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Updated: 3 days 22 hours ago

Faible taux nutritionnel : Yidgiri se penche sur des stratégies pour améliorer les indicateurs dans ses zones d'interventions à Kaya

Fri, 20/08/2021 - 15:23

Le projet Yidgiri a organisé un atelier d'amendement, de restitution et de validation des résultats de l'étude d'évaluation des marchés et des voies nutritionnelles les mercredi 18 et jeudi 19 août 2021 à Kaya. Présidé par le secrétaire général de la région du Centre-Nord, représentant le gouverneur, l'atelier a réuni les experts de la nutrition et les partenaires technique et financier.

Selon les enquêtes nutritionnelles SMART de 2020 de la Direction de la nutrition, le taux de malnutrition chronique s'élève à 25% au niveau national et plus de 40% dans certaines régions du Burkina. Chez les femmes en âge de reproduction, le taux d'anémie dépasse 50% et est au-dessus de 70% chez les femmes enceintes.

Vue des participants

Face à cette situation préoccupante, le projet USAID Yidgiri, à travers sa composante nutrition, avec l'appui du gouvernement du Burkina Faso et d'autres partenaires au développement, se donne pour ambition de développer des stratégies pour améliorer l'état nutritionnel des populations de ses zones d'intervention à travers l'augmentation de la consommation d'aliments locaux sains et riches en nutriments.

C'est donc pour mieux comprendre et analyser l'environnement alimentaire et nutritionnel de ses zones d'interventions, que Yidgiri a réalisé, au cours des mois de septembre et octobre 2020, une étude d'évaluation des marchés et des voies nutritionnelles dans les régions du Centre-Nord, de l'Est et du Sahel. Une étude dont les résultats ont été présentés aux acteurs du domaines et partenaires pour amendement et validation au cours de deux ateliers tenus le mercredi 18 et le jeudi 19 août 2021 à Kaya.

Benjamin Boltz, représentant la directrice pays de l'USAID

« L'objectif de cet atelier est de faire une analyse complète du contenu du rapport, recueillir les propositions d'amélioration afin d'aboutir à la validation des résultats de l'étude par les experts du domaines », a déclaré le représentant de la directrice Pays de l'USDA, Dr Benjamin Boltz.

Cet atelier qui a regroupé les experts de la nutrition, notamment les spécialistes des structures étatiques nationales et des régions du Centre-Nord, du Sahel et de l'Est en charge de la nutrition, les partenaires RISE II, les clusters régionaux santé, nutrition et sécurité alimentaire, l'Unicef et le PAM. Il a été présidé par le secrétaire général de la région du Centre-Nord, Robert Zoungrana, représentant le gouverneur.

Robert Zoungrana, secrétaire général de la région du Centre-Nord

Dans son discours, Robert Zoungrana a reconnu l'intérêt d'agir dans le domaine de la nutrition dans les trois régions. « Etant dans une situation de détresse alimentaire due à l'insécurité que vit la région, une action de ce genre ne peut qu'être salutaire », a-t-apprécié. Des propos appuyés par les experts du domaine. « La crise sanitaire a rendu la situation alimentaire précaire dans la région, qui présentait déjà un taux pas reluisant », a expliqué Dr Djibrila Maïga, chef de service lutte contre la maladie, de la Direction régionale de la santé du Centre-Nord, représentant le directeur régional.

Dr Maïga Djibrila, représentant le directeur régional de la santé du Centre-Nord

Rappelons que Yidgiri est un projet quinquennal (2020-2025) financé par l'USAID. Il est mis en œuvre au Burkina Faso dans les régions à savoir le Centre-Nord, le Sahel et de l'Est par le CNFA en consortium avec CARE International, GRAD et A2N. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net/Kaya

Categories: Afrique

Niger : L'épidémie de choléra fait déjà 35 morts

Fri, 20/08/2021 - 15:20

Depuis mi-août, le Niger est confronté à une épidémie de choléra du fait des inondations causées par les fortes pluies enregistrées dans le pays. Une maladie qui touche l'ensemble du territoire avec un total de 845 cas pour 35 décès à la date du mercredi 18 août 2021. Soit un taux de létalité de 4,2 %.

Face à cette nouvelle donne, le Niger prépare la riposte.
« Nous sommes en train de positionner des équipes de prise en charge aussi bien pour le choléra et les autres maladies. En effet, quand vous prenez le plus grand site où il y a eu quand même des dégâts plus importants, nous avons positionné une équipe médicale sur le site qu'on ravitaille en médicaments pour la prise en charge gratuite de tous les cas de maladies, de tous les symptômes qui peuvent se présenter », a déclaré le docteur Idi Illiassou

Tous les districts sanitaires du pays sont en alerte face à la propagation de la maladie. Les agents de santé ont dû être formés sur le protocole sanitaire particulièrement pour le cas du choléra et dotés de tous les intrants nécessaires.

Lefaso.net
Source : Africanews

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 5 nouveaux cas à la date du 18 août 2021

Fri, 20/08/2021 - 15:00

Sur 480 échantillons analysés, le Burkina Faso enregistre cinq cas liés au Covid-19.
Le nombre de guérisons s'élève à 10, ce qui accroît le nombre total des guérisons à 13 447.
Le nombre de cas actifs est actuellement revu à la baisse, chiffré à 77.

Depuis le 9 mars 2020, le pays compte 13 695 cas dont 5 101 femmes et 8 594 hommes.

Dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette pandémie, 69 807 personnes ont été vaccinées.

Le gouvernement invite les populations à recevoir gratuitement le vaccin anti-Covid-19 sur les sites de vaccinations afin de se protéger et protéger les autres.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : La production d'articles scientifiques enseignée aux internes des hôpitaux à l'IISTech de Ouagadougou

Fri, 20/08/2021 - 14:52

Les promotions 2020 et 2021 des internes des hôpitaux viennent d'être outillées à la rédaction et la soumission d'articles scientifiques initiée depuis le 17 août 2021 à Ouagadougou par l'association des internes et des anciens internes des hôpitaux (ABIAH) en collaboration avec l'Institut international des sciences et technologies (IISTech). Au bout de trois jours de formations, les impétrants ont reçu des attestations de fin de formation mettant un terme à la présente session, qui a vu la participation d'étudiants en faculté de médecine, ce jeudi 19 août 2021.

L'association des internes et des anciens internes des hôpitaux en collaboration avec l'IISTech a procédé ce jeudi 19 août 2021 à la clôture de formation sur la production d'articles scientifiques au profit des promotions 2020 et 2021 des internes des hôpitaux.

La présente formation initiée à la demande des bénéficiaires, qui ont jugé indispensable de renforcer leurs connaissances notamment sur la rédaction des articles scientifiques, a pour but de contribuer à l'amélioration de la qualité des soins mais aussi à l'avancée de la recherche.

Le début d'une série de formations au profit des internes des hôpitaux

« Publier des articles est l'un des objectifs des internes hôpitaux en dehors de leurs tâches quotidiennes que sont les soins hospitaliers », a expliqué Dr Rufin Zouma, représentant des internes des hôpitaux.

« Nous remercions tous ceux qui travaillent de loin comme de près à accompagner les internes des hôpitaux », Dr Rufin Zouma, représentant des internes des hôpitaux

« Ce n'est qu'un début et nous sommes conscients de l'intérêt et l'importance de cette formation pour nous. Je pense également que d'autres formations viendront compléter celle dont nous venons de bénéficier afin de nous perfectionner davantage pour faire face aux défis qui relèvent de notre domaine », a-t-il ajouté.
« La production de connaissances scientifiques participe à l'innovation et à l'évolution du monde », a souligné le formateur Ibrahim Sangaré, professeur agrégé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, par ailleurs vice-président chargé de la recherche, de la prospective et de la coopération internationale.

