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Updated: 4 days 1 hour ago

Arbollé : Protestation contre un projet de lotissement du maire.

Fri, 27/08/2021 - 19:01

La troisième session ordinaire du conseil municipal de Arbollé, le jeudi 26 août 2021 a été interrompue par l'arrivée d'un regroupement d'habitants et ressortissants du village de Yibi à environ 7 kilomètres de Arbollé. Ces derniers, selon nos confrères de l'AIB, sont venus exprimer leur ras-le-bol contre le maire de la commune Boureima W. Ouédraogo dont ils dénoncent la gestion du projet de lotissement.

En effet, il est reproché entre autres au maire d'avoir utilisé du faux avec usage du faux dans l'attribution de plusieurs parcelles dans la commune de Arbollé aux membres de sa famille ainsi qu'à des proches, a indiqué le porte-parole des conseillers municipaux opposés audit projet, Bonsouindé Ouédraogo. De plus, on l'accuse d'être en train d'exproprier les paysans de la localité de leurs terres cultivables au profit des agences immobilières.

Formulé dans une lettre adressée au maire, la partie opposée au projet, représenté par Sommanégré Ouédraogo, fils de Yibi en compagnie de ses frères et parents ont demandé à Boureima Ouédraogo de retirer sans délais son projet de construction de logements sociaux dont le choix est porté sur Yibi.

Une situation confuse. Pendant que le maire dit ne pas être au courant d'un éventuel projet de lotissement dans le village par une quelconque société immobilière, et qu'il s'agirait d'une simple manipulation de la part de ses challengers. Le promoteur immobilier, rencontré par l'AIB après les échanges avec le maire, confirme que les faits et que les propriétaires terriens auraient déjà marqué leur accord en cédant leurs terres. Il a aussi indiqué n'avoir pas pris en compte dans son schéma de lotissement, les champs des populations qui s'opposent.

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Source : AIB-Passoré

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Mali : Levée des mesures de restriction contre l'ancien président de la Transition Bah N'DAW

Fri, 27/08/2021 - 19:00

Dans un communiqué du vendredi 27 août 2021, le Comité local du suivi de la Transition ( CLST) s'est félicité de la décision du Gouvernement de lever toutes les mesures de restrictions concernant l'ancien président de la Transition, Bah N'DAW et l'ancien Premier ministre, Moctar OUANE.

Il félicité aussi toutes les dispositions prises pour leur permettre de bénéficier de leurs droits attachés à leur statut.

A cet effet, il exhorte les acteurs concernés à faire preuve d'esprit de responsabilité, d'attachement à l'intérêt national et au respect de la loi.

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Rentrée scolaire 2021-2022 : Les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré devront s'inscrire dans d'autre établissements

Fri, 27/08/2021 - 18:09

Le directeur provincial de l'Enseignement post-primaire, primaire et secondaire de la province du Kadiogo a, dans un communiqué le 27 août 2021, informé les élèves et parents d'élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré, de l'ouverture des sites d'enregistrement en vue de l'affectation des élèves dans les établissements publics de la commune de Ouagadougou.

Cela en vue d'une bonne organisation de la rentrée scolaire 2021-2022, et au regard de la suspension des recrutements pour complément d'effectifs dans la commune de Ouagadougou.

Les enregistrements se dérouleront du lundi 30 au vendredi 10 septembre 2021 au regard du tableau des sites d'enregistrement joint en annexe.

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Sports : L'AS-Douanes affûte ses armes pour la saison 2021-2022

Fri, 27/08/2021 - 17:31

L'Association sportive des Douanes tient les 27 et 28 août 2021 à Ouagadougou une assemblée générale extraordinaire. Le Comité central fera le bilan de la saison passée et procédera à la mise en place du bureau des supporters de l'AS-Douanes.

L'AS-Douanes est très active ces dernières années dans l'échiquier sportif burkinabè. Le club des douaniers se fait remarquer tant dans l'achat des joueurs que les résultats obtenus sur le terrain.

Réunis à Ouagadougou pour l'assemblée générale extraordinaire, les responsables du club vont passer en revue la saison écoulée et préparer la prochaine.
« L'AS-Douanes dispose de six clubs et les résultats sont satisfaisants », a relevé Armand Georges Meda, président du Comité central.

En effet, au football, les gabelous sont arrivés deuxièmes après l'AS Sonabel, leader de la saison. Au handball, le club des douaniers a disputé les finales du championnat en juniors filles et en seniors dames. Des médailles ont aussi été glanées au judo. « Tous ces résultats sont très satisfaisants », s'est réjoui Armand Georges Meda, président du Comité central.

Un satisfecit partagé par les premiers responsables de la Douane burkinabè. « Nous saluons les efforts qui sont déjà faits », a indiqué Mikaïlou Diarra, directeur de l'informatique et des statistiques, représentant le directeur général des Douanes.
A l'orée de la nouvelle saison, les gabelous affûtent leurs armes pour de meilleurs résultats. Pour la section football, l'AS-Douanes a été particulièrement active. En effet, elle s'est attachée les services de l'attaquant des Etalons, Banou Diawara, et du milieu de terrain de Salitas, Yssouf Barro, et bien d'autres grands noms du Faso foot.

« Lorsqu'on est deuxième, l'ambition naturelle est d'occuper la première place. Nous nous donnons les moyens pour cela », a ajouté le président du Comité central de l'AS-Douanes, Georges Armand Meda.
Au cours des travaux qui vont durer 48 heures, il sera mis en place le bureau des supporters de l'AS-Douanes. Peut-être le maillon qui manquait pour faire de l'AS-Douanes un grand club.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Académie militaire Georges Namoano : 70 officiers pour défendre la patrie

Fri, 27/08/2021 - 17:30

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des forces armées nationales présidera ce samedi 28 août 2021 à Pô dans la province du Nahouri, la cérémonie de sortie conjointe de la 20e promotion d'élèves-officiers d'active et de la 11e promotion d'élèves-officiers spécialistes de l'Académie militaire Georges Namoano.

