L’hydrolienne de Sabella ne devrait pas retrouver les eaux du Fromveur, à Ouessant, dans l’immédiat. Tout juste replongée dans le passage, début septembre, la D10 avait dû être ressortie en raison d’un dysfonctionnement au niveau de sa bretelle de câble, c’est-à-dire le câble connectant l’hydrolienne au câble d’export.
Le 3 septembre, la Banque Africaine de Développement a publié un rapport sur la livraison du nouveau terminal à conteneurs du port de Walvis Bay, en Namibie. Le gouvernement namibien veut faire de cet outil un centre logistique pour l’Afrique méridionale. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
(English version below) Pour optimiser leur utilisation, Marinelec Technologies cherche à standardiser ses produits d’alarme et de surveillance tout en les rendant personnalisables et paramétrables afin qu’ils s’adaptent aux normes de construction et aux contraintes d’exploitation des navires. Lancée fin 2017, la gamme de centrales d’alarmes MACCS Marine Advanced Customizable&Creative Solutions équipe aujourd’hui tous types de navires, de la vedette fluviale à passagers aux navires d’intervention rapide.
Un système compact et intelligent
Au mouillage dans la zone d’attente située au large de l’estuaire de la Loire depuis sa sortie du port de Saint-Nazaire le 23 août, le paquebot Celebrity Apex a levé l’ancre pour rejoindre Southampton. Il est arrivé hier dans le port britannique, où son escale va sans doute lui permettre d’avitailler et d’effectuer des relèves au sein de son personnel. Le paquebot va ensuite rejoindre la Floride. Il repassera peut-être par Saint-Nazaire avant de traverser l’Atlantique pour des essais, mais cela n’est pas encore acté.
Le ministère saoudien de la Défense a annoncé la livraison des second et troisième lots d’intercepteurs du type HSI 32 commandés au constructeur normand CMN. Pour mémoire, le premier lot de trois unités avait été embarqué fin décembre 2019 à bord d’un cargo à Cherbourg afin de rejoindre l’Arabie Saoudite.
Deux des HSI 32 qui viennent d'être réceptionnés par la marine saoudienne (© MINISTERE SAOUDIEN DE LA DEFENSE)
Il s'agit décidément de la tendance du moment. Après, entre autres, Rolls-Royce, Kongsberg et SeaOwl, Kotug annonce la poursuite de ses expérimentations en matière de navires autonomes avec son remorqueur RT Borkum basé à Rotterdam. La compagnie, spécialisée dans le remorquage portuaire, avait déjà, en 2018, télécommandé ce même navire depuis Marseille (voir notre article à ce sujet).
Behydro est une co-entreprise entre le motoriste Anglo Belgian Corporation et l'armateur CMB. Cette société, créée il y a trois ans, a annoncé il y a quelques jours le lancement du premier moteur dual diesel-hydrogène d'une capacité de 1 MW. Celui-ci marche sur le principe de la co-combustion avec une proportion pouvant atteindre 75% d'hydrogène. Behydro a également conçu un système de stockage de l'hydrogène qui accompagne le moteur que la société entend utiliser à terre, en mer, sur des fleuves et sur des rails.
Après avoir déjà reporté à deux reprises à cause de la crise sanitaire, les organisateurs du salon Navexpo International de Lorient, qui avait été renvoyé début octobre, ont finalement décidé d’annuler définitivement l’édition 2020. Ils expliquent leur décision ainsi : « Certes, notre événement, contrairement à d'autres, n'est pas concerné par la contrainte actuelle de jauge limitée à 5 000 personnes.
Le géant français des hydrocarbures Total s’engage plus fermement vers l’éolien offshore flottant. Déjà impliqué dans le premier projet d’éolien offshore flottant du Pays de Galles, Erebus, il a annoncé qu’il avait conclu un partenariat 50/50 avec une filiale du groupe Macquarie (Green Investment Group – GIG) pour un portefeuille de projets éoliens offshore flottants en Corée du Sud.
Pour la première fois depuis son retour précipité à Toulon en avril dernier pour cause d’épidémie de Covid-19 à bord, le porte-avions nucléaire français doit reprendre la mer dans les jours qui viennent. Une sortie d’essais suite à l’arrêt technique dont le bâtiment a fait l’objet cet été. A l’issue de cette période de maintenance, il va réaliser une brève navigation (normalement moins de 48 heures) au large des côtes de Provence pour notamment vérifier le bon fonctionnement de la plateforme et de son système propulsif.