« La production de connaissances scientifiques participe à l'innovation et à l'évolution du monde », Ibrahim Sangaré, formateur et professeur agrégé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso

Proposition d'articles scientifiques dans les jours à venir

En plus d'avoir été enseignés sur les rouages de la production des articles scientifiques, les bénéficiaires ont reçu de précieux conseils de la part de leurs devanciers bonifiant ainsi leur savoir-faire et leur savoir-être.

« Pour faire une publication scientifique, il faut avoir les rudiments. C'était un besoin que les internes des hôpitaux nouvellement recrutés ont exprimé depuis un moment. Ce qui nous a poussés à identifier les formateurs compétents en la matière avec l'appui de l'IISTech pour nous faciliter la tenue de cette formation », a indiqué Dr Boukary Kabré, médecin urologue, président de l'ABIAH.

Dr Boukary Kabré, médecin urologue, président de l'ABIAH.

A l'issue de cet apprentissage, les internes des hôpitaux vont proposer des articles scientifiques dans les jours à venir qui seront suivis par leurs encadreurs afin de les conduire davantage à la maîtrise de cet exercice.

Un interne des hôpitaux est par exemple un étudiant en fin d'études de faculté de médecine ou de pharmacie recruté à l'issue du concours dénommé “Internat des hôpitaux”. Depuis quelques années, ce concours sélectionne les 30 meilleurs en médecine et les 10 meilleurs en pharmacie qui suivent un encadrement de quatre ans pour certains et cinq ans pour les autres au sein des hôpitaux à l'exception du privé où ils entameront l'exercice de leur fonction.

Les participants ayant pris part à la formation sur la rédaction d'articles scientifiques

Créé en 2018, l'IISTech offre des formations aussi bien en Licence qu'en Master dans les filières de génie biomédical, technicien supérieur de santé option analyse biomédicale, nutrition et diététique, biologie médicale, etc.

Hamed NANEMA
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Categories: Afrique

Hub Ciné Guimbi : Fin de formation du premier cycle de créativité entrepreneuriale

Fri, 20/08/2021 - 14:50

L'Association de soutien du cinéma au Burkina Faso (ASCBF) à travers le Hub Ciné Guimbi a procédé le jeudi 19 août 2021 à Bobo-Dioulasso à la clôture du premier cycle de créativité entrepreneuriale. La cérémonie a été couronnée par une remise d'attestations.

Ce premier cycle s'est déroulé de décembre 2020 à mi-août 2021. Ouvert et accessible à tous, il a permis à chacun de venir suivre les ateliers au besoin, mais aussi de rencontrer d'autres porteurs de projets de tous horizons.

Ce cycle de créativité entrepreneuriale a eu pour objectifs de rencontrer les acteurs sociaux et culturels de Bobo-Dioulasso, de créer une communauté d'entrepreneurs et de renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de l'entrepreneuriat social et culturel. Les participants ont pu recevoir des formations sur la création et la formalisation d'entreprises, la gestion administrative et financière, la gestion d'équipe, la communication et l'entrepreneuriat au féminin.

Il est à retenir que dans le cadre de ses activités de déploiement de l'innovation culturelle et sociale, l'ASCBF, chargée du projet Hub Ciné Guimbi, initie des projets parallèles à l'exploitation du futur Ciné Guimbi.

Les participants

Ciné Guimbi, plus qu'une salle de ciné

L'objectif du Guimbi est d'être bien plus qu'une salle de cinéma. Il s'agit de créer un lieu de vie, urbain, populaire, intégré et accessible. Un lieu d'échanges, de rencontres, de formation, d'éducation.
Le Guimbi a pour vocation d'être un lieu d'accueil, d'échange, de sensibilisation, de débat et d'actions promouvant les valeurs écologiques, de défense des droits des femmes, de l'égalité de genre. C'est un projet pilote qui inspire au-delà des frontières du Burkina Faso.

C'est donc conformément à cet objectif qu'il a été développé le Hub Ciné Guimbi, un ensemble de projets parallèles à l'exploitation de la salle de cinéma et qui promeut l'émergence de projets créatifs et culturels à Bobo-Dioulasso, depuis les prémices de la création jusqu'à la diffusion des projets aboutis.

Remise d'attestation

Le Hub Ciné Guimbi comprend entre autres, des projets de sensibilisation à l'entrepreneuriat culturel, des résidences d'écritures, de l'animation de réseaux professionnels, des projets d'éducation aux images.
Le Hub Ciné Guimbi se veut ainsi un véritable hub d'innovation culturelle et sociale, favorable à la création et la réalisation de projets à Bobo-Dioulasso.

A cette occasion, 108 participants (dont 50 femmes) porteurs de projets d'entreprises y ont participé. Lors des ateliers, il était question d'assurer la participation de tous et notamment susciter la parole des femmes. Un atelier non-mixte leur a ainsi été consacré à l'occasion du 8-mars ; ce qui a engendré une augmentation importante du nombre de femmes présentes dans les ateliers et débats.

François Mayliss, chargée de projet-Cycle entrepreneurial au Ciné Guimbi

Comme le dit François Mayliss, chargée de projet-Cycle entrepreneurial au Ciné Guimbi, tout le monde y a participé ; d'où son originalité, car ils ont voulu créer un grand mixte. Cependant, seuls les assidus ont reçu des attestations. Il y a eu des rencontres d'échanges, des formations sur différentes thématiques, par exemple comment monter une entreprise, comment mobiliser une équipe, comment chercher un financement… [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

FILEP 2021 : Le Centre national de presse Norbert Zongo lance un concours photos et caricature

Fri, 20/08/2021 - 14:45

Le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a le plaisir de porter à la connaissance de tous les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse professionnels (travaillant dans un organe de presse ou en Freelance) qu'il organise dans le cadre de la 9e édition du Festival International de la Liberté d'Expression et de Presse (FILEP) prévu du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou, un concours pour récompenser les meilleures œuvres en photo, caricature et dessin de presse.
Le concours comporte deux (02) catégories : la catégorie « photos de presse » et la catégorie « caricatures et dessins de presse ».

Peuvent prendre part au concours les caricaturistes, dessinateurs de presse et photojournalistes employés dans un organe de presse en Afrique ou les Freelances collaborant régulièrement avec les organes de presse en Afrique.

Le CNP-NZ invite à cet effet, les photographes, caricaturistes et dessinateurs de presse à proposer des œuvres sur le thème « Au carrefour des crises sanitaire, sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».

Pour la catégorie « photos de presse », chaque photojournaliste est invité à déposer trois (03) œuvres au maximum, en fichiers jpg de 24cmx30cm et en 300dpi pesant au moins 3 Mo. S'agissant de la catégorie « caricatures et dessins de presse », chaque caricaturiste ou dessinateur de presse est invité à déposer trois (03) œuvres au maximum, en fichiers jpg de 24cmx30cm et en 300dpi.

Les dossiers de candidature devront parvenir au Centre National de Presse Norbert Zongo, uniquement par voie électronique à l'adresse email cnpress@cnpress-zongo.org ou cnpnzongo@gmail.com au plus tard le samedi 16 octobre 2021. Le règlement intérieur disponible sur le site web du CNP-NZ (www.cnpress-zongo.org) détaille les conditions de participation.

Pour tout renseignement, veuillez contacter le Centre National de Presse Norbert Zongo au (+226) 25 34 41 89 / (+226) 25 34 37 45 ou cnpress@cnpress-zongo.org / cnpnzongo@gmail.com.
Ouagadougou, le 13 août 2021

Cliquez ici pour voir le Règlement Intérieur du Concours caricatures et photos de presse du FILEP 2021

Pour le CNP-NZ,
Le Président du Comité de Pilotage,

Siriki DRAME

Categories: Afrique

Préservation de l'environnement : Le concept ‘'un arbre coupé, un autre remplacé'' de Wahgnion gold operations prend vie

Fri, 20/08/2021 - 14:00

La mine Wahgnion gold operations(WGO), filiale du groupe Endeavour Mining a lancé le jeudi 12 Août 2021 à Niankorodougou une campagne de reboisement pour l'année 2021. Ce projet de WGO entre dans le cadre de la compensation des arbres abattus au cours de la construction et de la réhabilitation des routes communautaires. Trois communes de la province de la Léraba, dans la région des cascades, vont bénéficier de plus de quatre 4000 plants repartis en 11 espèces, pour un montant total de vingt millions cinq cent mille (20 500 000) francs CFA.

