligence artificielle est la simulation de l'intelligence humaine pour automatiser certaines tâches », définit Faridatou Rouamba. A l'en croire, l'IA permet d'automatiser des tâches quotidiennes et de faire de la prédiction dans certains domaines. Pour la jeune fille, tout le monde aurait déjà utilisé l'intelligence artificielle dans sa vie, consciemment ou pas, parce que dans nos téléphones, l'IA est intégrée. « Lorsque l'on utilise l'assistant Google, c'est de l'intelligence artificielle ou lorsque l'on essaie d'écrire un message et qu'automatiquement un mot complète la phrase, c'est de l'intelligence artificielle et on appelle ça l'autocomplétion », détaille-t-elle.
L'intelligence artificielle ne devrait pas faire peur aux gens, pense Faridatou RouambaElle suggère d'ailleurs que l'intelligence artificielle soit intégrée dans tous les domaines. « Déjà, dans la création de contenu, pour booster leurs entreprises, les entrepreneurs peuvent l'utiliser. Aussi, les travailleurs et les étudiants peuvent augmenter leur productivité grâce aux outils de l'IA ». L'IA, selon notre infopreneuse, ne devrait pas faire peur aux gens car elle ne remplace pas les gens. « L'intelligence artificielle remplacera les gens qui ne sauront pas utiliser les outils de l'intelligence artificielle. Je ne pense pas que son utilisation rende paresseux parce que l'IA aide les personnes qui ont des connaissances. Il faudrait d'abord que tu maîtrises ton domaine avant de faire recours aux outils de l'IA qui vont t'aider » ; convainc-t-elle. Lire la suite
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Le cadre "Deux heures pour nous deux heures pour Kamita" célèbre le Sankoré IX depuis le 14 juillet 2024. Cet événement se poursuivra jusqu'au 19 juillet 2024, jour de la célébration de l'an 6261 du calendrier Kamite. Et à cette occasion les membres, partisans et sympathisants de ce mouvement, se réuniront pour débattre des thèmes d'actualité à l'amphi A600 de l'Université Joseph Ki-Zerbo. L'évènement se tiendra sous le patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, Apollinaire Kyelem de Tambela, et sous le parrainage du ministre de la communication et de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Face aux hommes de média ce mercredi 17 juillet 2024, les membres du cadre ,"Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita", ont tenu une conférence de presse pour annoncer les activités qui rythmeront la célébration de l'an 6261 du calendrier Kamit et évoqué le Sankoré IX qui se tient depuis le 14 juillet 2024, sous le thème "Souverainetés nationales, crise du modèle démocratique et enjeux géopolitiques au Sahel". Selon le premier responsable du cadre "Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita", ce thème revêt tout son sens car dit-il : "la souveraineté nationale est une étape essentielle et indispensable dans le processus d'édification d'un Etat nation. Dans le contexte du Sahel, la question de la souveraineté nationale est cruciale. Les pays de la région font face à des défis complexes dont la crise sécuritaire persistante. La crise du modèle démocratique qui en résulte engendre de l'instabilité politique et institutionnelle et met à mal les désirs de stabilité et de prospérité économique globale. Les enjeux géopolitiques en cours dans le Sahel sont ceux de la sécurisation des populations d'une part, et de la définition d'un modèle politique innovant capable de prospective pour résister aux chocs exogènes actuels et futurs."
Donnant par la même occasion leur lecture de la situation nationale, le cadre se réjouit de certaines actions entreprises par le pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, qui, pour eux, ont rompu avec le système ancien, dirigé par des "politiciens de métier". "Le 15 octobre 2023 marquait le rebaptême officiel de l'ex boulevard De Gaulle boulevard Thomas SANKARA. Cet acte officiel venait consolider la décision d'avant garde que notre structure avait prise en novembre 2017, consistant à débaptiser ce boulevard qui n'avait que trop longtemps insulté notre intelligence au cœur de notre capitale.
