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Updated: 4 days 4 hours ago

Situation sécuritaire à l'Est du Burkina : « Tankoualou est sous le contrôle des terroristes »

Sat, 04/09/2021 - 01:25

La situation sécuritaire à Tankoualou est très préoccupante depuis des mois. Il est difficile de joindre les habitants de cette commune rurale située dans le département de Foutouri, dans la province de la Komondjari, région de l'Est au Burkina Faso. Les terroristes ont détruit le réseau téléphonique, nous confie une source.

Joint au téléphone, Kanfiéni Lompo, l'actuel maire de Foutouri dont relève Tankoualou est formel, « les terroristes contrôlent le village de Tankoualou ». A Tankoualou, renchérit-il, « personne n'entre, personne ne sort. Nous sommes inquiets car nous n'arrivons pas à joindre les habitants sur place ».

En plus d'une situation humanitaire délicate, un membre de la société civile de l'Est affirme qu'à Tankoualou, « les voies d'accès sont fermées, les greniers incendiés, le bétail emporté, les activités parallèles interdites, le CSPS fermé et les denrées alimentaires se font rares ».

Des propos confirmés par le maire de Foutouri qui ajoute : « Il faut aller plus loin, malgré les efforts de défense et de sécurité, nos populations vivent dans une incertitude grandissante. Des gens meurent de faim ».
Le bourgmestre lance un appel aux autorités pour qu'une porte de sortie soit trouvée en faveur de ses habitants qui semblent être oubliés.

Gérard BEOGO

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Recette du week-end : Sauce de gombo fris

Fri, 03/09/2021 - 23:53
Categories: Afrique

Sao Tomé-et-Principe : Abdoul Karim Sango conduit la mission d'observation des élections de l'UA

Fri, 03/09/2021 - 20:20

L'ancien ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, conduit la mission d'observation des élections de l'Union africaine (UA) à Sao Tomé-et-Principe, selon notre confrère Le Pays.

Il s'agit du second tour de l'élection présidentielle prévue le dimanche 5 septembre 2021.

Signalons que la république démocratique de Sao Tomé-et-Principe un archipel subsaharien situé dans le golfe de Guinée près de l'équateur, à environ 250 km à l'ouest du Gabon sur le continent africain. Selon les chiffres de la Banque mondiale, ce pays comptait plus de 215 000 d'habitants en 2019.

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Categories: Afrique

Burkina Faso : Le mouvement "Endogène" entend œuvrer pour la construction d'un Etat-Nation

Fri, 03/09/2021 - 20:10

Le mouvement "Endogène" a animé ce vendredi 3 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse en vue d'inciter le peuple burkinabè à prendre pour repère la date historique de la reconstitution de la Haute-Volta afin de relever les défis qu'impose le terrorisme au Burkina Faso. Cela, dans l'objectif de susciter en chaque citoyen "un esprit patriotique" afin de contribuer à la construction de l'Etat-Nation à travers la célébration du 4 septembre 1947.

Fragilisé aujourd'hui par le terrorisme, le Burkina Faso a pratiquement perdu le contrôle d'une partie de son territoire. Ce qui sème la peur, le désespoir, et entraine un repli identitaire et une stigmatisation au niveau des populations. Dans l'optique d'œuvrer à mettre un terme à cette situation, le mouvement "Endogène" prévoit une batterie d'activités les 4 et 5 septembre 2021 à l'occasion de la commémoration de la reconstitution de la Haute-Volta.

Il s'agit de deux panels à l'université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, d'une soirée des savoirs endogènes animée par des projections vidéo, contes et musique au Foyer du renouveau, d'actions de solidarité envers les personnes déplacées internes ainsi qu'une séance d'aérobic au monument des Héros nationaux.
Des activités connexes se mèneront simultanément dans les 12 autres régions du Burkina Faso.

Harouna Kaboré, ministre en charge du commerce et président du mouvement "Endogène"

Pour Harouna Kaboré, président du mouvement "Endogène", la détermination des Burkinabè et leur sens de l'intérêt général qui a prévalu de par le passé en gagnant de grandes luttes comme celle de la reconstitution de la Haute-Volta pourrait aider le pays à aller de l'avant.

« Nous sommes un peuple résilient. Nous avons déjà connu l'adversité par le passé de 1932 à 1947 où notre pays a failli ne pas exister et c'est pour cela d'ailleurs que nous pensons que c'est un bon repère afin de continuer de nous battre pour exister et créer davantage de prospérité économique et sociale pour les populations », estime-t-il.

Revenant sur les faits du lynchage des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles dans la commune de Bouroum-Bouroum, Harouna Kaboré a déploré ce drame en ayant la conviction que ces actes ne se produiraient pas dans un Etat-Nation.

Les valeurs du mouvement "Endogène"

Pour parvenir à ses fins, le mouvement compte travailleur de concert avec tous ceux et celles qui partagent sa vision.

Avec pour devise “Converser”, “Converger” et “Convertir” son action repose sur les valeurs de liberté, d'égalité, d'Etat de droit et de démocratie, de justice sociale, de solidarité, de paix, de confiance, de probité, d'écoute et de tolérance.
En créant "Endogène", les femmes et les hommes qui le composent, veulent se donner les moyens de faire peser leurs propositions et surtout d'insuffler une véritable dynamique afin de conduire les populations vers un développement véritable dont les fruits bénéficieront à tous.

Hamed NANEMA
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Commission de la CEDEAO : Jean-Claude Kassi Brou fait le point de l'intégration régionale au président du Faso

Fri, 03/09/2021 - 19:24

(Ouagadougou, 3 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience ce vendredi en début d'après-midi, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Kassi Brou.

Dans le cadre des missions dévolues à la Commission, des rencontres ont lieu régulièrement avec le président du Faso pour lui faire le point sur l'intégration régionale, le fonctionnement des institutions et recevoir ses conseils, à expliqué le président de la Commission de la CEDEAO à sa sortie d'audience.

Le président du Faso est Champion de la CEDEAO en matière de libre circulation des biens et des personnes. « Nous avons saisi cette opportunité pour faire le point de la mise en œuvre de notre schéma de libéralisation, la question de renouvellement de la Task Force sur le système de libre-échange. Nous sommes engagés, au-delà de la CEDEAO, dans la Zone de libre-échange continental africaine », a ensuite indiqué Jean Jean-claude Kassi Brou.