Sous une fine pluie, ce matin du 12 Août, les populations de Nanguélédogou, les autorités locales, les forestiers et les responsables de la mine Wahgnion Gold Operations, entament le reboisement. C'est le site de l'école primaire de Nanguélédogou, un village relogé par la mine, qui a servi de cadre pour le lancement de cette campagne. Un projet novateur qui se concrétise, a expliqué le responsable environnement de la mine, Bébouaba Lompo.

« C'est une première campagne. Nous avions prévu l'activité l'année écoulée, mais avec la Covid-19, nous étions obligés de la reporter à cette année. Pour la campagne 2021, nous aurons 4000 plants, repartis en 11 espèces, qui seront mis en terre. Au niveau du site de lancement, nous avons 7 espèces et ces espèces ont été choisies en étroite collaboration avec les bénéficiaires qui sont les communautés locales, avec l'appui-conseils des services compétents de l'environnement ».

Le représentant du Directeur Général de Wahgnion Gold Opération Ben Chapman et le Directeur Régional de l'Environnement de la région des cascades lieutenant-colonel des eaux et forêts, Nabonaba Ernest Yaméogo, donnant le top de départ du reboisement

Le concept ‘'un arbre coupé, un autre planté en compensation de WGO qui est matérialisé. L'expert des questions environnementales de la mine ajoute : « nous avons eu des activités de réhabilitation des routes communautaires qui vont de Niankorodougou à Sindou et aussi dans certains villages de la commune de Niankorodougou qui ont affecté des arbres. Nous travaillons en étroite collaboration avec les services déconcentrés compétents en la matière qui sont les directions provinciales, régionales et les services départementaux de l'environnement de l'Economie verte et du changement climatique. C'est sur la base du rapport des inventaires du nombres d'arbres et des différentes espèces abattus que nous avons fait la programmation de cette campagne de reboisement ».

Pour montrer la voie à suivre et les techniques de mise en terre des plants, à tour de rôle, Ben Chapman, Directeur du département Développement Durable et représentant du Directeur général de Wahgnion gold operations, le chef de Nanguélédogou et le directeur régional de l'environnement des cascades, ont planté leur arbre.

« C'est sur la base du rapport d'inventaires du nombres d'arbres et des différentes espèces abattus que nous avons fait la programmation de cette campagne de reboisement » Responsable environnement de Wahgnion Gold Opération, Bébouaba Lompo

« Wahgnion gold a accomplie son devoir de responsabilité sociétale d'entreprise à travers cette activité. Le mine a un certain nombre d'activités qui dégradent l'environnement et c'est pour apporter des solutions durables que nous sommes là ce matin pour reboiser. Nous sommes là pour accompagner les populations et les encourager à continuer dans cet élan.

En même temps que nous voulons avoir des retombés économiques dans l'exploitation aurifère nous tenons à préserver l'environnement pour nous même et pour les générations futures », a déclaré le Directeur Régional de l'Environnement de la région des cascades, le lieutenant-colonel des eaux et forêts, Nabonaba Ernest Yaméogo.

L'anacarde, l'eucalyptus l'acacia, le baobab, le manguier et le flamboyant sont entre espèces concernées par cette campagne de reboisement de WGO. Parmi la population, jeune et vieux, homme et femme, chacun s'est impliqué pour planter son arbre. Fatoumata Ouattara a un petit garçon dans cette école. Elle s'est jointe à la campagne de reboisement de la mine. Un acte qu'elle juge essentiel : « La plantation d'arbre est bénéfique à plus d'un titre. Ces arbres de Wahgnion gold, s'ils grandissent, nos enfants pourront profiter de leur ombre pour étudier et aussi des fruits ».

Une vue des plants mis en terre et protégés par les grilles à l'école primaire de Nanguélédogou, un village relogé par la mine Wahgnion gold opération

Pour Massiata Kondé, une habitante de Nanguélédogou, la soixantaine bien révolue, après avoir mis un Moringa en terre, évalue la portée du projet de la mine : « Wahgnion gold nous a donné plus que des arbres. Ce sont des feuilles pour nos sauces, des écorces et des racines pour nos soins ». En plus de l'école de Nanguélédogou de la commune de Niankorodougou, d'autres écoles des communes de Sindou et de Loumana vont bénéficier des plants et des grilles de protection offerte par wahgnion gold opération.

« Les écoles retenues comme sites de reboisement ont été judicieusement choisies en collaboration avec les autorités compétentes. C'est principalement en raison de la présence des élèves qui pourront assurer l'entretien des arbres et leurs protection contre les animaux. Bien sûr, ces élèves bénéficieront de l'accompagnement de leurs enseignants pour cela » a dit Ben Chapman, le représentant du Directeur Général de la mine.

Le projet va s'étendre sur plusieurs années jusqu'à ce que la totalité des arbres abattus soit compensée. Pour les autres campagnes à venir, ce sont les sites sacrés qui seront reboisés pour être en phase avec la thématique de la journée nationale de l'arbre à savoir ‘' Arbre, identité culturelle et cohésion sociale'' selon les responsables de Wahgnion gold operations.

Wahgnion gold operations

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COVID-19 au Burkina Faso : Le Ministère de la Santé met à la disposition du public un lien hypertexte pour tout besoin relatif au Coronavirus

Fri, 20/08/2021 - 13:29

De la prise de son rendez-vous au paiement pour son test Covid-19, en passant par le téléchargement de son reçu, son Pass vaccinal ou encore son résultat de test COVID-19 jusqu'aux statistiques, tout se trouve en un seul endroit en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://covidinfo.sante.gov.bf/rendezvous

Categories: Afrique

Attaque sur l'axe Arbinda-Gorgadji : Le Cardinal Philippe Ouédraogo adresse ses condoléances aux victimes et renouvelle l'appel à la prière soutenue

Fri, 20/08/2021 - 12:50


Suite à l'attaque meurtrière sur l'axe Arbinda-Gorgadji dans le Sahel survenue le mercredi 18 août 2021, le Cardinal Philippe Ouédraogo, Archevêque métropolitain de Ouagadougou, présente ses sincères condoléances aux victimes, au nom de l'Eglise.

Tout en confiant l'ensemble des victimes terroristes à la miséricorde du Seigneur, le Cardinal interpelle les citoyens et les gouvernants à redoubler d'ardeur à travers des initiatives pour sauvegarder notre vivre-ensemble et la paix dans l'esprit de l'union sacrée afin de relever les défis de la nation.

Pour marquer davantage sa solidarité aux victimes des actes terroristes sans distinction de religion ni d'ethnie, Philippe Ouédraogo renouvelle l'appel à la prière soutenue sur l'étendue du territoire de l'Archidiocèse de Ouagadougou.

Le bilan actuel de cette attaque fait état de 80 personnes tuées.

Lefaso.net


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Pluie diluvienne au Koulpelogo : Le pont de Sablogo endommagé

Fri, 20/08/2021 - 10:35

Le pont de Sablogo, situé sur l'axe Ouargaye-Tenkodogo sur la RN17, est entièrement endommagé par la pluie du 18 au 19 août 2021, stoppant ainsi le trafic routier sur cet axe.