Cette décision d'officialisation a surtout constitué un marqueur des temps. Il aura fallu la vision, l'audace et la détermination d'un jeune Président pour franchir un pas que des "politiciens de métiers" ont été incapables de franchir en plus de 30 ans...Sur le champ des relations internationales, plusieurs évolutions viennent conforter les choix des autorités de l'AES. La reconfiguration sous régionale avec la confédération des Etats de l'AES est un évènement géopolitique majeur qui fait bouger les lignes de la naissance d'un Etat fédéral africain ; lignes restées douloureusement statiques depuis plus de 60 ans, contrairement aux rêves des pères fondateurs. C' est surtout un évènement majeur en ce sens qu'il vient vaincre le signe indien de l'incapacité des Etats africains à se mettre ensemble pour faire face aux défis. Au plan intérieur, en mai 2024, le Fonds de soutien patriotique au Burkina Faso a enregistré une moisson de plus de 86 milliards de francs CFA récolté entre 1er janvier et le 25 mai 2024. Sur une projection de 50 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) l'on s'est retrouvé avec 90 000 recrues, déterminées à défendre leur patrie contre l'humiliation. Ces chiffres doivent être analysés comme la preuve d'une confiance populaire en la sincérité et en la qualité du leadership national à la tête de notre pays" a détaillé Serge Bayala.
"L'innovation cette année est la distinction de trésor humain de la jeunesse africaine consciente", Serge BayalaMalgré ces acquis, les membres du cadre estiment que l'une des barrières à la lutte contre le terrorisme est la langue. "La langue en tant que principal véhicule de toute culture est aussi l'élément central de toute propagande. A cet effet I'usage du français jusqu'à ce jour comme langue de travail et d'enseignement dans nos pays, nous rend vulnérable face à l'influence de la guerre de communication des puissances ennemies. Il est donc urgent pour les autorités gouvernementales d'agir sur la question de la langue en prenant des décisions historiquement décisives, vigoureuse et définitive" a lancé le premier responsable du cadre.
Chaque année, et ce depuis 2018, les membres du cadre deux heures pour nous, deux heures pour Kamita, ont, par la voix de leur représentant, invité les autorités nationales à réactualiser la notion du temps car disent-ils : "l'usage du repère de temps occidentalo-centré à tendance à limiter nos ambitions civilisationelles et a nous pousser au mimétisme culturel." Et en attendant que cela se fasse, plusieurs conférences meubleront la célébration de l'an 6261, le 19 juillet de l'année 2024. "Quel modèle démocratique faut-il aux Etats du sahel face aux défis du 21è siècle ? ; Dynamiques souverainistes au sahel dans le contexte d'une nouvelle bipolarisation de la géopolitique globale ; Analyse des liens entre souveraineté nationale, choix du model démocratique et croissance économique ; Impact des dynamiques de souverainetés nationales actuelles sur la gestion des ressources naturelles ? AES : Outils de dynamisation de la coopération militaire régionale peut-elle accoucher d'un Etat fédéral ?" Voilà les thèmes qui seront débattus sur une durée de cinq jours par des communicateurs bien connus de la scène nationale, tels que Da Sié de Bindouté, Adama Siguiré, Jonas Hien, Gervais Nadambèga.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
7 148,29 milliards de francs CFA à fin mars 2024, soit une hausse de 2,9%, contre 6 947,90 milliards de francs CFA à fin décembre 2023. C'est le total de l'encours de la dette publique contractée et garantie de l'administration centrale du Burkina Faso. Ces chiffres ont été rapportés dans le bulletin statistique N°2 de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective (DGTCP-MEFP), publié courant juin 2024.
Rapportée au Produit intérieur brut (PIB), la dette publique représente un taux d'endettement de 57,9%. L'encours total de la dette est dominé par sa composante intérieure qui représente 54,1%, soit 3 759,76 milliards de francs CFA à fin décembre 2023. Elle est en hausse de 1,5% comparativement à 2022 (3 704,34 milliards de francs CFA). Une bonne nouvelle qui rassure quant à la capacité du pays à tenir ses engagements. La dette est constituée à 84,8% de titres publics (bons et obligations du Trésor). Dans le détail, au cours de l'année 2023, 16 émissions d'emprunts obligataires d'un montant global de 672,60 milliards de francs CFA et dix émissions de bons du Trésor d'un montant cumulé de 157,49 milliards de francs CFA ont été réalisées.
