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Updated: 3 months 2 weeks ago

Diocèse de Banfora : L'abbé Rodrigue Sanon retrouvé mort

Thu, 21/01/2021 - 21:08

Le corps sans vie de l'abbé Rodrigue Sanon, curé de la paroisse Notre Dame de la paix de Soubaganyedougou, a été retrouvé, ce jeudi 21 janvier 2020 à Toumousseni, rapportent nos confrères de Sidwaya.

Un communiqué de l'évêque de Banfora informait de la disparition du prêtre le 19 janvier 2021, alors que celui ci était en partance pour une réunion à Banfora. Le lendemain 20 janvier, son véhicule avait été retrouvé à Toumousséni.

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Categories: Afrique

Décès de Adja Fathimata KONATE née KONDET : Remerciements et faire part

Thu, 21/01/2021 - 21:00

Les grandes familles KONATE à Zinakongo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora et Abidjan la famille de feu Domba KONATE,

Les familles KONDET à Toumousseni, Banfora, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, la famille de feu El Hadj Abdoulaye KONDET,

Les familles Kassié à Lâ, les familles Diata en Casamance au Sénégal, les familles Barry à Siou, Bobo, et Abidjan, les familles Cissé à Abidjan et Bobo.

Les familles Kassah, Doro, Séré, Dao et Toé

Les enfants de FEU Adam Saboudeh KONATE : Ramatou, Domba Yacouba et son épouse Edith Sanou.

Les petits enfants Brice Romary Kan, Saboudeh Adam KONATE et Yves Bertrand Florian Kan.

Les familles alliées Kondet, Bayala, Paré, Traoré, Sow, Boni, Benon et Sanou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, épouse, mère, belle-sœur, tante, sœur, cousine, grand-mère, Madame Adja Fathimata KONATE née KONDET institutrice à la retraite, le jeudi 14 janvier 2021 à Bobo Dioulasso par suite de maladie.

L'enterrement a eu lieu au cimetière municipal route de Banankelegada le vendredi 15 janvier 2021 suivie de la cérémonie du doua le dimanche 17 janvier 2021 au domicile familiale à Yoro koko.

Les familles KONATE et alliées remercient tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur soutien moral, matériel et financier lors de l'hunimation et de la cérémonie du doua. Qu'Allah le tout puissant récompense chacun au centuple de ces biens faits.

Categories: Afrique

Église catholique du Burkina : Le cardinal Philippe Ouédraogo présente le « Document de Kampala »

Thu, 21/01/2021 - 20:52

Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, a procédé à la présentation publique du « Document de Kampala », ce jeudi 21 janvier 2021. C'est un document qui se veut une exhortation pastorale sur la connaissance de Jésus-Christ et la vie en abondance qu'elle offre.

Durant une année (2018-2019), le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a élaboré un document dit « Document de Kampala ». Ce document est une exhortation pastorale. L'objectif principal du « document de Kampala » découle du thème qu'il traite « l'invitation à acquérir une connaissance plus approfondie du Christ et à le suivre de plus près afin de recevoir de lui la vie en abondance qu'il a apportée à l'humanité », a précisé le cardinal Philippe Ouédraogo.

La présentation publique de ce document est intervenue ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, par le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou. Selon le cardinal, tout le monde (chrétien et laïc) est concerné par ce document. « Le but essentiel est que toute l'Église de la famille de Dieu prenne conscience de son rôle indispensable à savoir être le témoin crédible de Jésus-Christ », a-t-il indiqué.

A en croire le père Edouard Adé, membre de la commission de théologie du SCEAM, le Document de Kampala est un document de référence. « C'est une exhortation pastorale majeure pour la marche synodale d'une Église famille de Dieu cherchant toujours à aller en eau profonde ».

Les chrétiens sont invités à mieux connaître Jésus-Christ et le faire connaître.

Des orientations à suivre

Ce document de 100 pages comprend trois parties. Il fournit des orientations à suivre par le peuple de Dieu en Afrique et dans les îles environnantes. « Des orientations qui sont nécessaires pour la mission évangélisatrice, laquelle est basée sur l'exemple de Jésus-Christ et soutient la construction d'une Afrique nouvelle centrée sur Dieu », a précisé le cardinal Philippe Ouédraogo.

Le Document de Kampala donne également des exhortations pour connaître de manière profonde Jésus-Christ. Pour les chrétiens, ils sont exhortés à « être des signes de la présence de Dieu et à être des amis du Christ qui les a choisis pour une noble mission ». « Le clergé est invité à traiter les laïcs avec respect en tant qu'adulte mature », a insisté le cardinal Philippe Ouédraogo.

Selon le cardinal Philippe Ouédraogo, l'église famille de Dieu en Afrique doit aider les jeunes à découvrir les valeurs du mariage et accompagner les couples.

Dans ce document, les dirigeants, les politiciens chrétiens, les fonctionnaires, les employés et les employeurs, les femmes et les hommes sont invités à « mettre fin à la dichotomie entre la foi et la politique, le royaume de Dieu et la transformation du monde, le salut des âmes et la vie terrestre, la contemplation et l'action ».
La présentation publique de ce document s'est tenue en visioconférence avec les pays africains francophones, anglophones et lusophones. Dans les semaines à venir, ce document sera mis à la disposition de l'ensemble du peuple de Dieu.

La photo de famille.

Il faut noter que le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) est une association des évêques de tout le continent africain et des îles environnantes créée en juillet 1969 à Kampala en présence du Pape Paul VI (au cours de la première visite d'un pape en Afrique).

Cryspin Masneang Laoundiki
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Categories: Afrique

Réconciliation nationale : Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) salue la nomination de Zéphirin Diabré

Thu, 21/01/2021 - 20:42

A l'issue des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, le peuple burkinabè a bien voulu confier la destinée de notre très cher pays, le Burkina Faso à Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré pour les cinq ans à venir. Prenant acte de ce choix, le Parti de la Justice et du Développement lui adresse toutes ses vives félicitations ainsi que ces vœux de pleins succès dans cette noble et difficile tâche.

Dans un décret rendu public le dimanche 10 janvier 2021, il lui a plu de mettre en place le tout premier gouvernement de son second quinquennat. L'une des innovations majeures que comporte ce gouvernement, est sans conteste la création d'un Ministère d'Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale rattaché directement à la Présidence du Faso.

Cet acte qui matérialise clairement la volonté de la très grande majorité des populations et l'ensemble de la classe politique burkinabè à aller vers une réconciliation nationale vraie, sincère et inclusive pour bâtir un Burkina Faso de prospérité et de paix, va en droite ligne avec la vision du PJD. Le PJD depuis sa création a toujours fait de la justice et de la paix, gages d'un développement vrai et durable, un des piliers de sa politique.

Le PJD qui était affilié au Chef de file de l'opposition politique (CFOP), s'est toujours résolument engagé dans la promotion d'une réconciliation nationale inclusive à travers sa participation à de nombreux cadres de concertation au niveau du CFOP.
Saluant la démarche du Président du Faso et du Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré de confier la question de la réconciliation à une personnalité de la trempe de monsieur Zéphirin Diabré qui est un homme de carrure, de terrain, et de consensus au sein de la classe politique, le PJD ne peut que se réjouir et se féliciter, car la locomotive de la réconciliation nationale est désormais en marche.

C'est pourquoi, le PJD félicite Mr Zéphirin Diabré pour cette confiance placé en lui, et surtout, pour avoir accepté cette lourde et noble mission dans l'intérêt supérieur de la Nation. Et pour cette démarche républicaine, il pourra compter sur le PJD qui lui apporte tout son soutien et promet ne ménager aucun effort pour l'accompagner dans la matérialisation de cette noble tâche.

Aussi, à travers l'acte courageux qu'il vient de poser ce mardi 19 janvier 2021 en annonçant publiquement le retrait de sa plainte contre le président du MPP, Mr Simon Compaoré au temps où il était ministre d'Etat en charge de la sécurité, Mr Zéphirin Diabré vient une fois de plus, de montrer aux yeux des burkinabè ainsi que du monde entier, qu'il est vraiment l'homme de la situation.

Pour l'intérêt supérieur de la nation, le PJD s'engage à ce que rien, absolument rien, n'empêche ce processus historique qui permettra aux filles et fils du Faso de se mobiliser autour des idéaux communs que sont l'unité nationale, la cohésion sociale, la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou le 21 Janvier 2021.
Le Président
Dieudonné BAKOUAN

Categories: Afrique

Commerce de l'or : Burkina gold trading international ouvre ses portes

Thu, 21/01/2021 - 20:40

La vente de l'or, issu de l'exploitation artisanale, se professionnalise au Burkina Faso. Dans la matinée de ce jeudi 21 janvier 2021, Burkina gold trading international, un comptoir d'achat d'or, a ouvert ses bureaux à Ouagadougou. Ils sont situés non loin du bâtiment de la Caisse générale de péréquation.

Le secteur de l'or s'organise davantage au Burkina Faso. Aux côtés des mines industrielles, l'exploitation artisanale, qui était comme une gangrène, se met progressivement au pas. Avec l'appui du gouvernement, ce secteur s'est mieux organisé en se dotant de textes et de mode de fonctionnement. Le nombre des personnes exerçant dans le domaine, reconnues par l'État, est connu ainsi que leur production annuelle.

Le gérant et le directeur commercial de BGTI coupant le ruban, symbole de l'ouverture officielle des bureaux de la société

Pour accompagner ces efforts, les comptoirs d'achat de l'or issu de l'orpaillage se mettent en conformité avec les textes en vigueur au Burkina Faso. Ce jeudi 21 janvier 2021, Burkina gold trading international (BGTI) a décidé d'installer ses pénates non loin du bâtiment de la CGP. « BGTI est une société à responsabilité limitée de droit burkinabè avec pour activité exclusive : l'achat, la vente et l'exportation de l'or de production artisanale et semi-artisanale », a indiqué le gérant de la société, Abdel Khalifa Diarra.

Des résultats déjà engrangés sur le terrain

Créée en 2018, l'entreprise a obtenu son agrément en 2019 auprès du ministère des Mines et des Carrières. Elle a officiellement débuté ses activités en 2020 avec l'achat d'une soixantaine de kilogrammes d'or brut d'une valeur de 1,8 milliards de francs CFA. Elle a exporté une cinquantaine de kilogrammes vers des raffineries en Europe et vendu une certaine quantité à l'Agence nationale d'encadrement de l'exploitation artisanale et semi-artisanale (ANEEMAS).

Abdel Khalifa Diarra, gérant de la société BGTI

Selon Abdel Khalifa Diarra, sa société a participé en 2019 à la SAMAO en tant qu'exposant, a fait de la prospection commerciale en Europe et en Afrique. BGTI a également pris part au séminaire de formation Africa gold insider initié par Patrick Alexandre Gagnon. Avec une parfaite connaissance du milieu en Afrique, ce dernier est également le directeur commercial de BGTI. « Pour 2021, nous avons prévu de passer à la vitesse supérieure dans nos activités et nous nous sommes fixés des objectifs à la hauteur de nos ambitions », a expliqué Patrick Alexandre Gagnon.

Pour atteindre leurs objectifs, les responsables de BGTI ont pris les contacts nécessaires. En plus de former un réseau constitué d'une soixantaine de fournisseurs, ils se sont associés, sur le plan financier, à un Fonds d'investissement étranger qui souhaite injecter près de 540 milliards de francs CFA dans le négoce de l'or, les mines, l'énergie et l'agriculture au Burkina. « À titre informatif, ils ont récemment financé des projets similaires à hauteur de 500 millions de dollar américain en Angola et l'investissement a été cité par plusieurs médias dont le réputé journal américain Bloomberg », rapporte le directeur commercial de BGTI.

Patrick Alexandre Gagnon, directeur commercial de BGTI

Selon Patrick Alexandre Gagnon, le comptoir d'achat d'or qui a ouvert ses portes est le plus sécurisé au Burkina Faso. Porte SAS, détecteur sismique, voute blindée triple épaisseur, détecteur de mouvement, caméras infrarouge, système de porte électromagnétique, sont entre autres les dispositifs prévus pour la sécurité des locaux et du métal jaune. « Tout a été pensé pour assurer la sécurité de l'or et de l'argent de nos partenaires », rassure Patrick Alexandre Gagnon.

De grandes ambitions pour les années à venir

Abdel Khalifa Diarra est le gérant de la société. Il est à la tête d'une équipe composée de personnes expérimentées dans le domaine de l'or dont Yacouba Sanfo, ancien collecteur d'or pour le Comptoir burkinabè des métaux précieux. Pour le gérant, l'équipe a placé haute la barre de ses ambitions pour les années à venir. En 2021, la société prévoit exporter 1500 kilogrammes d'or brut engendrant des royalties pour l'État burkinabè d'environ 300 millions de francs CFA, pour un investissement total de 45 milliards de francs CFA.

Des acteurs du secteur de l'or ont été témoins de l'ouverture des bureaux

D'ici cinq ans, elle compte exporter 5 000 kg d'or brut chaque année pour un chiffre d'affaires annuel de 150 milliards de francs CFA. « Nous désirons aujourd'hui rassurer les investisseurs nationaux et internationaux sur la possibilité de faire le commerce de l'or de manière légale, traçable et transparente au Pays des hommes intègres à la condition de travailler avec une équipe professionnelle », a-t-il conclu.

Jacques Théodore Balima
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Categories: Afrique

Élevage : Une campagne de vaccination lancée au profit de trente mille gros et petits ruminants dans la province du Séno

Thu, 21/01/2021 - 20:20

Le Conseil régional des unions des éleveurs du Sahel (CRUS) a lancé le 20 janvier 2021 dans la province du Séno, une campagne de vaccination gratuite des gros et petits ruminants. Au total, trente mille animaux seront vaccinés.

Dans le cadre de son projet d'assistance aux familles d'éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l'insécurité et de la pandémie du Covid-19, le Conseil régional des unions des éleveurs du Sahel (CRUS) a lancé le 20 janvier 2021, dans la province du Séno, la première phase de la vaccination gratuite des gros et petits ruminants.

Le lancement des activités s'est déroulé dans les villages de Boudounguel et Katiriga dans la province du Séno. 10 000 bovins et 20 000 petits ruminants sont concernés par cette première phase de vaccination gratuite au profit des éleveurs. Boubacar Cissé, le coordonnateur du CRUS a indiqué que la sous-région ouest-africaine est confrontée à plusieurs difficultés climatiques, l'insécurité et "malheureusement" la maladie à Covid-19. Les activités des éleveurs qui y vivent sont paralysées.

Aboubacar Cissé, coordonnateur de CRUS

La mobilité des animaux est réduite, les marchés à bétail sont dysfonctionnels, les agents vétérinaires ont aussi abandonné ces lieux, selon M. Cissé. De ce constat, le CRUS avec l‘appui du Réseau Billital Maroobé (RBM) a sollicité le soutien de la Coopération suisse afin d'alléger la souffrance de ces éleveurs. À l'en croire, toutes les zones de concentrations animales et les campements des éleveurs ont été parcourus par les agents du CRUS pour sensibiliser les éleveurs à venir vacciner leur cheptel.

Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Séno lance la campagne de vaccination

Pour Rassalblaga Dominique Sawadogo, directeur régional des ressources animales du Sahel, cette vaccination vient en complément des actions en matière de santé animale déjà entreprises dans la région du Sahel. Cette vaccination gratuite organisée par le CRUS, selon lui, porte sur la cancérologie bovine. Le haut-commissaire de la province du Séno et président de la séance, pense que la région du Sahel, et la province du Séno en particulier, a une vocation agropastorale et est confrontée à des aléas climatiques. Ces aléas climatiques annihilent les efforts de développement dans la région par le gouvernement. De son avis, l'initiative du CRUS est salutaire. A terme, selon lui, cette vaccination va fournir des produits de qualité aux consommateurs et producteurs qui détiennent un nombre important de cheptel.

Les petits ruminants en attente d'être vaccinés

Le projet s'étend sur 16 à 18 mois avec un coût de plus de 12 millions de francs CFA. En plus de la vaccination gratuite, les éleveurs auront 1710 kits sanitaires composés de gelhydraulique et du savon. Ils auront également, selon Boubacar Cissé, une fourniture ciblée en vivres. Environ 380 tonnes de céréales et 3 320 bidons d'huile de 5 litres au profit de 3800 familles seront distribués. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon /correspondant Dori
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Categories: Afrique

Association Yam-Wekre : Une organisation turque engagée dans la traduction du Coran en mooré

Thu, 21/01/2021 - 20:11

Au cours d'une conférence de presse, ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, les membres de l'association Yam-Wekre ont annoncé la traduction de cinq livres en mooré. Une initiative en collaboration avec la Fondation Hayrat, une organisation turque engagée dans l'éducation à travers les écrits en langue locale.

Selon les explications de Bassirou Simporé, trésorier de l'association Yam-Wekre, l'objectif de cette association est d'encourager l'éducation en langue locale. Ce qui, selon lui, permettra d'apprendre à travers sa propre langue. Pour ce faire, il a été établi une collaboration entre Yam-Wekre et la Fondation Hayrat. La Fondation Hayrat, d'origine turque, qui s'investit dans l'éducation du Coran à travers les langues locales.

Le présiduim

Elle s'est finalement implantée au Burkina Faso, cela fait bientôt 5 ans. Depuis son installation, elle a formé des érudits musulmans sur le Coran et sa traduction en langue locale. C'est ainsi que plusieurs livres saints ont été traduits en langues locales. Cinq livres sont donc traduits en mooré pour permettre aux musulmans de comprendre leur foi dans l'islam.

Bassirou Simporé, Trésorier à l'association Yam-wekre

Les livres traduits sont au siège de l'association Yam-Wékré à Ouagadougou et restent ouverts à tous ceux qui veulent découvrir leur foi dans l'islam. L'association entend poursuivre la traduction d'autres livres dans un futur proche.

E.K.S
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Categories: Afrique

La Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement signent un plan d'action de partenariat commun pour accélérer le développement en Afrique

Thu, 21/01/2021 - 18:50

Le plan d'action conjoint a été défini à la suite d'une réunion de la délégation de la BEI avec la Banque africaine de développement en février 2020.

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 21 janvier 2021/ — La Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont signé, mercredi 20 janvier, un plan d'action de partenariat commun pour renforcer leur coopération et leurs priorités mutuelles dans le développement, avec un accent fort et partagé sur la dynamisation des investissements publics et privés en Afrique.

Le plan d'action permet aux deux institutions de développer un panier commun de projets bancables axés sur des domaines complémentaires auxquels chaque partenaire pourra mettre à profit ses avantages comparatifs.

Il s'agit notamment de la lutte contre les effets du changement climatique et la viabilité environnementale, les investissements novateurs de grande ampleur dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et les services pour les technologies de l'information et de la communication, l'inclusion financière prenant en compte l'égalité des sexes et visant à l'autonomisation des filles et des femmes, l'éducation, la formation et la santé.

Cet accord intervient en pleine pandémie de Covid-19, qui a engendré une hausse de la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, renforçant ainsi la nécessité d'agir de toute urgence.

Le partenariat a été scellé par Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente principale par intérim de la Banque africaine de développement, et Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d'investissement, lors d'une cérémonie virtuelle précédée d'une table‑ronde avec des représentants des deux institutions.

« Il est essentiel qu'un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d'autres institutions de financement du développement s'engagent dans une collaboration plus étroite et plus forte, comme le montre ce plan d'action entre la Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement, afin que nos pays membres régionaux soient soutenus de manière plus efficace durant cette période difficile, a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala. Une croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des problèmes spécifiques, comme le Sahel et la Corne de l'Afrique, sont notre priorité absolue. »

Pour Thomas Östros, « les partenariats sont indispensables pour les activités et l'impact de la BEI, et ce partenariat avec la Banque africaine de développement est d'une importance cruciale pour l'Afrique. Le plan d'action signé ce jour avec la Banque africaine de développement témoigne du ferme engagement de la Banque européenne d'investissement, la Banque de l'Union européenne, à générer des investissements qui apporteront de véritables changements en Afrique. Renforcer notre collaboration avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l'Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l'Europe. Ensemble, la BEI et la Banque africaine de développement renforceront la coopération et la collaboration avec les partenaires africains pour faire en sorte que l'Afrique puisse s'extraire des problèmes sanitaires, sociaux et économiques créés par la pandémie de Covid-19 et s'acheminer vers un 21e siècle encore plus radieux. »

Le plan d'action conjoint a été défini à la suite d'une réunion de la délégation de la BEI avec la Banque africaine de développement en février 2020.

Des priorités communes pour accompagner la transformation

Le plan est axé sur les cinq domaines prioritaires de développement des « High 5 » de la Banque africaine de développement ainsi que sur les domaines prioritaires de la BEI pour l'Afrique. À la suite de la pandémie de Covid-19, les deux institutions ont réservé leur aide financière à des mesures d'intervention rapides pour répondre aux besoins budgétaires et sanitaires des pays du continent.

Tirer parti des antécédents en matière d'aide financière et d'assistance technique conjointes à travers l'Afrique

Au cours des cinq dernières années, le portefeuille commun des deux institutions est passé à 3,4 milliards d'euros et a généré un total d'investissements de 10,2 milliards d'euros pour vingt-six projets à travers le continent.

La BEI et la Banque africaine de développement ont pris acte du rôle unique que jouent les banques de développement publiques pour soutenir les investissements innovants et à fort impact et pour mobiliser les financements du secteur privé.

Le récent travail de coopération mené pour augmenter le financement du capital-risque des entreprises axées sur l'innovation et les technologies, grâce à l'initiative « Boost Africa » et à la participation au programme « Desert to Power », montre comment les banques publiques contribuent à l'accélération des financements dans les domaines prioritaires.

La participation financière et technique unique des banques publiques a encore été démontrée au début de ce mois lorsque les présidents de la BEI et de la Banque africaine de développement ont confirmé un soutien accru à la biodiversité et à l'investissement au Sahel dans le cadre de l'initiative de la « Grande muraille verte », approuvé lors du One Planet Summit co-présidé par le président français Emmanuel Macron et SAR le Prince Charles, prince de Galles.

Au cours des dernières années, la BEI et la Banque africaine de développement ont soutenu ensemble des projets portant sur l'énergie propre, l'eau, les transports ou relevant du secteur privé à travers le continent, que ce soit au Maroc (nord), au Sénégal (ouest), au Kenya (est), en Zambie (sud) ainsi qu'ailleurs en Afrique.

Dans la région du Sahel, la Banque africaine de développement et la BEI financent des initiatives de lutte contre le changement climatique et de production d'énergie, comme « Desert to Power » et la « Grande muraille verte ».

La Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement partagent une longue histoire en matière de coopération, illustrée par leurs relations en tant que banques multilatérales de développement ainsi que par un protocole d'accord portant sur un partenariat stratégique renforcé, signé en 2005, entre la BEI, la Banque africaine de développement et la Commission européenne. Elles ont également entériné un cadre de procédure pour les projets cofinancés du secteur public.

Cliquez ici (https://bit.ly/3ixYanM) pour lire le plan et obtenir plus d'informations.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contacts médias :
Banque africaine de développement :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
E-mail : a.mpoke-bigg@afdb.org

Banque européenne d'investissement :
Richard Willis
r.willis@eib.org
Tél. : +352 43 79 82155
Mobile : +352 621 55 57 5

À propos de la Banque africaine de développement :

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) est la première institution de financement du développement en Afrique avec pour mission, de stimuler le développement économique durable et le progrès social sur le continent, en contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté.

Le Groupe de la Banque parvient à cet objectif en mobilisant et en affectant des ressources pour les investissements sur le continent, en offrant des conseils en matière de politiques et en apportant une assistance technique pour appuyer les opérations de développement. La Banque africaine de développement compte 81 pays membres, dont 54 États africains et 27 États non africains qui ont tous souscrit à son capital autorisé, estimé à environ 208 milliards de dollars américains. Pour en savoir plus : www.AfDB.org/fr

À propos de la BEI :

La Banque européenne d'investissement (BEI) (www.EIB.org/fr/) est l'établissement de prêt à long terme de l'Union européenne. Détenue par ses États membres, elle offre des financements à long terme pour les investissements viables, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de l'UE en matière de politiques.

SOURCE
African Development Bank Group (AfDB)

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Lien : Banque africaine de développement - EN
Lien : Plan d'action commun indicatif BAD-BEI pour 2020-22
Lien : Banque européenne d'investissement (BEI) - FR
Lien : Banque africaine de développement - FR

Categories: Afrique

L'application africaine de messagerie ayoba assure aux utilisateurs une protection complète de la confidentialité et de la sécurité des données

Thu, 21/01/2021 - 18:49

L'application propose des messages privés “peer-to-peer”, cryptés de bout en bout.

LE CAP, Afrique du Sud, 20 janvier 2021/ — Ayoba (www.ayoba.me), l'application africaine de messagerie, a réitéré son souci de protéger la vie privée et la sécurité de ses utilisateurs. Au cours des derniers jours, la communauté internationale s'est exprimée, et il est clair que ce sont des questions cruciales. Partout dans le monde, les utilisateurs se sont tournés vers les médias sociaux pour exprimer leurs opinions, et ayoba est à l'écoute.

L'entreprise a rassuré ses utilisateurs qu'il n'est pas possible que les messages de l'application soient lus par quiconque ou partagés avec des tiers. L'application propose des messages privés “peer-to-peer”, cryptés de bout en bout. Les contacts et la localisation d'un utilisateur ne sont accessibles aux autres utilisateurs que s'ils sont explicitement partagés par le propriétaire du compte. Les utilisateurs peuvent être sûrs que leurs données personnelles restent privées, et sont traités avec le plus grand soin et le plus grand respect par ayoba à travers sa Politique de Confidentialité.

Familial et Convivial

Ayoba souligne également une caractéristique unique de leur application. « Tout le contenu est organisé », déclare Richard Cimardi, PDG par intérim. « Nous avons une équipe de rédacteurs qui vérifient chaque publication sur nos canaux de contenu avant qu'elle ne soit mise en ligne. Cela comprend nos canaux de musique et de divertissement. Donc, c'est 100% adapté à la famille et sécurisé pour nos jeunes utilisateurs. »

Une autre caractéristique unique est sa disponibilité en 22 langues : anglais, isiXhosa, isiZulu, français, arabe, dari, pashtu, hausa, afrikaans, igbo, jula, kinyarwanda, luganda, pidin [Cameroun], pidgin [Nigeria], portugais, sesotho, setswana, swahili, twi et yoruba. Les contenus sont principalement en anglais et en français, mais l'application offre du contenu dans certaines langues aussi comme le dari, pachto, isiZulu, isiXhosa et plus encore.

Ayoba a récemment lancé un assistant dans l'application, Aya, pour guider les nouveaux utilisateurs sur la façon d'utiliser une application de messagerie instantanée. Aya apparaît automatiquement dans les chats de tout le monde et peut exécuter une variété de tutoriels interactifs pour les fonctionnalités clés d'ayoba.

Données gratuites pour les utilisateurs de MTN

En partenariat avec MTN, les clients de MTN reçoivent automatiquement des données gratuites pour utiliser les fonctionnalités ayoba. Les allocations varient de 50 Mo par jour à une utilisation illimitée, selon le pays (à l'exception du Bénin). Les allocations de données gratuites peuvent être utilisées pour toutes les activités disponibles dans l'application - y compris la messagerie, la navigation, les jeux et l'écoute de musique.

Ayoba a reçu le prix Africa Digital Award de la meilleure application mobile en novembre 2020, dans le cadre d'un processus de vote auquel ont participé des juges de l'industrie et le public. Ayoba offre la discussion de groupe, les statuts, des micro-applications et plus de 100 canaux de contenu traitant de divers sujets : l'actualité, la mode, la beauté, le sport, l'éducation et la musique. Ayoba dispose également d'une vaste sélection de plus de 120 jeux actuellement disponibles.

Ayoba prévoit d'avoir une année 2021 mouvementée, mettant à niveau la liste déjà exhaustive de fonctionnalités - y compris le nouveau contenu passionnant dans les canaux et les micro-applications à travers de toute l'Afrique, et également l'introduction de nouvelles fonctionnalités, y compris les appels vocaux et vidéos.

10 bonnes raisons d'utiliser ayoba :

LIBRE D'UTILISATION : Ayoba est libre d'utilisation et gratuite. Vous avez besoin de forfaits internet pour envoyer des messages et des fichiers à vos contacts, mais certains réseaux (par exemple MTN) peuvent également fournir ces données internet gratuitement.
TCHATTEZ : envoyez et recevez instantanément des messages texte et vocaux avec vos contacts.

SÉCURITÉ : le cryptage sophistiqué de bout en bout signifie que les messages d'une conversation ne peuvent être lus par personne d'autre
CONNEXION RAPIDE : Utilisez votre carnet d'adresses existant pour vous connecter rapidement et facilement avec vos contacts.
TECHNOLOGIE UNIQUE : Envoyez des messages à tous vos contacts, même s'ils n'ont pas installé ayoba ou s' ils n'utilisent pas de smartphone. Si l'ami à qui vous envoyez un message n'a pas l'application, le message sera transmis par SMS. Il peut répondre par SMS et il reviendra dans votre application. C'est une technologie unique.

GROUPES : Configurez des discussions de groupe pour communiquer facilement avec vos amis et votre famille en une seule discussion
PARTAGE : : Partagez vos vidéos, images, audio et autres fichiers avec vos contacts
LOCALISATION : Partagez votre position en temps réel avec vos contacts Ayoba.
CANAUX : Consommez tout le contenu à travers diverses catégories allant de l'actualité, au sport, en passant par la musique, le divertissement et bien plus encore, le tout dans l'application ayoba. Nous avons plus de 30 chaînes de contenu en direct au Nigeria, y compris Pulse [pour le divertissement], et le concours MTN YelloStar.

ÉCOUTEZ ET JOUEZ : Nous avons un service de musique gratuit dans l'application afin que vous puissiez écouter des chansons tendance dans nos playlists. Nous avons des jeux auxquels vous pouvez jouer également, comme BattleShip, Pinball, Solitaire et plus encore. Du nouveau contenu est ajouté chaque jour.
Distribué par APO Group pour SIMFY Africa.

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Contact presse :
Olivier Prentout
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Ayoba est hautement désignée et adaptée aux besoins des consommateurs africains et du Moyen-Orient, en prenant en charge 22 langues. Les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir des messages cryptés, partager des photos, des vidéos, des fichiers et des notes vocales et peuvent également s'abonner à des canaux en direct. Le contenu localisé est disponible par le biais de canaux organisés visant à divertir, éduquer et autonomiser les communautés ainsi qu'une gamme de jeux. Ayoba est disponible pour les utilisateurs d'Android sur le Google Store et via son site web (www.ayoba.me).

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Categories: Afrique

Promotion de la cohésion sociale : Des voix modérées pour renforcer le dialogue interreligieux

Thu, 21/01/2021 - 18:02

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso (PRO-DIVE), des journalistes et communicateurs confessionnels ou engagés ont été conviés à un workshop à Ouahigouya.

La monté de l'intolérance de la haine et des violences multiformes dans la coexistence des communautés interroge la cohérence du modèle de société burkinabè. Les conflits intra et intercommunautaires, l'intégrisme religieux, l'extrémisme violent, la radicalisation, le terrorisme et les violences liées aux différences de plus en plus vives sapent le vivre harmonieux des communautés.

Pour pallier à cette situation le projet « projet de promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso » a été mis en œuvre pour entre autres outiller et familiariser les communicateurs et journalistes confessionnels de la région du Nord sur les exigences de la religion en matière de dialogue, d'où l'organisation du workshop.

Renforcer les capacités des communicateurs sur l'esprit de paix et du vivre ensemble

L'objectif affiché par le consortium composé du Centre Diocésain de Communication de Ouahigouya, de l'Union Fraternelle des Croyants de Dori, et de l'Association des communautés Villageoises, est d'amener les hommes de média à concevoir des émissions et outils en faveur du dialogue interreligieux et interculturel ou du vivre ensemble. D'une manière générale il s'agit pour les organisateurs de ce workshop de contribuer à renforcer la stabilité du Burkina Faso pour la promotion du dialogue interreligieux, interculturel et le vivre ensemble harmonieux dans les régions du Nord, Sahel, Est.

Au cours de la journée d'échanges les hommes de média ont eu droit à deux communications relatives au concept du dialogue religieux, interculturel et sur les exigences de la religion en la matière. Les réflexions menées en groupes ont abouti à des propositions d'outils/genres radiophonique ou en ligne, des formats d'émissions et des thématiques qui pourront être traités en faveur du dialogue interreligieux et la paix.

Pour le responsable du projet, Abdoulaye Joseph Ouédraogo, la tendance vers l'extrémisme violent impose une réponse adéquate par le soulèvement de voix modérées pour œuvrer en synergie pour la construction du Burkina Faso à travers des actions de promotion du dialogue interreligieux, d'acceptation, de solidarité, du vivre ensemble et de la paix. C'est dans cette optique que les participants se sont engagés à œuvrer pour l'atteinte des objectifs du projet en faisant des propositions de productions axées sur plusieurs thématiques.

En effet des émissions sur la contribution des leaders religieux, coutumiers, de la jeunesse à la promotion de la paix et de la cohésion sociale sous forme de table ronde, émissions interactives, reportages, entretiens, portraits, jeux radiophoniques, débats en studio etc. des thèmes aussi sur la perte des valeurs religieuses, le rôle et place des médias, des femmes dans la promotion de la paix, la lutte contre discrimination et la stigmatisation des communautés. Les différentes émissions seront diffusées du 25 janvier au 02 février 2021 dans 08 radios de la région du Nord.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Au nom de l'abbé Victor Ouédraogo du CDC, M. Kouraogo a remercié et encouragé les participants pour leur engagement à œuvrer pour l'atteinte des objectifs du projet puis d'indiquer qu'il a foi que les résultats au rendez-vous au terme du projet.

Categories: Afrique

Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA) : Du matériel roulant pour faciliter la mobilité des acteurs

Thu, 21/01/2021 - 17:44

Le ministère de l'Agriculture a procédé ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, à la remise de 45 véhicules et de 50 motos au Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA). Ce don vise à faciliter la mobilité des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet. C'est le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie.

Le secteur agricole burkinabè fait face à d'énormes défis. Il s'agit entre autres de la mobilisation et la valorisation des ressources en eau. La régularité des précipitations fait défaut. La productivité agricole n'est pas au rendez-vous et les coûts des intrants sont élevés. Il y a peu de valorisation des produits agricoles. Le problème de l'accès au financement pour les acteurs de la chaine de valeur se pose également. Pour trouver des solutions à cette situation, le gouvernement burkinabè a mis en place le PRéCA. En vue de faciliter la mobilité des agents sur le terrain, les acteurs ont reçu du matériel roulant.

Ernest Ruzindaza, représentant de la représentante résidente de la Banque mondiale

La cérémonie de remise des engins a eu lieu ce jeudi 21 janvier 2021. C'est le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie. Il a rappelé que le PRéCA permettra l'aménagement de 5 497 hectares de périmètres dans quatre régions du Burkina. Il s'agit de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts Bassins et du Nord. Salifou Ouédraogo a également souligné que la finalité du projet est d'avoir une agriculture durable et compétitive. Ce qui génèrera de la croissance économique et diversifiera les opportunités d'emploi, au profit des Burkinabè.

Une vue des véhicules mis à la disposition du projet

Pour la mise en œuvre du projet, ce sont 122 milliards 406 Fcfa qui sont mobilisés. Le gouvernement burkinabè ainsi que les bénéficiaires sont soutenus par la Banque mondiale. Le représentant de la représentante résidente, Ernest Ruzindaza, a réitéré l'appui de l'institution au Burkina. Il a affirmé que le PRéCA est un projet qui se veut transformateur. Il est convaincu qu'il permettra de lutter contre le chômage. L'aménagement des sites agricoles va générer la création d'emplois. Le projet est également une réponse aux effets du changement climatique.

Les moyens de locomotion seront d'une grande utilité dira le représentant des bénéficiaires. Julien Ouédraogo a déclaré que les engins vont renforcer leurs capacités opérationnelles et leurs mobilités. Il est convaincu que les véhicules et les motos vont leur permettre d'être plus efficaces sur le terrain.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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COVID-19 : Un jeune burkinabè producteur de masques médicaux au Canada reçoit la visite de l'ambassadeur Athanase Boudo

Thu, 21/01/2021 - 17:31

L'ambassadeur du Burkina au Canada, Athanase Boudo, a rendu visite à une usine de production de masques médicaux de "haute qualité", installée par le jeune entrepreneur burkinabè, Mahamadi Savadogo à Montréal.

Mahamadi Savadogo et son personnel ont reçu les encouragements du diplomate burkinabè au Canada pour avoir mis en place une usine de fabrication de masques médicaux de « haute qualité ».

Des masques destinés aux personnels de la santé, aux hôpitaux, aux particuliers ainsi qu'à toute entreprise soucieuse de protéger ses agents dans ce contexte mondial de COVID-19.

L'ambassadeur Boudo a profité de l'occasion pour inviter ses compatriotes, les Africains et les Canadiens en général, à soutenir M. Savadogo en commandant ses produits, certifiés par les services de santé canadiens.

Par cette démarche, l'ambassadeur visait également à magnifier les efforts de ses compatriotes dans leur pays d'accueil, faisant d'eux une fierté pour leur partie : le Burkina Faso.

L'entreprise Rayon Medica, sise à Montréal, se situe à l'adresse : 131 montée de Liesse, saint Laurent, Montréal, QC.

Lefaso.net

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Musique : Toksa, le rappeur dont le flow va s'exporter en France

Thu, 21/01/2021 - 16:00

Il est jeune mais sa voix pèse dans le milieu du rap burkinabè. Depuis quelques années, le rappeur fait son bonhomme de chemin. Il s'est imposé dans le showbiz burkinabè comme une valeur sure du rap au pays des Hommes intègres. Il n'hésite pas à casser les codes. Lui, c'est Toksa, à l'état civil Soubeiga Thimothée. Au 1er trimestre de l'année 2020, il a sorti son premier album. Malheureusement, l'opus est un peu noyé par la crise du Covid-19.

Peu importe, l'artiste ne perd pas espoir. Il multiplie les sorties. Les mélomanes kiffent sa musique. En début d'année 2021, il a participé au Soko festival à Ouagadougou. Là, sa fougue et sa richesse vocale sont remarquées par le jury. Il est retenu comme représentant du Burkina au Festival international de musiques universitaires de Belfort en France. L'artiste nous a rendu visite et a échangé avec nous sur ses projets, sa supposée relation avec l'artiste miss Tanya. Vidéo !

Dimitri OUEDRAOGO
Cryspin Laoudiki (Montage)
Bonaventure Paré (images)
Augustin Khan (réalisation)

Lefaso.net

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Burkina : La composition du gouvernement Dabiré II par ordre protocolaire

Thu, 21/01/2021 - 15:23

Les Burkinabè connaissent la composition du gouvernement Dabiré II depuis le 10 janvier 2021. Mais les ministres suivent quel ordre au juste ? Ci-dessous, le gouvernement selon l'ordre protocolaire.

Premier ministre, chef du gouvernement : Christophe Joseph Marie Dabiré

Ministre d‘État, Ministre auprès de la Présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale : Zéphirin Diabré

Ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens Combattants : Moumina Cheriff Sy.

Ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation : Pengwendé Clément Sawadogo.

Ministre de la sécurité : Ousseni Compaoré

Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur : Alpha Barry

Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement : Lassané Kaboré

Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux : Victoria Ouédraogo /Kibora

Ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Stanislas Ouaro

Ministre de la Santé : Charlemagne Marie Ragnag-Newendé Ouédraogo

Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation : Alkassoum Maïga

Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Séni Mahamadou Ouédraogo

Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire : Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal

Ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale : Hadja Fatimata Ouattara/Sanon

Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement : Ousséni Tamboura

Ministre de l'Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation : Salifou Ouédraogo

Ministre de l'Eau et de l'Assainissement : Ousmane Nacro

Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Wendenmanegah Eric Bougouma

Ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières : Bachir Ismaël Ouédraogo

Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Vincent Timbindi Dabilgou

Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat : Harouna Kaboré

Ministre des Ressources animales et halieutiques : Tegwendé Modeste Yerbanga

Ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi : Salifo Tiemtoré

Ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville : Bénéwendé Stanislas Sankara

Ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique : Siméon Sawadogo

Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano

Ministre des Sports et des Loisirs : Dominique Marie André Nana

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Madiara Sagnon/Tou

Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur, chargé de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur : Maxime Koné

Ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, chargé du Budget : Edith Clémence Yaka

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, chargé de l'Aménagement du Territoire : Pauline Zouré/Kaboré

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, chargé de la Recherche scientifique et de l'Innovation : Maminata Traoré/Coulibaly

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, chargé des Mines et des Carrières : Aimé Zongo

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, chargé de l'Artisanat : Louise Anne Go

Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des Ministres : Stéphane Wenceslas Sanou

Source : Service communication de la présidence du Faso

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Covid-19 dans la région du Centre : Les horaires des sites de dépistage réaménagés

Thu, 21/01/2021 - 15:19

Le directeur régional de la santé du Centre, dans une correspondance adressée aux Médecins-chefs des districts sanitaires, indique que les horaires des sites de dépistage Covid-19 de la région du Centre sont réaménagés à partir du 19 janvier 2021.

Elles sont désormais de 7h30 à 17h00 dans les sites de prélèvements des CMU 52 et 15, des Centres médicaux Pogbi et Saaba et du CSPS de Dassasgho.

Les sites de l'aérogare pèlerin et les centres médicaux avec antenne chirurgicale de Pissy et de Kossodo devont quant à eux dépister 24heures /24.

Lefaso.net

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Révélations du JNIM sur Bounti (Mali) : Un écran de fumée ?

Thu, 21/01/2021 - 15:15

Si j'en crois les commentaires de certains de mes confrères sur les réseaux sociaux, le JNIM n'aurait subi aucune perte à Bounti. La vingtaine de victimes serait donc, selon leurs dires, des civils innocents. Cette information vient incriminer les Français et Barkhane, que les terroristes auraient tout intérêt à voir quitter le pays.

Mais au-delà des déclarations, où sont les preuves ? Pour une organisation habituée à communiquer sur la toile, à nous inonder de vidéos barbares, où sont les images des femmes et des enfants tués par les frappes françaises ? Je n'en ai pour le moment vu aucune et c'est pour le moins surprenant. D'ailleurs plusieurs journalistes intrigués par les soupçons de victimes civiles à Bounti, ont mené une enquête et n'ont rien trouvé d'incriminant, preuve des mensonges d'un « JNIM manipulateur ».

Et si cette opération militaire avait bel et bien ciblé des combattants, ceux des Katibat du Macina et du Serma ? Ces deux groupes terroristes, affiliés au JNIM, martyrisent depuis des années les populations du Centre. Ils pillent, menacent, détruisent, violent, assassinent et maintenant ils dissimulent la vérité, n'hésitant pas à contrevenir aux principes de l'Islam et de la taqîya.

Mais on comprend que les communicants du JNIM ont tout intérêt à mentir et à se faire passer pour plus forts que ce qu'ils ne sont réellement. Comment recruter de nouveaux jeunes prêts à mourir pour la cause ? Comment encourager tous ceux qui sont déjà endoctrinés à poursuivre le combat si on apprend qu'une vingtaine d'entre eux a encore été décimée ?

Dans toute son atrocité, souvenons-nous que le JNIM « maîtrise » aussi l'art de la manipulation. Des armes et des combattants pour mener son djihad, aujourd'hui, il en manque. De plus en plus affaibli, il n'a alors d'autre choix que de nous tromper pour continuer d'exister.

Idrissa Khalou
@IKhalou

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Applications de messagerie : Ces solutions africaines qui veulent se frayer un chemin

Thu, 21/01/2021 - 12:34

Le sursis donné par WhatsApp à ses utilisateurs pour la mise en vigueur de ses nouvelles conditions d'utilisation le 5 mai prochain, donne le temps à ceux qui le désirent de tester Telegram, Signal mais surtout de tenter l'expérience avec Supfrica ou Dikalo, des applications made in Africa. Découverte.

Le tollé suscité par l'annonce de la mise à jour de WhatsApp, début janvier, offre une occasion aux utilisateurs africains de tester et d'apprécier les solutions alternatives que proposent leurs frères du continent.

Prenons le cas de Supfrica créé par le Sierra léonais, Hafiz Alhassan-Kanu. Selon la description faite par son concepteur, l'application est disponible depuis décembre 2020 sur le Play Store et est deux fois plus rapide que WhatsApp.

L'appli permet aux utilisateurs d'envoyer des textos et des messages vocaux, de passer des appels vocaux et vidéo et de partager des images, des documents.

Quelques bugs

Téléchargée plus de 100 000 fois, ses utilisateurs se plaignent pourtant de l'arrivée tardive du message de vérification du numéro de téléphone lors de leurs inscriptions. Nous l'avons testé et malheureusement, silence radio pour le moment. Y-a-t-il une affluence sur l'application ou est-ce un bug ? En attendant que tout rentre dans l'ordre, les développeurs méritent des encouragements.

La deuxième application créée cette fois-ci par un Camerounais, c'est Dikalo. A la différence de Supfrica, elle est à la fois disponible et sur Androïd et sur iOS. Dikalo est aussi disponible sur le Web, Windows, Mac et Linux.

Selon son concepteur, Alain Ekambi, Dikalo permet de démarrer une conversation sans avoir besoin de numéro de téléphone. Un mail et un identifiant de l'utilisateur sont suffisants.

Un air d'Africain

Vous pourrez aussi envoyer du texte, des images et des messages vocaux à d'autres utilisateurs et discuter dans des groupes et surtout utiliser des autocollants à l'africaine, uniques et amusants. Les autocollants symbolisent les expressions de chaque pays.

Tout comme Supfrica, la création de Dikalo est saluée par les internautes mais beaucoup ont relevé de nombreux bugs récemment qui rendent difficile l'utilisation de l'application. Ils déplorent également l'absence de l'appel vidéo. Lire la suite sur Faso-tic.net

HFB

Lefaso.net

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85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO : La pandémie du Covid-19 au menu des échanges

Thu, 21/01/2021 - 12:08

Le Conseil des ministres de la CEDEAO tient, les 20 et 21 janvier 2021, sa 85e session ordinaire en vidéoconférence, Covid-19 oblige, en vue de préparer la session des chefs d'Etat et de gouvernement qui aura lieu le 23 janvier dans le même format de vidéoconférence. La synthèse de cette session ordinaire à huis clos a été faite à la presse par le ministre délégué auprès du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Maxime Koné.

Au menu de cette 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO, plusieurs questions ont été abordées. Des questions allant de la santé à la politique en passant par la sécurité et l'économie. Il s'est agi précisément, dit le ministre Maxime Koné, des questions sur l'état de la communauté au niveau sanitaire, politique, sécuritaire et économique. Principalement sur l'état sanitaire dominé par la pandémie du Covid-19, explique le ministre Koné, un rapport a été produit par l'organisation ouest africaine de la santé, proposant en perspective la mise en œuvre du vaccin anti Covid-19 pour la moitié de la population dans l'espace de la communauté.

Une vue de la vidéoconférence de la 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO

L'autre proposition faite, en plus de la mise en œuvre du vaccin anti Covid-19, c'est l'harmonisation du test de dépistage dans l'espace de la CEDEAO, a annoncé Maxime Koné. Car selon le diplomate, d'un pays à un autre, les prix varient entre 250 000 et 30 000 FCFA, et il est très important de faire cette harmonisation, d'où la nécessité pour les ministres de la CEDEAO de se pencher sur la question. La troisième et dernière proposition faite toujours sur la question du Covid-19, précise Maxime Koné, c'est aussi l'harmonisation du système du test du Covid-19. Parce que, d'un pays à un autre, les tests ne sont pas valides, une question qu'il faut travailler à corriger.

Maxime Koné, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur.

Pour terminer, le ministre Maxime Koné a fait savoir que cette 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO se tient en prélude de la session des chefs d'Etat et de gouvernement prévue ce 23 janvier également en vidéoconférence.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Yagha (région du Sahel) : La section provinciale du MBDHP alerte sur la situation humanitaire difficile

Thu, 21/01/2021 - 12:00

Depuis plus de quatre (4) ans, la province du Yagha vit sous emprise de l'hydre terroriste. Cette situation sécuritaire rend la province de plus en plus vulnérable et hypothèque lourdement tout développement de la province. Il est urgent et impérieux qu'une inversion positive de tendances s'amorce et se concrétise à travers une gestion efficace de la situation, avec la contribution de tout citoyen épris de paix et soucieux de la cohésion sociale tant recherchée.

La province du Yagha a connu en effet un pic d'insécurité inégalable depuis l'assassinat du doyen Bab LANKOANDE, l'enlèvement du pasteur Omar TINDANO et ses enfants, dans la nuit du 10 au 11 février 2020, suivi de l'exécution du pasteur le 13 février 2020. A la suite de l'exécution du 13 février, s'en sont suivies les atrocités du 29 février 2020, lors de l'attaque du commissariat de police qui a coûté la vie à dix de nos vaillants policiers. Cette dernière attaque était-elle de trop, pour voir la province se vider de la majorité de ses services publics ?

Ainsi a-t-on amèrement constaté la fermeture :

Du commissariat de police, pourtant chargé de la sécurité des personnes et des biens ;
Des services de la douane, de l'environnement, de la perception, des impôts et finances, de la plupart des écoles et lycées, ainsi qu'une suspension temporaire des services de santé et de l'action sociale ;

Du Haut-Commissariat, fermé temporairement et travaillant actuellement à minima.
Depuis, la situation sécuritaire délétère ainsi vécue au chef-lieu de la province a également entraîné la fermeture des services publics de base dans toutes les cinq communes de la province, à l'exception de quelques services de santé et de quelques établissements du primaire et du post-primaire, tels ceux de la ville de Sebba.

La ville de Sebba enregistre actuellement un afflux important de personnes déplacées internes (PDI) venues de différents villages de la province, suite à des menaces et ultimatums reçus d'hommes armés non identifiés.

Des villages comme Takatami, Mansila, Fouly, Pontitiaga se sont pratiquement vidés de leurs populations, qui ont trouvé refuge à Sebba, tandis que celles de Botonou, Ouro-Djama ont migré en grand nombre à Solhan, où ils estiment se sentir plus en sécurité.
Vivant dans des conditions extrêmement difficiles, il est à la fois urgent et impérieux que l'Etat Burkinabè redouble d'efforts pour venir en aide à ces PDI qui, pour la plupart, n'ont de quoi se nourrir, se soigner, se vêtir, ni se loger.

Les effets induits cette situation sécuritaire et humanitaire viennent ainsi en rajouter aux difficultés, multiples et multiformes, que vit la province du Yagha et la ville de Sebba en particulier, déjà confrontée à d'énormes problèmes d'eau, de vie chère du fait de la flambée des prix des produits de première nécessité et du carburant (700 à 800 FCFA le litre d'essence), d'inaccessibilité due à l'état défectueux des routes, de qualité défectueuse des réseaux de téléphonie mobile, etc.

Hélas, les lendemains d'élections couplées du 22 novembre 2020 (qui d'ailleurs, dans la province du Yagha, n'ont pu se tenir qu'à Sebba et à Boundoré pour cause d'insécurité) n'augurent pas de meilleures perspectives. En effet, à l'issue de ces élections et de la victoire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), la solution d'urgence à cette insécurité ambiante n'a consisté qu'en un recrutement de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui du reste et en attendant meilleure solution, devraient être rigoureusement encadrés, afin d'éviter toutes dérives possibles et rassurer les populations.

Face à une telle situation d'ensemble, la section du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et du Peuple (MBDHP) du Yagha, constant dans sa triple mission de promotion, de protection et de défense des droits de l'homme, invite instamment les autorités politiques provinciales (du Yagha) et nationales à :

Assurer un meilleur suivi et une meilleure protection des personnes déplacées internes (PDI) et les mettre dans des conditions humanitaires acceptables tout en n'oubliant pas ceux (PDI) se trouvant à Mansila, Boundoré et Solhan qui vivent également des conditions extrêmement difficiles ;

Œuvrer à réunir et garantir des conditions sécuritaires nécessaires pour leur retour dans leurs villages respectifs ;

Prendre en charge, de façon résolue, la question sécuritaire et de la cohésion sociale, pour une résolution efficace et efficiente de cette crise sécuritaire et humanitaire qui continue de faire des ravages inestimables ;

Améliorer les conditions de vie et de travail des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de leur permettre de mieux assurer la défense du territoire national contre les forces du mal qui traumatisent nos vaillantes populations et endeuillent la Nation ;

Prendre toutes mesures nécessaires pour la réouverture du commissariat de police, et de tous les services publics de Sebba ;

Prendre des mesures pour une harmonisation des prix des produits de première nécessité et des hydrocarbures de Sebba avec ceux du reste du Burkina Faso.

Sebba, le 18 Janvier 2021

LA SECTION MBDHP-YAGHA

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