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Updated: 2 months 1 week ago

Recrutement d'un-e consultant-e individuel-le en vue d'une assistance en communication pour le programme GICAR

Sun, 09/07/2023 - 18:30

AVIS D'APPELS D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT D'UN-E CONSULTANT-E INDIVIDUEL-LE EN VUE D'UNE ASSISTANCE EN COMMUNICATION POUR LE PROGRAMME GOUVERNANCE INCLUSIVE ET CITOYENNETE ACTIVE ET RESPONSABLE (GICAR)

Diakonia est une organisation de développement travaillant de concert avec les partenaires locaux pour une société juste et équitable à l'abri de la pauvreté. Diakonia reste convaincue que les acteurs locaux dès lors qu'ils en ont les capacités, induisent des changements durables suivant des méthodes qu'ils s'approprient. Diakonia leur offre une trame d'incubation à travers ses principes de good partnership/donorship afin de changer « leur monde ». Au cœur de cette vocation se trouve la stratégie de changement de l'organisation qui repose sur une approche basée sur les droits, qui incarne la vision de Diakonia de la manière dont le changement se produit.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Gouvernance Inclusive et Citoyenneté Active et Responsable (GICAR), Diakonia souhaite mettre en place une communication pertinente et efficace tenant compte des résultats attendus, du contexte et des enjeux du moment

Diakonia lance donc un appel d'offres pour LE RECRUTEMENT D'UN-E CONSULTANT-E INDIVIDUEL-LE EN VUE D'UNE ASSISTANCE EN COMMUNICATION.

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension, être en règle vis-à-vis de Diakonia.

Les soumissionnaires éligibles intéressés peuvent obtenir les termes de référence uniquement sur le site web https://gicar.org à la section AVIS & ANNONCES.

Les offres doivent nous parvenir au plus tard le 08 août 2023 à 12h00 par mail à burkina@diakonia.se avec copie à thomas.ouedraogo@diakonia.se. Tout dossier soumis après le délai indiqué ne sera pas analysé.

Diakonia se réserve le droit de clore le processus à tout moment.

Ouagadougou, le 07 juillet 2023

La Directrice Pays

Nadine BONKOUNGOU/ KONE

Categories: Afrique

Appel à candidatures : Recrutement 1re Promotion du Certificat en Conseil, Études et Recherche

Sun, 09/07/2023 - 18:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session de formation certifiante en ligne en Conseil, Études et Recherche en gestion

 Objectif
Formation pratique par la recherche, ce certificat vise à développer les capacités et compétences des auditeurs à mener, de façon autonome, des travaux de recherche de type académique ou à délivrer des prestations d'étude et de conseil en sciences de gestion.

 Public cible
Consultants ou futurs consultants, Analyste et chargés d'études, Enseignants chercheurs ; Managers ; Dirigeants, Étudiants, Etc.

 Organisation de la formation
Le certificat est organisé en 6 modules de 150 au total et se déroule en ligne à partir de notre propre plateforme de formation à distance. Le contenu indicatif de la formation est le suivant :
 Fondamentaux en Sciences de gestion
 Conduite d'un projet de recherche
 Méthodologie quantitative
 Méthodologie qualitative
 Métier de consultant : démarches, outils et méthodes
 Soumission et exécution Projet de recherche/ Projet d'études/ Mission de conseil

 Équipe de Formateurs
La formation est coordonnée par les Professeurs Lirassê AKOUWERABOU et Mamadou TOE, Maitres de conférences en Sciences de gestion, Enseignants-chercheurs
L'équipe de formateurs est constituée d'enseignants chercheurs et de consultants internationaux du Burkina Faso, Togo, Sénégal, Canada et Cameroun

 Calendrier de la session
 Inscription : jusqu'au 15 juillet 2023
 Période de cours : soir et week-end
 Début des cours : 24 juillet 2023

 Conditions de recrutement
Le certificat est ouvert aux candidats ayant le niveau BAC + 2 au moins. Il est délivré aux candidats ayant validés les modules avec une moyenne générale de 12 au moins.

 Coût de la formation
Pour cette session, le coût de la formation est exceptionnellement fixé à :
 450 000 f cfa pour les candidatures individuelles
 500 000 f cfa pour les candidatures institutionnelles
Nb : les frais de formation pour les candidats individuels sont payables en 3 tranches

 Inscription
Le formulaire de candidatures est disponible à travers le lien suivant
https://forms.gle/JD9VCM11c3KymQAU9
Pour plus d'information sur nos offres de formation, Merci de visiter notre site Web
www.lecagei.com

Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

Categories: Afrique

Décès HEMA Mamadou Koné : Remerciements et faire part

Sun, 09/07/2023 - 18:00

« Nul ne disparaît tant que son souvenir reste vivace dans notre mémoire »
Les grandes Familles HEMA et KONE à Soubakagniédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Bamako, Canada, Etats Unis,
Les Familles alliées : PARE, OUATTARA, TRAORE, THIAKANE, SANOU, ROUAMBA, NANA, BADOUM, GUIRA CISSE, YIGO, YERBANGA et BELEMLILGA
La veuve HEMA-PARE Fatimata,
Les enfants : Sakinatou, Walid, Lassina, Nouredine

Et

Les petits-enfants
Très touchés par les nombreuses marques de solidarité, de sympathie, d'amitié et de réconfort que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu le jeudi 8 juin 2023 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le samedi 10 juin 2023 de leur frère, époux, père, grand-père, oncle et beau-père,

HEMA Mamadou Koné,

Précédemment policier à la retraite à Ouagadougou au secteur 25.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Que le tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Par ailleurs, la famille informe que les cérémonies du 40e jour pour le repos de son âme auront lieu le dimanche 16 juillet 2023 à son domicile face au terrain de l'ASECNA à Ouagadougou au secteur 25 à 8 heures.
Qu'Allah Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux l'accueille dans le sein de sa Miséricorde.
Union de prières !!!