Après 24 mois de formation pour les élèves-officiers d'active, et 9 pour les élèves-officiers spécialistes, les impétrants de ces deux promotions sont appelés à intégrer les rangs des forces armées nationales de leur pays.

Ils sont 60 élèves-officiers d'active, soit 38 Burkinabè et 22 venus de 13 pays amis (Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo).

Quant aux élèves-officiers spécialistes, ils sont au nombre de 10 Burkinabè (cinq médecins, un pharmacien, deux juristes, un génie logiciel et un ingénieur automobile).

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

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Belgique : Le ministre en charge des Burkinabè de l'étranger à la rencontre de ses compatriotes

Fri, 27/08/2021 - 16:30

Le ministre délégué en chargé des Burkinabè de l'étranger, Mme Clarisse Merindol/Ouoba, a séjourné du 19 au 23 août 2021 à Bruxelles dans le cadre de sa tournée à la rencontre de la diaspora burkinabè. En Belgique et aux Pays-Bas, le ministre Merindol s'est montré solidaire des Burkinabè éprouvés par les intempéries, avant d'avoir un moment fort de dialogue direct avec l'ensemble de ses compatriotes.

Le séjour du ministre délégué en Belgique a été marqué par des visites de terrain. Liège est une des villes de la Belgique profondément touchée par les intempéries que la Belgique a connues en juillet dernier. Parmi les victimes, on dénombre des Burkinabè dont les biens ont été noyés dans la montée des eaux. « Le gouvernement a suivi l'évolution de la situation en temps réel à l'époque. Je ne pouvais pas séjourner en Belgique sans faire le déplacement de Liège pour aller apporter le soutien du Burkina Faso à ses fils et filles qui font face à des moments difficiles. Après les inondations, il faut se reconstruire. Et c'est une des phases les plus difficiles », a justifié le ministre.

Fortement mobilisée, la petite communauté des Burkinabè de Liège et environs a dit sa fierté de recevoir un membre du gouvernement. « Nous savons maintenant que nous ne sommes pas oubliés. Malgré la distance, malgré un agenda chargé, le gouvernement, à travers le ministre, a montré que la diaspora compte pour lui », a déclaré l'un des sinistrés, Ablassé Tiemtoré .

C'est dans une salle comble de l'Ambassadeur que le ministre a rencontré les compatriotes

Daouda Sanou, président de l'Association des Burkinabè de Belgique (ABB), a tenu à souligner que l'intérêt manifeste des plus hautes autorités du Burkina pour les Burkinabè de l'extérieur fait que les Burkinabè de la Belgique sont jalousés par les autres communautés étrangères. « Face à la catastrophe de Liège, seul l'ambassadeur du Burkina a fait le déplacement sur le terrain pour réconforter ses compatriotes. Aujourd'hui, c'est un ministre qui est là. Nous ne pouvons que dire merci au gouvernement », a-t-il fait savoir.

Le ministre Merindol a retenu de la visite de terrain, la résilience de nos compatriotes impactés qui ont surmonté le drame et ont repris à vivre.
Août étant la période de grandes vacances, la mobilisation de la diaspora pour la rencontre entre le ministre pouvait être biaisée. Mais le 22 août, la salle de réunion de l'Ambassade était comble. Ils sont venus de toute la juridiction, Pays-Bas, Luxembourg, et de quatre coins de la Belgique.

C'était donc l'occasion pour la "patronne" des Burkinabè de l'étranger de dévoiler la batterie de mesures nouvelles prises par le gouvernement en faveur des Burkinabè de l'extérieur. « Bientôt, le Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur va voir jour. Ce cadre répond à l'ensemble des préoccupations de nos compatriotes vivant hors de nos frontières. Nous voulons qu'ils se l'approprient en s'y impliquant fortement », a souligné le ministre.

Cadres d'investissement sécurisés, mécanisme d'accueil en cas de retour, vote des Burkinabè de l'extérieur, etc., aucun sujet n'a été exclu au cours de ces moments d'échanges directs avec le ministre. C'est une diaspora entièrement satisfaite qui est sortie de la rencontre. « C'est la première fois que je prends part à ce type de rencontre. Pour moi, elles ne servaient à rien. Mais là, j'en sors totalement changée », avoue Maya Hema, juriste fiscaliste. Le doyen Joseph Ouédraogo abonde dans le même sens : « le ministre a parlé vrai ».

Malgré un calendrier chargé, le ministre a été interpellé par l'appel en détresse d'un Burkinabè vivant aux Pays-Bas. Richard Van De Wal, Burkinabè de mère et Néerlandais de père, vivait au Burkina avec sa mère à la suite de la séparation du couple. Ayant vécu avec sa maman depuis l'enfance, le gamin ne connaît que Ouaga et ne parle que le mooré le français. A 19 ans, il est rapatrié seul aux Pays-Bas au chevet de sa père malade. Dix jours après son arrivée, ce dernier décède laissant son fils seul au monde.

Le ministre et sa délégation ont apporté leur soutien à une jeune Burkinabè en détresse

Richard hérite des biens de son père dont une grande maison, mais ne parlant pas néerlandais et étranger à Stein, la ville de son père, il est dans le désarroi. Séparé de sa mère restée au pays faute de visa, Richard a vu ses efforts pour faire venir sa mère échouer. Et pour ne pas faciliter les choses, son héritage ne fait pas d'heureux autour du lui. « Avant d'être ministre, je suis mère. Et voir un gamin abandonné ainsi seul dans un contexte pareil ne me laisse pas indifférente. En plus, je suis chargée des Burkinabè de l'extérieur », fait remarquer le ministre.

Pour mieux cerner le problème et apporter son soutien au gamin en détresse, le ministre a fait le déplacement de Stein. « C'est une situation sensible et difficile à la fois. Le contexte sanitaire est à l'origine du durcissement des conditions de délivrance de visa. Mais la présence de la mère va permettre au jeune Richard de retrouver un équilibre », constate le ministre Merindol. Promesse a été faite que le cas de ce jeune sera plaidé pour une issue favorable.