Selon les prévisions, le montant des paiements, à fin décembre 2023, du service de la dette s'élève à 1 297,99 milliards de francs CFA et se répartit entre créanciers extérieurs et intérieurs pour des montants respectifs de 167,26 milliards de francs CFA (12,9%) et 1 130,73 milliards de francs CFA (87,1%). Ce service se décompose en remboursement du principal pour 1 008,14 milliards de francs CFA (77,7%) et en paiement d'intérêts pour 289,85 milliards de francs CFA (22,3%).
La dette extérieure en hausse de 5,1%
Cette dynamique se retrouve aussi au niveau de la dette extérieure. À fin décembre 2023, elle s'est située à 3 186,50 milliards de francs CFA, soit une hausse de 5,1% en glissement annuel attribuable principalement aux tirages nets sur les emprunts extérieurs qui se sont chiffrés à plus de 182,34 milliards de francs CFA. Au nombre de ces créanciers, l'on peut citer les organismes multilatéraux (89,9%). A fin mars 2024, l'encours de la dette auprès de l'IDA représente 54,6% de la dette multilatérale. Les créanciers bilatéraux détiennent 8,1% contre 2,0% pour les banques commerciales, à fin décembre 2023. La répartition des créanciers bilatéraux indique que l'AFD est le premier créancier avec 44,7% du portefeuille de la dette bilatérale, à fin mars 2024. Sur cette même période, le portefeuille de la dette extérieure est principalement libellé en euro, avec 49,8% en exposition nominale et 56,5% en exposition réelle. L'augmentation de la dette publique du Burkina Faso pose des défis significatifs mais offre également des opportunités pour le développement économique.
Dans ce contexte complexe, la DGTCP/MEFP a fait des recommandations au gouvernement. Entre autres recommandations, l'on peut retenir : tirer parti des financements concessionnels et des partenariats publics-privés pour diversifier les sources de financement et réduire la dépendance excessive à une seule catégorie de créanciers ; améliorer les capacités institutionnelles pour une gestion efficace de la dette, incluant une surveillance rigoureuse des risques de change et de refinancement ; accroître la transparence dans la gestion de la dette et poursuivre les réformes structurelles pour améliorer la gouvernance économique et attirer les investisseurs.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Source : DGTCP/MEFP
Après la conquête des terres africaines, place à leur mise en valeur. Le colon a révolutionné le secteur de l'agriculture pour en faire un pôle économique important. Dans la colonie de la Haute Volta, l'État de Kougny, situé en pays San, n'a pas été seulement une zone politico-administrative créé de toutes pièces par le colon en 1897 : il fut surtout une zone d'intérêt économique où la culture du coton a connu un développement exponentiel vers la fin des années 50 jusqu'à son effondrement en 1980. Dans cette chronique, nous allons voir comment le colonisateur a fait de l'État de Kougny l'une des plus grandes régions agricoles de la Haute Volta.
L'Etat de Kougny est une entité territoriale située en pays San. Le pays San est situé au nord-ouest du Burkina Faso actuel. Il couvre presque la province du Sourou d'alors que le nouveau découpage divise en deux provinces maintenant : le Sourou et le Nayala avec pour chef lieu respectivement Tougan et Toma.
Lorsque le Blanc est arrivé en pays San, il n'y avait pas de chef. Il a mis en place des représentants que l'on appelait des « chefs d'États » sur qui il comptait pour exercer son autorité. Ces chefs d'État ont été désavoués pour la plupart par les populations et n'arrivaient pas à administrer comme tel leurs territoires. C'est ainsi que le colonisateur va créer en 1897 l'État de Kougny pour appliquer le "direct rule", c'est-à-dire l'administration directe des territoires. En 1953, l'Etat de Kougny comprenait les cantons de Kougny, de Da, de Soro, de Yaba, de Yé, de Toma. C'est dans ce grand ensemble géographique que le colon va expérimenter sa politique agricole à travers la mise en place de la Compagnie française pour le développement du textile (CFDT).
