You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 3 days 22 hours ago

Energies renouvelables : Faso Energy, précurseur des plaques solaires « made in Burkina Faso »

Fri, 20/08/2021 - 00:45

A l'instar de plusieurs pays d'Afrique, le Burkina Faso fait face au changement climatique avec ses corollaires. Avec une population en majorité pauvre, le pays doit également faire face à un défi énergétique très important. Le modèle énergétique du Burkina fait ressortir une forte dépendance à l'électricité d'origine thermique (88%), une dépendance totale aux hydrocarbures et une faible valorisation des potentialités nationales en énergies renouvelables, notamment le solaire.

Ces cinq dernières années, des dispositions ont été prises par les gouvernants pour favoriser l'accès à l'énergie de la population et permettre la création de structures promotrices. C'est dans ce contexte que « Faso Energy » a vu le jour. C'est le premier fabricant de modules photovoltaïques au Burkina Faso, appelé communément plaques solaires. Une équipe du Faso.net a fait une immersion dans les installations de cette société. Lisez plutôt.

Le besoin d'énergie de la population devient de plus en plus croissant au Burkina. Mais avec des capacités de production limitées, la Société nationale d'électricité (SONABEL) peine à le satisfaire. Ce qui prive une grande partie de la population d'une énergie permanente et fiable. Pour remédier à cette situation, le gouvernement a opté pour la promotion des énergies renouvelables. Ainsi, depuis 2015, il a pris des mesures pour développer ce secteur.

Il s'agit notamment de l'adoption de la loi N0 14 du 20 avril 2017 portant réglementation de l'électricité au Burkina Faso par l'Assemblée nationale, qui a conduit à la création de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE).

Cette agence a pour mission de promouvoir, susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser toute opération ayant pour objectif le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. A cela s'ajoute la mise en place en 2018 d'une stratégie dans le domaine de l'énergie 2019-2023 par le ministère de l'Énergie avec pour objectif d'assurer un accès aux services énergétiques modernes de qualité et de promouvoir l'efficacité énergétique.

L'unité de production de Faso Energy

Dans cette lancée, l'une des énergies renouvelables les plus prisées est le solaire. De par sa situation géographique, le Burkina Faso est l'un des pays africains les plus ensoleillés. Cependant, cette énergie n'est pas suffisamment utilisée au bénéfice des populations. Ainsi, dans la dynamique de la promotion des énergies renouvelables, des activités, projets et structures de promotion de panneaux solaires ont vu le jour. Au nombre de ces structures, on peut citer « Faso Energy ».

Située dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou, Faso Energy est la première unité de fabrication de modules photovoltaïques couramment appelés « panneaux solaires ». La société a vu le jour en 2019 et a une capacité de production de près de 60MW extensible à 200MW an. Cela équivaut à entre 225 000 à 500 000 panneaux par an. Selon son coordonnateur général, Cheick Ady M. Sakir Traoré, Faso Energy est un projet 100% burkinabè avec pour vocation et mission de produire des produits de meilleure qualité et de favoriser l'emploi local des jeunes.

Ainsi, avec une équipe dynamique, à compétences plurielles, tous de nationalité burkinabé constituée à 60% de femmes, la cinquantaine d'employés permanents de FASO ENERGY s'est donnée les moyens de certifier localement (ABNORM) et à l'international (TUV) la qualité des panneaux photovoltaïques issus de sa ligne de production.

Le coordonnateur général de Faso Energy, Cheik Ady M. Sakir Traoré

Une ligne complète de production

Selon le directeur technique de Faso Energy, Sébastien Ouédraogo, les panneaux solaires sont fabriqués à partir d'une ligne de dernière génération utilisée par les plus grands fabricants en Europe et en Asie. La fabrication des panneaux solaires passe par plusieurs étapes dans l'unité de production de la société logée dans une grande salle avec une température constante de 23 à 240 C pour une bonne production.

Tout part de la pose d'un verre sur le convoyeur. Ensuite, vient la préparation de l'hévéa bleu qui servira à la formation des cellules qui seront déposées par chaîne sur du verre à l'aide du stringer. Une fois que le verre est plein de chaînes, il est envoyé sur la table de vérification des ingénieures, une équipe uniquement composée de filles. Elles sont chargées de vérifier la qualité des cellules et la qualité de la soudure. Ce sont elles aussi qui placeront la dernière couche d'hévéa et de backsheet. A en croire le directeur technique, le remplissage du verre de chaîne de cellules se fait au bout de 6mn.

Le directeur technique, Sébastien Ouédraogo

Après cette étape, le verre de chaîne est convoyé sur le tapis de laminateur qui est un four de 145°c, dont on ressent la chaleur à quelques mètres. À l'intérieur de ce four, va se créer un système de vide, de chauffage afin de fondre l'hévéa durant une période de 18 minutes. Après ce temps, les panneaux passent à la phase de ventilation qui va durer 8 mn dans le but de les refroidir.

Ensuite, le panneau est envoyé pour cadrage sur le Framing après un passage à la table de découpe qui consiste à éliminer les résidus et surplus afin de donner les mêmes caractéristiques physiques à l'ensemble des panneaux de la même gamme. Cette étape s'achève par la pose de la boite de la jonction et la réalisation d'une inspection visuelle pour assurer au produit en cours de fabrication une bonne qualité esthétique.

Puis, vient l'étape la plus importante du processus, selon Sébastien Ouédraogo, le Flash Tester. « C'est là que nous déterminons les caractéristiques (la puissance, la tension, l'intensité) du panneau. À ce niveau déjà, on peut sans détour dire que le panneau est bon à 80%. Mais à Faso Energy, nous avons une ligne complète pour veiller vraiment à la qualité du produit fini », a-t-il insisté pour montrer la rigueur dans le processus. La dernière étape est le passage du panneau dans le « hi-pot », une machine qui va garantir la qualité du panneau et qui va donner le « OK » qui confirme l'excellente qualité du panneau.

La fabrication des cellules pour former les chaînes

Plusieurs certifications de qualité

C'est d'ailleurs cette rigueur qui lui a permis de se positionner comme 1er fabricant de panneaux solaires au Burkina Faso. En effet, malgré son jeune âge, l'entreprise s'est déjà fait un nom au Burkina Faso en marquant sa présence dans plusieurs villes du pays. Elle ira bientôt à la conquête de la sous-région, notamment la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger. Selon le coordonnateur général, l'entreprise a obtenu récemment une certification au niveau de l'ABENORM, et de la TUV qui est une certification internationale allemande. « Toute chose qui nous fortifie dans notre politique de qualité », se réjouit M. Traoré.

Du reste, la société a accompagné et continue d'accompagner beaucoup d'entreprises et d'installateurs dans la réalisation de projets liés à l'énergie solaire. Pour l'heure, elle a l'intention de réaliser une centrale solaire à autoconsommation afin de produire une grande partie de l'énergie dont l'usine aura besoin pour fonctionner.

En ce qui concerne son implantation au Burkina Faso, elle sait compter sur ses bons rapports avec le ministère de l'Énergie, le ministère du Commerce et ANEREE qui travaillent à faire de la régulation pour assainir le secteur actuellement inondé de produits solaires de tous genres. « Nous sommes en train de travailler afin qu'on donne une marge de préférence aux produits locaux. Dans ce monde globalisé, tout le monde essaie de faire un peu du protectionnisme sur ce qu'il produit. Il serait mieux que nos autorités regardent un peu dans ce sens pour que nous ayons une formule qui permettra la promotion et la valorisation des produits locaux », a-t-il souligné.