S'agissant du terrorisme, il a salué les efforts faits par le Burkina Faso et réitéré les condoléances de l'organisation sous-régionale au peuple burkinabè pour les attaques terroristes à répétition que connaît le pays. Il a réaffirmé l'engagement au niveau régional, à travers la mise en œuvre du plan d'actions de lutte contre le terrorisme qui a été adopté par les chefs d'Etat à Ouagadougou en 2019.

le président de la Commission de la CEDEAO a félicité le chef de l'Etat pour « les efforts et les très bons résultats » dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19 au Burkina Faso, et invité les autorités à poursuivre dans ce sens.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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PS-Burkina : Un congrès extraordinaire pour imprimer une nouvelle dynamique au parti

Fri, 03/09/2021 - 17:58

Le Parti socialiste-Burkina (PS-Burkina) tient les 3, 4 et 5 septembre 2021, à Ouagadougou, un congrès extraordinaire. Il est placé sous le thème : « Donner une nouvelle orientation dans la vie de PS-Burkina pour la consolidation de la paix et de la démocratie au Burkina Faso ».

Le Parti socialiste-Burkina veut amorcer une nouvelle orientation de sa vie politique afin de participer activement à la consolidation de la paix et de la démocratie au « pays des hommes intègres ». Pour jeter les bases ce cette dynamique, il (parti) a entamé ce vendredi 3 septembre 2021, un congrès extraordinaire sous le thème : « Donner une nouvelle orientation dans la vie de PS-Burkina pour la consolidation de la paix et de la démocratie au Burkina Faso ». Ce congrès, selon les premiers responsables du parti, s'achève le dimanche 5 septembre 2021.

Le président du PS-Burkina veut insuffler une nouvelle vision à son parti

Selon le président du parti, Aboubacar Rimnogdo Balima, le premier congrès du PS-Burkina se tient dans des conditions difficiles au regard de la situation nationale agitée. « Il s'agit pour nous de nous retrouver pour écrire une nouvelle vision de notre parti pour le développement du Burkina », a-t-il fait savoir. Cette nouvelle voie que veut prendre le PS-Burkina, bien que fondée sur l'idéologie social-démocratie, devra partir de l'idée de base que « faire la politique, c'est apporter des solutions efficaces et durables aux problèmes des populations. »

Les militants se sont mobilisés pour le congrès

La conviction du parti, a soutenu M. Balima, c'est d'établir que ce n'est pas l'avenir du pays qui appartient à la jeunesse mais plutôt la jeunesse qui est l'avenir du pays.
Le PS-Burkina est membre des partis de la mouvance présidentielle. De l'avis de son président, il a participé à la victoire du président Roch Marc Christian Kaboré, aux élections couplées du 22 novembre 2020.

C'est donc de bon aloi que le parti au pouvoir a dépêché un représentant au présent congrès. Issa Dominique Konaté, prenant la parole au nom du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a salué la tenue de ce congrès de PS-Burkina. « Un congrès est toujours un moment important dans la vie d'un parti politique », a-t-il déclaré.

Le représentant du MPP, Issa Dominique Konaté salue la tenue de ce congrès par le PS-Burkina

Il est revenu sur le thème de l'activité qui, pour lui, est évocateur et tient compte du contexte actuel. « Je salue également l'engagement de vos militants qui a permis d'engranger des victoires. L'heure et la situation du Burkina Faso appellent à une unité d'action pour vaincre l'ennemi commun. Il n' y a pas de grands partis encore moins de petits partis mais des hommes et des femmes engagés », a-t-il lancé.

Obissa Juste MIEN
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Le travail du cuir, une activité familiale qui rapporte / Kaya

Fri, 03/09/2021 - 16:30

Dans la famille de Kadré OUEDRAOGO, la maroquinerie se transmet de génération en génération. Découvrez comment cette activité a évolué au fil du temps !

#CLEbf #Artisanat #Lwili

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Jean-Luc Nancy : Un cœur de pensée ne bat plus mais vit

Fri, 03/09/2021 - 14:04

Nancy a enseigné la philosophie à des contingents d'étudiants africains et burkinabè (dont je suis) à l'université de Strasbourg, et vient de s'éteindre. Il mérite donc aussi un hommage et une pensée en terre africaine sinon, du moins à l'endroit d'un public burkinabè sans doute formé par des enseignants de philosophie qui ont été eux-mêmes formés en partie par lui ou par « l'école heideggerienne » sans heideggerianisme du duo qu'il a formé avec Philippe Lacoue-Labarthe (« Lacoue ») ; duo aussi célèbre que philosophiquement quelque peu « terrifiant » pour des apprentis philosophes débarqués d'Afrique, notamment dans les années 80-90
Nul, de ses contacts, étudiants ou amis, ne peut oublier la musicalité de sa voix, ainsi que la profondeur de son regard, comme s'il écoutait et pensait par ses yeux : un philosophe des sens, sensible, sans sensualisme ni idéalisme.

La rigueur philosophique à laquelle il soumettait ses étudiants pouvait, a pu, être accueillie comme une forclusion philosophique, une interdiction à la philosophie, par ceux des Africains qui étaient les moins bien préparés ou les plus susceptibles (certains ont vite et simplement soupçonné un « racisme », convaincus que l'exigence de rigueur venait accuser et stigmatiser leur africanité) ; alors que Nancy, qui était ouvert à l'Afrique comme singularité, et lui portait beaucoup d'intérêt et d'attention qui sont ceux de la pensée, n'attendait d'eux, de nous tous, qu'une décision de philosopher, tout comme à des existants est nécessaire une décision d'exister pour exister ; la pensée ni l'existence n'étant pas données.

Un philosophe du sens : « la pensée n'est jamais occupée d'autre chose. S'il y a de la pensée, c'est parce qu'il y a du sens ». Et de sens, il n'y en a qu'un seul, qui n'est pas un sens unique ; ni un sens suprême qui serait, dans une hiérarchie des sens, le sens des sens, plus digne, plus noble et plus plein. S'il y a du sens, c'est le même sens partout, mais pas le même sens tout le temps. Pas plus qu'il n'y a de sens immuable, il n'y a pas d'accueil possible pour un relativisme des sens, ou une égalité des sens, car il n'y a pas plusieurs sens. Dire : « à chacun son sens », n'a aucun sens.

Les occurrences et lieux d'avènement du sens sont variés, ne sont pas les mêmes : la philosophie, la politique, l'amour, l'art… Mais à chaque fois et partout où y a du sens (et il y a du sens quand le sens se saisit lui-même comme sens), le sens est le même, commun. Car le sens est le sens de l'être, c'est l'existence elle-même
« L'existence est sens de l'être : non pas selon un rapport à l' ‘être' en général, mais de telle manière que chaque fois il s'agit d'une singularité (finie) d'être. ‘Singularité' ne s'entend pas seulement d'un ‘individu', mais de ponctuations, de rencontres, d'événements aussi bien individuels que pré-individuels, ou communs, et de toutes sortes de degrés de communauté ». Ou encore : « Exister, c'est un ici-et-maintenant de l'être, c'est être un ici-maintenant de l'être ».