Cette mise en place d'une économie coloniale se justifiait par le fait qu'après la seconde guerre mondiale, le colon avait besoin de matières premières pour redresser son économie en berne mais aussi pour alimenter la gestion des territoires d'outre-mer qui pesaient de plus en plus lourdement sur l'économie de la métropole. Concrètement, il s'agit d'assurer aux territoires d'outre-mer un développement économique et social harmonieux permettant aux populations de subvenir convenablement à leurs besoins. Et aussi, de reconstruire et d'équiper économiquement l'espace de l'Union française pour en faire des échanges commerciaux rentables. Pour atteindre ces objectifs en Haute Volta, l'État de Kougny fournira une économie importante à travers la culture du coton.
Avant la mise en place de la Compagnie française pour le développement et du textile, l'Etat de Kougny bénéficiait déjà dès 1930 de la politique des fermes pilotes avec la vulgarisation de l'outillage mécanique agricole (charrue, houe manga), la sélection des plantes et l'utilisation du fumier et tout cela à travers l'octroi de crédits agricoles. En 1950, cette politique agricole s'est intensifiée et a permis de construire 20 fermes pilotes, soit plus 500 ha de riziculture, exploitées de 1954 à 1957. En 1958, la récolte de deux variétés de riz a donné 400 tonnes de riz. Mais la culture de riz va connaître des difficultés dans la région et les paysans n'arrivaient pas à conserver ou à écouler la quantité de riz cultivé à cause du prix dérisoire. Le riz aussi n'était pas une habitude alimentaire des paysans et ne pouvait satisfaire leurs besoins de consommation. C'est pour cette raison que la culture du riz sera abandonnée au profit du coton.
La Compagnie française pour le développement du textile a permis de faire de l'État de Kougny une région cotonnière de grande envergure. De 1954 à 1957, la production du coton dans la région est passée de 80 tonnes à 209 tonnes. En 1955, ce sont au total 106 tonnes qui ont été commercialisées. Ce succès éclatant pour la production du coton s'explique par le fait que les chefferies ont joué un grand rôle dans la mobilisation et la sensibilisation des populations ; elles étaient elles-mêmes des exemples pour les populations dans la culture du coton. Le chef de canton Barthélémy Paré sera apprécié par l'administrateur en ces termes : « chef réalisant une excellente synthèse de la tradition et de l'évolution, dans un canton ou coexistent des populations peu évoluées et une communauté catholique évoluée et agissante. Très actif, énergétique et obéi de tous, un peu craint, assure l'exécution impeccable de toutes les instructions ». Il y a aussi également la CFDT qui était une institution à laquelle les populations avaient confiance dans son rôle d'accompagnement, de financement et d'expertise.
Cette productivité croissante du coton ne va pas perdurer. Dans les années 1980, il y a eu un effondrement total de la production du coton dans le pays San de sorte que sur 100 personnes, il n'y a plus que trois qui s'intéressaient à cette culture de rente.
Réf : Cent ans histoire, 1895-1995, Patrice Toé, 1618
Wendkouni Bertrand Ouédraogo
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Photo : oeildhumanité
La Fédération burkinabè de jeu d'échecs a remis un lot d'échiquiers à la direction générale des loisirs pour les structures déconcentrées, au cours d'une compétition le samedi 13 juillet 2024. Par ce geste, la jeune fédération qui vient de voir le jour, entend promouvoir le jeu d'échecs dans toutes les régions du pays.
Au Burkina Faso, le jeu d'échecs est peu connu et seulement pratiqué par une minorité. On dénombre une dizaine de clubs de jeu d'échecs et quelques districts. Une fédération de jeu d'échecs a vu le jour en juin 2024 et a mis en place un bureau de neuf membres pour promouvoir ce sport reconnu comme tel par le Comité international olympique en 1999. Faut-il le rappeler, le jeu d'échecs a été inventé en Inde, modernisé par les Arabes et ensuite introduit en Europe pour être pratiqué par des rois avant sa popularisation. Aujourd´hui, les jeux sont prisés par des millions de personnes dans le monde entier, sous de multiples formes.
La jeune fédération, avec à sa tête Nicolas Carbonell, entend promouvoir le jeu d'échecs au Burkina Faso du fait de son caractère éducatif. Pour lui, ce n'est pas seulement un jeu. Il peut aider les enfants à être meilleur par exemple en mathématiques ou même dans le raisonnement. En plus, c'est un jeu qui est ouvert à tous les âges. Par conséquent, la fédération veut développer le jeu d'échecs dans les écoles. A cet effet, elle prévoit un séminaire de formation des formateurs de scolaires et d'arbitres. Des séries de compétitions seront organisées également tous les troisièmes samedis du mois à la direction générale des sports. Parce que, s'est-il convaincu, il y a beaucoup de joueurs amateurs et passionnés qui jouent sur internet ou avec des applications mais ne savent pas qu'il y a une fédération. Tout est donc à faire, selon lui.
Le président de la Fédération burkinabè de jeu d'échecs (à droite) remettant un lot d'échiquiers au DGLLe premier chantier de M. Carbonell est de développer de l'engouement autour du jeu d'échecs. Des formations, des compétitions, etc. seront organisées à l'endroit des passionnés de jeu d'échecs. Le président de la Fédération burkinabè du jeu d'échecs a remis un lot d'échiquiers complets au directeur général des loisirs, qui seront ensuite reparti aux directions régionales des sports et des loisirs pour que le jeu d'échecs soit promu et pratiqué dans toutes les provinces du Burkina Faso. Le don a été reçu par le directeur général des activités physiques et de loisirs, en présence du directeur régional des sports.
Ce geste de la Fédération de jeu d'échecs a bien été apprécié par le directeur des loisirs, Vohoun Tamini. Il a, au nom du ministre en charge des sports, remercié la jeune Fédération de jeu d'échecs pour avoir pensé à ces structures déconcentrées. « On a reçu des échiquiers complets de jeux d'échecs pour nos structures afin de contribuer à la promotion de ce loisir dans notre pays. C'est une initiative qui est véritablement à saluer. C'est une première dans notre pays. C'est le lieu pour nous de dire merci au nom du ministre, à la jeune fédération et à son président », a-t-il remercié. Il a indiqué que la Fédération de jeu d'échecs est la dernière-née des fédérations au niveau de son département. Et déjà, elle a pensé à poser cet acte qui est normalement dévolu à sa direction. « C'est un appui que je salue à sa juste valeur. Ma joie est tout à fait légitime », a-t-il confié.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 03 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation du personnel du Médiateur du Faso et propositions de solutions.
Le Conseil des ministres du 29 mai 2024 avait instruit le ministre chargé du dossier de réexaminer la situation du personnel contractuel du Médiateur du
Faso, suite à la suppression de l'institution par la loi n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023 portant révision de la Constitution. A sa suppression, l'institution comptait 109 agents composés de fonctionnaires et de contractuels.
Après réexamen du dossier, il ressort que tout le personnel fonctionnaire, hormis les agents de sécurité, a été redéployé et tous les contrats à durée déterminée ont pris fin le 30 avril 2024 à l'exception d'un qui court jusqu'au 31 décembre 2025.
Le comité ad hoc mis en place pour gérer le passif du personnel a retenu 35 agents contractuels dont 34 à durée indéterminée et un à durée déterminée.
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions en vue de l'emploi éventuel desdits agents dans la fonction publique d'Etat ou le cas échéant de la rupture de contrat pour ceux qui le souhaitent, conformément à la règlementation en vigueur.
L'adoption de ce rapport permet la résolution définitive de la situation des ex contractuels du Médiateur du Faso.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté deux (02) projets de loi.
Le premier projet de loi porte autorisation de ratification de l'Accord de prêt signé le 26 avril 2024 à Lomé, entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d'urgence de production d'engrais minéraux (PUPE).
Cet accord de prêt entre le Burkina Faso et la BOAD pour le financement du PUPE s'élève à 14 000 000 000 F CFA.
Le coût global du Projet d'urgence de production d'engrais minéraux est estimé à 15 069 015 490 F CFA, financé par l'Etat burkinabè, la BOAD et la Société d'exploitation des phosphates du Burkina (SEPB).