L'équipe de vérification de la qualité des cellules

En effet, comme dans tous les secteurs en phase de développement, il existe des difficultés au niveau du solaire. Mais la principale difficulté reste, selon le coordonnateur général de Faso Energy, la présence de plusieurs produits (panneaux solaires) de mauvaise qualité et à vil prix qui décrédibilise les bons prestataires aux yeux des citoyens.

A cela, s'ajoute la préférence des populations pour les produits importés car jugeant ceux locaux plus chers. Le manque de personnel qualifié dans le domaine est également une difficulté. L'autre aspect qui impacte négativement le secteur est la non maîtrise de l'utilisation de l'énergie solaire par le citoyen, car le citoyen doit être au début et à la fin du processus (production, disponibilité et utilisation).

D'où la nécessité d'un entretien quotidien où de faire appel à un professionnel du métier. « Vous pouvez avoir les meilleurs équipements. Mais s'il n'y a pas d'entretien et si l'installation est mal faite et l'énergie mal utilisée, cela joue sur la durée de vie de l'équipement », avertit le coordonnateur général de Faso Energy.

A noter que les panneaux de Faso Energy ont une garantie produit de 12 ans et une garantie performance de 25 ans. Pour l'instant, la société travaille avec des grossistes repartis un peu partout à Ouagadougou dont certains bientôt à Bobo, dont il forme les installateurs.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Terrorisme : Plus de 400 terroristes mis en déroute

Thu, 19/08/2021 - 23:35

Sur sa page Facebook, la Gendarmerie nationale du Burkina a annoncé que ce sont plus de 400 terroristes qui ont été mis en déroute et 80 neutralisés au cours de l'embuscade contre les éléments de l'escadron portée de gendarmerie de Arbinda et du peloton mobile de Gorgadji. Un important stock de matériel, d'armes et de moto a aussi été retiré.

Cette embuscade a causée la mort de 15 gendarmes, 3 volontaires pour la défense de la Patrie et de 30 civils.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Contrebande de cigarettes au Sahel : Apollinaire Compaoré n'est pas mêlé selon le rapport final des experts de l'ONU

Thu, 19/08/2021 - 21:46

En février 2019, dans un rapport à mi-parcours dans sa rubrique « commerce irrégulier et trafic de cigarettes », le groupe des experts de l'ONU pour le Mali avait mentionné le nom de SOBUREX. C'est l'entreprise de l'homme d'affaires burkinabè Apollinaire Compaoré. Il est accusé d'être mêlé « dans une activité de trafic illicite de cigarettes alimentant des groupes terroristes ». Ceci, avec la marque de cigarette American Legend. l'ONG Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) des médias ont fait l'écho de cette situation, accusant le chef du patronat burkinabè de connexion avec des groupes djihadistes. C'est une chose que ce dernier a toujours nié. Finalement, le dernier rapport du groupe des experts de l'ONU publié le 6 aout 2021 semble lui donner raison.

Rebondissement dans l'affaire de trafic illicite de cigarettes alimentant des groupes terroristes au Sahel. Pour cause, l'homme d'affaires burkinabè Apollinaire Compaoré accusé d'y être mêlé a été blanchi. C'est le rapport final du groupe des experts de l'ONU pour le Mali qui en parle. Dans le document de 92 pages que Lefaso.net a pu consulter, à la page 77, au niveau des annexes, l'homme d'affaires burkinabè est rétabli dans ses droits. Ainsi, le rapport final des experts rejette le contenu de la publication de l'OCCRP qui affirme que c'est le rapport de l'ONU, notamment les experts, qui ont taxé Apollinaire Compaoré de « contrebandier ».

Cliquez ici pour lire aussi Burkina : Le Balai Citoyen porte plainte contre le gouvernement et exige l'ouverture d'une enquête dans l'« affaire Apollinaire Compaoré »

Le rapport final a tenu expressément et sans équivoque à indiquer qu'ils n'ont jamais qualifié Apollinaire Compaoré de contrebandier. Toutefois, il souligne que les produits de SOBUREX ont pu malencontreusement tomber entre les mains de personnes qui pratiquent la contrebande. Ce qui écarte tout de même Apollinaire Compaoré de tout lien avec des groupes terroristes.

Un autre élément, les experts ont tenu à faire une rectification en expliquant qu'en lieu et place du mot « contrebande », que certains écrits leur attribuent, ils ont plutôt parlé de « la conformité légale de SOBUREX, permettant la poursuite du transfert des cigarettes vers Markoye ».

Cela signifie que l'activité de transport (transit) des produits de SOBUREX vers l'entrepôt sous douane de Markoye est conforme et légale. Le rapport note néanmoins quelques imperfections mineures. La bonne foi de l'homme d'affaires a contribué également à le disculper.

Lire aussi Economie : Accusé de fraude et de collusion avec des terroristes, Appolinaire Compaoré demande de l'aide au Médiateur du Faso

En effet, sur les documents douaniers qui accompagnaient le transit des marchandises de SOBUREX en 2018, le transitaire de SOBUREX a marqué par erreur des pays étrangers comme destination des produits. Pourtant, normalement il fallait tout simplement indiquer l'entrepôt sous douane de Markoye en territoire du Burkina Faso. À la suite des explications qui ont été fournies aux experts, le rapport final a convenu qu'il s'agissait vraiment d'une erreur de la part du transitaire. Ce qui signifie que la régularité des activités de SOBUREX n'est pas mise en cause.

Le rapport final fait remarquer aussi que l'un des maliens reconnu par l'ONU comme terroriste et chez qui des lots de cigarettes American Legend ont été saisis, n'a finalement aucun lien ni avec SOBUREX, ni avec Apollinaire Compaoré. Si ce malien a pu obtenir des cigarettes American Legend provenant de SOBUREX, cela a dû se faire par des manœuvres officieuses, dont lui seul connaît les secrets. Il ne s'agit donc pas d'un partenaire officiel de SOBUREX. Est-ce la fin d'une saga ? Wait and see. Notons que sur la base des accusations de connivence avec des groupes terroristes, une organisation de la société civile avait déposé plainte au tribunal.

Rapport final du Groupe d'experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité

Synthèse : Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assemblées générale de la FBF : Les dossiers qui attendent Lazare Banssé

Thu, 19/08/2021 - 21:44

La Fédération burkinabè de football tient le 21 août 2021 son assemblée générale ordinaire à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Ces assises qui se tiennent avant le début de la saison 2021-2022 vont statuer sur les grands dossiers du moment.

Lazare Banssé face aux clubs de football. C'est l'exercice auquel sera soumis le successeur de Sita Sangaré, un an après son élection à la tête de la FBF.
Si cette rencontre a un caractère ordinaire, parce qu'elle se tient selon les textes, il n'en demeure pas moins que son contenu fera l'objet de beaucoup de débats au regard des sujets qui divisent actuellement le monde du football burkinabè.

Les responsables des ligues régionales et des clubs, toutes catégories confondues, auront à se pencher le très difficile sujet de relégation des clubs de première division en division inférieure. Suite à l'annulation du championnat 2020-2021, la FBF a dû organiser un championnat élite à 18 équipes avec pour finalité de reléguer les quatre derniers au classement en deuxième division. L'USO, RAHIMO, Léopards de Saint Camille et KOZAF de l'ex international ZICO, doivent évoluer en division inférieure cette saison.