Le ministre Délégué a été reçu en audience par le SG du Processus de Rabat le 20 août afin d'échanger sur la question de l'immigration. Elle a par ailleurs reçu des dons de Fatoumata Diallo et de Adeline Tapsoba, deux Burkinabè qui ont décidé de mettre la main à la poche afin de porter secours aux déplacés internes du fait de la crise sécuritaire.

Jérémie NION
Attaché de presse à Bruxelles

Categories: Afrique

Un débrouillard 2.0 / Banfora

Fri, 27/08/2021 - 16:30

Le rêve d'Abdoulaye OLAOYE était de partir en Europe et faire fortune. Mais aujourd'hui, il ne regrette pas d'être resté au pays.

#CLEbf #Service #Lwili

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Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) : Les membres du conseil d'administration installés

Fri, 27/08/2021 - 15:31

Les membres du conseil d'administration de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT), ex FPDC, ont pris fonction ce vendredi 27 août 2021. Au nombre de neuf, ils auront pour mission de contrôler et d'évaluer l'action de la direction générale du bras financier des collectivités territoriales. Ils doivent également relever de nombreux défis.

Nommés en conseil des ministres du mercredi 9 juin 2021, c'est ce vendredi 27 août 2021 que les membres du conseil d'administration de l'ADCT ont été installés. C'est le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Pierre Bicaba, qui a présidé la cérémonie. Il les a félicités pour leur nomination. Il les a aussi exhortés à bien remplir les missions qui leur sont confiées. Ce qui permettra, selon lui, à l'ADCT de jouer sa partition dans la promotion du développement local. Après l'installation officielle des membres, le président du conseil d'administration, Jean Noel Sawadogo, a lui aussi pris service.

Jean Noel Sawadogo, président du conseil d'administration de l'ADCT

Au nom des autres membres, il a remercié les autorités pour la confiance placée en eux. Il a indiqué qu'ils auront pour mission de contrôler et d'évaluer l'action de la direction générale de l'ADCT. Jean Noel Sawadogo a laissé entendre qu'il y a des priorités qui les attendent. Selon lui, il s'agit d'abord de l'opérationnalisation des nouveaux guichets-prêts, garantis aux emprunts et l'appui technique aux collectivités. Ensuite, il y a l'élaboration des documents opérationnels liés à la mise en œuvre des guichets. Enfin, ils devront aussi élaborer le plan stratégique de développement et institutionnel de l'ADCT.

Les participants à la cérémonie d'installation

Le président du conseil d'administration est conscient des défis à relever. Il a pris la ferme résolution de travailler avec détermination pour atteindre les objectifs de l'agence. La cérémonie d'installation des membres du conseil d'administration a connu la présence du directeur général de l'ADCT, Bruno Dipama.

Dimitri OUEDRAOGO
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Journée annuelle de reboisement du BUMIGEB : 350 plants mis à terre à Kouba (Koubri)

Fri, 27/08/2021 - 15:23

Le Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) a tenu ce jeudi 26 août 2021, sa journée annuelle de reboisement. A cette occasion, les agents du Bureau ont mis en terre 350 plants tout au long de la voie menant à leur Unité de contrôle des appareils à pression (UCAP), sise à Kouba, dans la commune rurale de Koubri.

350 caïlcédrats (Khaya senegalensis) ont été mis en terre tout au long de la voie menant à l'Unité de contrôle des appareils à pression (UCAP), sise à Kouba, dans la commune rurale de Koubri, ce jeudi 26 août 2021. Cette activité de reboisement annuelle est une tradition du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB). « C'est une pratique ancienne au niveau de la maison », a fait savoir le Directeur général du BUMIGEB, Dr Brahima Sorgho.

Le DG du BUMIGEB a indiqué que cette activité est une pratique ancienne du Bureau

Elle vise aussi, a-t-il précisé, à répondre à l'appel du 7 août dernier, à Ziniaré, du Premier ministre Christophe Dabiré où il a demandé de planter mais de planter utile pour stopper la déforestation au Burkina Faso. C'est donc gonflés à bloc que les agents du BUMIGEB, avec à leur tête le Directeur général, ont mené cette activité. Dr Sorgho a rassuré que ces plants seront entretenus. « Nous avons apporté dans ce sens des grilles de protection pour assurer la survie des plants que nous allons planter », a-t-il rassuré.

Le ministre délégué en charge des Mines et le DG du BUMIGEB mettant en terre un plant

Une activité citoyenne

Le ministre délégué en charge des Mines, Aimé Zongo, était de la partie. A l'en croire, il a tenu à être présent au nom du ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Ismaël Bachir Ouédraogo et à son nom, pour apporter son soutien à cette initiative qu'il qualifie d'ailleurs de citoyenne. L'objectif de cette opération, a-t-il décliné, est de répondre à l'appel du chef du gouvernement. D'après lui, le Premier ministre a voulu qu'à travers la campagne de reboisement annuelle, que tous les départements ministériels s'engagent dernière cette initiative qui vise à bloquer l'avancée du désert au Burkina. « Le reboisement, le BUMIGEB s'en est approprié.

Le ministre délégué en charge des Mine qualifie l'activité du BUMIGEB de citoyenne

Aujourd'hui nous sommes à Kouba, dans une des annexes du Bureau. Cette plantation consiste à reboiser tout au long de la voie qu'ils ont eux-mêmes aménagée. Toute chose qui permettra de mieux la stabiliser », a-t-il terminé.
Avant la séance de reboisement proprement dite, une délégation du BUMIGEB conduite par son Directeur général, Brahima Sorgho, en compagnie du ministre délégué en charge des Mines, Aimé Zongo, a rendu une visite de courtoisie au Naaba Boulga de Kouba. Cette opportunité a été mise à profit pour lui remettre des présents symboliques.