Le Projet d'urgence de production d'engrais minéraux a pour objectifs d'améliorer la productivité et la production agricoles et de faciliter l'accès aux engrais de qualité, en quantité et à des prix compétitifs.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le second projet de loi porte adoption d'un nouveau Code des douanes.
Depuis son accession à l'indépendance, le Burkina Faso a connu un seul Code des douanes à travers la loi n°24/62/AN du 22 juin 1962. Ce code a fait l'objet de modifications en certaines de ses dispositions du fait de l'environnement commercial changeant et de l'évolution de certaines procédures douanières. Cependant, avec l'adhésion du Burkina Faso à l'Accord sur la facilitation des échanges (AFE) et à la Convention de Kyoto révisée (CKR), l'alignement de la législation douanière nationale aux dispositions de ces standards internationaux nécessite l'adoption d'un nouveau code des douanes.
Ce projet de loi permettra à l'administration des douanes d'être plus performante en matière de mobilisation des recettes et à notre pays de respecter ses engagements internationaux.
Les innovations majeures de ce projet de loi permettront entre autres de :
– renforcer l'action des services douaniers dans la protection du droit de propriété intellectuelle, lutter contre la contrefaçon et contrôler le commerce extérieur ;
– donner une base légale au suivi électronique des camions de marchandises en transit, au contrôle non intrusif des moyens de transport de marchandises et au paiement électronique du montant des droits et taxes éligibles ;
– mettre en place de nouveaux régimes économiques ainsi que la zone franche ;
– prendre en compte le trafic postal pour un meilleur suivi du commerce électronique ;
– prévoir des voies de recours administratif et revoir à la baisse le quantum de certaines peines, conformément aux dispositions des standards internationaux (CKR et AFE).
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un décret portant adoption de Pupilles de la Nation burkinabè.
L'adoption de ce décret permet à soixante-trois (63) enfants orphelins des
Forces de défense et de sécurité décédées dans l'exercice de leurs fonctions suite à des attaques terroristes, de jouir des droits attachés à la qualité de Pupille de la
Nation burkinabè, conformément au décret n°2023-1162/PRESTRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP/MJDHRI/MSAHRNGF du 19 septembre
2023 fixant la procédure d'adoption et les modalités de protection et de soutien aux Pupilles de la Nation.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l'année 2024 du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Ces projets spécifiques concernent la réalisation d'infrastructures et l'acquisition de biens et services identifiés dans des délais réduits. Il s'agit :
– de la mise en place d'un système de marquage et de traçabilité des produits du tabac au Burkina Faso ;
– de l'acquisition d'équipements ;
– de la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures du site de l'ex BRAFASO ;
– de l'acquisition de matières premières dans le cadre du démarrage de l'ex BRAFASO ;
– de la fourniture de prestations de transport et de transit de matériel ;
– de la réhabilitation de la clôture et de la construction de guérites à l'ex
BRAFASO.
Le coût global de ces projets spécifiques est estimé à onze milliards cent millions (11 100 000 000) F CFA TTC.
Le financement est assuré par les comptes trésors « relance BRAFASO » et « restructuration des entreprises en difficulté », gestion 2024.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant organisation de l'électrification dans les centres ruraux.
En 2017, le Burkina Faso a adopté la loi n°014/AN du 20 avril 2017 portant règlementation générale du secteur de l'énergie. Cette loi a libéralisé la production de l'énergie. Malgré la libéralisation du secteur, force est de reconnaître qu'il existe une disparité des taux d'électrification entre le milieu rural et le milieu urbain qui étaient respectivement de 5,49% et de 86,21% en 2022.
Les coopératives d'électricité qui ont été mises à contribution pour booster l'électrification rurale n'ont pas produit de résultats probants en 20 ans d'existence à cause de difficultés récurrentes de gestion.
C'est dans ce contexte qu'une stratégie d'électrification rurale a été élaborée en 2024 à l'effet de porter le taux d'électrification à 50% en 2028. Un des défis majeurs à relever dans le cadre de cette stratégie est l'amélioration de la gouvernance dans le domaine de l'électrification rurale qui passe nécessairement par une réorganisation du secteur.
Les principales innovations de ce décret concernent notamment :
– la clarification du rôle de tous les acteurs dans cette nouvelle réorganisation ;
– la suspension de la création de nouvelles coopératives d'électricité sans concession ;
– l'octroi de concessions au secteur privé professionnel pour un investissement massif en zones rurales ;
– le transfert à la SONABEL pour exploitation des localités gérées par des coopératives d'électricité ne disposant pas de concessions ou faisant preuve d'une mauvaise gestion.
L'adoption de ce décret permet de réorganiser le domaine de l'électrification rurale en vue d'améliorer le taux d'électrification au Burkina Faso.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant règlementation des servitudes des canaux primaires inondables des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles dans la ville de Ouagadougou.
Ce décret est une relecture du décret n°2009-793/PRES/PM/MUH/MATD/MEF/MID/MAHRH/MECV du 19 novembre 2009 portant règlementation des servitudes des canaux primaires d'évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles, et des zones submersibles dans la ville de Ouagadougou.
Cette relecture permettra de rendre distinctes les servitudes pour chaque barrage et chaque canal.
L'adoption de ce décret permet une meilleure application des servitudes des canaux, barrages et ruisseaux et une réduction des risques d'inondation dans la ville de Ouagadougou.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le bilan de l'organisation des examens scolaires de la session de 2024.
Les examens scolaires du Certificat d'études primaires (CEP), du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP), du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et du baccalauréat (BAC) se sont globalement bien déroulés dans les treize (13) régions.
L'examen du CEP s'est déroulé du 04 au 15 juin et a connu un taux de succès de 82,16 % contre 71,24% en 2023, soit une amélioration de 10,92 points.
L'examen du BEPC s'est déroulé du 04 au 17 juin et a connu un taux de succès de 47,19 % contre 38,27% en 2023, soit une hausse de 8,92 points.
Les examens du BEP et du CAP se sont déroulés du 04 au 15 juin et ont connu un taux de succès de 68,73% contre 75,57% en 2023, soit une régression de 6,84 points.
L'examen du Baccalauréat s'est déroulé du 18 juin au 05 juillet et a connu un taux de succès de 52,61% contre 39,27% en 2023, soit une hausse de 13,34 points.
II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la célébration en différé le 25 juillet
2024 de la première édition de la Journée mondiale des compétences des jeunes (JMCJ) instaurée par les Nations unies le 15 juillet de chaque année.
Cette édition, placée sous le thème « Compétences des jeunes au service de la paix et du développement » sera organisée dans toutes les régions du Burkina Faso. La cérémonie officielle de la JMCJ aura lieu à Ouagadougou.
La Journée mondiale des compétences des jeunes vise d'une part, à rappeler l'importance de la transmission aux jeunes des compétences nécessaires à l'emploi, à l'obtention d'un travail décent et à l'entrepreneuriat, et d'autre part, à leur donner les moyens de faire face aux problèmes et aux défis liés à l'embauche dans un monde en perpétuelle mutation.
La seconde communication est relative au compte rendu de la première édition du Forum national des acteurs du volontariat au Burkina Faso (FONAV-BF) tenue du 21 au 23 mai 2024 à Ouagadougou.
L'objectif de cette édition était de mener la réflexion sur les problématiques de gestion et de promotion du volontariat pour une meilleure contribution au développement socio-économique de notre pays.
Les travaux du Forum ont permis de faire un diagnostic sans complaisance dans la perspective d'opérer des mutations nécessaires dans les attributions et la restructuration du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et d'adopter une feuille de route des acteurs pour la promotion du volontariat.
Des recommandations ont été formulées. Il s'agit entre autres :
– de la prise en compte du volontariat dans les différentes politiques sectorielles, plans, projets et programmes de développement ;
– de l'élaboration d'un texte réglementaire sur la pratique du bénévolat par les associations et les communautés comme forme traditionnelle du volontariat ;
– de l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie de mobilisation d'un million de volontaires sur les chantiers de développement à l'horizon 2026.