Seulement, certaines voix et non des moindres se sont élevées pour demander la relégation des deux dernières équipes au classement. Ce son de cloche qui permet de sauver l'USO et RAHIMO devient très bruyant au point de convaincre un nombre important d'acteurs du milieu. Selon certaines indiscrétions, le ministre des Sports et des Loisirs serait prêt à financer un championnat à 18 équipes encore cette saison.
Mais des voix exigent le respect pur et simple des textes. Ce qui va entraîner la relégation des quatre dernières équipes et un retour à un championnat à seize pour la saison 2021-2022. Lazare Banssé aura à faire face aux deux camps opposés avec des arguments aussi valables les uns que les autres.

Le deuxième dossier difficile auquel le président de la fédération burkinabè de football fera face à cette AG sera la subvention de 30 millions de francs CFA qu'il avait promise aux clubs de D1 pendant sa campagne. On se rappelle que cette manne financière avait entraîné un boycott au début du championnat l'année dernière.

Certains clubs, plus fermes, entendent obtenir le paiement de la subvention avant le début de la saison. Lazare Banssé dispose-t-il de cette somme pour les clubs ? La réponse à cette question sera connue à Tenkodogo.
Le dernier point qui va meubler les travaux de l'AG sera la date du début du championnat. Le 24 septembre, selon certaines sources, pourrait être retenu pour lancer la saison. Cette date reste indicative parce que son effectivité dépendra de la résolution des deux premiers points.

Ces dossiers pendants pourront être résolus sans couacs, ce que l'on souhaite, si les esprits sont préparés à la résolution. Gageons que Lazare Banssé en a parlé aux responsables des clubs qu'il a rencontrés au cours de la semaine passée.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Unité et développement endogène du pays san : L'AJUDE-BF aborde le rôle et la responsabilité des jeunes

Thu, 19/08/2021 - 20:28

L'Association des jeunes pour l'unité et le développement endogène du Burkina Faso (AJUDE – BF) a organisé, le samedi 14 août 2021 à Toma, une conférence sur le rôle et la responsabilité de la jeunesse dans l'unité et le développement endogène du pays san. Cette conférence avait pour objectif de contribuer à la conscientisation des jeunes en vue d'une convergence des forces pour un développement durable du pays san. L'ex Premier ministre Paul Kaba Thiéba et Léon-Paul Toé, conseiller spécial de l'actuel Premier ministre, ont décortiqué le sujet en deux communications. Elles étaient placées sous la modération de Francis Paré, responsable de l'organisation administrative et du développement des ressources humaines de la Caisse de dépôt et de consignation. Les participants ont bénéficié du partage d'expériences de Zéphirin Paré, P-DG du complexe Bientama.

« Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l'unité et le développement du pays san ». C'est autour de ce thème que l'Association des jeunes pour l'unité et le développement endogène du Burkina Faso (AJUDE – BF) a réuni les jeunes du pays san dans la salle polyvalente de Toma pour échanger sur leur participation au développement de leur région. Selon le président de l'AJUDE – BF, cette conférence avait pour objectif de créer un cadre d'échanges pour un changement des mentalités des jeunes sur les questions du développement pour un devenir meilleur du pays san. « Il nous faut obligatoirement changer de paradigmes de développement si nous voulons toujours exister dans cent ans en tant que san », a laissé entendre Oscar Séraphin Ki.

Léon-Paul Toé a ouvert la série des communications, en se penchant sur ‘‘Les potentialités culturelles et l'intelligence collective du pays san''. Les familles genèses du pays san sont entre autres les Yado, les Yalai, les Yawala, a-t-il dit. Il a souligné la diversité des valeurs culturelles du pays san. Il a cité en exemple la lutte qui est aujourd'hui reconnue jusqu'aux jeux olympiques et le zamané, mets très prisé au Burkina et à l'extérieur, qui font partie des richesses culturelles du San-piè (pays san).

Après avoir donné un aperçu sur les potentialités culturelles du pays san, M. Toé a déploré la méconnaissance de cette diversité culturelle par les jeunes. « Si on ne fait pas un travail de regain collectif, on pourrait disparaître », a-t-il prévenu.

Pour Léon-Paul Toé, il faut travailler à enseigner la culture san aux jeunes de la région

Mécanismes d'intégration

Le directeur de la Caisse de dépôts et de consignation a articulé sa communication sur trois axes : contenu des concepts clés, aperçu sur le développement en pays san et stratégies de développement endogène du pays san intégrant la jeunesse.
D'abord, dans le développement des concepts-clés, Paul Kaba Thiéba a précisé que le pays san regroupe les actuelles provinces du Sourou et du Nayala. « Il s'agit du "San-piè" renvoyant à la communauté san et aux autres communautés permanemment installées dans le terroir traditionnellement occupé par les Sanan », a-t-il expliqué.

Se référant aux résultats préliminaires du recensement général de la population et de l'habitation, il a indiqué que les deux provinces cumulent une population résidente de 508 037 habitants, dont 50,23% de femmes. Quant aux populations de moins de 20 ans, elles représentent 58,98%, dont 35,78% ont un âge compris entre 15 et 35 ans. « Du recensement général de la population et de l'habitat de 2006 à celui de 2019, le taux de croissance moyen annuel de la population des deux provinces est passé de 2,2% à 3,1%. »

Ensuite, l'aperçu sur le développement en pays san a été présenté sur le plan économique, sur le plan social et sur celui de l'environnement. En effet, le pays San regorge d'innombrables forces et opportunités économiques, sociales et environnementales. En agriculture, plus de 302 000 hectares se prêtent à des usages divers. La vallée du Sourou par exemple, a une potentialité de production agricole annuelle en moyenne de 110 000 tonnes avec un apport financier de 15 milliards de francs CFA.

Des participants attentifs

Les potentialités halieutiques et pastorales sont aussi remarquables. Selon l'ex chef du gouvernement, le bassin du Sourou procure un chiffre d'affaires global d'environ 545 millions de FCFA par an. Quant au potentiel artisanal, « il convient de l'organiser et de le développer », a-t-il souligné. Le sous-sol du pays san est riche et diversifié.

Sur le plan social, la première potentialité relevée est la jeunesse. Elle constitue plus de la moitié de la population. Pour ce qui concerne l'éducation, les acquis sont relativement appréciables, à en croire le conférencier, qui fait remarquer cependant que beaucoup reste à faire.

Le potentiel culturel est important avec des possibilités d'organisation de foires culturelles d'envergure nationale, voire internationale. En matière de santé et de bien-être social, le pays san a bénéficié de certains legs traditionnels de référence. Il s'agit, entre autres, du marigot sacré Nayala de Zouma, du Goudo (une terre qui guérit les fractures aux membres) et Fou-you de Koin (médicament contre l'impuissance sexuelle), du Tou golé de Kawa (puit où on formule des vœux), etc.

Au plan environnemental, le San-Piè bénéficie des grâces de la nature. Selon Paul Kaba Thiéba, il profite d'un relief propice à toutes les activités, d'un positionnement géographique national stratégique et de deux grands cours d'eau (Sourou, Mouhoun) avec des galeries à valoriser.

Paul Kaba Thiéba appelle le pays san à préférer la politique du développement à la politique politicienne

Les faiblesses et les menaces existantes dans le pays San ont été abordées. Ce sont l'absence de retenues d'eau, d'unités de transformation, de modernisation de l'agriculture et de la création de filières ; la faiblesse du réseau routier, de l'activité commerciale, du niveau de revenus des populations, de l'organisation de la jeunesse à l'échelle du pays san, de l'enseignement technique professionnel et de la faiblesse des activités de restauration de l'environnement. Il y a également l'influence des autres cultures entraînant l'attrition progressive de l'endo-culture san et la dégradation de la solidarité mécanique. L'ex Premier ministre a souligné d'importants défis à relever. Il s'agit des défis démographiques et sanitaires, des défis alimentaires et des défis sécuritaires.

Enfin, en ce qui concerne les stratégies de développement endogène du pays san, Paul Kaba Thiéba conseille « de comprendre et d'intérioriser les stratégies de développement durable basées sur une articulation permanente de l'économie du social et de l'environnement. » Cela passera nécessairement par l'union et l'unité, par une jeunesse éduquée consciente, organisée et disciplinée, artisan du développement endogène. Cela doit aussi passer par le développement des unités de production, de transformation et de distribution des produits, le développement des institutions de financement du développement endogène et le développement d'un environnement sécuritaire autocentré.

Photos de famille de quelques invités à l'issue des échanges

Au terme de son exposé, le directeur de la Caisse de dépôt et de consignation a émis deux questions qui se posent au développement : « Qui et comment ? ». Pour lui, le ‘‘qui'' représente la jeunesse. Celle-ci passera « par l'union et par l'approche endogène en partant de ce que l'on est et de ce que l'on a », pour ainsi répondre à la problématique du ‘‘comment''.

En résumé, il note que le pays san regorge d'innombrables potentialités. Cependant, des faiblesses et des insuffisances existent. Pour les résoudre, Paul Kaba Thiéba propose une posture épistémologique. Il cite l'un des « héritages immatériels du pays San » qu'est le Pr Joseph Ki-Zerbo qui aimait dire qu' : « On ne développe pas, on se développe. Le développement c'est la multiplication des choix quantitatifs et qualitatifs, le passage de soi à soi-même, à un niveau supérieur ».

Zéphirin Paré conseille aux jeunes de se former avant d'entreprendre

Le P-DG du complexe Bientama a partagé son expérience en tant qu'acteur du développement économique local. Pour lui, entreprendre requiert de l'honnêteté, de la discipline et une capacité de voir des opportunités là où les autres n'en voient pas. Il a également insisté sur l'importance de la diversification des entreprises en pays san. « Entreprendre ce n'est pas seulement ouvrir des maquis. Autant cela rapporte de l'argent, autant cela nous détruit », a souligné Zéphirin Paré. Il a cependant déploré le recul de l'éducation dans le pays san. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)

Lefaso.net

Categories: Afrique

Culture : Turbo 226, le commerçant musicien

Thu, 19/08/2021 - 19:48

Mohamed Ouédraogo, c'est un homme à double casquette. Il est à la fois commerçant et artiste musicien. Ce sont deux métiers qu'il allie parfaitement. Il s'est donné pour mission de faire voyager la musique de son pays, le Burkina Faso. C'est une pépite à la voix d'or sur qui on peut compter pour récolter des lauriers. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (vidéo)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre la criminalité environnementale : Vers une synergie d'actions entre le Burkina, la Côte d'Ivoire et le Ghana

Thu, 19/08/2021 - 19:30

Susciter la mise en réseau et la coopération entre les acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du complexe PoMoCo (PONASI, Parc national de Mole, Parc national de la Comoé). Tel est l'objet de l'atelier qui se tient du 18 au 20 août 2021 à Ouagadougou dans le cadre du projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l'Ouest », financé par l'Union européenne.

L'Afrique de l'Ouest est devenue un pôle d'exploitation illégale et de transit pour le trafic d'espèces naturelles. Par exemple, entre 2007 et 2014, plus de 17 000 kilos d'ivoire ont été saisis dans les grands ports de la région. En 2010, la vente d'ivoire d'éléphant, de corne de rhinocéros et de parties de tigre en Asie représentait à elle seule quelques 75 millions de dollars soit plus de 42 milliards de francs CFA selon les Nations-Unies.

En vue de lutter efficacement contre la criminalité environnementale, l'Union européenne, en concertation avec la CEDEAO et l'UEMOA, a retenu une action d'appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest. Ainsi, le programme dénommé “PAPBio” (Programme d'appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest) a été adopté à cet effet dans le cadre de la mise en œuvre du Programme indicatif régional (PIR) à l'issue d'échanges menés dans les pays membres.

Docteur Arsène Sanon, coordonnateur du projet représentant le directeur régional de l'UICN

Pour ce faire, un atelier réunissant au nombre de 30, des experts du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire mais aussi du Ghana se tient du 18 au 20 août 2021 à Ouagadougou, dans le cadre du projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l'Ouest », dont la composante 2 du PAPBio est mise en œuvre par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), financé par l'Union européenne.

Selon Dr Arsène Sanon, coordonnateur du projet et représentant le directeur régional de l'UICN, cet atelier a pour but de promouvoir et de renforcer la coopération régionale en matière de lutte contre la criminalité environnementale. Pour lui, les aires protégées transfrontalières sont victimes de nombreux crimes environnementaux.

Une situation renforcée par le manque de coordination entre les aires protégées et entre Etats, l'absence d'harmonisation des cadres juridiques et l'inexistence d'un cadre juridique contraignant à l'échelle transfrontalière et régionale, la fragilité de la situation sécuritaire dans et autour de certaines aires protégées et la crise sanitaire liée à la survenance de la pandémie du coronavirus.

Pour Dr Arsène Sanon, il s'agira aussi de faciliter les échanges d'expériences, renforcer les capacités techniques et opérationnelles des structures engagées dans la lutte dans la région, d'accompagner les initiatives de conservation des espèces menacées et de familiariser les participants à l'utilisation du système d'information sur la criminalité environnementale.

Les acteurs réunis à Ouagadougou pour lutter efficacement contre la criminalité environnementale

Les résultats attendus de l'atelier

Les résultats attendus du présent atelier sont d'abord, que les acteurs de lutte contre la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du paysage transfrontalier PoMoCo soient mis en réseau. Ensuite, qu'il y ait un partage d'expériences, de connaissances et des difficultés aussi bien sur la LCE que sur les aspects liés à la sécurité des aires protégées. Enfin, que ces acteurs soient formés sur l'utilisation du système d'information régional sur la criminalité environnementale.

Le concept de criminalité environnementale

La criminalité environnementale en Afrique de l'Ouest concerne surtout la pêche illicite ainsi que les exploitations forestières et ressources minières illégales. Le concept de criminalité environnementale ne renvoie pas seulement aux actes d'abattage du bois par exemple, elle comprend aussi tout le processus à savoir la falsification des documents, la corruption, la fraude, le blanchiment… Les dégâts environnementaux causés par ces pratiques criminelles sont nombreux : pollution, destruction des forêts primaires, perturbation des écosystèmes, érosion et épuisement des sols, pertes d'habitats vitaux pour certaines espèces de faune et flore, etc.

Le bois fait également l'objet de trafic en Afrique de l'Ouest. En effet, le trafic de bois précieux et tropicaux fait des ravages à l'instar du “bois rose” au Nigéria, au Ghana, au Bénin ou en Côte d'Ivoire ; le “kevazingo” au Gabon sans oublier le “bois de vène”, le “doussié”, le “caïlcédrat” ou le “rônier” dans divers pays sahéliens.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) : Le Burkina engage le processus d'élaboration d'un troisième plan d'action

Thu, 19/08/2021 - 18:59

Le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, a présidé ce jeudi 19 août 2021, à Ouagadougou, les travaux des consultations publiques de ladite région pour la co-création du troisième plan d'action national 2021-2023 du Partenariat pour un gouvernement ouvert.

Le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) est une initiative internationale multipartite lancée en 2011 qui vise à promouvoir la transparence de l'action publique. Il nourrit le dialogue entre l'Etat et la société civile et participe à la modernisation de l'action publique.