Avec sa livrée blanche et rouge, son croissant et son étoile à cinq branches aux couleurs de la Turquie, l’Oruç Reis est au centre de toutes les attentions. Simple navire de recherche sismique, il attise les tensions depuis plusieurs semaines en Méditerranée orientale en sondant les eaux autour des îles grecques sous bonne escorte.
Le chantier chinois Guangzhou Shipbuilding International (GSI) a procédé le 31 août à la mise à flot du premier d’une nouvelle série de grands ferries commandés par l’armement danois DFDS Seaways pour ses services en Baltique. Des navires de 230 mètres de long pour 31.6 de large et 54.900 GT de jauge très axés sur le transport de fret, avec pas moins de 4500 mètres linéaires de garages pour des voitures et camions. Armés par 62 membres d’équipage, ils seront également dotés de 250 cabines, pour une capacité d’accueil totale de 600 passagers.
Le groupe néerlandais Boskalis va installer les vingt sections du futur pont Çanakkale 1915 sur le détroit des Dardanelles. Pour mémoire, ce pont de 4600 mètres sera le plus grand pont suspendu au monde et reliera la Thrace à l'Anatolie en surplomb du détroit des Dardanelles, en mer de Marmara. Lancé en 2017 par le président turc Recep Tayyip Erdoğan, il doit être inauguré en 2023 à l'occasion du centenaire de la fondation de la république turque par Atatürk.
Il aura fallu moins de cinq mois, et ce malgré la crise sanitaire, pour installer les 94 turbines Siemens Gamesa de 8 MW des champs de Borssele I et II, d’Ørsted, en mer du Nord, au large des Pays-Bas. Les travaux ont mobilisé deux jack-ups de la compagnie belge Deme : les Sea Installer et Sea Challenger.
Le navire André Malraux du DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) du ministère de la Culture a commencé une campagne qui durera jusqu’au 18 septembre au large de Dunkerque. Il s’agit de procéder à l’évaluation archéologique des sols marins en amont de deux projets : Gridlink (une interconnexion électrique privée entre la France et le Royaume-Uni) et le raccordement électrique par RTE du futur parc éolien de Dunkerque.
Comme annoncé, le ferry Armorique de Brittany Ferries a été désarmé. Il a rejoint le port du Havre pour y rester au moins jusqu'au mois de novembre. Pour mémoire, le Havre avait déjà accueilli une partie de la flotte de BAI pendant le confinement
Arrivée de l'Armorique au Havre (© FABIEN MONTREUIL)
Un triste record vient d'être franchi par le pétrolier Maersk Etienne, celui de la plus longue attente d'un navire de commerce ayant sauvé des personnes à la mer. Depuis le 5 août, date à laquelle le bateau s'est porté au secours de 27 personnes à bord d'une embarcation en détresse devant les côtes maltaises, il est au mouillage en attente d'une décision de Malte. La Valette refuse le débarquement des rescapés, parmi lesquels se trouvent une femme enceinte et un mineur, et demande une solution européenne.
Première d’une paire de transbordeurs à hydrogène liquide, la coque du Nesvik (NB37) a été livrée par les chantiers de Koaceli, en Turquie, à Norse Group of Companies. Elle est remorquée vers le chantier Westcon en Norvège où la construction doit s’achever pour une livraison prévue en 2021. Le navire sera exploité entre Hjelmeland, Skipavik et Nesvik dans le Rogaland. Conçu par LMG Marin pour Norled, il s’agit du premier ferry à hydrogène liquide.
A l’occasion de sa prise de fonctions en tant que nouveau chef d’état-major de la Marine nationale, hier à Toulon, l’amiral Pierre Vandier a notamment échangé avec des journalistes présents à cette occasion sur l’incendie qui a ravagé la Perle le 12 juin. Le sous-marin nucléaire d’attaque était pour mémoire en cale sèche dans les bassins de la zone Missiessy, dans le cadre d’un arrêt technique majeur conduit par Naval Group.
A l’arrêt depuis le mois de mars à cause du coronavirus, l’énorme majorité de la flotte mondiale de paquebots demeure immobilisée, et n’est manifestement pas prête de repartir. Quelques compagnies ont néanmoins décidé de reprendre partiellement leur activité cet été, moyennant la mise en place de procédures sanitaires très strictes. Objectif : pour protéger les passagers et le personnel et, surtout, convaincre les autorités comme la clientèle que les croisières pouvaient reprendre en toute sécurité. Une timide relance a donc eu lieu, avec plus ou moins de succès.