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Updated: 4 days 4 hours ago

Guinée : Tentative de coup d'État en cours à Conakry

Sun, 05/09/2021 - 13:40

Depuis les environs de 8h de ce dimanche 5 septembre 2021, des tirs nourris sont entendus autour de Sékoutoureya, le palais présidentiel où se trouve le chef de l'État, Alpha Condé.

Le Président est cependant bien portant et placé en lieu sûr,sous la protection de sa garde présidentielle.

Lefaso.net
Source : Jeune Afrique

Categories: Afrique

Produits de grande consommation : La hausse des prix, un coup dur porté au panier de la ménagère

Sun, 05/09/2021 - 00:40

Les ménages burkinabè vivent difficilement l'augmentation des prix des produits de grande consommation constatée depuis quelques mois. Si certains ont dû revoir à la hausse les ressources consacrées aux courses, d'autres par contre n'ont eu d'autre choix que de trouver des alternatives pour mieux supporter cette situation.

La ménagère peine à remplir convenablement son panier ces jours-ci. En effet, depuis quelques mois, une grande partie des produits de grande consommation ont vu leurs prix flamber et ce pour plusieurs raisons. Le ministre du commerce, Harouna Kaboré, au cours d'une sortie médiatique, expliquait que cette situation était due en grande partie à la pandémie du covid-19 qui a désorganisé les chaînes de production (hausse du cours des matières premières) et de transport au niveau mondial et engendré l'augmentation des coûts du transport.

Eu égard au fait que 70% des produits de consommation sont importés, les Burkinabè subissent de plein fouet cette situation. Ainsi, l'huile par exemple est passée de 800 à 1.100 voire 1.200 FCFA le litre. La viande quant à elle est passée de 2.500 à 3.000 le kg. Le riz et la farine de blé ont aussi connu des augmentations sur le prix des sacs de 25 et 50 kg.

Selon Madi Ouédraogo, boutiquier au marché de Baskuy, le bidon de 20 litres d'huile se négociait autour de 12.000 avant la flambée. Actuellement, les revendeurs le paye à 20.500 FCFA. Ce qui les oblige, assure-t-il, à augmenter le prix du litre vendu en détail pour espérer faire des bénéfices. Il ajoute que le prix du sac de riz a connu dernièrement une hausse d'environ 500 FCFA sur le sac, mais pour le moment le prix du kilogramme n'a pas changé. C'est plutôt sur les sacs de 25 et 50 KG, qu'eux commerçants ont procédé à une augmentation.

Très prisée par les consommateurs, la viande a elle aussi vu son prix grimper. A en croire

Madi Ouédraogo, boutiquier au marché de Baskuy

Mahamadi Yago, boucher, la cherté de la viande s'explique par la rareté des animaux du fait du terrorisme. « Actuellement, il est difficile même de trouver les animaux parce que la plupart des éleveurs ont fui l'insécurité. Les animaux que nous pouvions avoir à environ 200.000 FCFA coûtent à présent autour de 400.000 voire 500.000 FCFA. Ce qui fait que nous ne vendons la viande aux clients qu'à partir de 500 FCFA. Et malgré cela, nous avons du mal à faire des bénéfices », explique-t-il.

Parcours du combattant

Face aux nouveaux prix sur le marché, les femmes peinent à conformer leur budget aux besoins de leurs familles. Venue faire des achats pour le repas du jour, Alphonsine Nanéma a dû faire le choix du strict minimum. « Je suis venue avec 2.000 FCFA mais je n'ai pas pu acheter tout ce dont j'avais besoin. Les condiments sont chers, le prix de l'huile a augmenté, même la petite boite de tomates qu'on nous vendait à 250 francs est passée à 300 FCFA. Je n'ai payé ni huile ni viande et pourtant il ne me reste que 300 sur les 2.000. Je vais aller me débrouiller avec ce que j'ai eu pour nourrir la famille. Ce n'est vraiment pas facile, surtout pour nous qui avons plusieurs bouches à nourrir », lâche-telle.

« Quand tu fais le marché, tu te demandes souvent si la majorité des femmes ne sont pas sujettes à la dépression, car tu les voit parler seules, marmonner et quand tu tends bien l'oreille elles font des calculs à n'en point finir tout en faisant les achats. D'autres même gesticulent et quand vos regards se croisent, à cause de la gêne, elles se sentent obligées de te laisser entendre que ce n'est pas facile », renchérit Noélie Sankara. Elle ajoute qu'il faut qu'une alternative soit vite trouvée, sinon ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation et risquent à la longue de souffrir de malnutrition.

la viande, un produits très consommé

Initiatives pour nourrir sa famille

Pour certaines femmes qui, du fait de la situation financière de leur famille, ne s'attendent pas à voir leur "popote" augmenter, il faut développer des alternatives pour s'adapter à la flambée des prix. Sali Zongo par exemple, a opté pour une réduction drastique de la consommation de l'huile. « Je n'utilise l'huile qu'en cas de nécessité. Je privilégie maintenant des techniques comme passer le poisson à la vapeur au lieu de le frire. En plus, c'est beaucoup plus sain. Et pour la cuisine, je ne mets plus qu'un tout petit peu d'huile pour que mon stock puisse tenir », confie-t-elle.

Quant à Odette Dramé, elle préfère faire ses provisions deux fois dans le mois car elle trouve cela plus bénéfique. « J'achète mes condiments tous les quinze jours. Cela me permet de gagner plus, plutôt que tous les jours. Et pour des denrées comme la viande, je paye au kilogramme et je fais des répartitions selon le nombre de jours et je garde au frigo. Sinon si je veux le faire chaque jour, la popote ne suffira pas. Le plus important c'est que la nourriture ait du goût », soutient-elle.
Le vœu émis par l'ensemble des consommateurs est que des alternatives efficaces soient trouvées par le gouvernement burkinabè pour des denrées alimentaires accessibles à toutes les bourses.

Armelle Ouédraogo
Lefado.net

Categories: Afrique

Maison de l'entreprise du Burkina Faso : Karim Ouattara prend les commandes

Sun, 05/09/2021 - 00:35

La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso a un nouveau Directeur général depuis ce 1er septembre 2021, en la personne de Karim Ouattara. Il remplace à ce poste Lancina Ki, admis à faire valoir ses droits à la retraite à la date du 31 août 2021.

La passation administrative de service a eu lieu en présence des membres du Conseil d'Administration de la MEBF, du personnel et des partenaires de l'institution.

Karim Ouattara (DG entrant), Daouda Diallo (représentant le CA), Lancina Ki (DG sortant)

Karim Ouattara est un cadre de la Maison de l'Entreprise depuis près d'une vingtaine d'années. Le Directeur Général sortant, Lancina Ki, a souhaité que le personnel et les partenaires continuent d'apporter à son successeur le même soutien dont il a bénéficié, pour qu'il réussisse sa mission au grand bonheur du secteur privé burkinabè.

Une vue du personnel

Lancina Ki a été félicité pour les résultats importants enregistrés durant les 3 ans et demi passés à la tête l'équipe opérationnelle de la MEBF. Il a affirmé qu'il restera à la disposition du secteur privé, en apportant son expertise partout où elle est requise. Des cadeaux ont été remis à Lancina Ki qui part à la retraite le jour de son anniversaire.