En plus de l'insécurité qui sévit dans la zone, la population va faire face à une autre situation. Il est difficile d'évacuer un malade du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Tenkodogo, de même que le trafic dévient difficile pour les commerçants et autres usagers de l'axe Tenkodogo- Ouagadougou en véhicule.

Gérard BEOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Centre de Formation Professionnelle VALBA : Une référence en matière de formation pratiques en cuisine, en pâtisserie, en charcuterie et à l'art de la table

Fri, 20/08/2021 - 10:30

Vous êtes passionné de cuisine !
Vous êtes passionné de pâtisserie !
Vous êtes passionné de charcuterie !
Vous aimez l'art de la table.

Le Centre de Formation Professionnelle VALBA (CFP-VALBA) une référence en matière de formation assure des formations pratiques en cuisine, en pâtisserie, en charcuterie et à l'art de la table.

Les séances de formation ont lieu tous les samedis de 8 à 14 heures. La durée de la formation est de trois (3) mois.
Hâtez-vous car les places sont limitées.
Vous surprendrez vos convives par la qualité de vos recettes et la décoration de votre table.

NB :
La prochaine session de formation débute le samedi 28 août 2021.
Le Centre de Formation Professionnelle VALBA est situé aux 1200 logements sur l'avenue Babanguida au dessus du restaurant pâtisserie Dany Ice en face de la station Shell non loin de la clinique Sandof.
Cel. : 70 81 62 35 / 70 23 62 00 / 25 39 55 30 / WhatsApp : 70 23 62 00

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres pour le recrutement de quotidiens d'information à grand tirage et de parution régulière

Fri, 20/08/2021 - 10:30

N° : NCS/AD/NPC/001

Objet : Publication des Avis de mise en concurrences et autres documents de MCA – Burkina Faso II

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les États-Unis d'Amérique, agissant par l'intermédiaire du Millenium Challenge Corporation (« MCC ») et le Gouvernement du Burkina Faso (le « Gouvernement » ou « G°BF ») ont signé un Compact le 13 août 2020 en vue d'une assistance au titre du Millennium Challenge Account pour un montant d'environ 450 000 000 US (le « Financement MCC ») ainsi qu'une contribution du gouvernement de 50 110 795 $ US (la « contribution du gouvernement ») afin de contribuer à la réduction de la pauvreté par la croissance économique au Burkina Faso, (le « Compact »).

Le Gouvernement, agissant par l'intermédiaire du Millennium Challenge Account-Burkina Faso II (« MCA-Burkina Faso II »), l'Entité MCA pour servir d'entité responsable de la mise en œuvre du Compact, entend utiliser une partie du Financement MCC pour les paiements autorisés en vertu du contrat pour lequel la présente lettre d'invitation est émise.

Le Gouvernement, agissant par du Millennium Challenge Account-Burkina Faso II (« MCA-Burkina Faso II »), l'Entité MCA pour servir d'entité responsable de la mise en œuvre du Compact, entend utiliser une partie du Financement MCC pour les paiements autorisés en vertu du contrat pour lequel la présente Lettre d'Invitation (« LOI ») est émise.

L'Unité de Coordination de la Formulation du Second Compact du Burkina Faso (MCA-Burkina Faso II a servi d'entité de mise en œuvre du Compact au nom du gouvernement avant la mise en place de MCA-Burkina Faso II. Entre autres choses, MCA-Burkina Faso II procède à la passation des marchés pour les services discutés dans cet accord.

Lors de sa réunion initiale du 6 avril 2021, le Comité d'Orientation et de Suivi du MCA-Burkina Faso II a pris certaines mesures, notamment l'approbation de la forme de cet Accord, la ratification des actions préalables de l'MCA-Burkina Faso II et l'autorisation du Coordonnateur National de MCA-Burkina Faso II de prendre certaines mesures et d'exécuter certains contrats pour MCA-Burkina Faso II.

Le Programme du Compact comprend trois (3) projets :
a) le Projet de Renforcement de l'Efficacité du Domaine de l'Électricité (« PREDEL » ou « Projet Réforme ») ;
b) le Projet d'accroissement de l'offre d'électricité moins coûteuse (« PADOEL ») ;
c) le Projet Réseau et Accès à l'électricité (« PRAEL »).

RÉSUMÉ DES SERVICES :

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme ; Le MCA-Burkina Faso II puis par la suite le MCA-BF2 sera appelé à acquérir divers biens et services. Afin de susciter une large mise en concurrence des éventuels soumissionnaires, le MCA-Burkina voudrait s'attacher les services de quotidiens d'information à grand tirage et de parution régulière pour servir de support pour la publication des différents avis qui seront établis à cet effet.

Le MCA-Burkina Faso II invite maintenant les organes de presse (quotidiens d'information) éligibles à fournir des informations sur leur niveau de tirage journalier, la régularité de leur parution et leur grille tarifaire de prestations de services sur la base du cadre tarifaire joint au présent dossier.

DATE ET DUREE DE LA PRESTATION
La prestation s'exécutera sur la base d'un contrat cadre durant une période de douze (12) mois avec possibilité de renouvellement.

QUALIFICATIONS REQUISES DU PRESTATAIRE
Les prestataires devront :
• Être inscrits dans le répertoire / liste des quotidiens d'information générale d'information générales du Burkina ;
• Avoir une parution régulière ;
• Réaliser un grand tirage au quotidien.

INFORMATIONS DIVERSES

Les documents relatifs à cette consultation sont disponibles en format téléchargeable via le lien suivant : :
https://www.dropbox.com/sh/2xt79aahyzsz3z0/AAAZO9yCoozQ9abjcFDlN_Gya?dl=0
Ou à travers le site de de l'Entité MCA : www.ucfburkina.org
Le document de mise en concurrence existe en format PDF et en format Word. Seule le format PDF fait foi.

1. Toutes questions ou demandes de clarification à cette consultation seront envoyées à pa-burkinaFaso@charleskendall.com avant le mardi 24 août 2021 à 14h00 TU, (heure du Burkina Faso). Les réponses aux demandes de clarification seront fournies au plus tard le mercredi 1er septembre 2021 à 15h00 TU (heure du Burkina Faso).

2. Les organes intéressés à soumettre une proposition doivent s'inscrire en envoyant un e-mail avec pour objet : « La Publication des Avis de mise en concurrences et autres documents de MCA – Burkina Faso II » à l'Agence de Passation des marchés, Email : pa-burkinafaso@charleskendall.com.
Les organes doivent fournir leurs coordonnées complètes dans le message électronique. Cela permettra de recevoir en cas de besoin des mises à jour concernant cette Demande de Propositions

3. Les organes intéressés doivent soumettre électroniquement leurs dossiers, (comprenant une Lettre d'accompagnement, les informations sur le nombre de tirage au quotidien, la régularité de parution et leur grille tarifaire dans des fichiers séparés (confère Annexe I à la lettre d'invitation relative aux modalités de soumission en ligne).

Les soumissions sur papier et par courriel ne seront pas acceptées
Les propositions doivent être déposées suivant le lien Dropbox ci-après :
https://www.dropbox.com/request/1UfpPacUxCQasTfyRr7A .au plus tard le
mercredi 8 septembre 2021 à 14 h00 UT (heure du Burkina).

Pour MCA-Burkina Faso II,
Le Coordonnateur National de l'Unité de Coordination de la Formulation du second Compact du Burkina (UCF-Burkina) habileté à agir pour le compte de MCA-Burkina Faso II

Dr Tambi Samuel KABORE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres : Sélection de services de consultant pour la Revue initiale de la Qualité des Données (RQD) du Second compact du Burkina Faso

Fri, 20/08/2021 - 10:30

Millennium Challenge Account - Burkina Faso II
(MCA-Burkina Faso II)

AVIS SPECIFIQUE DE PASSATION DE MARCHE (ASPM)

Les États-Unis d'Amérique, agissant par l'intermédiaire du Millennium Challenge Corporation (« MCC ») et le Gouvernement du Burkina Faso (le « Gouvernement » ou « G°BF ») ont signé un Compact le 13 août 2020 en vue d'une assistance au titre du Millennium Challenge Account pour un montant d'environ 450 000 000 $ US (le « Financement MCC ») ainsi qu'une contribution du gouvernement de 50 110 795 $ US (la « contribution du gouvernement ») afin de contribuer à la réduction de la pauvreté par la croissance économique au Burkina Faso, (le « Compact »).

