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Updated: 4 days 2 hours ago

AstuceTICs : Retrouvez votre smartphone sur votre PC en un clic

Mon, 30/08/2021 - 22:26

Plus besoin de vous tracasser pour avoir accès à des SMS, appels téléphoniques, notifications, photos et applications mobiles lorsque vous travaillez sur votre PC. Avec cette astuce, connectez facilement votre téléphone à votre PC et travaillez librement.

Sur Windows 10, il existe une application permettant aux possesseurs d'un smartphone Android de connecter téléphone et ordinateur, et d'exécuter toutes ces tâches directement depuis ce dernier, en bénéficiant en plus du confort d'un vrai clavier et d'un grand écran. Il est même possible de lancer sur l'ordinateur les applications installées sur le smartphone.

Comment ça marche ? Sur votre PC, lancez l'application « Votre téléphone », sélectionnez « Android », cliquez sur « Continuer » et connectez-vous à votre compte Microsoft. Sur le téléphone, allez dans le Play Store et téléchargez « Assistant votre téléphone ». Lancez l'application, connectez-vous au même compte et accordez les autorisations. Terminez par « Mon PC est prêt » puis « Autoriser ».

Envoyer et recevoir des SMS

Comment envoyer et recevoir des SMS ? Cliquez sur « Messages » dans le volet gauche de l'application PC. La liste de vos SMS s'affiche (sinon Actualiser, si votre téléphone est connecté en 4G voyez l'avertissement). Pour envoyer un SMS, faites « + Nouveau message », saisissez le nom du contact dans le champ « À : » et votre message en bas. Vous pouvez joindre des images, provenant du mobile ou du PC.

Pour accéder aux photos, cliquez sur « Photos » dans le volet gauche. Les images de votre téléphone s'affichent (au besoin, cliquez sur Actualiser). Vous pouvez les copier sur l'ordinateur, en les faisant glisser à la souris vers le dossier de votre choix.

Recevoir les notifications

Afin de ne manquer aucune notification, cliquez sur « Notifications » dans le volet gauche, puis sur « Ouvrir les paramètres sur le téléphone ». Sur votre téléphone, l'écran « Accès aux notifications » s'affiche. Activez le curseur « Assistant votre téléphone » et faites « Autoriser ». Lorsqu'une nouvelle notification arrive, un point bleu apparait sur l'icône « Notifications ». Cliquez dessus pour en prendre connaissance. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

HFB
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Source : Windows10 Le guide complet

Categories: Afrique

Semaine nationale de la médecine traditionnelle : Des acteurs plantent utile dans la forêt classée de Kua à Bobo-Dioulasso

Mon, 30/08/2021 - 21:15

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a donné le top départ de la campagne de reboisement, ce lundi 30 août 2021 dans la forêt classée de Kua, dans la commune de Bobo-Dioulasso. A en croire le ministre Ouédraogo, ce sont des milliers de « plants utilitaires » qui seront mis en terre durant cette saison de pluie.

Cette campagne de reboisement rentre dans le cadre de la commémoration de la 9e édition de la Semaine nationale de la médecine traditionnelle au Burkina Faso. A cet effet, plusieurs activités sont inscrites au programme dont cette campagne de reboisement, qui va permettre de mettre en terre des milliers de « plants utilitaires » sur le site de la forêt classée de Kua, non loin du site de construction de l'hôpital de référence de Bobo-Dioulasso. Ces plants vont servir à guérir plusieurs maladies dont celles diarrhéiques, le paludisme et d'autres affections pulmonaires.

Le ministère de la Santé engagé dans la promotion de la médecine traditionnelle

Cette activité a mobilisé l'ensemble des tradi-praticiens, les acteurs du ministère de la Santé et les pouvoirs décentralisés. Le ministre de la Santé, tout en précisant que la plantation d'arbres va se poursuivre jusqu'à la fin de la saison de pluies, a rappelé, une fois de plus, que les plants mis en terre serviront à la médecine traditionnelle, afin de guérir de nombreuses maladies. A en croire Charlemagne Ouédraogo, le choix du site de la forêt classée de Kua n'est pas fortuit.

« Nous avons choisi la forêt de Kua parce que le site est à côté de l'hôpital de référence qui sera construit. La médecine moderne et celle traditionnelle collaborent ensemble pour offrir des soins à la population. C'est pourquoi, nous avons voulu être juste à côté parce que les plants qui vont sortir ici vont servir à la médecine traditionnelle qui aura un bâtiment qui sera construit ici à Bobo-Dioulasso, au sein du futur hôpital », a-t-il expliqué.

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo

La médecine traditionnelle, une industrie prometteuse

Au cours de la cérémonie de lancement de cette opération de plantation d'arbres, le ministre a rappelé l'importance de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de la santé des populations depuis longtemps. Il a loué l'efficacité de cette médecine et a souhaité son renforcement pour atteindre la qualité dans le cadre de la promotion des soins de santé.

Les acteurs de la médecine traditionnelle plantent utile dans la forêt classée de Kua

« La médecine traditionnelle occupe une place de choix dans le système de santé au Burkina Faso et c'est ce qui justifie notre présence à Bobo-Dioulasso, à l'occasion de la semaine consacrée à la médecine traditionnelle et alternative. Sur le plan mondial, nous sommes à la 19e édition et sur le plan national, c'est la 9e édition qui est commémorée cette année. Cela fait donc neuf ans que le Burkina Faso a marqué son engagement et son adhésion dans la promotion de cette médecine traditionnelle », a-t-il laissé entendre.

Christine Kafando, marraine de l'évènement

En effet, la médecine traditionnelle est utilisée depuis des siècles pour améliorer le bien-être des populations, et elle continue de jouer un rôle essentiel dans les soins de santé au Burkina. Elle tire sa quintessence de la riche biodiversité de plantes médicinales que recèle le pays. Elle se présente ainsi comme une industrie prometteuse que les Burkinabè peuvent exploiter plus et exporter à l'international. Eu égard aux potentialités existantes des plantes médicinales et remèdes. Pour la marraine de l'évènement, Christine Kafando, « la médecine traditionnelle est une médecine dont on ne peut pas s'en passer, même s'il y a la médecine moderne », a-t-elle insisté. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

Afghanistan et Sahel : Les femmes, la Paix et la Sécurité

Mon, 30/08/2021 - 20:50

Ceci est une tribune de Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè, philosophe. Pour lui, la situation actuelle en Afghanistan doit être une leçon pour l'Afrique : on n'impose pas la démocratie qui, du reste, est un "processus endogène aux mains d'une société libre".

Le Président Macron tire la leçon de la déroute militaire des Occidentaux : « On ne peut pas imposer la démocratie ». Thucydide 1 depuis l'Antiquité, avait déjà mis en garde contre l'impérialisme démocratique, la conduite des guerres non nécessaires et qui sabordaient ainsi la puissance étatique. Nous sommes bien en face d'une défaite morale majeure.