Lefaso.net
Source : Maison de l'Entreprise du Burkina

Lire aussi : Lancina Ki, DG de la Maison de l'entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l'argent »

Categories: Afrique

Burkina : « Le président du Faso n'est pas à la hauteur », Dr Toro Drabo président du PDP/PS

Sun, 05/09/2021 - 00:30

Le Parti pour la démocratie et le progrès/ parti socialiste (PDP/PS) a animé une conférence de presse ce vendredi 3 septembre 2021 à Ouagadougou. L'objectif de cette conférence de presse, selon le président du parti, Dr Toro Drabo, est « d'amener les Burkinabè à prendre conscience que le pays va à la dérive et que les autorités doivent changer leur gouvernance… ou partir ».

Devant les hommes de médias, les conférenciers du jour ont dépeint un Burkina tenaillé par plusieurs problèmes. Ils citent les attaques terroristes qui ont pour conséquences de nombreux morts, blessés, déplacés internes, l'occupation d'une partie du territoire par les terroristes, la fuite de l'administration de certaines zones du pays, la perte de la liberté des populations dans les zones occupées.

Selon Dr Drabo et ses camarades de parti, le Burkina Faso fait également face à une crise du système éducatif qui a atteint son summum depuis l'arrivée aux commandes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), une crise sociale avec notamment la vie chère, une crise foncière mais également une crise écologique.

Dr Toro Drabo, président du PDP/PS estime que le président du Faso n'est pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée

A en croire le président du PDP/PS, Dr Toro Drabo, c'est « Depuis l'avènement du MPP que les problèmes du Burkina Faso ne font qu'empirer ». C'est pourquoi il estime que le président du Faso, Roch Kaboré, « n'est pas à la hauteur ».

« Quand il prenait le pouvoir, le président du Faso a juré de défendre le pays. Mais aujourd'hui, nous nous rendons compte que, dès le premier mandat, il était ministre de la Défense et chef suprême des armées. Mais l'armée n'a enregistré que des débâcles. Il a même rendu l'armée à un moment donné réactionnaire. C'est-à-dire qu'elle bougeait en fonction des attaques terroristes. Il n'a donc pas été à la hauteur parce que beaucoup de gens sont morts (…) Sous sa gouvernance, le Burkina Faso a perdu une partie de son territoire et pire, ils n'ont pas pu enrôler les gens dans certaines localités pour les élections. Les réfugiés sont dans les abimes, il n'est donc pas à la hauteur. Le président Roch Kaboré n'est pas à la hauteur de ce qu'on attend de lui », a martelé Dr Drabo.

Une vue des journalistes présents à la conférence de presse

Comme solution à ce mal-être du Burkina, le PDP/PS propose que le gouvernement mette à exécution les rapports des différentes institutions comme l'ASCE-LC qui mettent en lumière les irrégularités dans la gestion des services de l'Etat. Le parti propose également que le président du Faso travaille en tant que chef suprême des armées à être « à la hauteur ».

Justine Bonkoungou
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Categories: Afrique

Cinéma : La 6e édition des Sotigui Awards se déroulera du 11 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou

Sun, 05/09/2021 - 00:25

Le comité d'organisation des "Sotigui Awards" avec sa tête, son président Kevin Mone, a animé, ce samedi 4 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse pour annoncer la tenue effective de la 6e édition de la cérémonie de récompense des acteurs-comédiens qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2021. Le comité a également dévoilé la liste des nominés de cette édition et les différentes innovations majeures prévues.

Après la 5e édition, Ouagadougou accueille encore la 6e cérémonie de recompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora dénommée " Les Sotigui Awards ". Elle se tiendra du 11 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou et sera placée sous le thème « Statut de l'artiste et rémunération équitable des acteurs comédiens du cinéma africain et de la diaspora ».

C'est l'annonce qui a été faite ce 4 septembre 2021 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse animée par le comité d'organisation. Ainsi, ils sont au total 38 acteurs et comédiens du monde du cinéma africain et de la diaspora nominés pour cette 6e édition des Sotigui Awards. Des acteurs et comédiens issus des pays comme le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Cameroun, le Mozambique, le Sénégal, le Maroc, le Nigeria, le Kenya, le Gabon, la Tunisie, la Namibie, La Réunion, l'Algérie, la Côte d'Ivoire, etc.

Kevin Mone, président du comité d'organisation des Sotigui Awards 2021

Les Sotigui Awards 2021 seront, selon le président du comité d'organisation, Kevin Mone, ouverts à toutes les catégories et il sera désigné un ‘'Prix du public africain ‘'. Et selon ses explications, le lauréat de ce prix sera choisi parmi les nominés dans la catégorie long métrage des six régions de l'Afrique et les nominés dans les catégories "Meilleure interprétation féminine et masculine Série TV". Tout en précisant que c'est un prix qui sera décerné par le vote du public à travers le site de l'académie www.academiedessotigui.org à partir du 15 septembre 2021.

Comme chaque année, cette 6e édition enregistre des innovations majeures. Et pour le comité d'organisation, il est prévu, entre autres, la mise en place d'un réseau social dédié uniquement aux professionnels du cinéma et de l'audiovisuel africain et de la diaspora dénommé « Mov'Up" et la contribution des ministères en charge de la culture.
Pour le choix des nominés, Kevin Mone a fait savoir qu'il est basé sur plusieurs critères, notamment la crédibilité de l'acteur dans le rôle qu'il interprète, sa capacité et sa qualité de conversation ainsi que la qualité du jeu d'acteur.

Les journalistes découvrant la date et le programme d'activités de la 6e édition des Sotigui Awards

Plusieurs activités prévues

Au cours de cette conférence de presse, le comité d'organisation a également dévoilé la liste des activités prévues cette année. Des activités allant des projections de films à l'institut français en passant une conférence publique et des panels sur le thème choisi. A ces activités, s'ajoutent des séances pratiques de formation en jeu d'acteur.

L'apothéose aura lieu le 13 novembre à Canal Olympia Yennega Ouaga 2000. Au programme de cette nuit, il y a la récompense des meilleurs acteurs et comédiens africains et de la diaspora, des hommages à titre posthume et des trophées d'honneur seront remis à des acteurs.

La conférence de presse a connu la participation de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré et de l'acteur Gustave Sorgho qui sont tous les deux revenus sur l'importance du thème choisi. Car selon eux, malgré leur contribution à l'enrichissement de la culture ainsi qu'à l'affirmation de l'identité culturelle des peuples, les acteurs-comédiens africains vivent dans la pauvreté. « C'est pourquoi, cette réflexion se veut participative afin d'aboutir à des recommandations pour une rémunération équitable et une meilleure prise en charge des artistes en général et en particulier des acteurs-comédiens de cinéma », plaide Apolline Traoré.

Yvette Zongo
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Musique religieuse : La chorale de la CCB Saint Camille des 1200 logements tient la 3e édition de son concert d'intégration

Sun, 05/09/2021 - 00:00

La chorale de la Communauté Catholique de Base (CCB) de Saint Camille des 1200 logements organise le 11 septembre 2021 à la maison du peuple, la 3e édition de son concert d'intégration. C'est le comité d'organisation qui l'a annoncé au cours d'une visite qu'il nous a rendue le lundi 30 août 2021. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Vidéo : Auguste Paré
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Categories: Afrique

Juliette COMPAORE/COMPAORE, l'autre nom de l'engagement communautaire

Sat, 04/09/2021 - 23:08

Au départ, le monde du développement communautaire est sa passion, aujourd'hui elle en a fait son métier. Juliette COMPAORE, secrétaire exécutive et membre fondatrice de l'ONG ASMAD est une femme battante pleine d'espoir qui consacre son temps à la promotion de tous les acteurs du développement.

Pour avoir passé plus d'un quart de siècle dans des organisations communautaires, elle maitrise les différents contours des projets et programmes de développement. Femme engagée, militante pour le développement, Juliette COMPAORE s'est forgée au fil des années à promouvoir la ressource humaine, qui selon elle, est gage de développement. Elle croit en la potentialité de la population active dans les divers domaines du développement. Ses débuts dans le domaine des organisations pour le développement sont évocateurs.

Née d'un père qui était très engagé pour le développement du monde rural, Juliette COMPAORE a appris très tôt à s'investir dans ce domaine. Elle commence comme animatrice dans une fédération de groupements (Fédération Wend Yam de Kulkinga). Cette première expérience lui permet d'accompagner des groupements dans la gestion des banques de céréales et des moulins à grains. Pour mener à bien son travail d'animatrice elle a dû suivre des formations dans ce domaine. Au fil des années, elle va nouer des contacts avec des acteurs de la coopération pour le développement.

Et par la suite, Juliette COMPAORE est recrutée au CREPA (centre régional pour l'eau potable et l'assainissement) comme consultante d'appui à la promotion des innovations en matière d'eau d'hygiène et d'assainissement. C'est en faisant ses preuves dans ces différentes structures qu'elle va murir son projet de mise en place de structure d'appui au développement qui va se concrétiser par la création d'ASMADE en 1994 en collaboration avec d'autres personnes.
Celle qui est à la tête de l'ONG ASMADE depuis 2008 capitalise vingt-huit ans de service dans le domaine des organisations de développement.

A quarante-huit ans, Juliette COMPAORE se projette encore pour l'atteinte de son objectif qui est celui de voir les populations mettre en œuvre leurs capacités, « chaque personne est porteuse d'un savoir et peut participer aux actions communes pour induire le changement souhaité » laisse-t-elle entendre.
Son abnégation au travail lui a valu plusieurs postes dans des organismes nationaux et internationaux tels que l'ONG Aquadev et le Réseau Aster international basé en France.

Diplômée en sciences sociales, juridiques et politiques, Juliette COMPAORE continue de se former dans divers domaines liés aux questions de développement.
Mariée et mère de trois enfants, Juliette COMPAORE a un agenda très chargé. Ses journées se résument à l'installation, à la consultation de ses instances du jour, à la gestion des urgences en collaboration avec l'administration et enfin à l'exécution de ses différentes tâches.

R. Ouédraogo
Lefaso.net

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Développement endogène durable : ASMADE et ses partenaires pour l'épanouissement des populations burkinabè
ASMADE : Ce qu'en disent ses partenaires

Categories: Afrique

ASMADE : Ce qu'en disent ses partenaires

Sat, 04/09/2021 - 23:06

Ils sont trois millions de bénéficiaires dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'insertion professionnelle, de l'appui à l'autonomisation des femmes à bénéficier chaque année de l'appui de l'Organisation non gouvernementale ASMADE.
Comment apprécient-ils l'appui de cette organisation qui s'est donné pour mission d'accompagner les initiatives individuelles et collectives pour un développement durable ?

Aimé KONKISRE/PAJ point d'accueil jeunesse

L'ONG ASMADE nous accompagne dans plusieurs domaines notamment le volet formation et accompagnement. Dans ce domaine, elle nous accompagne dans la rédaction des curricula vitae (CV) et les entretiens d'embauche. Elle nous aide à obtenir des stages et organise des conférences-débats à notre profit. ASMADE initie les jeunes de la structure à la technique de prise de parole en public également.

Aimé KONKISRE

Chaque année, nous organisons des prestations théâtrales, des reboisements. Il y a aussi le volet santé sexuelle reproductive. A cet effet, il y a un projet qui accompagne les vendeuses ambulantes afin qu'elles puissent adopter une vie sexuelle responsable.

Je suis à ASMADE depuis 2005 et je puis vous assurer que nous collaborons parfaitement.

Nous souhaitons que l'ONG implique davantage les jeunes dans ses différentes activités et crée beaucoup d'opportunités pour eux parce qu'ceux-ci sont en quête d'emploi.

Inoussa OUEDRAOGO/ Union régionale des mutuels de santé de la région du Centre

Nous bénéficions d'un accompagnement technique, financier pour mener à bien nos activités. Notre collaboration est vivante depuis 2009. Conjointement à notre objectif qui est l'amélioration des conditions de vie des populations à travers la protection sociale, l'ONG nous dote de moyens.

Inoussa Ouédraogo

Larba PILGA /Directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente/ Ministère de la jeunesse et de la formation professionnelle

L'ONG ASMADE travaille avec le Ministère en charge de la jeunesse depuis les années 2004. C'est une ONG qui intervient dans l'éducation des jeunes et le développement endogène. Un partenariat a donc été établi avec le Ministère de la jeunesse pour bénéficier de l'accompagnement institutionnel.

Dans le cadre du partenariat, le Ministère accompagne l'ONG ASMADE sur les plans technique et institutionnel pour faciliter la mise en œuvre de ses activités. En revanche l'ONG ASMADE aussi soumet au Ministère ses programmes et rapports d'activités et sollicite son soutien pour mener à bien ses actions.

Larba Pilga

Le Ministère accompagne l'ONG ASMADE au regard de la pertinence de ses interventions et de sa crédibilité. Laquelle crédibilité lui a valu des distinctions honorifiques.

La collaboration avec l'ONG ASMADE doit être renforcée. Chaque partie doit redoubler d'efforts pour que nous puissions ensemble prendre efficacement en charge les questions d'éducation des jeunes.

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Juliette COMPAORE/COMPAORE, l'autre nom de l'engagement communautaire

Categories: Afrique

Développement endogène durable : ASMADE et ses partenaires pour l'épanouissement des populations burkinabè

Sat, 04/09/2021 - 22:53

La santé, l'éducation, l'alimentation et l'insertion socioprofessionnelle sont des domaines sur lesquels l'Association Songui Manégré/ Aide au Développement Endogène (ASMADE) s'appuie pour la mise en œuvre de ses objectifs. En vingt-quatre années d'existence au Burkina Faso, elle se reconnait à travers ses activités menées sur le terrain en faveur de la lutte contre la pauvreté.

Trois millions de bénéficiaires dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'insertion professionnelle, de l'appui à l'autonomisation des femmes ; ce sont les réalisations que l'O.N.G. (Organisation non gouvernementale) ASMADE enregistre chaque année depuis sa création. L'ONG s'est donné pour mission d'accompagner les initiatives individuelles et collectives pour un développement durable.

Pour mener à bien ces tâches, ASMADE ciblent différents acteurs que sont les enfants, des communautés villageoises, des femmes et des jeunes des dirigeants et des décideurs. Ses partenaires bénéficient des formations dans des domaines de l'éducation, la restauration, la transformation des produits locaux, etc. lesquelles formations sont aussi dispensées aux différentes communautés.

Une approche participative pour l'atteinte des objectifs fixés

« On ne développe pas mais on se développe » , cette pensée de Joseph KI ZERBO illustre l'engagement de l'ONG ASMADE, qui s'appuie sur les ressources locales disponibles pour booster le développement. Sa priorité étant le développement endogène, l'ONG ratisse large en incluant les différents acteurs concernés dans ses activités. Pour ce faire, bénéficiaires et partenaires techniques et financiers travaillent en synergie. Cette synergie d'action permet à l'ONG d'engranger une mutualisation des compétences. La présidente d'une association de transformatrices et actrice de l'ONG ASMADE, Mamounata KARGOUGOU est l'exemple d'une femme entrepreneure et partenaire de l'ONG. « Je suis heureuse et fière de participer à la lutte contre le chômage et la pauvreté en créant moi-même des emplois » a-t-elle souligné.

Chaque groupe cible est donc appelé à apporter le changement par sa participation à travers les activités de l'ONG. Celle-ci est active dans sept régions du Burkina : Centre, Plateau Central, Centre Sud, Centre nord, Centre ouest, Centre Est et Boucle du Mouhoun. Plusieurs volets dont l'approche genre, l'éducation, la protection sociale qui sont pris en compte dans le processus de développement de la structure.
Malgré ses prouesses, l'ONG fait face à des défis tels que le renforcement des supports de communication, le développement d'un centre de formation polyvalent pour jeunes en vue de valoriser leurs potentialités et l'extension de la couverture de la protection sociale.

En rappel, ASMADE a été créée en 1994 et agréée ONG en 2006. Elle a à son actif cinq distinctions et reconnaissances dont la plus récente est le Chevalier l'ordre du mérite de la Santé et de l'action sociale avec agrafe Santé obtenu en 2018.

R. Ouédraogo
Lefaso.net

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Categories: Afrique

Burkina / Koudougou : Les membres du bureau exécutif national du SYNATRACT renforcent leurs capacités opérationnelles

Sat, 04/09/2021 - 17:30

Le vendredi 3 septembre 2021, a eu lieu la cérémonie de lancement de la deuxième session ordinaire de l'atelier de formation de l'année 2021 à l'initiative du Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT) au sein de la direction régionale de la culture du Centre-ouest. Pour le secrétaire général de ce syndicat, l'objectif général de l'atelier est de renforcer les capacités opérationnelles des membres du bureau exécutif national (BEN) du SYNATRACT.

Après une première session tenue à Ouagadougou le 20 mars 2021, c'est au tour de la ville de Koudougou, d'accueillir, les 2 au 3 septembre 2021, les membres du bureau executif national du SYNATRACT, pour une session ordinaire de formation sous le thème : « Négociation collective et défense des intérêts des travailleurs par les syndicats réformistes ».

Une vue partielle des participants

Le bureau exécutif national a été renouvelé lors du sixième congrès qui s'est tenu le 6 février 2021 sous le thème : « luttes et libertés syndicales : acquis et perspectives ». Pour permettre aux membres de ce bureau de mener à bien leurs missions, le SYNATRACT a opté de renforcer leurs capacités opérationnelles en élaborant un plan de formation triennal, conformément à la durée de leur mandat qui est de trois ans. Selon le secrétaire général du syndicat, Kevin Sié Sou, il est toujours indiqué d'inculquer des notions de base aux membres du bureau pour son bon fonctionnement.

« Comme nous sommes les défenseurs des travailleurs de la culture, nous serons appelés dans les jours ou mois à venir à défendre les intérêts de ces travailleurs-là. Donc, il serait bien que le BEN ait les notions nécessaires pour aller sur le terrain », affirme-t-il.
Il estime que le thème choisi va leur permettre de savoir comment s'y prendre pour aller vers l'autorité pour avoir gain de cause concernant les différentes plateformes de revendication.

La DRH se réjouit de cette initiative du SYNATRACT

Pour sa part, Esther Combari/Nacro, directrice des ressources humaines du ministère de la culture et du tourisme, affirme que cette formation va contribuer à renforcer les capacités des membres du bureau exécutif et servir d'outil nécessaire pour la communication avec les différents partenaires. « C'est avec un grand plaisir que je prends part à l'ouverture de cet atelier de formation. Je remercie le syndicat qui a pris cette initiative qui, du reste, est une bonne chose pour outiller le bureau pour les futures négociations », a-t-elle dit. Il faut noter que dans son allocution, madame Nacro a fait savoir que le renforcement des capacités des agents du ministère de la culture et du tourisme fait aussi partie des missions de la direction des ressources humaines.

Une vue partielle des participants

Pour ce qui est du déroulement de l'atelier, Guy olivier Ouédraogo, secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè et communicateur pour ce présent atelier, a donné les différentes étapes. A l'entendre, les modules concernés par cette formation sont le dialogue social, la social-démocratie et le syndicalisme et comment négocier. « Il n'est pas très simple de porter les doléances des travailleurs. On est souvent tentés d'aller dans certaines pratiques. Mais nous allons essayer de démontrer qu'à travers les négociations, on peut arriver à des résultats, pour peu que le partenaire en face soit de bonne foi », a-t-il laissé entendre.

Le SYNATRACT s'attend à ce que le BEN soit outillé, entre autres, sur le rôle et les tâches des différents membres du bureau exécutif national ; avoir une base sur la social-démocratie et le syndicalisme ; et enfin connaitre les différentes règles qui régissent le fonctionnement du syndicat.

Prince Omar
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Covid-19 au Burkina : Onze nouveaux cas confirmés à la date du 2 septembre 2021

Sat, 04/09/2021 - 12:02

Sur 641 échantillons analysés, le Burkina Faso enregistre onze cas liés au Covid-19 dont huit à Ouagadougou, un à Ziniaré et deux à Bobo-Dioulasso.

Aucun cas de décès n'a été signalé conservant le nombre total de décès à 171 tandis qu'un seul cas de guérison a été enregistré, revoyant le nombre total à la hausse, désormais de 13 546.

Actuellement, le nombre de cas actifs est de 110.

Depuis le 9 mars 2020, le pays compte 13 827 cas dont 5 144 femmes et 8 683 hommes.

Dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette pandémie, 120 937 personnes ont été vaccinées.

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DEMANDE DE DEVIS (RFQ) d'Équipement de Technologie Informatique (TI) pour le Burkina Faso

Sat, 04/09/2021 - 10:30

RFQ NO : CHISU-2021-003

PARTIE A : PAGE DE COUVERTURE
Date d'émission : 06 septembre 2021
Date Limite Pour Les Questions : 14 septembre 2021 14h00 heure de Ouagadougou
Date D'échéance : 20 septembre 2021 14h00 heure de Ouagadougou

Demande de devis pour du Matériel Informatique

Le projet Country Health Information Systems and Data Use (CHISU) dirigé par JSI Research and Training Institute, Inc. (ci-après dénommé “JSI”) lance un appel d'offres pour la fourniture et la livraison de matériel informatique destiné à être utilisé au Burkina Faso, tel que décrit dans les spécification techniques ci-jointes.
CHISU est un projet financé par l'USAID qui offre une opportunité incroyable de renforcer la capacité et le leadership d'un pays dans la gestion et l'utilisation des systèmes d'information sanitaire (SIS) et des données pour améliorer les décisions fondées sur des preuves.

Pour ce faire, CHISU a l'intention de soutenir les systèmes de technologie de l'information et les données à tous les niveaux, d'instaurer une culture d'utilisation des données et de faciliter le renforcement des capacités et la gouvernance des systèmes d'information sanitaire du ministère de la santé, ce qui démontre actuellement un besoin en matériel informatique au Burkina Faso.
Cet achat de matériel informatique est financé par l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et est soumis à toutes les règles, règlementations et dispositions fédérales applicables.

Veuillez soumettre votre offre la plus compétitive conformément aux instructions ci-jointes, avec toutes les certifications requises. Tout bon de commande émis à la suite de cet appel d'offres sera soumis à l'ensemble des instructions, certifications, termes et conditions, et spécifications inclus dans cet appel d'offres.

Ce document n'est qu'une demande de devis et n'oblige en aucun cas JSI à procéder à une attribution. Les prix attribués à la suite de cet appel d'offres seront soumis aux termes et conditions décrits dans le présent document.
Tout prix attribué à la suite de cette RFQ sera soumis à toutes les instructions, spécifications de produits, certification et conditions générales incluses dans cette RFQ. Ce document de RFQ comprend les parties suivantes :

PARTIE A : Page de Couverture
PARTIE B : Instructions
PARTIE C : Spécifications du produit
PARTIE D : Liste des exigences et formulaire de devis (excel) PARTIE E : Certifications

JSI s'engage à respecter les normes d'éthique et d'intégrité les plus élevées en matière de passation de marchés. JSI a une tolérance zéro pour la fraude et interdit strictement les potsde-vin, les dessous de table, les gratifications et tout autre cadeau en nature ou sous forme monétaire. JSI interdit aussi strictement la collusion (truquage des offres) entre les fournisseurs et entre les fournisseurs et le personnel de JSI. JSI sélectionne les fournisseurs sur la base de leur mérite et n'engage que ceux qui font preuve d'une éthique commerciale solide.

Les vendeurs ne doivent pas participer au truquage des offres ou tenter d'offrir des honoraires, des commissions, des cadeaux, des gratifications ou toute autre compensation en nature ou sous forme monétaire aux employés de JSI. Les vendeurs qui agissent de la sorte seront disqualifiés et ne pourront plus faire affaire avec JSI. En outre, JSI dispose d'une politique en matière de conflits d'intérêts qui exige du personnel avec un fournisseur et, si nécessaire, qu'il s'abstienne de participer à un marché impliquant ce fournisseur. Si, à tout moment, votre organisation craint qu'un employé ait enfreint la politique de JSI, vous pouvez soumettre un rapport via la ligne d'assistance sur le code de conduite de JSI à l'adresse suivante : www.jsi.ethicspoint.com.

PARTIE B : INSTRUCTIONS

A. Définitions :
Offrant : l'organisation ou l'entreprise qui fournit des devis pour les biens ou les services demandés dans le cadre de la présente RFQ.
Acheteur : JSI Research and Training Institute, Inc. – Ci-après dénommé JSI
B. Date Limite de Soumission
Toutes les propositions, les demandes de renseignements et la correspondance relatives à cette sollicitation ainsi que la soumission des offres, doivent être clairement référencées “RFQ No : CHISU-37710.005” et peuvent être soumises en format électronique par courriel à chisu@jsi.com.

Veuillez soumettre votre offre la plus compétitive conformément aux instructions et aux spécifications du produit avant le 20 septembre à 14h00 heure de Ouagadougou.

Les questions et les offres tardives ne seront pas acceptées ou prises en considération.

C. Questions :
CHISU répondra à toutes les questions reçues au plus tard le 14 septembre 2021 à 14h00 et partagera les réponses avec tous les offrants potentiels. La (les) question(s) et la (les) réponse(s) seront envoyées à tous les offrants potentiels qui ont exprimé leur intérêt pour la RFQ avant le 16 septembre 2021 14h00.

D. Exigences de la RFQ :
1. Exigences Générales :
i. Les Vendeurs peuvent utiliser le format de la Partie D pour fournir un coût unitaire à prix fixe pour chaque article énuméré.
ii. Fournir une déclaration sur la façon dont les biens seront livrés et s'il y a un coût associé à la livraison. Ceci doit être documenté dans la Partie D.
iii. Les Soumissions doivent inclure, au minimum, toutes les exigences et spécifications énumérées dans les Spécifications du Produit, Partie C. iv. Conditions de Garantie. La garantie doit être applicable et valable en Ethiopie. Cela doit inclure le détail du service pendant la période de garantie.

v. Délai de Livraison : Nombre de semaines pour livrer les produits après que la commande a été passée. Veuillez fournir un délai de livraison réaliste.
vi. Source/Nationalité : Tous les biens et services offerts en réponse à la présente demande de propositions et aux futures demandes de propositions doivent satisfaire aux exigences en matière de source et de nationalité, conformément au Code des Règlements Fédéraux des États-Unis, 22 CFR 228. Les biens doivent être produits dans n'importe quel pays à l'exception de Cuba, de l'Iran, de l'Irak, du Laos, de la Libye, de la Corée du Nord et de la Syrie.

2. Exigences Commerciales et Autres Exigences Administratives :
i. Le Vendeur devra livrer les marchandises à Ouagadougou, au Burkina Faso.
ii. Validité de l'offre : Les prix proposés doivent être valables pour un minimum de 120 jours civils à compter de la date limite de réception des offres. iii. Les Offrants doivent également confirmer leur volonté de travailler avec les conditions générales standard de JSI en certifiant dans la Partie D.
iv. L'Offrant doit se conformer aux ‘Dispositions Standard Applicables de l'USAID'.
v. Les Offrants doivent être prêts à fournir un profil d'entreprise et à signer les certifications de l'USAID et de JSI au cas où ils seraient sélectionnés pour l'attribution du contrat. Ces documents peuvent être consultés sur le site https://www.usaid.gov/sites/default/files/documents/1868/303mav.pdf pour être examinés avant l'attribution du marché.

E. Attribution :
JSI a l'intention d'émettre un ou plusieurs bons de commande à prix fixe à un ou plusieurs fournisseurs qui répondent le mieux aux critères spécifiés dans cet appel d'offres et qui sont considérés comme des fournisseurs responsables et éligibles pour les articles spécifiés.

Ce document est une demande de devis uniquement, et n'oblige en aucun cas JSI ou son donneur d'ordre à présélectionner ou à faire un quelconque prix. JSI peut rejeter tout ou partie des réponses ou annuler le processus de pré-qualification.

F. Critères d'Évaluation et de Sélection :
Les devis feront l'objet d'un examen préliminaire pour vérifier s'ils sont complets et conformes aux exigences de base. Les offres doivent être soumises à temps et répondre à toutes les exigences énoncées à la Section D ci-dessus. Les devis qui ne répondent pas à ces exigences peuvent ne pas être pris en considération.
JSI évaluera les devis conformes sur la base de la "meilleure valeur", en tenant compte d'une variété de facteurs, y compris, mais sans s'y limiter, la conformité aux spécifications requises, l'acceptabilité technique du produit offert, le prix, le délai d'exécution, le délai de livraison et les performances passées.

G. Conditions de paiement
Le cycle de paiement de JSI est de 30 jours nets à compter de la réception des biens/services, de l'inspection et de l'acceptation des biens/services conformes aux conditions de l'adjudication et de la réception de la facture du vendeur. Une coopération totale avec JSI dans le respect des termes et conditions de paiement sera considérée avec la plus grande attention.

H. Frais encourus :
JSI n'est pas responsable des coûts encourus par les offrants lors de la préparation, de la soumission ou de la négociation d'un prix pour cette RFQ. Les coûts sont uniquement la responsabilité de l'Offrant.

I. Modifications :
JSI se réserve le droit, à sa seule discrétion, de modifier la demande, de modifier le processus de sélection, de modifier ou d'amender les spécifications et l'étendue des travaux spécifiés dans cette RFQ.

J. Règlement Anti-Huawei/ZTE
Les Parties figurant sur la liste du System for Award Management (SAM)
(https://www.sam.gov) des entités exclues de l'octroi de subventions fédérales pour les "équipements ou services de télécommunications couverts", y compris Huawei Technologies Company et ZTE Corporation, ainsi que toutes les filiales ou sociétés affiliées de ces entités, sont des sources interdites pour ce marché. L'offrant ne peut pas proposer : 1) des équipements ou des services produits ou fournis par ces parties, ou : 2) des équipements ou des services qui incorporent des composants essentiels produits par ces parties.

PARTIE C : SPÉCIFICATIONS ET EXIGENCES DU PRODUIT
Description du produit
Fourniture et livraison d'´Equipement de Technologie de l'Information

Modems = 40 unités


Categories: Afrique

Appel à candidature Pour des propositions de services d'assurance médicale au Burkina Faso

Sat, 04/09/2021 - 10:30

Date d'émission : lundi 06 septembre 2021
Date/heure d'échéance des questions : 14 septembre 2021, 13h00, heure de Ouagadougou
Date/heure d'échéance de la proposition : lundi 20 septembre 2021, 13h00, heure de Ouagadougou

Le Système d'information sur la santé et l'utilisation des données dans les pays (CHISU), dirigé par JSI Research and Training Institute, Inc. et mis en œuvre par JSI Research & Training Institute, Inc. (JSI), sollicite des propositions de services d'assurance médicale au Burkina Faso (prestataires de services affiliés) pour les services médicaux ambulatoires et hospitaliers, l'assurance-vie collective et individuelle pour le personnel local du projet (environ 12 employés et environ 40 personnes à charge) situé à Aden. La période d'exécution prévue est du 1er novembre 2021 au 31 octobre 2022. Le CHISU est financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et est soumis à toutes les réglementations et dispositions fédérales applicables.

Veuillez soumettre votre proposition la plus concurrentielle conformément aux instructions aux offrants et aux termes de référence. Tout contrat attribué à la suite de cette DP sera soumis à toutes les instructions, termes de référence/spécifications, certifications, termes et conditions et clauses requises par le bailleur de fonds. Ce document de DP comprend les éléments suivants :

PARTIE A : Page de Couverture
PARTIE B : Instructions aux offrants
PARTIE C : Termes de référence
PARTIE D : Représentations et attestations
Annexe A : Conditions générales d'utilisation
Annexe B : Clauses requises par le bailleur de fonds

Toutes les propositions, demandes de renseignements et correspondances relatives à cette sollicitation doivent être adressées à l'attention de :

Système d'information sur la santé et l'utilisation des données dans les pays (CHISU)
Re : N ° de la DP : CHISUBF-2021-001
Courriel : chisu@jsi.com

En savoir plus sur ce lien Appel à candidature Pour des propositions de services d'assurance médicale au Burkina Faso

Categories: Afrique

Côte d'Ivoire : Les ivoiriens viennent de perdre Léonard Groguhet, une icône du cinéma africain

Sat, 04/09/2021 - 10:30

Le monde culturel ivoirien et africain est en deuil ce samedi 4 septembre 2021. Le monument Léonard Groguhet a tiré sa révérence au bord de la lagune Ebrié.

Léonard Groguhet est un acteur et humoriste de Côte d'Ivoire. Il vient de Daloa, une ville située au Centre-ouest du pays.

Fils de Gbaily Groguhet, Il effectue ses études primaires dans ladite ville de 1947 à 1952 où il exerce la fonction de commis d'Administration avant son service militaire de 1954 à 1958.

En 1959, il rentre de Saint Louis et s'inscrit au Centre National d'Art Dramatique et joue dans des pièces comme "Le Médecin" malgré lui et intègre le Centre d'Art Dramatique à Paris pour une formation de trois ans en 1961.

En 1965, il se forme à l'Institut d'Études Théâtrales de la Sorbonne pour apprendre auprès du professeur Jacques Scherer. Il achève ses études théâtrales à l'Université Internationale du Théâtre de 1966 à 1968.

Il exerce ensuite le métier de professeur d'interprétation à l'École Nationale de Théâtre de l'Institut National des Arts d'Abidjan. En 1969, Léonard Groguhet travaille à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne comme responsable d'émissions telles que "Le Stop dans le vent", "Télé-week-end", "Pour ou contre" devenue plus tard la célèbre série "Comment ça va".

Les récents films dans lesquels Léonard Groguhet jouera un rôle sont :

"Bienvenue au Gondwana" en 2017 ;

"Ma famille" de 2002 à 2007 (avec Akissi Delta, Michel Bohiri, Clémentine Papouet, Angéline Nadié, Josiane Yapo, Michel Gohou, Nastou Traoré, Wabehi Amélie, Decothey, Thérèse Taba...) ;

"Un mariage pas comme les autres" en 2000 ;

"Mamie Watta" en 1998 ;

Lefaso.net
Source : Abidjan.net/Wikipedia

Categories: Afrique

Réaffectation des élèves du lycée Zinda : Parents et élèves se démènent pour l'enregistrement

Sat, 04/09/2021 - 01:52

Depuis ce lundi 30 août 2021, les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré et leurs parents ont pris d'assaut les 12 sites d'enregistrement identifiés par la direction provinciale de l'éducation nationale pour les accueillir après la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré. Si l'opération se passe relativement dans de bonnes conditions, quelques doutes subsistent néanmoins, surtout du côté des élèves du second cycle qui habitent des quartiers où il y a plus de CEG que de lycées. Ce vendredi 3 septembre 2021, nous avons sillonné quelques sites d'enregistrement pour constater le déroulement de l'opération.

Fermé depuis le 24 mai 2021 après une série de manifestations, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré ne sera pas rouvert pour l'année scolaire 2021-2022. Ainsi en ont décidé les autorités de l'enseignement. Les élèves seront dispatchés dans 74 établissements publics de la ville de Ouagadougou. Le lundi 30 août 2021, les enregistrements des élèves ont commencé. Ils prendront fin le vendredi 10 septembre 2021. En attendant, élèves et parents se démènent pour se trouver une place.

Ce 3 septembre 2021, il est un peu plus de dix heures lorsque nous franchissons les portes du lycée Philippe Zinda Kaboré en cette matinée. Dans la cours, nous constatons une certaine affluence. Certains élèves sont accompagnés de leurs parents. D'autres se suivent par petits groupes. Ils sont venus récupérer leurs bulletins de notes ainsi que leurs numéros matricules afin de pouvoir s'enregistrer et espérer être affectés dans un des 74 établissements d'enseignement publics identifiés pour les accueillir après la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré, l'un des plus grands et des plus anciens du pays.

Aïcha Barry, parent d'élève

Une fois en possession de ces différentes pièces, ils devront se rendre sur un site d'enregistrement, en fonction des établissements sur lesquels ils auront porté leur choix. Sur ce site, ils ont la possibilité de choisir trois établissements par ordre de préférence. Et c'est en fonction de la capacité d'accueil de ces établissements qu'ils y seront acceptés ou affectés ailleurs. Si certains ont déjà leur petite idée sur leurs choix, d'autres, par contre, sont un peu perdus parce que ignorant la situation géographique exacte des différents établissements à proximité de leurs lieux d'habitation.

Aicha Barry, parent d'une élève en classe de 2nde, est venue accompagner sa fille. Malgré le fait qu'elles habitent le quartier Saaba, leurs choix se sont porté sur les lycées Bogodogo et Nelson Mandela, situés dans l'arrondissement 2. « Il est vrai que c'est assez loin de chez nous mais ma fille dit que l'enseignement est bien dans ces lycées c'est pourquoi elle veut être orientée là-bas. Même si nous n'apprécions pas la fermeture de l'établissement, je pense que le fait de nous aider à trouver la place ailleurs pour nos enfants c'est déjà bien », soutient-elle.

Rasmané Sawadogo est élève en classe de 2nde C. Pour l'année scolaire 2021-2022, il doit fréquenter la classe de 1ere D. Il est venu récupérer son bulletin afin de se faire enregistrer. Il déplore le fait que dans plusieurs arrondissements, il y ait plus de CEG que de lycées, ce qui complique le choix de plusieurs élèves. « Moi, je suis de l'arrondissement N°11. Et dans notre arrondissement, il n y a que des CEG et un seul lycée public qui est le lycée municipal Rimvougré. Je passe en classe supérieure, mais je ne suis pas sûr d'être affecté dans le seul lycée de notre arrondissement. Donc, il faut que je m'enregistre là où j'ai plus de chances, même si j'habite très loin de là-bas », confie-t-il.

Rasmané Sawadogo est élève en classe de 2nde C

Au lycée municipal Bambata, ce n'est pas la grande affluence au niveau des enregistrements. Nous trouvons sur les lieux, deux parents venus accompagner leurs enfants. Si le premier "duo" a pu se faire enregistrer, le deuxième est reparti bredouille. Pour cause, l'élève Mariam Saré, accompagnée par son père, avait déjà repris la classe de 2nde et a échoué au baccalauréat. Compte tenu du fait que l'on ne peut reprendre deux classes dans le même cycle, elle ne pourra pas se faire enregistrer. Elle devra chercher une place dans un autre établissement, afin de retenter sa chance au baccalauréat.

Crainte du dépaysement et des effectifs pléthoriques

Même s'ils sont heureux de trouver un point de chute suite à la fermeture de leur lycée, plusieurs élèves craignent d'avoir du mal à trouver leurs marques une fois dans leur nouveau lieu d'apprentissage. Abdoul Fatao Sabaté, élève en classe de Tle D, affirme que les premiers mois risquent d'être difficiles, parce que les élèves seront dépaysés dans leurs nouveaux établissements et peuvent avoir du mal à s'adapter.

Daouda Sana, élève

Quant à Daouda Sana, il regrette déjà ses camarades de classe. Il soutient qu'au lieu de fermer le lycée, il aurait préféré que les réformes à la base des manifestations soient mieux expliquées aux élèves afin d'avoir leur adhésion. Sadia Nikièma elle, craint que les classes ne soient trop pleines et que cela n'altère la qualité de l'enseignement. « Nous savons tous que dans les établissements publics, les élèves sont déjà nombreux dans les classes. Donc, si nous les élèves du Zinda nous allons nous ajouter à eux, j'imagine déjà combien nous serons par classe. Ce ne sera pas facile pour les professeurs et pour nous aussi », lâche-t-elle.

L'opération d'enregistrement se poursuivra jusqu'au 10 septembre 2021. Une commission se penchera ensuite sur les affectations des élèves dans les différents établissements.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina-Covid-19 : Plus de 80 000 personnes vaccinées en août 2021

Sat, 04/09/2021 - 01:50

Avec 210 cas de contamination au Covid-19 enregistrés, du 1er au 31 août 2021, le Burkina Faso semble avoir pris le dessus sur la maladie, si l'on en croit les chiffres quotidiens publiés par le Service d'information du gouvernement. Côté vaccination, le pays a connu un bond au mois d'août avec 80 714 personnes vaccinées, malgré les hésitations et la prudence des premières heures, en juin et juillet.

Une chose est sûre. Le Covid-19 n'est plus à la Une de l'actualité nationale. Et pour bon nombre de Burkinabè, il ne devrait d'ailleurs pas occuper l'esprit des plus hautes autorités, surtout en saison pluvieuse où le paludisme gagne silencieusement du terrain à l'intérieur du pays.

Soit ! Nous nous sommes prêtés à un exercice d'analyse sur la situation de la maladie tout le long du mois d'août en nous basant sur les points quotidiens publiés par le Service d'information du gouvernement.

Aucune contamination le 3 et 15 août

En termes de contaminations, le Burkina est passé de 13 591 cas le 1er août à 13 798 cas le 31 août. 210 contaminations ont donc été enregistrées au cours du mois, soit 146 hommes et 64 femmes. Notons qu'il y a eu plus de contaminations dans la deuxième quinzaine du mois. 121 contre 89 infections pour la première quinzaine. Le plus grand nombre de contaminations (33) a été enregistré le 11 août. Tandis que le 3 et le 15 août, aucune contamination n'a été déclarée.

13 villes et communes touchées

Notons que treize villes et communes ont été touchées par le Covid-19 au cours de ce mois d'août. Ouagadougou vient en tête avec 152 contaminations, contre 40 dans la capitale économique Bobo-Dioulasso. Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est termine la marche du podium avec 5 contaminations. La ville de Gorom-Gorom déjà en proie à l'insécurité, elle, a enregistré 4 infections. Boromo, Banfora, Houndé, Orodara, Kongoussi, Bagassi, Dédougou, Dori, Garango ont enregistré chacun un seul cas pendant les 30 derniers jours.

Côté guérison ? La tendance est sensiblement la même que celle des infections. On note 155 nouvelles guérisons dont 57 au cours des deux premières semaines et 98 dans la seconde moitié du mois. Malheureusement deux décès ont été déclarés au cours du mois.

Engouement mitigé en juin et juillet

Quid de la vaccination ? Débutée début juin avec la première dose d'AstraZeneca, la campagne n'a pas connu beaucoup d'engouement dès le départ. Jusqu'au 31 juillet, seulement 38 041 personnes ont été vaccinées. D'ailleurs les informations sur le nombre de personnes vaccinées n'ont figuré pour la première fois sur le point quotidien du SIG qu'à partir du 27 juillet. A cette date, 35 313 personnes dont 12 896 agents de santé avaient été vaccinées. Aussi, le nombre des agents vaccinés a figuré dans les communiqués du SIG jusqu'au 4 août avant d'être noyé dans les données générales.

Retenons que le mois d'août a connu un bond significatif en termes de vaccination avec 80 714 personnes vaccinées. Soit près du triple de ce qui a été fait en juin et juillet. Les Burkinabè se font-ils de plus en plus vacciner ou les chiffres sont-ils gonflés pour plaire aux partenaires ? Bien malin qui saura y répondre.

Un taux de létalité de 1,23%

Même si le pays est loin derrière le Sénégal et ses 1 167 364 personnes vaccinées ou la Côte d'Ivoire et ses 1 370 123 personnes vaccinées au 31 août, retenons que ces pays ont respectivement 72 805 et 55 669 cas de contamination. Le Burkina a un taux de létalité de 0,01, soit 1,23%. Ce taux est inférieur à celui du Sénégal (2,42%) et supérieur au taux de la Côte-d'Ivoire (0,79%)

Dans un article écrit le 19 juillet 2021, nous suggérions aux autorités sanitaires de renseigner le bilan quotidien avec le nombre des cas graves pris en charge par les services de réanimation. Aussi, il serait intéressant d'avoir régulièrement le nombre de personnes vaccinées par région. « Toutes ces données n'ont certes aucun impact visible sur la lutte contre la maladie mais elles permettront aux populations de mieux suivre la situation épidémiologique », écrivions- nous. Et c'est toujours d'actualité.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Nous a rendu visite : L'humoriste « Lajaguar » présente son prix Youth Heroe's Awards 2020 aux Editions Lefaso

Sat, 04/09/2021 - 01:45

L'artiste humoriste burkinabè Wendyam Sévérin Yaméogo alias « Lajaguar » est venu présenter aux Editions Lefaso, ce vendredi 3 septembre 2021, le prix Youth Heroe's Awards 2020 décroché le 25 juillet 2021 par son association « Les vagabonds de l'assainissement ».

Le Burkina Faso a été élevé au plan international grâce aux actions de l'association « Les vagabonds de l'assainissement » pilotée par l'artiste humoriste Wendyam Sévérin Yaméogo alias « Lajaguar ». Une association qui a connu ses débuts en 2017 et a été reconnue sur le plan national en 2019. L'association a remporté le premier prix du meilleur jeune pour le développement et pour la paix « Youth Heroe's Awards 2020 » face à 46 autres nationalités du monde, le 25 juillet 2021.

Pour le jeune entrepreneur, son passage dans les locaux des Editions Lefaso a pour objectif d'impacter les jeunes afin de les inciter à l'action. A l'en croire, l'obtention de ce prix a été effective grâce au système économique dudit projet basé principalement sur les droits d'auteurs de leurs activités, qui s'élèvent à 14 millions de francs CFA contrairement aux autres candidats qui avaient l'appui financier de certaines ONG.

Partant du principe selon lequel « il n'y a pas de mauvais boulots, il n'y a que de mauvaises personnes », le leader de l'association compte relever le défi de l'assainissement avec la contribution et l'engagement effectif des jeunes. Il souligne que la notion d'assainissement va au-delà de l'assainissement de la nature pour embrasser la question d'hygiène corporelle et l'éducation. La patience, la vision, la foi et le travail sont, pour le président ‘'des vagabonds de l'assainissement'', des valeurs qui leur permettront d'atteindre leur objectif qui est « d'étendre ce projet jusqu'en 2031 et avec plus de 32 000 personnes comme employées ».

Au nom de la rédaction et de toute la direction générale, le rédacteur en chef de Lefaso.net, Samuel Somda, a remercié le visiteur du jour pour la considération. Jugeant le concept novateur, la rédaction l'a encouragé dans son projet.
En rappel, le prix a été décerné par l'organisation « International associations of Youth and Student for Peace (IAYSP) » en Corée du Sud. Ce prix fait la fierté de tout le Burkina Faso et la promotion de sa jeunesse.

Joséphine Gouba (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Culture, sports et loisirs : Le rapport de performance des projets et programmes en cours d'adoption

Sat, 04/09/2021 - 01:30

Examiner et adopter le rapport de performance des projets et programmes du secteur de planification « culture, sport et loisirs » évalués au cours des années 2019 et 2020. Ce sont les points sur lesquels les membres du cadre sectoriel de dialogue (CSD) issus de l'administration publique, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers ont travaillé ce vendredi 3 septembre 2021, à l'occasion de leur assemblée sectorielle des projets et programmes. L'ouverture des travaux a été présidée par l'inspecteur technique du ministère de la Culture, Sidi Traoré, représentant la secrétaire générale dudit département.

Pour rendre plus performants les départements ministériels, le gouvernement a mis en place un certain nombre de secteurs de planification. Le ministère de la Culture, des arts et du tourisme se retrouve dans la catégorie « culture, sports et loisirs ». Ce secteur regroupe en tout six départements ministériels.

Dans son allocution, le directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère de la Culture, Mamadou Soma, a rappelé l'objet de la présente rencontre et les points inscrits à l'ordre du jour. « Il s'agit, ce matin, d'examiner les projets et programmes qui sont mis en œuvre dans le cadre de ce secteur de planification en vue de s'assurer que nous sommes sur la bonne voie dans l'atteinte des missions assignées », a-t-il expliqué.

Le directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère de la culture a décliné les projets et programmes qui ont été évalués

Les projets et programmes placés sous la tutelle du secteur de planification « culture, sports et loisirs » sont au nombre de deux. Il s'agit, selon M. Soma, du programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture cofinancé par l'Union européenne et la contribution de l'Etat burkinabè et du programme d'appui au secteur de la culture, phase 5, financé par la Coopération suisse.

Au titre du bilan, les résultats ne sont pas ceux qui étaient vraiment attendus. « Nous avons réalisé une performance moyenne parce que nous avons un projet qui est placé au vert au premier rang. Le deuxième projet est à l'orange », a indiqué l'inspecteur technique du ministère de la Culture. Des efforts restent à fournir pour relever les difficultés qui entravent l'atteinte des effets et impacts escomptés.

C'est pourquoi, le représentant de la secrétaire du ministère de la Culture, Sidi Traoré, a invité l'assistance à une participation active aux échanges pour que les propositions et recommandations qui seront formulées servent à corriger les insuffisances constatées. Ce qui permettra, a-t-il relevé, d'envisager avec plus de sérénité l'atteinte des objectifs fixés aux différents projets et programmes de sorte que leurs impacts soient visibles dans le développement socioéconomique du Burkina.

De son côté, Alexander Wiomer, responsable du domaine gouvernance et démocratie et par ailleurs responsable des dossiers culture, a confié que l'engagement de la Coopération suisse dans le domaine de la culture ne date pas d'aujourd'hui.

« Cela fait longtemps que nous sommes engagés avec toute une série de partenaires dans le domaine du film et du théâtre. Nous offrons aussi un appui au fonds de développement culturel et touristique, notamment pour des activités culturelles », a-t-il signifié. Cet appui, qui est cofinancé, est estimé à plus de 6 milliards de F CFA sur quatre ans.

Alexander Wiome a souligné l'accompagnement de la Coopération Suisse au secteur de la culture

Sur les difficultés qui ont émaillé la bonne marche des projets et programmes de développement du secteur de planification « culture, sports et loisirs », il évoque la capacité des partenaires à leur trouver des fonds complémentaires de financement. « C'est cela qui ralentit la mise en œuvre des projets. La crise sanitaire marquée par le covid-19 et la situation sécuritaire ont également impacté les activités culturelles. Nous allons voir aujourd'hui comment nous pouvons surmonter ce défi », a conclu M. Wiomer.

En rappel, le projet de rapport consolidé de l'évaluation 2019-2021 des projets et programmes de développement soumis à l'appréciation des membres du cadre sectoriel de dialogue "culture, sports et loisirs" est la synthèse des travaux des comités d'évaluation. A l'issue de cette assemblée, il servira de document de base pour la tenue de l'assemblée générale des projets et programmes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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