Le Burkina qui partage ces valeurs de bonne gouvernance y a adhéré lors du Sommet mondial tenu à Paris en 2016 à l'issue duquel il s'est doté de deux plans d'action nationaux (PAN) sur les périodes 2017-2019 et 2019-2021. Ce dernier PAN a fait l'objet d'une évaluation qui présente des résultats satisfaisants. Cette évaluation satisfaisante a suscité l'appropriation d'un troisième PAN du PGO.

Une vue des participants lors de rencontre

Afin d'impliquer tous les acteurs dans l'élaboration dudit plan, des consultations publiques sont prévues dans les 13 régions du pays. La rencontre de ce jeudi, 19 août 2021, constitue l'étape de la région du Centre. Au titre des résultats du deuxième PAN, le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, a indiqué avec satisfaction que le taux d'exécution global est de 82%.

Un taux confirmé par le représentant de la société civile, Malick Lingani. « L'évaluation du PAN 2019-2021 a été faite en partenariat avec la société civile. Ça veut dire qu'il n'y a pas une évaluation de mise en œuvre de l'administration à part et une évaluation de la société civile à part. Il y a entièrement un processus de co-création suivi d'un processus de complémentation et de co-évaluation. Nous partageons ce taux de plus de 80% réalisé. Parce que nous avons des équipes qui travaillent au jour le jour avec l'administration publique pour que les engagements puissent être réalisés », a laissé entendre M. Lingani.

Le gouverneur de la région du Centre a remercié le Programme d'appui aux gouvernements ouverts francophones pour son soutien

Ce taux a été engrangé dans un contexte difficile marqué par la pandémie du Covid-19, l'insécurité et la rareté des ressources. « Malgré tout, le gouvernement s'est engagé avec l'appui de la société civile et des partenaires, et la mise en œuvre a connu un véritable succès. C'est ce qui nous réconforte à aller encore à une troisième phase en élaborant le troisième PAN. La rencontre de ce matin permet d'amorcer cela », a affirmé le gouverneur de la région du Centre. Ainsi, ces consultations publiques sont l'occasion donnée aux acteurs du gouvernement ouvert de recueillir les besoins et les attentes des citoyens de la région du Centre afin d'identifier des projets d'engagement dans la perspective de l'élaboration du troisième PAN.

Pour cela, les participants doivent pleinement participer aux échanges et ce, dans un esprit de courtoisie tout en privilégiant le consensus, a recommandé le gouverneur Ouédraogo. Il faut noter que le dernier PAN 2019-2021 comporte onze engagements axés autour de cinq points thématiques. Il s'agit en l'occurrence de la participation citoyenne, la transparence, l'efficacité de l'administration publique, l'équité et la justice sociale, l'accès à l'information.

Le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la bonne gouvernance a egrené un certain nombre d'engagements réalisés

« Certains engagements ont été respectés »

Sur les onze engagements pris par le gouvernement, cinq ont été entièrement mis en œuvre. Les six autres ont été mis en œuvre de façon substantielle. C'est du moins ce qu'a confié le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la bonne gouvernance, Etienne Kaboré. Entre autres engagements, M. Kaboré a cité la mise en place d'un système de recueil de traitement et de gestion des plaintes des usagers pour permettre à l'ensemble des usagers de pouvoir alerter l'administration sur l'ensemble des insuffisances de toute l'administration publique burkinabè.

Le représentant de la société civile rassure quant à la véracité du taux d'exécution de plus de 80%

Un autre engagement qu'il a relevé, c'est la promotion de la participation citoyenne à travers la promotion des audits et de la redevabilité au niveau des communes dans toutes les communes du Burkina. « Nous avons également sensibilisé l'ensemble de la population pour qu'elle contribue à la collecte des impôts dans la mise en œuvre de l'action gouvernementale », ajoute-il, avant de dérouler le programme des consultations à venir.

La semaine prochaine, du 23 au 27 août 2021, informe-t-il, « ils vont sillonner l'ensemble des 12 régions du Burkina pour rencontrer les populations venues des chefs-lieux de régions et de provinces pour recueillir leurs attentes et leurs besoins (…) ». Un défi majeur reste à relever. Il concerne l'appropriation du processus PGO par la population.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Valoriser les femmes leaders marginalisées à travers l'expression écrite et numérique

Thu, 19/08/2021 - 14:30

La représentante du directeur provincial de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire, Rasmata Niébé, a lancé officiellement un nouveau projet en faveur des femmes leaders marginalisées dans la région du Centre, province du Kadiogo. Il s'agit du projet « valorisation des opinions des femmes leaders marginalisées à travers l'expression écrite et numérique pour un gouvernement ouvert ». C'était ce jeudi 19 aout 2021 à Ouagadougou.

Susciter l'action et la prise de décision des femmes et jeunes filles leaders marginalisées dans les communes urbaines et rurales de la province du Kadiogo pour leur développement socio-économique et politique. C'est l'objectif global de ce nouveau projet « valorisation des opinions des femmes leaders marginalisées à travers l'expression écrite et numérique pour un gouvernement ouvert » dont le lancement officiel s'est tenu ce 19 août 2021.

Une photo de famille pour leur collaboration

Plus spécifiquement, ce projet facilitera, entre autres, l'émergence de certaines positions communes pour la défense des droits des femmes et encouragera l'utilisation d'outils numériques par les femmes marginalisées pour interagir avec le public pour un gouvernement ouvert.

Pour ce faire, dans la mise en œuvre dudit projet, il est prévu plusieurs activités pour l'atteinte de ses différents objectifs et des résultats attendus. Il s'agit, selon la présidente de la cérémonie, Rasmata Nébié, de l'identification et de la publication de certaines positions communes pour la défense des droits des femmes ; des dialogues avec le public en utilisant les outils numériques, et enfin la réalisation et la diffusion de mini-sketches sensibilisateurs sur diverses thématiques afin de renforcer l'action et la prise de décisions des femmes dans un gouvernement ouvert.

Rasmata Nébié, représentante du directeur provincial de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire

« Et vu les activités prévues, nous pouvons dire, sans doute, que ce projet contribuera au renforcement du développement socio-économique et politique de notre pays », affirme la présidente de la cérémonie, Rasmata Nébié.

Nadège Kabré est la coordinatrice provinciale de l'association monde rural (AMR, dont le siège se trouve dans la commune urbaine de Gourcy, province du Zondoma, région du Nord), structure initiatrice de ce nouveau projet. Témoignant sa reconnaissance à tous les partenaires techniques et financiers, elle a précisé qu'il est mis en œuvre dans le cadre du programme d'appui aux gouvernements ouverts francophones financé par l'Agence française de développement (AFD).

Nadège Kabré, coordinatrice provinciale de l'AMR

Six millions de FCFA pour le projet

Et au président du conseil d'administration de l'AMR, Célestin Samandoulougou, d'ajouter que ce projet est mis en place pour une durée de six mois avec un financement de plus de six millions de FCFA. Un financement acquis auprès d'Expertise France dans le cadre du programme d'appui aux gouvernements ouverts francophones.