Obissa Juste MIEN
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Agroécologie : Les acteurs plaident pour son intégration dans les politiques agricoles au Burkina

Fri, 27/08/2021 - 15:08

Le ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation a organisé un atelier de plaidoyer pour l'intégration de l'agroécologie dans les politiques agricoles au Burkina Faso. Cet atelier, tenu le jeudi 26 août 2021 à Koudougou (Centre-Ouest), avait précisément pour but d'informer et de sensibiliser les acteurs au niveau régional sur l'agroécologie et sa prise en compte lors des fora régionaux pour l'élaboration du Programme national du secteur rural, phase 3 (PNSRIII). Son financement est assuré par la Fondation Biovision.

Au Burkina Faso le contexte environnemental est caractérisé entre autres par les changements climatiques, la dégradation des sols et la dégradation des ressources en eau. Pour faire face aux enjeux d'une augmentation de la production, les systèmes d'exploitation se doivent d'évoluer vers des systèmes plus résilients et plus intensifs. D'où la promotion d'une vision à long terme, intégrant une approche écologiquement intensive des systèmes de production, seule à mesure de préserver et d'améliorer la qualité des sols et leur fertilité.

Les participants sont composés entre autres des élus consulaires et les représentants de la Confédération paysanne du Faso

L'agroécologie apparait ainsi comme une des solutions devant permettre d'aller à une agriculture plus durable. Elle se définit comme une démarche scientifique qui promet la durabilité des synthèses de production agro-sylvo-pastorale.
A cet effet, la tenue de cet atelier du 26 août 2021 vise à informer et sensibiliser les acteurs au niveau régional sur l'agroécologie et sa prise en compte lors des consultations (fora régionaux) pour l'élaboration du PNSRIII.

Il s'est agi au cours de cette journée d'échange pour les organisateurs d'outiller les élus consulaires et les représentants de la Confédération paysanne du Faso sur les enjeux de l'agroécologie, mais également de les informer et les sensibiliser sur la pertinence de l'intégration de l'agroécologie dans le PNSRIII.

Photo de famille

« Repenser nos systèmes de production »

Une seule allocution a ponctué la cérémonie d'ouverture, celle du directeur général des productions végétales. Elle a été prononcée par son représentant, Prosper Zemba, directeur national du développement des productions agricoles.

« Pour nourrir le monde aujourd'hui et à long terme, il est indispensable et urgent de repenser nos systèmes de production. Nous devons obligatoirement passer à des systèmes d'alimentation et de production durables qui garantissent une sécurité alimentaire et une nutrition pour tous, qui fournissent une égalité sociale et économique... », a-t-il dit. Il affirme par la suite que « l'avenir de l'agriculture ne réside pas seulement dans l'intensification inadéquate de la production, mais dans l'intensification des connaissances, dans une approche intégrée que seule peut offrir l'agroécologie ».

Adama Sawadogo, correspondant national agroécologie

A l'entendre, il s'avère nécessaire d'adopter des politiques et des stratégies sensibles à l'écologie. Ainsi, selon lui, l'intégration de cette importante thématique dans le nouveau référentiel de développement du Secteur rural en cours d'élaboration s'avère un impératif. Son élaboration étant inclusive, la contribution de la Chambre nationale d'agriculture, et de la Confédération paysanne du Faso est déterminante. « C'est pourquoi je vous invite à participer massivement aux consultations régionales et porter la voie de l'ensemble des producteurs du Burkina Faso afin que l'agroécologie soit intégrée dans le nouveau référentiel de développement du secteur rural », a-t-il conclu.

« Nos systèmes de production ne sont pas suffisamment durables »

Pour le correspondant national agroécologie, Adama Sawadogo, l'agroécologie c'est également des techniques et des technologies qui contribuent à restaurer et enrichir le socle de production (la terre) et surtout qui permet d'utiliser moins de pesticides chimiques de synthèse.

Il justifie la tenue de cette rencontre par le fait qu'elle permettra d'intégrer l'agroécologie dans les politiques agricoles du Burkina Faso. Car dit-il : « Nous savons qu'actuellement nos systèmes de production ne sont pas suffisamment durables. Il y a la nécessité de changer les paradigmes et d'user de toutes les techniques et technologies possibles pour ne pas détruire notre environnement ». Selon lui, plus on produit dans la durabilité plus on intensifie dans les fumures organiques, les engrais organiques, les pesticides biologiques et on travaille dans la durabilité, et cela permet d'accroitre la productivité qui nécessairement va conduire à l'autosuffisance alimentaire.

Modeste Florentin Bationo, coordonnateur représentant du CEAS suisse au Burkina Faso et représentant de Biovision dans cette activité

Le présent atelier a lieu grâce au financement de la Fondation Biovision à travers l'initiative « Politiques cohérentes pour la transformation des systèmes alimentaires et agricoles - Un échange entre pairs entre les décideurs politiques ». Modeste Florentin Bationo est le coordonnateur représentant du CEAS suisse au Burkina Faso et de Biovision dans cette activité. Selon lui, Biovision et le Centre écologique Albert Schweitzer soutiennent tous ce qui est développement durable et l'agroécologie est l'une des approches que le CEAS a promues depuis des dizaines d'année.

Comme attentes, il espère que les acteurs pourront échanger sur les enjeux de l'agroécologie et peser le pour et le contre en tenant compte d'une démarche basée sur leur réalité.

Prince Omar
LeFaso.net

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Région de l'Est : Prorogation du couvre-feu de 60 jours

Fri, 27/08/2021 - 14:10

Dans un communiqué administratif du 25 août 2021, le Gouverneur de la région de L'Est, Saïdou Toussaint Sanou, a informé la population de la Région de l'Est que le couvre feu instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est prorogé pour une durée de 60 jours. Soit du lundi 30 août au jeudi 28 octobre 2021 inclus.

Les Horaires sont de 00hà04h du matin dans la ville de Fada N'Gourma ; et de 22h à 04h du matin pour les autres localités de la Région.