Il y a donc absolument de la singularité (il n'y a que cela), mais il n'y a pas de singularité absolue, close et infinie comme l'est l'individu du libéralisme. Mais s'il n'y a de singularité que finie, il n'y a pas une seule singularité, mais plusieurs. Plusieurs singularités, sur fond de finitude, mais ensemble, comparaissant, communiquant, s'exposant les unes aux autres. Car « il n'y a pas de sens d'un Seul », et « un être sans autre (ou sans altérité) n'aurait pas de sens ».

Mais l'altérité est aussi bien l'altérité de chacun, de chaque être singulier, que celle de l'autre ou des autres.
Si donc les singularités sont plurielles (ce qui est la finitude), comment participent-elles du sens ou de l'existence qui n'est pas plusieurs mais une ? Pas sur le modèle d'une participation des particuliers à un universel (ni relativisme ni universalisme), mais sur le mode de la communauté ; par quoi il faut entendre non pas société, Etat, race, peuple, communion, mais être-en-commun dans lequel l'être est le « en » de l'en-commun ; c'est-à-dire la limite qui partage (divise, sépare) les singularités qui la partagent ou l'ont en commun. « Seule la limite est commune, et la limite n'est pas un lieu, mais elle est le partage des lieux, leur espacement. Il n'y a pas de lieu commun »

L'être est l'être-en-commun, communauté sans communion ; communauté des êtres finis, donc communauté elle-même finie, pas telle ou telle communauté qui ne serait que singulière, mais communauté de la finitude, « parce que la finitude ‘est' communautaire, et que rien d'autre qu'elle n'est communautaire ».

« La communauté de l'être -et non pas l'être de la communauté- voilà ce dont il doit désormais s'agir. Ou si on préfère : la communauté de l'existence -et non pas l'essence de la communauté ». Communisme est alors le nom que Jean-Luc Nancy redonne à cette communauté de l'existence. Un vieux mot, dont Alain Badiou dit qu'il « a pris de la moisissure » (on sait d'où et pourquoi), mais « bon mot » quand même.

Ce nouveau communisme, qui n'est pas à réaliser ou à mettre en œuvre dans une politique « ne veut pas dire qu'il faut mettre en commun ce qui, de soi, ne le serait pas (…). Le communisme veut dire que l'être est en commun. Il veut dire que nous sommes, autant que nous ‘sommes', en commun. Que nous sommes communément ». Mais le courage, le génie, la prouesse et l'audace de Nancy ne sont pas tant de faire revenir le communisme à la « fin du communisme », mais de le faire revenir à partir de l'ontologie de Heidegger :

« le communisme est une proposition ontologique, ce n'est pas une option politique (…). L'ontologie dont il s'agit n'est pas l'ontologie de l''Être', ou de ‘ce qui est' : mais de l'être en tant qu'il n'est rien de ce qui est. Comme on le sait, c'est ce qu'on peut lire dans Heidegger, et ce n'est pas ce qu'on peut lire dans Marx ». Ce qui ne veut pas dire que Marx n'ait plus rien à nous dire du communisme…

Un tel communisme étant proposé, comme partage de l'existence (à la fois comme division, séparation et sollicitation mutuelle), la question n'est pas de savoir qui est communiste ou pas, mais d'identifier ce qui serait la négation même du communisme, l'anti-communisme par excellence : la négation de l'existence
« C'est l'intérêt qui ronge ou fracasse l'interêtre -cela s'appelle exploitation, oppression, extorsion, extermination (..).

Un corps mourant de faim, un corps torturé, une volonté brisée, un regard vidé, un charnier de guerre, une condition bafouée, et aussi une déréliction de banlieue, une errance de migrant, et même un désarroi de jeunesse ou de vieillesse, une insidieuse privation d'être, un bousillage, un barbouillage de bêtise, cela existe. Cela existe en tant que déni de l'existence ».

Ce n'est donc pas parce qu'un communisme n'est pas d'abord politique (même s'il ne ferme pas l'option politique, l'être de l'existence n'étant pas donné mais à décider et à choisir), d'une part, ni parce qu'il s'appuie sur une ontologie heideggerienne, d'autre part, qu'il est aveugle à l'injustice, et qu'il est moins politiquement tranchant et redoutable…

Si un merci n'attend pas de réponse, pas de retour, pas même le retour d'un « de rien » de la part de celui ou celle à qui il est adressé ; si l'on ne dit jamais merci pour rien : alors merci Jean-Luc Nancy

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

Categories: Afrique

Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux : Lancement du prix du meilleur engagement citoyen 2021

Fri, 03/09/2021 - 10:30

La Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux (MJDHPC) porte à la connaissance de l'ensemble des citoyens, de l'intérieur et de la diaspora, du lancement d'un appel à candidature pour le « Prix du meilleur engagement citoyen » 2021.

Ce prix vise à promouvoir les bons exemples d'engagement citoyen en vue de renforcer la fibre patriotique et l'union des Burkinabè dans la construction de la nation. Il met en valeur les actions des citoyens, personnes physiques et personnes morales, qui contribuent au renforcement du vivre-ensemble entre les populations et au développement économique et social du Burkina Faso.

Les actions visées sont celles ayant un caractère exceptionnel qui, de par leur impact, leur envergure et leur motivation contribuent à l'amélioration des conditions de vie des populations, à la promotion des valeurs sociales burkinabè ainsi qu'au renforcement de la fibre patriotique et de l'esprit d'unité du peuple Burkinabè. Elles doivent ainsi porter le sceau du don de soi, du bénévolat et de la permanence.
Pour l'édition 2021, deux (2) prix sont ouverts. Ce sont :

le grand prix du meilleur engagement citoyen ;
le prix spécial de l'intégration.
Les conditions d'attribution et les critères d'attribution du prix sont précisés par un arrêté de Madame la Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique portant règlement intérieur du prix du meilleur engagement citoyen. Ce règlement intérieur peut être consulté sur le site web « justice.gov.bf » et la page Facebook du Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique. Le règlement intérieur est également disponible à la Direction de l'éduction au civisme et à la citoyenneté à Ouagadougou ainsi que dans les Directions régionales des droits humains et de la promotion civique.

I. DU DEPOT DES CANDIDATURES OU DES PROPOSITIONS DE CANDIDATURES

Les dossiers de candidatures ou de propositions de candidatures dûment constitués sont réceptionnés sur support physique et sur support électronique (clé USB), du 23 août au 22 septembre 2021.

Les dossiers sont recevables tous les jours ouvrables au secrétariat de la Direction de l'éducation au civisme et à la citoyenneté du Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique situé au 1er étage de l'immeuble SIMPORE, sis aux 1200 logements, de 08H30 à 15H00.
Les dossiers sont également recevables dans toutes les Directions régionales des Droits humains et de la promotion civique, de 08H30 à 15H00.

II. DE LA REMISE DES PRIX

Les prix seront remis officiellement lors de la cérémonie de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté, édition 2021, à Ouagadougou.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter la Direction générale de la Promotion civique (DGPC) au 73 06 20 14 / 63 69 18 89 / 51 72 71 09.

Pour la Ministre et par délégation,
le Chargé de l'expédition des affaires courantes du Secrétariat général

Théophile SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré : Des enseignants disent non

Fri, 03/09/2021 - 01:07

Des enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré ont dénoncé ce jeudi 2 septembre 2021 à Ouagadougou, la fermeture de leur lieu de travail. Ils disent non à la mesure et exhortent le gouvernement à reconsidérer sa décision. Pour ces enseignants, la réduction de la distance parcourue par les élèves, le saccage des tables-bancs et la non fonctionnalité du Lycée ne sauraient être des raisons valables de fermeture.

Des enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré ne sont pas du tout d'accord avec la décision de fermeture de leur lieu de travail. Ils l'ont fait savoir ce jeudi 2 septembre 2021 à Ouagadougou. C'était au cours d'une conférence de presse initiée à cet effet. Selon Karim Toussakoe, enseignant et délégué du personnel, les raisons avancées par le gouvernement ne sont pas valables. Pour lui, la réduction de la distance parcourue par les élèves, le saccage des tables-bancs et la non fonctionnalité du lycée sont des faits risibles.

Les participants à la conférence de presse

Il en veut pour preuve le fait que les tables-bancs saccagés étaient vétustes, sur le point d'être réparés. Au niveau de la destruction des documents, les enseignants sont catégoriques. Le matériel informatique et les données nécessaires au fonctionnement de l'établissement sont restés intactes. Ces enseignants voient plutôt la fermeture du lycée comme une décision politique. Ils sont convaincus que c'est le déclanchement d'une offensive pour liquider le symbole et le lieu de résistance scolaire. Karim Tissakoe et ses camarades accusent le proviseur Alexis Kyelem d'être la cause de leur malheur.

Les enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré demandent au gouvernement de revenir sur sa décision. Pour cause, elle a aura des conséquences sociales. Pour les conférenciers du jour, l'affectation du personnel posera des problèmes. Ceux qui menaient des activités génératrices de revenus à côté du Lycée aussi vont prendre un coup. Les établissements ne pourront pas recevoir tous les élèves. Pour le moment, fait savoir Karim Tissakoe, aucune mesure n'a été prise par le personnel. Toutefois, il appelle ses camarades à la mobilisation. Il a aussi invité les élèves et les parents d'élèves à rester solidaires avec les enseignants, à être prêts pour les actions à venir.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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École nationale des Douanes de Ouagadougou : La promotion « Résistance », prête pour servir

Fri, 03/09/2021 - 01:05

La 27e promotion des élèves douaniers est en fin de formation. La cérémonie officielle de sortie s'est tenue ce jeudi 2 septembre 2021 à l'Ecole nationale des douanes de Ouagadougou.

Ils sont au total 78 élèves, dont 22 filles. Parmi l'effectif, il y a 25 Burkinabè, 35 Centrafricains, 13 Congolais et 5 Tchadiens. Ils sont essentiellement composés d'inspecteurs et de contrôleurs. Après deux ans de formation, la 27e promotion des élèves de l'Ecole nationale des douanes de Ouagadougou est prête pour servir.

Baptisée « Résistance », cette promotion a un taux de succès de 87% pour les contrôleurs et de 100% pour les inspecteurs. Ainsi, ils obtiennent les diplômes de contrôleur des douanes et d'études supérieures des douanes pour les inspecteurs.
Ils débarquent sur le terrain dans un contexte marqué par l'insécurité, le terrorisme, la Covid-19, l'incivisme fiscal, la fraude et la corruption.

Une vue des familles des élèves douaniers à la sortie de promotion.

Pour le parrain de la cérémonie, le directeur général des douanes et droits indirects de la République centrafricaine, Frédéric Théodore Inamo, le nom de baptême de cette promotion, « résistance » revêt un sens particulièrement profond et fort. « Face à ces maux dont souffrent nos différents pays, cette promotion devra faire preuve de résilience contre vents et marrées pour servir avec courage, dévouement, loyauté et efficacité les intérêts de nos patries et de nos concitoyens », a-t-il indiqué.

« Mettre en pratique toutes les connaissances théoriques »

La ministre déléguée chargée de l'aménagement du territoire et de la prospective, Pauline Zouré, a assuré que ces élèves douaniers sont formés pour bien exercer leur métier mais également sur le plan de la défense. Et en ce qui concerne la lutte contre la corruption, elle a affirmé qu'ils sont outillés pour venir à bout de ce fléau.
Dans son allocution, le directeur général de l'Ecole nationale des douanes de Ouagadougou, Casimir Sawadogo, a invité les élèves douaniers à résister pour mieux servir leurs pays tout en respectant les lois et règlements.

Le parrain Frédéric Théodore Inamo et la ministre déléguée Pauline Zouré ont mis les épaulettes des deux majors des deux filières (Inspecteur et Contrôleur).

Ce conseil, l'élève inspecteur Ahmed Moussa Mbami du Tchad compte l'appliquer. « Nous allons mettre en pratique toutes les connaissances théoriques acquises pour résister et combattre la corruption, faire la recette et relever tous les défis qui concernent la douane tchadienne en cette période de la modernisation », a-t-il promis.

L'élève inspecteur Ahmed Moussa Mbami du Tchad.

Pour la mère patrie, les défis sont également d'actualité. « Pour nous Burkinabè, nous sommes d'ores et déjà conscients des défis qui nous attendent sur le terrain », a fait savoir le délégué de la promotion, par ailleurs major de la promotion, Souleymane Ouédraogo. Le principal défi, c'est la mobilisation optimale des recettes fiscales, a-t-il précisé.

Le délégué et le major de la promotion, Souleymane Ouédraogo.

Ainsi, ces 78 cadres des douanes seront au service des quatre pays représentés au cours de cette formation. La tâche noire qui marquera cette promotion est la disparition de l'élève contrôleur Samba Wada Mohamed de la RCA survenue le 26 août 2021. Tout au long de la cérémonie, un hommage lui a été rendu.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Effondrement d'un chantier à l'UNZ : Le ministre Alkassoum Maïga sur les lieux, les étudiants inconsolables

Fri, 03/09/2021 - 01:00

Après l'effondrement de la dalle d'un immeuble en construction qui a causé la mort de quatre personnes le mardi 31 août 2021 à l'Université Norbert Zongo de Koudougou, le ministre en charge de l'enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, accompagné d'une forte délégation, s'est rendu sur les lieux ce mercredi 1er septembre 2021 pour faire le constat et s'indigner face à la disparition tragique de trois étudiants et de l'ouvrier béninois. Six personnes auraient été interpellées et placées en garde-à-vue après cette tragédie.

« C'est avec beaucoup de tristesse qu'hier, en fin de matinée, nous avons eu l'information qu'une dalle s'était écroulée et qu'il y avait des travailleurs qui étaient piégés sous les décombres. Nous avons gardé l'espoir, pensant qu'on allait sortir tout le monde vivant de ces décombres. Une première personne a été sauvée et nous espérions pouvoir sauver tout le monde. Mais au fil du temps, la désolation s'est installée parce que nous avons appris par la suite que y avait quatre corps qui ont été retrouvés sans vie », a laissé entendre le ministre.

La délégation ministérielle en visite sur le chantier effondré.

Un bilan très lourd, selon le Pr Maïga, car pour lui, ce chantier devait servir aux étudiants pour leur formation, leur hébergement et leur distractions et non pour ôter la vie de trois étudiants en stage et qui espéraient sortir avec des qualifications.
Le ministre affirme avoir effectué avec sa délégation le tour des trois familles qui sont sur place pour traduire toute leur compassion.

« Je voulais en profiter remercier ces familles qui ont accepté de nous recevoir et saluer leur dignité. Je voudrais aussi leur dire toute la compassion de la nation, du gouvernement et tous ceux qui travaillent dans le cadre de ce projet. Nous souhaitons que leurs âmes puissent reposer en paix et que le Tout-puissant puisse les accueillir dans son royaume. Je souhaite un prompt rétablissement au blessé »

Les décombres restent toujours visibles après l'extraction des corps

Multiples contrôles

Il a par ailleurs assuré que c'est un chantier qui n'a pas été pris à la légère car issu d'un important financement de pays arabes. L'une des exigences de ces pays était qu'une de leurs sociétés soit associée à l'entreprise burkinabè sélectionnée pour les travaux de construction. « C'est un groupement d'entreprises qui travaille dans ce chantier. L'entreprise burkinabè Suzy construction et une entreprise saoudienne, ont donc été les deux attributaires de ce marché. En plus des entreprises, le ministère s'est donné les moyens pour suivre la qualité des travaux. Nous avons déjà le projet cités universitaires qui suit les travaux et qui fait des réunions régulièrement avec l'ensemble des travailleurs et qui a aussi ses propres spécialistes dans le domaine. »

M. Maïga ajoute qu'ils se sont attaché l'expertise de grandes structures comme SATA Afrique, le bureau VERITAS, etc. pour le contrôle technique et le contrôle qualité. Il relève, de ce fait, que le ministère, à travers le projet cités universitaires, a également contracté une assurance tous risques avec une société de la place pour tout ce qui adviendrait sur ce chantier.
Cependant, il indique qu'une cellule de crise été mise en place pour déterminer les causes de ce drame et situer toutes les responsabilités.

Ne pas remuer le couteau dans la plaie

En attendant, le ministre Maïga a instruit toutes les structures impliquées dans l'exécution du contrat, à savoir l'entreprise SUZY CONSTRUCTION (maitre d'œuvre), SATA Afrique, (bureau de contrôle technique), le bureau VERITAS (contrôle qualité matériaux) et le LNBTP, à prendre toutes les mesures nécessaires pour établir les circonstances exactes qui ont abouti à cette situation regrettable.

« Nous engagerons toutes les responsabilités qui sont les nôtres afin que ceux avec qui nous sommes entrés en contrat puissent nous fournir les éléments d'appréciation afin que nous puissions engager une inspection supplémentaire qui puisse nous permettre de détecter les failles éventuelles. Il faut que la vérité soit faite et que les différents éclairages soient faits autour de ce qui s'est passé hier en fin de matinée », a-t-il déclaré.

Avant d'inviter les uns et les autres à ne pas remuer le couteau dans la plaie car, dit-il, « aujourd'hui, le plus important, c'est que nous devons nous rendre compte qu'il y a des failles certainement, et que des familles sont éplorées. De par notre comportement, nous ne devons pas remuer le couteau dans la plaie pour perturber encore plus ces familles. C'est un devoir de responsabilité et de solidarité que nous devons afficher. »

Dr Doua Allain Ganbahou, directeur de l'IUT

Selon un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Koudougou datant du 1er septembre, six personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue après cette tragédie.

Il faut noter qu'en plus des trois étudiants décédés, ils étaient nombreux à faire leur stage sur le dit chantier. Dr Doua Allain Ganbahou, directeur de l'IUT, n'a pas manqué également de saluer la mémoire des trois étudiants de son établissement. « Sur le chantier, nous avons 21 étudiants à la recherche du DUT, puisque dans le cadre de l'obtention de leurs diplômes, ils doivent faire un stage pratique de trois mois. Nous écrivons donc aux différentes entreprises pour leur demander de les recevoir. Et pour le cas qui nous concerne ici, ils sont trois étudiants stagiaires de la filière génie civil de l'Institut universitaire de technologie », a-t-il fait savoir.

Abdoul Aziz Zongo, étudiant en SEG, délégué général des étudiants.

Situer les responsabilités

Ce sont des étudiants presque inconsolables qui ne cessent de pleurer leurs camarades mais également qui réclament la lumière sur le drame.
« C'est avec une grande consternation que nous avons appris la disparition de nos camarades. Et sincèrement, pour moi, il faut situer les responsabilités parce que ce n'est pas la première fois qu'on voit ce genre de faits au Burkina Faso », dira Abdoul Aziz Zongo, délégué général des étudiants. Selon lui, rien ne sert de constater et de dénoncer sans sanctionner parce que la situation va toujours se reproduire.

Justin Nebié, étudiant à l'UFR/ST, représentant des étudiants sur le plan social.

Même son de cloche chez Justin Nebié, étudiant à l'UFR/ST et représentant des étudiants sur le plan social. Il interpelle l'autorité pour que cet incident ne reste pas sous silence. Car, pour eux, chaque acteur de la chaîne devrait répondre. « Nous estimons qu'un bâtiment qui répond aux normes ne peut pas s'écrouler de cette façon. Combien d'étudiants sont morts, combien de familles ont été endeuillées ? Voilà pourquoi nous demandons que les responsabilités soient situées et qu'on puisse sanctionner ceux qui méritent d'être sanctionnés parce que nous, en tant qu'étudiants, nous ne pouvons pas l'admettre. » [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Eliminatoires Coupe du monde : Le Burkina commence fort face au Niger (2-0)

Fri, 03/09/2021 - 00:55

Première sortie en éliminatoires du Mondial 2022 réussie pour les Etalons du Burkina. Face au Mena du Niger, les poulains de Kamou Malo ont assuré en prenant les trois points de la rencontre après une victoire de deux buts à zéro. Leur prochain match aura lieu le 7 septembre prochain face à l'adversaire le plus coriace du groupe, l'Algérie.

On savait le Burkina Faso favori dans ce match contre le Niger. Mais rien ne rassurait, surtout avec ce groupe monté par Kamou Malo pour aborder les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.
Mais même sans Bertrand Traoré, Edmond Tapsoba, Alain Traoré et le capitaine Charles Kaboré, les Etalons ont montré de belles choses face au Mena.