Célestin Samandoulougou, président du conseil d'administration de l'AMR

A terme, selon Célestin Samandoulougou, ce sont 20 femmes leaders qui seront touchées et un recueil des opinions sera réalisé. Il est aussi attendu 30 femmes et jeunes filles formées sur le coaching individuel. En plus d'elles, il y aura également 60 jeunes femmes et jeunes filles, dont 50 % de journalistes engagées, formées pour la défense du positionnement des femmes à travers les réseaux sociaux, etc.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Les cellules ministérielles et institutionnelles de promotion du genre s'approprient la stratégie nationale genre (SNG)

Thu, 19/08/2021 - 14:30

Afin de permettre aux membres des cellules ministérielles et institutionnelles de promotion du genre de s'approprier la SNG 2020-2024 et son plan d'action opérationnel (PAO) 2020-2022, un atelier de renforcement de capacités se tient ce jeudi 19 août 2021 à leur profit. Il est attendu des participants à l'issue de cette séance, une implémentation de ces référentiels dans leurs ministères de tutelle pour une meilleure prise en compte du genre dans les politiques et stratégies de développement.

Adoptée en 2009 comme cadre de référence, la politique nationale genre avait pour but d'aider à réduire les inégalités homme-femme afin de favoriser une justice sociale et un développement équitable. Après une décennie de mise en œuvre, l'évaluation faite a permis de noter des acquis engrangés mais aussi des défis à relever. C'est ainsi qu'a été élaborée la stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024 et son plan d'action opérationnel (PAO) 2022-2024.

Les cellules ministérielles et institutionnelles faisant partie du schéma institutionnel de mise en œuvre de la SNG, il était donc opportun que leurs membres prennent connaissance des référentiels que sont la nouvelle SNG et son PAO, afin de pouvoir veiller dans leurs différents départements à la prise en compte du genre dans les plans et programmes de développement.

Assétou Sawadogo/Kaboré, secrétaire permanente du Conseil national pour la promotion du genre

A cet effet, au cours de cet atelier, il leur sera présenté la SNG et son PAO afin de susciter leur engagement pour accompagner la mise en œuvre de ces référentiels. La présentation de la matrice des indicateurs de la SNG permettra aussi aux participants de s'approprier ces différents indicateurs et de réfléchir sur des modalités pratiques de leur suivi effectif au niveau de leurs ministères ou institutions.

Selon Assétou Sawadogo/Kaboré, secrétaire permanente du Conseil national pour la promotion du genre, sa structure joue un rôle de suivi et de coordination dans la mise en œuvre de la SNG. Le rôle opérationnel incombe aux cellules ministérielles et institutionnelles. C'est donc à ces dernières de mettre en œuvre la SNG au sein de leurs départements et institutions de tutelle. D'où l'importance de leur adhésion par l'appropriation de la SNG.

« Il est donc attendu d'eux à l'issue de cet atelier, qu'ils puissent s'approprier le concept genre et le contenu de la nouvelle SNG et pouvoir traduire cela en actions concrètes et quotidiennes de leurs ministères et institutions de tutelle. Cela passe par la prise en compte du genre dans l'élaboration des stratégies, les politiques et plans d'action, et les différentes activités », a précisé Assétou Sawadogo/Kaboré.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Barbara Manzi nommée Coordinatrice résidente des Nations Unies

Thu, 19/08/2021 - 14:28

Le Burkina Faso accueillera bientôt une nouvelle Coordinatrice résidente des Nations Unies. Il s'agit de Barbara Manzi qui a été nommée par António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, selon un communiqué publié ce 18 août 2021 sur le site de l'Organisation. Elle assumera également les fonctions de Coordonnatrice de l'action humanitaire.

Barbara Manzi, d'origine italienne, remplace à ce poste, Metsi Makheta qui aura passé cinq années au Burkina Faso avant de faire ses adieux au président du Faso le 12 juillet 2021. Selon le communiqué de l'ONU, Mme Manzi a acquis « une longue expérience au sein de l'ONU dans le domaine du développement et dans des contextes d'intervention complexes, en se consacrant principalement à la planification et à la fourniture de services aux populations ».

Avant d'être appelée à travailler au Burkina Faso, Barbara Manzi a servi comme Coordonnatrice résidente à Djibouti après avoir occupé d'autres postes de direction, notamment celui de Cheffe du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Ukraine, en Iraq, au Myanmar et au Sri Lanka. Elle a également travaillé pour l'Organisation dans la région de l'Afrique australe, ainsi qu'en Angola, en République centrafricaine, en Éthiopie et en Haïti.

Mme Manzi a travaillé également dans le secteur privé et collaboré avec des organisations non gouvernementales, des centres d'études et d'analyse et des universités sur des initiatives portant sur les questions de développement, de gestion des catastrophes et de reconstruction, ainsi que de consolidation de la paix, avant d'entrer à l'ONU.

Elle est titulaire d'un master en reconstruction après un conflit et études du développement, de l'Université de York, au Royaume-Uni, ainsi que d'un master en architecture de l'Universita' degli Studi di Firenze (Université de Florence), en Italie.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 10 nouveaux cas à la date du 17 août 2021

Thu, 19/08/2021 - 14:08

Sur 777 échantillons analysés ce 17 août 2021, le Burkina Faso a enregistré 10 nouveaux cas de Covid-19 dont 6 à Ouagadougou, 3 à Bobo-Dioulasso et 1 à Banfora.

A la même date, aucune nouvelle guérison et aucun décès notifiés, maintenant à 13 437 le total des guérisons et à 171, le total des décès.

Le nombre de cas actifs est de 82.
Pour ce qui est des personnes vaccinées contre la maladie, on dénombre 68 971 personnes.

Depuis le 9 mars 2019, début du Covid-19 au Burkina Faso, le pays a enregistré 13 692 cas confirmés dont 5 099 femmes et 8 591 hommes.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : La liste des écoles non reconnues à fermer et la suite des établissements reconnus

Thu, 19/08/2021 - 14:00

Au titre de l'année scolaire 2021-2022, le ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, a publié la liste des écoles non reconnues à fermer. Il s'agit de 232 écoles. Le ministère a également publié la suite de la liste des établissements reconnus. Ci-joint les listes.

ETABLISSEMENTS A FERMER 2021-2022 V

Etablissements reconnus suite 2021

Lire aussi Burkina Faso : La liste des écoles et établissements reconnus au titre de l'année 2021-2022

Categories: Afrique

Jeux olympiques Tokyo 2020 : Hugues Fabrice Zango fait le point de son séjour à Ouagadougou

Thu, 19/08/2021 - 13:11

En fin de séjour à Ouagadougou, Hugues Fabrice Zango était ce mercredi 18 août 2021 face à la presse. Il a fait le point des dix jours passés au Burkina Faso.

Arrivé dans la nuit du dimanche 8 août 2021, auréolé d'une médaille de bronze obtenue en triple-saut aux Jeux Olympiques Tokyo 2020, Hugues Fabrice Zango est en fin de séjour au Pays des hommes intègres. Avant de prendre son vol, il a tenu à faire le point de son séjour au Burkina Faso.

Le premier médaillé olympique du Burkina Faso a été reçu par Roch Kaboré, président du Faso, le Premier ministre Christophe Dabiré, d'autres membres du gouvernement, des opérateurs économiques et pas des moindres du Pays des hommes intègres. Il a aussi reçu des présents de leur part. « Les cadeaux qui dépassent souvent mes espérances », a-t-il confessé.

Face à la presse, Hugues Fabrice Zango (milieu) était en compagnie de son entraîneur burkinabè, Christian Sanou (costume) et de son manager

Hugues Fabrice Zango a pu présenter sa médaille à des associations et surtout aux populations de sa ville d'origine, Koudougou. « Nous avons été accueillis par une population enthousiaste. Nous avons rendu visite à des chefs traditionnels », a indiqué Hugues Fabrice Zango.