Categories: Afrique

Décès de SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' : Faire-part

Sun, 09/07/2023 - 18:00

Sa majesté le Larlé Naba Tigré à Ouagadougou ;

Le Tengsoba de Saalé ;

Le Doyen Koudaogho Abel ZEMBA à Saalé ;

Les grandes familles SAWADOGO, ZEMBA, TAPSOBA, COMPAORE, KABORE, OUEDRAOGO, SAMNE, ZABRE, BOUGMA et OUYIA à Ouagadougou, Saalé, Pabré, Sa, Bobo-Dioulasso, Léo, Dakar, Côte d'ivoire, Belgique, France et aux Etats-Unis ;

Le Professeur COMPAORE Prosper à Ouagadougou et son épouse ;

Monsieur COMPAORE Julien et ses frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie ;

Monsieur SAWADOGO Paul fondateur du Lycée LPLIC à Bobo-Dioulasso et son épouse ;

La grande famille de feu ILBOUDO Aloyïs à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;

La grande famille de feu COMPAORE Henri à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire.

Les familles alliées et amies :

KABORE, ZABSONRE, SANKARA, DIABRI, TRABOULGA, SAWADOGO, BAMBARA, KALOUBOUE, COMPAORE, KONVELBO, ILBOUDO, OUEDRAOGO, SANFO, ZOUNGRANA et SANON.

Les enfants :
Paul SAWADOGO, cheminot à la retraite à Bobo et son épouse ;
Emmanuel SAWADOGO, Conseiller du Président du Groupe CORIS et son épouse ;
La veuve Jacqueline KABORE née SAVADOGO, comptable de l'ex Air Afrique à la retraite à Abidjan ;
Béatrice KABORE née SAVADOGO, Assistante de Direction à l'ASCAD à Abidjan et son époux ;
Rosalie DIABRI née SAWADOGO, Contrôleur au CENOU-UPB Bobo à la retraite et son époux ;
Clovis SAWADOGO chauffagiste en Belgique et son épouse ;
Eric SAWADOGO employé en Belgique et son épouse ;

Les petits enfants et arrières petits-enfants ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de Madame SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' le jeudi 06 juillet 2023 à l'hôpital Sourou SANOU de Bobo-Dioulasso.

1929 - 2023
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :*

Lundi 10 juillet 2023

10h : Transfert du corps de la morgue de l'hôpital Souro SANOU de Bobo-Dioulasso au domicile familial sis à Niénéta, à proximité de l'abattoir de Bobo-Dioulasso ;

19h : veillée de prières au domicile familial.

Mardi 11 juillet 2023

08h : Levée du corps au domicile familial ;

09h : Messe à la paroisse Notre Dame du Cénacle de Niénéta, suivie de l'inhumation au domicile familial.

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. »
2 Timothée 4:7

Categories: Afrique

Décès de ZONGO/SAWADOGO KOUMBOU ANGELIQUE : Remerciements

Sun, 09/07/2023 - 18:00

“Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux “.

Les grandes familles ZONGO et KABORE à Laye, Barma, Bassinko, Ouagadougou.

Le doyen Kabore Idrissa à Bassinko
Le Rasamb-Naaba de Barma
Zongo Léon, Pascal

Les grandes familles SAWADOGO, KABORE, SONDO à Soala, Ouagadougou…

Le vieux Sawadogo Tinga Jean Paul et son épouse Angèle à Nonsin, ses frères, sœurs et enfants.

Le veuf Zongo jean baptiste, ses frères et sœurs.

Les enfants : Paule Ornela, Alexia Carmelle, Yanick Baptiste, Aude Hilarie, Paling-wendé Janice.

Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié à eux exprimés lors du rappel à Dieu de leur fille, sœur, épouse, belle-fille, mère :
Madame ZONGO/SAWADOGO KOUMBOU ANGELIQUE
Précédemment comptable à la société Elikan Petroleum, arrachée à leur affection le 11 juillet 2022 dans sa 41e année.

Les remerciements vont aux voisins du quartier, à la CCB Saint Joseph de Bassinko, à Monsieur le curée de la paroisse Saint jean Marie Vianney de Tampouy et son équipe, aux collègues des différents services, aux amis et promotionnaires, au Président fondateur du groupe Elikan petroleum M. Bouda R. Victor, à Monsieur L'Inspecteur chef de la circonscription d'éducation de base de Ouaga 9.

En ce douloureux anniversaire la famille vous prie de vous unir en prière selon le programme de messes ci-après :

Dimanche 9 juillet

7H : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
9H : Basilique Notre Dame de Yagma
9H : Eglise St Jean Marie Vianney de Tampouy
11H : Cathédrale de Ouagadougou

Mardi 11 juillet

5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
18H : St Jean Marie Vianney de Tampouy
18H : Eglise st Pierre de Gounghin
Mercredi 12 juillet 5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
Jeudi 13 juillet 18H : Eglise St Jean Marie Vianney

Dimanche 16 juillet

7H : Eglise Kologh Naaba
8H : Eglise St Jean-Baptiste de Bassinko
9H : St jean Marie Vianney
9H : Basilique Notre Dame de Yagma

Que par la Miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix.

Categories: Afrique

Assainissement : L'arrondissement n°1 de Ouagadougou lance l'opération « quartiers propres »

Sun, 09/07/2023 - 15:14

La délégation spéciale de l'arrondissement 1 de Ouagadougou a lancé, ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », l'opération « quartiers propres », autour du thème « La salubrité de nos quartiers, un acte éco-citoyen qui nous engage tous ». Le lancement officiel a été acté par le coup de balai du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, qui officiait en tant que patron de la cérémonie. Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho était le président d'honneur, et le P-DG du Groupe Eco-oil, El Hadj Moussa Kouanda, le parrain.

L'arrondissement n°1 de la commune de Ouagadougou s'étend sur une superficie de 20,979 km2. Selon l'Institut national de statistique et de la démographie, sa population était estimée en 2022 à 233 546 habitants, avec une forte présence de ressortissants de pays voisins. Le nombre de cette population traduit une forte urbanisation qui a eu pour corollaire des difficultés en matière de gestion des déchets tant liquides que solides, et une dégradation progressive du cadre de vie des ménages.

Partant de ce constat, la délégation spéciale a décidé d'entreprendre des actions en faveur de l'assainissement. C'est ainsi qu'elle a initié le projet « opération quartiers propres ». « Cette opération se veut un engagement patriotique, un coup de pouce aux efforts déjà fournis pour l'assainissement de notre arrondissement par les différentes autorités, notamment les exécutifs qui nous ont précédé à qui je rends un vibrant hommage », a déclaré le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 de Ouagadougou, Wend-yam René Koanda.