Avoir engagé une guerre en 2001 sur l'idée de punition légitime des auteurs de l'attentat contre les Tours Jumelles de New York et s'être laissé entraîné dans une guerre sur de bons sentiments, humanistes et de facilitation de la démocratie libérale, avoir dépensé des dizaines de milliards de dollars, changer la donne de la stabilité régionale par le réarmement moderne et massif des Talibans, énoncent la déroute de ce mois d'août 2021. Ignoble ! Cette déroute militaire de l'Otan et de l'armée supplétive afghane est le nom de la défaite d'une illusion : exporter le modèle libéral de la démocratie.

Pour le philosophe, le bon diagnostic de la défaite de cette illusion impériale occidentale, épèle le nouveau monde multipolaire, pas seulement au plan des institutions multilatérales mais aussi et désormais, au niveau des contenus et modèles de gouvernance démocratique. Chacun peut désormais assumer que la démocratie est un processus endogène aux mains d'une société libre. Et ce socle civilisationnel singulier administre l'exercice des pouvoirs publics et de la puissance publique.

Il peut bien être libéral, électoral et représentatif ou plutôt délibératif et participatif en vue de construire des consensus pour résorber le polemos inhérent au vivre-ensemble. L'accroissement de la gloire est ainsi le Graal des militaires tandis que les dirigeants d'une société libre savent que les guerres d'occupation génèrent la tragédie démocratique là-bas et ici, sa détresse. Parce que l'idée même de droit (des femmes, des enfants de tous) demeure l'idée de paix conviviale. Pire, pas même, la paix géopolitique.

Tour à tour, l'invincible Afghanistan aura mis fin brutalement aux servitudes impériales anglaise, soviétique en 1989 et américaine en 2021. La France doit regretter la monarchie francophile du Roi Zaher Shah d'Afghanistan. Tour à tour, les interférences hégémoniques ont brisé le rêve des femmes et des jeunes afghans de vivre dans leur pays multiethnique, multiculturel qui savait fêter Norouz, le Nouvel An perse, l'Aïd et le drapeau tricolore, le symbole et le lieu imprenable de la souveraineté de ce pays.

Tour à tour, ces ingérences hégémoniques ou au nom de bons sentiments, ont fractionné et généré des violences inouïes par l'affaissement de l'Etat central et de ses institutions. Lorsque les Moudjahidines ont chassé les Soviets en 1989, le pays est d'office devenu un pays en reconstruction sous le joug taliban. Pour vaincre, ils ont été aidés par les Américains et les Saoudiens via le Pakistan (continuité tribale pachtoune et territoriale).

Aujourd'hui, la sortie très peu digne de l'Otan de l'Afghanistan, boucle provisoirement la boucle. Un pays tour à tour tiraillé entre les bellicismes Indo-pakistanais, Irano-Saoudien, Qatari-Emirati, Sino-Occidental, Turco-Russe, j'en oublie. Des confluences orageuses pour faire le lit des violations massives des droits des femmes, du vol de rêve des enfants afghans tantôt par Najibullah, Mollah Omar, Karzaï, Ghani et le suprême Akhundzada. Cette géopolitique des bellicismes a tour à tour des consonnances monarchiste, sunnite, communiste, chiite, libéral civilisationnel ou islamiste.

Comment avoir pensé, un seul instant, pouvoir au nom d'un paradigme hégémonique, changer voire « imposer » à l'Afghanistan, le modèle libéral démocratique ? Ce socle de principes et de valeurs frappé du sceau de la tolérance au nom du modèle laïc occidental (le modèle français est plus libertaire, le modèle multiculturel anglo-saxon plus ouvert) qui promeut les offenses au sacré, minimise la culture du blasphème, insulte la foi des autres et ravale la laïcité au rang de religion civique contraposée outrageusement aux vieux monothéismes, heurte les perçus des divinités africaines et autres.
Le nouveau monde est multipolaire en tous ses lieux de mémoire, de pouvoir. Cette leçon vaut pour tous.

Et singulièrement, pour nous les Africains au sud du Sahara dont les irrédentismes religieux, ethniques, la crise du pastoralisme et ses induits de conflits et stigmatisation de certains groupes sociaux versus l'émergence de milices communautaires et, la quincaillerie militaire des puissances occidentales sur zone en conquérante, au nom des calculs et bons sentiments, qui prétend régenter le délitement ou à tout le moins, se substituer aux faillites de nos Etats, nos institutions incapables de remplir leurs missions régaliennes ; donner les mêmes services universels de base à tous les citoyens sur l'ensemble des territoires délimités, nous avons le devoir de rétablir les équilibres militaires et géopolitiques pour la paix et la sécurité, la stabilisation de nos espaces publics et renouer avec la convivialité par nous- mêmes.

La responsabilité est primordialement, ma responsabilité.
La dualité géopolitique est la mère des paix trompeuses engrangées, tantôt par telle coalition hétéroclite aux intérêts géopolitiques torrentiels, tantôt par telle autre dont l'invariant est la malveillance et la malice dès lors que le destin leur fait signe. En Afghanistan comme au Sahel, la paix civile et la cohésion nationale ne répondent que de la tolérance vécue ancestrale, de la convivialité sociale ouverte au sein des sociétés civiles vibrantes.

Les alliances de circonstances géostratégiques de telle puissance hégémonique avec telle société politique locale ou la production d'une technostructure supplétive de substitution, relèvent désormais de la déréliction politique. Les incubations de modèle et leurs ingénieries hégémoniques, quelles qu'elles soient, sont des éphémérides. Le vol d'une luciole, certes, éclaire la caverne, mais échoue à sédimenter le brio du survol.

Il urge alors de laisser prospérer la sagesse des gens du terroir, émancipés des merveilles de la raison instrumentale certes, mais certains que c'est en rendant visite à leur terre-mère, sa culture, ses accents, ses saveurs, ses illusions et ses fulgurances morales, visiter soi-même et partant, dialoguer entre soi et partager avec les enfants précoces ou insouciants de son pays, la commune prospérité au nom de leur imprenable dignité. Les femmes, les enfants, ces ressorts de la paix, de la solidarité assureront pour tous, la paix conviviale, cette puissance douce.

La Paix conviviale assure à la démocratie, une montée en gamme de la puissance de l'Etat. Or, aucune guerre fondée sur la puissance militaire comparative n'assure la démocratie (parce qu'imposée). Il s'ensuit que la guerre de puissance comparée ne produit ni la sécurité pour les hégémoniques, ni la paix conviviale pour les autochtones du pays envahi. La guerre est la décision par la victoire militaire. Cette victoire n'est point la paix, a fortiori sa perte. La Pax Liberalis ne vaut que pour les pays de même régime tandis que la Pax Conviviale traite de chacun comme convive. Elle est donc notre créance.

Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, VI, 24, p. 1125.

Categories: Afrique

Burkina Faso : Des défenseurs des droits humains outillés sur la prévention des actes de tortures et disparitions forcées dans le Nord

Mon, 30/08/2021 - 20:20

Dans le cadre du Projet d'appui à la promotion et à la protection des jeunes consolidateurs de paix et défenseurs des droits de la personne, une formation sur la prévention et la répression de la torture et des disparitions forcées dans la région du Nord a été initiée au profit de défenseurs des droits humains, des forces de défense et de sécurité, des représentants du corps médical de la région du Nord. Cétait du 23 au 28 août 2021 à Ouahigouya.

Le Projet d'appui à la promotion et à la protection des jeunes consolidateurs de paix et défenseurs des droits de la personne a identifié des défis auxquels les jeunes garçons et filles défenseurs des droits humains, les forces de défense et de sécurité et des agents de santé sont confrontés dans l'exercice de leur mission en matière de lutte contre les actes de torture et de disparitions forcées. Cette activité organisée par la direction du suivi des accords internationaux (DSAI) du ministère en charge de la Justice en collaboration avec la direction régionale du Nord dudit ministère a été sous la supervision du directeur général de la défense des droits humains et de la coordonnatrice du projet au PNUD.

Des participants à la formation

Identifier les bonnes pratiques pour contribuer à la prévention de la torture

Pour les organisateurs, l'objectif général de cette formation est de renforcer les capacités de 500 jeunes défenseurs des droits humains, forces de défense et de sécurité, et personnel médical du Nord, de l'Est et du Sahel.
Afin de relever le défi dans la région du Nord, trois sessions ont permis à 150 participants de s'approprier la problématique de la prévention et la répression de la torture et des disparitions forcées.

l'animation des sessions a été assurée par des experts en droits humain

Des communications sur six thèmes majeurs ont été présentées par des experts aux participants suivies d'échanges et de cas pratiques à travers des travaux de groupes. Les instruments de lutte contre la torture, les mécanismes de prévention contre la torture, des actes de disparition forcée, le protocole d'Istanbul et le rôle des acteurs de défense des droits humains ont été entre autres les thèmes développés qui ont permis d'atteindre les résultats attendus au cours des six jours de formation.

le premier groupe des formés posant avec les autorités

Des participants bien outillés pour relever le défi

Abdoul Rasmane Ganam, commissaire central de police (CCP) de la ville de Ouahigouya, qui a livré une communication, a laissé entendre : « La thématique est d'actualité au regard du contexte sécuritaire, les fonctionnaires de façon générale, notamment les forces de défense et de sécurité, sont souvent accusés à tort ou à raison de torture. Il était temps qu'on puisse échanger avec les gens, les former par rapport aux différents aspects afin de leur rappeler leurs missions dans la prévention des actes de tortures et de disparitions forcées. »

Abdoul Rasmane Ganam CCP de Ouahigouya

Le Commissaire Ganam, en sa qualité de communicateur, dit rester convaincu que le message est passé au regard des préoccupations exprimées et des réponses qu'il a pu donner. Il a par ailleurs invité les participants à être des relais auprès de leurs communautés respectives.

Ouédraogo Souleymane du corps médical

Ouédraogo Souleymane du corps médical, qui a participé à la formation, estime avoir eu des informations nécessaires sur les mécanismes de prévention. « Ce que nous avons appris au cours de la formation sur la prévention des cas de tortures et les disparitions forcées, va nous servir de relais auprès de notre entourage pour que les populations aient connaissance de leurs droits, car si les droits des personnes et des peuples ne sont pas protégés, cela nous conduit à la dictature, à l'anarchie absolue ; chose qui peut amener chacun à vouloir bafouer la loi ».

Gadiaga Djénéba représentante l'association de Solidarité Developpement de Thiou et Kain.

« On a beaucoup appris au cours de cette formation sur les droits humains. Et en tant que défenseur des droits humains, je suis désormais outillée sur les mécanismes de prévention des tortures et des disparitions forcées. Cette formation est la bienvenue car elle a été riche de beaucoup d'enseignements qui vont sans doute renforcer nos capacités dans notre mission de défenseurs des droits humains », a soutenu Gadiaga Djénéba, membre de l'Association de Solidarité pour le Développement de Thiou et Kain.
Après Ouahigouya, des acteurs de Fada et Dori bénéficieront du 30 août au 11 septembre 2021 de cette session de renforcement de capacités.

Yann NIKIEMA
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Categories: Afrique

Nestlé-Burkina : 200 étudiants formés en entrepreneuriat et employabilité

Mon, 30/08/2021 - 19:40

La filiale Nestlé Burkina à travers son projet « Nestlé Needs youth » a organisé un forum de partage d'expériences au profit de 200 étudiants, le vendredi 27 août 2021 à Ouagadougou.

Encourager les étudiants à entreprendre est devenu désormais le cheval de bataille de Nestlé-Burkina. En effet, grâce à son programme « Nestlé Needs youth », qui signifie « Nestlé a besoin de la jeunesse », le groupe Nestlé entend promouvoir et renforcer l'entreprenariat des jeunes. Ce sont au total 200 jeunes présélectionnés sur 450, avec au minimum un Bac + 2 qui ont pris part à ce forum de partage d'expériences.

Selon le DG de Nestlé Burkina, Xavier Béraud, cette initiative a pour but de soutenir la jeunesse burkinabè sur plusieurs plans, à savoir l'employabilité, la formation, mais aussi de guider les jeunes dans le début de leur carrière professionnelle.

M. Xavier Béraud a traduit toute sa reconnaissance au ministère en charge de la jeunesse et de la promotion et de l'entreprenariat qui les accompagne sur le projet.
Le représentant du ministre de la jeunesse, Lassina Kaboré, a salué l'initiative de Nestlé-Burkina qui, selon lui, va de pair avec les ambitions de son ministère. Il a réaffirmé le soutien du ministère de la Jeunesse à accompagner Nestlé sur ce projet qui permettra de renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes au Burkina Faso.

« Grâce à nos structures, nous mettons à la disposition des jeunes un ensemble d'outils et d'instruments pour leur permettre d'être prêts à l'employabilité. Nous créons aussi des opportunités pour leur insertion socio-professionnelle en tant qu'entrepreneurs », a-t-il laissé entendre.

La présidence du Faso, représentée par son conseiller spécial chargé des questions de jeunesse, M. Kassoum Bienvenu Velegda, a invité toutes les entreprises privées à emboîter les pas de Nestlé-Burkina, tout en traduisant sa gratitude envers les initiateurs de cet atelier.

Pour rappel, Nestlé est le premier groupe agro-alimentaire dans le monde. Présent dans 186 pays, Nestlé a un chiffre d'affaire de 84 milliards. Il a 150 ans d'expérience.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
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Categories: Afrique

Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) : Fin de mandat pour Nongainéba Benjamin Zoumba

Mon, 30/08/2021 - 19:32

A travers ce communiqué, Nongainéba Benjamin Zoumba annonce que son mandat en tant que délégué au CSBE-Section France, Paris, a pris fin depuis le 23 juin 2021. Il invite par ailleurs ses compatriotes à une conférence-bilan le 12 septembre prochain en ligne.

Cher-e-s Compatriotes,
Avant, puis le 24 juin 2018, vous vous êtes mobilisés pour m'accorder votre confiance en me choisissant pour vous représenter, faire de moi un des Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) ; et ce, pour un mandat de 3 ans conformément au décret n° 2007/308-PRES/PM/MAECR portant création, attributions, organisation et fonctionnement du CSBE. En conséquence, ledit mandat a pris fin normalement et légalement le 23 juin 2021.

Toutefois, vous et nous avons été informés d'une décision du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l'Intégration et des Burkinabè de l'Extérieur dont la substance stipule désormais la fin du mandat pour le 12 mars 2022.
Il en a résulté à juste titre une incompréhension. Nous avons initié des démarches auprès de l'Autorité pour cerner les fondements officiels de la décision. Cette décision du Ministère convoque l'acte de nomination (qui n'a d'ailleurs pas de fondement légal). Je ne peux pas me soumettre à la décision pour deux principales raisons.

Premièrement, de mon point de vue et eu égard aux dispositions instituant le corps des Délégués au CSBE en leur qualité d'élus représentant les Burkinabè de l'Extérieur, il est évident que leur légitimité résulte de l'issue des élections y relatives. Par voie de conséquence, la nomination convoquée par Monsieur le Ministre ne vient que conforter ou reconnaitre un acte juridique d'élection précédemment établi dont il laisse intact la portée juridique. A cet égard, pour illustrer mon propos et sans avoir bénéficié d'une quelconque nomination, mes collègues délégués et moi avons, sous le leadership de la Représentation diplomatique ou du Ministère de tutelle :

• Participé à l'Assemblée Générale de la Communauté, le 01 juillet 2018 en qualité de Délégués au CSBE ;
• Été systématiquement intégrés dans la délégation France pour le Forum National de la diaspora en tant que Délégués au CSBE ;
• Participé au Forum National de la diaspora organisé par le Gouvernement du Burkina Faso avec la participation du Président du Faso du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou en tant que Délégués au CSBE.

En réalité, l'acte de nomination des Délégués en cause, à la supposée prévue par un texte, ne vise qu'à prendre acte des décisions démocratiques diasporiques issues des élections du 24 juin 2018. Ainsi l'acte de nomination allégué du ministère de l'Intégration Africaine et des Burkinabè de l'Extérieur ne saurait avoir une incidence juridique sur la durée du mandat d'un Délégué au CSBE.

Deuxièmement, la procédure paraît non-respectueuse des principaux acteurs notamment les Burkinabè de l'Extérieur ici électeurs. En effet, pour la prise d'une telle décision, l'information préalable, la concertation et l'implication des Burkinabè de l'Extérieur et de l'ensemble des Délégués au CSBE eussent été pertinentes, nécessaires et légitimes.
Ma position de principe et de raison qui voudrait s'inscrire dans une culture de la légitimité et de la légalité populaire m'amène à tirer les conséquences avec et pour vous, en :

• Prenant acte de la fin normale et légale de mon mandat de Délégué au CSBE le 23 juin 2021 ;
• Marquant l'absence de notre volonté de profiter du « Lenga » (pour reprendre les termes de certains compatriotes) de huit (08) mois et 25 jours octroyés de fait par le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l'Intégration et des Burkinabè de l'Extérieur, sans l'avis des électeurs qui m'ont confié leur mandat et au mépris des textes applicables à notre connaissance ;
• Réitérant mes sincères remerciements pour la confiance et les soutiens bénéficiés durant ces trois (03) dernières années ;

De ce fait, Cher-e-s Compatriotes, pour assumer mon devoir de redevabilité, mon équipe et moi-même vous invitons à une conférence-bilan le dimanche 12 septembre 2021 de 14 h 00 à 16h 00 (GMT). La conférence qui se veut interactive sera diffusée instantanément et simultanément sur nos pages Facebook, Twitter et la chaîne YouTube.

En tous les cas, cher-e-s Compatriotes, je reste disponible pour vous servir, vous être utile même après la fin du mandat en attendant de ré-bénéficier éventuellement si le contexte le commande de votre confiance pour vous représenter dans le cadre d'un nouveau mandat CSBE ou dans d'autres cadres électifs du Burkina Faso.

Categories: Afrique

Session de formation à « A l'école du rire » : La première cuvée prête pour « faire rire »

Mon, 30/08/2021 - 19:28

9 personnes dont 2 humoristes émergents, 5 autres professionnels et 2 journalistes culturels ont pris part à la première session de formation du projet intitulé « A l'école du rire » de Gérard Ouédraogo alias « Son excellence ». Ils ont reçu leurs attestations de fin de formation au cours d'une soirée de restitution intervenue le vendredi 27 août 2021.

Les impétrants ont pris part, du 28 juillet au 27 août, à la première session de formation du projet à « l'Ecole du rire » de Gérard Ouédraogo alias Son excellence, sur scène. Le vendredi 27 août 2021, au cours d'une soirée de restitution, ils ont montré ce qu'ils ont appris pendant les trente jours de formation. Ce projet n'aurait pas vu le jour sans l'accompagnement financier du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).

Le FDCT exhorte tous ceux qui ont des projets culturels, de passer le voir

Présent à cette première restitution, le représentant du Fonds, Atta David Kobenan, a mentionné être là pour saluer l'effort de toutes les personnes qui œuvrent pour le développement de la culture au Burkina Faso. « Le FDCT est là pour encourager les initiatives allant dans le sens du rayonnement de la culture au delà de nos frontières », a-t-il soutenu. Autre objectif recherché par cet accompagnement, c'est de permettre la création d'emplois. « Nous voulons aussi exhorter les personnes qui ont des projets culturels, de ne pas hésiter à contacter le fonds pour bénéficier de notre accompagnement », a-t-il exhorté.

Pour le parrain, l'humour donne de l'espoir

De l'avis de Modeste Compaoré, représentant le parrain de cette soirée, Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre en charge de la Culture, dans ces temps actuels, sombre et lourd de danger, c'est l'humour et le rire qui sont les meilleurs médicaments contre la tristesse, la douleur et le désespoir. « L'humour se rit des dangers. L'humour fait rire des risques. L'humour donne de l'espoir partout où les mauvaises nouvelles s'accumulent. J'ai comme envie de dire aux responsables que lorsque vous avez des doutes, lorsque vous êtes confrontés aux difficultés de la vie, essayez la thérapie de l'humour dans votre entourage. Prenez en une gorgée, prenez un zeste de rire et vous m'en direz des nouvelles. A la personne qui sait rire, rien d'impossible », a-t-il poétisé.

Kaboré l'intellectuel, est venu soutenir ses jeunes frères

Des bébés d'hier devenus des adultes d'aujourd'hui

Il s'est réjoui de constater que les bébés de la culture d'hier sont devenus non seulement des adultes d'aujourd'hui, mais ont donné naissance à d'autres bébés culturels. « J'entends par bébés culturels, ceux qui depuis des décennies, montrent leur passion pour la culture et aussi leur talent », a précisé M. Compaoré. Il a ajouté que dans les années 90-2000, ces bébés n'étaient pas très nombreux.

Adèle Badolo invite le public à son premier « wooman show »

Mais ceux qui portent les noms de Serge Henry, Anatole Kouama, Gérard Ouédraogo (son Excellence), Moussa Ouédraogo (Moussa petit sergent), etc., avaient montré leur engagement total dans le secteur de l'humour et du rire. « C'est en se révélant par les récompenses remportées aux grands prix de l'humour et du rire qu'ils ont révélé à leur frères et sœurs burkinabè, qu'ils n'avaient rien n'à envier aux plus doués des faiseurs de rire de la sous-région et même de l'Afrique toute entière. Aujourd'hui nous sommes fiers d'eux », s'est réjoui le représentant du parrain.

Lire aussi Culture : Humoristes et journalistes culturels « à l'école du rire »

Adèle Badolo, est actrice de théâtre, comédienne et humoriste professionnelle. Elle a pris part à cette session de formation. La formation, a-t-elle confessé, lui a permis de comprendre beaucoup de choses. « Même ancienne humoriste, revenir se former est toujours bénéfique. Ce genre de formation, je l'ai reçu, celle-là m'a beaucoup éclairé », a-t-elle confié.

Le public est sorti nombreux

Ceci pour se préparer à son premier « wooman chow » qu'elle prévoit tenir le 6 septembre 2021, au CENASA. Satisfecit total pour le porteur du projet « A l'école du rire », directeur du « Cercle des arts vivants », Gérard Ouédraogo. Sa satisfaction se résume en trois points. D'abord l'accompagnement de son projet par le FDCT. Ensuite l'engouement que le projet a suscité lors des inscriptions. Et enfin, la présence massive du public à la restitution.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

IN MEMORIUM KANTIONO Danielle Laetitia

Mon, 30/08/2021 - 08:30

31 Août 2015 - 31 Août 2021
« Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ».

Jean 11, 25-26
Voilà six (06) ans déjà que repose dans la paix du seigneur notre très chère regrettée KANTIONO Danielle Laetitia, précédemment en service à la Banque ATLANTIQUE.

En cette date anniversaire, les grandes familles :
• BATIONO, BAMOUNI à Kyon, Kialgo (Province du Sanguié)
• MAIGA, FOFANA, GUITIBA à Ouagadougou, Tougan, Bamako et Gao (Mali)
• DIALLO à Ouagadougou et Bujumbura
Remercient du fond du cœur tous ceux qui leur ont témoigné et qui continuent de le faire de diverses formes leur compassion.

Elles leur informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

 31/08/2021 à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 31/08/2021 à 18h30 mn à la paroisse cathédrale de l'Immaculée Conception
 04/09/2021 à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 05/09/2021 à 9h00 mn à la paroisse Saint Pierre de Gounghin
 05/09/2021 à 8h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 05, 12 et 19 septembre 2021 à Tenado
 05, 12 et 19 septembre 2021 à la paroisse Ste Thérèse de l'enfant Jésus de Kyon

Union de prière

Categories: Afrique

Académie militaire Georges Namoano de Pô : 70 sous-lieutenants reçoivent leurs parchemins

Mon, 30/08/2021 - 01:40

Les jeunes sous-lieutenants de la promotion « Renaissance », nouvellement sortis de l'Académie militaire Georges Namoano de Pô ont reçu leurs diplômes au cours d'un dîner offert par le Président du Faso, Roch Kaboré ce samedi 28 août 2021.

Le parrain de la promotion, Yero Boly, ancien ministre de la défense, s'est réjoui du choix porté sur sa personne pour être le repère des 70 jeunes officiers nouvellement promus.

Il a félicité ses filleuls pour « l'endurance et le sacrifice consentis durant ces années de formation et surtout pour le brillant résultat enregistré ».

Il les a invités à travailler avec rigueur, intégrité, humilié et engagement pour relever le défi de la lutte contre le terrorisme.

« Je vous engage à porter haut les valeurs d'abnégation, de persévérance et de l'excellence pour aborder les defis liés à la menace terroriste de plus en plus endogène et qui fragilise chacun de nos États » a déclaré l'ancien ministre de la défense.

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Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

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Burkina Faso : L'Etat-Major Général des Armées dément une allégation impliquant des gradés dans l'orchestration des attaques terroristes

Mon, 30/08/2021 - 01:35

Un audio accusant des gradés de l'armée d'être de connivence avec les terroristes défraie la chronique ces temps-ci sur les réseaux sociaux.

En vue d'interpeller les populations à ne pas céder à la manipulation, l'Etat-Major Général des armées adresse ce samedi 28 août 2021, la note suivante au public via sa page Facebook.

Depuis un certain temps, un audio subversif circule sur certains nombre de réseaux sociaux avec pour objectif manifeste de mettre en cause la cohésion dans les unités, en discréditant certains de leurs chefs.

Cet audio fallacieux, qui semble s'appuyer sur des faits non avérés qui se seraient déroulés en 2019, fait un récit orchestré dans lequel des chefs seraient accusés d'intelligence avec les terroristes à qui ils livrent des armes et pire ils donneraient la position des unités pour de l'argent.

L'Etat-Major Général des Armées dément avec véhémence ces allégations farfelues et informe l'opinion qu'aucun chef militaire n'a à ce jour été impliqué dans une telle forfaiture.

Le Chef d'Etat-Major Général des Armée (CEMGA) invite l'ensemble des troupes à ne pas céder à la manipulation et à rester concentrées sur leurs missions de défense et de protection des populations ainsi que de leurs biens.

Il invite également l'opinion à se départir de pareilles allégations qui relèvent de la propagande mensongère et à continuer à faire bloc avec les forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme.

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Académie militaire Georges Namoano : La promotion « Renaissance » engagée pour la défense de la patrie

Mon, 30/08/2021 - 01:30

(Pô, 28 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des forces armées nationales a présidé ce samedi dans la soirée, la cérémonie de port d'épaulettes des élèves-officiers d'active de la 20e promotion et des élèves-officiers spécialistes de la 11e promotion de l'Académie militaire Georges Namoano dans l'enceinte de ladite académie.

Baptisée promotion « Renaissance » par le chef de l'Etat, cette cuvée de l'Académie militaire Georges Namoano est forte de 60 élèves-officiers d'active, soit 38 Burkinabè et 22 venus de 13 pays amis (Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et de 10 élèves-officiers spécialistes, tous de nationale burkinabè.

Selon le chef de l'Etat, la « Renaissance » doit permettre d'avoir une armée qui non seulement va se battre pour la défense de la patrie mais elle doit permettre également de créer un certain type de relation avec les civils.
Ils sont désormais des officiers avec le grade de sous-lieutenant, « capables de répondre aux défis de nos pays et de commander pour venir à bout du terrorisme », a indiqué le délégué de la promotion, Jules-Christ Natama.

« Nous avons eu beaucoup de fierté à entendre ces jeunes officiers qui se sont engagés solennellement à défendre la patrie, à défendre le peuple burkinabè jusqu'au sacrifice suprême », a déclaré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à l'issue de la cérémonie. Le chef de l'Etat a rendu un vibrant hommage « à toutes ces personnes, aux forces de défense de sécurité qui sont tombées, des civils qui ont perdu la vie au cours de cette lutte contre le terrorisme ».

Le chef d'Etat-major général des armées, le général Moise Minougou a pour sa part exprimé sa « gratitude au président du Faso pour la confiance renouvelée aux activités des forces armées nationales ». Selon lui, cette cérémonie de sortie promotion est « une étape importante dans le renforcement des forces armées ».

Sur le champ de la lutte contre le terrorisme, le général Minougou a annoncé plusieurs initiatives entreprises par le gouvernement. Il s'agit de la mise en œuvre d'un recrutement triennal, la création d'un régiment d'infanterie à Diapaga, le renforcement des équipements majeurs des armées, notamment en moyens terrestres et aériens et l'ouverture officielle des bases opérationnelles avancées de l'armée de l'air et le renforcement de la coopération opérationnelle le long des frontières.
La promotion « Renaissance » a pour parrain, Yéro Boly, ancien ministre en charge de la défense.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Lynchage des agents du CCVA : Le procureur du Faso annonce l'arrestation de deux individus

Mon, 30/08/2021 - 01:26

Le 27 août 2021, aux environs de 15 heures, nous étions informé par un de nos contacts de ce qu'un accident mortel de la circulation routière, impliquant un véhicule de marque Toyota RAV4 et un enfant, serait survenu dans le village de Banlo, localité située dans la commune rurale de Broum-Broum, province du Poni, région du Sud-Ouest.

La même source précisait que l'accident aurait causé la mort de l'enfant et que les occupants du véhicule auraient été lynchés par les riverains. Quelques temps après, l'information sur la survenance de l'accident mortel nous était donnée par le Commissaire de Police de District de Broum-Broum qui, toutefois, ne confirmait pas le lynchage des occupants du véhicule impliqué dans l'accident.

S'étant déportés sur les lieux, les éléments de police procédaient aux constatations d'usage de l'accident et le corps sans vie de l'enfant KAMBOU Sami Ambroise, âgé d'environ dix (10) ans, qui gisait sur place. La circulation était bloquée par une foule en furie qui avait déjà endommagé le véhicule. Des téléphones portables étaient retrouvés dans le véhicule, mais personne n'était en mesure de donner des nouvelles de ses occupants.

Le ratissage, fait par les éléments de la police après les constatations, ne permettait pas non plus de retrouver les traces des occupants du véhicule. Des chaussures seront trouvées dans une zone marécageuse, mais cela ne laissait point présager que le lynchage dont il est fait cas était avéré.

En pareille circonstance, en général, l'auteur de l'accident prend la fuite dans le but de se réfugier au poste de commissariat ou de gendarmerie le plus proche. Nous avons donc instruit le commissaire de police de faire tracter le véhicule impliqué dans l'accident en vue de le déposer au commissariat en attendant que le propriétaire se manifeste.

Pendant ce temps, malgré la persistance des rumeurs sur le lynchage des occupants du véhicule, nos différents contacts dans la localité n'étaient pas en mesure de nous fournir des informations précises sur la question.

Finalement, c'est aux environs de 3 heures du matin du 28 août 2021 que le Commissaire de Police de District de Broum-Broum nous informait qu'il avait été contacté par le Conseiller Villageois de Développement (CVD) de Banlo qui l'informait que, dès les premiers instants de l'accident, les trois (03) occupants du véhicule avaient été lynchés, tués et leurs corps sans vie cachés dans un champ de maïs à environ un (01) kilomètre du lieu de l'accident. L'officier de police ajoutait qu'il s'était rendu sur les lieux, accompagné de l'oncle de l'enfant victime de l'accident et du CVD et avait effectivement constaté la présence de trois (03) corps dans le champ de maïs.

C'est ainsi qu'une équipe du parquet de Gaoua, dépêchée sur les lieux aux environs de 6 heures, en présence des officiers de police judiciaire et de deux (02) agents de santé, faisait le constat de trois (03) corps sans vie, présentant des blessures causées par des objets contondants et tranchants. L'un des corps présentait des traces de projectiles, probablement causées par une arme à feu dont on ignore la nature pour l'instant.

Idenfiées, les victimes répondaient aux nom de OUEDRAOGO Harouna, de NABA Yentema Edmond et de NARE Jacques, tous agents du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) de Gaoua, allant à Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.

A ce stade, une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l'accident que sur celles du lynchage des trois (03) occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités. D'ores et déjà, l'enquête a permis d'identifier et d'interpeller deux (02) personnes soupçonnées d'avoir participé aux actes de lynchage.

C'est le lieu pour nous de rappeler qu'en toutes circonstances, le pardon et la tolérance doivent prédominer sur tous autres sentiments de vengeance et de justice privée qui sont de nature à remettre en cause les valeurs du vivre ensemble et les principes de cohésion sociale.

En ces circonstances douloureuses, le Procureur du Faso, en son nom propre et au nom des membres du Tribunal de Grande Instance de Gaoua, présente ses sincères condoléances à toutes les familles éplorées et les assure que chacun des cas relevés sera traité conformément à la loi.

Fait à Gaoua, le 28 août 2021
Le Procureur du Faso

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Cas suspect de fièvre hémorragique au Burkina : Il ne s'agit pas d'Ebola, selon le ministère de la Santé

Mon, 30/08/2021 - 01:15

Le Ministère de la Santé porte à la connaissance du public ce samedi 28 août 2021, que le cas suspect de fièvre hémorragique au Burkina Faso n'est pas un cas d'Ebola.

Cette information fait suite à une analyse du cas suspect au Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso et au Laboratoire de l'Institut Pasteur de Dakar pour confirmation.

Le Ministère de la santé invite les populations au respect des mesures de prévention des maladies et les rassure des dispositions prises pour faire face aux différentes menaces sanitaires.

En rappel, Le 22 août 2021, le Ministère de la santé informait la population de l'admission aux Urgences Médicales du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) d'un patient âgé de 22 ans ayant eu un séjour en République de Côte d'Ivoire (RCI).

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Fermeture du Lycée Zinda : Le ministre Ouaro explique

Mon, 30/08/2021 - 01:10

Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Stanislas Ouaro a annoncé qu'à l'issue de la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, 74 établissements publics de Ouagadougou ont été identifiés en vue de l'affectation de 3700 élèves mais également de professeurs pour la rentrée scolaire 2021-2022.

Pour ce faire, les recrutements pour compléments d'effectifs sont temporairement suspendus dans ces 74 établissements retenus.

Le ministre Ouaro a rappelé que le Lycée Zinda a été fermé depuis le 24 mai 2021 suite à une décision du Conseil des ministres, entérinée le 25 mai 2021 par la gouverneur du Centre. « Il n'y a pas eu de nouvelle fermeture du Lycé Zinda », a-t-il souligné.

« Depuis la fermeture du lycée, des initiatives ont été entreprises pour ne pas pénaliser les élèves. La première a été de faire en sorte que tous les élèves en classe d'examens puissent poursuivre leur apprentissage pédagogique afin de prendre part aux examens avec les mêmes chances de succès. C'est ainsi que nous avons redéployé les élèves du Lycée Zinda au Lycée Municipal Paspanga et au Lycée Municipal Bambata en occupant des salles de classe qui avaient été libérées par des élèves de classes intermédiaires en fin de cursus. », expliqué Stanilas Ouaro.

Selon le ministre de l'Education, ces efforts ont permis d'engranger pour le Lycée Philippe Zinda Kaboré, plus de 48% de succès au BEPC contre une moyenne nationale de 28% et 49% de succès au Baccalauréat contre une moyenne nationale de 37%.

Pour les classes intermédiaires, le ministre précise que le 27 juillet 2021 le Conseil de fin d'année a été organisé pour utiliser les moyennes des premier et deuxième trimestres de tous les élèves des classes intermédiaires mais aussi pour ceux des classes d'examens afin de délibérer comme cela a été le cas en 2020 dans le cadre des difficultés liées au COVID-19. Ce qui a permis aux élèves d'obtenir leurs bulletins de notes en fin juillet.

Les affectations des élèves se feront selon leurs choix en fonction des possibilités et en tenant compte du lieu de résidence.

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Jeux Paralympiques de Tokyo : Ferdinand Compaoré disqualifié au départ du 100 m

Mon, 30/08/2021 - 01:05

Ferdinand Compaoré est entré en lice la nuit du samedi 28 au dimanche 29 août,
avec l'épreuve du 100 mètres. L'athlète Burkinabè a malheureusement été disqualifié pour faux départ.

Sur les 17 athlètes répartis en 3 séries, Ferdinand Compaoré a occupé une série de 6 concurrents. Avec ce début raté, il ne lui reste plus que le saut en longueur prévu pour le 4 septembre.

En attendant, les regards seront tournés vers Victorine Guissou le 2 septembre, dans la seule épreuve du lancer de poids.

DCPM/MSL
#dcpmmsl #ferdinandcompaore
#jeuxparalympiques2020 #handicapburkina #mfsnfah #tokyo2020

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Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas à la date du 27 au 28 août 2021

Mon, 30/08/2021 - 00:30

La situation de la pandémie à Coronavirus à la date du 29 août 2021 fait état de 3 nouveaux cas tous décelés à Bobo Dioulasso.

33 patients ont recouvré la santé. Aucun décès n'a été signalé. Les cas actifs sont de 75.

A la même date, 102 527 personnes ont été vaccinées contre la maladie.

Depuis le premier cas le 9 mars 2020, le pays a enregistré 13 762 cas confirmés dont 5 120 femmes et 8 642 hommes.

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Assemblée générale des administrateurs scolaires et universitaires : Les acteurs "prêchent " pour la promotion des CASU

Sun, 29/08/2021 - 18:42

L'Association professionnelle des administrateurs scolaires et universitaires (APASU) a organisé une assemblée générale le samedi 28 août 2021, à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Une force de propositions pour un système éducatif burkinabé performant et dynamique », cette assemblée avait pour but de réfléchir sur la place et le rôle des Conseillers d'administration scolaire et universitaire (CASU) dans l'administration burkinabé.

Au début de la cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire des soldats et civils tombés suite aux attaques terroristes. Puis, l'assistance a entonné l'hymne national du Burkina. Le président du comité d'organisation, Denis Bakouan, a ensuite expliqué que, c'est suite à un constat des acteurs de l'APASU concernant des difficultés auxquelles ils font face au sein du ministère en charge de l'Education nationale ainsi que celui de l'Enseignement supérieur, que s'est tenue cette assemblée générale des administrateurs scolaires et universitaires.

Plantation symbolique d'arbres dans la cour de l'ENAM

« Notre constat est qu'actuellement au Burkina, il y a des problèmes du côté des deux ministères. Et nous qui sommes les spécialistes de l'éducation, sommes les premiers concernés par ces deux secteurs. Nous avons décidé donc de trouver des solutions à ces problèmes et ainsi apporter notre pierre constructive à la nation burkinabè », a affirmé le président du comité d'organisation, Denis Bakouan.

Selon lui, le domaine de l'administration scolaire et universitaire est marqué par un sous-emploi des spécialistes en la matière. Il atteste qu'au ministère en charge de l'Education nationale, le nombre des CASU occupant des postes à hautes responsabilités peuvent se compter sur le bout des doigts.

Il en est de même pour le ministère en charge de l'Enseignement supérieur où la situation n'est pas plus reluisante. « Dans ce ministère, en dehors des chefs de service, rares sont les CASU qui occupent des responsabilités enviables. » Et pour illustrer ses propos, il affirme qu'aucun président ou secrétaire général d'université n'a pour secrétaire général ou conseiller administratif un CASU.

Photo de famille avec des membres de l'association

Pour la bonne marche de l'association, les organisateurs ont pu récolter des fonds. Des membres de l'association, mais aussi des personnes de bonne volonté ont décidé de contribuer. L'argent récolté servira à la prise en charge des différentes dépenses de l'association.

« C'est au total une somme de plus d'un million de francs CFA, que le comité d'organisation a pu récolter. Nous avons reçu des contributions de la part des CASU, mais aussi des non CASU. Ce qui est une grande marque de solidarité qui, du reste, a réconforté les initiateurs dans leur démarche », a affirmé le président du comité d'organisation.