Au cours de son séjour, l'athlète a apporté son aide à des personnes déplacées internes. Un acte qui le réjouit à plus d'un titre. « Nous avons pu faire des dons à des gens qui en avaient besoin », s'est-il réjoui. « Sur le plan moral, je suis complètement satisfait. Sur le plan financier, je suis aussi satisfait, même au-delà de ce que j'espérais pour cette médaille », a ajouté l'athlète.

Après avoir refermé la page de Tokyo 2020, Hugues Fabrice Zango a la tête désormais vers Paris 2024. Le soutien national dont il a bénéficié est loin d'être une pression supplémentaire pour lui. « Ce sera l'essence pour moi et je vais l'utiliser pour me préparer pour Paris 2024 dont l'objectif reste la médaille d'or », a-t-il ajouté.
Outre ce projet, Hugues Fabrice Zango entend contribuer à la formation des jeunes athlètes ainsi que leur insertion au niveau international.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mightytips : sélection des meilleurs bookmakers de chaque pays

Thu, 19/08/2021 - 12:30

De tout point du globe, Mightytips.net vous renseigne sur les meilleurs bookmakers de votre région. Voici comment procède le portail web.

Comment Mightytips sélectionne les meilleurs sites de pari sportif ?

Mightytips, l'un des portails web leaders en matière de paris sportifs vous propose une sélection des meilleurs bookmakers, quel que soit votre pays. Le choix de ces bookmakers dépend d'un certain nombre de paramètres en fonction desquels les experts se chargent de noter les sites de paris sportifs. Avec son équipe de passionnés, Mightytips effectue un travail minutieux sur chaque bookmaker afin de vous montrer les plus fiables.

L'ergonomie du site

L'ergonomie est un critère essentiel au confort lors de la navigation sur le site web du bookmaker. Les experts de Mightytips se basent sur la fluidité de la navigation sur le site d'un bookmaker pour juger de son ergonomie. La simplicité et la rapidité de la l'interface web du bookmaker jouent un rôle essentiel dans sa notation. Mightytips vérifie également si la navigation sur le site est assez intuitive pour permettre au parieur d'avoir l'information qu'il recherche au bon moment.

Ainsi donc si pour trouver un événement sur le site du bookmaker, il faut attendre plusieurs minutes, c'est que le bookmaker n'est pas assez ergonomique. En ajoutant d'autres facteurs tels que le temps de chargement ou le thème du site, une note sera attribuée au site pour son ergonomie.

Les cotes disponibles

Il s'agit d'un critère de comparaisons des bookmakers facile à vérifier. Pour savoir si les cotes proposées par un site sont avantageuses, mightytips.net utilise une technique assez simple. En se basant sur des événements pris au hasard, on ressort la marge moyenne d'un site de pari sportif. Dans le cas où les cotes proposées par un site de pari sportif seraient basses par rapport à la moyenne, alors elles ne sont pas avantageuses.

Le site reçoit donc une mauvaise notation et est mal classé. Dans le cas où les cotes proposées par le bookmaker seraient supérieures à la moyenne, c'est que son offre est intéressante. Un expert comme Varieur Montague vous le dira, plus les cotes proposées par un bookmaker sur son site web sont élevées, mieux il est apprécié. Les bookmakers de ce type reçoivent donc une bonne note et sont surtout les plus recherchés.

La version mobile du bookmaker

Concernant la version mobile du bookmaker, les critères considérés sont semblables à ceux de son ergonomie sur PC. Les experts vérifient donc la fluidité de la navigation sur l'application mobile. L'interface de l'application est aussi un élément important pour le confort visuel sur celui-ci. L'application doit s'ouvrir assez facilement et doit être facile à prendre en main, même par un débutant.

Elle sera également vérifiée sur plusieurs systèmes d'exploitation mobile que ce soit Android ou iOS. Cela permettra de savoir s'il est adapté à tous les systèmes. Aussi, le joueur doit pouvoir accéder facilement et rapidement à son compte d'utilisateur. Une fois que ces éléments sont vérifiés, il faudra s'assurer du confort de la navigation sur l'appli par sa rapidité avant de le noter.

Les bonus et promotions

Les bonus et promotions sont des paramètres qui augmentent l'attrait des joueurs pour un bookmaker. L'une des premières choses que vérifient les parieurs avant de choisir un bookmaker, ce sont les bonus de bienvenue. Ceux-ci leur permettent de réaliser les premières mises auprès du bookmaker sans forcément utiliser leur propre fonds. Ensuite, vous avez diverses promotions qui permettent aussi aux joueurs de parier sans trop risquer leur argent.

Il faut cependant savoir que la notation d'un bookmaker selon ce paramètre ne dépend pas seulement du nombre de bonus, qu'il propose. Les parieurs prennent en compte l'accessibilité à ces offres. En effet, certains bonus sont à première vue intéressants, mais ne sont pas facilement utilisables. Mightytips étudie les différents bonus pour ressortir les sites proposant les plus pertinents.

Les possibilités de pari

La pluralité des événements sportifs proposés par un site est assez importante pour les parieurs. La possibilité de parier sur des compétitions moins connues est un véritable avantage pour un bookmaker. Plus les types de pari sont nombreux sur un bookmaker, plus il sera apprécié. C'est un critère important d'autant plus que certains parieurs préfèrent miser sur des événements peu communs tels que l'E-sport par exemple. Mightytips attribue donc également une bonne note aux bookmakers qui proposent plusieurs variétés de paris. Un paramètre qui ne devrait pas déplaire compte de la situation du Bukina-Faso aujourd'hui.

La réputation du bookmaker

Pour vous éviter de tomber dans les pièges des bookmakers d'arnaques, ou illégaux, Mightytips s'assure de leur bonne réputation avant de vous les proposer. La liste de Mightytips vous offre donc les sites n'imposant pas de contraintes arbitraires ou de restrictions abusives aux parieurs. Avec les expériences de divers passionnés de pari sportif, Mightytips essaie de noter puis d'identifier celles qui présentent le moins de risque.

La rapidité des retraits

La possibilité de retirer facilement et rapidement son argent est un véritable atout pour les parieurs. Un bookmaker chez qui il est possible de retirer une grande quantité d'argent dans la même journée recevra une bonne note de la part des experts de Mightytips. Si en revanche les retraits sont lents et difficiles à effectuer, le bookmaker recevra une très mauvaise note.

Le support du site

Il est important pour tout parieur d'avoir des réponses rapidement à ces préoccupations. D'abord, il faudra vérifier les moyens proposés par le bookmaker pour contacter son centre d'aide. Généralement, il s'agit :

● du chat en direct,
● l'e-mail et
● le téléphone.

Le bookmaker sera noté en fonction de la vitesse à laquelle il répond aux préoccupations du client.
Dans la majorité des cas, les sites les plus réputés et les plus performants n'ont aucun mal à répondre aux parieurs. Par contre, les bookmakers assez douteux peuvent simplement s'abstenir de répondre ou de le faire après plusieurs jours.
Grâce à ses nombreux critères, vous avez l'assurance de parier sur un site rapide, sûr et fiable.

Ce qui rend la sélection de bookmakers de Mightytips si sûr, c'est qu'elle ne provient pas des analyses de parieurs occasionnels, mais de celles de véritables connaisseurs du domaine. Ce sont des experts qui ont consacré de nombreuses années de leurs vies à étudier tout ce qui est en rapport avec les paris sportifs.

Categories: Afrique

Esup-jeunesse, une école pas comme les autres ! (Sciences de gestion)

Thu, 19/08/2021 - 10:30

L'Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse (ESUP –J) est une école de formation pluridisciplinaire, elle est la première école supérieure au Burkina Faso certifiée REA (RH EXCELLENCE AFRIQUE) organisme qui mesure l'adéquation entre la formation des étudiants et le besoin des entreprises pour sa filière BTP.

