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Updated: 17 hours 7 min ago

Diébougou (Sud-Ouest) : Un FDS blessé et un braqueur neutralisé vers le pont de la Bougouriba

Wed, 15/06/2022 - 17:20

Un corps habillé a été blessé et un bandit tué dans un braquage qui a aussi enregistré une voiture calcinée, dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, vers le pont de la Bougouriba, dans le Sud-Ouest.

Un braqueur tué, un élément des Forces de défense et de sécurité (FDS) blessé, un véhicule calciné et un autre criblé de balles. C'est le constat fait après un braquage perpétré dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, non loin du pont de la Bougouriba, à 8 kilomètres de Diébougou, à destination de Dissin.

C'est un car de transport qui a été le premier à faire les frais des bandits armés aux environs de 21h30, selon des témoins. Profitant de l'obscurité, les passagers de ce car ont pris leurs jambes au cou, abandonnant leurs bagages, le chauffeur et l'apprenti.

De sources sécuritaires, il ressort que l'alerte a été donnée aux environs de 22 h par une unité mobile des douanes tombée dans l'embuscade et qui a pu s'échapper, avec cependant des impacts de tirs nourris sur son véhicule.

Un élément des FDS ayant quitté Diébougou, avec à bord quelques autres personnes pour se rendre à Dissin, est également tombé dans l'embuscade.

Il a riposté à la fusillade et a abattu un des braqueurs avant d'être atteint par une balle au ventre. Son véhicule, avec les occupants, a été criblé de balles.

Fort heureusement, selon les sources sécuritaires, les occupants ont eu la vie saine sauve. Alertées, les forces de sécurité de Diébougou se sont déployées sur les lieux et s'en sont suivis des échanges de tirs avec les braqueurs qui ont ensuite fui, abandonnant le corps de leur compagnon.

Aux dernières nouvelles, la vie de l'élément évacué à Bobo-Dioulasso serait hors de danger après l'extraction de la balle.

Une des victimes dont le véhicule a été complètement brûlé par les tirs revient sur le film du braquage.

« C'est aux environs de 21h 30 que j'ai quitté Diébougou et je rentrais chez moi non loin du pont de la Bougouriba. En chemin, j'ai été intercepté par les FDS qui m'ont informé qu'il y avait des tirs vers la Bougouriba. Je leur ai répondu que j'étais déjà informé mais que je partais dans mon village juste avant le pont. Arrivé devant ma maison, à peine garé, j'ai entendu des tirs dans le village, des tirs sur le pont et après le pont », a-t-il confié.

Descendu de son véhicule, il dit avoir éteint toutes les lumières de sa maison. C'est à ce moment, a-t-il poursuivi, qu'il a entendu un impact sur le véhicule qui a automatiquement pris feu.

Le témoin a affirmé avoir appelé les forces de l'ordre qui l'ont déconseillé de quitter son domicile.

« C'est ainsi que de manière impuissante, je regardais mon véhicule brûler avec de nombreux documents importants à l'intérieur », a-t-il laissé entendre.

Entre Djikologo et Diébougou, les braqueurs profitent généralement de l'état de dégradation avancée de la route, mais aussi de la forêt, pour dépouiller les passants.

Du reste ce braquage est le 2e du genre au même endroit depuis le début de l'année en cours.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

Categories: Afrique

Amélioration de l'éducation non formelle au Burkina : Les résultats d'un nouveau modèle de classes passerelles en cours de diffusion à Ouagadougou

Wed, 15/06/2022 - 17:00

Le secrétaire général du ministère en charge de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Ibrahima Sanon, a présidé, ce mercredi 15 juin 2022 à Ouagadougou, l'atelier de diffusion des résultats de la recherche sur le nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l'éducation non formelle dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique occidentale. C'est un projet mis en œuvre par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Ainsi, les six pays concernés par le projet sont le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal.

« Un nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l'apprentissage des enfants et des jeunes non scolarisés dans les six pays membres de la fondation Karanta en Afrique de l'Ouest ». C'est l'intitulé d'un projet de recherche mené sur l'éducation non formelle, dont la diffusion des résultats a lieu ce 15 juin 2022 dans la capitale burkinabè en présence des différents acteurs. Il s'agit d'un projet porté par la fondation Karanta, en partenariat avec le forum des éducatrices africaines (FAWE) et le Réseau ouest et le centre africain de recherche en éducation (ROCARE). Les six pays bénéficiaires de ce projet sont en effet le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Niger, la Côte d'Ivoire et la Guinée.

Ibrahima Sanon, secretaire général du ministère en charge de l'éducation nationale

Au niveau du Burkina Faso, l'étude a touché cinq régions à savoir le Centre, le Centre-sud, le Centre-ouest, le Centre-nord et l'Ouest. Son but, selon le secrétaire général du ministère en charge de l'éducation nationale, Ibrahima Sanon, c'est d'offrir de nouvelles opportunités aux enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés de la tranche d'âge de 8 à 15 ans à travers le développement d'un programme d'alphabétisation et d'éducation non formelle dans les régions concernées. Ainsi, la recherche a été menée par une enquête dans les structures éducation non formelle des adolescents notamment des centres d'éducation de base non formelle (CEBNF), des centres d'alphabétisation /formation intensive pour le développement (AFID), des écoles du berger et de la bergère (EdB) et des écoles communautaires (ECom), a-t-il dit. C'est pourquoi, il est donc attendu des acteurs, selon lui, des observations, suggestions et recommandations sur les résultats de l'enquête.

Vue des différents acteurs de l'étude menée sur l'éducation non formelle au Burkina Faso

Vers une formule harmonisée pour la prise en charge des besoins

Par ailleurs, il faut noter que le Burkina n'est pas à sa première expérience en matière de passerelles pour l'éducation non formelle, mais ce nouveau modèle permettra, selon le directeur de l'alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement, Barké Tamboura, de prendre en charge les nombreux enfants qui sont en dehors de l'école. « Et les plus jeunes parmi eux pourront à travers les propositions faites dans cette étude bénéficier d'une éducation leur permettant de rejoindre l'école formelle et éventuellement, il y aura les plus âgés.

Barké Tamboura, directeur de l'alphabétisation et de la formation des adultes pour le développement

Et eux aussi pourront être orientés vers une formation préprofessionnelle leur permettant de s'insérer professionnellement dans leur société de base », a-t-il indiqué, tout en soulignant qu'il s'agit de voir parmi les nombreuses propositions qui seront faites, quelle est la plus efficace et la moins coûteuse permettant d'absorber ce grand nombre d'enfants en dehors des bancs de l'école. En somme, il s'agira, selon le directeur, de capitaliser les différents modèles et voir quels sont les aspects de chaque pratique et comment les mettre ensemble pour avoir une formule harmonisée qui permet de prendre en charge les besoins de l'éducation non formelle au Burkina de plusieurs enfants.

Célestine Traoré/Pale, représentante de la fondation Karanta au Burkina Faso

La mise en œuvre de ce projet dont il est question sera fait sur deux volets notamment la recherche et le genre. Concernant le volet recherche, la représentante de la fondation Karanta, Célestine Traoré/Palé, a fait savoir que la synthèse des résultats permettra de définir une formule qui sera testée dans les six pays bénéficiaires pour une mise à l'échelle.

Yvette Zongo
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Categories: Afrique

Burkina : Jhpiego invite les médias à s'intéresser davantage aux questions de santé

Wed, 15/06/2022 - 17:00

L'organisation internationale de santé Jhpiego au Burkina a organisé une rencontre d'échanges avec l'Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJCPD). C'était le mardi 14 juin 2022, à Ouagadougou.

Cette rencontre a été une prise de contact entre les représentants de Jhpiego au Burkina et les journalistes issus de plusieurs médias. Les communications ont d'abord porté sur la présentation de l'organisation. Elle s'est installée au Burkina Faso depuis 1996. Elle s'investie dans le domaine de la santé maternelle et infantile, la planification familiale, le cancer du col de l'utérus, la prévention du sida, la lutte contre le paludisme, etc. Elle accompagne le ministère de la Santé dans la promotion et le renforcement des services de santé reproductive.

Les journalistes ont posé des questions sur les thématiques en rapport avec la santé reproductive

Au-delà de la présentation, Jhpiego Burkina souhaite que les journalistes puissent s'intéresser aux thématiques en rapport avec le domaine de la santé. Les hommes et femmes des médias pourront recevoir son appui pour produire des articles. Des experts ou des personnes ressources seront mobilisés pour répondre à leurs préoccupations. En outre, il sera mis à leur disposition de la documentation. Il a été demandé aux journalistes de contribuer davantage à la sensibilisation sur l'intérêt de la planification familiale, la prévention contre le paludisme et d'autres maladies, … « Il n'est pas exclu qu'on échange avec Jhpiego pour savoir s'il n'y a pas de possibilité d'avoir des subventions. Un journaliste peut décider de faire une production sur une thématique donnée, mais son organe n'est pas en mesure de couvrir tous les frais. On a souvent besoin d'appui », a confié le président de l'AJCPD, Boureima Sanga.

Boureima Sanga, président de l'AJCPD

L'un des directeurs techniques de Jhpiego, Ousmane Badolo, a souhaité que l'association relaie les messages de santé pour l'amélioration de la santé des populations. Il a rappelé que les populations ont souvent des apriori sur la vaccination ou les moyens de contraception. Les médias peuvent donc, produire des sujets qui vont contribuer à les briser.

Ousmane Badolo est également médecin

Il faut rappeler qu'au Burkina Faso, Jhpiego mobilise plus de quatre milliards de FCFA par an pour accompagner le ministère de la Santé. Ses différents projets touchent les 13 régions du Burkina Faso. Jhpiego est un chef de file mondial à but non-lucratif dans la création et la prestation de solutions de soins de santé transformatrices dans les pays en développement. L'organisation collabore avec les gouvernements nationaux, les experts de santé et les communautés locales. Son objectif est de révolutionner les soins de santé pour les populations les plus défavorisées du monde. Elle est affiliée à l'université Johns Hopkins aux USA. L'organisation est directement présente dans 35 pays et indirectement dans plus de 155 pays.

SB
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Categories: Afrique

Dialogue Inter-religieux : Le Pape François appelle les catholiques à « cultiver l'esprit et le style de convivialité »

Wed, 15/06/2022 - 16:40

Le Pape François a appelé les fidèles, lors de l'Assemblée plénière du dicastère Dialogue Inter-religieux, tenue le 6 juin 2022 au Vatican, à « cultiver l'esprit et le style de convivialité ». Le cardinal Philippe Ouédraogo, évêque métropolitain de Ouagadougou, membre dudit dicastère, a pris part aux travaux.

Le dicastère ou Conseil pontifical désigne chacun des grands organismes (congrégations, tribunaux, offices) de la curie romaine. Il en existe plusieurs au sein du Vatican et chacun s'occupe de thèmes spécifiques. Dans la journée du 6 juin 2022, c'est le dicastère Dialogue inter-religieux qui a tenu sa session plénière en présence du Pape François.

« Dialogue interreligieux et convivialité », c'est sous ce thème que s'est réunie l'Assemblée plénière du dicastère. Le souverain pontife a, pour l'occasion, appelé les membres de l'assemblée et les fidèles à « cultiver l'esprit et le style de convivialité ». Selon le Pape François « être convivial avec quelqu'un, c'est aussi imaginer et construire un avenir heureux avec l'autre. La convivialité fait écho au désir de communion qui habite dans le cœur de chaque être humain, grâce auquel on peut parler entre soi, échanger des projets et dessiner un futur ensemble ».

Se basant sur la constitution apostolique Praedicate Evangelium sur la curie romaine, le souverain a fait remarquer que « la mondialisation et l'accélération des communications internationales font du dialogue en général, et du dialogue interreligieux en particulier, une question cruciale. Vous avez choisi le thème Dialogue interreligieux et convivialité, alors que toute l'Eglise veut grandir dans la synodalité, grandir comme une Eglise d'écoute mutuelle dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre ».

La mission du dicastère est, de l'avis du pape, de promouvoir avec les autres croyants, de manière fraternelle et conviviale, le chemin de la recherche de Dieu, en considérant les personnes des autres religions non de manière abstraite, mais concrètement, avec une histoire, des désirs, des blessures, des rêves. « Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons construire ensemble un monde habitable pour tous, en paix », s'est convaincu le pape François. En lançant l'appel à la convivialité, le saint père a rappelé que « Jésus fraternisait avec tout le monde, qu'Il s'associait à des gens considérés comme pécheurs et impurs, qu'Il partageait, sans préjugés, la table des collecteurs d'impôts ».

En rappel, le dicastère est né des cendres du « Secrétariat pour les non-chrétiens », créé en 1964, lors de la solennité de la Pentecôte, par le saint pape Paul VI. La plénière du dicastère est actuellement dirigée par le cardinal espagnol Miguel Angel Ayuso Guixot.

Jacques Théodore Balima
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Categories: Afrique

Journée de l'enfant africain : L'association LYDIE aux cotés des mineurs de la MACO

Wed, 15/06/2022 - 16:00

L'association LYDIE a organisé par anticipation, la célébration de la journée de l'enfant africain qui se tient chaque 16 juin de l'année. Elle a procédé à une cérémonie de remise d'un espace socio-éducatif aux mineurs vivants en milieu carcéral. C'était le jeudi 14 juin 2022 au sein de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Le thème retenu au plan africain et au niveau national pour cette commémoration est : « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ». L'association LYDIE l'a célèbre sous le thème : « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants en conflits avec la loi : responsabilités et perspectives ». Cet espace socio-éducatif construit par l'association va permettre aux enfants détenus de s'occuper sainement et d'avoir plus de rudiments pour une facilitation de l'insertion socio-professionnelle, une fois à l'extérieur. A travers ce don, LYDIE a pour objectif de contribuer à l'élimination des pratiques néfastes affectant les enfants notamment les enfants en conflit avec la justice.

La coupure du ruban

Selon les initiateurs, il a été constaté que les mineurs en prison sont confrontés à une inadaptation des lieux de détention à leurs besoins, l'absence de visites des proches et une insuffisance des services essentiels (santé, éducation, loisir, etc.). « Un enfant incarcéré ne perd pas tous ses droits. Il est dans un milieu sécurisé et contrôlé. Mais il doit continuer à s'épanouir, un enfant, c'est une destinée.

L'association LYDIE qui œuvre pour la protection de l'enfance travaille dans ce sens. Voilà pourquoi, les responsables de l'association ont trouvé un cadre pour tous ces enfants en contacts avec la loi. Il s'agira d'un cadre qui va abriter des jeux et est également éducatif », a justifié Serge Samandoulougou, le représentant de la présidente de l'association LYDIE, la pasteure Hortense Karambiri.

Cet espace a une superficie de 88 mètres carrés

L'édifice est estimé à plus de trois millions de FCFA. L'association a bénéficié de l'appui financier de l'ONG suédoise ERIKS Development Partner. La représentante régionale Afrique de l'Ouest de l'ONG, Fatimata Nabias Ouédraogo a qualifié le geste de l'association de pertinent. Elle a souligné que cet accompagnement s'explique par le fait que l'association travaille à empêcher « que des enfants se retrouvent ici, en agissant avec des enfants en situation de rue et avec les jeunes pour les sensibiliser aux dangers de la consommation des stupéfiants et de l'alcool. Nous avons trouvé également pertinent ce projet à travers cette action vis-à-vis des enfants en milieu carcéral. Les causeries éducatives vont amener les enfants à comprendre qu'on peut trébucher et se relever ».

Serge Samandoulougou a remercié les partenaires qui ont rendu possible la création de cet espace

L'inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, Eloi Guigma, a signifié toute sa gratitude aux initiateurs. Il a précisé que cet espace va permettre aux jeunes de dérouler plusieurs activités socio-culturelles et éducatives. Il affirmé que plus d'une cinquantaine de mineurs vont profiter de cet espace. C'est Assétou Sawadogo Kaboré qui a présidé la cérémonie. Elle est la secrétaire générale du ministère du Genre et de la famille. Elle a invité les bénéficiaires à bien entretenir le joyau, car, c'est un ensemble d'efforts qui a permis de réaliser sa construction.

Fatimata Nabias Ouédraogo est la représentante régionale Afrique de l'Ouest d'ERIKS Development Partner

Elle leur a conseillé d'avoir une bonne conduite pour éviter un prolongement du séjour en prison. Pendant la cérémonie, des détenus ont montré leurs jeux d'acteurs en présentant un sketch. Il a abordé la thématique des violences faites aux enfants.

Eloi Guigma a plaidé pour une multiplication des espaces de ce genre dans d'autres maisons d'arrêts et de corrections du Burkina Faso

L'association LYDIE œuvre depuis plusieurs années en faveur du bien-être des couches sociales défavorisées. Elle a fait de la lutte contre la drogue son cheval de bataille.

Assétou Sawadogo Kaboré a représenté le ministère du Genre et de la famille

La journée de l'enfant africain a été instituée par l'Organisation de l'unité africaine, devenue Union africaine, en souvenir du massacre de centaines d'enfants par le pouvoir de l'apartheid, lors d'une marche pour leurs droits à Soweto, en Afrique du Sud.

SB
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Categories: Afrique

Ouahigouya : Un employé de bar blessé par son patron avec une arme à feu

Wed, 15/06/2022 - 15:30

Le drame s'est produit au cours de la nuit du 14 au 15 juin 2022 dans un bar situé à quelques pas du lycée Yamwaya au secteur 10 de la ville de Ouahigouya, dans la région du Nord, rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).

Un propriétaire de débit de boissons a tiré sur la fesse d'un de ses employés dans la cité de Naaba Kango.

Évacuée d'urgence au Centre hospitalier régional (CHR), la vie de la victime est hors de danger.

Mais pour les urgentistes, il devrait subir une intervention chirurgicale pour l'extraction de la balle logée dans sa fesse.

Le drame qui s'est produit juste hors du débit de boisson, serait dû à un malentendu entre le propriétaire et l'employé, par rapport à la recette de la vente de bières étrangères bien prisées par une certaine clientèle.

La dispute qui a abouti à des échanges de coups, s'est terminée par une course poursuite et un coup de feu du propriétaire du maquis sur l'employé, a appris l'AIB.

Aux dernières informations, le propriétaire du bar qui est du reste un ancien policier, serait en garde à vue au commissariat central de Police de Ouahigouya pour les besoins de l'enquête.

Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina

Categories: Afrique

Attaques terroristes à Seytenga : "Affligé", le MPP s'interroge sur la justification du coup d'État du 24 janvier 2022

Wed, 15/06/2022 - 13:27

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se dit « affligé et consterné » par les attaques terroristes à Seytenga, qui rallongent la série noire des victimes du terrorisme au Burkina Faso. L'ancien parti au pouvoir s'interroge dans cette déclaration sur la justification du coup d'Etat du 24 janvier 2022, l'efficacité de la stratégie et la tactique mises en œuvre pour mener la lutte contre le terrorisme. Lisez !

DECLARATION SUR LA SITUATION NATIONALE PEUPLE DU BURKINA FASO,

Depuis quelques jours, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes meurtrières dans plusieurs localités du pays. Le 9 juin 2022, des groupes armés terroristes s'en sont pris à la brigade territoriale de gendarmerie de la ville de Seytenga dans la région du Sahel, tuant onze gendarmes. Deux jours après, dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, ils sont revenus en grand nombre procéder au massacre de la population civile durant des heures, suscitant autant de stupeur que d'interrogations.

Un bilan provisoire actualisé du gouvernement fait état de soixante-dix-neuf (79) morts et d'un déplacement massif d'hommes, de femmes et d'enfants vers Dori, situé à 47 kilomètres. Toutefois, plusieurs sources locales parlent de plus de cent cinquante (150) civils systématiquement exécutés au cours de cette seule nuit.

Face à un tel drame qui allonge la série noire des victimes du terrorisme dans notre pays, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) est affligé et consterné. Il présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes civiles, militaires et paramilitaires. Il adresse aux blessés ses vœux de prompt rétablissement.

Tout en ayant de la compassion pour la souffrance collective dans laquelle sont nos populations, le MPP dénonce et condamne les tueries de Seytenga. La commune rurale de Seytenga, faut-il le rappeler, est située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, qui abrite un camp militaire, la dernière présence forte de l'Etat avant la frontière du Niger.

Du fait de la dégradation très prononcée de la route de Fada menant au Niger et de l'aggravation des attaques terroristes dans l'Est, cet axe Dori-Seytenga devenait la principale voie du trafic routier entre notre pays et le Niger.

C'est pourquoi, à l'instar de tous les Burkinabè, nous nous demandons comment est-ce encore possible que dans un périmètre aussi stratégique des terroristes puissent commettre allègrement une telle barbarie pendant plusieurs heures sans être inquiétés ?

Devant la tournure de plus en plus dramatique de cette guerre contre le terrorisme, nous devons répondre avec courage aux questions suivantes :
le diagnostic fait par les nouveaux tenants du pouvoir qui leur a servi de prétexte au coup d'Etat du 24 janvier 2022 était-il exact et justifié ?

la stratégie et la tactique mises en œuvre pour mener la lutte contre l'hydre terroriste sont-elles efficaces ?

L'autre question que le développement et la tournure de cette guerre contre le terrorisme nous imposent est la suivante : sommes-nous réellement unis, toutes composantes civiles et militaires comprises, dans le même esprit, le même niveau d'engagement et de sacrifice pour mener cette lutte de reconquête et de pacification de notre pays où les zones urbaines et rurales tombent les unes après les autres entre les mains des groupes armés terroristes ?

En se référant à l'histoire socio-politique de notre nation et aux combats victorieux de son peuple contre toute forme d'adversité, notre conviction est qu'ensemble, rien ne nous a été impossible et rien ne nous sera impossible.

Le MPP réitère son appel pressant à la mobilisation de tous ses militants et de tous les patriotes pour à la fois gagner la guerre contre le terrorisme et réussir le pari du retour à l'ordre constitutionnel normal dans les meilleurs délais.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso et l'aide à sortir de cette impasse !

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES
Ouagadougou, le 13 juin 2022

Le Président du Parti,
Président du Bureau Politique National
Alassane Bala SAKANDE

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Terrorisme au Sahel : L'armée française capture au Mali « un haut cadre » du Groupe Etat islamique

Wed, 15/06/2022 - 12:41

Selon un communiqué de presse de l'état-major des armées (France) du 15 juin 2022, un chef jihadiste a été capturé au Mali en zone frontalière avec le Niger.

« Dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, une opération de la force Barkhane, conduite à proximité de la frontière malo-nigérienne, a permis la capture d'Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l'Etat islamique au grand sahara (EIGS) », peut-on lire sur le communiqué.

Oumeya Ould Albakaye était le chef de l'EIGS pour le Gourma, au Mali, et l'Oudalan, au Nord du Burkina Faso, précise la note de l'armée française.

« Il a organisé plusieurs attaques contre différentes emprises militaires au Mali, dont celles de Gao. Il dirigeait des réseaux de mise en œuvre d'engins explosifs improvisés. Il visait directement les axes de circulation empruntés par la force Barkhane pour conduire sa réarticulation hors du Mali ».

Cette opération, qui a duré plusieurs semaines, a mobilisé différentes capacités aériennes (renseignement, transport et appui feu) et des unités terrestres de Barkhane.

Pour la force Barkhane, « la mise fors d'état de nuire d'Oumeya Ould Albakaye constitue un nouveau succès » qui « déstabilise à nouveau le haut commandement de l'EIGS dans la zone des trois frontières, qui avait été significativement affaibli par Barkhane en fin d'année 2021 et au début de l'année 2022 ».

Cette annonce, il faut le rappeler, intervient dans un contexte où la force Barkhane entre dans la dernière phase de son retrait du Mali.

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Coût des imprimés au service des impôts de N'Dorola : Lettre ouverte au directeur général des impôts

Wed, 15/06/2022 - 12:40

Abdoulaye Dao, ressortissant de N'Dorola, dans la province du Kénédougou, s'interroge, dans cette lettre ouverte adressée au directeur général des impôts du Burkina, sur les tarifs de certaines prestations pratiquées par certains services des impôts de sa région.

Monsieur le Directeur général des impôts,

Je voudrais, par la présente lettre ouverte, porter à votre connaissance et à celle de l'opinion nationale un fait que j'ai constaté dans un de vos services départementaux. J'ai décidé d'en faire un écrit car au-delà de ma propre personne, de pauvres étudiants en ont été certainement victimes également car voulant de ce sésame pour bénéficier des prêts FONER en vue de poursuivre leurs études. Ce fait peut paraître anodin dans sa forme mais très grave, à mon sens, dans le fond. Il s'agit de la « surfacturation » ou la « surtaxation » de vos actes, notamment le coût de l'établissement de certains documents administratifs.

En effet, j'ai constaté, suite à une demande, que l'attestation de revenus coûte jusqu'à 1500F dans le service des impôts de N'Dorola, dans la province du Kénédougou, alors qu'il est de 500F ici à Ouagadougou et peut-être dans tous les autres services des impôts du pays. Certes, la somme de 1000 F peut paraitre dérisoire mais pour un acte qui coûte 500 F, c'est quand bien même une augmentation de 150 % du coût pour des populations rurales dont les revenus sont des plus faibles. Pire, il n'est pas évident que ces 1000 F vont dans vos ou nos caisses car cette somme ne donne droit à aucune quittance ni à aucun reçu.

Renseignements pris, on m'a fait savoir que ces 1000 F représentent le coût de l'imprimé, c'est-à-dire le papier utilisé pour matérialiser l'acte. C'est-à-dire qu'à N'Dorola, où l'impression d'un document ne dépasse pas 100 F, la page en privé et où les copies sont à 25 F, l'agent des impôts qui peut (je suppose) faire ses impressions ou ses copies au bureau revend cet imprimé à 1000 F aux usagers.

Cette manière de faire dans un service public ou des impôts est, à mon sens, une pratique anormale voire illégale car suite à mes renseignements, il n'existerait pas une décision administrative permettant à vos agents de procéder à la facturation de l'imprimé de l'attestation de revenus. Le seul frais à payer (si l'usager est à jour de sa taxe de résidence) est un timbre de 500 F qui est, du reste, apposé sur le document.

De ce qui précède, je présume que cette somme, voire plus, est imposée aux honnêtes populations de la commune sur d'autres actes que ce service offre aux usagers. D'où mon cri de cœur à vous, monsieur le Directeur général, pour que des dispositions administratives soient prises au haut niveau pour vérifier la régularité de ces pratiques en vue de les faire cesser au cas échéant. Et ce pour éviter d'accroitre la peur légendaire que beaucoup de citoyens ont envers vos services.

Nous savons que vous disposez d'un service de communication dynamique qui veille non seulement à l'image de marque de votre institution, mais aussi et surtout travaille d'arrache-pied pour harmoniser vos rapports avec le contribuable. Dans cette perspective, vous avez mis à profit le numérique afin de rendre vos services plus accessibles et transparents. Même si dans les zones rurales ces efforts ne sont pas totalement ressentis, il ne me semble pas indiqué que des agents se permettent de ramer à contre-courant de ces sacrifices.

Tout en espérant avoir des éclaircissements sur cette préoccupation, je vous prie d'agréer, monsieur le Directeur général, l'expression de ma considération distinguée.

Abdoulaye DAO
Un ressortissant frustré de N'Dorola

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Arts martiaux au Burkina Faso : Un séminaire international pour la promotion du Ju Jitsu

Wed, 15/06/2022 - 12:40

L'association burkinabè de Ju Jitsu et de Sambo organise un séminaire international du Ju Jitsu à Ouagadougou du 14 au 19 juin 2022 à l'Institut des sciences du sport et du développement humain. Cette activité entre dans le cadre de la promotion de cette discipline sportive étrangère au Burkina Faso.

L'art de s'auto-défendre face à une agression, l'art de la souplesse. Ce sont, entre autres, les fondements de cette discipline martiale importée du Japon, selon le président de l'association burkinabè de Ju Jitsu et de Sambo, maître Saantur Medah.

Pour lui, le Ju Jitsu est très peu connu des Burkinabè et des initiatives de promotion comme ce séminaire s'imposent au regard de l'importance de la discipline mais aussi au regard du contexte sécuritaire au Burkina. « Cette discipline sert à développer les aptitudes de défense personnelle et elle s'impose à nous eu égard à l'émergence de certains comportements, surtout à la situation d'insécurité grandissante au Burkina », a-t-il expliqué, ajoutant que l'objectif est d'introduire officiellement cette discipline martiale (qui est une pratique universelle au Japon) au Burkina Faso.

Maître Saantur Medah, président de l'association burkinabè de Ju Jitsu a salué la mobilisation

Giancarlo Baguulo est expert international de cette discipline. Devant la quarantaine de personnes que nous avons rencontrées dans la salle des arts martiaux de l'INJEPS, c'est lui qui assurait l'encadrement. Les techniques d'esquive, de positionnement devant l'adversaire, de triomphe sur l'adversaire, ce sont entre autres ces gestes techniques que l'italien Giancarlo Baguulo a enseigné aux participants. Arborant sa ceinture rouge à la taille, il n'hésitait pas lui-même à envoyer au sol ses apprenants en guise de démonstration. « Au cours de ce séminaire, il s'agit essentiellement d'enseigner la pédagogie des arts martiaux notamment le Ju Jitsu aux participants », a laissé entendre Giancarlo Baguulo.

Maître Giancarlo Baguulo en démonstration

Pour le moment, le Burkina Faso n'a pas de fédération du Ju Jitsu. Mais des pays comme le Niger ont déjà une avance sur le pays des hommes intègres. Représentant le Niger, le vice-président de la fédération nigérienne du Ju Jitsu, maître Madai Ibrahim, a souligné l'opportunité de cette activité. « Nous sommes venus à ce séminaire pour renforcer notre expertise, lier des relations avec l'association burkinabè de Ju Jitsu », a-t-il indiqué, ajoutant qu'ils sont dans une logique de promotion de la discipline en Afrique de l'Ouest. Selon lui, des initiatives de promotion étaient en perspective entre le Burkina Faso et le Niger mais le contexte d'insécurité a contribué à perturber le projet. Mais, rassure-t-il, des initiatives sont engagées pour cette vulgarisation entre les deux pays qui vivent la même réalité.

Maître Madai Ibrahim, vice-président de la fédération nigérienne du Ju Jitsu souhaite une vulgarisation du Ju Jitsu

Ce premier séminaire international regroupe des délégations de l'Italie, de la République d'Allemagne, du Niger, de la Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Benin. Prennent part à cette activité aussi, les autres fédérations des arts martiaux burkinabè.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Attaques terroristes à Seytenga : L'UPC renouvelle « son soutien sans faille » aux FDS et VDP

Wed, 15/06/2022 - 12:40

Dans ce communiqué de presse relatif aux récentes attaques terroristes perpétrées à Seytenga (région du Sahel), le parti politique Union pour le progrès et le changement (UPC) traduit sa reconnaissance pour le sacrifice des combattants.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'UPC SUR LE DRAME DE SEYTENGA

Le peuple burkinabè est, une fois de plus, en deuil. Une attaque lâche a été perpétrée contre de paisibles citoyens à Seytenga dans le Séno, dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le bilan provisoire dressé par le gouvernement fait état de 79 morts. Et les recherches d'éventuels autres corps se poursuivent.

En ces circonstances particulièrement atroces, l'UPC présente ses sincères condoléances aux familles de l'ensemble des victimes, ainsi qu'à la nation entière, et formule des vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Avant ce massacre de civils, c'est la Brigade de gendarmerie de Seytenga qui a été attaquée le 09 juin. 11 gendarmes sont tombés. Dans la même province, 04 policiers sont tombés le 12 juin à Yakouta. Que leurs âmes reposent en paix sur la terre du Burkina Faso pour laquelle ils ont consenti le sacrifice suprême ! Prompt et total rétablissement aux blessés !

Pour l'UPC, les circonstances qui ont obligé les forces combattantes du Burkina à quitter complètement Seytenga, une localité assaillie par des terroristes, une zone frontalière et stratégique de surcroît, méritent d'être élucidées.

Il importe que les responsabilités soient situées, que les fautifs soient sanctionnés, et que les leçons soient tirées, pour éviter à l'avenir, un tel drame qui heurte la conscience collective.

C'est le lieu pour l'UPC de renouveler son soutien sans faille aux Forces de défense et de sécurité et aux Volontaires pour la défense de la patrie. L'UPC leur est reconnaissante pour leur sacrifice et leur engagement à faire triompher le peuple burkinabè.

Dans l'histoire d'un peuple, les heures sombres ne manquent pas. C'est la capacité de résilience et de résistance du peuple qui ramène l'équilibre. L'UPC ne doute pas que le Burkina sortira victorieux de ces crises multiples et pernicieuses !

Ouagadougou, le 14 juin 2022

Pour le Bureau Politique National de l'UPC
Le Porte-parole
Moussa Zerbo

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Femmes, jeunes et personnes déplacées internes : Le PASMEP, AZLY et ASTFB pour sauver le centre sud

Wed, 15/06/2022 - 12:32

3 structures associatives à savoir la Plateforme d'actions pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP) les associations Zak-la-Yilguemde (AZLY) et l'association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) ont lancé le projet « Femmes, jeunes et personnes déplacées internes pour la cohésion sociale au centre sud du Burkina Faso ». Sa signature de partenariat ainsi que son lancement ont eu lieu le 13 juin 2022 à Manga.

Les crises sanitaires, sécuritaire, alimentaire survenues au Burkina, ont engendré de nouveaux défis socio politiques et économiques difficiles. En plus de la perte des facteurs de production, l'on assiste à un déplacement massif des populations, avec une accentuation de la pauvreté surtout dans les zones à forts défis sécuritaires. C'est donc au regard de ce contexte que le PASMEP, en partenariat avec les associations AZLY et ASTFB a acquis un financement du Fonds commun genre (FCG) pour la mise en œuvre du projet « Femmes, jeunes et personnes déplacées internes pour la cohésion sociale au centre sud du Burkina Faso ».

D'une durée de 2 ans et d'un coup de 112 millions de francs, il sera exécuté dans 9 communes de la région du centre sud qui sont Béré, Bindé, Guiba, Gogo, Tiébélé, Pô, Gaongo, Doulougou et Kombissiri. Son objectif global, selon le coordonnateur du PASMEP, René Millogo, est de renforcer les capacités opérationnelles des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes pour une meilleure implication dans la consolidation de la paix et aussi assurer une stabilité sécuritaire durables dans cette région du pays.

Sur le terrain, les 3 structures vont recycler les agents des organisations partenaires du consortium sur le rôle des femmes et des jeunes sur les concepts de consolidation de la paix et de défis sécuritaire, former les femmes et les jeunes membres des organes de gestion des conflits en matière de paix, de cohésion sociale, d'inclusion du genre dans consolidation de paix et aussi former les leaders des associations de jeunes et de femmes y compris des personnes déplacées internes en leadership, en plaidoyer et en technique d'animation communautaire.

Le projet est financé par le Fonds commun genre et selon son représentant à l'atelier de lancement, Hien Sié, l'objectif de sa structure en finançant de projet est de faire la promotion de la paix et de la cohésion sociale et aussi de prévenir le vivre ensemble au cas où la région connaitrait des PDI.

Sur ce projet, PASMEP est allé en consortium sur ce projet avec d'autres associations car elles ont un ancrage local et qui connaissent le terrain et le contexte. « Ce partenariat permet à PASMEP de renforcer les capacités de ses organisations. C'est donc un processus d'apprentissage mutuel » a souligné M. Millogo.

Les bénéficiaires n'ont pas manqué de dire leur joie d'abriter le projet. « Le contexte actuel marqué par les défis qui se posent à nous nous donne des motifs de reconnaissance. Il est donc important d'interpeler tous les acteurs à se mettre en ordre de bataille pour la réussite de ce projet » a dit Adama Diallo, préfet du département de Pô. Les 3 structures à savoir le PASMEP, AZLY et ASTFB ont à cœur de réussir ce programme afin de bénéficier d'autres financements, pour le bonheur des populations et des communes concernées.

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Attaques terroristes à Seytenga : La CEDEAO exprime sa solidarité et son soutien au peuple burkinabè

Wed, 15/06/2022 - 12:30

Ceci est un communiqué de la CEDEAO sur les attaques terroristes survenues à Seytenga ayant causé la morts de plusieurs civils et des gendarmes.

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Décès de SAWADOGO TIMOTHEE : Faire-part

Wed, 15/06/2022 - 11:30

Les Grandes Familles SAWADOGO, OUEDRAOGO et BAMOGO à Konéan, Kaya, Ouagadougou, Côte-d'Ivoire, Sénégal, France, USA et Canada ;

Les Grandes Familles TASSEMBEDO, TIENDREBEOGO, OUEDRAOGO et NANA à Ouagadougou, Kassiri, Kaya, Dakar et en France ;

Les Familles Alliées OUEDRAOGO, YAMEOGO, DELMA, TASSEMBEDO, KALKOUMDO, SORE, TIENDREBEOGO, KIENTYETA, KOLOGO et COMPAORE ;

Papa Antoine SAWADOGO à Kaya et Famille ;

La veuve Noëlie SAWADOGO et enfants Nephtali et Ezéchiel ;

Maman Esther BAMOGO à Kaya et Famille ;

Maman Deborah à Boulsa et Famille ;
Son Eminence Cardinal Philippe OUEDRAOGO à Ouagadougou ;

Docteur Michel OUEDRAOGO, Ancien Président du Conseil General des
Assemblées de DIEU et son épouse Lydie, à Ouagadougou ;

Docteur Enoch YAMEOGO, Trésorier Général du Conseil Général des Assemblées de Dieu et son épouse Ruth ;

Monsieur Etienne SAWADOGO, Président National du Mouvement des Hommes de l'Eglise du Burkina Faso (MHEB) et son épouse Rosine ;

Monsieur Jérémie SAWADOGO à Washington et son épouse Alisha ;

Pasteur Jean Marie BADIEL, Pasteur principal de l'église AD de Gounghin ;

Pasteur Théodore SAWADOGO, Président du Conseil Régional des Assemblées de Dieu de Kaya ;

Pasteur Abel OUEDRAOGO, ancien missionnaire à Dakar et son épouse Korotimi ;

Monsieur Emmanuel KALKOUMDO, Directeur du Collège Protestant à Ouagadougou et son épouse Elisabeth ;

Monsieur OUEDRAOGO Salomon à Ouagadougou ;

Monsieur Marcel Valery SAWADOGO, technicien d'imprimerie à l'Université Joseph KI ZERBO et son épouse Nathalie ;

Monsieur Dénis OUEDRAOGO et son épouse Salamata à Ouagadougou ;

Docteur Mahamoudou COMPAORE à Ouagadougou ;

Les Frères, sœurs, cousins, amis et collègues ;

ONT LA PROFONDE DOULEUR DE VOUS ANNONCER LE RAPPEL A DIEU DE LEUR ENFANT, FRERE, EPOUX ET PERE,

SAWADOGO TIMOTHEE, Directeur de la Société Tim Management Consulting, Consultant et Formateur, décès survenu le Samedi 11 Juin 2022 à 8H 44 minutes au CHU de Tengandogo des suites de maladie à l'âge de 58 ans.

LE PROGRAMME DES OBSEQUES SE DEROULERA AINSI QU'IL SUIT :

Vendredi 17 Juin
19H à 21H : Veillée de prière au domicile du défunt à Ouaga 2000 (Côté Est ancien IAM)

Samedi 18 Juin
7H00 : Levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo pour le domicile

9H 30 : Levée du Corps au domicile du défunt

10H30 : Cérémonie religieuse à l'église des Assemblées de Dieu de Gounghin, suivie de l'inhumation au Cimetière Municipal de Gounghin.

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course et j'ai gardé la foi… » (2Timothée 4 : 7).

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Ouagadougou : La SONATUR met en garde contre les opérations de morcellement d'espaces sur ses sites

Wed, 15/06/2022 - 10:30

Il m'a été donné de constater que des individus malintentionnés se livrent à des occupations ou à des opérations de morcellement d'espaces sur les sites de la SONATUR à Ouaga 2000 et Ouaga 2000 Extension Sud.

Ces opérations illégales se font sur des lots déjà référencés de la partie longeant la bande de servitude des pylônes de transport d'énergie de la SONABEL.
Par ce communiqué, il me plaît de rappeler que ce site, partie intégrante du domaine de la SONATUR, par conséquent aucune structure, encore moins un individu, ne peut y opérer une quelconque opération. La SONATUR engagera des poursuites contre tous ceux qui seraient mêlés de près ou de loin à ces pratiques frauduleuses.

En effet, la zone d'aménagement spécial déclarée d'utilité publique a été créée par le KITI N°AN VIII – 0057/FP/EQUIP/SEHU du 28 septembre 1990 portant création de la zone d'aménagement spécial qui stipule en son article 1er :
« Il est créé une Zone d'Aménagement spécial dont le périmètre, situé à cheval sur la limite sud séparant la province du KADIOGO et celle du BAZEGA, est délimité :
au Nord par le lotissement de la Patte d'Oie,
au Sud par des terrains vagues,
à l'Est par la RN5 OUAGA – PO,
à l'Ouest par la RN6 OUAGA-LEO.

Cette zone d'aménagement spécial fut dénommée « OUAGA 2000 » en 1996 et transférée à la SONATUR par décret n°98 – 196/PRES/PM/MIHU/MEF/MCIA du 29 mai 1998.

J'en appelle donc à la vigilance de toute personne approchée pour des propositions de vente de parcelles en ces lieux et informe par ailleurs toute personne intéressée par d'éventuelles offres de parcelles sur les différents sites SONATUR, à prendre attache avec mes services pour des renseignements afin d'éviter d'éventuels désagréments.

CONTACTS : 25 30 17 73/74

SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !

Le Directeur Général

Souaré GORO

Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Etudes supérieures : 7e édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation du 11 au 16 juillet 2022

Wed, 15/06/2022 - 10:00

La Directrice Générale du Centre national de l'Information, de l'Orientation Scolaire et Professionnelle, et des Bourses (CIOSPB) a l'honneur de porter à la connaissance des futures bachelieres, des étudiantes et de leurs parents que la 7ème édition de la Semaine nationale de l'Information et de l'Orientation (SIO-2022) se tiendra du 11 au 16 juillet 2022 au Pavillon « Kilmandjaro » du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

La cérémonie officielle d'ouverture, placée sous la présidence du Pr Frédéric OUATTARA, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, aura lieu le mardi 12 juillet à 9h30 au pavillon « Soleil levant » du SIAO.

Vous êtes toutes et tous invitées à venir nombreux bénéficier de plusieurs prestations :

des communications sur les filières d'études et de formation au Burkina Faso et à l'étranger, les types de bourses, les conditions d'accès aux bourses nationales et étrangères, la démarche d'inscription en ligne sur « Campus Faso », et les services sociaux offerts aux étudiantes par le CENOU et le FONER ;

l'accompagnement quotidien des Conseillers d'Orientation Scolaire et Professionnelle dans les choix de filières à travers des séances d'aides à l'orientation ;

des échanges avec les universités publiques, des universités privées du Burkina, d'Afrique, de hors Afrique et avec bien d'autres structures.

Dre Lydia ROUAMBA
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Décès de SANOU Marie Jeanne : Remerciements

Wed, 15/06/2022 - 09:00

Les grandes famille SANON et OUATTARA à Koro ; Tondogosso, Borodougou, Baré, Niamadougou, Koumi, Bobo Dioulasso et Ouagadougou
Les grandes familles OUATTARA et SANON à Logofourousso ; Nasso ; Sagassiamasso ; Kokorowé , Koumi ; Bama, Soungalodaga, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan et Bamako

Les familles alliées et amies
SANON Pascal pilote à la retraite doyen de la famille ses frères et sœurs.
SANON Joseph instituteur à la retraite doyen de la famille ses frères et sœurs,
Les enfants Mireille et son époux Gabriel TOE à Bordeaux
Eliane à Ouaga
Ida à Bobo Dioulasso

Serge et son épouse Honorine OUEDRAOGO à Auch
Aristide et son épouse Nagnouma KEITA à Conakry
Sévérine à Kinshasa
Les neveux et nièces ; petits enfants,

Vous remercient pour vos marques de sympathie, de compassion et de soutien lors du décès et des obsèques de leur épouse, sœur, mère, tante, grand-mère et amie, SANOU Marie Jeanne agent de banque à la retraite, épouse de feu SANOU Samuel.
Puisse Dieu vous le rendre au-delà de vos attentes.
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie » Ste Thérèse de l'enfant Jésus.

PAIX A SON AME, Union de prières.

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Décès de Adja COMPAORE née NITIEMA Djénéba et KONE Djénéba : Remerciements et Faire-part

Wed, 15/06/2022 - 09:00

De part le nom d'Allah le très miséricordieux par aisance et par excellence.

La chefferie de Cissin

 Les grandes familles COMPAORE, KABORE, ZONGO, NIKIEMA à Cissin Natinga,
COMPAORE Issouf (doyen de la famille)

Mme NANA née COMPAORE Vivianne à gounghin, Sanata à bibalgo
El Adj. COMPAORE Ablassé Président de la communauté Musulmane locale de Paglayiri (secteur 25)

COMPAORE Ablassé Bouaké, El Adj. NIKIEME Souleymane marché de Théâtre Populaire,

COMPAORE Blaise doyen des enfants
El Adj COMPAORE Adama, Président de la grande Mosquée de Cissin Natinga,
El Adj NANA Issaka , Grand Imam de la grande Mosquée de Paglayiri,
La famille COMPAORE à Bouaké Cote d'Ivoire, aux Etats Unis, en Espagne, au Ghana,

El Adj COMPAORE Boukaré, époux de la défunte et ses enfants :
Akim, Sakinata, Loukmane, Mounira, Inoussa, Oumamata, Haoula, Mohamadi,

 La grande famille NITIEMA à Kokologho et Ouagadougou :
NITIEMA Boureima dit Vieux ,
NITIEMA Daouda, Moussa, Fousséni,
NITIEMA Mohamadi et Mamouna tous agents des douanes,
Madame OUEDRAOGO née NITIEMA Kadidjatou à Kaya
Madame OUATTARA née NITIEMA à Ouagadougou
Madame CONVOLBO née NITIEMA Rasmatou à Ouagadougou
Madame SAWADOGO née NITIEMA Maïmounata à Ouagadougou
Madame PITROIPA née NITIEMA BINTOU à Ouagadougou

 Les familles alliées

KONE , BAMBARA à Bobo et aux Etats Unis,
LOOFO à Ouaga,
TRAORE à Bamako
ZOUNGRANA à Kaya,
SORE Zakaria, SINARE Ousmane

ont la profonde douleur d'annoncer le décès des suites d'un incendie de leur maison le 25/05/2022, et de l'inhumation le 26/05/2022 au cimetière de Tiig-Dalgué de leur épouse, fille, mère, sœur, grand-mère, tante, belle-mère :
Adja COMPAORE née NITIEMA Djénéba et de sa petite fille KONE Djénéba.

Elles remercient très sincèrement
Les communautés musulmanes de Bangrin et de Cissin,
Les Mouvements Sunnites de Monzingtenga,
Les chefs coutumiers,

El Adj ZOUNGRANA Saïdou, PDG de SRTC,
SANOU Aboubacar opérateur économique,
ILBOUDO Saïdou opérateur économique,
Docteur SIDIBE et sa femme,
Monsieur CHABI et sa femme,
Les amies de Adja,

Le PDG de Abdoul Service International
Tous les voisins, amis et connaissances et tous ceux dont les noms n'ont pu être cité, pour leurs soutiens multiformes lors de cette très dure épreuve.

Qu'Allah le tout puissant dans son infinie bonté rende à chacun au centuple de ces bienfaits.

Paix a son âme.

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