Officiellement lancé ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », en présence des responsables administratifs, religieux et coutumiers et des partenaires, ce projet dont l'objectif principal est de contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie de la population des six secteurs de l'arrondissement, s'articule autour de trois axes stratégiques, selon M. Koanda : « D'abord, sensibiliser la population sur son rôle dans la protection de l'environnement et de l'hygiène à travers la formation et des activités socio-éducatives. Ensuite, améliorer le système de gestion des déchets solides en dotant les ménages vulnérables ainsi que les lieux publics de poubelles et de bacs à ordures, et organiser le concours du secteur et de l'école le plus propre. Enfin, améliorer le système de gestion des déchets liquides en installant des latrines mobiles dans les lieux publics, en réhabilitant des toilettes au profit des ménages vulnérables, en réalisant des points de lavage de mains dans les écoles publiques et le curage de 10 000 mètres linéaires de caniveaux ».

Profitant de l'occasion, le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 a témoigné sa gratitude aux partenaires qui se sont déjà engagés à leurs côtés en décidant de prendre en charge la réalisation de certaines activités du projet. Il cité Sunu Assurance qui s'est engagée à prendre en charge la confection de bacs à ordures et à accompagner la réalisation du concours de l'école la plus propre ; Eco-oil qui prend en charge la confection de poubelles au profit de 21 écoles primaires de l'arrondissement ; et la « Maison bel jour » qui s'engage à la confection de latrines publiques aux abords des grandes voies. Le président de la délégation spéciale a associé à ses remerciements le ministère de l'Environnement et la commune de Ouagadougou pour l'accompagnement technique. M. Kouanda a, pour terminer, invité les potentiels partenaires et toutes les bonnes volontés à accompagner la mise en œuvre du projet, au grand bonheur des populations.

Chaque personne individuellement a sa partition à jouer dans la réussite de cette initiative. C'est pourquoi le parrain, le P-DG d'Eco-oil, à travers la voix de sa représentante, a lancé cet appel à l'endroit des premiers bénéficiaires : « A toute la population de l'arrondissement n°1, la salubrité de nos quartiers repose sur votre disposition d'esprit à opérer un changement radical dans vos comportements et actes de tous les jours, à travers l'appropriation de ce projet qui sera bénéfique pour tous. Aidez la délégation spéciale à vous aider ».

Un avis partagé par le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. Des dires de Maurice Konaté, le combat incombe à tous, et le défi à relever doit concerner toute la population de la ville de Ouagadougou. « J'encourage les bénéficiaires du projet à œuvrer pour faire de leur arrondissement un espace sain où il faut bon vivre. J'exhorte également les autres arrondissements à vous emboiter le pas car c'est le moment pour nous de poser des actes audacieux afin de laisser aux générations à venir un signal fort pour un changement radical de comportement en matière d'assainissement », a-t-il plaidé. Tout en louant l'initiative, El hadj Moussa Kouanda a pris l'engagement de doter toutes les écoles primaires et publiques de l'arrondissement en poubelles afin d'amener les enfants à adopter des actes éco-citoyens dès le bas-âge.

Après avoir donné le ton, le ministre de l'Environnement, Roger Baro, a salué cette démarche qui entre en droite ligne de la vision de son département. « Nous venons de lancer, il y a une semaine à Ziniaré, la semaine nationale de la salubrité. C'était pour donner le signal pour que chaque acteur, chaque corps organisé puisse prendre le relais. L'arrondissement n°1 a entendu l'appel et nous a devancés en organisant l'opération quartiers propres. L'arrondissement n°1, c'est le premier arrondissement de la commune de Ouagadougou. Donc, il est bon que ce genre de message commence au centre pour contaminer les autres arrondissements. Donc, c'est un honneur pour nous et nous sommes rassurés que l'appel du gouvernement pour rendre le cadre de vie propre a été entendu par les collectivités. Ce qui se matérialise par la présente cérémonie », s'est réjoui le ministre. Puis de préciser : « Ce n'est pas seulement une cérémonie. Ce sont des activités de terrain qui doivent avoir des résultats ». Et d'appeler les hommes de médias à faire la veille citoyenne à la suite des engagements pris ce matin.

Cette cérémonie a été également marquée par la remise de matériels composés, entre autres, de brouettes, de pelles et de bacs à ordures.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coupe du DG de l'ENAREF : L'équipe composée d'étudiants en cadastre remporte le trophée

Sun, 09/07/2023 - 15:00

La finale de la coupe du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) s'est disputée ce samedi 8 juillet 2023, sur le terrain de ladite école. Elle a été remportée par l'équipe composée d'étudiants en cadastre. Cette activité sportive entre dans le cadre des 96 heures du financier, qui se tiennent cette année sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».

C'est sans surprise que l'équipe composée d'étudiants en cadastre est venue à bout de l'équipe de la première année du 2e groupe (A1 G2). En effet, l'équipe vainqueur a dominé le match de bout en bout. Les buts ont été marqués à la seconde mi-temps par Aboubacar Sawadogo alias Lukaku et Léopold Koama. En plus d'être le meilleur buteur, Lukaku a été désigné meilleur joueur de la coupe du directeur général de l'ENAREF. Il repart avec 65 000 francs en plus des prix spéciaux qu'il a reçus. Son équipe, quant à elle, empoche la somme de 100 000 francs CFA en plus du trophée. Le deuxième se console avec 75 000 francs CFA.

La finale a été très disputée entre les deux équipes, selon le DG de l'ENAREF, Adama Badolo.

« On a assisté à un très beau match, un match de très belle facture, bien animé et très enthousiaste. Les jeunes gens se sont en tout cas donnés. Nous avons pu constater qu'il y avait du talent à l'ENAREF. Au-delà des formations, il y a des sportifs de haut niveau. Bravo à l'équipe vainqueur », s'est réjoui le promoteur de la coupe, Adama Badolo. En initiant cette compétition, qui est devenu une tradition à l'ENAREF, le directeur général veut favoriser cohésion entre les élèves qui viennent de d'horizons divers.

L'équipe finaliste malheureuse a reçu un chèque de 75 000 francs CFA.

Pour le parrain de l'événement, le directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs, le capitaine Karim Souabou, représenté par Christophe Guissé, ce sont ces types d'évènements qui permettent de décrisper l'atmosphère, de décrisper les tensions, au regard du contexte national. De sa conviction, la modernité et la tradition ne s'opposent pas, ne sont pas en conflit et ne le seront jamais. « Cette activité contribue à la cohésion nationale, au brassage culturel et à la promotion du sport et des loisirs. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à tous les fils et filles du pays, au renforcement de nos valeurs sociales et culturelles, et au vivre-ensemble ; des valeurs incontournables pour la victoire sur les forces du mal », a-t-il lancé à l'endroit de ses filleuls.

Aboubacar Sawadogo a été désigné meilleur joueur de la compétition.

Le délégué général des élèves, Jacques B. Ouédraogo, a indiqué que cet évènement constitue l'aboutissement d'un travail collectif entre l'administration et le bureau des élèves. La compétition, a-t-il reconnu, offre l'occasion de partager les expériences footballistiques en transcendant nos différences ethniques, religieuses et politiques.

Ce type d'évènement permet de décrisper l'atmosphère au regard du contexte national, a déclaré le représentant du parrain, Christophe Guissé.

Il faut rappeler que la coupe du directeur de l'ENAREF entre dans le cadre des 96 heures du financier, organisées tous les ans. Pour cette édition 2023, le top de départ des activités a été donné le vendredi 7 juillet 2023 sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de Mme DERMÉ née NAMOULNIARA DIATTO Marie Hortense : Faire-part

Sun, 09/07/2023 - 08:00

Sa Majesté Le Mogho Naba Baongo, la grande famille DERMÉ à Niongsin (Ouagadougou), la famille TOURÉ à Ragambin (Ouagadougou), Monsieur Issaka DERMÉ, Conseiller des Affaires Économiques à la retraite, domicilié à Ouagadougou au secteur 52 quartier Patte d'Oie.

La grande famille DIATTO à Kélindou, Ouagadougou et Diapaga.

Les familles ZIZIEN, NADIE et BASSAVET à Sadon, Léo, Boura et Ouagadougou.

Les familles alliées et amies.

Les enfants : Salimata, Jalal, Rachid et Latif,

Le petit fils : Dylan.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, mère, belle-sœur, fille, sœur, tante et grand-mère.

Madame DERMÉ née NAMOULNIARA DIATTO Marie Hortense Professeur d'histoire et de géographie, Fondatrice du Complexe Scolaire l'Aurore (C.S.A).

Décès survenu le mardi 27 juin 2023 à Paris.

Programme des obsèques :

Vendredi 07/07/2023

22h00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou.

Dimanche 09/07/2023

15h00 : Levée du Corps à la Morgue du CHU Bogodogo.. 20h00 : Veillée de prière au domicile familial sis à la Patte d'Oie. Lundi 10/07/2023

08h00 : Absoute à l'église Notre-Dame des Apôtres de la Patte d'Oie suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin. Paix à son âme.

Categories: Afrique

Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l'image de celle voulue par Thomas Sankara »

Sun, 09/07/2023 - 01:30

L'initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) a animé une conférence presse, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. L'objectif était pour les organisateurs de présenter ICEF-Burkina/BRICS et subséquemment de donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS et sur l'actualité socio-politique nationale.

« Le Burkina Faso, sous la gouvernance de la Transition actuelle, mène, à notre sens, une politique salutaire sur le plan économique et financier. Cet élan mérite d'être soutenu et encouragé de façon sincère et honnête, car c'est une véritable politique de souveraineté économique et financière comme le voulait le président Thomas Isidore Sankara. La coopération de notre pays avec les BRICS et le lancement de l'APEC (Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire) sont des projets courageux, réfléchis et même historiques pour notre peuple dans sa quête de solutions endogènes contre la pauvreté et le grand banditisme. Comme l'a si bien exprimé le président Ibrahim Traoré dans son discours à la cérémonie de lancement de l'APEC : " L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir" », ont posé les responsables de l'organisation, ICEF-Burkina/BRICS, à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général, Issaka Ouédraogo.

C'est dans cet esprit donc, qu'ils ont loué la perspective d'ouverture au Burkina d'une représentation de l'Alliance internationale des BRICS, dans l'actualité de laquelle, le président de la Transition a reçu des représentants et envoyé en fin mai et début juin 2023. Et pour l'occasion également, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré de la médaille des BRICS pour son combat pour la souveraineté du Burkina.

« Les domaines de coopération envisagés vont concerner entre autres, le développement économique, humanitaire et culturel », précisent-ils.

Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods « dont l'impact continue d'appauvrir nos pays ».

« L'ICEF-Burkina/BRICS salue et encourage le gouvernement à continuer dans cet élan patriotique de lutte acharnée vers notre souveraineté et la recherche des solutions endogènes à nos difficultés », exhortent les responsables de l'organisation, née en janvier 2023 et qui se veut une force de propositions pour la souveraineté nationale et l'épanouissement des populations.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Un Registre social unique pour accroître la protection sociale et lutter contre la pauvreté

Sun, 09/07/2023 - 01:10

La ministre en charge de l'Action humanitaire a procédé, le vendredi 7 juillet 2023 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, au lancement officiel du déploiement du Registre social unique des ménages, personnes pauvres et vulnérables (RSU). Il s'agit d'un système d'information et de gestion de données qui permettra d'améliorer la coordination, l'efficacité et l'efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso.

Le Registre social unique (RSU) produira, pour chaque personne pauvre et vulnérable enregistrée et enquêtée sur l'ensemble du territoire national, un code d'identification unique. Le système permettra donc de constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des personnes pauvres et vulnérables, pour une mise en œuvre efficace des programmes de protection sociale. Il s'agit aussi d'établir, à travers le RSU, à la demande des structures de prise en charge, les listes de bénéficiaires potentiels répondant à un ensemble de critères prédéfinis. Le RSU permettra aussi de mettre à jour la liste des bénéficiaires des prestations des programmes de protection sociale.

La méthodologique du RSU est axée sur l'approche communautaire en milieu rural et le dénombrement en milieu urbain, a indiqué le secrétaire technique du RSU, Moussa Ouattara.

Selon le secrétaire technique du RSU, Moussa Ouattara, la méthodologie de ce système est axée sur l'approche communautaire qui se fera en milieu rural, et celle du dénombrement en milieu urbain. L'approche communautaire, a-t-il expliqué, consiste d'abord à déterminer les localités et le nombre de ménages pauvres potentiellement éligibles. Ensuite, il s'agira pour l'équipe de conduire un processus d'animation et de mobilisation sociale pour amener les communautés à identifier elles-mêmes les ménages pauvres et vulnérables en assemblées générales de villages, secteurs ou quartiers, en administrant un questionnaire complet aux ménages choisis par la communauté.

210 440 ménages pauvres et vulnérables seront concernés par cette phase pilote de déploiement du RSU.

L'approche de dénombrement en milieu urbain, quant à elle, consiste à déterminer des zones de dénombrement, à administrer un questionnaire simplifié sur tablette à tous les ménages pour sélectionner les ménages pauvres et vulnérables par l'attribution d'un score (note), et à administrer un questionnaire complet sur tablette aux ménages classés pauvres par le scoring.

Un mécanisme pour recueillir les plaintes

La particularité du RSU, c'est aussi la mise en place d'un dispositif pour enregistrer et traiter d'éventuelles plaintes et réclamations des citoyens, liées à la mise en œuvre du RSU. Le secrétaire technique du Registre social unique, Moussa Ouattara, a affirmé que les plaignants peuvent directement contacter le comté de ciblage du village/secteur dans un délai de deux jours, contacter le service social communal le plus proche dans un délai de trois jours ou contacter le secrétariat technique du RSU dans un délai de cinq jours. Un numéro vert est également disponible : 80 00 12 56.

La ministre en charge de l'Action humanitaire, Nandy Somé, demande l'implication de tous pour que le RSU réponde aux attentes.

La ministre en charge de l'Action humanitaire, Nandy Somé, a indiqué qu'il s'agit de la phase pilote du déploiement du RSU qui a été lancée à Koudougou. Cette phase, a-t-elle poursuivi, couvrira au total 58 communes rurales, avec 1 030 villages et 210 440 ménages pauvres et vulnérables à identifier, à enregistrer dans la base de données du RSU et à mettre à la disposition des potentiels utilisateurs. « A l'issue de cette phase pilote, les leçons tirées nous permettront d'entamer la phase à l'échelle nationale qui s'étalera de 2023 à 2025, avec en perspective l'enregistrement de 1 423 473 ménages pauvres et vulnérables », a annoncé la ministre.

Avant le lancement, le PDS de la ville de Koudougou a souhaité à la ministre et à son équipe la bienvenue dans la cité du cavalier rouge

A l'en croire, le RSU offrira une opportunité de consolider les actions de protection sociale, d'établir des passerelles entre différents projets et programmes sociaux et d'accroître leurs impacts au profit des populations cibles. C'est pourquoi, elle a invité les autorités administratives, les leaders coutumiers et religieux, les structures publiques, les acteurs communautaires et les partenaires techniques et financiers à une sincère implication.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Protection des orphelins : Des pensionnaires de AMPO quittent le "nid"

Sun, 09/07/2023 - 01:00

Des pensionnaires de AMPO (Association Managre-nooma pour la protection des orphelins) ont effectué leur sortie, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après avoir passé entre trois à une dizaine d'années dans les centres fermés de AMPO, notamment les orphelinats garçons et filles et le Centre Mia-Alma, ces pensionnaires ont atteint l'âge de 18 ans, et doivent maintenant être réintégrés dans la communauté.

Abdoul Aziz Kaboré est un élève qui fera la terminale C à la rentrée scolaire prochaine. Il a passé trois ans au sein de l'orphelinat garçon de AMPO où il est arrivé en classe de 3e. Ce 8 juillet, il effectue sa sortie du centre, parce qu'ayant atteint l'âge limite qui est de 18 ans. Un moment empreint d'émotions pour le jeune homme qui, prenant la parole au nom de ses camarades, a tenu à remercier la fondatrice de AMPO, Katrin Rohde, ainsi que ses collaborateurs pour la main tendue. Grâce à AMPO, Abdoul Aziz a pu poursuivre ses études dans de bonnes conditions et a appris à vivre en communauté.

Des bénéficiaires du programme suivi-formation reçoivent des kits d'installation.

Comme lui, ce 8 juillet 2023, seize pensionnaires des orphelinats filles et garçons, dix pensionnaires du centre Mia-Alma qui est un centre d'accueil de jeunes filles en difficulté, et 23 jeunes filles et garçons bénéficiaires du programme suivi-formation ont effectué leur sortie. Il s'agit d'un programme qui accompagne, pendant deux ans, les pensionnaires des centres fermés de AMPO qui, après leur passage au sein des centres, retournent dans la communauté parce qu'ils ont atteint l'âge limite.

« Les jeunes des orphelinats filles et garçons qui ont 18 ans doivent rejoindre leurs familles où ils sont accompagnés par un programme que nous appelons suivi-formation. Pendant deux ans, ce programme les accompagne pour s'assurer qu'ils seront bien intégrés dans leurs familles. Dans ce groupe, il y en a qui continuent leurs études à l'université, dans des centres de formation ou des écoles professionnelles de la place », a expliqué Denis Yaméogo, directeur général de AMPO.

Katrin Rohde, fondatrice de AMPO, fière de ces jeunes qui effectuent leur sortie.

Au cours de cette cérémonie de sortie, les bénéficiaires du programme suivi-formation ont bénéficié de kits d'installation pour exercer les différents métiers qu'ils ont appris pendant les années passées au centre. Katrin Rohde, fondatrice de AMPO, se dit fière de voir ces enfants recueillis depuis des années quitter le nid qu'a été AMPO pour eux. Elle leur a prodigué des conseils et leur a souhaité beaucoup de courage pour affronter la vie qui s'offre à eux.

Des conseils, le directeur général de AMPO en a aussi prodigué aux sortants. « Pendant leur séjour ici, on a appris à ces jeunes à être des enfants de AMPO. Être un enfant de AMPO, c'est un enfant qui dit la vérité, qui ne vole pas, qui ne triche pas, qui avance tout droit devant et qui sait qu'on commence petit pour devenir grand. En quittant nos centres, ce n'est pas un abandon de la part de AMPO, c'est aussi pour céder la place à leurs petits-frères qui sont à la porte et qui attendent d'entrer à AMPO », a indiqué M. Yaméogo.

Denis Yaméogo, directeur général de AMPO, a prodigué des conseils aux sortants.

La cérémonie de sortie des pensionnaires de AMPO a été l'occasion de reconnaître le mérite des partenaires de l'association. Ainsi, ces partenaires ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur soutien multiforme.

Photo de famille.

En rappel, AMPO dispose de deux orphelinats filles et garçons qui peuvent recevoir chacun 55 pensionnaires. Les élèves y arrivent en âge scolaire et y passent entre trois et une dizaine d'années. Puis à l'âge de 18 ans, ils quittent les orphelinats pour retourner dans leurs familles où ils continuent de bénéficier de l'accompagnement de AMPO qui, grâce au programme suivi-formation, paie leurs études ou formation, leur octroie de l'argent pour leurs besoins, etc. Il y a aussi le centre Mia-Alma qui accueille des filles en difficulté, souvent abandonnées. Là, elles sont scolarisées, apprennent un métier de sorte à être indépendantes à leur sortie.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Réseau d'initiatives de journalistes : Jean Carem Kaboré est le nouveau coordinateur

Sun, 09/07/2023 - 01:00

Le Réseau d'initiatives de journalistes (RIJ) a organisé une assemblée générale, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après le bilan du comité de pilotage et l'adoption des statuts et du règlement intérieur, le nouveau bureau du RIJ a été élu par les membres. La nouvelle équipe sera dirigée par Jean Carem Kaboré, journaliste à la RTB/radio rurale.

Jean Carem Kaboré remplace Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba qui a occupé ce poste pendant quatre ans. Le nouveau bureau compte six membres et est appuyé par deux commissaires aux comptes. Juste Mien du journal Lefaso.net est l'un des commissaires aux comptes.

Le nouveau coordinateur a salué l'engagement de celle qu'il remplace, avant de décliner les grandes lignes de son mandat. Jean Carem Kaboré a confié que le nouveau bureau va suivre l'œuvre des devanciers en maximisant sur la formation et le renforcement des capacités des professionnels du monde des médias. « Au RIJ, nous avons une spécialité, celle du journalisme sensible aux conflits. Il s'agit de développer davantage cette problématique auprès des journalistes afin de les amener à l'exploiter quotidiennement. Nous allons œuvrer à rassembler les journalistes sur d'autres chantiers de développement. Le Burkina Faso traverse un moment difficile, il est du devoir des journalistes de donner de la voix, surtout de la bonne voix pour parler de cohésion sociale, de construction et de développement », a-t-il déclaré.

Le bureau entrant

Un riche bilan

La coordinatrice sortante, Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba, a brossé le bilan de sa mandature. Plusieurs projets ont été réalisés en lien avec le journalisme sensible aux conflits, avec le financement de la Deutsche Welle Akademie. Ce projet a permis d'assurer des formations de journalistes dans tous les quatre coins du Burkina Faso sur le journalisme sensible aux conflits, le journalisme mobile (Mojo) et le podcasting.

Le bureau sortant

Dans le cadre du projet, des journalistes ont été encouragés à travers le prix PaxSahel. Un site internet a été créé pour permettre aux populations de s'informer via des reportages des journalistes formés par le réseau et pour que d'autres journalistes puissent s'en inspirer pour des reportages futurs. On note également l'implication du RIJ dans le projet Covid-19 financé par l'Union européenne. Les populations ont été sensibilisées à la radio sur les bons gestes en rapport avec la prévention et la prise en charge de la maladie. Le réseau a été sollicité par l'UNICEF pour l'accompagner dans la visibilité de ses actions. Le bureau dirigé par Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba a organisé les festivités du 20e anniversaire du RIJ.

Jean Carem Kaboré a placé son mandat sous le signe de la mobilisation des membres

« L'apport du journalisme sensible aux conflits a été important dans la façon dont les journalistes ont pu couvrir la crise sécuritaire. Les formations ont permis aux journalistes de comprendre qu'en période de crise, il y a des précautions à prendre. Nous sommes dans un contexte hors-normes où la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Le journaliste travaille pour sa société, il n'a pas intérêt à œuvrer pour dégrader des situations difficiles. Son devoir est de dire la vérité, mais il faut savoir comment le dire à la population afin qu'elle vive en parfaite harmonie », a confié la coordinatrice sortante.

Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba a affirmé qu'en 22 ans d'existence, le RIJ a toute sa place dans le paysage médiatique au Burkina Faso.

Il faut noter que le RIJ existe depuis 2001 et compte à ce jour plus de 300 membres.

SB
Lefaso.net

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Athlétisme : L'or pour Hugues Fabrice Zango et Marthe Yasmine Koala

Sat, 08/07/2023 - 00:05

Les deux athlètes Burkinabè Hugues Fabrice ZANGO et Marthe Yasmine KOALA ont tous deux remporté la médaille d'or lors des compétitions disputées en l'espace de 48 heures.

Ce vendredi 7 juillet, Hugues Fabrice ZANGO a remporté l'or au Meeting International Sotteville-lès-Rouen en Normandie en France en réalisant un saut de 17,61 mètres.

Quant à Marthe Koala, elle s'est imposée en saut en longueur et remporte l'or avec un bond de 6,62 mètres, lors du Meeting de Bron en France, le jeudi 6 juillet 2023.

Prochain challenge pour Zango, la Diamond League de Monaco. A cet effet, le triple sauteur a ecrit sur sa page Facebook : « J'ai pris plaisir avant la prochaine étape de la Diamond League de Monaco. Rendez-vous le 21 juillet prochain à Monaco pour d'autres belles aventures ».

« On continue d'avancer », à ecrit Marthe Yasmine KOALA
Félicitations aux deux ambadeurs du sport Burkinabè

DCRP MSJE

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Conduite de la Transition : Le Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire aux côtés des autorités de la transition

Sat, 08/07/2023 - 00:05

(Ouagadougou, 7 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, conduit par son président Madi OUEDRAOGO.

Pour le président du Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, il a été question au cours de cet entretien avec le Président de la Transition de développement et de la situation sécuritaire du pays. « Ce sont les deux sujets sur lesquels le Chef de l'Etat a échangé avec nous. Il nous a prodigué des conseils en tant qu'opérateurs économiques vivant à l'étranger. Il nous a expliqué comment nous devons nous prendre pour apporter notre contribution à la construction de la nation », a indiqué Madi OUEDRAOGO.

Selon M. OUEDRAOGO, ce que la nation peut attendre de la communauté burkinabè vivant en Côte d'Ivoire « c'est un engagement parce que la mère patrie est en danger et tout le monde est à son chevet ». C'est pourquoi il a rappelé la disponibilité de la diaspora burkinabè en terre ivoirienne d'apporter sa contribution pour aider les parents qui souffrent de cette situation que traverse notre pays. « C'est pour ça que nous sommes là, pour nous imprégner des réalités et nous armer pour voir comment apporter notre contribution de façon concrète », a affirmé Madi OUEDRAOGO.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Burkina/Violences faites aux femmes : Son conjoint la répudie parce que « le marabout a dit qu'elle ne porte pas chance »

Sat, 08/07/2023 - 00:01

La crise sécuritaire a fait des victimes indirectes. C'est le cas d'Aicha (nom d'emprunt) répudiée par son époux depuis qu'il n'arrive plus à joindre les deux bouts du fait de l'inaccessibilité de certaines zones du pays. Témoignage d'une mère victime de violences dont le fondement repose sur les superstitions.

En larmes, la tête baissée, Aicha (nom d'emprunt) se remémore cette scène, le jour où son époux l'a répudiée. Après 15 ans de vie commune et quatre enfants dont une fille et trois garçons, sa vie a complètement basculé. Tout a commencé lorsqu'à ses 19 ans, son père décide de la donner en mariage. Au début de leur union, son époux lui donne de l'affection et de l'attention.

Pour subvenir aux besoins de sa famille, son conjoint se rend dans des villages environnants de Fada N'Gourma dans la région de l'Est, pour acheter des céréales afin de les revendre en ville. Un business qui lui rapporte gros. Malheureusement, la crise sécuritaire est passée par là. Les villages où il se rendait sont désormais inaccessibles et les affaires marchent au ralenti.

« Quand le terrorisme a commencé, il ne gagnait plus d'argent comme avant » se souvient-elle. Pour comprendre la raison de son mal, son conjoint décide d'aller consulter un marabout. « Mon mari est revenu à la maison en disant que son marabout lui a dit que j'étais la cause de ses malheurs. Le marabout a dit que je ne porte pas chance. J'étais bouleversée par ses propos. Je lui ai rappelé que j'ai quatre enfants avec lui et que cela est une chance. Il a répondu en disant que le bonheur ne dépend pas des enfants, mais de l'aisance financière. Il a dit que je suis tellement malchanceuse qu'il n'arrivait même plus à emprunter de l'argent », a-t-elle expliqué. C'est le début de l'enfer pour Aïcha.

Des enfants affectés

Son époux déscolarise ses deux aînés et les envoie au village. Suite au décès d'une proche parente d'Aïcha, son mari lui demande de se rendre au village pour assister aux funérailles. Une fois là-bas, il lui interdit de reprendre le chemin du domicile familial, à Ouagadougou. « Et pourtant, pour moi, il s'agissait de faire un aller-retour le même jour. Je n'ai absolument rien emporté ce jour-là. Je suis restée au village pendant un mois. J'étais obligée de laver la même tenue tous les jours. Je me cachais dans les champs en attendant que la tenue sèche et je la reportais. Il n'envoyait pas de l'argent », a-t-elle dit les larmes aux yeux.

Elle décide alors de revenir à Ouagadougou, malgré le refus catégorique de son époux et rejoint le domicile conjugal. Entre temps, ce dernier a pris une seconde épouse. Aïcha ayant refusé de rester au village, son mari décide de lui rendre la vie impossible. Il ne lui donne plus d'argent et ne s'occupe plus des enfants.

Les deux cadets d'Aïcha ne vont toujours pas à l'école

« Même l'argent de la popote ne m'était plus donné. Il donnait seulement l'argent à ma coépouse enceinte. En plus de mon travail de tisseuse, je me rendais dans des domiciles pour laver des vêtements. Le peu d'argent que je gagnais, je l'utilisais pour nourrir les enfants. Je n'avais plus d'argent pour scolariser mes deux premiers enfants, leur papa ayant refusé de le faire. Ma fille est donc allée en Côte d'Ivoire, où elle vend actuellement du bissap avec un membre de la famille. J'ai très mal, car, les promotionnaires de ma fille sont en avance à l'école », assure-t-elle.

Le pire pour elle est que son époux ne s'inquiète même pas de la santé de leur benjamin malade. Les joues du petit garçon grossissent de manière anormale depuis trois mois. « Au début, on pensait que c'était des oreillons, mais sa maladie ne fait que empirer. Des proches ont supplié son papa pour qu'il se rende à l'hôpital avec l'enfant. Il est allé une fois avec lui, mais c'était la première et la derrière fois ». Aicha confiera que la famille de son époux, les imams et les voisins ont à maintes reprises essayé de le raisonner, mais en vain. « On lui a demandé si je l'ai trompé ? Il a dit que non. On lui a demandé si je suis irrespectueuse ? Il a répondu non également. Il a juste dit qu'il ne voulait plus me voir chez lui. Il m'a même menacé en disant que si je ne quittais pas la maison, il allait me convoquer à la gendarmerie. J'ai eu peur, mais les voisins ont dit que s'il osait, c'est la gendarmerie même qui allait l'arrêter à ma place ».

Face à son refus de quitter le domicile conjugal, son époux s'est mis dans une colère noire un de ces quatre matins. C'est sous une pluie battante qu'il a jeté toutes ses affaires dans la cour et lui a interdit de rentrer dans le salon. « Mes affaires traînaient dans la cour et la pluie m'a copieusement battue. Je pensais qu'il allait au moins faire rentrer les enfants, mais il les a laissés dehors comme moi. Depuis un bon moment, il ne leur donne plus aucune affection d'ailleurs. Même ma rivale s'est mise à pleurer et lui a demandé d'arrêter. Elle a même menacé de s'en aller s'il continuait dans cette folie. Il s'est énervé encore plus et lui a dit qu'elle pouvait me suivre. Il a donné mon transport pour que j'aille rejoindre mon papa au village », s'est remémoré Aicha émue. Cette nuit-là, elle a dormi chez une proche avant de se rendre le lendemain chez un oncle.

Aïcha espère recevoir de l'aide pour s'occuper de ses enfants

Risquer sa vie en retournant dans une zone d'insécurité

Aïcha a une double peine, son village paternel ploie sous l'hydre terroriste. Son père a lui-même fui sa zone d'origine pour se réfugier à Pissila. « Mon papa est devenu un déplacé interne. Mon époux le sait très bien, mais cela ne l'empêche pas de me dire d'y aller avec les enfants. Il a dit qu'il allait m'envoyer de l'argent de temps en temps. Mon père ne veut pas que je vienne, car il vit là-bas dans des conditions difficiles et a peur que je sois exposée en cas d'attaque terroriste. Il faut dire aussi que mon deuxième fils est au village au côté de sa grande mère paternelle. Il ne va plus à l'école », a-t-elle révélé.

C'est dans ce tourbillon qu'elle a demandé à son oncle paternel de la recueillir avec ses deux enfants chez lui à Kaya en attendant qu'elle trouve une solution, ou à défaut, qu'elle reparte vivre à Pissila aux côtés de son père. Cette mère désespérée avouera que si son époux revenait vers elle, elle acceptera de regagner le domicile familial pour le bien-être des enfants. « Sinon si cela dépendait de moi, je ne vais plus y retourner » lâche-t-elle. Aicha n'a qu'un seul rêve, remettre ses enfants à l'école et leur assurer un bon avenir. Elle se dit dégoutée du mariage, car, si elle savait que son mari allait autant changer, son père n'allait même pas la donner en mariage, 15 ans plus tôt.

  • NB : Madame Aïcha a peur de représailles de la part de son époux et préfère rester anonyme. Pour l'aider, nous lançons une collecte que nous allons lui reverser..
  • Les bonnes volontés peuvent contribuer sur ce numéro :+226 70 57 90 67

Samirah Bationo
Lefaso.net

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Burkina/universités judiciaires 2023 : Le rôle de la postulation au menu des échanges

Sat, 08/07/2023 - 00:00

Le barreau du Burkina Faso organise les universités judiciaires, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou. Cette activité, qui réunit des avocats et des magistrats, a pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ».

Selon le bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Siaka Niamba, la postulation, c'est tout ce que l'avocat a comme rôle de représentation, de conseil, d'assistance à apporter à ses clients.

En organisant ces universités judiciaires, l'ordre des avocats du Burkina veut rapprocher les magistrats et les avocats « qui sont dans la même barque pour l'œuvre de justice », a justifié Me Siaka Niamba. « Il s'agit de faire en sorte que l'œuvre de justice se porte bien, qu'elle soit appréciée du justiciable », a-t-il poursuivi.

Et pour communier ensemble, les avocats ont choisi pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ». Selon le directeur de cabinet du ministre de la justice, garde des sceaux, Moussa Ouédraogo, ce thème va permettre aux acteurs de mieux cerner les contours de la notion de postulation, ses formes possibles et l'adoption de résolutions y relative. C'est « une question existentielle », a-t-il déclaré.

« L'avocat au Burkina n'est pas inaccessible », a tranché Me Siaka Niamba

En plus du thème principal, plusieurs sous-thème vont enrichir ce panel. La problématique posée est de savoir s'il y a un monopole de l'avocat devant certaines juridictions. Est-ce que d'autres acteurs peuvent jouer le rôle d'avocat devant ces juridictions ? Est-ce qu'il y a des acteurs qui font l'œuvre d'avocat en cachette ? Ce sont autant de problématiques qui sont au menu de ces universités judiciaires 2023, a rappelé Me Siaka Niamba.

Présent à la cérémonie d'ouverture, le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Mazobé Jean Kondé a laissé entendre que l'initiative d'organiser les universités judiciaires est à saluer « parce qu'elles permettent de mettre au cœur des échanges, des thématiques qui intéressent l'ensemble de la justice et ses acteurs ».

Cette année le barreau du Burkina a choisi de s'intéresser à la question de la postulation. « C'est une question transversale qui intéresse aussi bien les avocats et les magistrats que les justiciables », a-t-il indiqué.

Le Conseil supérieur de la magistrature soutient de telles initiatives, a affirmé son président Mazobé Jean Kondé

Pour comprendre pourquoi certaines personnes se substituent aux avocats, la question de savoir si au Burkina Faso les avocats ne sont pas chers et pas accessibles se pose. Me Siaka Niamba a répondu : « il faut savoir que les avocats font beaucoup de social. Lorsque vous entrez dans un cabinet d'avocat, vous avez peut-être 50% des dossiers traités sans que l'avocat ne prenne un franc. Soit parce que le client n'a pas les moyens, soit parce qu'il n'a pas payé. Sur les 50 autres dossiers, il y a peut-être 20% où l'avocat gagne quelque chose de consistant et les 30%, ce sont les frais de procédure ».

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Procès « Marcel Tankoano et autres » : Marcel Tankoano écope de quatre ans d'emprisonnement ferme, Zaïda et Lota de deux ans et six mois ferme chacun

Fri, 07/07/2023 - 23:55

Le verdict dans l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Marcel Tankoano, principal prévenu, écope de quatre ans de prison et dix millions d'amende ferme.

Pascal Zaïda et Abdoul Karim Baguian dit Lota écopent, chacun, de deux ans et six mois ainsi que deux millions d'amendes, le tout ferme.

Désiré Guinko prend 18 mois et un million d'amende ferme.

Boukaré Tapsoba est, lui, emprisonné à deux ans et un million d'amende ferme tandis que Karim Koné et Souleymane Belem écopent respectivement de douze mois et d'un million d'amendes fermes et de six mois avec sursis.

Lefaso.net

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Procès Marcel Tankoano et autres : Les journalistes Lookman Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain ainsi que Boukary Conombo de la société civile relaxés au bénéfice du doute

Fri, 07/07/2023 - 23:50

Le verdict relatif à l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Les journalistes Lookman Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain, ainsi que Boukary Conombo de la société civile sont relaxés au bénéfice du doute.

Lefaso.net

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