Après un début difficile marqué par une légère domination des Nigériens, les Burkinabè ont réussi, après le premier quart d'heure, à revenir dans le match. Ils ont même imprimé le rythme à suivre, mais avaient toujours péché dans la finition. Franck Lassina Traoré, perdu au sein de la défense nigérienne, était difficilement trouvé par ses coéquipiers.

Du retour des vestiaires, avec les réglages opérés par l'entraîneur à la pause, les Etalons réveillent leur cellule dormante qu'était l'attaque. Gustavo Sangaré, remplace Blati Touré dans la conduite du jeu. A la 75e minute, il sert Franck Lassina Traoré dans le dos de la défense, ce dernier, en voulant le reprendre, se fait faucher dans la surface de réparation.

Le juge rwandais du match, sans hésitation, indique le point de penalty. Après s'être tordu de douleurs, Franck Lassina Traoré récupère la balle, la dépose au point de penalty, et se fait justice (76e). Le Burkina Faso mène désormais par un but à zéro. Dans la foulée, Franck Lassina Traoré est remplacé par Mohamad Konaté à cause d'une douleur au pied. On était à la 77e minute. Le nouvel entrant, à peine a-t-il pris ses quartiers dans la défense adverse, hérite d'une balle intelligemment déposée dans le dos de la défense par, encore et toujours, Gustavo Sangaré.

Avec finesse et tact, de l'intérieur du pied droit, il crucifie le portier nigérien. « Mohamed Konaté sur sa première balle inscrit son premier but », s'écrient nos confrères de la télévision nationale. La messe était désormais dite pour le Mena du Niger qui aura résisté pendant 76 minutes avant de déposer les armes.
Pour leur première sortie à ces éliminatoires de la Coupe du monde, les Etalons retournent avec trois points. Ils croisent l'ogre algérien le 7 septembre prochain pour leur deuxième match. Le message est déjà envoyé et certainement bien reçu du côté d'Alger.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Buts

Franck Lassina Traoré (76e ) PEN
Mohamed Konaté (79e ) lobe le gardien

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Décès d'orpailleurs dans le Bam : Le procureur du Faso annonce une procédure contre X pour homicide involontaire

Fri, 03/09/2021 - 00:50

Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Kongoussi (Bam) annonce, dans ce communiqué, l'ouverture d'une procédure contre X pour homicide involontaire après la mort de huit orpailleurs clandestins dans des circonstances encore troubles le 1er septembre 2021 dans une mine de la province. Quatre personnes ont été également arrêtées suite à l'envahissement de la mine et l'incendie de dix véhicules, selon le communiqué.

Le 1er septembre 2021 à 14h 42 minutes, le Commissaire de police du commissariat du district de Sabcé informait le parquet de la découverte de trois corps sans vie dans une ancienne fosse de la mine de Bissa. Nous avons alors requis comme en pareilles circonstances la réalisation des constatations d'usage.

Ce n'est que plus tard que nous avons été saisi d'images et de vidéos laissant penser qu'il s'agissait d'orpailleurs clandestins qui se seraient frauduleusement introduits dans des fosses désaffectées appartenant à la mine. Le bilan actualisé fait état de huit personnes décédées. Une enquête à parquet conduite par un Substitut du procureur du Faso a permis d'entendre deux rescapés qui ont fait état de l'usage de gaz lacrymogène ayant entrainé panique et étouffement des orpailleurs clandestins estimés à une quarantaine. Une procédure contre x sera incessamment instruite pour homicide involontaire.

Par ailleurs, une enquête diligentée par le commissariat de district de Sabcé suite à l'envahissement de la mine et à l'incendie de dix véhicules a conduit à l'arrestation d'au moins quatre personnes et toutes les personnes mises en causes répondront de leurs actes.

Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement aux blessés, le procureur du Faso invite toute personne disposant d'informations pouvant aider à l'aboutissement des enquêtes en cours à saisir diligemment ses services. Il en appelle au calme et à la retenue.

Le Procureur du Faso

Wendyam Lambert SANFO

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Six orpailleurs morts dans le Bam : Des rescapés accusent, la police et Bissa Gold se défendent

Fri, 03/09/2021 - 00:45

Kongoussi, 02 septembre 2021 (AIB)-Au lendemain de la mort de six orpailleurs clandestins dans le domaine de Bissa Gold, l'AIB est allée à la rencontre des acteurs pour comprendre ce qui a conduit à l'avènement de ce drame. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les camps se renvoient la responsabilité.

Suite à la mort des six orpailleurs clandestins qui se sont introduits frauduleusement dans la mine industrielle de Bissa Gold dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021, le haut-commissaire de la province du Bam Aly Ouédraogo était au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi pour apporter un soutien aux blessés. Il a été accueilli par le médecin chef du district sanitaire Dr Arzouma Idrissa Ouédraogo.

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Selon les explications du médecin chef, trois malades sont arrivés au CMA le mercredi soir à bord d'une ambulance de la mine. « Ils souffraient de fatigue, de toux et de difficultés respiratoires. Nous avons pu les prendre en charge et deux ont été libérés, 1 a été transféré à Ouagadougou parce que nos gaz (oxygène) sont tous occupés » a précisé le médecin chef.

Barké Diallo assure que la police a jeté du gaz lacrymogènes dans les galeries.

Deux rescapés originaires du village de Zoura Foulbé de la commune de Kongoussi ont affirmé à l'AIB, qu'ils ont l'habitude de fréquenter le site mais que cette fois-ci, les choses ont mal tourné.

« Ils sont venus nous jeter au moins 6 ou 7 boites de gaz pendant que nous étions dans les trous. Une personne est tombée du haut et à boucher la sortie du trou. On a commencé à crier dedans. Heureusement pour nous, une personne est venue nous sauver du côté opposé. Il y a au moins 6 personnes qui sont mortes et nous les blessés on était 4 » nous a confié Barké Diallo.

Il a soutenu que des orpailleurs fréquentaient le site avant la saison des pluies et la garde sur place ne les dérangeait pas. « Ce n'est pas la première fois qu'on nous jette du gaz sur le site. Souvent on nous chasse, souvent on jette du gaz », a cependant ajouté Barké Diallo.

C'est sa troisième fois que Sambo Diallo se rend sur le domaine de Bissa Gold.

Son coéquipier Sambo Diallo âgé de 19 ans du même village aborde aussi dans le même sens. Il témoigne que ce sont les jets de gaz qui a fait tomber les orpailleurs dans le trou.

« C'est quand ils ont commencé à jeter le gaz que les gens sont tombés dans les trous. Moi je suis à ma troisième fois sur le site. Mais j'étais aligné avec 3 ou 4 autres personnes pour rentrer dans le trou » a-t-il précisé. Au moment où nous bouclons ces lignes, la situation reste toujours tendue sur le site.

Quant aux 6 corps, ils ont été inhumés dans la nuit par les parents. Au parquet du Tribunal de grande instance de Kongoussi, le Substitut du procureur Sié Tam a indiqué qu'une enquête est déjà ouverte tant pour les 6 victimes que pour les actes destruction des biens de la mine (au moins dix véhicules de type 4×4, ndlr).

La police nationale dans un communiqué publié le 2 septembre 2021, a affirmé avoir intervenu la veille sur le domaine de Bissa Gold pour « dissuader » des orpailleurs clandestins qui s'y étaient introduits clandestinement dans des anciennes galeries.

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Dans son texte, la police nationale ne fait pas mention de l'utilisation de gaz lacrymogènes dans son intervention.Elle assure que quelques temps après son passage, des orpailleurs sont revenus pour lui signifier que certains de leurs camarades seraient toujours dans les galeries.

« C'est ainsi qu'ensemble, ils (policiers et orpailleurs) procéderont à la fouille des différentes galeries et constateront malheureusement six corps sans vie, morts probablement des suites d'un manque d'air lié à la profondeur des trous, et sept autres personnes blessées et toutes admises au Centre de santé et de promotion sociale de Sabcé », se défend la police.

Une source proche de la mine indique que les orpailleurs n'ont pas été gazés par la police et que les blessés ont même été secourus par la sécurité et la clinique du site minier.

D'après cette source, pendant que certains orpailleurs étaient avec les dépouilles, d'autres étaient en train de piller les fosses et l'usine.

Elle encourage les citoyens à éviter de se rendre justice et à emprunter les voies républicaines de règlement de litiges.

Agence d'information du Burkina

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Drame de Bouroum-Bouroum : Le maire somme les populations de quitter les abords de la nationale n°12

Fri, 03/09/2021 - 00:40

A la suite du lynchage à mort des trois agents du CCVA le 27 août 2021, le gouverneur de la région du Sud-ouest annonçait des mesures urgentes lors d'une rencontre avec les maires de sa région. Le 31 août, le maire de Bouroum-Bouroum a publié un communiqué sommant les populations installées aux abords de la route nationale n°12, de quitter les lieux.

C'est pour prévenir d'autres accidents mortels de la circulation sur la route nationale n°12 que Koko Momo a pris cette décision : « Pour prévenir de pareilles situations, le maire informe la population en général et les commerçants en particulier occupant de façon anarchique les abords immédiats des voies et surtout de la route nationale n°12, qu'ils sont impérativement priés de quitter les lieux dans un délai maximum de 96 heures à compter du mercredi 1er septembre 2021 », précise le communiqué.
Ce délai passé, des contrôles seront organisés et des sanctions prises, avertit le document.

Vendredi 27 août 2021, trois fonctionnaires ont été lynchés dans le sud-ouest du Burkina Faso. En rentrant d'une mission effectuée à Gaoua et roulant vers Ouagadougou, leur véhicule a mortellement percuté un enfant âgé d'une dizaine d'années. Ils ont été pris à partie par une foule en colère. Les occupants du véhicule avaient alors été tués et leurs corps cachés dans un champ de maïs à environ un kilomètre du lieu de l'accident.

Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
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Covid-19 au Burkina : « Les gens se méfient du vaccin parce qu'ils ne sont pas bien informés »

Fri, 03/09/2021 - 00:35

Le 30 mai 2021, le Burkina Faso recevait ses premières doses de vaccins anti covid-19. Une campagne de vaccination avait ensuite été lancée le 2 juin 2021. Mais jusqu'à la date du 31 aout 2021, seulement 118.019 personnes ont été vaccinées. Qu'est ce qui explique un si faible taux ? Des Burkinabè de la ville de Ouagadougou ont donné leur lecture de la situation.

Adama Yalbi, étudiant

Selon moi, le faible engouement vis- à-vis du vaccin contre la covid-19 peut s'expliquer par la peur. Parce que la maladie à coronavirus a été mal perçue par la population. Les gens supposent que le gouvernement a menti sur l'existence de la maladie. D'autres sont juste réticents vis-à-vis de la nouveauté.

David Tankoano, étudiant en master 2 de recherches en science de gestion

Je pense que cela peut-être lié à la méconnaissance du vaccin par le public. Il faut dire aussi que la covid-19 au Burkina Faso ne s'est pas vraiment répandue au sein de la population, contrairement à ce qu'annonçaient les prévisions les plus alarmistes. Nous nous demandons pourquoi ils ne finissent pas de vacciner les gens en Europe avant de commencer à vacciner les Africains. Aussi, il y a même eu des campagnes à l'université, mais les gens disaient ne pas connaître le vaccin. Je pense donc qu'il faut sensibiliser les gens sur le vaccin, ses différents types et sur la nécessité de se faire vacciner.

Irène Nikièma, étudiante

Disons que le contexte du Burkina Faso n'est pas simple. Il y a eu beaucoup de fausses informations qui ont circulé sur la maladie et le vaccin. Et c'est un vrai problème parce que les gens n'ont pas pris le soin de s'informer eux-mêmes. Ils ont préféré écouter ce qui se disait partout. Je pense que l'État aurait dû passer la vraie information sur ces vaccins. Faute de l'avoir fait, la fausse information a pris le dessus. C'est pourquoi il est difficile pour les structures sanitaires de faire passer la bonne information parce que les fausses informations sont déjà ancrées. Donc je me dis que c'est parce que l'information n'est pas passée à temps et par les bonnes personnes.

Issoufou Ouédraogo, professeur

Je suis moi-même vacciné. Mais je pense que ce qui explique ce taux relativement faible de personnes vaccinées, c'est le manque d'informations et toutes les fausses informations qui ont circulé avant même l'arrivée du vaccin dans notre pays. Parce qu'il faut savoir que quand une fausse information a été répandue, il faut beaucoup de temps pour que l'information soit effacée.

Jean-Marie Vianney Kougré, étudiant en histoire

Il faut dire que les raisons qui expliquent le faible engouement sont d'abord historiques. Il y a une crise de confiance entre ceux du Sud et ceux du Nord. Les Africains ont longtemps été utilisés comme des cobayes pour tester l'efficacité de plusieurs vaccins. Et aujourd'hui, je peux dire que ce manque d'engouement est une sorte de réveil. Les gens doivent se dire que, pour un vaccin qui vient de l'autre côté, il est fort probable que ce soit un vaccin test.

Etienne Namoano, étudiant

À mon humble avis, cela peut s'explique par le manque de confiance qu'ont les gens vis-à-vis de la covid-19. Il y a aussi des raisons personnelles telle que la liberté de me faire vacciner ou pas.

Yaya Nabié, étudiant en histoire et archéologie

Le manque d'engouement face au vaccin contre la covid-19 peut s'expliquer par le manque de confiance vis-à-vis du vaccin. Rien ne prouve que ce qu'ils veulent nous injecter, c'est des vaccins de confiance. En plus entre temps il se disait que les vaccins qu'ils nous ont donné n'étaient pas homologués. Ce qui a entrainé un manque de confiance. Pas plus tard qu'il y a une semaine, je voyais sur les réseaux sociaux des gens affirmer que le vaccin avait entrainé des effets secondaires sur leur organisme. Moi, particulièrement, je n'ai aucune confiance vis-à-vis de ces produits et je ne compte pas me faire vacciner.

Nado Ariane Paré
Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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Journée africaine de la médecine traditionnelle : La 19e édition célébrée à Bobo-Dioulasso

Thu, 02/09/2021 - 21:50

La maison de la culture monseigneur Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso a abrité, le mardi 31 août 2021, la 19e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle. Placée sous la présidence du ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, cette commémoration a connu la présence des autorités administratives locales, des tradipraticiens et des forces vives de la région des Hauts-Bassins.

« La contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la covid-19 ». C'est sous ce thème que s'est tenue la 19e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle à Bobo-Dioulasso. Selon le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, par ailleurs président de ladite journée, c'est depuis 1994 que la loi a reconnu la médecine traditionnelle aux côtés de la médecine moderne.

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo

Il estime que la présence de la médecine moderne à la commémoration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle réaffirme leur collaboration et montre l'importance de la place qu'elle occupe aux yeux du gouvernement dans le système de santé du Burkina. En sus, Charlemagne Ouédraogo a rassuré qu'il existe un plan stratégique national 2019-2023, consacré à la médecine traditionnelle au Burkina Faso et qui tient compte de l'offre de soin, de la recherche, de la sécurité des patients. Il a signifié que le gouvernement met les moyens et fournit des efforts pour que la médecine traditionnelle puisse connaître un essor aux côtés de la médecine moderne.

Médecine complémentaire

Représentant de l'Organisation mondiale de la santé, Alima Diarra reconnait que, depuis des générations, 80% des hommes se soignent à travers la médecine traditionnelle. Aux yeux de l'OMS, a-t-elle expliqué, c'est une médecine complémentaire permettant d'élargir l'offre de soins. Dans ce sens, elle estime qu'il faut appuyer les pays pour que leur système de santé prenne en compte la médecine traditionnelle.

Des acteurs de la santé décorés au cours de cette célébration

Spécifiquement par à rapport à la covid-19, la représentante de l'OMS a indiqué qu'il n'existe toujours pas de traitement. De ce fait, elle a souligné que tous les chercheurs sont encouragés à faire des propositions, y compris ceux de la médecine traditionnelle. Elle a informé qu'il y a des essais en cours et qui sont prometteurs. C'est le cas pour elle du produit mis en place par Madagascar qui s'est prêté aux essais cliniques selon les normes internationales pour prouver son efficacité.

Elle a ajouté qu'au Burkina Faso, il y a au moins 200 recettes dont certains mériteraient de passer par des essais cliniques qui vont attester de leur efficacité et avant d'être éventuellement approuvés par l'OMS. A en croire Alima Diarra, il y a 40 pays africains qui ont mis en place une vrai politique en matière de médecine traditionnelle, dont le Burkina Faso.

Soumaila Ouédraogo, président régional des tradipraticiens des Hauts-Bassins

Pour Soumaila Ouédraogo, président régional des tradipraticiens des Hauts-Bassins, la médecine moderne et celle traditionnelle entretiennent une collaboration. « Nous collaborons avec la médecine moderne à tel point que si une partie n'arrive pas à guérir une maladie, elle réfère le patient à l'autre. En plus de cela, les tradipraticiens bénéficient de formations de la part de la médecine moderne pour pouvoir améliorer leurs services », a-t-il fait savoir. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Renforcement de la « Grande Gauche » : la Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (CPR/MP) bientôt en congrès extraordinaire

Thu, 02/09/2021 - 21:00

Le Bureau Exécutif National (BEN) de la Convergence Patriotique pour la Renaissance/Mouvement Progressiste (CPR/MP) s'est réuni le jeudi 02 septembre 2021 à Ouagadougou. Le BEN a décidé de la convocation d'un congrès extraordinaire du parti qui se tiendra le samedi 18 septembre 2021 à Ouagadougou.

Mouvement Politique Progressiste, la CPR/MP tire sa légitimité première des aspirations profondes des Burkinabè à une rupture appelant à une culture politique nouvelle, à un changement de mentalité qui soit porteur d'une refondation. Une GAUCHE Burkinabè plus unie et plus forte est un tremplin sûr pour la réalisation des aspirations de notre peuple.

C'est animé par ce crédo, que les membres du BEN, après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes civiles et militaires des attaques terroristes, des victimes du drame survenu à Banlo dans la commune de Bouroum-Bouroum, de l'effondrement de la dalle d'un chantier de construction à l'Université Norbert ZONGO de Koudougou et des orpailleurs du site minier de Bissa Gold, ont tenu leur conclave.
Le BEN condamne avec fermeté l'assassinat des trois agents du CCVA. Il invite la justice à appliquer la loi dans toute sa rigueur.

La CPR/MP apporte tout son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux VDP dans la guerre contre le terrorisme. Cette guerre qui nous est imposée est une guerre d'autodéfense nationale qui commande que nous unissions nos forces, nos intelligences et que nous fassions preuve d'un sens élevé de patriotisme pour vaincre l'hydre terrorise.

Conscient que le peuple n'est pas une donnée sociologique, mais un construit politique, la CPR/MP invite l'élite politique sans distinction, à œuvrer, par des paroles et des actes symboliques, à conscientiser davantage le peuple pour une plus grande coopération et implication dans la lutte contre le terrorisme.

Analysant le rapport de sa commission interne chargée de la prospective et des relations avec les partis et formations politiques, le BEN a décidé de la convocation d'un congrès extraordinaire le samedi 18 septembre 2021 à Ouagadougou. Le thème retenu est : « rôle et place de la CPR/MP dans le processus de la résistance et de la résilience du peuple burkinabè. »

En divers, le BEN s'est réjoui de l'ouverture le 11 octobre prochain, du procès de Thomas SANKARA et de ses compagnons.

La CPR/MP reste convaincue qu'une réconciliation nationale porteuse de cohésion sociale pour les générations présentes et futures, est celle où la repentance, les aveux et la posture des auteurs et des commanditaires de crimes, suscitent chez les victimes et/ou leurs familles et l'opinion nationale, un véritable pardon des cœurs.
La CPR/MP apporte son soutien à SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, dans son combat pour garantir la sécurité, la stabilité et le développement durable au Burkina Faso.

CPR/MP, Foi-Honneur-Patrie !

Pour le Bureau Exécutif National

Le Président

Dr Evariste Magloire YOGO

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