Lefaso.net

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Régime d'assurance maladie universelle/ Burkina : 1 115 personnes indigentes de la région du Nord reçoivent leurs cartes d'assurés

Fri, 27/08/2021 - 13:05

La Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) a procédé le jeudi 26 août 2021 à Ouahigouya, à la remise de 1 115 cartes d'assurance à des personnes indigentes de la région du Nord. Ces joyaux permettront aux bénéficiaires d'obtenir des soins de qualité gratuitement, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

Un ouf de soulagement pour des personnes vulnérables de la région du Nord du Burkina Faso. Pour cause, elles n'auront plus besoin de dépenser de l'argent pour obtenir des soins de qualité. Ces personnes seront prises en charge par l'assurance maladie universelle. Pour bénéficier de cette faveur, il faut être titulaire d'une carte. Pour la région du Nord, c'est une chose faite.

Le jeudi 26 août 2021 à Ouahigouya, la CNAMU a procédé à la distribution du précieux sésame. Pour le directeur général de la CNAMU, Dr Yves Kinda, pour le moment ce sont 1 115 personnes qui sont bénéficiaires de la carte. Selon lui, ces indigents sont les individus qui sont dans l'impossibilité de payer une cotisation pour s'offrir des soins.

Dr Yves Kinda, directeur général de la CNAMU

Les prestations débuteront le 1er septembre 2021

Dr Yves Kinda a aussi indiqué que l'assurance maladie universelle couvre tous les soins de santé sauf les médicaments de spécialité et les maladies chroniques. Les détenteurs de carte une fois malade auront l'embarras de se rendre dans 20 CSPS conventionnés. Déjà, les prestations débuteront selon lui, le 1er septembre 2021. Le Nord est la quatrième région qui bénéficie des cartes après la Boucle du Mouhoun, le Centre et les Hauts-Bassins.

Les bénéficiaires étaient heureux de rentrer en possession de leur pass santé. Adama Sawadogo a indiqué qu'il n'avait pas de moyens pour se rendre dans un centre de santé. Mais, avec cette nouvelle carte, il pourra s'offrir des soins de santé de qualité sans avoir à débourser de l'argent. C'est le même son de cloche chez Awa Ouédraogo, une autre bénéficiaire. Ils ont tenu à remercier le gouvernement et la CNAMU.

Les participants à la cérémonie de remise des cartes

En tout 1662 personnes seront bénéficiaires des cartes

C'est l'ONG ASMADE qui est la structure de la mise en œuvre du projet. Selon son chargé de programme, Lonsani Seré, ce sont en tout 1 662 cartes qui seront distribuées pour le moment. Il a aussi indiqué que déjà, ce sont 1 515 personnes qui ont été enrôlées. 1 115 cartes ont été imprimées.

La cérémonie de remise des cartes s'est tenue sous la présidence de Jérémie Ouédraogo, secrétaire général de la région du Nord. Il a tenu à remercier la CNAMU et ses partenaires pour les efforts consentis. Il s'est réjoui qu'une partie des populations surtout vulnérables puissent avoir gratuitement accès aux soins de santé.

Awa Ouédraogo, une des bénéficiaires

Avant la remise des cartes, la délégation de la CNAMU a rendu visite, la veille 25 août, aux autorités coutumières et religieuses pour demander leurs bénédictions et accompagnements.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Vie de couple : La séparation de biens, un régime matrimonial pas toujours bien compris au Burkina

Fri, 27/08/2021 - 01:05

Pour la reconnaissance légale de son union devant les institutions civiles, le couple est obligé de choisir un régime matrimonial. Il s'agit d'un choix régi par le code des personnes et de la famille qui permet de distinguer la valeur immatérielle de l'amour, de sa valeur matérielle. Ainsi, le couple a le choix entre le régime de la communauté des biens ou celui de la séparation des biens.

Cependant, très souvent quand un maire annonce le régime de la séparation des biens lors d'un mariage, des murmures de désapprobation parcourent la salle. Ce régime est perçu par beaucoup de personnes comme un signe de manque de confiance mutuelle dans le couple. Mais qu'en est-il réellement ? Quels sont les avantages et inconvénients de la séparation des biens dans un couple ? Pour trouver des réponses à ces interrogations Lefaso.net s'est entretenu avec un juge et a recueilli le témoignage de quelques couples.

A Ouagadougou, quand on parle de régime matrimonial biens séparés, les réponses sont pratiquement unanimes. Pour les uns, « Le mariage est l'achèvement et la plus grosse preuve d'affection envers sa /son partenaire ». D'autres argumentent en ces termes : « Quand on se marie c'est pour le meilleur et pour le pire, par conséquent je ne vois pas pourquoi nous allons vivre en biens séparés ». « Si deux personnes veulent fonder une famille et choisissent de vivre en biens séparés, c'est qu'il y a un problème », renchérit un autre.

Ce sont là les opinions de quelques citoyens de la ville de Ouagadougou sur le régime de la séparation des biens dans un mariage.
Parfois, dans la famille de la femme surtout, l'on va jusqu'à imaginer une intention cachée de l'homme de prendre une seconde épouse plus tard.

Le régime de la séparation de biens constitue, avec le régime de la communauté de biens, l'ensemble de régimes matrimoniaux parmi lesquels le couple doit opérer un choix pour la célébration de leur union civile. Selon le dictionnaire juridique, le régime matrimonial est constitué par un ensemble de dispositions légales ou conventionnelles qui règlent les rapports patrimoniaux entre époux.

La juge Djénéba Sawadogo/Ouédraogo du tribunal de grande instance de Ouaga I

Ainsi, en plus du choix entre la polygamie et la monogamie, le couple doit décider de comment se fera la gestion de leurs biens dans le mariage. De manière générale, le régime de la communauté de biens indique que chacun des deux partenaires a décidé de mettre ses biens à la disposition de l'autre. En cas de difficultés, les biens sont utilisés pour résoudre et en cas de divorce, la valeur des biens est partagée en deux. Quant au régime de la séparation des biens, comme son nom l'indique, il stipule que chacun des deux partenaires garde ses biens, même étant marié.

Ce régime n'est pas bien compris par beaucoup de personnes dans la mesure où plusieurs y voient un manque de confiance dans le couple ou des intentions cachées par l'un ou l'autre partenaire. Cette réflexion semble propre à ceux qui ne maîtrisent pas les dispositions contenues dans ces différents régimes. C'est du moins ce qu'a laissé entendre la juge Djénéba Sawadogo/Ouédraogo du tribunal de grande instance de Ouaga I. « Le choix du régime matrimonial est intime au couple. Ceux qui ont des notions sur ce qu'on appelle biens communs ou biens séparés comprennent pour le choix », a-t-elle indiqué.

A l'en croire, le régime ,"biens séparés" est beaucoup répandu dans le milieu des affaires, notamment auprès de ceux-là qui font des activités libérales (commerçants, entrepreneurs, etc.), car il leur permet de protéger leur famille. En effet, dans la communauté de biens, lorsque l'un des partenaires fait faillite ou rencontre toutes autres difficultés, tous les biens seront utilisés pour rembourser les créanciers. Par contre, quand il s'agit d'une séparation de biens, ce sont seulement les biens du partenaire en difficulté qui sont utilisés. Cela permet à l'autre de garder ses biens et de s'occuper des enfants et de son partenaire en situation difficile.

De plus, lorsque le couple choisit l'option polygamie il ne peut pas avoir de biens communs, parce que l'homme formera avec chaque femme un couple de sorte qu'il ne peut pas avoir de biens communs partout. Avec l'option monogamie, le couple a le choix entre le régime biens communs et biens séparés.

« Le choix du régime de la séparation des biens est loin d'être un manque de confiance, une intention cachée de l'homme de prendre une seconde épouse encore moins le désir des deux partenaires de ne pas laisser l'autre profiter de ses biens », rassure la juge Djénéba Sawadogo. Bien au contraire, c'est une manière de protéger et sécuriser la famille des multiples risques liés particulièrement à la profession des partenaires.
Ainsi, tout comme le régime de la communauté des biens, la séparation des biens a pour finalité de sécuriser au mieux la famille. Cependant, c'est un choix qui doit être consensuel et bien réfléchi par les deux partenaires.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Martine Kaboré, la commerçante qui se bat pour « que Dieu se souvienne » des veuves et nécessiteuses

Fri, 27/08/2021 - 01:00

Martine Kaboré est une femme battante qui n'est plus à présenter dans le monde de la transformation et de la commercialisation du beurre de karité ; un métier qu'elle exerce avec passion. A la faveur de la 2e édition de la foire communale des associations partenaires de la commune de Ouagadougou, nous l'avons rencontrée. Elle lève un coin du voile.

Veuve et mère de six enfants, Martine Kaboré est issue d'un milieu relativement modeste. Rien ne la prédestinait à un parcours professionnel hors-du-commun qui est le sien. Aujourd'hui, elle est un modèle pour la gent féminine. Quatrième adjointe du maire de la commune de Ouagadougou, dame Kaboré a développé un goût prononcé du commerce dans les années 2000. De productrice de savon de lessive, elle se lance dans la production et la transformation du beurre de karité, jadis considéré comme « le cacao » du Burkina.

De nos jours, elle n'a de cesse d'explorer quelques marchés de la sous-région. Le Sénégal l'a déjà adoptée. « Je commercialise une variété de produits faits à base du beurre de karité. Les pommades, j'en ai au moins 16 variétés (dont des pommades médicinales, de beauté, etc.). Et les savons, plus d'une vingtaine de variétés », explique cette femme battante.

Si elle a choisi ce corps de métier, c'est avant tout pour des raisons financières. Ainsi témoigne-t-elle, « la mort d'un mari n'est pas une fatalité ».
Faisant sienne cette philosophie, elle crée en 1994, l'association Rim-tinrinbsom dont elle est la présidente. Rim-tinrinbsom est un vocable moaga qu'on peut traduire par « que Dieu se souvienne de nous ». Cette association regroupe des veuves et des nécessiteuses. Au moment où nous l'avions interviewée, son association comptait 402 membres. Sa création a permis à bien de femmes de s'en sortir grâce aux activités qu'elles mènent au quotidien notamment la transformation et la commercialisation du beurre de karité.

« Depuis 1994, nous avons fait beaucoup de choses avec les femmes. Elles ont eu des vélos à crédit pour se déplacer aux fins de pouvoir acheter de petites marchandises qu'elles revendent dans les marchés et yaars. Avec ce qu'elles gagnent dans leur business, elles arrivent à assurer les besoins de leurs familles. Après ça, j'ai formé 45 femmes dans le nettoyage. Cette activité de formation en nettoyage a été prise en compte par le ministère de la Femme. Aussi, plusieurs femmes de mon association ont été recrutées à la mairie pour le balayage des rues. Présentement, j'ai une quarantaine de femmes qui balaient les rues de Ouagadougou et une quinzaine qui s'activent dans l'entretien et le nettoyage du yaar de Baskuy », détaille Mme Kaboré avec la satisfaction d'avoir accompli un acte utile.

Son association, c'est toute sa vie

Impact du Covid-19

C'est donc avec beaucoup d'émotion qu'elle remercie ses partenaires ( le ministère de la Femme, CRET et la mairie de Ouagadougou) pour avoir pensé à « ces pauvres femmes » qui portent sur leurs épaules un lourd fardeau. Mais Mme Kaboré ne compte pas s'arrêter là. Son ambition est de contribuer à mettre fin à cette pauvreté qui les assaille. De cette association est née la marque « Takan cosmétique international » pour se démarquer de ses concurrentes. Les produits de cette marque génèrent un chiffre d'affaires non négligeable que la première responsable préfère ne pas révéler.

A la faveur de la 2e édition de la foire communale des associations partenaires de la commune de Ouagadougou, les membres de Rim-tinrinbsom ont exposé sur les étals, leur savoir-faire. Une tactique qui marche, apparemment bien, puisque le public n'a pas marchandé son déplacement. A l'instar d'autres secteurs, l'apparition du Covid-19 a freiné les activités de cette association.

Sa présidente par ailleurs quatrième adjointe du maire de la commune de Ouagadougou, confie : « Avant, on participait à deux foires à Dakar qui vraiment faisaient notre affaire. Malheureusement, depuis janvier 2020, on n'a plus effectué de sortie hors de Ouagadougou ». Pourtant, la consommation des Ouagavillois ne fait pas vivre son homme, selon elle.

Parlant du fonctionnement de l'association, elle a positivement apprécié l'esprit de cohésion qui règne entre les membres. « Je vous ai parlé de veuves et de nécessiteuses. Nous sommes tenues de nous entendre. Il faut qu'il y ait la cohésion pour qu'on puisse se soutenir. Il y a une parfaite cohésion entre les membres de l'association. On se soutient mutuellement. Avec l'apparition du Covid-19, beaucoup de femmes ont eu des dons de vivres. Malheureusement, nous on n'a pas eu cette chance. L'association a alors déboursé des sous pour mettre à la disposition des membres nécessiteuses, une tonne de riz », assure Martine Kaboré.

Mme Kaboré invite les femmes à se battre afin de se réaliser après le décès de leurs maris

Un projet en gestation

Martine Kaboré a un projet qui lui tient à cœur : La construction d'un centre de production à grande échelle pour satisfaire les besoins de la clientèle. Le terrain d'une superficie de 1 022m2 est déjà un acquis. Restent les moyens financiers pour le démarrage effectif des travaux.

« Les financiers sont très compliqués. Or, sans financement tu ne peux pas avancer. On demande aux personnes, aux institutions, aux bonnes volontés de nous faire confiance et de nous soutenir pour que nous puissions aller de l'avant », lance comme appel Martine Kaboré. En plus de cette difficulté, elle a relevé le manque de moyen logistique.

En reconnaissance pour ses actions en faveur de la femme, Martine Kaboré a reçu à deux reprises les insignes des Collectivités locales. Comme vœux, elle souhaite que Dieu épargne le Burkina du Covid-19, qu'il donne la force aux dirigeants de pouvoir combattre les terroristes. « Ils font peur. On ne peut pas dormir la nuit. Si quelqu'un voyage, on ne sait pas s'il va revenir ou pas », dit-elle, anxieuse.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Mauvais état des voies : Les habitants de l'arrondissement 9 entendent demander la démission du maire si rien n'est fait

Fri, 27/08/2021 - 00:55

Le jeudi 26 août 2021, les jeunes de l'arrondissement 9 sont sortis massivement pour bloquer les issues de la mairie. La raison de cette manifestation : des promesses de rénovation non tenues. Cette manifestation qui a failli prendre une mauvaise tournure a finalement été gérée par le deuxième adjoint au maire.

C'est le deuxième mouvement d'humeur en une semaine, et le quatrième depuis le 18 août 2021. Le lundi 23 août, la population de l'arrondissement 9 s'était mobilisée pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis de la mauvaise gestion communale caractérisée par l'état défectueux des infrastructures routières. Suite à ces évènements, des engins de chantiers avaient débuté les travaux. Mais la population déplorait le fait que le maire ne soit pas venu à leur rencontre pour prendre connaissance de leurs préoccupations. Ce faisant, une autre mobilisation avait été prévue pour jeudi 26 août 2021.

Ce jeudi, le mot d'ordre de la manifestation était clair : « Nous, pas bouger ! ». Pour faire pression sur la mairie de l'arrondissement 9 afin qu'elle rénove la route, plusieurs jeunes se sont mobilisés pour bloquer les issues du quartier Kamboinssin. « Nous avons décidé de bloquer les voies pour que les actes suivent les mots. Si vous empruntez les routes de l'arrondissement 9, c'est un calvaire. Si ta femme doit accoucher et que tu dois l'emmener à l'hôpital, si Dieu ne vous aide pas, elle risque de perdre la grossesse, même l'ambulance est obligée de faire des détours pour rejoindre le goudron. Donc tant que les routes ne seront pas rénovées nous allons continuer à sortir », explique Amadé Daré, un manifestant.

Cette manifestation se voulait pacifique. Le porte-parole de la population, Moussa Ouédraogo, qui dirigeait la troupe affirme qu'ils ne sont pas là pour aggraver la situation. « Ce qu'ils ont décidé ne nous arrange pas. Nous sommes là aujourd'hui pour exposer tout ce qui ne vas pas afin que des solutions soient trouvées », affirme-t-il.

« Nous étions là, nous sommes là et nous resterons là, et si les choses ne vont pas dans le bon sen, ils verront ce qu'on fera » Ouédraogo Moussa, porte-parole des populations.

Par ailleurs, le mauvais état des routes n'est pas la seule préoccupations des riverains. Yakouba Ouédraogo, représentant de l'association « Tout pour le 9 », déplore également « le manque de feux tricolores, le manque d'éclairage des principales voies, de ralentisseurs sur l'axe bitumé. Le manque et l'état dégradant des services sanitaires. L'absence de services de sécurité tels que le commissariat et la gendarmerie, le manque de terrains de sport, de maison de jeunes, de centres culturels et de formation pour les jeunes, et l'insuffisance des établissements scolaires publics ou communaux. »

Ainsi, pendant près d'une heure, les accès à la mairie étaient bloqués. Les manifestants réclamaient la venue du maire, « sinon ce serait eux qui iront vers lui. » C'est ainsi que quarante minutes plus tard, le deuxième adjoint au maire s'est présenté pour entamer les négociations. Après de longs échanges, les populations et la mairie se sont entendues pour que d'ici deux semaines les travaux de rénovation dans l'ensemble de l'arrondissement 9 soient pour la plupart en phase finale.

Le deuxième adjoint au maire Amadé Sawadogo a rassuré les populations

Cette manifestation, qui a bien failli dégénérer, a pris fin de façon pacifique. Les manifestants ont accordé un délai de 72 heures à la mairie de l'arrondissement 9 pour rénover la route principale qui traverse la mairie et deux semaines pour les autres voies des secteurs 37, 38, 39 et 40. Toutefois, la population dit rester sur ses gardes et n'hésitera pas « à se remobiliser avec pour but cette fois-ci d'obtenir la démission du maire. »

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
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Burkina Faso : 1405 infrastructures de stockage et de warrantage répertoriées

Fri, 27/08/2021 - 00:50

Afin de disponibiliser des données spécifiques sur les caractéristiques et la géolocalisation des infrastructures de stockage et de warrantage, la direction générale de la promotion de l'économie rurale et la direction générale des études et des statistiques sectorielles, ont procédé à un inventaire national des dites infrastructures. Cet exercice, premier du genre au Burkina Faso, a permis de recenser au total 1405 infrastructures de stockage et de warrantage. Afin de partager les résultats de cet inventaire avec l'ensemble des acteurs du domaine agricole, un atelier de dissémination se tient ce jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou.

L'inventaire national des infrastructures de stockage et de warrantage a été mené du 3 au 13 décembre 2020, grâce à l'appui financier de la Banque africaine de développement (BAD). Rappelons que le warrantage est un système par lequel les paysans utilisent une partie de leur production (en les stockant) comme garantie pour obtenir des crédits auprès des institutions financières. Lorsque les prix deviennent plus intéressants, ils retirent les denrées des magasins, les vendent et remboursent les crédits.

Une vue des participants

Du fait des crises sécuritaire et sanitaire, plusieurs localités n'ont pu être couvertes par l'opération. Toutefois, elle a permis de répertorier en tout 1405 infrastructures dont 300 magasins de warrantage, 983 magasins de stockage et 92 conserveries.
L'ensemble de ces infrastructures ont une capacité de stockage de 232 500 tonnes, dont 77% pour les magasins de stockage et 19% pour les magasins de warrantage. En 2020, ce sont au total 5697 tonnes de vivres qui ont pu être stockées dans les magasins de warrantage, permettant ainsi aux organisations paysannes de mobiliser un peu plus de 311 millions de FCFA de financement auprès des institutions financières.

Abdoulaziz Ouédraogo, directeur général de la promotion de l'économie rurale

Des difficultés révélées

L'inventaire a aussi révélé des difficultés de fonctionnement des différentes infrastructures. En effet, 36,7% des magasins de stockage et 8,7% des magasins de warrantage ne disposent pas d'équipements adéquats pour leur bon fonctionnement. Et le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Abdoulaziz Ouédraogo, d'inviter l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en place et l'exploitation de ces infrastructures à plus de rigueur dans la planification et l'exécution de leurs programmes d'activités.

Abdoulaziz Ouédraogo a souligné que les résultats de cet inventaire vont constituer un véritable outil de travail et de choix judicieux à la disposition de l'Etat, des projets et programmes, des partenaires techniques et financiers, et des organisations paysannes dans leurs actions de développement des infrastructures de mise en marché des produits agricoles.

Armelle Ouédraogo
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Burkina : Le ministre délégué à la Défense, élevé au grade de général de brigade

Thu, 26/08/2021 - 21:52

Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), le ministre burkinabè délégué à la Défense, le colonel-major Aimé Barthélémy Simporé, a été élevé au grade de général de brigade par le président du Faso Roch Kaboré, ce jeudi 26 août 2021.

Signalons que le général de brigade, Aimé Barthélémy Simporé, a été nommé ministre délégué à la Défense, le mercredi 30 juin 2021, suite au remaniement du gouvernement.

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Fada N'Gourma : Un mort et un blessé suite à l'effondrement d'un bâtiment

Thu, 26/08/2021 - 21:31

Un bâtiment du marché central de Fada N'gourma s'est effondré dans la matinée de ce jeudi 26 août 2021, rapporte la Radio Taanba. Cet incident a causé la mort d'un adolescent et blessé une femme.

Le bâtiment en question était mis hors usage suite à un incident qui avait endommagé les boutiques en septembre 2011. Les commerçants sous le choc disent être fatigués d'interpeller l'autorité municipale pour la réhabilitation dudit bâtiment, ajoute le média.

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Crédit photo : Radio Taanba Fada

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Ligue des champions 2021-2022 : Bayern et Barcelone se retrouvent, Ronaldo et Messi aussi ?

Thu, 26/08/2021 - 21:30

Le tirage au sort de la Ligue des champions 2021-2022 s'est tenu ce jeudi 26 août 2021.

Groupe A : Manchester City, PSG, RB Leipzig et Club Bruges
Groupe B : Atlético de Madrid, Liverpool, FC Porto et Milan AC
Groupe C : Sporting Club du Portugal, Borussia Dortmund, Ajax Amsterdam et Besiktas

Groupe D : Inter Milan, Real Madrid, Shakhtar Donetsk et Sheriff Tirsapol
Groupe E : Bayern Munich, Barcelone, Benfica Lisbonne et Dynamo Kiev
Groupe F : Villareal, Manchester United, Atalanta Bergame et Young Boys de Berne
Groupe G : Lille, FC Séville, RB Salzbourg et Wolfsbourg
Groupe H : Chelsea, Juventus, Zénith Saint-Pétersbourg et Malmö

Pour cette saison, c'est visiblement le groupe B qui va être surnommé "groupe de la mort".

Avec la rumeur de l'arrivée de Cristiano Ronaldo à Manchester City, les amoureux du ballon rond rêvent de revoir la star portugaise face à son rival de tous les temps Lionel Messi, actuel joueur du PSG.

Prix UEFA saison 2020-2021

Pour avoir remporté le trophée de la saison dernière, le club anglais Chelsea, rentre avec plusieurs prix individuels. Seul un joueur de Manchester City a pu s'adjuger un sacre :

Le Français de Chelsea, N'Golo Kanté, est élu meilleur milieu de terrain
Le Norvégien du Borussia Dortmund Erling Haaland est élu meilleur attaquant
Le Portugais de Manchester City, Ruben Dias, est élu meilleur Défenseur
Le Sénégalais de Chelsea, Edouard Mendy, est élu meilleur gardien
L'Italien de Chelsea, Jorginho a remporté le prix du joueur de l'année de l'UEFA
L'Allemand de Chelsea, Thomas Tuchel, est élu meilleur entraîneur de la saison 2020/21 de Ligue des Champions.

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