Le Programme s'articule autour de trois (03) projets qui visent les objectifs suivants : a) réduire le coût du service d'électricité et accroître la satisfaction de la demande (« Objectif du Projet Réforme et Renforcement des Capacités ») ; b) réduire le coût de la production d'électricité et accroître la fiabilité des autres sources de fourniture d'électricité (« Objectif du Projet Offre ») et c) améliorer l'extension et la fiabilité du réseau électrique et accroître la consommation d'électricité (« Objectif du Projet Réseaux et Accès »).

L'Unité de Coordination de la Formulation du Second Compact du Burkina Faso (UCF-Burkina a servi d'entité de mise en œuvre du Compact au nom du gouvernement avant la mise en place de MCA-Burkina Faso II. Entre autres choses, UCF-Burkina procède à la passation des marchés pour les services discutés dans cet accord. Lors de sa réunion initiale du 6 avril 2021, le Comité d'Orientation et de Suivi du MCA-Burkina Faso II a pris certaines mesures, notamment l'approbation de la forme de cet Accord, la ratification des actions préalables de l'UCF-Burkina et l'autorisation du Coordonnateur National de UCF-Burkina de prendre certaines mesures et d'exécuter certains contrats pour MCA-Burkina Faso II.

Tous paiements effectués par l'Entité MCA au titre du contrat proposé seront soumis, à tous égards, aux termes et conditions du Compact et des documents connexes, y compris aux restrictions sur l'utilisation et le décaissement du Financement MCC. Aucune partie autre que le Gouvernement et l'Entité MCA ne peut se prévaloir du Compact ni prétendre au produit du Financement MCC. Le Compact et les documents s'y rapportant sont disponibles sur le site web de la MCC (www.mcc.gov) et sur le site web de l'Entité MCA.

1. MCA-Burkina Faso II agissant au nom du Gouvernement du Burkina Faso invite les Consultants éligibles à lui soumettre leur meilleure proposition scellée et protégée par un mot de passe pour les Services de consultant pour Revue initiale de la Qualité des Données (RQD) du Second compact du Burkina Faso consistant à réaliser le tâches suivantes :

i) évaluer le circuit de données du domaine de l'électricité ; ii) identifier les métadonnées de l'indicateur, iii) évaluer la qualité des données des indicateurs, iv) mettre à jour les informations de l'indicateur, le cas échéant et v) effectuer une analyse de genre des indicateurs identifiés. Une description détaillée des services est fournie à la Section V (Termes des Référence de la DP).

2. La DP est ouverte à toutes les entités éligibles (« Consultants ») qui souhaitent remettre une proposition.
3. Les services de consultants et le marché qui devraient être attribués, portent sur une période d'environ cinq (05) mois.

4. Un Consultant sera sélectionné suivant la méthode de Sélection fondée sur la Qualité (SFQ) dans le cadre des procédures de services de Consultants décrites dans les Sections respectives de la DP. Les Consultants sont avisés que ces procédures sont régies par les Directives de Passation de Marchés du programme de MCC (PPG), qui peuvent être consultées sur le site Web du MCC : https://www.mcc.gov/resources/doc/050820-program-procurement-guidelines-french.

5. Une Conférence préalable aux Propositions « se tiendra » le 27 août 2021 à 9 heures, heure du Burkina (GMT+00) comme indiqué dans les Données Particulières de la Demande de Propositions (« DPDP »), à la Section II du présent Dossier de Demande de Propositions.
La Conférence se tiendra via la plate-forme http://www.zoom.us/. Le lien d'accès sera fourni aux consultants inscrits auprès de l'Agent de Passation des Marchés, Email : pa-burkinafaso@charleskendall.com

6. La Demande de Propositions complète peut être téléchargée via le lien suivant : https://www.dropbox.com/sh/ityvj684pq6pu1l/AADmKqtyaYwsL13LU_hBWu0ta?dl=0
Ou à travers le site de de l'Entité MCA : www.ucfburkina.org
La Demande de Propositions existe en formats PDF et en format Word. Seule la Demande de Propositions en format PDF fait foi.

7. Les Consultants intéressés à soumettre une proposition doivent s'inscrire en envoyant un e-mail avec le sujet : « Demande de Proposition pour la Sélection de services de consultant pour la Revue initiale de la Qualité des Données (RQD) du Second compact du Burkina Faso » à l'Agence de Passation des marchés, Email : pa-burkinafaso@charleskendall.com.

Les Consultants doivent fournir leurs coordonnées complètes dans le message électronique. Cela permettra aux consultants de recevoir des mises à jour concernant cette Demande de Propositions

8. La date limite de soumission des Propositions est fixée au 17 septembre 2021 à 14 heures, heure locale de Ouagadougou (GMT+00).
Les Soumissionnaires sont informés que la capacité de leur bande passante Internet déterminera la vitesse à laquelle leurs Propositions seront téléchargées via le Lien de Soumission. Les Soumissionnaires sont donc invités à lancer le processus de téléchargement de leurs Propositions via le lien de soumission en temps utile avant la date limite de soumission des propositions et soumettre leurs Propositions dans le délai requis.

Pour MCA-Burkina Faso II,
Le Coordonnateur National de l'Unité de Coordination de la Formulation du second Compact du Burkina (UCF-Burkina) habileté à agir pour le compte de MCA-Burkina Faso II


Dr Tambi Samuel KABORE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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ONEA : Perturbation de la desserte en eau dans la ville de Ouagadougou

Fri, 20/08/2021 - 10:30

L'ONEA informe ses abonnés de la ville de Ouagadougou que suite à une intervention planifiée sur les équipements du château d'eau de Balkuy, le samedi 21 Août 2021, certains quartiers connaîtront des baisses de pression voire coupure de la fourniture en eau les 21 et 22 Août 2021.

Ces perturbations vont concerner surtout les quartiers suivants : Karpala, Balkuy, Nagrin, Tengandogo, Garghin, Kamsongtenga.

La situation se rétablira progressivement au cours de la journée du 22 Août 2021.

Chers clients, l'ONEA sait compter sur votre compréhension et votre accompagnement citoyen.

L'ONEA à votre service !

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Décès de MARIE MADELEINE HENRY/LARBAT : Faire part

Fri, 20/08/2021 - 10:00

La grande famille Larbat à Ouagadougou, Koudougou, Bobo-Dioulasso, en Côte d'Ivoire, en France, en Belgique et au Luxembourg,
La grande Famille Henry à Bobo-Dioulasso et en France,
Les familles alliées,

Les frères et sœurs, Abbé Jacques, Odile et Philippe,
La famille de feu Jeannot Larbat en France,
La famille de feue Thérèse Zoungrana/Larbat à Ouagadougou,
La famille de feu Louis Larbat à Abidjan et en France,
La famille de feue Marie Charron/Larbat en France,

La famille de feue Joséphine Béraud/Larbat à Cotonou et en France,
La famille de feu André Larbat en Côte d'Ivoire et en France,
La grande Famille Nignan Lamoussa Florence à Léo et Ouagadougou,
Les enfants, Serge, Alain, Yves, Paule Élise, Jean-Marc, Eliane Michèle, Joëlle Frédérique Thérésina ainsi que les familles alliées : Zango, Neto, Ouédraogo, Béré, Sangaré et Kompaoré,

Les petits enfants : Raissa, Steve, Sandra, Loïc, Louis-Aubin, Paul-Joël, Sarah, Wendyam, Ramatoulaye, Linda, Marc-Anthony, Maud, Paul-Henri, Michael, Sandra, Paul-André, Manuella,
Les arrière-petits-enfants : Paul-Emmanuel, Carole, Evans, Emmanuella, Eden, Kiara,

L'arrière-arrière-petit-enfant : Luc-Emmanuel,
Les nièces, neveux, cousins et cousines, à Ouagadougou, en France et aux Etats Unis d'Amérique,
Les familles amies (Barry, Diallo, Sanogo, Pessou, Mensah, Konaté, Ahoulou, Sidibé, Mayabouti, Coulidiaty, Woba, Wali, Sangaré, Toghuieni, Koné, Faure, Traoret, Botoni),

Toutes les connaissances,
Ont la douleur de vous informer du décès de leur fille, épouse, sœur, mère, belle-mère, tante, cousine, grand-mère, arrière-grand-mère,
Madame MARIE MADELEINE HENRY/LARBAT
Assistante de Santé à la retraite
Endormie dans la paix du Seigneur, le mercredi 18 août 2021 à Ouagadougou

Le programme des obsèques :
Dimanche 22 août à 20h00 : Veillée de prières à la cité Azimmo à Tampouy
Lundi 23 août à 08h00 : Levée du corps à la Morgue de Bogodogo suivie du transfert à Bobo-Dioulasso.
Lundi 23 août à 20h00 : Veillée de prières au domicile familial au quartier Koko à Bobo-Dioulasso.

Mardi 24 août à 09h00 : Absoute à l'Eglise Saint Vincent de Paul de Koko suivie de l'enterrement au Cimetière Municipal de Bobo-Dioulasso (face au Camp Militaire Ouezzin Coulibaly).

Union de Prières

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Décès de Léonce TRAORE : Faire part et remerciements

Fri, 20/08/2021 - 08:30

Les grandes familles TRAORE, KONE, HEBIE, SOMBIE à Toussiana, Bérégadougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Orodara, Ouagadougou, Niort (France) ; Sy Adrien TRAORE et enfants ;

Berthe TRAORE/SOULAMA et enfants : Yannick Edson, Brice Anderson, Léandres Wilson, Phileas Edison, Grâce Paterson Léonce, Luckson Cédric, Davidson Franck ;
Les familles alliées OUATTARA, SOULAMA, NAYAGA, DRAME, KOUDOUGOU, COULIBALY à Toussiana, Banfora, Ouagadougou, Sindou, Abidjan, Sénégal
Ont été très touchées par vos témoignages de soutiens multiformes et de sympathie que vous nous avez apporté lors de la maladie, du décès le samedi 17 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso et de l'inhumation le 24 juillet 2021 à Toussiana, de leur très cher Fils, Frère, Epoux, Père, Neveu, Cousin, Oncle, Beau-frère. _

Léonce TRAORE
Précédemment Responsable Machines et Outils du Département Maintenance
à la SN-SOSUCO

Nous vous remercions sincèrement. Que le Seigneur comble chacun et chacune au centuple de ses bienfaits.

Programme des messes pour le repos de son âme :


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Burkina Faso : En attendant les « 70 vierges » du ciel, des terroristes à la barre

Fri, 20/08/2021 - 01:08

Officiellement, les actes terroristes au Burkina Faso commencent par un enlèvement. Nous sommes le 4 avril 2015 et le Roumain Lulian Ghergut est kidnappé près de Tambao, dans la région du Sahel. Les stratégies terroristes vont par la suite devenir plus sanglantes. Des milliers de civils et de Forces de défenses et de sécurité (FDS) sont tués. La riposte militaire réussi également à « neutraliser ces individus armés non identifiés » qui ont réussi à étendre leurs rayons d'action. Certains sont arraisonnés. Il faudra attendre six ans pour que ces derniers répondent de leurs actes devant la justice.

Lundi 9 août 2021. 8h dans la salle numéro 1 du Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga II. Quelques groupuscules de personnes causent en attendant l'ouverture de l'audience du jour. Soudain, l'atmosphère change lorsque deux agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) font leur entrée dans la salle et se dirigent à la barre, vers où tous les regards sont tournés. Ils sont armés et le visage cagoulé.

A leur suite, deux hommes liés par une menotte suivent. Le premier, avec la barbe, paraît plus âgé que le second qui a le crâne rasé. Le bruit dans la salle fait place à un silence de cathédrale. Tous les regards sont fixés sur les hommes jusqu'à ce qu'ils s'installent. Ceux qui sont assis loin d'eux cherchent à découvrir ces visages cachés derrière les masques. Contexte Covid-19 oblige !

« Ça va commencer », dit un homme à sa voisine. Les journalistes présents dans la salle, et surtout à côté, commencent leur prise de note. Tout mouvement de ces deux hommes est scruté minutieusement par le public qui a rempli à moitié la salle.
Visiblement dépassé, un homme, assis à côté de nous, pousse un gros soupire. C'est une première. Des « individus armés non identifiés » sont identifiés et passeront bientôt à la barre. Sur leurs épaules, pèsent de lourds soupçons.

« L'opinion attendait avec impatience »

Dans ce moment de silence et multiples hypothèses, un homme fait son entrée et crie : « Le tribunal ». Unanimement, toute l'assistance se met debout et des hommes en robes noires font leur entrée. Ils sont cinq. Trois sont assis côte à côte, en face du public et les deux autres sont respectivement installés à leur gauche et droite. Le président du tribunal, assis au milieu de ses deux collègues déclare l'ouverture de l'audience.

Il s'agit de la (première) session de jugement de la chambre correctionnelle du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme. Prenant la parole pour ses réquisitions, le procureur rappelle le caractère historique du procès. « L'opinion attendait avec impatience », a souligné le magistrat debout, avant d'ajouter : « La nature de ce type d'audience requiert la patience et une minutie ».
En effet, le Pays des hommes intègres fait l'objet d'interpellation sur la situation des droits humains. Plus de 800 personnes sont en détention à la Prison de haute sécurité (PHS) pour des faits liés au terrorisme. L'ouverture de ce procès rentre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme sur le plan judiciaire.

Les prises de vue sont interdites durant les audiences.

Le procureur poursuit ses réquisitions. Cette fois-ci, il s'adresse au public en donnant la conduite à tenir au cours de l'audience. Tout téléphone ou autre appareil doit être sous silencieux. Les journalistes sont priés de ne pas enregistrer les débats, aucune identité d'un membre du tribunal (y compris les mis en accusation) ne doit fuiter hors de la salle d'audience.

Dossiers renvoyés

Le président du tribunal reprend la parole et campe le décor. Au total, ce sont dix dossiers qui seront jugés, annonce le magistrat. Et de poursuivre que ce n'est qu'un échantillon en attendant d'autres dossiers. Ainsi, pour une session de cinq jours, deux dossiers doivent être évacués par jour.

Les deux présumés sont appelés à la barre. Ils ouvrent le bal. O.K et S.H sont poursuivis pour six chefs d'accusation : association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ; détention illégale d'arme à feu ; coups et blessures volontaires ; meurtre sur une personne jouissant d'une protection internationale ; destruction volontaire de biens ; faux et usage de faux en écriture publique.

Lire aussi Attaques terroristes au Burkina : Des présumés combattants répondent devant la Justice burkinabè

Le juge assesseur entame la lecture de l'ordonnance. C'est un document de 25 pages, prévient le président du tribunal avant de prier les accusés de regagner leur place. Ces derniers ne semblent pas écouter la lecture de ce dont ils sont accusés. L'air évasif, ils contemplent l'édifice qui les accueille.

O.K et S.H ont été mis en examen le 15 février 2016. Selon l'ordonnance du juge d'instruction, ils n'ont pas fait objet de condamnation mais ils prêchaient l'islam radical en prison et promettaient de se venger de l'Etat une fois sortis de la geôle.
Rappelés à la barre pour les débats, O.K donne son feu vert pour être jugé mais pas S.H. Ce dernier s'est dit prêt mais a besoin de temps pour informer sa génitrice afin de prendre un avocat. Il demande un mois. C'est son droit, le président du tribunal le lui concède et le dossier est renvoyé pour la prochaine session.

De la motivation des présumés terroristes

Six ans dans la tourmente terroriste. Plus de 2000 morts dans plus de 600 attaques terroristes. Le bilan est lourd. Mais au fait, quelles sont les motivations de ceux qui endeuillent le Burkina ? Le procès est une occasion pour comprendre. Si le premier jour d'audience a connu le renvoi des deux dossiers inscrits à son ordre du jour, au deuxième jour, un dossier a connu son verdict. D.A et N.A sont condamnés à 20 ans de prison ferme assortis de 15 ans de sûreté pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ; détention illégale d'arme à feu ; destruction volontaire de biens et vol.

D.A s'est enrôlé de son plein gré dans le groupe terroriste Ansarul Islam, dirigé par Boureima Dicko alias « Malam Dicko », en 2018. A la barre, ce berger a détaillé les motivations de sa radicalisation. « Ce n'est pas par manque d'argent ni de travail » qu'il se serait engagé, mais « pour défendre la religion ». Son groupe armé veut « imposer la charia » comme loi. Convaincu de son idéologie, D.A a acheté une Kalachnikov à 430 000 FCFA.

N.A est orpailleur. Ses motivations sont similaires à celles de D.A. Et il les détaille : « Je sais qu'il y a la loi du Burkina Faso mais cette loi ne s'applique pas à notre religion. C'est pour ne pas répondre dans l'au-delà que j'ai refusé de les suivre (…) Nous sommes sortis pour faire appliquer la charia (…) Nous ne cherchons pas l'argent. Nous cherchons Dieu. Nous savons que si on nous arrête, on peut nous tuer, mais c'est l'au-delà que nous cherchons ». Pour lui donc, tous ceux qui travaillent dans l'administration publique sont des cibles à abattre. Il dit n'avoir pas peur de mourir, car, convaincu que « 70 vierges » l'attendent au ciel.

Des victimes mécontentes du verdict

Dans leur décision d'aller à l'encontre de tout ce qui représente l'Etat, les groupes armés ont incendié des écoles et d'autres édifices publics. C'est le cas de l'école de Bafina, dans la commune rurale de Barsalogho (région du Centre-Nord). D.A et N.A étaient dans le commando qui a mis le feu à l'infrastructure dans la nuit du 2 mai 2018.

Au cours des débats, A.D et C.B, les deux victimes qui se sont constituées partie civile, ont relaté les faits. A la barre, D.A et N.A ont reconnu les faits sauf le cas de vol. A en croire N.A, lorsqu'on fait la guerre, c'est normal que le victorieux s'accapare du bien du vaincu. La motocyclette de dame C.B qu'il a prise est donc un butin de guerre et non un vol, selon lui.

Lire aussi Procès des présumés terroristes : L'émouvant témoignage de deux enseignants victimes

A la barre, A.D a estimé ses dommages et intérêt à plus de quatre millions de francs CFA et C.B à plus d'un million de francs CFA. Comme verdict, D.A et N.A sont condamnés à verser collectivement 2 975 094 FCFA à A.D et 758 000 FCFA à C.B. Non content de la décision du tribunal, A.D ne mâche pas ses mots à notre micro : « Je ne suis pas tout à fait satisfait du verdict, notamment sur ce qu'on devrait me rembourser comme perte. Ce qu'ils m'ont proposé ne me convient pas. »

A.D n'est pas satisfait du verdict.

Aux dires de A.D, il porte toujours les séquelles de la nuit du 2 mai 2018. « Jusqu'au moment où je suis, à mon nouveau poste, quand j'entends les bruits de moteur la nuit, je suis apeuré. Des fois, je me cache pour voir de qui il s'agit avant de me ressaisir. Ce sont des peines que je continue de vivre », nous confie à sa sortie d'audience.

Au-delà du procès…

Cinq jours d'audience mais il y a toujours des interrogations. Nous nous sommes rapprochés d'une autre source pour mieux comprendre la situation.
Ce premier procès, selon l'expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo, permet de désengorger la prison de haute sécurité (plus de 800 détenus) et rendre justice à ceux qui ont été arrêtés de manière arbitraire ou accusés à tort. Ainsi, il pense que pour cette catégorie de personnes, ce procès va leur faciliter la réinsertion sociale ou une reconversion en toute liberté.

« Je ne pense pas qu'il faut s'attendre particulièrement à des représailles », a indiqué Mahamoudou Sawadogo.

Mahamoudou Sawadogo ne pense pas que le procès mettra le feu aux poudres des terroristes en suscitant des représailles. Mais par prudence, il dit se méfier de la suite. Pour lui, l'inconvénient d'un tel procès, c'est le fait que le Burkina n'ait pas de structures pour récupérer ces prisonniers longtemps incarcérés. « Pour les réinsertions sociales au moment où ils vont être acquittés ou ils vont finir de purger leur peine, qu'est-ce qu'on fait d'eux ? », s'interroge l'ancien gendarme. « Il y a lieu de mettre en place un système de déradicalisation comme c'est le cas au Mali et au Niger pour pouvoir suivre de près ceux qui ont été incarcérés ou condamnés », recommande l'expert en sécurité.

Cette première session de jugement de la chambre correctionnelle du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme a donné des éléments de réponse par rapport à certaines interrogations. Pendant que ce procès s'achève et que d'autres vont certainement s'ouvrir, sur le terrain antiterroriste, les attaques se multiplient, et les bilans humains s'alourdissent, et les conséquences sont à la pelle. Selon le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR), le Pays des hommes intègres compte 1 368 164 Personnes déplacées internes (PDI), à la date du 31 juillet 2021, du fait de l'insécurité.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Village de Roumtenga (Ouagadougou) : Un litige foncier oppose un propriétaire terrien et une société immobilière

Fri, 20/08/2021 - 01:05

Les habitants de Roumtenga, village jouxtant le quartier Nioko 2 et de Kossodo à Ouagadougou, ont initié une rencontre avec la presse ce jeudi 19 août 2021, dans ledit village. Aux hommes et femmes de média, ils ont expliqué le litige foncier qui les oppose à un promoteur immobilier.

Encore un problème foncier au Burkina. Cette fois-ci, le litige terrien se passe à Roumtenga, un village jouxtant le quartier Nioko 2 et celui de Kossodo de la ville de Ouagadougou. Ce conflit oppose des jeunes de Roumtenga à un promoteur immobilier (Faso immobilier). Ce jeudi 19 août 2021, les jeunes dudit village ont initié une rencontre avec la presse pour expliquer le fond du problème.

Quelques jeunes du village

Le fond du problème

En bon voisinage, un espace d'environ 59 ha avait été cédé à un habitant de Kossodo pour en faire une exploitation agricole, il y a de cela plusieurs années, a fait savoir Moussa Soundo, propriétaire du terrain. Entre temps, celui qui exploite ledit terrain décède. Ces fils le divisent. Ils vendent une partie à un promoteur immobilier et une autre à des particuliers. Le promoteur immobilier, du nom de « Faso immobilier », a morcelé une partie qu'il a déjà vendue et borné le reste.
Alerté avant le bornage, Moussa Soundo a déclaré être allé informer le maire de l'Arrondissement n°4.

Moussa Soundo, propriétaire du terrain, a été interpellé par la police et relâché

Celui-ci a convoqué la société immobilière qui n'aurait jamais répondu. « Quand ils ont commencé à borner l'espace, je suis encore reparti voir le maire. Celui-ci a envoyé des policiers municipaux les arrêter », a-t-il relaté. Moussa Soundo, avec l'aide de quelques jeunes du village, sont allés retirer les bornes que la société avait implantées. « Faso immobilier est allée porter plainte et j'ai été interpellé par la police de Wemtenga. Après m'être expliqué, j'ai été relaxé. J'ai été aussi interpellé par la gendarmerie de Bénogo pour la même affaire à la suite des plaintes de ladite société immobilière », a-t-il ajouté.

La forfaiture pourtant reconnue

D'après M. Soundo, dans les tractations, les jeunes qui ont vendu le terrain, ont reconnu leur forfait et étaient même prêts à rembourser la somme perçue. « C'est la société immobilière qui les en empêche et a même pris un avocat pour les défendre. L'affaire est en justice depuis. A chaque fois, l'audience est reportée. La dernière date qu'on nous a donnée c'est le 6 septembre. Nous savons qu'elle sera une fois de plus repoussée », a-t-il confié. Ces derniers prétendent y avoir injecté environ 280 millions de francs CFA et ont déjà morcelé le terrain et vendu certaines parcelles, foi de M. Soundo.

Paul Sibiri Ilboudo est du village voisin

« Affaire de terre ne se règle ni à la gendarmerie ni à la police. On les a invités plusieurs fois sur le terrain en question afin que chaque village fasse ses coutumes pour déterminer les vrais propriétaires. Ils ont refusé », a lancé Moussa Soundo. Paul Sibiri Ilboudo, la soixantaine révolue, est du village voisin. Il a confirmé les dires du propriétaire du terrain. « Je suis né ici, j'ai grandi et vieilli ici. Le terrain a été bel bien donné au père de ces jeunes (qui ont vendu le terrain) pour en faire une exploitation agricole. Des gens de Kossodo n'ont pas de terrain ici à Roumtenga », a-t-il témoigné.

Le chef terrien de Roumtenga, Albert Nouraogo Soundo, espère une issue sans heurts de cette affaire

Albert Nouraogo Soundo est le chef de terre de Roumtenga. Lui aussi corrobore l'argumentation de Moussa Soundo. « Nous ne voulons pas que le drame se produise ici. Nous demandons à la société immobilière de se retirer et permettre aux jeunes de Kossodo incriminés, de réparer leur tort », a-t-il conseillé.
Nous sommes rentrés en contact avec la société immobilière en question pour avoir sa version. Elle a promis de nous revenir…

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Attaque sur l'axe Gorgadji-Arbinda : Les victimes civiles enterrées

Fri, 20/08/2021 - 01:00

Selon un communiqué du ministère de la Communication et des relations avec le parlement, le bilan définitif de l'attaque terroriste perpétrée contre un convoi mixte sur l'axe Gorgadji-Arbinda a fait 65 victimes civiles. Il s'agit de 6 VDP, 52 hommes et 7 femmes.
64 des victimes ont été inhumées ce jeudi 19 août 2021 à Arbinda. La 7e femme qui est décédée suite à cette attaque sera inhumée à Dori.

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Femmes déplacées internes à Kaya : Des amazones victimes d'injustice

Fri, 20/08/2021 - 00:55

Être femme déplacée interne n'est vraiment pas de l'eau à boire. Ces amazones ont marché des kilomètres pour fuir la cruauté d'hommes "sans foi ni loi". Elles se trouvent aujourd'hui, certaines, délaissées par leur conjoint, d'autres victimes d'injustice de tout bord. Ne sachant pas à quel saint se vouer, l'autre moitié du ciel partage avec Lefaso.net sa misère dans les sites de déplacés internes mais aussi dans les maisons non-loties de Kaya.

Risnatou vient de Foubé. Elle est arrivée à Kaya il y a deux ans. Commerçante de son état, elle a fui la barbarie des dictateurs de la pensée unique. Elle raconte son calvaire : « A mon arrivée, j'ai demandé à être recensée afin d'avoir un peu de vivres pour nourrir mes enfants. Un agent recenseur m'a appelée à l'écart. Il a pris mon numéro. Chaque soir, il passait son temps à m'appeler. Je lui ai dit que j'ai un mari et que je ne souhaitais pas qu'il m'appelle à ces heures. »

Le lendemain, l'agent recenseur a été catégorique avec elle. Sois-tu acceptes mes avances pour bénéficier des vivres, ou tu ne les auras pas », lui a-t-elle lancé. Effectivement, c'est ce qui s'est passé. Risnatou confie avoir passé une année sans obtenir de vivres. Selon son témoignage, il a fallu un moment après, pour qu'un chef de site vienne à son secours. Elle déclare ce qui suit : « Les femmes qui acceptent assouvir les libidos des hommes sont les mieux traitées. Au moment de la distribution, on voit des représentants qui cherchent des femmes pour servir. »

Dame Sebgo, venue de Pensa, a aussi rencontré des situations similaires. Il y a deux ans, elle a fui la terreur. Les larmes aux yeux, elle se confie : « Un monsieur d'une ONG m'a ouvertement dit que si j'accepte ses avances, je serai toujours mieux servie que les autres. J'ai répondu par la négative. Jusque-là, je n'ai rien reçu. Je lave les habits dans la ville pour nourrir mes enfants ».

Le maire d'une commune du Sanmatenga soutient les dires de ces femmes. Il s'est confié à nous en ces termes : « Une femme m'a raconté sa situation sur des avances de certains agents, j'étais dépassé. Nous reconnaissons que les femmes déplacées sont plus victimes de plusieurs maux ». Certains responsables que nous avons rencontrés disent ne pas se reconnaître dans cette affaire. L'un d'eux dit que de nombreuses personnes parlent de cet abus de pouvoir mais qu'ils n'ont pas toutes les informations.

Des hommes ont délaissé les femmes pour les mines d'or.

L'autre difficulté vécue par les femmes déplacées internes, c'est le fait que leurs maris les abandonnent pour rejoindre les sites miniers. En effet, arrivés sur les sites d'accueil, nombreux sont les hommes qui ont abandonné leurs femmes. Ils partent chercher de l'or.

A la question de savoir s'ils apportent quelque chose, Mme Sawadogo rétorque : « Depuis que mon mari est parti, il n'appelle pas ; ce n'est pas envoyé quelque chose qu'il va faire. Il ne se soucie plus de moi ni de ses enfants ».
Risnata Sankara, venue de Bourzanga ajoute : « C'est en temps de difficulté qu'on connait les vrais hommes. Il m'a dit qu'il part pour la recherche d'or. Je suis seule ici. J'ai pris une maison en location. Je me débrouille seule ».

Une femme à qui nous avons demandé si son mari était là, a répondu par l'affirmative. Mais elle fait vite de préciser : « Son absence et sa présence sont égales. Mon mari est là, mais c'est moi qui gère le foyer. Souvent, il retire le peu que je gagne ».

L'avenir des enfants revient aux femmes

Elles sont nombreuses dans les non-lotis à nous avoir répété qu'elles n'ont rien reçu comme vivres. Certaines ont passé deux ou trois ans sans aide humanitaire. « Pourtant, nous devons éduquer nos enfants, les nourrir, les vêtir, leur offrir des soins », lance Risnatou. Elles se battent jour et nuit ; certaines vendent du bois à 200, 500 Fcfa, d'autres vont de maison en maison pour laver les habits. Leurs conditions de vie vont de pire en pis. En clair, elles sont laissées à elles-mêmes.

L'autonomisation des femmes déplacées internes peut les soulager

Les femmes déplacées internes sont sans emploi. Elles vivent dans une morosité économique extrême. Nombreuses sont celles qui disent qu'elles étaient des coiffeuses, couturières ou commerçantes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Gérard BEOGO

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