Esup-jeunesse dispose de 21 diplômes préparés dont 16 sont reconnus par le CAMES.

Pour sa rentrée 2021-2022 Esup Jeunesse vous offre des formations en DTS Licences et Masters en : Finance Comptabilité, Marketing Gestion Commerciale,
Electromécanique,
Bâtiment et Travaux Publics,
Mines et Carrières,
Gestion et Maîtrise de l'Eau, Topographie ;

Esup-jeunesse propose également des formations en licence design d'espace, Master Energies Renouvelables et Efficacité Énergétique,
Master en Géotechnique
Master en Infrastructures.

Esup jeunesse c'est aussi des enseignants qualifiés, et des partenariats conclus avec des universités nationaux et internationaux.

Esup-jeunesse, Former des bâtisseurs d'avenirs !

Sis au Secteur 42 Dassasgho, Ouagadougou- Burkina Faso

Tel : +226 25 36 56 00 / 63 00 30 96
WhatsApp : 72 80 94 94
Email:info@esupjeunesse.net – www.esupjeunesse.net /Facebook : Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse.

Categories: Afrique

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL Acquisition fournitures Scolaires

Thu, 19/08/2021 - 10:30

I - OBJET
Plan International Burkina Faso est une Organisation Non Gouvernementale de développement dont les actions sont centrées sur l'enfant avec un focus sur les filles. Depuis 1976, Plan International Burkina Faso œuvre pour la promotion, l'épanouissement et le bien-être des enfants spécialement les filles au Burkina Faso dans les domaines de l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable, hygiène et assainissement, la protection des enfants, le renforcement des capacités des partenaires, la micro finance et l'assistance en situation d'urgence.

C'est dans ce sens que Plan International Burkina lance le présent appel d'offre national pour l'acquisition de fournitures scolaires (cahiers, stylos, crayons, cartables, trousses de mathématiques et autres…) réparties en quatre (4) lots indivisibles au moins au profit d'élèves du primaire, du post primaire et secondaire.

II - PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

Le présent appel d'offres est ouvert à égalité de conditions à toutes les sociétés d'assurance spécialisés, régulièrement installées au Burkina Faso, ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises et en règle vis-à-vis de l'administration.

III - CONSULTATION ET ACQUISITION DU DOSSIER

Le dossier d'appel d'offres peut être consulté ou retiré à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33/51 29 90 52 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD)
moyennant un paiement forfaitaire de Vingt mille (20.000) Francs CFA non remboursable.

IV - DÉPOTS DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées à la représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33, 51 29 90 52 ; Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) au plus tard le 3 Septembre 2021 à 14 heures 00 minutes.

V - RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les renseignements sur le présent avis d'appel d'offres peuvent être obtenus à :
Hermann.Bationo@plan-international.org par mail,
La représentation de Plan International Burkina Faso B.P. 1184 OUAGADOUGOU 01 ; téléphone (226) 25 37 87 33/51 29 90 52 Fax 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD).

Ouagadougou, le 12 Aout 2021

La Direction

Categories: Afrique

Université de Dédougou : Recrutement d'étudiants dans la filière Management de la Qualité en Industrie Agroalimentaire

Thu, 19/08/2021 - 10:30

Le Président de l'Université de Dédougou informe les bacheliers des sessions de 2020 et 2021 qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso. https://www.campusfaso.bf/formations/candidature pour la rentrée universitaire 2021-2022 un test de recrutement d'étudiants dans la filière de formation suivante :

Licence professionnelle en Management de la Qualité en Industrie Agroalimentaire (MQIA).

Candidats titulaires du BAC C et D (20 places)
Candidats titulaires du BAC AA (25 places)

I- Composition du dossier

La composition des dossiers de candidature de base à renseigner sur la plateforme est la suivante :
Pour les non travailleurs
une photocopie légalisée de l'attestation de réussite au baccalauréat (session 2021)

une photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat (session 2020)
un extrait ou jugement supplétif d'acte de naissance ;
Pour les professionnels (techniciens en activité),
une attestation légalisée de réussite au baccalauréat ou du diplôme légalisé ;
un extrait ou jugement supplétif d'acte de naissance ;

une attestation de travail indiquant que le postulant justifie d'une expérience professionnelle de 3 années minimum ;
une attestation de mise en position de stage ou une autorisation d'inscription à l'université, délivrée par le supérieur hiérarchique du postulant.

II- Frais d'examen de dossier et de participation au test :

Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 F CFA (non remboursables), payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

III- Lieu et dates de dépôt des dossiers :
La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du 19 Août au 03 septembre 2021 à minuit.

IV- Calendrier des épreuves et informations complémentaires
Calendrier des épreuves

Le concours comporte :
 Pour les bacheliers titulaires du BAC D ou C : Trois (3) épreuves écrites :
• Mathématiques (2 heures), de 7 h 30 mn à 9 h 30 mn
• Physique-chimie (2 heures), de 10 h à 12 h
• Science de la Vie et de la Terre (SVT) (2 heures), de 13 h 30 à 15 h 30 mn.

 Pour les bacheliers titulaires du BAC AA : Trois (3) épreuves écrites :
• Mathématiques générales (2 heures), de 7 h 30 mn à 9 h 30 mn
• Chimie-Biochimie (2 heures), de 10 h à 12 h
• Microbiologie générale (2 heures), de 13 h 30 mn à 15 h 30 mn.
Date : Mardi 15 septembre 2021.
Lieu du test : Université de Dédougou (site de Dédougou).
Heure d'appel des candidats : 7 h 00.

Se munir d'une carte d'identité Burkinabé ou d'un passeport en cours de validité.
NB :

1. L'admission au test de recrutement ne donne ni droit au bénéfice d'une bourse nationale ni au statut de stagiaire. Elle n'implique pas non plus le bénéfice d'une réorientation ;
2. Le régime d'examen terminal unique n'est pas admis dans la section ;
3. La présence aux enseignements théoriques et aux travaux pratiques est obligatoire ;

4. Les admis seront soumis au nouveau régime général du diplôme de licence dans les institutions publiques et privées d'enseignement supérieur et de recherche en vigueur.

V- Frais d'inscription et de Formation

Pour les admis au test d'entrée en 1ère année

P. Le Président, P/I
Le Vice-Président chargé de la Recherche
et la coopération Internationale

Dr Kiessoun KONATE
Maître de Conférences

Ampliation :
Large diffusion

Categories: Afrique

CNSS : Une vaste opération de contrôle pour les transporteurs routiers

Thu, 19/08/2021 - 10:30

Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a l'honneur d'informer les transporteurs routiers qu'une vaste opération de contrôle s'effectuera incessamment sur toute l'étendue du territoire national.

Par conséquent, ils sont invités à se mettre à jour de leurs obligations sociales vis-à-vis de la Caisse nationale de sécurité sociale pour éviter tout désagrément éventuel consécutif à ce contrôle.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les vertus de la solidarité.

Lassané SAVADOGO

Categories: Afrique

Sondage de perception des citoyens vis à vis de leur Assemblée nationale

Thu, 19/08/2021 - 10:00

Dans le cadre d'une enquête de satisfaction sur le fonctionnement de l'Assemblée nationale, nous vous invitons à renseigner ce questionnaire qui vous prendra une dizaine de minutes. Merci pour votre participation.

https://sondage.obaasconsult.net/118129?lang=fr

Categories: Afrique

Pages