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Updated: 6 days 15 hours ago

L'AFD et le l'UNICEF accompagnent la Commune de Dori pour renforcer la résilience des services publics d'eau potable dans les quartiers périphériques de la ville

Mon, 04/04/2022 - 18:00

A l'Ambassade, l'Ambassadeur de France au Burkina, Son Excellence Monsieur Luc HALLADE, la Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso, Madame Sandra LATTOUF, et le Directeur de l'agence AFD de Ouagadougou, M. Gilles CHAUSSE ont signé ce lundi 04 Avril 2021 une convention de financement d'un montant de 1.500.000 euros soit près 984 millions de FCFA.

Cette subvention est destinée au renforcement urgent de la résilience des services publics d'eau potable dans les quartiers périphériques de la ville de Dori.

Depuis 2019, de nombreuses communes sont soumises à une arrivée importante de Personnes Déplacées Internes (PDI), qui fuient les conflits de la zone dite des « Trois frontières » à l'intersection du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le nombre d'incidents violents a considérablement augmenté et a engendré une crise humanitaire sans précédent pour le Burkina Faso. Fin août 2021, on dénombre plus d'1,8 million de personnes déplacées, ce qui représente près de 9% de la population du pays. Dans la région du Sahel, épicentre de la crise, près de 580 00 personnes sont venues trouver refuge dans les principales agglomérations urbaines de la région. La commune de Dori est particulièrement impactée : 62 616 PDI ont été recensées, dont 14,378 femmes (23%) et 36,138 enfants (58%).

A Dori, les services d'approvisionnement en eau et d'assainissement sont mis à rude épreuve, on estime que la moitié de la population n'a pas accès à l'eau potable . Cette pression sur la ressource d'un bien vital pour la population exacerbe les tensions entre les populations, dans un contexte de montée des violences armées. Cette situation est également aggravée par une augmentation des pannes des infrastructures. Cette crise s'inscrit enfin dans un contexte hydrogéologique défavorable de rareté de la ressource en eau au Sahel accentué par l'impact du changement climatique.

Le projet prévoit de construire 10 nouveaux systèmes d'alimentation en eau potable simplifiés et 500 latrines familiales, et de donner accès à l'eau et à l'hygiène à 50 000 personnes déplacées dont 30 000 enfants dans les quartiers de Wendou, Nyarala et Petit Paris. L'accès à ces services de base en eau permettra de réduire les tensions entre les communautés et contribuera à renforcer leur résilience.
Pour Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso, « La France, via l'AFD, partenaire historique du secteur de l'eau et de l'assainissement, reste pleinement mobilisée aux côtés du Burkina Faso et singulièrement de la commune de Dori pour assurer la délivrance de ce service vital dans un environnement dégradé au profit des personnes déplacées internes et des communauté hôtes ».

« Sans accès à l'eau, les populations notamment les enfants, qui sont particulièrement vulnérables, risquent de tomber malade, de souffrir de malnutrition faute de pouvoir s'hydrater correctement et garder une bonne hygiène corporelle. L'éloignement des points met à risque les enfants, surtout les filles, en les exposant aux violences et agressions sexuelles sur le chemin de la collecte d'eau » a dit la Représentante de l'UNICEF, Sandra Lattouf. « C'est pourquoi ce projet qui sera mis en œuvre grâce au financement de l'AFD est essentiel pour la santé et la protection des familles et des enfants ».


A propos de l'Agence française de développement

Le groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance… Nos équipes sont engagées dans plus de 4.000 projets à fort impact social et environnemental dans les Outre-mer français et 115 pays. Nous contribuons ainsi à l'engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). En savoir plus : www.afd.fr

A propos de l'UNICEF

L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, depuis 75 ans, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.

Pour en savoir plus sur l'UNICEF au Burkina Faso et son action, veuillez consulter le site : https://www.unicef.org/burkinafaso/
Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso

Contacts Presse

Pour l'AFD au Burkina

Mame Diarra THIAM / thiammd@afd.fr / +226 25 49 61 12
Banne IBRANGO (Ambassade de France / banne.ibrango@diplomatie.gouv.fr

Pour UNICEF

Hadrien Bonnaud, UNICEF Burkina Faso, hbonnaud@unicef.org, +226 66 93 31 32

Categories: Afrique

Pollution de l'air à Saaba 2021-2022 : Extermination massive silencieuse en cours (partie 1/3)

Mon, 04/04/2022 - 15:22

Cet article, faisant suite à près de 120 jours d'observation depuis le 25 novembre 2021, voudrait faire part d'un nouveau phénomène de pollution massive de l'air à Saaba Commune rurale de la Région du Centre. C' est le premier d'une série de trois articles selon l'ordre suivant que nous proposons :

Article partie 1/3 : Présentation introductive des faits
Article partie 2/3 : Présentation détaillée des faits
Article partie 3/3 : Des conclusions de nos investigations
Voici ainsi décliné l'objet de cette modeste convocation du ban et de l'arrière-ban de notre opinion publique pour une adresse à l'attention de nos Dépositaires de l'Autorité Publique chacun en ce qui le concerne en matière.

Chapitre 2, article 5, Code de l'Environnement 2013 : « Toute personne a le droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes afin de faire cesser les nuisances générées par les activités qui troublent la tranquillité, portent atteinte à la sécurité ou à la salubrité publique. L'administration est tenue de répondre à sa requête. »

PRESENTATION INTRODUCTIVE DES FAITS

« La pollution de l'air, tueuse silencieuse » selon l'OMS. Oui, la pollution tue aussi dangereusement que les armes d'extermination massive . Mais la pollution, que 'est-ce que c'est ? L'espace nous faisant défaut, allons pour une définition « accélérée » et lapidaire.

Pollution=Polluants. Nous le répétons : pollution de l'air = présence de polluants dans l'air. Qu'est-ce qu'un polluant ? Les polluants sont des éléments de matière, chimiques ou physiques, qui provoquent des effets destructeurs sur les organes du corps humain par irritation, corrosion, et autres troubles. Leur taille (un polluant) va du millionième de mètre, le micromètre (cas des particules physiques appelées particules poussiéreuses) au milliardième de mètre, le nanomètre (cas des particules chimiques qui sont sous forme de molécules et sont appelées polluants chimiques).

Les polluants sont donc invisibles à l'œil nu, et dans beaucoup de cas sans manifestation aucune d'odeurs. Forces gens sont promptes à invoquer le terme de nuisance olfactive pour évoquer ou caractériser des situation de pollution. Rien de plus inexact, de faux, si ce n'est même fallacieux dans certains cas. II nous tarde, par ailleurs, de revenir sur ce dernier point en d'autres occasions.

Un polluant a pour « vocation » d'agresser, de blesser ou de tuer l'être humain selon des modalités simples mais aussi complexes. La pollution, ce n'est donc pas une affaire d'incommodation olfactive mais d'intoxication de l'être humain, autrement dit d'atteinte à l'intégrité physique interne (biologique) de l'être humain.

Par exemple, le monoxyde de carbone (CO : désignation chimique), gaz inodore, est un polluant chimique issu des combustions (brulures d'ordures, brulures de pneus, incendies, etc.). Ce polluant altère le fonctionnement des hémoglobines du sang en privant les cellules de l'oxygène dont ils ont besoin. Dans certains cas, une femme qui attend aura la surprise, d'explication à priori providentielle, de donner naissance à un enfant avec des malformations de mains, de bras selon les vénérables chercheurs en la matière : en cause une exposition chronique au monoxyde de carbone (CO).

De plus, cette pollution de l'air à très grande échelle ( près de 50km2 à 100km2 ) exposant une Commune rurale de plus de 250000 habitants n'est-elle pas irréfragablement une autre forme d'insécurité au même digne titre que le terrorisme ? Notre histoire contemporaine en regorge d'exemples : 4000 morts de bilan provisoire en cinq jours de pic de pollution par suite de stagnation dans l'atmosphère des fumées issues des chauffages domestiques des ménages (1952) ; en d'autres situations de pollution, des lots de PDI (Personnes Déplacés Internes).

A Saaba Commune Rurale, la vie de plusieurs centaines de familles a été, insidieusement, mises en danger intensément et fréquemment pendant près de 70 jours dès les 25-26nov2021 à fin Jan 2022. En nous permettant cette obligeance, « insidieusement » veut dire « dont les débuts bénins en apparence cachent une réelle gravité ».

Puis accalmie apparente. Enfin, à nos soupirs, nous disions-nous, « èrèrrr de gaoua ! » pour parler argot. Soudain, résurgence du 20 au 25 fév. 2022. Et depuis la nuit du 02 au 03 mars 2022 jusqu'en ces jours 28 mars 2022, reprise du phénomène de pollution de l'air, cette fois moins ostentatoirement que durant la période nov. 2021 à mi-janv. 2022. Qu'à cela ne tienne, mais toujours à des niveaux intenses. Notre cher phénomène homicidogène, après un « cessez-le-feu » apparent, revient à la charge, et toujours comme entre autres, très furtivement. Le « tueur invisible » , selon la littérature en matière de pollution de l'air, précisément le « tueur invisible de masse » de Saaba est de retour. Aux antipodes d'un spectacle Western de duel Django et Sabata !

D'où alors question toute légitime : quels sont ceux qui ont contraint, mortifèrement, une grande partie de la Commune de Saaba à respirer une odeur d'hydrocarbure mêlée d'odeur de brulure rappelant le « pop-corn » calciné durant 8 heures d'affilée en moyenne pendant près de 70 jours, du 25 nov. 2021 à fin jan 2022 ? Et qui plus est, continue d'exposer les résidents de Saaba (Nioko1, Baorgo, Wamtenga, etc.) Cette fois tantôt furtivement, tantôt ostentoirement, durant 01h à 02h de temps d'affilée depuis début mars 2022, préférentiellement la nuit 00h00 à 04h00 ? Eh oui, cette pollution d'extermination massive, après accalmie apparente, a repris, continue en ces moments 28 mars 2022, et reste loin de cesser aussi providentiellement que ça.

Conclusion

A nos Autorités Compétentes en la matière, nous lancons un cri de détresse pour que ce phénomène de pollution, qui n'est rien d'autre qu'une autre forme d'insécurité macabre, qui a repris depuis les nuits du 02 au 03 Mars 2022, ce jusqu'en ces jours 28 Mars 2022, puisse prendre fin définitivement. Déjà, il reste fort à parier que les personnes exposées, déjà pendant plus de 70 jours, ne finiront pas à court, moyen et long terme par une morbidité et une mortalité inexpliquée, qui plus est d'ailleurs, dans le bonheur de l'ignorance.

Sollicitant encore votre attention, rendez-vous pour la deuxième partie de cette série d'articles pour un exposé plus détaillé des faits concernant cette forme d'insécurité à grande échelle qui connaît une reprise sournoise depuis début Mars 2022 jusqu'en ces jours 28 Mars 2022.
Somwaoga Michael LeRoi
Résident Nioko1 (Saaba)
Email : akoutou@gmail.com

Categories: Afrique

Insécurité au Burkina Faso : Deux personnes tuées dans une attaque terroriste à Kongoussi

Mon, 04/04/2022 - 12:15

Dans la matinée de ce lundi 4 avril 2022, aux environs de 4h30, des hommes armés ont ôté la vie à deux personnes dont un policier et un pompiste dans une attaque au poste de péage près de Kora sur l'axe Kongoussi-Djibo, a confirmé une source locale jointe au téléphone par lefaso.net.

La même source précise que plusieurs hommes armés qui avaient encerclé le domicile de l'ex-maire ont entamé également des tirs nourris. Fort heureusement aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée a ce niveau. Cependant, deux véhicules y ont été incendiés.

Lefaso.net

Crédit photo : Info du Bam en temps réel

Categories: Afrique

Burkina Faso : A quand la libération de Roch ?

Mon, 04/04/2022 - 12:00
Categories: Afrique

Lions Club International : Le Club Bobo vision reçoit officiellement la charte

Mon, 04/04/2022 - 12:00

Le Lions club international District 403 A3, a procédé le samedi 2 avril 2022 à la remise officielle de la charte du club au Lions club Bobo vision du Lions club international District 403 A3/Région 13.

Le Lions club Bobo vision, 60e club du District 403 A3 avec au total 22 membres et parrainé par le Lions club de Bobo Witara vient ainsi accroître le nombre et la capacité des bénévoles du Lions club international à offrir des services humanitaires à leurs communautés.

Vue des invités

Crée en 1917, le Lions club international est une association dont le premier club du Burkina Faso est né à Bobo-Dioulasso en 1958.
Cette association occupe la première place dans les services humanitaires dans le monde au regard de l'importance des œuvres sociales qu'elle réalise chaque année et depuis sa création.

C'est donc pour souhaiter la bienvenue aux membres de Bobo vision dans cette prestigieuse association de bénévoles pour le développement qu'une soirée de remise officielle de la charte a été organisée.

Remise de la charte au président du club Bobo vision en bleu

Selon Monhamed Compaoré, gouverneur du District 403 A3, la charte est le document administratif venant des Etats-Unis et généralement demandé par un groupe parrain qui consacre la naissance d'un club Lions. « Donc nous avons, dit-il, remis cette charte à Bobo vision, un club qui a été approuvé le 8 mars 2022 sous le parrainage du Lions club de Bobo Witara avec le soutien de tous les Lions de la région 13 qui regroupe Bobo, Banfora et Dédougou qui se sont préparés pour que nous vivions une grande soirée mémorable de remise de charte. Ils ont donc à présent pour mission de se conduire en soldats de l'humanité ».

Monhamed Compaoré, gouverneur du District 403 A3

Le gouverneur Monhamed Compaoré souligne en ce sens que les membres de Bobo vision sont des soldats humanitaires qui ont décidé d'intervenir pour la protection de la vue, domaine qui a connu beaucoup d'interventions du Lions club international à travers la construction d'hôpitaux, soutiens de programmes spéciaux de l'ONU…

Cependant, il est à noter que malgré tous ces efforts, les déficiences visuelles continuent à faire des victimes dans la société et Bobo vision a pour sa part décidé de soutenir ces personnes afin qu'elles soient utiles à la société et puissent vivre de façon digne. Le gouverneur a invité les Lions de Bobo vision à respecter tous les serments du Lions à savoir : être un bon Lions, assidu, faire face de façon efficace à ses obligations financières…

Prestations des membres de Bobo vision devant la charte du Lions club international

Le président fondateur du club Bobo vision, Ousmane Ouédraogo, s'est pour sa part engagé à assumer la destinée du club Bobo vision. Il affirme en ce sens qu'il a été inspiré par le cas de Poko, cette jeune fille de 11 ans qui a eu des problèmes de vue depuis l'âge de 3 ans mais qui a été guérie grâce à l'engagement de leurs devanciers. « Nous sommes fiers d'appartenir à cette cause et dès cet instant, nous prenons l'engagement d'aider des milliers de personnes à se faire dépister (sensibilisation campagne de dépistage avec les mécènes) pour éviter les problèmes de vue. Notre engagement c'est de servir la cause, aider la communauté les moins démunis et faire profiter de notre solidarité », confie-t-il.

Ousmane Ouédraogo, président fondateur du Club Bobo vision

Pour le parrain Al Hassane Sienou, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Bobo-Dioulasso, Bobo vision a pris une décision importante en posant un acte très noble. « Penser à autrui, aider l'autre, être sensible à la situation de son prochain sont à son sens le début de la manifestation de la personne humaine et c'est cela qui donne du sens à la condition humaine. Pour réussir votre mission, il vous faudra cultiver entre vous l'amitié sincère en gardant toujours dans votre esprit cette règle de conduite de votre association qui vous demande d'être prudents dans vos critiques et généreux dans vos louanges, construire et non détruire. Je souhaite vivement que Bobo vision soit une source d'amitié sincère et aussi une source de soulagement pour les nécessiteux de notre région », a-t-il conclu.

Haoua Touré
Lefaso.net

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La finance internationale et le métier d'ingénieur financier avec Josias Kere

Mon, 04/04/2022 - 12:00

Pour Josias Kere ingénieur financier, la finance est le socle même du fonctionnement économique mondial. Passionné par son domaine, il nous invite à découvrir son métier et le parcours de formation à suivre pour étudier l'ingénierie financière.

Lire l'article ici : https://legrandfrere.bf/immersion-dans-le-monde-des-finances-avec-josias-kere-ingenieur-financier/

Categories: Afrique

Offre d'emploi : Avis de recrutement d'un (e) Comptable

Mon, 04/04/2022 - 10:30

Le Cabinet Job Services and Tax (JOST) recrute pour le compte d'un projet basé à Ouagadougou, un (e) Comptable répondant au profil suivant :

Etre titulaire d'un diplôme Bac+3 en Comptabilité, Sciences et Techniques Comptables et Financières, Sciences de gestion ou dans un domaine pertinent pour le poste ;
Justifier d'une expérience avérée d'au moins cinq (05) ans en tant que Comptable dans la gestion financière, dont trois (03) ans dans la comptabilité analytique de projets de développement ;
Avoir de solides connaissances en analyse financière et rédactionnelle ;
Démontrer une excellente maîtrise de l'outil informatique (niveau avancé en Word, Excel, Powerpoint, Base de données, etc.) ;

Démontrer une excellente maîtrise du logiciel TomPro2 ;
Avoir une parfaite maîtrise du français parlé et écrit ;
Démontrer une grande capacité d'adaptation, de travail collaboratif et à distance ;
Etre apte à travailler en équipe, sous pression et dans un environnement multiculturel ;
Avoir un esprit d'analyse et de synthèse ;
Avoir le sens de la rigueur et du travail bien fait ;
Etre immédiatement disponible ;

Principales missions et responsabilités :
Le/la comptable du programme est chargé (e) d'assister la Gestionnaire Administrative et Financière dans ses missions de gestion administrative, logistique, financière et comptable, du Programme. Travaillant sous l'autorité de cette dernière, le/la comptable accomplit toutes tâches que lui confie la Gestionnaire Administrative et Financière.

De façon détaillée, le/la Comptable exécutera les tâches ci-après :

Au titre de la gestion comptable
 Tenir la comptabilité générale, budgétaire et analytique et participer à l'établissement des états financiers annuels ;
 Assurer la liquidation des factures et suivre les comptes fournisseurs ;
 Tenir à jour l'archivage des pièces comptables ;
 Produire toute information comptable demandée par ses supérieurs ;
 Participer à l'établissement des rapports de suivi financier trimestriel et d'activités.

Au titre de la gestion du patrimoine
 Réceptionner et effectuer le suivi des acquisitions ;
 Effectuer le suivi des biens immobiliers et mobiliers mis à la disposition de l'UGP et des entités autres que l'UGP et faire des inventaires.

En matière de gestion administrative
 Assurer un bon archivage de tous les documents administratifs et financiers du Programme ;
 Examiner les justificatifs liés aux missions effectuées par le personnel de l'UGP ;
 Accomplir toute tâche connexe demandée par la GAF.

En matière de gestion financière
 Assister la GAF dans la préparation et le suivi mensuel des Demandes de Retrait de Fonds (DRF) ;
 Assister la GAF dans l'analyse des rapports financiers transmis par les agences d'exécution ;
 Assister la GAF dans l'analyse des demandes de réapprovisionnement transmises par les agences d'exécution.

En matière de gestion budgétaire
 Assister la GAF dans le suivi de l'exécution budgétaire globale à travers la matrice d'exécution budgétaire.

Au titre de l'assistance aux porteurs
 Suivre les avances de fonds aux porteurs de projets et autres tiers et s'assurer du retour des justifications dans les délais requis ;
 Traiter les états de justification des fonds mis à la disposition des porteurs en vue de leur validation par la GAF et le Coordonnateur ;
 Appuyer les agents comptables des porteurs afin de leur permettre de préparer les pièces justificatives en conformité avec le manuel de procédures.

Conditions :
Contrat à Durée Déterminée de 12 mois ;
Lieu d'affectation Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du programme ;

Le dossier de candidature est composé des pièces ci-après :
Une lettre de motivation datée, signée et adressée au Gérant du cabinet ;
Un curriculum vitae détaillé sincère daté et signé, comprenant une liste d'au moins 3 personnes de référence ;
Les copies légalisées des diplômes et attestations/certificats de travail ;
Photocopie de la pièce d'identité (ou passeport) valide ;

Le dépôt des dossiers se fera uniquement par voie électronique à l'adresse info.bf@jobtaxservices.com, Tél : 25 47 24 96, et ce jusqu'au Jeudi 07 Avril 2022 à 16h30mns ;
Tout dossier reçu après cette échéance ne sera pas pris en compte dans le processus de recrutement.

N.B : - Un casier judiciaire sera demandé aux candidats présélectionnés ;
- Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite de la procédure ;
- Les diplômes annoncés dans le CV ainsi que les expériences professionnelles déclarées pourront être vérifiés à l'issue de la sélection.

Tous les dossiers reçus restent la propriété du cabinet. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

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Burkina : De Maurice Yaméogo à Roch Kaboré, une marche dans la frustration !

Mon, 04/04/2022 - 00:58

Le Burkina Faso est à la croisée des chemins, foi de plusieurs Burkinabè. Le pays renoue ainsi avec sa marche balbutiante, avec à l'actif, des lots de frustrations sur toute la ligne. Du premier président, Maurice Yaméogo, à Roch Kaboré, on observe que chacun est ressorti de la direction du pays avec une dose de frustrations.

Maurice Yaméogo, père de l'indépendance, est tombé par l'insurrection populaire, le 3 janvier 1966. Les conditions de son départ semblent porter un coup à l'aspect rayonnant de sa gestion qui aurait, selon de nombreux Burkinabè contemporains, pu être mis en exergue.

Le successeur, Aboubakar Sangoulé Lamizana, va également connaître toutes les difficultés dans la gestion du pouvoir, marquées notamment par des blocages dus à des crises entre ses plus proches collaborateurs. Finalement, le 25 novembre 1980, un coup d'État militaire est perpétré contre lui par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN).

Le colonel Saye Zerbo, ancien ministre des Affaires étrangères, devient le chef de l'État (tandis que le 3 janvier 1984, Aboubacar Sangoulé Lamizana est jugé par un Tribunal populaire de la Révolution ; on lui reproche sa gestion de 400 millions de francs CFA de Fonds spéciaux). Saye Zerbo sera aussi renversé le 7 novembre 1982 par Jean-Baptiste Ouédraogo, qui lui succède à la tête du Conseil de salut du peuple (CSP). Saye Zerbo est emprisonné et jugé après le coup d'État, en août 1983, du capitaine Thomas Sankara. Jean-Baptiste Ouédraogo, médecin militaire, ne durera au pouvoir que du 8 novembre 1982 au 4 août 1983. Il est renversé par le camp de son Premier ministre, Thomas Sankara, qui prend le pouvoir.

Le cycle des coups de force se poursuit par ces évènements dramatiques du 15 octobre 1987 au cours desquels, le président Thomas Sankara perd la vie. Blaise Compaoré qui lui succède est, à son tour, forcé de signer sa démission sous la pression populaire, le 31 octobre 2014.

Michel Kafando, président de la transition, subit un coup d'État en septembre 2015 avant d'être rétabli. Bien qu'ayant pacifiquement passé le témoin à son successeur Roch Kaboré, certains de ses proches ne cachent pas des éléments de frustrations de l'ancien président liées aux attitudes du pouvoir Kaboré à son égard (notamment en matière de traitements liés à sa qualité et à ses droits). Il en est de même pour l'éphémère président du Faso, Isaac Yacouba Zida, (1er au 21 novembre 2014), ‘'contraint'' par les successeurs à l'exil.

Le président Roch Kaboré n'aura pas, lui non plus, le temps d'achever son deuxième mandat constitutionnel, écourté en cette soirée de lundi 24 janvier 2022, soit un an, deux mois et deux jours, après avoir été réélu au premier tour par un score de 57, 74 %.

Comme on peut le constater, la frustration caractérise bien chacun ou proches et soutiens de tous les chefs d'État qui se sont, jusque-là, succédé à la tête de ce pays.

C'est la même réalité que vivent les organisations, politiques et civiles. Dès lors, il est difficile de faire avancer ce pays. Pourtant, il faut qu'il y ait une génération à la hauteur des responsabilités, pour mettre fin à ce cycle infernal. Il ne peut pas en être autrement.

C'est ce à quoi, inspirent certains passages de ce discours de baptême du Parti panafricain pour le salut (PPS), ce samedi 2 avril 2022. « Notre initiative est le tombeau de la haine contre Maurice Yaméogo, le tombeau de haine contre Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, Jean-Baptiste Ouédraogo, Thomas Sankara, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando, le tombeau de haine contre Roch Marc Christian Kaboré. (…). Voyez-vous, on a longuement vendu aux Burkinabè l'ivresse de l'affrontement, de la confrontation. Ce fut d'ailleurs le fonds de commerce de certains hommes politiques de ce pays. C'est donc le lieu pour moi d'appeler à un désarmement des cœurs, de solliciter l'indulgence des autorités actuelles pour un élargissement de tous ceux qui ont été privés de leur liberté à la faveur des événements récents qu'a connu notre pays », a déclaré Abdoulaye Mossé, président du PPS, une figure imprégnée de la vie politique burkinabè de ces trois dernières décennies.

Au-delà de tout accueil qui peut être réservé à ces propos, il n'en demeure pas moins qu'ils affichent un problème réel de la société burkinabè. Il touche le fond. Tant que certains b.a.-ba ne sont pas résolus, les politiques de développement ne seront que du cosmétique.

Michel Kafando, lui, disait d'ailleurs en 2016, dans une interview accordée aux confrères des éditions Le Pays : « Il faut absolument exorciser ce pays ». Il répondait ainsi à une question sur les conditions d'une réconciliation nationale : « La réconciliation est d'une impérieuse nécessité. Je dis partout où je passe, que nous devons travailler à la réconciliation nationale. Car voilà un pays qui a souffert du sectarisme, des injustices, un pays où des gens ont été spoliés, des assassinats ont été perpétrés. Vous avez même jusqu'à présent, des victimes dont on n'arrive pas à retrouver les sépultures. Donc, il faut absolument exorciser ce pays. Ce préalable est indispensable pour aller à la réconciliation ». Le ministre des affaires coutumières et religieuses devra plancher sur le sujet, afin que le pays puisse envisager la fin du cycle infernal et ainsi éviter de transmettre aux générations futures, les charges négatives.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « Le moment venu, le Président Roch Kaboré saura reconnaître ses véritables amis… » (Abdoulaye Mossé, président du PPS)

Sun, 03/04/2022 - 23:50

Alors qu'ils sont accusés d'avoir lâché leur ex-camarade, Roch Kaboré, en résidence surveillée depuis le 24 janvier 2022, par la démission de l'ex-parti au pouvoir et pour la création de leur nouvelle organisation politique, l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Abdoulaye Mossé, et ses co-démissionnaires du MPP ont envoyé une réplique à leurs détracteurs.

C'était à l'occasion du lancement de leur parti politique, le Parti panafricain pour le salut (PPS), ce samedi 2 avril 2022 au Palais des sports de Ouaga 2000.

« On nous fait à longueur de journée, un procès en loyauté et en reconnaissance mais je voudrais dire que le moment venu, le Président Roch Marc Christian Kaboré saura reconnaître ses véritables amis et l'histoire nous l'enseignera », a lancé le président du Parti panafricain pour le salut (PPS), Abdoulaye Mossé.

Considéré comme l'un des plus proches, voire homme de main de l'ancien président Roch Kaboré, Abdoulaye Mossé a expliqué que la création du PPS est l'aboutissement d'un processus entamé depuis leur entrée en politique. Devant ses partisans mobilisés pour cette assemblée générale constitutive du parti, il est brièvement revenu sur l'environnement de leur départ de l'ex-parti au pouvoir, à savoir l'exacerbation des contractions internes.

« L'acte que nous avons posé a été rendu possible grâce à l'engagement de tous, malgré les quolibets et les injures de nos contempteurs, donneurs de leçons d'un autre temps, parés de leurs habits de justiciers, ils ont déjà sorti le sabre, pour nous mettre sous le coup de leur fatwa politique. Du reste, nous ne nous faisions aucune illusion sur l'adversité que cela susciterait, mais notre détermination est ferme et entière, elle est nourrie par la sève de la détresse de notre peuple et l'espérance que nous impose le ditanyé, notre hymne national. Ces justiciers des temps modernes, prompts à la critique facile et incapables de s'engager pour proposer au peuple leur vision, ignorent tout de la politique et de ses exigences » , a renvoyé en mots voilés, le président du PPS.

Lefaso.net

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Politique : Le NTD appelle la classe politique à observer une trêve

Sun, 03/04/2022 - 22:47

Le bureau politique national du Nouveau temps pour la démocratie (NTD) a tenu, ce 2 avril 2022, une session extraordinaire. Première rencontre du parti depuis la chute du régime de Roch Kaboré, cette session élargie aux secrétaires généraux des sous-sections et sections provinciales, a servi de cadre pour faire une analyse de la situation socio-politique du pays et réfléchir aux nouvelles orientations devant guider la marche du parti.

A en croire le président national du NTD, Vincent Dabilgou, l'analyse de la situation actuelle du pays commande aux hommes politiques de taire leurs divergences pour se mettre aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

A travers une déclaration, Vincent Dabilgou a appelé l'ensemble de la classe politique à faire une trêve pour s'unir en vue d'en finir avec l'hydre terroriste, sans manquer d'encourager les nouvelles autorités dans leur lutte pour un retour à la paix et à la stabilité. Il a aussi plaidé pour la libération du président Roch Kaboré et le retour des exilés politiques.

Vincent Dabilgou, président national du NTD.

En termes de perspectives, le NTD veut renforcer son assise. Pour ce faire, le parti compte proposer une nouvelle offre politique, avec une nouvelle vision qui va rassembler davantage les populations. Et à cet effet, le parti va travailler à devenir une nouvelle force politique qui va se distinguer à travers la qualité des hommes qui vont la composer. L'état-major du NTD entend aussi élargir les bases du parti à des leaders de différents domaines, capables de mobiliser du monde autour d'eux.

Les participants à la session extraordinaire du bureau politique national du NTD.

A la question de savoir si le NTD appartient toujours à l'ex-Alliance des partis et mouvements politiques de la majorité présidentielle (APMP), Vincent Dabilgou a laissé entendre que la question n'était pas à l'ordre du jour. « Parce que nous soutenons le président Roch Kaboré et qu'il n'est plus le président du Faso, nous ne voyons plus la nécessité de dire que nous appartenons à l'ex-APMP », a-t-il toutefois ajouté. Le parti compte d'ailleurs, après la libération de l'ex-président, le rencontrer pour lui faire part de sa nouvelle vision.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Politique : Le mouvement « Agir ensemble pour le Burkina Faso » fait son introspection

Sun, 03/04/2022 - 22:40

Les membres du Conseil exécutif national et les secrétaires généraux des sections provinciales du mouvement « Agir ensemble pour le Burkina Faso » étaient en session ordinaire, ce samedi 2 avril 2022. Le nouveau siège national du parti sis à Ouidi, dans l'arrondissement n°2 de Ouagadougou, a servi de cadre à cette activité.

Cette session ordinaire a été placée sous les hospices du président du mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso, président du Conseil exécutif national (CEN), Boubacar Diallo. Ce dernier a déclaré que sur la base de l'analyse de la situation politique nationale et de la vie du parti depuis la dernière session ordinaire qui s'est tenue le 27 février 2021, « nous allons dégager les forces et faiblesses et nous mettre dans une prospective pour dégager les défis et les enjeux qui sont devant nous et qu'il va falloir affronter pour un meilleur devenir de notre pays, un meilleur vivre-ensemble à l'intérieur du Burkina Faso. Et aussi pour que le parti se retrouve dans une convergence de vues et de volonté afin d'agir davantage sur l'échiquier politique national ». Evoquant la chute de l'ancien régime, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), il estime avoir été à l'avant-garde du coup d'Etat orchestré par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le 24 janvier 2022 du MPSR.

Les participants ont posé pour la postérité.

« Nous sommes partie intégrante de tout ce qui s'est passé jusqu'à ce que cet évènement se produise, pour la simple raison que nous avons, à maintes reprises, dénoncé la faillite de la gestion du pouvoir d'Etat du MPP et de ses alliés », a fait savoir Boubacar Diallo. Il a ainsi cautionné l'acte des militaires parce qu'au regard de la dégradation de la situation nationale, il était nécessaire de trouver des voies alternatives par lesquelles les Burkinabè pourront se retrouver pour aller de l'avant.
Aux dires de son président, le mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso a été l'un des partis politiques ayant produit une déclaration après le coup d'Etat.

L'année 2021 a été marquée par un certain nombre de soubresauts au niveau du parti, informe le président Diallo.

Déclaration par laquelle il a pris acte de la rupture de la Constitution. Il a par la même occasion affiché sa détermination à travailler pour consolider toute initiative allant dans le sens de la restauration et de la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays.

Vue d'une partie des participants

Cela fait plus de deux mois que l'ex-président Roch Kaboré a été évincé du pouvoir par le MPSR. A la question de savoir quelle appréciation fait le mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso des actes déjà posés par le nouveau régime, M. Diallo pense que « dans la vie d'un Etat, deux mois pour faire une évaluation exhaustive de la situation, c'est très court du point de vue des objectifs que le président du MPSR s'est fixés. Le premier objectif étant de sécuriser le Burkina Faso, il est très difficile d'assurer la sécurité du pays d'une superficie de 274 000 km2 à 100%, avec deux tiers du territoire perdu pratiquement. Mais à mon avis, nous allons dans le bon sens avec la transition. Hier, 1er avril 2022, le chef de l'Etat, dans son discours, a pris des résolutions concernant la question sécuritaire. On voit qu'il cherche à intégrer l'ensemble des communautés locales à la base pour casser la complicité locale au niveau du terrorisme ».

Avant le début de la cérémonie, l'assistance a observé une minute de silence en mémoire des victimes des attaques terroristes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Situation sécuritaire dans la commune de Markoye : Des ressortissants appellent au secours

Sun, 03/04/2022 - 22:30

La Coalition des ressortissants de la commune de Markoye a tenu une conférence de presse, ce samedi 2 avril 2022, à Ouagadougou. Il était question d'exposer la situation sécuritaire qui prévaut dans la commune de Markoye, située dans la province de l'Oudalan, région du Sahel. A en croire les conférenciers, la commune dont ils sont ressortissants vit les heures les plus sombres de son existence, avec des attaques, des enlèvements et des assassinats.

La situation sécuritaire dans la commune de Markoye est délétère, depuis le début des attaques terroristes au Burkina. De 2019 à nos jours, pas moins d'une douzaine d'incidents terroristes y ont été perpétrés. Selon la Coalition des ressortissants de la commune de Markoye, la situation déjà mauvaise a empiré au cours du premier trimestre de 2022, avec des attaques à répétition dans les villages qui tentent tant bien que mal d'être résilients. « Les villages de Dambam, Markoye, Tokabangou sont assiégés. Il est impossible de se rendre à quelques centaines de mètres desdits villages sans être froidement abattu », maugrée Boureima Maïga, membre de la coalition. Il en veut pour preuve l'assassinat d'un élève de CP1 et la décapitation d'un autre en classe 4e, respectivement les 16 et 23 mars 2022, et l'enlèvement de deux personnes entre Markoye et Tokabangou dont ils sont sans nouvelles jusqu'à présent.

A en croire Boureima Maïga, la commune est devenue une prison à ciel ouvert, un « no man's land » dans lequel des hommes armés dictent leur loi en fonction de leur humeur. « Ils se pavanent dans la commune, aux alentours des villages, depuis des semaines (...). Ils se sont arrogé le droit de vie ou de mort sur ces populations déjà affligées. Oui, les groupes armés décident de comment et de qui doit vivre dans la commune de Markoye », martèle Boureima Maïga.

Selon Boureima Maïga, la situation sécuritaire n'a jamais été aussi délétère à Markoye.

En plus de mettre la vie des populations en péril, les actions des hommes armés ont bien d'autres répercussions sur la commune. En effet, selon la coalition, « les services publics tels que la douane et la police sont actuellement délocalisés. Les marchés sont fermés, le bétail emporté et les quelques boutiques encore présentes ont été saccagées. Et ce n'est pas tout. Les CSPS ainsi que les écoles sur place sont soit fermés, saccagés ou brûlés. Actuellement, 28 écoles sur 37 et quatre CSPS sur cinq sont fermés ».

A tout cela vient s'ajouter une crise alimentaire sans précèdent dans la commune de Markoye. En effet, les greniers qui existaient ont été brûlés par les hommes armés et tout ravitaillement du village est actuellement impossible. La coalition craint donc le pire.

Face à cette situation sombre, les ressortissants de Markoye proposent plusieurs solutions dont l'équipement conséquent des forces de défense et de sécurité et des volontaires pour la défense de la patrie, l'implication des chefs coutumiers et religieux dans le processus de pacification et de sensibilisation contre la radicalisation. La coalition lance également un appel à l'aide à la communauté sous-régionale, régionale et internationale. Elle appelle l'ensemble des Burkinabè à faire preuve de solidarité à l'endroit des habitants de Markoye. A cet effet, une caisse de solidarité a été mise en place par la coalition, et toute contribution est la bienvenue.

Abdoul Rachid SOW (Stagiaire)
Lefaso.net

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Hausse des prix des produits de grande consommation : La Ligue des consommateurs tire la sonnette d'alarme

Sun, 03/04/2022 - 22:25

Une équipe de la Ligue des consommateurs du Burkina, avec à sa tête son vice-président Gilbert Hien Somda, a organisé une sortie inopinée de vérification des prix des produits de grande consommation dans la ville de Ouagadougou, ce 2 avril 2022. L'activité s'est déroulée en présence de journalistes afin de constater de visu ce qui se passe sur le terrain en matière de hausse des prix des produits de grande consommation.

Pour cette sortie inopinée, l'équipe s'est rendue au marché de Sankariaré, l'un des marchés de grossistes de la ville de Ouagadougou. Sur place, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) et les journalistes ont pu constater la hausse des prix des produits de grande consommation. Du sac de riz au sac de maïs, en passant par le sucre et l'huile, tous les prix sont en hausse. A titre d'exemple, le sac de maïs de 100 kilogrammes qui coûtait 15 000 à 16 000 F CFA est passé à 27 000 F CFA au marché de Sankariaré. Quant au sac de 25 kilogrammes de riz brisure qui coûtait 11 000 francs, il est passé à 13 500 F CFA. Le bidon d'huile de trois litres qui était vendu dans les surfaces à 3 000 est passé à 4 000 F CFA. Et la liste n'est pas exhaustive.

Gilbert Hien Somda, vice-président de la Ligue des consommateurs du Burkina.

Pour les commerçants, cette hausse se justifie par l'augmentation du prix de tous ces produits chez les fournisseurs. Ibrahim Ouédraogo, commerçant de céréales au marché de Sankariaré, explique : « Les années passées, le même sac de maïs de 100 kilos était vendu à 15 000 F CFA, parfois à 16 000 F CFA. Maintenant, nous prenons le même sac à 26 500 F CFA au Bénin et on le revend à 27 000 F CFA ».

A la fin de cette visite inopinée, le vice-président de la LCB, Gilbert Hien Somda, a fait une déclaration afin d'appeler les autorités à prendre des mesures pour protéger le consommateur. Dans ladite déclaration, la ligue appelle l'Etat à plafonner le prix de certains produits de grande consommation sur une période d'au moins cinq mois, à élargir la liste des produits dont les prix sont règlementés et à se donner tous les moyens nécessaires pour la sécurité physique, alimentaire et nutritionnelle du consommateur.

Ibrahim Ouédraogo, commerçant de céréales au marché de Sankariaré.

Outre ces propositions, la LCB invite l'Etat à opérationnaliser les boutiques témoins de la SONAGESS (Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire du Burkina), rééditer la boutique des consommateurs, renforcer la surveillance du marché à travers le respect de l'affichage des prix des produits règlementés, faire respecter les prix fixés, multiplier les contrôles surtout inopinés et convoquer dans les meilleurs délais le cadre tripartite de concertation (Etat, secteur privé et société civile). La LCB invite les consommateurs à une consommation responsable et à dénoncer les contrevenants, surtout dans les boutiques de quartier.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Autisme : « On est toujours confronté à des rejets, du mépris », regrette le psychologue Boukary Pamtaba

Sun, 03/04/2022 - 22:20

Chaque 2 avril, le monde célèbre la Journée de sensibilisation à l'autisme, un trouble du neurodéveloppement méconnu et incompris des Burkinabè. Dans un entretien express, vendredi 1er avril 2022, Boukary Pamtaba nous parle de ce trouble qui touche un enfant sur cent dans le monde. Il est psychologue et président l'Association burkinabè d'accompagnement psychologique et d'aide à l'enfance (ABAPE).

Lefaso.net : Qu'est-ce que l'autisme ?

Boukary Pamtaba : L'autisme est un trouble neuro-développemental qui affecte l'enfant dans trois domaines spécifiques, à savoir au niveau communicationnel, au niveau relationnel et au niveau comportemental.

Peut-on dire que l'autisme est une maladie mentale ?

Ce n'est pas une maladie. C'est un état d'être. On est autiste, on vit avec, mais on peut avoir aussi toutes les compétences possibles. On peut aussi servir sa société, sa nation et aller aussi à l'école comme les autres enfants. C'est un état d'être et ce n'est pas fatal. Plus on éduque un enfant autiste, plus il sera comme les autres enfants dans la société.

Quelles sont les causes de l'autisme ?

Je pense que scientifiquement, pour le moment, on ne peut pas donner de causes exactes. Ce sont des hypothèses. Les hypothèses sont au niveau génétique, environnemental, etc.

Existe-t-il plusieurs formes d'autisme ?

Oui, il y a différentes formes d'autisme. En fonction des degrés, il y a l'autisme léger, moyen et sévère. Il y a aussi l'autisme de haut niveau qu'on appelle l'Asperger dont le QI est supérieur à 130.

Comment faut-il se comporter avec son enfant atteint d'autisme ?

On ne se comporte pas comme on le fait avec tout enfant neurotypique. Il faut l'accompagner à répondre à ses besoins spécifiques. Il faut l'accompagner à surmonter ses difficultés au niveau communicationnel et relationnel et à renforcer ses capacités au niveau cognitif. Il faut l'accompagner à développer ce qui n'existe pas en lui.

Existe-il un traitement pour l'autisme ?

Étant donné que ce n'est pas une maladie, c'est compliqué de parler de traitement. L'autisme est éducable. On ne soigne pas l'autiste. On l'éduque à développer des capacités tout le long de sa vie.

Quelles sont les statistiques sur l'autisme au Burkina ?

Au Burkina, on ne peut pas donner de statistiques. Ici, la maladie est méconnue et c'est donc plus compliqué d'avoir des chiffres. Mais dans le monde, un enfant sur 100 est touché par l'autisme.

Existe-t-il des écoles spécialisées pour enfants autistes au Burkina ?

Il y a le centre de prise en charge éducative des enfants autistes et déficients intellectuels d'âge précoce. Je pense que ce centre est l'un des centres pionniers. Il y a d'autres structures qui existent, mais pas avec le même public cible.

Chaque année, le monde célèbre, le 2 avril, la Journée de sensibilisation à l'autisme. Sous quel thème est célébré l'événement cette année ?

Le thème retenu cette année est « Autisme et inclusion sociale : le rôle de la communauté pour une intégration effective ». C'est dire qu'au regard des difficultés qu'on rencontre sur le terrain, on s'est rendu compte que nous, en tant que structures de prise en charge, travaillons à ce que l'enfant puisse intégrer la société. Les communautés doivent être des acteurs relais, facilitateurs pour accompagner notre action afin d'avoir plus d'impact sur le terrain. Chacun de nous doit avoir une responsabilité pour l'intégration sociale des enfants. Une responsabilité au niveau des structures spécialisées, une responsabilité au niveau des parents, au niveau communautaire et institutionnel.

Qu'en est-il de la responsabilité au niveau communautaire ?

On est toujours confronté à des rejets, du mépris, à des comportements dévalorisants qui dénaturent la dimension humaine de l'enfant autiste. L'enfant autiste est un enfant comme tous les autres. Il doit être considéré avec respect. On doit valoriser ses capacités.

Quels conseils aux parents d'enfants autistes ?

Nous leur demandons d'être des acteurs qui vont accompagner leurs enfants afin qu'ils puissent intégrer véritablement la société.

Propos recueillis par Hanifa Koussoubé
Retranscrits par Fredo Bassolé
LeFaso.net

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Guerre russo-ukrainienne : La Société burkinabè de géopolitique décrypte les enjeux et les opportunités pour l'Afrique

Sun, 03/04/2022 - 22:18

La Société burkinabè de géopolitique (SBG) a organisé une conférence publique le samedi 2 avril 2022 à Ouagadougou, pour décrypter les enjeux et les opportunités du conflit russo-ukrainien pour l'Afrique.

Créée en avril 2021, la Société burkinabè de géopolitique (SBG) est une structure à caractère associatif qui s'est fixé pour objectif d'apporter sa contribution à la réflexion, à l'analyse, à la recherche et au plaidoyer sur les enjeux géopolitiques et géostratégiques.

Ainsi, pour leur première conférence publique dénommée « agora géopolitique », ces avertis des questions géopolitiques se sont penchés sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

« Guerre Russie-Ukraine : quels enjeux et opportunités pour l'Afrique ? ». C'est sous ce thème que l'experte en communication des organisations et membre de la SGB, Angéline Sawadogo, s'est prononcée. « Il y a déjà des impacts sur l'importation, sur le prix du carburant. En Côte d'Ivoire, avant-hier, il y a eu une augmentation de 60 francs CFA sur le prix du litre, et c'est une situation qui sera généralisée un peu partout », a-t-elle expliqué.

L'experte en communication des organisations et membre de la SGB, Angéline Sawadogo.

Selon elle, les enjeux de cette crise pour l'Afrique consistent à tirer profit de la situation. « Il y a des pays producteurs de gaz en Afrique, alors qu'actuellement les pays européens font face à un déficit de gaz ; donc ils peuvent utiliser cette situation pour avoir des opportunités », a-t-elle indiqué.

Quant à Ousseni Illy, enseignant à l'université Thomas-Sankara, il est intervenu sur le deuxième thème qui s'intitule : « Guerre Russie-Ukraine : sommes-nous à la porte d'un nouvel ordre mondial ? ».

Ousseni Illy est enseignant à l'université Thomas-Sankara.

« Cette guerre vient confirmer d'une certaine manière un retour de la Russie sur la scène internationale qui avait déjà été amorcé avec la Syrie », analyse-t-il. Pour cet enseignant-chercheur, la Russie est de retour, alors qu'elle s'était éclipsée après la chute du mur du Berlin et l'éclatement de l'URSS.

« On est entré dans un monde multipolaire avec une remise en cause de la puissance américaine et de la puissance des Etats occidentaux », a-t-il affirmé.

Une vue de l'assistance.

Dans son mot de bienvenue, le vice-président de la SBG, Noé Dofini Dakio, a rappelé que la SBG se veut un creuset de compétences pour l'avenir du Burkina Faso. Il a fait noter que désormais, chaque dernier samedi du mois, la SBG va tenir une agora géopolitique. Ce numéro est celui du mois de mars. Il a donné rendez-vous à la fin d'avril 2022 pour l'acte II.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Prix Femme Ouaga FM 2022 : Marceline Tou/Soala sacrée lauréate

Sun, 03/04/2022 - 22:17

La 14e édition du concours Femme Ouaga FM 2022 a connu son apothéose le samedi 2 avril 2022, avec la cérémonie de remise du prix qui s'est tenue à la Maison de la femme de Ouagadougou. Placée sous le parrainage de la directrice générale d'Ecobank Burkina, Noëllie Cécile Tiendrébéogo, cette cérémonie a vu le sacre de Marceline Tou/Soala, qui empoche au total la somme de 900 000 francs CFA et d'autres lots.

« Mettre en lumière des dizaines de femmes burkinabè qui se battent pour améliorer le quotidien d'autres femmes de leurs communautés et de la nation toute entière, les présenter comme des exemples à suivre et donner confiance aux femmes de façon générale, afin qu'elles s'engagent davantage dans des actions citoyennes pour le développement socio-économique », tel est l'objectif visé à travers l'organisation du prix Femme Ouaga FM, qui se tient annuellement depuis 2008, a expliqué Alpha Ouédraogo, directeur général de la radio Ouaga FM.

Pour cette 14e édition, c'est Marceline Tou/Soala, présidente de l'association Action communautaire pour le bien-être de la femme et de l'enfant au Burkina Faso, qui s'est hissée à la première place, devant douze concurrentes. La Femme Ouaga FM 2022 empoche la somme de 900 000 francs CFA dont 500 000 francs de la part de la radio Ouaga FM, 250 000 francs de la part d'Ecobank Burkina et 150 000 francs de la Maison de l'entreprise. Elle reçoit également des lots des partenaires que sont la SN-SITEC et Startime, un an de communication sur les ondes de la « radio de toutes les générations » et des pagnes.

La grande lauréate, Marceline Tou/Soala, a lancé un appel à toutes les femmes afin qu'elles sortent de l'ombre.

Selon les membres du jury présidé par Thérèse Nabaloum, directrice du pôle exploitation de la Loterie nationale du Burkina (LONAB), les critères qui ont prévalu au choix de la lauréate sont l'autonomie et l'inclusion financière, la lutte contre les violences faites aux femmes, la solidarité et le plaidoyer sur le civisme, la prévention, la sécurité et la résilience.

À en croire Thérèse Nabaloum, la plus méritante était Marceline Tou/Soala, car « l'association Action communautaire pour le bien-être de la femme et de l'enfant au Burkina Faso a pour crédo la valorisation, l'autonomisation de la femme burkinabè, tout en mettant l'accent sur le bien-être des enfants. L'association a impacté les femmes par la mise en place de centres de tissage à travers les treize régions. En outre, l'association a intensifié ses actions de sensibilisation et prône l'implication des femmes dans la gestion des crises sanitaire et sécuritaire. Que ce soit sur le plan social, économique, environnemental et sécuritaire, des actions concrètes ont été réalisées par l'association ».

Les membres du jury ont déploré le manque d'informations valorisant les actions des candidates pour faciliter leur appréciation.

Cependant, les membres du jury ont tenu à relever l'insuffisance d'informations valorisant les actions des candidates pour faciliter leur appréciation. Cela est dû au non-respect du canevas par bon nombre de candidates. Le jury a donc recommandé une meilleure sensibilisation des candidates au respect du canevas, afin de susciter une grande participation des femmes au concours.

En recevant son prix, Mme Tou s'est dit très heureuse et fière d'être la 14e lauréate du concours Femme Ouaga FM 2022. À peine distinguée, elle pense déjà à l'avenir. « Je pense que je serai un relai communautaire auprès des autres femmes afin de pouvoir les sortir de l'ombre pour qu'on voie le travail qu'elles font sur le terrain », annonce la lauréate.

Le directeur général de la radio Ouaga FM, Alpha Ouédraogo, s'est réjoui de l'engouement qu'a suscité cette 14e édition.

Pour le directeur général de la radio Ouaga FM, Alpha Ouédraogo, « il y a eu un réel engouement de la part des participantes. On a aussi pu lire la joie chez tous les membres de l'association qui ont loué le mérite de leur présidente. C'est donc le lieu pour nous de lancer un appel à toutes les femmes à travers tout le Burkina, pour redoubler d'efforts et d'abnégation parce que la femme est source de vie ; et Ouaga FM, dans sa dynamique citoyenne, a décidé de célébrer ces femmes battantes chaque année à l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme ».

Cette 14e édition était placée sous le thème national de la Journée internationale des droits de la femme : « Défis sécuritaire et sanitaire : quelles stratégies pour une meilleure protection des femmes ».

Nado Ariane Paré
Lefaso.net

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Gaoua : L'association pour la promotion féminine de Gaoua(APFG) tient son 10e forum sous régional

Sun, 03/04/2022 - 22:17

L'association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) et le réseau ouest africain des associations et ONG de lutte contre les violences basées sur le genre (ROAO-LVBG) tient du 1er au 02 avril 2022 à Gaoua ,le 10eforum sous régional des femmes .La cérémonie officielle s'est tenue ce samedi 02 avril 2022 à la salle polyvalente de Gaoua sous la présidence du gouverneur de la région du sud-ouest Boureima Sawadogo .Au nombre des pays invités on compte la Cote d'Ivoire, leMali, le Ghana et le Burkina Faso. Des associations féminines de plusieurs localités ont marqués de leur présence à ce forum.

L'épanouissement de la femme et sa contribue au développement du pays et particulièrement de la région du sud-ouest, sont entre autre les grandes actions de l'Association pour la promotion féminine de Gaoua.
Pour y parvenir elle tient régulièrement des instances pour discuter des problèmes qui freinent l'épanouissement de la femme .C'est dans cette dynamique que se tient ce 10e forum sous régional ponctué par des communications, des panels, des remises d'attestation, un cross populaire, une foire.

Le thème retenue pour la présenteédition est « Rôle des acteurs dans la lutte contre les violences basées sur le genre :cas de la santé sexuelle et reproductive dans un monde impacté par l'insécurité et la covid 19 ». De l'avis de la présidente de l'APFG Ini Inkouraba Damien/Youl « Les grands axes portaient sur le bilan de l'éditionprécédente avec les associations sœurs sur les recommandations ,les bonnes pratiques à adopter pour atteindre nos objectifs ,avec l'accompagnement des services techniques ».Des résultats satisfaisants ont été enregistrés ,certes mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt nous confie la présidente madame Damien. « Nous devrons poursuivre les réflexions avec la jeunesse et les femmes d'où le thème interpellateur ‘'le rôle des acteurs dans un monde impacté par l'insécurité et la covid 19 : cas de la santé sexuelle et reproductive ».

La jeunesse n'a pas marchandé son adhésion à ces activités, et des actions fortes sont prévues à l'endroit des jeunes, des associations sur le renforcement de leur capacité et leur autonomisation à travers un plan d'action, nous confie la présidente de l'APFG madame Damien.

Depuis dix ans que le forum se tient, plusieurs thèmes ont été traités et abordés. Il s'agit des domaines de la santé, del'éducation, del'environnement, les petites et micro finances et même de la sécurité avec le contexte actuel, d'où un bilan jugé satisfaisant par la présidente de l'APFG Ini Inkouraba Damien/Youl.

Le gouverneur de la région du sud qui a présidé les travaux n'a pas manqué de saluer le dynamisme des femmes et des différentes associations féminines. « Le thème est interpellateur, parce que en temps normal ce n'était pas facile pour les femmes, et avec la situation d'insécurité les droits humains sont mis à rude épreuve, surtout en santé sexuel et reproductive. Le gouvernement s'engage avec les autorités déconcentrées à faire respecter d'avantage les droits des femmes. Des recommandations nous ont été faites, nous les analyserons et nous apporterons des solutions ensemble avec les femmes ».

La présente édition a bénéficié du soutient de partenaires comme ''pain pour le monde'', CIM Burkina, GFFW et JMPF.
Le forum régional des femmes du sud-ouest a vu le jour en 2014 et traite des thèmes qui militent en faveur de la protection des femmes et de la jeune fille tant en milieu urbain qu'en milieu rural. Au cours du forum passé (avril 2021) elle a vu son champ s'élargir par l'intégration des pays de la sous-région tels que la cote d'ivoire, le Mali, le Sénégal et Le Ghana pour donner naissance au Réseau Ouest Africain des Associations et ONG de lutte contre les violences basées sur le genre (ROAO-LVBG).

Boubacar TARNAGDA

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Université Logos internationale Burkina : Pasteur Hortense Karambiri élevée au grade de docteur Honoris causa

Sun, 03/04/2022 - 22:00

La 9e promotion en théologie de l'Université Logos internationale (ULI) Burkina est apte à prêcher l'évangile dans les églises et missions évangéliques. Le samedi 2 avril 2022 à Ouagadougou, 25 pasteurs, dont 19 en licence et six en master, ont reçu leurs diplômes de fin de formation au sein de ladite université, au cours d'une cérémonie de graduation. A cette occasion, Hortense Karambiri et Marie-Claire Traoré ont été élevées au rang de docteur Honoris causa pour leur engagement pour le bien-être social.

Après une formation de trois ans pour les uns et quatre ans pour les autres, les 25 pasteurs des missions évangéliques ont reçu leurs distinctions devant les autorités académiques et leurs familles. Baptisée promotion Eben Ezer, cette 9e cuvée de l'université logos internationale Burkina entend remplir avec dévouement les missions auxquelles elle est appelée dans les églises.

Après avoir félicité les impétrants, le fondateur de l'université Logos internationale Burkina, Dr Moise Napon, a saisi l'occasion pour saluer la collaboration fraternelle entre Logos internationale Burkina et celle des Etats-Unis. Aux étudiants, il a prodigué des conseils d'exemplarité, de combativité et de détermination dans leur travail au sein de l'église. De même, la marraine de la promotion, Dr Marie Louise Compaoré, a félicité les étudiants pour le mérite, exprimant sa reconnaissance quant au choix porté sur elle. Dans leur intervention, les étudiants ont rendu grâce à Dieu pour l'aboutissement de leur formation. Aussi, ont été salués l'engagement et l'accompagnement des enseignants.

25 pasteurs ont reçu leurs distinctions devant les autorités académiques de l'ULI

Une distinction honorifique décernée à deux personnes

Pasteur Hortense Karambiri et Marie-Claire Traoré ont été élevées au grade de docteur Honoris causa en récompense à leur engagement dans la lutte pour le bien-être social. Dr Hortense Karambiri, épouse du pasteur Mamadou Karambiri, est citée comme un exemple à suivre. De la restauration des prisonniers à leur formation en informatique en passant par la prise en charge des filles de joie, Dr Hortense Karambiri aura fait beaucoup d'actions pour la réinsertion sociale des personnes démunies. Ce qui, selon le jury, lui a valu cette distinction de l'université Logos internationale.

Dr Hortense Karambiri

Prenant la parole, elle a remercié l'université d'avoir porté son choix sur elle. « Je rends grâce à Dieu pour cette distinction », a-t-elle laissé entendre, avant d'égrener quelques actions entreprises pour la réinsertion sociale des démunis. « Je vais donner très souvent de la nourriture aux détenus dans les prisons. En plus de la restauration, j'ai mis en place un centre d'informatique pour eux ; aujourd'hui, il y a certains qui ont des cybercafés. Outre cela, j'ai fait retirer des filles de joie de la rue. Rien que la semaine passée, il y a une qui s'est mariée », a-t-elle indiqué, invitant toutes les bonnes volontés à faire comme elle.

Le fondateur de l'université Logos internationale Burkina, Dr Moïse Napon, a félicité les impétrants.

Comme Dr Hortense Karambiri, Marie-Claire Traoré a été citée en exemple comme une personne engagée pour la cause de la veuve et de l'orphelin.

A cette cérémonie de graduation, étaient aussi présents l'ancien Premier ministre du Burkina, Tertius Zongo, et l'ancien ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Des prières, chants de louanges et d'adoration ont ponctué cette cérémonie.

S.I.K
Lefaso.net

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Feuille de route de la Transition : Le Premier ministre devant l'Assemblée législative le lundi 4 avril

Sun, 03/04/2022 - 21:21

(Ouagadougou le 3 avril 2022) - Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, va présenter ce lundi 4 avril 2022 à partir de 10 heures, la Feuille de route de la Transition devant les membres de l'Assemblée législative de Transition.

Cet exercice est conforme à l'article 18 de la Charte de la Transition qui dispose que « dans un délai de trente jours après la formation du Gouvernement de Transition, le Premier ministre présente la Feuille de route de la Transition devant l'Assemblée législative de Transition ». Cette présentation est suivie de questions mais ne donne pas lieu à un vote.

En rappel, le Premier ministre Albert Ouédraogo a été nommé le 3 mars dernier, par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il a constitué dès le 5 mars, un Gouvernement composé de 25 membres.

Ce passage obligatoire devant l'Assemblée législative de la Transition, va permettre au chef du Gouvernement, de dérouler la feuille de route que le Chef de l'Etat lui a confiée et qui constitue la trame des actions prioritaires à mettre en œuvre durant la transition pour répondre aux attentes des Burkinabè.

DCRP/Primature

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Ramadan 2022 : Le président de la communauté musulmane du Burkina souhaite un bon mois de pénitence

Sun, 03/04/2022 - 20:00

Nous remercions ALLAH, le Tout Clément, le Tout Miséricordieux, de nous avoir permis d'atteindre ce mois béni de RAMADAN. Nous lui rendons grâce.

Nos parents, hommes et femmes dans les zones d'insécurité de notre pays, sont déjà dans un jeûne forcé depuis des années. Oui ! Eux qui ont été contraints à leur corps défendant de quitter chez eux sans le minimum pour couvrir leur dignité humaine et de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied pour leur survie.

À nous qui avons encore la chance d'être épargnés par ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils vivent, il nous incombe plus le devoir d'accomplir ce troisième pillier de l'Islam.
Soumettons-nous sans reserve à Allah, intensifions nos prières, nos invocations, nos supplications à son endroit afin qu'Il ait pitié de nos âmes, apaise nos souffrances, ramène la paix et la sécurité au Faso et installe la tolérance, la cohésion sociale et la propérité.

C'est dans cet espoir que je souhaite à tous les fidèles musulmans, la Oumah du Burkina et d'ailleurs, un bon mois de pénitence.
Qu'Allah nous facilite l'accomplissement de ce troisième pilier, agrée toutes nos prières à l'occasion, exauce nos vœux et répande ses bonnes grâces divines sur nos personnesdéplacées internes (PDI), nos forces de défense et de sécurité (FDS), nos volontaires pour la défensede la patrie (VDP), toute la communauté nationale.☪

Paix et Amour au Faso.

El hadj Moussa KOANDA
Président de la Communauté musulmane du Burkina Faso

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