III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Abdou DIALLO, Officier, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Niger, avec résidence à Niamey ;
– Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, Mle 130 219 D, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 6ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Japon, avec résidence à Tokyo.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
– Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
– Monsieur Wennélebsida Jean-Alexandre DARGA, Mle 57 711 K,
Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la police nationale.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
– Monsieur Eric ZOUNGRANA, Mle 118 848 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Paris (République française).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Simon-Pierre BOUSSIM, Mle 225 081 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
– Monsieur Lougri Jean LEGMA, Mle 47 699 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur des finances.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 075 « Aménagements hydro-agricoles et irrigations », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des
Aménagements agro-pastoraux et du développement de l'irrigation ;
– Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C,
Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 081 « Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales » ;
– Monsieur Weidain Aboubacar Mahmane NACRO, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire 083 « Santé animale et santé publique vétérinaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Services vétérinaires ;
– Monsieur Abdoulaye KOUDOUGOU, Mle 254 891 S, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
– Monsieur Al Ibrahim TRAORE, Mle 264 114 J, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de Département chargé du Programme alimentaire mondial au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;
– Monsieur Souleymane ZIO, Mle 293 471 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département de la résilience et la nutrition au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Monsieur Emile GNOUMOU, Mle 279 917 M, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil supérieur de la communication (CSC).
H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
– Monsieur Ali ZINA, Mle 32 350 N, Administrateur civil, 1ère classe,
13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Emmanuel Rél-wendé KAGUEMBEGA, Mle 117 462 E,
Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire permanent des
Travaux routiers à haute intensité de main d'œuvre (SP-TRHIMO).
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
– de la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières ;
– de l'Ecole normale supérieure (ENS) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
– du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière .
A. MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Khalil COULIBALY, Mle 222 184, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration de la société minière NORDGOLD YIMIOUGOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Dimitri TUINA, Elève professeur des collèges d'enseignement général, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d'administration de l'Ecole normale supérieure (ENS) pour la durée de son mandat de Délégué général.
C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
– Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
– Monsieur Georges Armand Nir-Yang MEDAH, Mle 49 335 Y,
Inspecteur divisionnaire des douanes.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'AGENCE DE PROMOTION DES EXPORTATIONS (APEX)
- Monsieur Rayaguedewinde Simon ZEMODO, Mle 90 121 A,
Economiste.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE BURKINABE D'HYDROCARBURES (SONABHY)
- Monsieur Cyriaque Auguste Bernard YAMEOGO, Mle 258,
Informaticien.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT NATIONAL DES COMMERÇANTS IMPORTATEURS ET EXPORTATEURS DE COLA DU BURKINA
– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Comptable.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
– Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 331 T, Magistrat ;
– Monsieur Baowendmanegré ZOUNGRANA, Mle 248 615 L, Ingénieur en transport.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL INTERPROFESSIONNEL DES ENTREPRISES DU FASO
– Monsieur Al Hassane SIENOU, Gérant de sociétés.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE BURKINABE DES FIBRES TEXTILES
– Monsieur Lassana KARGOUGOU, Mle 05 163, Ingénieur agronome.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO
– Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Gérant de sociétés.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES MINES DU BURKINA
– Monsieur Ditil Moussa PALENFO, Juriste.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE GROUPEMENT PROFESSIONNEL DES INDUSTRIELS
– Monsieur Ali COMPAORE, Mle P 014, Ingénieur du développement rural.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE GROUPEMENT DES PROFESSIONNELS DE PETROLIERS
– Monsieur Nicaise KAMBOU, Promoteur d'entreprise.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA FEDERATION NATIONALE DES ARTISANS DU BURKINA FASO
– Monsieur Sibiraogo Pierre YAMEOGO, Couturier.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES PHARMACIENS DU BURKINA FASO
– Monsieur Wendpouloumdé Aymar TIENDREBEOGO, Pharmacien.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ASSOCIATION DES COMMERÇANTS IMPORTATEURS ET EXPORTATEURS DE PRODUITS CEREALIERS D'ELEVAGE ET DU CRU
– Monsieur Kassari KONATE, Promoteur d'entreprise.
Le Porte-parole du Gouvernement
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication