You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 days 6 hours ago

Test de recrutement d'étudiants en Anglais et en Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE) à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métiers

Mon, 07/09/2020 - 10:30

Le Président de l'Université de Ouahigouya informe les bacheliers des sessions de 2020 et 2019 qu'il est ouvert à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métier (IFPM) de l'Université de Ouahigouya un test de recrutement d'étudiants en première année de licence professionnelle au titre de l'année universitaire 2020/2021 dans les filières suivantes :

1- Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE), BAC séries C, D, E ou équivalents ;
2- Anglais, BAC séries A, D ou équivalents.

Le régime de formation qui dure trois (03) ans est celui de la Licence-Master-Doctorat (LMD).

Le dossier de candidature est composé des pièces suivantes :
 une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Président de l'Université de Ouahigouya en y précisant la filière ;
 un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif d'acte de naissance en tenant lieu ;
 une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation provisoire de succès au baccalauréat, et le relevé de notes obtenues au baccalauréat ;
 un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
 une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA non remboursable et payable à l'Agence Comptable de l'Université de Ouahigouya ;
 une photocopie non légalisée de la carte nationale d'identité.
Les dossiers de candidature sont reçus à la Direction des Affaires Académiques, de l'Orientation et de l'Information (DAOI) de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, tous les jours ouvrables du 03 au 14 septembre 2020 de 8h à 15 h.

Le test de recrutement se déroulera le 17 septembre 2020 à partir de 6h30mn sur le site de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, selon le programme suivant :
7h à 9h : Français
9h 30 à11h 30 : Anglais
12h 30 à 15 h 30 : Mathématiques

Les épreuves sont notées sur vingt (20) points et toute note inférieure à sept (07/20) points dans une épreuve est éliminatoire.

NB :
1-Pour toute information complémentaire, bien vouloir se présenter à l'Administration de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou tous les jours et heures ouvrables.
2-L'admission au test n'implique pas l'attribution d'une bourse de l'enseignement supérieur ;
3-L'Université décline toute responsabilité pour tout dossier déposé ou reçu hors de ses services techniques ou par toute autre personne non habilitée ;
4-Les cours sont dispensés sur le site de l'Université de Ouahigouya, sis à Somyaga au PK10, route de Ouagadougou ;
5-La présence aux activités pédagogiques est obligatoire ;

6-Une procédure d'authentification des diplômes étrangers sera engagée par l'administration de l'Université et les frais y relatifs seront à la charge du candidat ;

Ouahigouya, le

Dr Adama OUEDA
MC, Biologie et Ecologie Animales

Le Président de l'Université de Ouahigouya informe le public qu'il est ouvert un recrutement en complément d'effectif, en régime « inscrit sur titre » en première année, deuxième année ou troisième année de licence professionnelle dans les filières suivantes à l'Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métier (IFPM) de l'Université de Ouahigouya au titre de l'année universitaire 2020/2021.

1- Statistique Appliquée et Prospective Economique (SAPE),

Peut s'inscrire en L1, le candidat pouvant justifier soit :
D'un diplôme de baccalauréat dans les séries BAC séries C, D, E ou équivalents ;
D'un diplôme ou titre admis en équivalence du baccalauréat ou en dispense de Validation des Acquis d'Expériences (VAE) ou de Validation des Acquis Professionnels (VAP) ;
Pour les étudiants ayant entamé dans les années antérieures une première année d'enseignement supérieur, l'admission au S1 ou au S2, est accordée après évaluation des acquis pédagogiques capitalisables par une commission pédagogique de l'Université de Ouahigouya.

2- Anglais

Peut s'inscrire en L1, le candidat pouvant justifier soit :
D'un diplôme de baccalauréat dans les séries A, D ou équivalents ;
D'un diplôme ou titre admis en équivalence du baccalauréat ou en dispense de Validation des Acquis d'Expériences (VAE) ou de Validation des Acquis Professionnels (VAP) ;
Pour les étudiants ayant entamé dans les années antérieures une première année d'enseignement supérieur, l'admission au S1 ou au S2, est accordée après évaluation des acquis pédagogiques capitalisables par une commission pédagogique de l'Université de Ouahigouya.

Le régime de formation qui dure trois (03) ans est celui de la Licence-Master-Doctorat (LMD).

Le dossier de candidature est composé des pièces suivantes :
une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Président de l'Université de Ouahigouya ;
un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif d'acte de naissance en tenant lieu ;
une photocopie légalisée du diplôme de baccalauréat ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L1 ;
les photocopies légalisées des relevés de notes des S1 et S2 de la L1 ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L2 ;
les photocopies légalisées des relevés de notes des S1,S2 ,S3 et S4 de la L2 ou du titre admis en équivalence pour les candidats en L3 ;
une photocopie légalisée du diplôme requis pour les candidats en L3 ;
un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA non remboursable et payable à l'Agence Comptable de l'Université de Ouahigouya ;
une autorisation d'inscription signée du supérieur hiérarchique pour les candidats salariés.

Les dossiers de candidature sont reçus à la Direction des Affaires Académiques, de l'Orientation et de l'Information (DAOI) de l'Université de Ouahigouya, à Somyaga, route de Ouagadougou, tous les jours ouvrables du 03 au 18 septembre 2020 de 8h à 15 h.

Les dossiers incomplets ne sont pas recevables.
Les candidats retenus à l'issue de l'examen des dossiers sont astreints au paiement des frais annuels de formation indépendamment des droits d'inscription.

Ouahigouye le ..............................

Dr Adama OUEDA
MC, Biologie et Ecologie Animales

Categories: Afrique

Elections du 22 novembre 2020 : Les partis et formations politiques autorisés à y prendre part sont connus

Mon, 07/09/2020 - 10:30

Le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale (MATDC) à travers ce communiqué et conformément à l'article 157 du code électoral a rendu public la liste des partis, regroupements ou formations politiques autorisés à prendre part aux élections de novembre 2020. Par ailleurs, il appelle les autres partis et formations politiques à se conformer aux dispositions réglementaires, avant le 11 septembre 2020, s'ils souhaitent prendre part auxdites élections.

Aux termes de l'article 157 du Code électoral, « Seuls les partis ou formations politiques ou regroupements d'indépendants légalement constitués depuis soixante-dix jours à la date du scrutin et conformément à l'article 13 de la Constitution peuvent présenter des candidatures ».

En application de ces dispositions et à la date du 31 août 2020, les partis et formations politiques et les regroupements d'indépendants suivants sont autorisés à prendre part aux élections du 22 novembre 2020.

Par ailleurs, les partis et formations politiques qui n'ont pas encore tenu leurs instances suprêmes sont invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour y procéder et en faire notification au Ministre d'Etat, Ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale au plus tard le 11 septembre 2020. Passé ce délai, ils ne pourront pas prendre part aux élections du 22 novembre 2020.

PARTIS POLITIQUES

1. Alliances des Démocrates du Burkina, (A.D.B)
2. Alliance des Démocrates pour le Développement (A.D.D.)
3. Alternative Patriotique Panafricaine/Burkindi (A.P.P/.Burkindi)
4. Alliance de la Convention Démocratique du Faso (A.C.D.F)
5. Alliance des Démocrates Révolutionnaires (A.D.R)
6. Alliance pour la Démocratie du Faso (A.DE.FA)
7. Alliance pour la Démocratie et la Fédération / Rassemblement Démocratique Africain (A.D.F/R.D.A)
8. Alliance des Forces Démocratiques (A.F.D)
9. Alliance des Forces Progressistes (A.F.P)
10. Alliance des Générations pour la Renaissance (A.G.R)
11. Alliance des Jeunes pour l'Indépendance et République (A.J.I.R)
12. Alliance Panafricaine pour la Refondation – Tiligré (A.P.R-Tiligré)
13. Alliance pour le Progrès et la Liberté (A.P.L)
14. Alliance pour la Renaissance, la Démocratie et l'Intégration (A.R.D.I)
15. Alliance Travailliste pour le Développement (A.T.D)
16. Burkina Yirwa
17. Coalition pour la République-Parti Progressiste (CO.R.P)
18. Convention Nationale pour le Progrès (C.N.P)
19. Congrès pour la Démocratie et le Progrès (C.D.P)
20. Congrès des Jeunes pour le Progrès (C.J.P)
21. Congrès pour le Progrès et la Solidarité / Génération 3 (C.P.S/G3)
22. Congrès des Nations Africaines/Burkina Faso (C.N.A/BF)
23. Congrès pour la Renaissance et le Progrès (C.R.P)
24. Conseil National pour le Changement (C.N.C)
25. Convergence de l'Espoir (ESPOIR)
26. Convergence pour l'Emergence et le Développement (C.E.D)
27. Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (C.P.R / M.P)
28. Convergence des Patriotes et des Progressistes / Faso Baara (C.P.P/F.B)
29. Ensemble pour l'Avenir du Burkina Faso (E.P.A.B)
30. Front Africain pour le Changement (F.A.C)
31. Front Commun pour le Développement (F.C.D)
32. Front des Forces Sociales (F.F.S.)
33. Front Patriotique pour le Changement (F.P.C Yélémani)
34. Front patriotique pour le renouveau (F.P.R)
35. Front Progressiste (F.P)
36. Haute Alliance de Warrantage pour la République (H.A.W.R.E)
37. L'Autre Burkina / Parti pour le Socialisme et la Refondation (L'Autre Burkina/P.S.R)
38. La Marche pour la Patrie (L.M.P)
39. Le Faso Autrement
40. Le Faso en Démocratie (FADEM)
41. Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso (AGIR ENSEMBLE)
42. Mouvement d'Animation Culturelle pour l'Ennoblissement de la Politique (M.A.C.EN.POL)
43. Mouvement Africain des Peuples (M.A.P)
44. Mouvement pour le Burkina du Futur (M.B.F)
45. Mouvement pour le Changement et la Renaissance (M.C.R)
46. Mouvement Ensemble au Service de la Société pour son Indépendance (M.E.S.S.I)
47. Mouvement des Forces Démocratiques (M.F.D)
48. Mouvement des Jeunes Patriotes pour le Progrès (M.J.P.P/SAHA)
49. Mouvement des Jeunes Républicains (M.J.R)
50. Mouvement des Intellectuels pour le Développement (M.I.D.E)
51. Mouvement pour la Démocratie et le Développement (M.D.D)
52. Mouvement Démocratique du Faso (M.D.F)
53. Mouvement pour la Démocratie et la Renaissance (M.D.R)
54. Mouvement des Jeunes Patriotes du Burkina (M.J.P.B)
55. Mouvement Patriotique pour l'Alternance (MO.P.A)
56. Mouvement pour le Progrès et le Changement (M.P.C).
57. Mouvement du Peuple pour la Démocratie (M.P.D).
58. Mouvement Panafricain du Faso (M.P.F)
59. Mouvement Panafricain des Forces Unies pour le Travail, l'Union et la Renaissance (M.P/FUTUR)
60. Mouvement du Peuple pour le Progrès (M.P.P)
61. Mouvement Patriotique pour le Renouveau du Burkina (M.P.R/B)
62. Mouvement Patriotique pour le salut (M.P.S)
63. Mouvement pour le Rassemblement Patriotique (M.R.P)
64. Mouvement pour la Renaissance du Burkina (M.R.B)
65. Mouvement pour le Renouveau Démocratique (M.R.D)
66. Notre Cause Commune (N.C.C)
67. Nouvelle Alliance du Faso (N.A.F.A)
68. Nouvelle Démocratie Sociale (N.D.S)
69. Nouvel Elan Démocratique en Afrique (N.E.D.A)
70. Nouvelle Initiative Démocratique/Parti d'Action des Peuples (N.I.D / P.A.P)
71. Nouveau Temps pour la Démocratie (N.T.D)
72. Organisation Démocratique pour la Défense de la Nature (O.D.D.N)
73. Organisation pour la Démocratie et le Travail (O.D.T)
74. Organisation des Peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF)
75. Parti Burkina Laafia (P.B.L)
76. Parti Centriste pour la Démocratie et le Progrès (P.C.D.P)
77. Parti pour la Cohésion Nationale (P.C.N)
78. Parti des Démocrates du Faso (P.D.F)
79. Parti Démocratique pour l'Intégration et la Solidarité – Laafia (P.D.I.S-LAAFIA)
80. Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (P.D.J)
81. Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste (P.D.P/P.S)
82. Parti pour la Démocratie et le Socialisme (P.D.S)
83. Parti pour le Développement et le Changement (P.D.C)
84. Parti pour le Développement et la Démocratie (P.D.D)
85. Parti Ecologiste pour un Développement Nouveau (P.E.D.N)
86. Parti Fasocrate (P.F)
87. Parti Indépendant du Burkina (P.I.B)
88. Parti de l'Indépendance, du Travail et de la Justice (P.I.T.J)
89. Parti des Militants du Peuple (P.M.P)
90. Parti National pour le Développement et la Paix (P.N.D.P)
91. Parti National des Démocrates Sociaux (P.N.D.S)
92. Parti Patriotique des Jeunes Républicains (P.P.J.R)
93. Parti du Peuple Républicain (P.P.R)
94. Parti Politique Panafricaniste – Burkina Faso (PP-BF)
95. Parti pour la Protection de l'Environnement / Conservation de la Nature (P.P.E/C.N)
96. Parti pour le Progrès et la Liberté du Burkina (P.P.L.B)
97. Parti des Patriotes Progressistes (P.P.P)
98. Parti Progressiste National (P.P.N)
99. Parti du Progrès pour le Renouveau National (P.P.R.N)
100. Parti de Rassemblement pour la Démocratie Intègre et la Solidarité (P.A.R.A.D.I.S)
101. Parti du Regroupement Africain (P.R.A)
102. Parti pour la République et le Changement (P.R.C)
103. Parti pour la Renaissance de la Démocratie au Faso (P.R.D.F)
104. Parti Républicain pour l'Indépendance Totale (P.R.I.T-LANNAYA)
105. Parti de la Renaissance Nationale (PA.RE.N)
106. Parti pour le Renouveau Démocratique (P.R.D)
107. Parti Socialiste Burkina (PS Burkina)
108. Parti du Travail (P.T)
109. Parti pour le Travail et la Démocratie (P.T.D)
110. Parti pour l'Unité Nationale et le Développement (P.U.N.D)
111. Progressistes Unis pour le Renouveau (P.U.R)
112. Rassemblement des Burkinabé pour le Progrès (R.B.P)
113. Rassemblement des Forces Panafricaines (RFP)
114. Renaissance Démocratique et Patriotique au Faso (R.D.P.F)
115. Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (R.D.S)
116. Rassemblement des Ecologistes du Burkina Faso (R.D.E.B. F)
117. Rassemblement des Nouvelles Idées (R.N.I)
118. Rassemblement des Patriotes pour le Renouveau (R.P.R)
119. Rassemblement Patriotique du Faso (R.P.F)
120. Rassemblement Patriotique pour l'Intégrité (R.P.I)
121. Rassemblement Pour le Burkina (R.P.B)
122. Rassemblement du Peuple pour le Travail (R.P.T)
123. Soleil d'Avenir (Mouvement S.A.)
124. Union Démocratique Burkinabè pour la Renaissance (U.D.B / R)
125. Union pour la Démocratie et le Développement (U.D.D)
126. Union des Démocrates Indépendants (U.D.I)
127. Union Des Républicains (U.D.R)
128. Union pour le Développement Social (U.D.S)
129. Union des Forces Centristes (U.F.C.)
130. Union des Forces Démocratiques du Burkina (U.F.D.B.)
131. Union des Forces Progressistes (U.F.P)
132. Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (U.N.D.D)
133. Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (U.N.D.P)
134. Union Nationale des Indépendants pour le Changement (U.N.I.C)
135. Union Nationale pour la Jeunesse Active (U.N.J.A)
136. Union Patriotique et Socialiste (U.P.S)
137. Union pour le Progrès et le Changement (U.P.C)
138. Union pour la République et la Démocratie (U.R.D)
139. Union pour la Renaissance Démocratique du Burkina (U.R.D.B)
140. Union pour la Renaissance Démocratique/ Mouvement Sankariste (U.R.D/M.S)
141. Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNI.R /P.S)
142. Union Pour la République (U.P.R)
143. Vision Burkina-Parti Pacifiste (VISION BURKINA).

FORMATIONS POLITIQUES

1. Alliance Arc en Ciel des partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (A.C.M.P)
2. Alliance pour la République et la Démocratie (A.R.D)
3. Alliance Soleil du Progrès (A.S.P).

REGROUPEMENTS D'INDEPENDANTS

1- Sidwaya
2- Les Tondikara de la Paix
3- Ensemble pour le Faso
4- Union Nationale des Indépendants (U.N.I)
5- Convergence des Masses Populaires (C.M.P)
6- La Nature
7- Mouvement pour la défense de la démocratie (RI/ M.D.D)
8- Alliance pour la Paix et l'Intégrité (A.P.I)
9- Debout pour la Patrie (D.P.P)
10- Fasokooz
11- Mouvement le Réveil « vaa-ir »
12- Le Renouveau (L.R)
13- Indépendants associés (I.A)
14- Burkina uni pour le développement (B.U.D)
15- Burkina uni pour le triomphe (B.U.T).

Diffusion :
Large diffusion

Ouagadougou, le

Pour le Ministre d'Etat et P/D,
Le Secrétaire Général

Pierre BICABA
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Burkina : L'or sert à financer le terrorisme

Mon, 07/09/2020 - 00:57

Selon un rapport commandé par le gouvernement, l'or est une source de financement des activités terroristes au Burkina Faso. Depuis 2016, les groupes armés terroristes ont engrangé 70 milliards de francs CFA dans les attaques contre les sites miniers.

« L'industrie est devenue une source de financement bienvenue pour les djihadistes et autres mouvements armés dans les zones dépourvues d'autorité centrale », a affirmé Ollo Kambou de l'Observatoire économique et social du Burkina qui a réalisé le rapport.

Selon les chercheurs, les attaques contre les sites d'orpaillage permettent aux terroristes d'avoir accès aux explosifs et à l'or.

Ils notent également que la plupart des attaques sont financées de l'extérieur et que certaines sociétés de transfert d'argent et des organismes à but non lucratif sont les principaux canaux utilisés pour financer leur financement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Election présidentielle de 2020 au Burkina : Kadré Désiré Ouédraogo représentera le mouvement « Agir Ensemble »

Mon, 07/09/2020 - 00:16

Le mouvement « Agir Ensemble » a investi, le dimanche 6 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso, Kadré Désiré Ouédraogo comme candidat à l'élection présidentielle de novembre 2020 au Burkina Faso. Après son investiture, le candidat a construit son discours d'acceptation autour de la paix, la sécurité, l'égalité dans la transparence, le développement pour la prospérité.

C'est à l'issue d'un congrès national du parti que Kadré Désiré Ouédraogo a été désigné candidat à l'élection présidentielle 2020. Ancien Premier ministre du Burkina et ancien président de la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo a occupé de hautes fonctions économiques et politiques.

Remise de l'attestation de désignation officielle de Kadré Désiré Ouédraogo comme candidat à l'élection présidentielle de 2020

Conscient de l'immensité des tâches à accomplir, Kadré Désiré Ouédraogo s'est engagé à œuvrer pour la cohésion nationale en faisant taire les querelles secondaires et les vieux ressentiments. Pour ce qui concerne la question de la paix et de la sécurité qui sont d'actualité, il envisage de changer radicalement de stratégie en améliorant le dispositif militaire et la mise en place d'un dispositif administratif et social dont le but sera de travailler ardemment à la réconciliation, de lutter contre la marginalisation régionale, les déserts administratifs...

Des sympathisants du mouvement Agir Ensemble

Kadré Désiré Ouédraogo n'a pas manqué de décrier la gabegie et la corruption au Burkina Faso dont font cas les rapports et organes de contrôle et de gestion des administrations du pays. Aussi, il a invité la jeunesse à se mobiliser et à refuser l'immobilisme dans le chaos en choisissant d'avancer avec le mouvement Agir Ensemble. Enfin, pour le développement et pour la prospérité, Kadré Désiré Ouédraogo veut mettre tous les Burkinabè au travail et mettre en place la politique ambitieuse du slogan « Produisons, transformons et consommons burkinabè ».

Photo de famille avec les premiers responsables du mouvement Agir Ensemble

Des sympathisants et représentants d'autres formations politiques de l'opposition comme de la majorité étaient présents à la cérémonie. On pouvait y apercevoir les représentants du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), de l'ADF/RDA, de Le Faso autrement…

Le mouvement Agir Ensemble a été créé le 7 septembre 2019.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres pour l'achat de 7.345 postes radios munis d'enregistreurs

Mon, 07/09/2020 - 00:15

I – OBJET

Dans le cadre de la réponse de Plan International Burkina Faso à l'éducation en situation d'urgence financé par les projets ECW, AFD, LIFE, BNO et le projet FASST il est prévu l'achat de 7.345 postes radios munis d'enregistreurs pour permettre aux élèves de pouvoir enregistrer les cours dispensés à partir des antenne émetteurs radio

II - ALLOTISSEMENT

Les acquisitions, objet du présent appel d'offres sont groupés en un (01) lot unique.

III.- PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

Le présent appel d'offres est ouvert à égalité de conditions à tous les fournisseurs, entrepreneurs et prestataires de services spécialisées régulièrement installés au Burkina Faso et ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.

IV - CONSULTATION ET ACQUISITION DU DOSSIER

Le dossier d'appel d'offres peut être consulté ou retiré à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) ; Email : burkina.co@plan-international.org moyennant un paiement forfaitaire de Vingt-cinq mille (25.000) Francs CFA.

V – PIÈCES A FOURNIR

Les pièces à fournir sont les suivantes :
1. Attestation de situation fiscal (ASF) ;
2. Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) de l'Agence Judiciaire du Trésor (AJT)
3. Attestation de situation cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ;
4. Photocopie de l'avis de constitution de l'entreprise ou du registre de commerce ;
5. La lettre d'engagement datée, signée, cachetée et conforme au modèle joint au dossier d'appel d'offres ;
6. Une copie du reçu d'achat du DAO
7. Une fiche de renseignement du soumissionnaire

VI – DÉPOTS DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) au plus tard le Lundi 21 Septembre 2020 à 11 heures 00 minutes.

VII – DÉLAI D'ENGAGEMENT

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours.

VIII - RESERVES

Plan International Burkina Faso se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent appel d'offres ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit appel d'offres

IX – RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les renseignements sur le présent avis d'appel d'offres peuvent être obtenus à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) du lundi au jeudi entre 08h 00 - 15 h30 et le vendredi de 08h 00 à 12h 00.

Ouagadougou, le …………….

La Direction

Categories: Afrique

Banque africaine de développement : Akinwumi Adesina, élu président, a prêté serment pour un second mandat

Mon, 07/09/2020 - 00:14

Élu président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a prêté serment. Il est le huitième président élu de l'institution financière africaine.

« Aujourd'hui, un arc-en-ciel s'étend des 81 pays membres de la Banque africaine de développement (AfDB.org) à travers le ciel bleu profond de l'Afrique. L'avenir nous invite à l'avènement d'une Afrique plus développée et d'une Banque beaucoup plus forte et résiliente. »

C'est par cette métaphore que le président Adesina s'est adressé aux participants de haut rang présents à la cérémonie virtuelle organisée le mardi 1er septembre, au cours de laquelle il a officiellement prêté serment pour un second mandat à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement.

Huitième président élu de l'institution, Akinwumi Adesina a été réélu, jeudi 27 août, par la totalité des gouverneurs des États membres, régionaux et non régionaux, à la présidence de la Banque africaine de développement.

La cérémonie de prestation de serment, qui s'est déroulée au siège de la Banque à Abidjan, était présidée par Kenneth Ofori-Atta, ministre des Finances du Ghana et nouveau président du Conseil des gouverneurs de la Banque.

Plusieurs présidents africains ont assisté en direct à la cérémonie, qui se déroulait de façon virtuelle : Paul Kagamé du Rwanda, George Weah du Libéria, Alpha Condé de la Guinée, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau et Denis Sassou Nguesso de la République du Congo. Pour le Nigéria, Goodluck Jonathan, ancien président, et Atiku Abubakar, ancien vice-président, étaient également présents.

Au cours de la cérémonie, Kenneth Ofori-Atta était assisté de la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, présidente sortante du Conseil des gouverneurs de la Banque, ainsi que de Vincent Nmehielle, le secrétaire général de la Banque, qui a lu la résolution portant sur l'élection de M. Adesina à la présidence de l'institution.

Le 27 août dernier, en marge des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque, les gouverneurs des 54 pays membres régionaux africains et des 27 pays membres non régionaux ont élu, à l'unanimité, Akinwumi Adesina pour un second mandat de cinq ans.

Pour le ministre ghanéen des Finances, Kenneth Ofori-Atta, « nous devons continuer à orienter et à diriger les efforts de la Banque dans l'établissement de normes mondiales d'excellence, d'intégrité et d'engagement envers nos prestations et la réactivité face aux défis du continent. » Et s'adressant au président Adesina : « Vous avez obtenu un nouveau mandat de manière historique ! »

Le premier mandat (2015-2020) de M. Adesina était porté par un programme audacieux de la Banque reposant sur cinq priorités de développement appelées « High 5 » : « éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie » ; « nourrir l'Afrique » ; « industrialiser l'Afrique » ; « intégrer l'Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations d'Afrique ».

Aujourd'hui, ce programme est en cours de réalisation, selon le président Adesina, précisant que 18 millions d'Africains avaient désormais accès à l'électricité, 15 millions bénéficiaient de financement pour leurs investissements, 60 millions avaient accès à l'eau potable, 141 millions de personnes disposaient dorénavant de technologies agricoles améliorées pour la production d'aliments et 101 millions de personnes avaient accès à des transports améliorés grâce à de nouvelles infrastructures.

« Ensemble, nous avons tracé une nouvelle voie pour l'Afrique. Nous avons obtenu des résultats impressionnants de manière collective », a soutenu Akinwumi Adesina.

Pour son second et dernier mandat (2020-2025), le président Adesina a souligné qu'il tirerait partie des réalisations collectives pour faire émerger une Banque plus solide et plus résilient. « Nous nous concentrerons sur les institutions, les personnes, les prestations et la durabilité. Ensemble, nous gagnons pour l'Afrique. Encore une fois, allons de l'avant, poussés par la puissance de notre mission, elle-même inspirée par la primauté de notre vision et stimulée par notre solidarité indéfectible ! »

Des représentants des gouvernements du Nigéria et de la Côte d'Ivoire ainsi que des directeurs exécutifs et de hauts responsables de la Banque ont également assisté à la cérémonie.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Categories: Afrique

Présidentielle de 2020 au Burkina : Quand le système de parrainage se révèle un ‘‘diktat'' masqué de la classe politique classique !

Mon, 07/09/2020 - 00:00

Le Burkina Faso est entré dans le lot des pays ayant instauré, dans les conditions d'éligibilité à la présidentielle, le système de parrainage. Si dans l'esprit, cette innovation se présente comme un test à la lettre pour jauger la capacité de mobilisation du prétendant à un certain niveau, dans les faits, elle a l'allure d'un piège tendu par les partis politiques classiques (ou dits grands) aux fins de mieux contrôler le jeu politique, notamment en période électorale.

L'article 124 du Code électoral énumère parmi les éléments à contenir par la déclaration de candidature à la présidentielle, « les attestations de parrainage d'au moins cinquante élus ». Il est complété par l'article 125 : « … Lorsque l'acte de parrainage ne comprend que des conseillers municipaux, ceux-ci doivent être répartis dans au moins sept des treize régions du Burkina Faso. Cette répartition dans des régions du Burkina Faso n'est pas exigée lorsque, en plus des élus locaux, l'acte de parrainage comprend au moins un député ou lorsqu'il ne comprend que des députés. L'acte de parrainage comporte les noms, prénoms, la nature du mandat et les signatures authentifiées par une autorité compétente. Un élu peut parrainer tout candidat de son choix ; toutefois, il ne peut parrainer plus d'un candidat ou remettre en cause son parrainage.

L'auto-parrainage n'est pas autorisé. Le parrainage multiple et le faux parrainage sont nuls. Si cette nullité est susceptible d'entraîner l'annulation d'une candidature, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le notifie au candidat soixante-douze heures avant la date de publication de la liste. Il est accordé un délai de vingt-quatre heures au candidat pour procéder au remplacement des parrainages annulés. Les attestations de parrainage sont établies sur un formulaire conçu et délivré par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au plus tard trente jours avant la date de clôture de dépôt des candidatures ».

A l'observation de ces dispositions, on peut se rendre compte que ce système a été instauré pour aussi éviter des candidatures à relent d'intérêts locaux, régionalistes/particuliers. Il s'agit également dans l'esprit, de limiter les candidatures ‘‘fantaisistes'', dans la mesure où l'expérience a montré que certains individus se présentent à la présidentielle pour juste bénéficier du financement de la campagne, sans pour autant disposer d'un véritable programme et/ou d'une organisation sérieuse, capable de conduire une campagne électorale digne de ce nom.

Mais le hic est que dans le contexte burkinabè actuel, cette innovation semble biaiser le jeu politique, en défaveur surtout des candidats indépendants ou investis par les partis politiques nouvellement créés ou n'ayant pas d'élus. La candidature indépendante aux élections législatives et municipales étant à ses débuts (elle n'a été admise qu'à partir de 2015), on compte très peu d'élus conseillers municipaux élus (aucun député) sous la bannière de regroupements d'indépendants (largement en-deçà des 50 requis par le parrainage).

La soumission des élus à leur organisation politique est indéniable. La preuve est bien là avec le rapport des députés sur la situation sécuritaire qui préconisait le découplage des législatives de la présidentielle, mâté et hostilement balayé par la direction politique des partis siégeant à l'Assemblée nationale. Les choses sont donc bien canalisées par les partis politiques classiques, disposant d'élus : le candidat indépendant, ou d'un parti politique qui n'a pas d'élu, doit négocier. A quel prix ? Comment s'y prendre sans se compromettre, lorsqu'on sait que l'un des arguments avancés par les défenseurs (organisations de la société civile) de la candidature indépendante à toutes les élections est que les partis politiques ont perdu toute crédibilité de représentation auprès des populations ?

A l'ADF/RDA, la direction politique est claire : aucun élu ne peut donner son parrainage à un candidat sans son aval. « S'il y a des candidats qui ont besoin d'accompagnement parce qu'ils ont des difficultés de parrainages, on pourrait en discuter. Aucun conseiller de l'ADF/RDA ne peut apporter un parrainage à quelqu'un d'autre sans le consentement du parti. Mais si la direction du parti vous autorise à le faire, vous pouvez le faire sans problème », a confié, en réaction à une question à cet effet, le président de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo, lors du Conseil politique du parti, le 30 août 2020 à Ouagadougou. Cette instruction, même si elle n'est pas publiquement crachée par les partis politiques ayant des élus, comme l'a fait l'ADF/RDA, elle est valable pour tous. C'est donc le contrôle du jeu politique.

Dès lors, le risque de voir certains élus marchander leur soutien peut également être grand. En tout cas, certains candidats indépendants sont convaincus que « chacun a son prix ». En un mot comme en mille, chaque élu peut être amené à botter en touche, la consigne du parti en la matière. Une conviction qui n'est pas sans fondement lorsqu'on se réfère à la « jurisprudence Assibou Ouédraogo » (à l'issue de la municipale de 2012, l'UPC avait obtenu 10 sièges sur 19 dans l'arrondissement 5 de Ouagadougou ; ce qui devrait lui permettre de diriger la mairie, mais son conseiller Assibou Ouédraogo décide de se rallier au CDP et les choses basculent en faveur de ce dernier. Les responsables de l'UPC avaient, à l'époque, confié que d'importantes promesses avaient été faites par le CDP à son conseiller Assibou Ouédraogo, en l'occurrence une moto, une parcelle et de l'argent).

En tous les cas, les candidats indépendants (ou investis par des partis n'ayant pas d'élus) se voient obligés de marchander ou de conclure un deal avec les partis politiques qui en disposent. Ceux qui ne voudraient pas verser dans cet esprit seront obligés de se limiter au stade de déclaration d'intention à la compétition pour Kosyam (palais présidentiel).

En attendant que les jours à venir décident du sort de chaque candidat déclaré sur ce point précis, on peut simplement s'interroger sur l'apport de cette disposition à la démocratie burkinabè, surtout à sa capacité à offrir au peuple, une nouvelle dynamique tant attendue.


Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina Faso : 5 nouveaux cas à la date du 4 septembre 2020

Sun, 06/09/2020 - 23:33

La situation de la maladie à Coronavirus fait état de cinq nouveaux cas dont un importé à la date du 4 septembre 2020.

Au total, 312 échantillons ont été analysés. Sur les cinq cas enregistrés, Ouagadougou en compte deux, un à Bobo et un à Nouna.

A la même date, trois guérisons ont été enregistrées portant à 1103 le nombre total des guérisons. Aucun décès n'a été mentionné par le personnel soignant.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso a enregistré 1452 cas confirmés dont 498 femmes et 954 hommes. 294 personnes sont toujours sous traitement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Saison pluvieuse : Ouagadougou enregistre 97,4 millimètres d'eau, le 5 septembre 2020

Sun, 06/09/2020 - 23:30

Ouagadougou a enregistré une forte pluie dans la journée du samedi 5 septembre 2020. Selon les services météorologiques, 97,4 millimètres d'eau sont tombés sur la capitale.

Ces fortes précipitations ont provoqué des inondations dans la plupart des quartiers et l'effondrement des maisons. A Tanghin, l'un des quartiers, une femme enceinte est morte noyée.

A l'image de la capitale, d'autres villes ont aussi enregistré une forte pluviométrie. Fada N'gourma a reçu 155,6 millimètres cubes d'eau, Ouargaye, dans la région du Centre-est, en a reçu 74,6. Mogtedo et Boulsa ont, quant à eux, enregistré 73,2 mm.

De façon générale, les pluies ont concerné plus de la moitié du territoire national.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Yako : Il se donne la mort après avoir tué sa femme

Sun, 06/09/2020 - 23:00

Un homme s'est donné la mort à Yako, chef-lieu de la province du Passoré, après avoir tué sa femme à coups de machette, rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).

Le drame s'est produit aux environs de minuit dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre 2020. Un habitant de la ville de Yako, âgé de 40 ans, a découpé son épouse à l'aide de machette. Transporté au Centre médical avec antenne chirurgicale de la ville, la victime a rendu l'âme dans la nuit.

A la recherche de l'époux, principal suspect dans l'affaire, les éléments de la police ont découvert, aux environs de 5h, son corps sans vie suspendu à une corde.

Les mobiles de l'assassinat ne sont pas encore connus mais selon des proches de la famille, dont les propos ont été rapportés par l'AIB, le mari avait l'habitude, depuis 4 ans, de menacer sa femme au point que le père de cette dernière a dû intervenir à plusieurs reprises pour tenter d'apaiser la situation.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Fédération des syndicats de la santé humaine : Un forum pour renforcer l'unité d'action syndicale

Sun, 06/09/2020 - 22:24

La Fédération des syndicats de la santé humaine du Burkina Faso (F-Santé-BF), composée du Syndicat des médecins du Burkina (SYMED), du Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et du Syndicat des sages-femmes, maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB), a tenu, à l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) à Ouagadougou, du 3 au 5 septembre 2020, un forum de l'unité d'action syndicale. Ce cadre a permis à ces trois syndicats de mutualiser leurs efforts pour les luttes futures.

Au Burkina Faso, trois syndicats du domaine de la santé ont organisé un cadre d'échanges en vue de mutualiser leurs actions. Il s'agit du Syndicat des médecins du Burkina (SYMED), du Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et du Syndicat des sages-femmes, maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB). En effet, ces différents syndicats se sont affiliés à l'International des services publics (ISP) et ont décidé de former la Fédération des syndicats de la santé humaine du Burkina Faso (F-Santé-BF) pour mieux défendre leurs intérêts.

Une formation au profit des militants

Selon les premiers responsables de la F-Santé-BF, les travailleurs et travailleuses du monde entier, quelles que soient leurs connotations sociétales, culturelles et économiques, ont besoin de se défendre contre les injustices, les tracasseries, l'arbitraire et les abus de pouvoir. Le syndicat est donc un outil qui permet aux travailleurs de lutter pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.

Les premiers responsables de la F-Santé-BF.

C'est fort de cette conviction que le regroupement de syndicats a organisé une formation au profit des participants à ce forum. Le thème de cette formation était « Syndicalisme et militantisme des jeunes ». Pour le formateur, Nazi Kaboré, le syndicalisme démocratique doit être souverain. C'est pourquoi il a invité les jeunes de la F-Santé-BF à se mobiliser derrière les dirigeants des syndicats de manière à ce que le syndicat soit démocratique, indépendant idéologiquement et financièrement afin d'éviter de subir la loi de celui qui donne.

Le formateur Nazi Kaboré

Des acquis engrangés

Depuis sa création le 13 septembre 2018, la F-Santé-BF a pu engager le dialogue avec les autorités sur l'élaboration du statut particulier des travailleurs de la santé afin de résoudre les problèmes des carrières des infirmiers et infirmières, sages-femmes et accoucheuses. Il y a aussi la mise en œuvre du Fonds public hospitalier (FPH) pour améliorer l'offre de soins pour la population et motiver le personnel de la santé. Bref, de nombreuses luttes sont menées pour améliorer les conditions de travail de la vie des agents sanitaires.

Des militants de la F-Santé-BF

Pour information, l'International des services publics (ISP) regroupe plus de 700 syndicats avec près de 30 millions de travailleurs et travailleuses dans 154 pays du monde.

Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le COVID-19 : La fondation Rayimi au secours des agents de santé de Koudougou

Sun, 06/09/2020 - 22:24

Les agents de santé de la ville de Koudougou sont désormais équipés du minimum pour éviter de se faire contaminer par le coronavirus. Un équipement en matériel de protection individuelle et collective leur a été remis le 4 septembre 2020 par la fondation Rayimi de Naaba Saga 1er, chef de Issouka et l'Association des chefs coutumiers de Koudougou. Un don rendu possible grâce au soutien financier de l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso.

Malgré les multiples actions en faveur de la lutte contre le coronavirus, les acteurs de premier rang que sont les agents de santé sont très souvent oubliés dans la dotation ou l'équipement de matériel. C'est pour combler ce déficit que le chef de Issouka Naaba Saga 1er, président de la fondation Rayimi de Koudougou a entrepris de jouer sa partition en apportant un soutien aux agents de santé de la ville de Koudougou.

Naaba Saga 1er d'Issouka, président de la fondation Rayimi a justifié sa démarche par le fait que les agents de santé sont continuellement exposés dans le cadre de leur travail dans la lutte conte la COVID-19

Très rapidement, il prend l'engagement de trouver du matériel de protection individuelle et collective pour la cause. Il trouve donc les arguments nécessaires auprès de l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso, qui finance à plus de 7 millions de FCFA pour l'achat du matériel de protection au profit des agents de santé. Ainsi acquis, le 4 septembre a été retenu pour la remise officielle du matériel aux agents des différents CSPS de la commune, et ce sous la présidence du maire de la ville de Koudougou Maurice Moktar Zongo et du médecin chef du district sanitaire de Koudougou, représentant le directeur régional de la santé du Centre-Ouest.

Du côté des bienfaiteurs de la fondation Rayimi, l'ambassadeur d'Allemagne Dr Andreas Pfaffernochke était présent en compagnie de son épouse. Les principaux bénéficiaires que sont les majors des différents CSPS de la ville étaient également tous présents.

L'ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso SEM Andreas Pfaffernochke a dit être disposé à accompagner le Burkina Faso dans la lutte contre la COVID-19

Le matériel remis se compose de vingt dispositifs de lave-mains, 15 000 pairs de gants, des blouses renforcées, des thermo flash, 600 litres de savon liquide, 300 flacons de gel hydro-alcoolique, 800 boules de savon, 3000 masques à usage unique et 2000 masques lavables, le tout d'une valeur de 7 millions 120 000 FCFA.

En remettant le matériel, le chef d'Issouka, président de la fondation Rayimi a intervenu en premier pour justifier son acte avec les autres chefs coutumiers regroupés au sein d'une l'association. Pour Naaba Saga 1er, le but de la fondation qu'il préside, c'est de s'investir dans le social en faveur de tous ceux qui méritent ou qui nécessitent une assistance.

Et selon le chef, au regard du sacrifice consenti par les agents de santé avec un risque énorme de se faire contaminer par le coronavirus, il était temps de songer à eux avec du matériel de protection. C'est ce qui justifie son engagement qui a abouti à l'acquisition du matériel remis ce 4 septembre. S'adressant aux agents de santé venus pour recevoir le matériel, Naaba Saga 1er leur a traduit toute la reconnaissance de la fondation qu'il préside au regard du don de soi dont ils font montre dans la lutte conte le COVID-19 qui jusque là a permis de préserver Koudougou de cette maladie.

Le maire de Koudougou recevant officiellement le matériel de protection au profit des agents de santé de sa commune

Quant au médecin chef du district sanitaire de Koudougou, Dr Sylvain Soubeiga, il a dit au nom du directeur régional de la santé du Centre-Ouest, toute la joie d'être bénéficiaire de ce matériel. Pour lui, le geste est hautement salutaire et salvateur pour l'ensemble des agents de santé de la commune de Koudougou. Aussi, il a magnifié l'acte posé par la fondation Rayimi, et partant le geste de l'ensemble des membres de l'association des chefs coutumiers de la ville de Koudougou qui est inédit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il a par ailleurs rassuré les donateurs de la bonne utilisation du matériel remis, qui constitue d'ailleurs un facteur motivant pour les agents de santé.

Intervenant à son tour, l'ambassadeur Andreas Pfaffernochke d'Allemagne au Burkina Faso qui venait de présenter officiellement ses lettres de créance dans notre pays deux jours auparavant a dit toute l'estime qu'il a pour le peuple burkinabè, un peuple courageux selon ses propres termes. Aux acteurs de la santé, le diplomate allemand a saisi l'occasion pour leur rendre hommage eux qui ont pu contenir la propagation de le COVID-19. Mieux, il a félicité le Centre-Ouest pour avoir gardé jusque là ses frontières intactes d'un éventuel cas de coronavirus.

A l'occasion, tous les majors des différents CSPS de la ville de Koudougou ont effectué le déplacement pour recevoir leur matériel

Il a par conséquent pris l'engagement d'user de toutes ses possibilités pour soutenir davantage les actions entrant dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Burkina Faso. Bouclant la série des interventions, le maire Maurice Moktar Zongo s'est dit satisfait pour ce don qui vient combler un manque à gagner en matière d'équipement pour les agents de santé dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Il au nom de son conseil municipal rendu hommage à la fondation Rayimi pour son acte citoyen, et tout naturellement, il a traduit la reconnaissance de la ville à l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso.

Raogo YAMEOGO

Categories: Afrique

CSPS de bang-pooré : Une Journée de salubrité pour assainir le cadre de travail

Sun, 06/09/2020 - 22:24

A l'initiative de l'Association des jeunes en mouvement pour la nation, une Journée de salubrité s'est tenue le dimanche 6 septembre 2020, au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de bang-pooré, sis au quartier Tanghin de la ville de Ouagadougou. A cette occasion, les membres de ladite association ont mis en terre des plants et procédé à la remise de matériel de protection contre la pandémie du Covid-19. La cérémonie a été placée sous le patronage du PDG de l'entreprise Yonli Service, Hornoré Yonli.

La pluie qui s'est abattue dans la matinée du dimanche 6 septembre 2020, n'a pas empêché les membres de l'Association des jeunes en mouvement pour la nation (AJMN) de prendre d'assaut la cour du CSPS de bang-pooré, situé au quartier Tanghin. Munis de balaie, de pelles, de brouettes, râteaux, ils sont venus pour redonner un visage plus accueillant à ce site qui reçoit des malades en cette saison hivernale.

Pendant que les uns désherbent, les autres ramassent les ordures et les mettent en tas à l'extérieur de la cour du CSPS. Soumaïla Ouédraogo est le secrétaire général de l'AJMN. Selon lui, la philosophie qui sous-tend l'organisation de cette journée de salubrité est de rendre « le lieu sain et limpide ». C'est aussi une occasion pour l'association de lancer un appel à la jeunesse burkinabè pour assainir leur cadre de vie comme le souligne le thème de la présente journée « mains dans les mains ».

Le SG de l'association prône pour une synergie d'action

« C'est mains dans les mains que nous allons réussir à bâtir un avenir meilleur, prospère et sain », estime M. Ouédraogo qui avait à ses côtés le président de l'association, Seydou Tiemtoré. Le choix de ce site, à en croire le SG de l'AJMN, n'est pas anodin. « Nous avons choisi ce CSPS parce que c'est un centre de santé de notre quartier. Tout le monde est amené un jour à y venir. Donc, en tant que jeune responsable, qui doit prendre la relève de demain, nous avons choisi notre CSPS. Et comme vous l'avez vu, il y a de la saleté par endroit. C'est pour cela nous sommes venus pour assainir le lieu », a-t-il expliqué.

Le patron de la cérémonie salue l'initiative des jeunes

Le président de l'Union des jeunes entrepreneurs du Burkina par ailleurs PDG de l'entreprise Yonli service s'est impliqué dans cette initiative salvatrice. « Ces jeunes m'ont approché par rapport à leur initiative. Vu que c'est salutaire, je ne pouvais que répondre favorablement à leur demande », a confié le patron de la cérémonie, Hornoré Yonli.

Des actions en perspective

Visiblement comblé par la démarche des membres de l'association, il n'a pas manqué de promettre des mesures d'accompagnement. « Mon apport, c'est les conseils. L'expérience que j'ai, je vais leur donner les conseils qu'il faut pour pouvoir travailler. Nous allons également approcher les structures qui peuvent les former ou les accompagner dans leurs activités », a-t-il dit. Mais pour l'instant, M. Yonli a demandé aux bonnes volontés de prêter main-forte à ces jeunes, car, ce sont des leaders de demain. « Vu déjà leur démarche, je pense que ce sont des jeunes à encourager », soutient-il. La satisfaction est le maitre mot employé par Salia Cissé du CSPS de bang-pooré pour apprécier l'acte citoyen posé par les membres de l'association AMJN. « On est vraiment très content. Je les remercie infiniment », a-t-il déclaré.

La remise du matériel de protection

M. Cissé a émis le vœu de voir d'autres personnes emboiter leur pas. Cette Journée de salubrité a été l'occasion pour les organisateurs de mettre en terre des plants et d'apporter leur pierre dans l'effort de guerre contre le Covid-19 à travers la remise de matériel de protection composé de balaie, de désinfectants, des sceaux et des serpières audit CSPS. Ce geste de générosité a été fortement apprécié par M. Cissé.

Photo de famille

Pour lui, ce matériel permettra de lutter contre la pandémie du Covid-19 et d'autres germes. Pour rappel, l'AMJN a vu le jour, il y a deux mois de cela. Cette association est apolitique. Depuis sa création, elle s'est illustrée à travers des activités de formation de ses membres. Parmi ces derniers, il y a certains qui veulent entreprendre. D'autres étudient toujours et ambitionnent également se lancer dans l'entrepreneuriat. Espérons que leur cri de cœur sera entendu.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma : L'Amicale des anciens élèves reverdit l'établissement

Sun, 06/09/2020 - 22:24

L'Amicale des anciens élèves du Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma a organisé une journée de plantation d'arbres, le samedi 5 septembre 2020 dans l'enceinte de l'établissement.

Pour réunir tous les ex-pensionnaires du Centre de formation professionnelle de Fada N'Gourma (CFP/Fada), l'Amicale des anciens élèves de l'établissement a organisé une plantation d'arbres le samedi 5 Septembre 2020, en présence des autorités administratives et religieuses.

Les autorités présentes à la cérémonie

La cérémonie a été ponctuée par des discours, des témoignages, une remise symbolique d'une enveloppe de plus de deux millions de F CFA collectés auprès des membres de l'amicale pour l'achat de deux tonnes de vivres au profit des déplacés internes. Le clou de la journée a été la mise en terre de plus d'une dizaine de plantes de diverses espèces.

Remise symbolique de l'enveloppe pour l'achat de deux tonnes de vivres au profit des DPI au représentant du service social de la mairie de Fada

Selon le comité d'organisation local, cette cérémonie a été réfléchie et murie en trois semaines et a pour objectif de réunir tous les anciens du CFP/Fada afin de se retrouver, se parler et voir ce qu'il faut faire pour le centre qui les a forgés. Joël Saré, ancien élève du CFP de la promotion 1987-1991, section maçonnerie, chef d'entreprise actuellement à Bobo-Dioulasso, est l'initiateur de l'amicale. « Pour moi, cette cérémonie de rencontre fait partie de la formation de la valeur humaine que le centre nous a inculquée », a-t-il expliqué.

Joël SARE, ancien élève du CFP et initiateur de l'amicale

Il a poursuivi que le vivre-ensemble, la cohésion et l'entente étaient très développés au niveau de l'école et c'est pourquoi il fallait se réunir en amicale, se retrouver et réfléchir afin de poser des actes pour s'entraider entre anciens élèves, apporter des solutions aux préoccupations du centre, notamment l'aider à s'adapter au niveau de la technologie.

Aristide Thiombiano, ancien élève du CFP/Fada

Pour Aristide Thiombiano, architecte et également ancien élève du CFP, la mise en place de l'amicale est la bienvenue. « Je suis très heureux de retrouver certains camarades et promotionnaires grâce à cette rencontre dont l'objectif principale est la solidarité. C'est un sentiment de joie qui m'anime. De concert avec l'administration du centre, nous allons travailler afin de pallier certaines difficultés de l'établissement qui nous a formés et continue de former nos jeunes frères. Je souhaite plus de forces et d'adhérents à notre amicale afin que nous puissions réussir dans les actions futures », a-t-il conclu.

Photo des membres de l'amicale avec les autorités.

S.S.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Formation : Début des inscriptions et réinscriptions au lycée technique Nouvelle Vision

Sun, 06/09/2020 - 22:23

LYCEE TECHNIQUE NOUVELLE VISION
Arrêté d'ouverture n°2019/006115/MENAPLN/SG/DGEFTP
Et ‘'LYCEE PRIVE NOUVELLE VISION PLUS''
Arrêté d'ouverture n°2019/00-166/MENAPLN/SG/DGEFG
SIS A KILWIN, secteur 15 (ex secteur 21) Arrondissement 3, 500 m côté nord de la station SOGELB (Kilwin) portent à la connaissance des élèves et parents d'élèves que les inscriptions et réinscriptions ont commencés et se poursuivent

CLASSES OUVERTES

Enseignement Général

6e, 5e, 4e, 3e, Snd A, Snd C, 1ère A, 1ère D, Tle A Tle D
Enseignement Technique
Snde AB3, 1ère G2, Tle G2
BEPI (Administration Comptable et Commerciale)
BEP II (Administration Comptable et Commerciale)
BEPI (Communication, Administration, SECRETARIAT)

Plusieurs raisons de s'inscrire à la Nouvelle Vision

 Tenue scolaire + livre de Français, Mathématiques et d'Anglais offerts gratuitement aux élèves de la sixième

 Des travaux dirigés dans les matières spécifiques

 Un suivi régulier et rigoureux des élèves

 Initiation à l'Informatique

 Des cours d'éducation civique et morale

 Des taux de succès largement au-dessus des taux nationaux.

 Des Professeurs certifiés et expérimentés.

CONTACTS : 76 94 44 85
78 91 45 64
70 05 44 26

Categories: Afrique

Recette du week-end : Le Benga ou le haricot

Sun, 06/09/2020 - 21:41

Communément appelé Benga ou sôssô au Burkina, le haricot est un plat prisé par la population à cause de son goût et sa simpicité. Comme le souma, il est souvent vendu par les femmes au bord de la rue. Nous vous proposons de revoir comment préparer ce plat.

Bon à savoir

INGRÉDIENTS

1. Haricots
2. Riz
3. Potasse
Pour la sauce
4. Ognons
5. Tomates
6. Poivron
7. Pâte de tomate(facultative)
8. Les épices (piment,sel,poivre africain ou Fèfè, laurier)
9. Ail et persil
10. Huile

PRÉPARATION

Pour commencer, lavons bien et débarrassons les impuretés du haricot. Ensuite on le fait bouillir dans une grande quantité d'eau pendant au moins 30 minutes. Il faut toujours vérifier si toute l'eau ne s'est pas évaporée, si il faut en ajouter.
Après les 30 minutes de cuisson, ajoutez juste un peu de potasse. La potasse permet de diminuer les gaz causés par le haricot.

Benga

Attendez encore quelques cinq minutes et ajoutez votre riz selon la quantité que vous désirez. Le riz est facultatif . Patientez encore 15minutes et vérifiez la cuisson de l'ensemble. Si c'est prêt vous pouvez éteindre votre feu.

On passe à la cuisson de notre petite sauce. Faites chauffer l'huile avec un peu de pâte de tomate puis ajouter les ingrédients découpés (oignons poivron, tomates). Après les ingrédients assez cuits on peut y ajouter nos épices comme le persil, l'ail, le laurier, le fèfè et le sel. Ajoutez y aussi votre piment. Mélangez le tout et attendez 10 à 15 minutes avant d'éteindre votre feu.
Votre benga est enfin prêt à être dégusté
Bon appétit à tous et toutes

Avis aux amateurs des mets locaux

Pour toutes les personnes passionnées des mets locaux et disposées à nous les présenter pour la rubrique « Recette du week-end », contactez-nous sur notre page Facebook LeFaso.net ou en commentaire des articles de ladite rubrique.

Adjaratou Tall (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Election présidentielle 2020 au Burkina : L'Alliance panafricaine pour la refondation (APR-Tiligré) investit le président Roch Kaboré

Sun, 06/09/2020 - 11:34

Au cours du congrès extraordinaire du parti Alliance panafricaine pour la refondation (APR-Tiligré) de ce samedi 5 septembre 2020 à Ouagadougou, c'est le candidat Roch Kaboré qui a été investi pour la présidentielle du 22 novembre prochain. Pour ce parti, ce candidat a engrangé d'énormes d'acquis donc il doit continuer dans cette lancée.

C'est un congrès à l'allure d'un méga concert d'artistes musiciens. Des prestations se sont enchainées sous le regard admiratif des jeunes et personnes âgées à cette cérémonie. Créé par le Naaba Sigri, le Dima de Boussouma, plusieurs chefs coutumiers ont répondu à l'appel du congrès extraordinaire d'investiture du parti Alliance panafricaine pour la refondation (APR-Tiligré).

Comme l'exige la tradition moaga, dès l'entrée du Naaba Sigri dans la cuvette de la Maison du peuple, toutes les têtes aux bonnets rouges ont été décoiffées. Le message est clair : dans ce parti politique, la tradition a toute sa raison d'être.

Des bonnets rouges avant l'arrivée du président d'honneur de l'APR-Tiligré, Naaba Sigri, le Dima de Boussouma

D'une tradition à une autre. Cette fois-ci, c'est le respect de la règle politique. Au cours de ce congrès extraordinaire, l'APR-Tiligré a investi le candidat Roch Kaboré pour la présidentielle du 22 novembre 2020. Pour le président du parti, Zackaria Soulga, durant son premier mandat, le président du Faso a engrangé beaucoup d'acquis. « Bien sûr qu'il y a des insuffisances. Avec la correction d'un certain nombre d'insuffisances et la consolidation des acquis, c'est le meilleur candidat pour nous sur la scène politique », a-t-il ajouté.

Le président du parti APR-Tiligré, Zackaria Soulga

Le représentant de la mouvance présidentielle à cette cérémonie, Bénéwendé Stanislas Sankara, a embouché la même trompette. « Au Burkina Faso, s'il y a un homme qui incarne l'espoir et l'espérance, c'est bien le président Roch Kaboré », a-t-il déclaré. Tout en félicitant l'APR-Tiligré pour ce choix, Sankara a rassuré les militants du parti de la « victoire certaine au soir du 22 novembre 2020 ».

Après avoir ôtés leurs chapeaux, les chefs coutumiers n'ont dérogé à la tradition

« La situation de notre pays est difficile »

« L'approfondissement de la démocratie dans un contexte de défi sécuritaire au Burkina Faso : la nécessité d'une refondation ». C'est sous ce thème que le congrès extraordinaire s'est tenu. De l'analyse des militants de l'APR-Tiligré, il est plus que nécessaire de refondre la démocratie burkinabè. « La situation de notre pays est difficile. Elle veut et attend des solutions sans bavures », a déclaré Hassane Wereme, le 2e vice-président du parti.

Au nom de la mouvance présidentielle, Bénéwendé Stanislas Sankara (à gauche) a reçu symboliquement le témoin pour la candidature de Roch Kaboré

Actualité oblige, les militants ont adopté des motions au cours des travaux. Ils ont, entre autres, condamné les 3e mandats en Afrique et soutenu les Forces de défenses et de sécurité (FDS).

Ce congrès a vu une forte mobilisation des militants de l'APR-Tiligré

Pour mémoire, en succédant à son père le 10 août 2019, Donald Karim Ouédraogo, connu sous le nom de règne de Naaba Sigri, a créé le parti APR-Tiligré en remplacement du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS).

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Axe Namsiguia-Djibo : A quand la fin du laxisme des autorités burkinabè ?

Thu, 20/08/2020 - 00:47

Le tronçon qui relie Namsiguia (province du Bam, région du Centre-Nord) et Djibo (province du Soum, région du Sahel) est devenu une zone rouge. Il comprend plusieurs points de contrôles où des cars de transport et de marchandises sont fouillés, et les identités des passagers contrôlées. Sur cet axe, encore, le pays a enregistré une perte avec l'assassinat du grand imam de Djibo, le 15 août 2020. Malgré le nombre important de morts et le sang d'anonymes qui continuent de souiller ce tronçon, le silence des autorités fruste bon nombre de Burkinabè, et suscite une tempête de questionnements.

Les autorités ont été plusieurs fois interpellées sur le calvaire des populations sur le tronçon Namsiguia-Djibo. Mais rien, c'est le silence total. Seulement une trentaine de kilomètres qu'un pays souverain peine à sécuriser mais se dit capable de sécuriser tout un pays pour des élections. Un pays qui vient même de célébrer le soixantième anniversaire de son accession à l'Indépendance.

Comment peut-on comprendre que dans un pays, des cars de transport en commun, de marchandises et des véhicules personnels soient fouillés par des terroristes au su et au vu des autorités ? Et elles ne réagissent pas pour apporter des réponses adéquates à la situation. Cette zone est-elle une partie qui n'appartient plus au Burkina ? Si c'est le cas, que l'on informe les populations pour que chaque Burkinabè prenne ses précautions. Sinon, à cette allure, on n'est pas loin d'un État dans un État.

Quand les terroristes ont décidé, de mars à mai 2020, d'interdire l'accès à Djibo par cet axe, bloquant tout ravitaillement de la ville, rien n'a été entrepris pour sécuriser ce tronçon. Pourtant, le 18 juin 2020, lors de la visite en hélicoptère du président du Faso Roch Kaboré à Djibo (province du Soum, région du Sahel), les habitants avaient demandé́ la sécurisation du tronçon Namsiguia-Djibo. Mais rien jusqu'à ce que le grand Imam de Djibo, Souaibou Cissé, soit enlevé puis exécuté.

Après cet acte ignoble qui a plongé les habitants de Djibo dans le désarroi, le gouvernement burkinabè, à travers un communiqué, a condamné cet assassinat. « Où étiez-vous avant qu'on arrive à cette situation ? », se questionnent bon nombre de Burkinabè. Ce qu'on n'arrive pas à comprendre avec ce gouvernement, ce sont les communiqués toujours ponctués de certains vocables fâcheux. Dans le dernier communiqué suite à l'assassinat de l'imam, c'est le terme « lâche » qui a été utilisé. Ce terme, montre qu'elles ont échoué pour n'avoir pas pu protéger les populations et surtout l'imam, malgré les interpellations sur le tronçon.

Ces autorités, normalement, devraient avoir la dignité et le courage d'éviter certains vocables dans leurs communiqués. Elles ont échoué dans la sécurisation de ce tronçon dangereux de 30 kilomètres. Après les condamnations, les autorités sont passées à autre chose : la préparation de la course à Kosyam. Pourquoi rien n'est fait jusque-là ?

Sur cette question, la Grande muette est vraiment silencieuse, et le chef des boys ne donne pas non plus de signal positif pour stopper la peur. C'est le silence total et on ne voit rien sur le terrain. En attendant, au vu et au su des Burkinabè et même des autorités, les terroristes continuent de régner en maîtres absolus sur le tronçon Namsiguia-Djibo. Jusqu'à quand la fin du laxisme des autorités ?

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Disparition de Salifou Diallo : Trois ans après, son chargé de missions, Yacouba Ouédraogo, évoque son héritage politique

Thu, 20/08/2020 - 00:45

Il y a trois ans (19 août 2017-19 août 2020), disparaissait le président de l'Assemblée nationale, Dr Salifou Diallo, d'alors président du parti au pouvoir (le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP). A la faveur du troisième anniversaire de cette disparition, nous avons rencontré un de ses proches collaborateurs et chargé de missions, Yacouba Ouédraogo. Dans cet entretien, « Colonel », comme aiment à l'appeler ses proches, revient sur l'héritage politique de Salifou Diallo.

Lefaso.net : Trois ans après…, quelle image gardez-vous de Salifou Diallo, dont vous étiez l'un des jeunes proches collaborateurs ?

Yacouba Ouédraogo : Avant de répondre, permettez-moi d'avoir une pensée pieuse, à la faveur de ce douloureux anniversaire, pour l'illustre disparu. Je profite de votre espace pour également présenter mes condoléances les plus attristées à son épouse, maman Chantal, et à toute la famille, pour la disparition de notre Mamy (grand-mère, ndlr) ; la maman de Salifou Diallo est décédée il y a quelques semaines. Nous souhaitons que la terre libre du Burkina lui soit légère.

A chaque fois qu'il s'agit de lui, Salifou Diallo, c'est comme écrire un livre. Les leçons politiques qu'il nous a données, les actions politiques qu'il a posées pour le Burkina Faso et pour le MPP sont immenses qu'il sera difficile de les décrypter en une interview. Je retiens simplement un compagnon fidèle au président du Faso, un frère et un camarade de lutte pour celui-ci. Il a été pour le MPP, un pilier très important, car il a conçu le parti avec Roch (Kaboré), Simon (Compaoré) et d'autres camarades et ont, en moins de deux ans, pu conquérir le pouvoir d'Etat. Ils ont mené un combat pour l'idéal du Burkina depuis le CDP, et c'est cela d'ailleurs qui a conduit à leur départ de ce parti.

Même depuis le CDP, il était connu comme un homme d'action pour son franc-parler, un homme qui avait le courage de regarder le chef et lui dire qu'il n'est pas d'accord, lorsqu'il estimait que telle ou telle autre action n'était pas bien. C'est ce qui a amené à son interview sur la patrimonialisation du pouvoir et qui lui a valu tous les traitements politiques, mais l'histoire lui a donné raison. Salifou Diallo était le technicien, le juriste, le manager…, et l'infatigable. Voilà un homme qui finissait ses tournées en provinces, à la rencontre de la base, et qui arrive à son pied-à-terre à 21h ou 22h. Pendant que nous, jeunes, déjà épuisés, étions pressés de rejoindre nos chambres, lui, avait une foule importante qui l'attend pour les audiences qu'il va gérer jusqu'à 1h, 2h du matin.

Le lendemain, à 6h, il est déjà sur pied en train de prendre son thé et prêt à entamer la journée. Et à chaque contact avec ses militants, il avait toujours une inspiration incroyable, il savait toucher le cœur des militants, décortiquer leurs problèmes et faire des propositions concrètes. C'est un politique qui sait utiliser à la fois la carotte et le bâton. Quand il se fixe un objectif, il se donnait toujours le moyen de surmonter les obstacles pour l'atteindre. Il ne laissait jamais tomber un ami, un frère, quand il avait un problème.

Pour le MPP, il était également le père de famille, au-dessus des questions de clans. Il savait donner de son temps pour former en politique ; être à ses côtés, c'est comme si tu étais à une université politique et de management des hommes. C'est avec lui que nous avons appris par exemple que le leadership est la capacité d'influencer, de mobiliser et d'impacter son environnement, tout en restant fidèle à ses idéaux et à ses principes. Il nous a appris à rester fidèles à un homme : Roch Kaboré. Il nous a appris à nous battre avec détermination pour le MPP et pour le Burkina Faso. Il nous a donc dit d'accepter les sacrifices et les coups pour le parti.

Je retiens aussi qu'il nous a dit qu'on ne fait pas la politique pour des postes et qu'un homme politique doit être flexible (quand tu cherches une position élective et que le parti ne le fait pas, c'est qu'il a ses raisons qu'il faut accepter et attendre demain). C'est avec lui aussi que nous avons appris que la politique, c'est le terrain et qu'il faut y foncer. Le pouvoir se conquiert sur le terrain et il se conserve sur le terrain, n'importe qui peut être sollicité pour accompagner l'exercice du pouvoir sur le terrain (mais si vous n'avez pas les hommes et femmes capables de mener le combat sur le terrain, de voler au secours des militants, votre combat sera vain).

De lui, je retiens toujours également que la solidarité, la loyauté, la sincérité sont très importantes en politique. Il faut tout faire pour garder ces valeurs et rester soi-même. C'est tout cela qui fait de la jeunesse du MPP, celle qui se distingue de celle des autres partis politiques. Aux moments de détresse, il suffisait de rencontrer Salifou Diallo (le Gorbatchev national, comme on aimait à l'appeler) pour avoir le sourire : il savait avoir les mots justes pour galvaniser, il savait encourager matériellement et financièrement. C'est un homme pragmatique, qui, au moment où tu es en train de lui poser ton problème, prend immédiatement son portable pour appeler celui qui peut le résoudre ou il le fait lui-même sur le champ, quand il peut le faire.

Par jour, que ce soit avant l'arrivée du MPP au pouvoir ou pendant, les audiences qu'il accordait s'estimaient à plusieurs dizaines (déjà à 6 h, son domicile était rempli et le soir, jusqu'à tard dans la nuit). Lors de nos sorties, son pied-à-terre était pareil (des nationaux comme des non-nationaux, du militant du parti au citoyen anonyme).

Avant notre arrivée au pouvoir par exemple, un soir je suis allé chez lui avec une association de femmes qui étaient venues pour voir dans quelle mesure elles pouvaient rencontrer Salifou Diallo, juste pour lui témoigner leur soutien et leur soutien au MPP. Effectivement, il les a reçues, elles ont expliqué leur problème et Salifou Diallo leur dit : votre combat est noble, personnellement, je ne vous veux pas forcement au MPP, mais je vous demande une chose : soyez sérieuses dans tout ce que vous faites, je vais vous dépanner avec tel montant, qui n'est pas un crédit, c'est un don personnel.

Allez-vous organiser, je vais vous faire suivre par une femme, si votre affaire prend, je vais tripler le montant que je vous ai donné. Il était un altruiste, ce leader qui avait compris l'être humain. Bref, trois ans après, on peut affirmer que le décès de Salifou Diallo est une perte pour le pays, il manque beaucoup à ses camarades de lutte, à ses frères Roch Kaboré et Simon Compaoré.

A votre avis, qu'est-ce que le parti n'a jusque-là pas réussi à combler ?

Combler le vide d'un homme comme Salifou Diallo, en si peu de temps, c'est un peu difficile. Mais nous pouvons dire que nous sommes satisfaits de la vie du parti ; de tout ce qu'il a laissé (idéologie, ressources, valeurs politiques…). Le parti a, grâce à l'impulsion au plus haut niveau, su maintenir la flamme. Les leaders du parti, notamment Roch Kaboré et Simon Compaoré, ont su rassembler tout le monde autour de l'idéal et du combat commun ; faire en sorte que tous ne fonctionnent que pour le parti et pour soutenir le président Roch Kaboré.

Donc, c'est un parti bien costaud, sous le leadership d'un combattant, d'un infatigable, au four et au moulin, Simon Compaoré, qui s'apprête aujourd'hui à d'autres conquêtes. Individuellement pris, chaque militant a, à son niveau, donné du sien pour maintenir haut, le flambeau du parti. Donc, physiquement, Salifou Diallo nous manque aujourd'hui, mais les rudiments qu'il nous a laissés nous permettent de surmonter n'importe quel obstacle et c'était d'ailleurs son souhait de voir maintenir allumée cette flamme.

Même au niveau de l'Assemblée nationale, on a su faire le choix de la personne qui l'a remplacé ; Bala Alassane Sakandé travaille avec admiration, donne le meilleur de lui-même, dans le style qui lui est aussi propre. Nous, jeunes du parti en particulier, allons tout faire pour que, de là où il se trouve en ce moment, il sache qu'il a laissé une jeunesse politique consciente, techniquement compétente et socialement sage pour poursuivre son combat.

Quel est encore l'impact de cette disparition sur la vie politique nationale ?

Un homme de sa trempe, sa disparition ne se ressent pas seulement par son parti, c'est toute la vie nationale qui en prend un coup. Sa disparition a sans doute tiré l'animation et le niveau de la vie politique nationale vers le bas, parce que l'homme avait des astuces pour placer haut le débat. Il savait anticiper les décisions, lire en avance les problèmes et prendre très tôt le bon chemin.

Il était toujours en avance sur les autres. Au niveau du parti, sa disparition a donné à entendre qu'il y a un clan Salifou, un clan Simon, un clan Roch. Mais en réalité, il n'y a jamais eu de clans au MPP ; l'idée de clans n'arrange que ceux qui pensent que dans une telle configuration, ils peuvent s'en sortir. Sinon, nous sommes tous unis et indivisibles, mobilisés derrière Roch Kaboré.

C'est normal que dans un parti politique, les gens se battent pour des positionnements, mais cela n'implique aucunement l'existence de clans. Au plan politique national, il y avait ce grand projet de réunir tous les partis progressistes, qui ont une certaine vision, autour du président du Faso. Malheureusement, il n'a pas eu le temps d'achever le projet, mais les acteurs politiques qu'il a laissés sont restés toujours fidèles à ses idées en se mobilisant toujours derrière le président du Faso. Il était ouvert à tout le monde, même aux opposants.

Il savait les écouter, les valoriser, même si parfois il fouettait aussi, en bon Yadéga. Il inspirait donc toute la classe politique par sa façon de faire. Vous comprendrez donc que sa disparition laisse un vide, même pour les adversaires politiques. Aujourd'hui, au MPP, nous n'oublions pas le combat ; celui de soutenir Roch Kaboré et accompagner Simon Compaoré dans l'encrage du MPP sur toute l'étendue du territoire national. Je souhaite donc plus de cohésion, d'entente, de détermination autour du président du Faso.

On sait que c'était un homme qui avait un intérêt également pour ce qui se passe dans la sous-région. Et au moment même où nous sommes en train de réaliser cet entretien, Bamako ne respire pas la forme (il est question de mutinerie, de coup d'Etat). Comment suivez-vous la situation et quelle analyse en faites-vous ?

C'est simplement un moment difficile pour nous, parce qu'il l'est pour mes frères et le peuple frère du Mali. De son vivant, Salifou Diallo n'allait pas cautionner l'arrivée au pouvoir par des méthodes autres que démocratiques. Pour le moment, on ne peut pas parler de coup d'Etat, parce qu'il n'y a eu aucune déclaration, mais je dirais simplement que ce qui arrive est triste à plusieurs niveaux.

D'abord, avant tous ces évènements, nous avons assisté à l'enlèvement du chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, (dont on est jusque-là sans nouvelles), ensuite des soubresauts socio-politiques depuis les dernières élections. Lorsque les filles et fils d'une nation n'arrive pas à s'asseoir autour d'une table pour trouver solution à un problème crucial, ce n'est pas du tout bon.

Je connais très bien le Mali ; c'est un pays qui ne connaissait pas du tout ces difficultés, c'est un pays où il faisait bon vivre, un pays où le dialogue, l'entraide, la solidarité étaient des valeurs partagées par tous et très poussées. Alors, que les Maliens arrivent à demander le départ d'un président démocratiquement élu, en cours de mandat, je me demande ce qui n'a pas fonctionné. Je ne donnerai raison ni au pouvoir ni à cette catégorie qui manifeste, je souhaite simplement que la paix revienne au Mali. La paix du nord du sud, de l'Est à l'ouest, en passant par le centre. Que les Maliens puissent se retrouver autour d'une même table pour dialoguer.

Aujourd'hui, en tant que jeune démocrate, je ne souhaite pas voire encore en Afrique, une prise du pouvoir par la force. Nous voyons ce qui se passe aux Etats-Unis, en France…, ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec le président qu'on va interrompre son mandat pour lequel il a été démocratiquement élu.

Que la jeunesse africaine refuse de se faire manipuler. Nous avons voulu la démocratie, alors, il faut l'accepter. La démocratie a un prix et il faut l'assumer. Si on ne veut pas d'un président, on attend à la fin de son mandat et on ne le vote pas ! Sinon, procéder par la force, c'est un éternel recommencement, nourri par des haines de clans, ethniques, religieuses, etc.

Nous sommes tous les filles et fils d'une nation et nous devons respecter les principes que nous nous sommes, nous-mêmes, fixés, à savoir la loi du nombre (la démocratie). Dans cette façon de procéder, je crains fort que le pays ne bascule dans une situation encore plus difficile avec des conséquences énormes au plan sécuritaire, sur la vie sociale, économique, etc. Je souhaite donc la paix et la quiétude au peuple malien. Que, vivement, Soumaïla Cissé recouvre, le plus vite possible, et sain et sauf, la liberté pour un peuple réconcilié avec lui-même.

En mots de fin ?

Les élections, c'est pour bientôt. Je souhaite qu'ensemble, tous les partis politiques, le peuple burkinabè, nous y entrons avec un esprit sain, un esprit de fraternité afin de ressortir des élections sans problème. Que chaque partie accepte les résultats des urnes et qu'ensemble, les Burkinabè puissent relever les défis auxquels fait face le pays. Que Dieu apaise le cœur de chaque Burkinabè qui se sent frustré et touché par un mal être quelque part.

Nous sommes tous les enfants de la même nation, on peut avoir des couacs entre nous, mais ne perdons pas de vue que nous devons vivre-ensemble, pleurer ensemble, rire ensemble et combattre ensemble. Que Dieu bénisse le peuple burkinabè, que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Propos recueillis par O.H.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages