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Décès Madame ZONGO/ SAMB Maïmouna Marie Assompta : Remerciements et faire-part

Sat, 05/03/2022 - 00:25

Les grandes familles ZONGO, KIENTEGA, SAWADOGO, OUÉDRAOGO, KONOMBO, TRAORÉ, DIALLO, ZOUNDI… et alliées à Nanoro, Soala, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Abidjan, Côte d'Ivoire et Canada,

Les grandes familles SAMB à Dakar, Sénégal, COULIBALY, SAMA, KONATE à Passakongo, et alliées,

Dr Rasmane ZONGO, Pharmacien au CHU de Tengandogo et les enfants Rahimah Imane Gloria et Amir Mounir Darell, très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié, d'unions fraternelles et de soutiens multiformes dont elles ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le 20 Février 2022 et de l'inhumation le 25 Février 2022 à Ouagadougou de leur épouse, mère, fille, nièce, bru, belle-sœur et tante, madame ZONGO/ SAMB Maïmouna Marie Assompta, précédemment, Responsable Adjointe des finances en charge de la comptabilité à Hellen Keller International.

Les remerciements vont particulièrement à l'endroit :
Des parents, amis et connaissances de la famille ;
Des amis proches de Rasmane et Assompta ;

Des voisins de la famille ZONGO à Ouaga 2000 et à Karpala
Des CCB Saint Abraham, Saint Félix et Sainte Bernadette ;
Du Catéchiste de la Chapelle Jean Paul 2 de Ouaga 2000 ;
De la communauté Musulmane ;

Des collaborateurs et collègues du CHU de Tengandogo ;
Des collaborateurs et collègues de Hellen Keller International ;
De la Direction Générale de BRAKINA-SODIBO et de son personnel ;

De la Direction Générale de la Polyclinique notre Dame De la Paix et son personnel soignant ;

De l'ordre des Pharmaciens du Burkina et des pharmaciens d'ici et d'ailleurs ;
Des chorales Saint Camille des 1200 logements et notre Dame de Toutes Grâces de la Chapelle Don Bosco.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Ils expriment toute leur reconnaissance et leurs remerciements aux nombreux parents, amis, collègues et connaissances qui leurs ont apporté leurs soutiens spirituel, moral, matériel, financier lors de cette douloureuse épreuve.

Que le Seigneur tout puissant et miséricordieux comble chacun au centuple de ses bienfaits.

Par ailleurs, en attendant que le programme des Messes et des Douah soit établi et communiqué, vous êtes informés que deux premières messes seront célébrées ce dimanche 6 mars à 9h à la paroisse Saint François d'Assise de Karpala et à 18H à St Camille, pour le repos de son âme !

Sa joie de vivre continuera de s'animer en nous tous.

Paix à son âme. Union de prières
Avec toute notre affection.

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Burkina : L'économiste Albert Ouédraogo nommé Premier ministre. Qui est le nouveau chef du gouvernement

Sat, 05/03/2022 - 00:25

Vingt-quatre heures après son investiture en tant que président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba a porté son choix sur le Dr Albert Ouédraogo pour diriger le futur gouvernement de Transition.

Ancien enfant de troupe (promotion 1981 du Prytanée militaire de Kadiogo), Albert Ouédraogo est un économiste, spécialiste en développement des entreprises et en management. Le nouveau Premier ministre dispose d'une solide expérience dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées.

Selon sa biographie expresse publiée par la Télévision nationale, il a conduit plusieurs missions d'études sur le développement du secteur privé, sur la faisabilité économique et financière de création d'entreprises et d'organisation, sur l'élaboration de plans stratégiques de même que des missions d'audits organisationnels et d'élaboration de manuels de procédures.

Syndicaliste convaincu, Albert Ouédraogo a milité à l'association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) dont il a été le trésorier du bureau qui a été dissous en 1990 et ses membres exclus de l'université de Ouagadougou. Pourtant, il reviendra plus tard sur le campus, muni de son titre de docteur en sciences de gestion, pour partager son savoir.

D'octobre 1996 à décembre 2002, il enseigne plusieurs matières à l'université Joseph Ki-Zerbo (ex-université de Ouagadougou) :

• Gestion budgétaire et Contrôle de gestion,
• Comptabilité Générale,
• Comptabilité Analytique,
• Politique générale et Stratégie d'Entreprise,
• Création et gestion des PME,
• Gestion financière

Avec toujours le virus du syndicalisme chevillé au corps, il s'engage dans le SYNTER. C'est l'une des grèves de ce syndicat qui lui coûtera sa carrière universitaire, car on lui refusera sa titularisation comme enseignant. Il quitte alors le campus et crée en 2007 son cabinet d'études IPSO. Il s'agit d'un cabinet spécialisé entre autres dans la réalisation d'études économiques, d'audits organisationnels et d'audits de ressources humaines. Avant de diriger ce cabinet, il a occupé, de janvier 2003 à mars 2007, le poste de directeur du Département Consulting de l'entreprise Deloitte au Burkina.

Le Dr Albert Ouédraogo est né le 6 avril 1969 à Dori, dans la province du Séno. Il est marié et père de deux enfants.

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L'attentat à la sureté de l'Etat légalisé au Burkina ? : Les regards tournés vers les « sages »

Sat, 05/03/2022 - 00:00

Le procès Thomas Sankara, à peine démarré le jeudi 3 mars 2022, qu'il est encore suspendu. Cette fois-ci, la prestation du serment et l'investiture du président du Mouvement patriotique pour la restauration et la sauvegarde (MPSR), le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, par le Conseil constitutionnel seraient le point d'achoppement. Selon les avocats de la défense, par cet acte des « sages » du Conseil constitutionnel, l'accusation d'attentat à la sureté de l'Etat n'a plus lieu d'être.

« Nous avons posé cette requête au Conseil constitutionnel parce que la prestation de serment suivie de l'investiture du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat, est une forme de légalisation de l'attentat à la sureté de l'Etat », déclare d'entrée Me Olivier Somé, avocat de la défense. En effet, pour lui, l'histoire du pays montre qu'il y a une forme de légalisation, de légalité de ces actes d'attentats à la sureté de l'Etat. Il poursuit en disant qu'aujourd'hui, il y a un cas d'espèce qui est posé et qui est patent et qu'il faudra que le Conseil constitutionnel se prononce. Selon son analyse, la loi étant générale et impersonnelle et l'attentat à la sureté de l'Etat étant devenu légal, il ne voit pas pourquoi ses clients doivent toujours être poursuivis.

Tous les regards sont désormais tournés vers le Conseil constitutionnel. « On verra bien si l'attentat à la sureté de l'Etat, du point de vue du droit, est toujours admis ou interdit par la loi », s'impatiente-t-il. A la question de savoir si c'est une manœuvre dilatoire comme le pensent des avocats de la partie civile, Me Somé répond sans ambages : « C'est leur avis. Nous sommes quand même des conseils, on ne va pas engager des procédures pour faire du dilatoire. Qui va se hasarder à faire du dilatoire dans une procédure comme celle-là ? Nous sommes des professionnels. En réalité, ils veulent dire ce qu'on a déjà dit ». Il ajoute que cet acte est « très » lourd de conséquences car la liberté individuelle et collective des gens en dépendra.

Me Olivier Somé, avocat de la défense

De l'irrecevabilité de la requête dans la forme

Même si les avocats de la partie civile estiment que la requête des avocats de la défense est irrecevable dans la forme, ils reconnaissent tout de même que dans le fond, la requête est légitime. Selon Me Prosper Farama et ses confrères de la partie civile, celle-ci devrait être faites avant les débats de fond, notamment les plaidoiries. Cependant, la décision du Conseil constitutionnel d'investir le président du MPSR comme président du Faso alors qu'il a accédé au pouvoir par un coup d'Etat, donc un attentat à la sureté de l'Etat, voudrait peut-être dire que, désormais au Burkina Faso, le coup d'Etat constitue un mode constitutionnel d'accession au pouvoir. « C'est à cette interrogation que le Conseil constitutionnel aura à répondre dans un délai maximum d'un mois », rappelle Me Farama. Quelles peuvent être les conséquences si le Conseil constitutionnel venait à entériner cette requête ?

Me Prosper Farama

« Les conséquences seraient désastreuses pour l'Etat de droit. Pour ce procès, cela voudrait dire que tous ceux qui sont poursuivis pour attentat à la sureté de l'Etat dans le cas de l'assassinat de Thomas Sankara, ne pourraient pas être condamnés. Parce qu'ils auraient agi de façon légale. Ils auraient organisés un putsch pour accéder au pouvoir. Ce qui est, selon le Conseil constitutionnel, un mode constitutionnel d'accès au pouvoir. Ce n'est donc plus une infraction », déduit-il.

Obissa Juste MIEN
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AstuceTIC : Effacez des objets sur une photo avec Cleanup pictures

Fri, 04/03/2022 - 21:02

Comment effacer un objet sur une photo sans passer par Photoshop ou tout autre logiciel de retouche ? Parmi les solutions gratuites qui existent, celle-ci va vous plaire à coup sûr. Il vous suffit juste d'avoir un smartphone ou un ordinateur connecté à internet.

Pas besoin d'être un expert en retouche d'images pour apprendre à supprimer des éléments indésirables ou corriger d'autres imperfections sur les images que l'on immortalise au quotidien. Outre les applications mobiles et logiciels, il existe des outils web faciles d'utilisation et rapide qui vous tireront d'affaire en cas de besoin.

Dans la barre de recherche de votre navigateur, saisissez https://cleanup.pictures/. Le site est en anglais. Une fois le site ouvert, cliquez sur le rectangle en pointillé où c'est écrit « Click here or drag an image file ». Choisissez une image dans votre galerie ou un dossier de votre ordinateur. Ajustez la taille du pinceau en cliquant sur “Brush Size”. Sélectionnez l'objet ou la personne à faire disparaître sur votre photo et dès que vous levez le doigt ou lâchez la souris, l'intelligence artificielle va opérer la magie.

Avant de cliquer sur le bouton « Download » pour télécharger l'image modifiée, le site vous offre la possibilité de comparer l'avant image et l'après image en cliquant sur l'icône en forme d'œil à proximité de “HD”. À ce propos, le terme « HD » vous permet de souscrire à un abonnement mensuel ou annuel. Mais pas la peine de vous affoler. La version gratuite est largement suffisante pour votre usage quotidien.

Si vous connaissez aussi d'autres solutions mobiles ou web capables de retirer un objet sur une photo, n'hésitez pas à les partager en commentaires.

HFB
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Sud-ouest : l'Association des mains unies du Sahel (AMUS) dévoile sa feuille de route

Fri, 04/03/2022 - 20:30

Le projet d'appui aux filières agricoles (PAFA 4R), dans les régions du Sud-ouest, des Hauts Bassins, des Cascades, et la Boucle du Mouhoun, organise des ateliers régionaux, dans le cadre de la mise en œuvre de son contrat d'objectifs 2022. L'atelier régional de Gaoua s'est tenu ce 4 mars 2022. L'ambition est de présenter les missions assignées à l'Association les mains unies du Sahel (AMUS), dont la principale, est la mise en œuvre du volet engagement citoyen.

Pour la mise en œuvre de son contrat d'objectifs 2022, l'AMUS a prévu la tenue de quatre ateliers régionaux d'information et de présentation des missions qui lui sont assignées.

Le mandat assigné à l'Association mains unies du Sahel s'étale sur quatre ans et consiste en la mise en œuvre de l'engagement citoyen ; la mise en place de la maison de la société civile, de la réalisation d'un certain nombre d'activités afin d'amener les populations bénéficiaires du programmes PAFA-4R et du PAPFA et des projets liés, à s'approprier les réalisations mise en œuvre sur le terrain.

Le coordonnateur du projet de mise en œuvre de l'engagement citoyen PAFA-4R, Wendlassida Josias Yaméogo

Pour atteindre les objectifs recherchés, l'engagement, l'abnégation et le travail doivent être les fils conducteurs de ce projet. Les bénéficiaires sont les associations et les coopératives intervenant dans les domaines de la maraîcherculture, du niébé, du riz. « Nous attendons des participants qu'ils s'approprient les réalisations du projet, qu'ils s'engagent avec l'Association mains unis du Sahel à travers les activités qui seront réalisées », affirme Wendlassida Josias Yaméogo, coordonnateur du projet de mise en œuvre de l'engagement citoyen PAFA-4R.

La point focal AMUS Sud-ouest Abigaël Da

Sur le plan régional, cet appel semble être bien entendu par la point focal AMUS Sud-ouest, Abigaël Da. « Nous comptons aider les organisations de la société civile et les différentes associations qui existent dans la localité à améliorer la production et la productivité dans la zone de Gaoua et en même temps les organiser pour la construction de la société civile qui aura son siège à Bobo-Dioulasso ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar TARNAGDA
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Burkina Faso : Un atelier de diffusion des produits d'information sur la santé

Fri, 04/03/2022 - 20:30

Le représentant du secretaire général du ministère en charge de la santé, Ali Patrice Combary, a procédé à l'ouverture de l'atelier de dissémination des produits d'information sur la santé au Burkina Faso. Cette cérémonie s'est également tenue en présence du directeur général de l'institut national de santé publique, Dr Hervé Hien. C'était ce vendredi 4 mars 2022 à Ouagadougou.

Présenter aux décideurs et à l'opinion publique une synthèse de l'état de santé de la population du Burkina en 2020, la 1e édition de la statistique de poche sur la santé pour les décideurs et le résumé du rapport sur la surveillance rapide de la mortalité.

Ce sont, entre autres, les objectifs spécifiques visés par cet atelier de dissémination des produits d'information sur la santé au Burkina tenu ce 4 mars 2022. L'atelier a rassemblé les différents acteurs intervenant dans le domaine de la santé notamment les structures du ministère de la santé, les secteurs ministériels partenaires, les partenaires au développement et la société civile.

Dr Hervé Hien, directeur général de l'institut national de santé publique

En s'adressant aux participants pour leur souhaiter la bienvenue, le directeur général de l'institut national de santé publique, Dr Hervé Hien, a montré que promouvoir la diffusion et l'utilisation des résultats de la recherche en santé est l'une des missions de son institut. C'est pourquoi, dit-il, face à la pandémie du covid-19, la crise sécuritaire qui a mis à rude épreuve le système de santé burkinabè avec son impact sur la santé des populations, il était pertinent de disposer, de diffuser les produits d'information sur la santé afin de favoriser une meilleure appropriation par les utilisateurs et une prise de décision basée sur les données probantes.

Tous ces résultats ont été obtenus grâce à l'implication des différents acteurs du domaine, tout en les remerciant pour leur engagement à accompagner l'INSP dans l'atteinte de ses missions. Et de souhaiter que cet esprit collaboratif qui a été promu tout au long du processus d'élaboration des différents produits d'information, soit capitalisé pour relever les défis et ce, dans la perspective de contribuer de façon significative à l'amélioration de la santé des populations.

Travailler ensemble pour trouver les meilleures interventions préventives et promotionnelles

Ouvrant officiellement l'atelier, le représentant du secretaire général du ministère en charge de la santé, Ali Patrice Combary, a rappelé que l'observatoire national de la santé de la population en collaboration avec les secteurs ministériels, la société civile et les partenaires au développement a développé des produits d'information qui constituent des références et contribuant à orienter la prise de décision en santé.

Ali Patrice Combary, représentant du secretaire général du ministère en charge de la santé

Ces produits dont il est question au cours de cet atelier sont basés sur le rapport 2020 de l'état de santé de la population dans le contexte de crise sanitaire. Outre ce rapport, il est aussi question de la présentation des programmes spécifiques sur la planification familiale et sur le livret de statistique de poche sur la santé. A ces aspects s'ajoutent l'étude de la surveillance rapide de la mortalité et de celle sur l'analyse de la contribution des organisations de la société civile a la lutte contre le Covid-19.

Ainsi, la production de ces documents, selon le représentant du secretaire général, se fait à un moment ou le pays fait face à plusieurs défis notamment sécuritaires, sanitaires et humanitaires. Et c'est pourquoi, poursuit-il, une projection sur l'avenir appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour tour trouver les meilleures interventions préventives et promotionnelles en santé publique.

Les acteurs impliqués dans la question de la santé publique au Burkina posent ensemble

Par ailleurs, le rôle des différents acteurs est plus que jamais pertinent pour assurer la gestion des données sur les problèmes de santé prioritaires des populations et des formations et des formations sanitaires, ainsi que pour contribuer à la surveillance épidémiologique par la réalisation d'études et d'enquêtes épidémiologiques, at fait savoir le représentant. Et pour terminer, Ali Patrice Combary a souligné que l'élaboration régulière de ces documents vient en complément des différentes publications statistiques du ministère de la santé et c'est pourquoi leur présence à cet atelier est un gage que le dialogue et la collaboration sont garantis avec les partenaires.

Yvette Zongo
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Sapeurs-pompiers du Burkina : 249 "soldats du feu" aptes à intégrer le service d'incendie et de secours

Fri, 04/03/2022 - 17:19

La 19e promotion de l'Ecole nationale de sapeurs-pompiers (ENASAP), a effectué sa sortie, ce vendredi 04 mars 2022, à Bobo Dioulasso.

Ils sont au total, 249 soldats dont 24 personnels militaires féminins. La promotion a été baptisée « METOUOLE SOME Sogri-Yâa Zita ».

Durant leur formation, ils ont acquis des compétences en secourisme, sauvetage, extinction des incendies, prévention et dans bien d'autres disciplines.

La cérémonie a été placée sous la présidence du Lieutenant-Colonel Daba Naon, Commandant la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP).

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Source : Page Facebook de la BNSP

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Gaoua : La Croix-rouge vient en aide aux victimes du drame de Gomgombiro

Fri, 04/03/2022 - 17:19

L'élan de solidarité en faveur des blessés de l'explosion dans le site d'or de Gomgombiro se poursuit. Ce 4 mars 2022 la Croix-rouge du Poni, avec le soutien de la Croix-rouge chinoise, a fait un don de consommables médicaux au centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua et de coupons alimentaires aux familles des sinistrés d'une valeur d'environ 29 millions de francs CFA. La cérémonie de remise a été présidée par le haut commissaire de la province du Poni, Antoine Sylvanus Douamba.

Après une évaluation de la situation des blessés et des victimes, les services de la Croix-rouge ont jugés utile de soutenir les victimes avec des vivres et de venir en aide au centre hospitalier régional de Gaoua qui n'a cessé de puiser dans ses réserves pour prendre en charges les blessés aux premières heures de l'incident, nous confie le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda.

Le kit alimentaire est constitué d'un sac de 50 kg de riz, de 10 kg de riz, de 30 kg de haricot, d'huile, du sel, du savon et 40 000 francs CFA en espèces « La manière avec laquelle les uns et les autres ont quitté le site de Gomgombiro, l'urgence actuelle est un besoin alimentaire », se convainc le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda.

Ce geste est salué à sa juste valeur et vient à point nommé, nous confie le directeur général du CHR de Gaoua, Dr Dar Francis Somé. « C'est un sentiment de reconnaissance à l'endroit de la Croix-rouge qui a vraiment compris que le CHR qui est intervenu dans ce drame a dû puiser dans ses ressources matérielles pour gérer cette situation. Ce don va nous permettre de reconstituer nos stocks, particulièrement les consommables qui nous permettent d'intervenir urgemment en pareille circonstance, parce que pour des situations de ce genre, nous n'avons pas le temps pour toutes les procédures comme pour les interventions à froid », ajoute M. Somé.

Au nom des bénéficiaires, le haut commissaire de la province du Poni, Antoine Sylvanus Douamba, salue l'élan de solidarité de la Croix-rouge : « Depuis les premières heures du drame, la Croix-rouge est à nos côtés pour le réconfort des victimes. Et aujourd'hui, elle est encore là avec des consommables médicaux et des vivres. Nous exprimons notre reconnaissance au donateur et aux personnel soignant qui n'a ménagé aucun effort pour soulager ces nombreux blessés ».

Au regard des besoins des sinistrés, la chaîne de solidarité doit se poursuivre, souhaite le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda. Puis de poursuivre : « en pareille situation, le message de solidarité circule à travers le mouvement international de la Croix-rouge, et ainsi les sociétés sœurs viennent au secours de ceux qui sont dans le besoin ».

A ce jour, tous les blessés admis au CHR de Gaoua ont été libérés. Les derniers l'ont été le 3 mars dernier, mais reviennent de temps en temps pour des soins complémentaires, rassure le directeur général du CHR de Gaoua, Dr Dar Francis Somé.

Boubacar TARNAGDA
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Gouvernance locale : Un projet pour promouvoir la participation des femmes, jeunes et personnes déplacées internes

Fri, 04/03/2022 - 17:18

Ce vendredi 4 mars 2022 s'est tenue à Ouagadougou la conférence de lancement et d'appropriation du projet « Exercice efficace des droits de participation ». Un projet porté par le Centre d'information et de documentation citoyennes (Cidoc) avec l'appui technique et financier de l'ambassade royale du Danemark.

Promouvoir une gouvernance locale participative et inclusive au Burkina Faso, c'est l'objectif qui a prévalu à l'élaboration du projet « Consolider les dynamiques de concertation et renforcer la qualité des dialogues entre les conseils de collectivité et les OSC pour garantir l'exercice des droits de participation des femmes, jeunes et personnes déplacées internes dans six régions du Burkina Faso », en abrégé « Exercice efficace des droits de participation ». Ce projet d'une durée de 24 mois allant de la période de janvier 2022 à décembre 2023, couvre les régions des Cascades, du Centre, du Centre-nord, du Centre-est, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest.

Il est porté par le Centre d'information et de documentation citoyennes (Cidoc) avec l'appui technique et financier à hauteur de 166 millions de F CFA, de l'Agence danoise de développement international (DANIDA) à travers son projet « Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso (PDHPCS) 2021-2025 ».

Une vue des participants à la conférence de lancement du projet

A en Croire Bertin Lukanda, chef d'équipe de l'Unité d'appui technique aux organisations de la société civile de DANIDA, « Les droits humains sont de plus en plus menacés au Burkina Faso. La paix et la cohésion sociale sont ébranlées ». C'est pourquoi explique-t-il, « Lorsqu'une organisation de la société civile s'engage à travailler au niveau local avec les populations locales, notamment les femmes, les jeunes et les personnes déplacées pour une amélioration et l'effectivité de leur participation à la gouvernance, nous pouvons espérer que les droits humains peuvent être garantis. La promotion des droits humains implique une gouvernance de qualité. Une gouvernance de qualité implique des processus publics, participatifs et inclusifs. Voilà pourquoi nous avons accepté de soutenir ce projet », a-t-il indiqué.

Dan Kashirongue, coordonnateur du projet le présente aux participants

Dan Kashirongue, directeur d'études, recherches et capitalisation au sein du Cidoc et coordonnateur du projet explique que le projet s'inscrit dans le plan stratégique du Cidoc, notamment un de ses objectifs qui est d'ancrer la gouvernance à tous les niveaux dans les droits humains. Il s'articule essentiellement autour des activités de formation, de renforcement des capacités au niveau local. Il se fera en trois phases. La première phase visera les détenteurs de droits, c'est-à-dire les femmes, les jeunes et les déplacés internes. La deuxième phase ciblera les débiteurs d'obligation, c'est-à-dire les représentants de l'Etat au niveau local, les conseils de collectivité et la troisième phase concernera les défenseurs des droits humains.

Bertin Lukanda, chef d'équipe de l'Unité d'appui technique aux organisations de la société civile de DANIDA

Il s'agira plus précisément au cours des deux années de mise en œuvre du projet, de doter les femmes, les jeunes et les personnes déplacées internes de connaissances pratiques nécessaires à l'exercice effectif de leurs droits de participation. Le projet prévoit également d'outiller les conseils des collectivités et les organisations de la société civile et organisations à base communautaire, de connaissances pratiques pour respectivement garantir, promouvoir et défendre l'exercice des droits de participation des femmes, des jeunes et des déplacés internes à la gestion des affaires publiques. En outre, le projet appuiera la dynamisation des cadres de concertation entre conseils de collectivité et citoyens dans les six régions de mise en œuvre pour une meilleure implication des femmes, des jeunes et des déplacés internes dans la gestion des affaires publiques.

Photo de famille

Les participants à la conférence ont salué le projet, qui à leur avis arrive à point nommé, comme l'a souligné Da Alida Henriette, vice-présidente de la Commission nationale des droits humains. « En tant que commission nationale des droits humains, nous sommes heureux d'avoir cette étude (…) Nous sommes un partenaire stratégique pour les organisations de la société civile et plus particulièrement le Cidoc. Avec Cidoc pour ce programme, nous sommes convaincus que nous allons porter ensemble un grand nombre de plaidoyers pour que tout citoyen puisse jouir véritablement de ces droits », a-t-elle laissé entendre.

D'ici à 2023, le Cidoc espère que grâce à son projet « Exercice efficace des droits de participation » les conseils de collectivité et les organisations de la société civile et organisations à base communautaire promeuvent l'exercice des droits de participation des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes à la gouvernance locale.

Justine Bonkoungou
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Ouagadougou : Une française retrouvée morte à son domicile

Fri, 04/03/2022 - 12:52

Installée au Burkina Faso depuis une dizaine d'années, Ouassila Kharoune, scénographe, réalisatrice, a été retrouvée morte à son domicile, à Ouagadougou, ce jeudi 3 mars 2022.

Alertée, la gendarmerie nationale a réalisé les constatations, mais les circonstances du drame, jusque-là, n'ont pas été révélées.

La famille de la victime a été prévenue par les soins de la gendarmerie nationale française, informe une note du consulat général de France à Ouagadougou.

Sur sa page Facebook, la comédienne, conteuse professionnelle et metteuse en scène, Edwige Kiemtaremboum, lui a rendu un hommage. "Nous avions discuté d'un projet de dessin animé il y a un mois de cela Tu étais pleine de vie. Nous avons rigolé ensemble. Que justice soit faite. Que la terre te soit légère. va en paix Ouassila".

Lefaso.net

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Conseils : Comment choisir son école ?

Fri, 04/03/2022 - 10:00

Le choix de l'université est une étape importante de ton projet d'étude et d'orientation. Aujourd'hui avec internet on a accès à d'autres formations autres que l'information journalistique. Trouver un établissement et les informations les concernant est relativement simple

Video youtube : https://youtu.be/htZW7T9DzNQ

Tout savoir sur l'orientation scolaire et professionnelle sur Le Grand Frère en cliquant : https://legrandfrere.bf/

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Appel à note conceptuelle de sous-projet Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger

Fri, 04/03/2022 - 09:00

L'IDLO – International Development Law Organization – est la seule organisation intergouvernementale mondiale consacrée exclusivement à la promotion de l'Etat de droit pour faire progresser la paix et le développement durable. L'IDLO cherche à habiliter les gouvernements et responsabiliser les populations à réformer les lois et renforcer les institutions afin de promouvoir la paix, la justice, le développement durable et les opportunités économiques. C'est dans cette dynamique que l'IDLO a démarré ses activités en 2020 au Burkina Faso à travers le programme intitulé « Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina et du Niger ».

La situation sécuritaire au Sahel continu de se dégrader suite à la désintégration de l'État Libyen en 2012 avec un déclin rapide et simultané de l'état de droit dans ce vaste territoire peu peuplé qui devient ainsi de plus en plus instable. Au Burkina Faso, bien que la politique sectorielle « Justice et Droits humains » (PSJDH) 2018-2027 vise à ce que « le Burkina Faso, dispose d'une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d'un Etat de droit qui garantit aux femmes et aux hommes l'effectivité de leurs droits, pour une Nation pacifique et solidaire », de nombreux défis subsistent encore. Il s'agit notamment de la faible capacité et du manque de coordination et de contrôle interne, des lacunes matérielles et techniques, de l'absence de contrôles externes et la faible sensibilisation juridique, des moyens limités et de la vulnérabilité des femmes et des filles.

De façon spécifique, au niveau des régions du Nord (Ouahigouya), du Sahel (Dori), de l'Est (Fada N'Gourma), du Centre (Ouagadougou) et des Hauts-Bassins (Bobo Dioulasso)' la connaissance et l'accès de la population, y compris les femmes et les filles, à la justice, les Violences Basées sur le Genre (VBG), le renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) en matière de droit pénal général, la promotion des droits des femmes/filles, des enfants, des personnes en situation de handicap et des minorités, la restauration de la confiance entre la justice et les justiciables et le rapprochement de la justice des justiciables, demeurent des problématiques qui minent la qualité de la justice.

Pour répondre à ces besoins essentiels et rétablir une justice de qualité, le programme de l'IDLO, intitulé « Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger » sur financement du Royaume des Pays Bas, œuvre à améliorer la qualité de la justice pénale classique afin qu'elle devienne plus ouverte à recevoir les problèmes et plaintes des justiciables, hommes et femmes, plus respectueuse des droits humains, plus rapide, plus transparente, plus redevable et plus axée sur les besoins des populations.

Dans le cadre de ce programme, l'IDLO octroiera des financements aux sous-projets qui contribueront à la fourniture d'assistance technique, la mobilisation d'experts et le renforcement de capacités dans les domaines suivants afin que les justiciables et les populations deviennent plus autonomes en matière de justice pénale et bénéficient d'un meilleur accès à l'aide légale :

Renforcement des capacités des OSC en matière pénale et de la détention ;

Renforcement de la connaissance du droit pénal général et du droit de la détention au profit du public ;

Renforcement de l'offre d'assistance juridique et judiciaire ;

Lutte contre les VBG et la prise en charge des victimes et des survivantes.

Les organismes intéressés sont invités à utiliser le formulaire type pour les notes conceptuelles de sous-projets conformément aux règles établies dans cet avis.

Les notes conceptuelles de sous-projets doivent être soumises à travers la section du site Internet de l'IDLO dédiée à cet effet (voir lien ci-dessous).

Calls For Concept Notes (IDLO - International Development Law Organization)

Date limite de soumission des notes conceptuelles de sous-projets : 25 mars 2022 à 23h59 (GMT)

Les candidats sont invités à lire attentivement l'appel à notes conceptuelles et la section Frequently Asked Questions (FAQ) sur le site Internet de l'IDLO. Si vous avez besoin de plus de précisions, veuillez soumettre vos questions par le biais du General Inquiry Form dans la section dédiée à cet effet du site Internet de l'IDLO.

DIRECTIVES

1. TYPE DE CANDIDATS

Les candidats peuvent être des Organisations Non Gouvernementales (ONG), des organisations intergouvernementales, des associations, des fondations, des groupes de réflexion, des organisations de la société civile, des réseaux, des consortiums et des institutions académiques. Les organisations à but lucratif et les agences gouvernementales ne sont pas éligibles. Les candidats peuvent soumettre un maximum de deux notes conceptuelles. Exigences minimales :

Statut légal dans le pays d'implantation, le Burkina Faso en l'occurrence

Autorisation à gérer un compte bancaire - Relevé d'Identité Bancaire

Fiabilité financière – états financiers vérifiés

Adhésion aux règles et procédures de l'IDLO et du donateur.

2. DUREE

Ce premier cycle de sous-projets est limité au 31 décembre 2022. De ce fait, la durée de l'intervention proposée est de 08 mois au maximum et ne saurait aller au-delà du 31 décembre 2022 (le premier des deux prévalant).

3. BUDGET

Le budget maximal pour une intervention envisagée est de : 52.476.560 FCFA

4. TYPE D'ACTIVITÉS

Les activités qui seront financées par le programme sont liées aux domaines mentionnés ci-dessus. Quelques interventions qui pourraient être prises en compte sont (liste non exhaustive) :

 Renforcement des capacités des OSC en matière de droit pénal général, de procédure pénale, d'organisation judiciaire, des principes du procès équitable, et de droit de la détention : Formation des OSC sur le monitoring judiciaire (suivi des dossiers et des procès) ; Elaboration et vulgarisation de guides juridiques au profit des OSC ; Renforcement des capacités des OSC sur la gestion de leurs relations avec les acteurs de la chaine pénale et avec les justiciables (population) ; Renforcement des capacités des OSC sur l'assistance juridique et judiciaire, la maîtrise du circuit judiciaire et le référencement ; Renforcement des capacités des OSC sur les VBG et les circuits de référencement des victimes ou survivantes.

 Renforcement de la connaissance du droit pénal général et du droit de la détention au profit du public : Organisation d'émissions radiodiffusées sur : les droits des personnes gardées à vue, les voies de recours, les infractions pénales, les garanties légales du prévenu pendant le procès, les Droits et devoirs des personnes détenues, etc. ; Appui à l'organisation de journées portes ouvertes sur les institutions judiciaires ; Organisation de causeries éducatives avec des cibles spécifiques (détenus, mineurs en conflit avec la loi, femmes victimes ou survivantes de VBG, Personnes Déplacées Internes) ; Conception et diffusion d'outils de sensibilisation (affiches, spots sur les matières du droit pénal en langues nationales) ; Organisation des conférences publiques, des théâtres foras sur les matières du droit pénal au profit des enfants, des femmes, des élèves, des étudiants, des commerçants, des personnes vivant avec un handicap ; Sensibilisation des leaders communautaires sur les matières du droit pénal, de la détention et sur l'assistance juridique et judiciaire.

 Renforcement de l'offre d'assistance juridique et judiciaire sur : le développement de la sensibilité au genre des membres des cliniques juridiques ; la sensibilisation, la formation et l'accompagnement des détenus à la réinsertion sociale ; la vulgarisation du mécanisme public d'assistance judiciaire : les textes régissant l'assistance, les structures en charge de l'assistance judiciaire, critères d'éligibilité ; la création et/ou le renforcement des cliniques juridiques fixes et/ou mobiles et l'information, la sensibilisation de la population sur l'existence des cliniques juridiques, leurs missions et les services offerts.

 Renforcement de la prise en charge holistique des victimes et des survivantes des VBG ; le renforcement des capacités des leaders communautaires et des conseillers municipaux et/ou les membres des délégations spéciales sur les VBG ; Information et sensibilisation des femmes et des filles sur les VBG.

N.B : Les candidats veilleront à ce que les sous-projets à mettre en œuvre répondent aux besoins des justiciables, et spécifiquement les besoins des femmes et des filles justiciables.

5. ZONES D'INTERVENTION

Au Burkina Faso, le Programme est mis en œuvre dans les régions du Nord (Ouahigouya), du Sahel (Dori), de l'Est (Fada N'Gourma), du Centre (Ouagadougou) et des Hauts-Bassins (Bobo Dioulasso). Les interventions dans le cadre de ces sous-projets se concentreront dans les chefs-lieux des régions du Nord, du Sahel et de l'Est à savoir Ouahigouya, Dori et Fada N'Gourma.

6. PROCESSUS DE SELECTION

Le processus de sélection comprend les étapes suivantes :

1. Soumission de la note succincte de présentation

La note conceptuelle doit démontrer l'intérêt du candidat et son éligibilité à postuler et contenir une description du sous-projet envisagé, y compris l'objectif, les résultats, les produits et les activités, les groupes cibles et les actions prévues pour assurer la sensibilité au genre et la durabilité. Elle doit également décrire l'expérience du candidat dans la réalisation des activités proposées.

2. Examen organisationnel

Le candidat présélectionné sera invité à fournir des preuves de sa capacité organisationnelle à entreprendre le sous-projet proposé. Cela comprend des informations sur le statut juridique de l'organisation, sa gouvernance, sa mission et sa stratégie, ses partenariats, sa structure organisationnelle, ses systèmes de Technologie de l'Information et de la Communication (TIC), sa gestion financière, sa gestion des ressources humaines et son expérience en matière de gestion des sous-projets. Les conflits d'intérêts potentiels seront également évalués.

3. Soumission de la proposition

L'organisation sélectionnée sera invitée à soumettre une proposition complète de sous-projet avec un budget et un plan de travail. La proposition complète doit expliquer en détail l'approche, les résultats, les produits et les activités de l'intervention proposée et les mécanismes de suivi prévus.

7. CALENDRIER DU PROCESSUS DE SÉLECTION

8. CRITÈRES DE SÉLECTION

Les notes conceptuelles seront évaluées en fonction des critères suivants :

Qualité du service : Un partenaire de mise en œuvre sera sélectionné pour répondre à un ensemble défini de produits. Le candidat doit être en mesure de démontrer sa capacité antérieure à livrer de tels produits de manière efficace dans le même pays ou ailleurs. Des preuves de performances passées dans la livraison de ces produits en respectant le niveau de qualité, les délais et le degré d'efficience requis doivent être démontrées.

Expérience locale : Les candidats ayant des projets en cours dans le pays sont préférés. Des preuves de tels projets doivent être fournies.

Pertinence : La note conceptuelle du sous-projet doit clairement indiquer la pertinence de l'intervention pour répondre aux problèmes et aux besoins qui y sont présentés.

Résultats attendus : Les résultats attendus doivent être clairs et mesurables.

Budget : Le budget doit inclure tous les coûts associés à la mise en œuvre du sous-projet, y compris les frais généraux proposés.

Contribution des ressources : Les candidats doivent être en mesure d'apporter une contribution de ressources en espèces ou en nature (par exemple, du personnel et un soutien administratif).

Analyse des risques et stratégie d'atténuation : Les candidats doivent démontrer une analyse claire des risques et une stratégie d'atténuation pour le sous-projet.

Sensibilité au genre : La sensibilité au genre doit être clairement reflétée dans la conception du sous-projet.

Durabilité : Le candidat doit exposer clairement comment la durabilité de l'intervention sera assurée. Cela inclut la capacité d'un partenaire de mise en œuvre à conserver du personnel pendant des périodes prolongées, ce qui contribue à la continuité et à la stabilité du sous-projet.

Capacité : Le candidat doit démontrer sa capacité à mettre en œuvre, suivre et clôturer le sous-projet.

9. DIRECTIVES POUR LA SOUMISSION

Les candidats intéressés sont tenus d'utiliser le modèle de note conceptuelle du sous-projet, conformément aux règles énoncées dans le présent appel. Les notes conceptuelles présentées sous un format différent ne seront pas prises en considération. A ce stade, seules la Note Conceptuelle et la Déclaration du Candidat doivent être soumises. Les candidats présélectionnés seront invités à fournir d'autres documents justificatifs dans le cadre de l'Examen Organisationnel décrit au point 2 du processus de sélection.

Les demandes doivent être soumises au nom d'une personne légalement autorisée à représenter l'organisation candidate.

Les candidatures doivent être soumises via la section dédiée sur le site Internet de l'IDLO. En cas de consortium d'organisations, le chef de file du consortium doit soumettre la candidature au nom des partenaires du consortium.

Les notes conceptuelles sont recevables au plus tard à 23h59 (GMT), à la date indiquée dans le calendrier ci-dessus. Les notes conceptuelles reçues après l'expiration du délai imparti ne pourront pas faire l'objet d'une évaluation.

10. AUTORITE CONTRACTANTE

International Development Law Organization - http://www.idlo.int

Categories: Afrique

Décès de COULDIATY Tianiagou Jules : Faire part

Fri, 04/03/2022 - 07:30

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra même s'il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11,25-26
Les grandes familles COULIDIATI à Diapaga, Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,

COULIDIATI Louona Pascal, COULIDIATI Jean-Paul, COULIDIATI Yemboani Blaise, COULIDIATI Tiandama Francis, COULIDIATI Kanfidini, ex-maire de Diapaga, COULIDIATI Souglimpo Roger-Marie, COULIDIATI Boundi Joseph, COULIDIATI Diassibo Dieudonné ;

Les grandes familles OUOBA ,GUIRE, OUEDRAOGO à Sampiéri, Fada N'Gourma, Ouagadougou, Ouahigouya,Bobo-Dioulasso, Guinée , France,
La Veuve OUOBA Marie-Claire,

Les enfants : Frantz Sullivan, Hermann , Regina épouse Nikiema
Les familles alliées MAYABOUTI, NIKIÉMA , BAZOUM , OUALI , BAMBA,ONADJA , SANGARE , TRAORE ,PARE à Fada N'Gourma,Ouagadougou,Bobo-Dioulasso, Guinée Conakry, France

NIKIÉMA Francis, OUALI Banyoa, OUALI Yempabou,
Les petits-enfants à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,Guinée Conakry,
Les ami-e-s,

Ont le profond regret d'annoncer le décès de leur frère, oncle, époux, père, beau-père, grand-père et ami -e-s,
COULDIATY Tianiagou Jules,
Econome des lycées et collèges à la retraite, le mercredi 02 Mars 2022 des suites de maladie. Que l'Éternel Dieu lui accorde sa Grâce et sa Miséricorde et l'accueille dans son Royaume.

Le chronogramme des obsèques est joint en annexe.

Union de prière !

Programme des Obsèques De
Papa TianIagou Jules COULDIATY

Jour

Heure

Vendredi 04 Mars 2022

20H00

Veillée
de Prière au domicile du défunt sis à Gounghin

Samedi
05 Mars 2022

08H30

Levée
du corps au domicile du défunt

9H00

Messe
(Absoute) à l'église paroissiale Saint Pierre de Gounghin

10H00

Inhumation
au Cimetière de Gounghin

Categories: Afrique

In memoria : Orokiatou NABOLE dite Raky

Fri, 04/03/2022 - 07:30

05 Mars 2017 - 05 Mars 2022

Voilà déjà cinq (5) ans qu'il a plu à Dieu de rappeler à lui notre bien aimée Fille, Sœur, Mère, Tante, Grande mère, Orokiatou NABOLE dite Raky.

A l'occasion de ce triste anniversaire, toute la famille vous réitère gratitude et reconnaissance pour vos soutiens multiples et multiformes dont elle a fait l'objet lors de cette douloureuse épreuve et prie tous ceux qui l'ont connu et aimée d'avoir une pensée pieuse pour elle.

Qu'Allah vous bénisse et vous récompense au centuple de vos bienfaits.

Categories: Afrique

Décès de OUEDRAOGO Henri Charles Magloire : Remerciements et Faire-part

Fri, 04/03/2022 - 07:00

Le Baloum Naaba Tanga II à Bilbalogho, Ouagadougou
La famille OUEDRAOGO à Cissin, Bilbalogho, Saint Julien, Saint Léon et Gounghin, Ouagadougou

La famille YANOGO à Nabig-Tanga, Bobo et Sogué
Monsieur OUEDRAOGO Joseph à Cissin

La famille de Feu OUEDRAOGO David, Feu OUEDRAOGO Augustin, Feu OUEDRAOGO Laurent, Feue OUEDRAOGO Gabrielle
Veuve YEYE née OUEDRAOGO claire, ses frères et sœurs
Veuve YAMEOGO née OUEDRAOGO Geneviève

Les Enfants :

Madame OUANGRAOUA née OUEDRAOGO Emilienne
Madame TAMINI née OUEDRAOGO Sandrine
Madame SERME née OUEDRAOGO Nelly
Monsieur OUEDRAOGO Yann
Mademoiselle OUEDRAOGO Carmelle

Les Petits Enfants :

OUANGRAOUA Astrid
OUANGRAOUA Darel
TAMINI Emérance

Les Famille Alliées :

BANDE, SAWADOGO, YAMEOGO, OUEDRAOGO, YEYE, ZONGO, ONGONGA, QUENUM, AKA AVOU, NIGNAN, GASBEOGO, KOMBASSERE, TIENDRBEOGO, DAKOURE, OUANGRAOUA, TAMINI, SERME

Sont très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutiens multiformes dont ils ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le samedi 26 février 2022 et de l'inhumation le lundi 28 février 2022 à OUAGADOUGOU de leur fils, frère, père, grand-père, Monsieur OUEDRAOGO Henri Charles Magloire ex agent à Air Afrique.

Les remerciements vont particulièrement à l'endroit :

Des parents, amis et connaissances de la famille
De Monsieur l'Abbé Romaric OUEDRAOGO
Des CCB Saint Julien et Bilbalogho ainsi qu'à leurs chorales respectives
Des voisins de la Cité AN 3 et de Bilbalogho
Des anciens collègues d'Air Afrique
Des collaborateurs et collègues de Orange Burkina, de la Banque Atlantique Burkina, de la BRAKINA/SODIBO et du Cabinet de Maître LOMPO O. Fréderic.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le seigneur rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites en mémoire du défunt le dimanche 06 Mars 2022 à 07h00 et 09h00 à la Cathédrale de l'immaculée conception de Ouagadougou.

Paix à son âme

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Décès de Namousbouga LANKOANDE : Faire part

Fri, 04/03/2022 - 07:00

Gret Burkina a le profond regret de vous annoncer le décès de leur collègue et ami Namousbouga LANKOANDE
Décès survenu à Ouagadougou ce jour 02 mars 2022 aux environ de 3 h du matin
Namousbouga LANKOANDE, es né le 31 décembre 1971 et était employé au GRET depuis 2005, où il était considéré comme l'un des plus ancien de la boîte.

Il a passé sa vie à soutenir les personnes vulnérables en matière de nutrition/santé et assainissement au côté du Gret en qualité de Coordonnateur du Programme Nutrifaso,

Puis au regard de ses compétences en matière de nutrition, il a été expatrié en Mauritanie pour apporter son appui au Gret Mauritanie comme chef de projet nutrition/Santé, avant de rejoindre de nouveau Gret Burkina en qualité de chef de projet Ohangu, jusqu'à ce jour.

A ces postes, il a toujours donné le meilleur de lui-même ; ce qui lui a valu des appréciations élogieuses de ses supérieurs hiérarchiques. Il a toujours eu de très bonnes relations d'amitié et de franche collaboration avec l'ensemble du personnel.
C'est pourquoi sa brutale disparition est ressentie comme une grande perte pour l'ONG Gret.

A la famille LANKOANDE, tout le personnel du Gret Burkina, présente ses condoléances les plus attristées et prie le Seigneur de l'accueillir dans son royaume.

Adieu ! Et que la terre qui l'a vu naître lui soit légère.

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Burkina : Le coup d'Etat du 24 janvier impacte le procès Sankara ; la balle dans le camp du Conseil constitutionnel

Thu, 03/03/2022 - 23:55

L'audience du procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons, qui devait reprendre ce jeudi 3 mars 2022, vient d'être suspendue. Et pour cause, la défense a soulevé une exception d'inconstitutionnalité, qui est que le coup d'État du 24 janvier 2022, suivi de la prestation de serment du président de la junte devant le Conseil constitutionnel, implique que l'attentat à la sûreté de l'État ne constitue pas une infraction. Le Conseil constitutionnel doit donc trancher la question.

L'audience devrait donc reprendre avec les plaidoiries des avocats de la défense. Mais, elle ne dépassera pas l'étape de son ouverture car, Me Diakité, conseil de l'accusé Jean-Pierre Palm, va porter à la connaissance du tribunal qu'une requête en exception d'inconstitutionnalité a été déposée devant le Conseil constitutionnel.

L'incident porte sur l'article 313-1 du Code pénal burkinabè qui dispose que « Il y a complot dès que la résolution d'agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs personnes en vue : de changer par la violence le régime légal ; d'inciter les populations à s'armer contre l'autorité légale de l'État ou à s'armer les unes contre les autres ; de porter atteinte à l'intégrité du territoire national ; d'organiser le massacre et la dévastation. La peine applicable est l'emprisonnement de onze ans à vingt et un ans ». Jean-Pierre Palm est poursuivi pour complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat.

L'avocat prend pour témoin, l'article 157 de la Constitution qui dit que : « Si, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d'Etat ou de la Cour de cassation. Le Conseil constitutionnel se prononce dans un délai déterminé par la loi. Une loi organique détermine les conditions d'application de cette disposition. Le Conseil constitutionnel peut se saisir de toutes questions relevant de sa compétence s'il le juge nécessaire ».

Pour la défense, cela peut entraîner une conséquence de droit, qui est que le tribunal doit surseoir à son processus, en attendant que le Conseil constitutionnel tranche. Selon les conseils, si l'exception d'inconstitutionnalité est fondée, elle va impacter sur le dossier et la plaidoirie.

En effet, en permettant au lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba de prêter serment devant lui, le Conseil constitutionnel a légalisé les coups d'Etat, estiment des avocats. « L'histoire du pays nous montre qu'il y a une forme de légalisation de ses actes d'attentat à la sûreté de l'Etat. Il faut que le Conseil constitutionnel se prononce et on verra bien si, l'attentat à la sûreté de l'Etat est, du point de vue du droit, toujours admis ou interdit par la loi », avancent des avocats de la défense. Si la requête est acceptée, tous ceux qui sont poursuivis pour attentat à la sureté de l'Etat dans le cadre de l'assassinat du président Thomas Sankara et douze de ses compagnons ne pourraient donc pas être condamnés.

La question était donc de savoir si, l'exception d'inconstitutionnalité soulevée impliquait un sursis uniquement pour l'accusé Jean-Pierre Palm ou pour tous les accusés.
Les parties civiles ont, elles, estimé que la requête ne peut être recevable, en ce sens qu'elle arrive non seulement tardivement, mais est dilatoire.

Le Parquet, l'autorité de poursuite dans ce dossier, trouve que les interventions sont « pertinentes », aussi bien pour la partie civile que la défense. Pour lui, dans de telles situations, la juridiction doit arrêter tout débat. Il rejoint ainsi l'avis de la défense.
Le tribunal militaire va donc, après une brève suspension de l'audience pour concertations entre ses membres, accéder à la requête de la défense et du Parquet. Il ordonne le sursis à statuer, attendant que le Conseil constitutionnel se prononce sur la préoccupation.

Après la fin de ses responsabilités au sein de l'Assemblée nationale, puis du gouvernement, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, un des avocats et défenseurs du dossier Sankara, a repris la toge. Il était à cette audience. « Je pense que le débat de ce matin est très intéressant, parce que ça remet au goût jour, la question même de l'Etat de droit, ses fondements et le rôle que la justice doit jouer en tant que rempart des libertés. Je pense que chacun a véritablement joué sa partition. Nous attendons la décision du Conseil constitutionnel pour continuer. Personnellement, je suis plutôt fier de voir les jeunes confrères restés dans le sillage du procès équitable et surtout de défendre bec et ongles les principes qui font que l'avocat est celui-là qui doit défendre la liberté et rien que la liberté », s'est exprimé l'avocat au sortir de l'audience, en réaction à nos sollicitations.

« Ces évènements du 24 janvier soulevés, avec l'attitude du Conseil constitutionnel, ont induit que la défense pense que l'infraction d'attentat à la sureté (de l'Etat) n'existe plus, s'agissant d'un coup d'Etat. Donc, on renvoie la balle au Conseil constitutionnel, qui doit situer l'opinion publique de façon générale et même mettre un holà sur un débat qui est toujours en cours. Pour moi, quant au fond, cette question qui a été soulevée est très intéressante.

Même si nous, nous avons pensé que d'un point de vue de la procédure pénale, c'est un débat qui a été soulevé tardivement ; puisque le Parquet a déjà pris ses réquisitions, les parties civiles ont déjà plaidé et nous ne voyons pas comment le Conseil constitutionnel va se dédire. Mais comme c'est une procédure qui se justifie, la chambre a suivi les réquisitions du Parquet, qui a souhaité que le sursis soit ordonné. Nous avons pris acte et je pense qu'on reviendra très prochainement pour continuer le débat », a analysé Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

Sur le déroulement même du procès, l'ancien ministre de l'urbanisme, de l'habitat et de la ville, qui dit être heureux de retrouver ses confères et renouer avec le prétoire, salue au passage les valeurs de confraternité qui ont toujours régné entre avocats. « J'ai suivi depuis le début, puisque je suis toujours en contact avec les avocats, même quand j'étais au gouvernement. Ce que nous avons toujours voulu et souhaité, c'est le procès équitable. C'est-à-dire que les droits de la défense, les droits des avocats soient garantis et que la présomption d'innocence, le principe du contradictoire soient respectés.

Et c'est le cas. Il y a aussi le professionnalisme des avocats qui se joue et il y a une juridiction bien composée, même si au début, pour la composer, ce n'était pas évident, au regard de ce que certains des jurés avaient des incompatibilités. Il est clair que la tenue même de l'audience s'est faite dans une très grande sérénité », a apprécié Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
Le Conseil constitutionnel dispose, en principe, d'un mois pour trancher l'exception d'inconstitutionnalité qui lui est soumise.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Les entrepreneurs politiques sapent la charte constitutionnelle

Thu, 03/03/2022 - 23:50

Réunis du 28 au 1er mars 2022 dans la salle des banquets de Ouaga 2000, 350 délégués ont adopté la charte de la transition en cours, fixant la durée de celle-ci avant le retour à une vie constitutionnelle normale. Ces représentants ont augmenté par rapport aux propositions de la commission technique le nombre de députés de la transition et de membres du gouvernement qui pourraient se présenter aux futures élections. Ils ont écarté bruyamment, l'idée de travailler gratuitement pour l'intérêt général. Que représente l'intervention des dites forces vives de la nation dans le cours de la transition ? Même si l'annonce du chronogramme de la transition est un bon signe adressé à la CEDEAO, la tournure des évènements au plan intérieur n'a rien de rassurant et beaucoup d'obstacles politiques se dressent sur la route des militaires qui ont intérêt à gagner des victoires éclatantes dans la lutte contre les groupes terroristes.

C'est parti pour une deuxième transition, seulement 8 ans après la première qui est intervenue suite à une insurrection populaire victorieuse que les militaires ont retiré des mains des civils après avoir fait tomber le dictateur qui, après 27 ans de règne, avait toujours soif de pouvoir. La tentation est facile de mettre ces deux épisodes de la vie de notre nation sur le même plan.

Deux transitions : peuple insurgé, versus forces vives de la nation

Si la transition du lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui a pris le pouvoir en 2014, a été voulue courte, elle n'est pas intervenue dans le même contexte que celle qui s'ouvre. La première transition est intervenue suite à un conflit purement politique de refus de respecter la constitution. Ce refus tirant sa source de celui de passer la main. La cause de l'insurrection qui a abouti à la transition c'est la volonté de Blaise Compaoré de rester au pouvoir en modifiant l'article 37 de la constitution.

L'armée n'était pas à l'origine des évènements, mais le peuple insurgé dont des héros sont morts pour cela. Les rédacteurs de la charte de 2014, ce sont les représentants des forces politiques, militaires et de la société civile qui se sont entendues pour gérer le pouvoir de transition en fonction des rapports de force. La charte de la transition qu'elles ont rédigée est la forme contractuelle de cet accord. Et les participants de chaque groupe ont désigné des représentants pour signer en leur nom. Ils n'ont pas demandé au lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida de signer en leur nom. C'est une différence de taille.

La transition en cours, celle du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, est plus longue à cause de l'objectif principal du coup d'État qui est le retour à la paix, le retour chez eux du plus du million de personnes déplacées. La cause du coup d'État du 24 janvier2022 affichée dans les premières interventions est l'incapacité du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à obtenir des résultats dans la lutte contre l'insécurité. Le prince, le nouvel homme fort, demande à une commission technique de réfléchir sur la charte de la transition, ce qui était une très bonne chose, pour que le souverain règne avec les lumières.

La commission technique s'est réunie et a travaillé dans les délais et remis son travail au commanditaire. Lequel demande à des représentants des forces vives de la nation qui n'étaient pas parties prenantes du putsch de l'amender et de l'adopter en une journée. C'est là que le loup entre dans la bergerie et dévore tous les agneaux progressistes dont la peau est faite de valeurs positives que le premier travail contenait. Les assauts ont concerné le travail bénévole des membres non élus de l'instance chargée de voter les lois.

Et significatif du travail intéressé des membres de cette assemblée, l'augmentation du nombre des ministres et des membres du conseil de transition. Le seul amendement qui peut être accepté, c'est la durée de la transition si c'est dans l'objectif de marchander comme à Rood Wooko avec la CEDEAO pour qu'elle diminue à 30 mois comme proposé par la commission technique. Ce que l'on ne comprend pas, c'est le refus de ces forces vives de s'assumer et de signer le fruit de leur travail, mais de le faire endosser par l'homme fort du pays, qui n'a pas eu le recul pour l'analyser ni consulter quelqu'un. C'est au bout de la nuit comme, le dit L'Observateur paalga qu'il a été soumis à la signature du document.

2022 ne doit pas être un remake de 2014 avec d'autres acteurs

Est-ce la faute aux journalistes ? Est-ce la faute aux participants ? Les personnes interviewées après l'adoption de la charte de la transition créaient le malaise : on avait l'impression que des revenants avaient pris la RTB, ces hommes-là, ces visages ne sont pas inconnus, on les a déjà vus, ils avaient disparus des écrans, comme une série arrivée à sa fin avant la nouvelle saison. Les revenants c'étaient ceux qui incarnaient le pouvoir que l'insurrection a jeté à terre. Ne criez pas haro sur le baudet qui revendique l'exclusion, mais on a beau chercher avec des yeux de fervent croyant œcuménique on n'a pas vu à leurs côtés leurs amis de l'Alliance des partis membres de la majorité présidentielle de Roch Marc Christian Kaboré. On ne rêve pas, ces 350 personnes réunies dans la salle des banquets de Ouaga 2000, n'ont pas voulu, Dieu nous en préserve, embarquer le pays dans un match retour ? Le putsch du 24 janvier 2022 n'est pas la remontada que certains espéraient ? Ces images de la RTB, faisaient restauration, attention au poids des images.

Les transitions sont des élégances qui relient deux idées. On ne peut en dire autant des régimes de transition. Ce sont plutôt des États d'exception en voie de normalisation. Peut-on y mettre tous les espoirs d'une nation ? Leur confier de rebâtir dans l'urgence un État, une nation ? Pourquoi les peuples confient-ils à des gens qu'ils ne connaissent pas leurs rêves et leurs espoirs tout simplement parce qu'ils se sont révélés plus forts que le pouvoir précédent ? Ce constat de la détention du pouvoir réel, de la puissance de l'homme fort lui donne-t-il d'autres attributs supérieurs ? Cette pression et cette charge qu'on les oblige à porter est aussi ce qui va les décharger de leurs responsabilités devant l'histoire.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Neuf officiers promus gouverneurs de régions, que doit-on attendre ?

Thu, 03/03/2022 - 23:45

Quelques heures après l'adoption suivie de la signature de la Charte de la transition, le mardi, 1er mars 2022, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a, une fois de plus, procédé à des nominations. Ce sont neuf membres des forces de défense et de sécurité (militaires, gendarmes et policiers) qui ont été promus gouverneurs de région. Tous sont de l'armée (sept militaires et deux policiers) et peut-être de la même promotion au regard de leurs grades respectifs, peut-on constater.

L'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le 24 janvier 2022 est intervenu à un moment où la patrie des hommes intègres traverse une zone de turbulences faite surtout de l'insécurité galopante, avec des attaques « d'hommes armés non identifiés » au quotidien. A cela, s'ajoutent la vie chère, la corruption sous toutes ses formes.

L'insécurité, la mal gouvernance sont les principales raisons avancées par les nouvelles autorités du MPSR pour justifier leur prise du pouvoir. L'insécurité que vit le pays depuis des années a été le premier point cité par le MPSR pour justifier son irruption sur la scène politique. « Rarement dans son histoire, notre pays a été ́ autant confronté à l'adversité́ », a soulevé le président du MPSR, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba
dans sa première adresse à la nation, le 28 janvier 2022. Le quadragénaire a d'ailleurs commencé son intervention, en rendant hommage aux victimes du terrorisme des actes terroristes.

La lutte contre le terrorisme est donc au premier plan des priorités du pouvoir militaire. « Il nous faut, en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l'extrémisme violent en redonnant aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu'aux Volontaires pour la défense de la patrie, la volonté de combattre et d'aller encore plus à l'offensive avec des moyens adéquats », a indiqué celui qui est désormais à la tête du pays.

Ainsi, il a appelé à l'union sacrée des Burkinabè pour vaincre le phénomène terroriste ; d'où les multiples rencontres avec les forces-vives de la nation.

Sachant bien qu'il n'a pas droit à l'erreur, tant les attentes des Burkinabè sont grandes. Conscient de la lourdeur de la responsabilité qui l'attend, et pour ne pas, à l'instar de certains de ses devanciers (Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida), l'actuel chef d'Etat a l'obligation de marcher droit dans ses bottes, de sorte à ne pas ‘'casser les œufs'' sur lesquels il marche. Pourvu donc que ces réaménagements répondent à cette attente générale de résultats à la grande satisfaction des Burkinabè et non à une simple récompense d'amis.

Ce d'autant que la nomination de militaires dans les régions, surtout celles en proie aux attaques, n'est pas chose nouvelle.
Le peuple attend de l'équipe pilotée par l'ex-chef de corps du camp Baba Sy, lieutenant-colonel Damiba, des résultats concrets, probants sur le terrain : « Restaurer l'intégrité territoriale burkinabè et sauvegarder les valeurs de patriotisme, de probité ». Pour ce faire, "officiers-gouverneurs" et même "officier- président" sont tous attendus au front pour libérer la mère-patrie, le pays des hommes intègres.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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