La cérémonie a pris fin par une plantation symbolique d'arbres. Les organisateurs ont en effet mis en terre des arbres dans la cour de l'ENAM pour marquer la fin de cette assemblée générale.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
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Camp vacances TICs : Guider et protéger les parents et les enfants sur Internet

Sun, 29/08/2021 - 18:22

La première édition du camp vacances TICs sur la citoyenneté a ouvert ses portes le samedi 28 août 2021 dans la matinée à Ouagadougou, sur le thème « Citoyenneté numérique : Comment outiller les parents, éducateurs et acteurs de la société civile pour protéger les enfants ? ». Il est organisé par l'Association nationale d'éducation aux outils numériques (ANEON) en collaboration avec le Réseau d'action pour la promotion de l'entrepreneuriat (AfriBusiness club).

Aujourd'hui, Internet est un outil ordinaire de la vie quotidienne et sociale. Au Burkina Faso, toutes les couches sociales sont sur les réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Instagram… Cet outil impose une grande ouverture au monde et met en relation plusieurs utilisateurs dont certains ont des intentions malveillantes.

Il est donc important de l'utiliser de façon éthique en respectant les droits des autres et ceux de toute personne en ligne. C'est pour cela que l'Association nationale d'éducation aux outils numériques (ANEON) a initié cette activité dénommée Camp vacances TICs au cours duquel des connaissances ont été inculquées à des parents et à des enfants pour leur protection sur Internet.

Selon la présidente de l'ANEON, l'objectif du Camp vacances TICs est « d'interpeller les parents, les acteurs de la société sur l'importance d'enseigner la citoyenneté numérique aux enfants et aux adolescents ». Il s'est agi d'aborder au cours de quatre communications, les comportements essentiels à ne pas avoir sur les réseaux sociaux ; les dangers du numérique pour les parents et les enfants ; les effets des nouvelles technologies sur la psychologie de l'enfant et la défense de ses droits et comment assumer ses responsabilités tout en respectant ceux des autres sur Internet.

La première communicatrice, Fatoumata Coulibaly, a énuméré et expliqué 12 comportements à ne pas avoir sur les réseaux sociaux. Pour se protéger sur Internet, elle déconseille fortement d'accepter l'amitié d'inconnus, de donner sa position, d'envoyer ses photos (même si on connait la personne), d'aller à des rendez-vous pris virtuellement, de publier des photos provocatrices, de se disputer sur les réseaux sociaux, de cliquer sur les liens...

La présidente de AfriBusiness déconseille également les inscriptions dans n'importe quel groupe sur les réseaux sociaux, de donner son contact ou son adresse et d'envier des gens sur Internet. Enfin, Fatouma Coulibaly recommande de ne jamais avoir confiance sur Internet. « Il faut toujours mener sa petite enquête », a-t-elle déclaré.

Quant à la deuxième communicatrice, Dr Alimata Sawadogo, psychologue, elle est intervenue sur le thème « les dangers du numérique pour les parents et les enfants ». Elle a noté que les TICs facilitent la vie en général. Elles constituent un puissant outil d'apprentissage, augmentant la motivation et l'intérêt de l'enfant. Elle a ajouté que les TICs permettent d'avoir des contacts, de communiquer avec des personnes proches et lointaines et de gagner en temps. Cependant, elles peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur les parents et les enfants.

Il s'agit, entre autres, de la dépendance ou addiction, de l'exposition des enfants aux dangers comme la pédophilie, de l'insomnie et l'anxiété dues à une hyperactivité, de l'isolement, de la destruction du lien social, des troubles de l'attention et de la mémoire, de la myopathie, de la nomophobie (peur d'être séparé de son téléphone portable), de la fomo (de l'anglais : fear of missing out. Peur de rater quelque chose ou anxiété de ratage) …

« L'attitude de la famille à la maison à l'égard des TIC est un facteur important dans la relation de l'enfant avec celle-ci », constate le Dr Alimata Sawadogo

Face à tous ces inconvénients, faut-il bannir les TICs ? La réponse est négative. La spécialiste en science de l'éducation conseille plutôt la modération. « Vous devez accompagner les enfants et leur apprendre à en faire des usages responsables », a-t-elle recommandé.

Elle a terminé sa communication en apportant des idées pour une utilisation responsable des TICs. Dr Alimata Sawadogo a également suggéré une planification de l'utilisation des TICs et une surveillance de l'accès à Internet des enfants. Elle a aussi conseillé de se servir du numérique à des fins éducatives et une sélection de contenus appropriés pour divertir les enfants. À l'instar d'autre spécialistes, la psychologue a déconseillé l'écran aux enfants de moins de 6 ans, avant de prescrire les « 4 pas » de la psychologue clinicienne Sabine Duflo : « pas d'écrans le matin, pas d'écrans durant le repas, pas d'écrans durant la nuit avant de s'endormir, pas d'écrans dans la chambre de l'enfant ».

Les écrans : outils d'aide à l'éducation

Pour N. Julien Legma, lieutenant de police, troisième communicateur sur les dangers du numérique pour les enfants, le chantage à la vidéo, les faux e-mails des amis qui ont besoin de vous et le faux commerce en ligne sont quelques types de cyber-escroqueries les plus fréquentes sur Internet. À l'aide de vidéos, il a illustré des cas de mauvais comportements de parents et d'enfants sur Internet.

Selon le Lieutenant de police N. Julien Legma, les vacances ne sont pas synonyme d'occupation aux écrans. L'ecran seul ne peut pas éduquer les enfants.

Le chargé de la collaboration policière de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité a conseillé à l'assistance de ne jamais partager leurs données personnelles par mail, de ne pas partager des contenus intimes sur les réseaux sociaux et de n'accepter que l'invitation d'amis que l'on connait personnellement. En outre, pour la sécurité des comptes, il suggère l'utilisation de mots de passe différents pour les comptes et de changer régulièrement ses mots de passe. Au terme de sa communication, Julien Legma a déclaré que « les écrans ne sont que des outils d'aide à l'éducation et non des éducateurs ».

« Comment défendre ses droits et assumer ses responsabilités tout en respectant ceux des autres sur Internet ? », c'est la thématique de la dernière communication faite par Ousséni Dialla, juriste à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL). Pour répondre à cette problématique, il a donc fait un tour d'horizon des instruments juridiques qui encadrent la protection des données à caractère personnel.

En effet la règlementation en vigueur actuellement est la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Selon Ousséni Dialla, cette loi reconnait le droit d'opposition, le droit d'accès, le droit de rectification et de suppression et le droit à l'information collectée des personnes concernées.

La deuxième partie de son intervention a consisté à expliquer la mission principale de la CIL qui est de veiller au respect de la loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, en informant les personnes de leurs droits et de leurs devoirs. Pour y arriver, la CIL organise des séminaires et des séances de formation et de sensibilisation sur la protection des données personnelles.

Au terme des interventions, les quatre communicateurs s'accordent sur l'importance des TICs dans notre vie et sur le fait que c'est un couteau à double tranchant.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
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