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Diplomacy & Defense Think Tank News

Zwang zur Zusammenarbeit

SWP - Tue, 02/06/2015 - 16:52

Sollte es zu einem Atomabkommen mit dem Iran kommen, würde Präsident Obama nur diejenigen unilateralen US-Sekundärsanktionen aussetzen, die sich gegen Teherans Nuklearprogramm richten. Dagegen würden jene US-amerikanischen Strafmaßnahmen fortbestehen, die Washington mit Irans Unterstützung von Terrorismus und der Verletzung von Menschenrechten in dem Land begründet. Folglich werden sich ausländische Einzelpersonen und Unternehmen auch weiterhin gezwungen sehen, ihre Geschäftsinteressen auf dem iranischen gegen jene auf dem US-Markt abzuwägen. Mit diesem Vorgehen verletzt Washington das mit Brüssel vereinbarte Stillhalteabkommen, wonach die Administration die extraterritorialen US-Sekundärsanktionen gegen europäische Einzelpersonen und Unternehmen nicht anwendet. Eine angemessene Antwort Europas könnte in einer Amerikapolitik liegen, die auf eine Kombination aus Zusammenarbeit und Druck setzt.

Public event: “MIPEX 2015: Integration policies in Greece. The development and use of indicators in the debate on the integration of immigrants”, 08/06/2015

ELIAMEP - Tue, 02/06/2015 - 16:40

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) will organise on Monday, June 8 2015 at the City of Athens – Europe Direct’s Conference room (50, Academias street) from 10.00 to 12.30 an event on “MIPEX 2015: Integration policies in Greece. The development and use of indicators in the debate on the integration of immigrants”.

The aim is to present the results for Greece and to inform the key political and social stakeholders about the use of indicators to improve integration governance and policy effectiveness.

The agenda of the event is available here.

You can find more information about the program MIPEX 2015 here.

Südafrikas Ombudsfrau Thulisile Madonsela trifft weibliche Führungspersönlichkeiten: Woman’s Breakfast in Windhoek

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 02/06/2015 - 15:43
Namibia und Südafrika haben nicht nur eine Staatsgrenze gemeinsam. Das Streben nach einem demokratischen Rechtstaat verbindet beide Länder.Beim Women’s Breakfast im Mai 2015 in Windhoek, Namibia, sprach Thulisile Nomkosi Mandonsela, Public Protector in Südafrika, über die Bedeutung weiblicher Führungspersönlichkeiten in Politik und Wirtschaft. An deren unverzichtbarer Rolle für Demokratie und Rechtsstaat ließ sie keinen Zweifel.

Le Maroc et l’Espagne: vers une relation économique rénovée

Real Instituto Elcano - Tue, 02/06/2015 - 13:46
Op-Ed - 2/6/2015
Gonzalo Escribano

Le 5 juin 2015, à Madrid, aura lieu la XI Réunion à haut niveau Maroc-Espagne. Sur le plan économique le défi est de consolider un récit plus sophistiqué sur les relations bilatérales.

The Case of Chad and the Central African Republic, 2006-2010

Centre Thucydide - Tue, 02/06/2015 - 13:24

This paper, the second in a series on Security Council working methods and the performance of peace operations, addresses the Council's engagement in Chad and the Central African Republic (CAR) from early 2006 to the end of 2010. While the Council explored options for deploying some sort of UN peacekeeping presence to these countries from mid-2006 onwards, these discussions were secondary to much higher-profile debates about the possibility of a large-scale force in Darfur. After Chad had stated its initial opposition to a UN military deployment, France initiated proposals for the deployments of an EU military mission linked to a UN police presence to Chad and CAR in mid-2007.

«En Irak, la stratégie de la coalition n’a montré aucune efficacité»

IRIS - Tue, 02/06/2015 - 11:51

Les Etats membres de la coalition internationale engagée contre Daesh en Irak se sont réunis à Paris. Karim Pakzad, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), souligne l’ambiguïté des positions de cette coalition.

Une vingtaine de ministres des Affaires étrangères, dont ceux de l’Arabie Saoudite et de la Turquie, ainsi que le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi se sont réunis à Paris sous l’égide de Laurent Fabius. Quel bilan stratégique tirer de l’intervention de la coalition en Irak?

Malgré l’engagement de cette coalition, avec près de 4000 sorties aériennes de l’aviation des pays membres, malgré l’engagement de ces pays en Irak mais aussi en Syrie, malgré l’existence d’une opposition laïque, Daesh progresse, se renforce même. Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, également présent à Paris, a clairement dit que la stratégie de la coalition internationale avait échoué. La situation en Irak et en Syrie, avec l’avancée de Daesh, exige que la coalition internationale revoie sa stratégie. Jusqu’à présent, les bombardements systématiques et l’éviction des tribus chiites de la lutte contre Daesh n’ont montré aucune efficacité. Lors de cette conférence, les membres de cette coalition ont tenté de voir comment ils pouvaient aider le gouvernement irakien à lutter plus en avant contre Daesh.

Pourquoi se tient-elle précisément à Paris?

Il faut se rappeler que c’est justement la France qui a mis en place cette coalition, laquelle n’est pas placée sous l’égide de l’ONU. Quelque temps après la chute de Mossoul en juin 2014, prise par l’Etat islamique, et alors que le Kurdistan irakien était aussi menacé, ainsi que le sud du pays et même Bagdad, la France avait pris elle-même l’initiative d’inviter certains de ses alliés à mettre en place cette coalition internationale. Voilà pourquoi cette conférence se tient à Paris, car la France a été au centre de sa naissance et est très active sur la question irakienne.

L’Iran est le grand absent de la conférence. Pourquoi?

Le pays le plus engagé dans la lutte contre Daesh sur le terrain est l’Iran, lequel lutte aux côtés des tribus chiites et n’a pourtant pas été invité. Pourquoi? Car d’autres pays membres de cette coalition, comme l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis, ne veulent absolument pas entendre parler de l’influence de l’Iran en Irak, ou même dans la région. Il semblerait que l’Arabie saoudite ait mis directement son veto pour que l’Iran ne soit pas invité à cette conférence. Or, il y a là un paradoxe car ces pays sont aussi accusés par l’Irak d’aider l’Etat islamique. Cela montre bien à quel point la situation est compliquée et combien est impuissante cette coalition qui ne prend pas tous les éléments en compte.

Vous avez mentionné l’échec de cette coalition sur le terrain en Irak. Comment l’expliquez-vous?

Les pays membres de cette coalition se trouvent dans une situation très compliquée. En raison de cela, ils n’ont pas la possibilité de mettre en place une initiative claire. Ainsi, les Américains, les Français avaient pu exiger du gouvernement irakien qu’il écarte les milices chiites qui avaient pourtant libéré Tikrit. L’ancien Premier ministre irakien Nouri Al Maliki avait alors dû limiter leur pouvoir. Pourtant ces milices chiites sont en première ligne dans la lutte contre Daesh. Après cette décision, l’armée irakienne s’est retrouvée un peu seule et l’aviation américaine n’a pas empêché Daesh d’avancer et d’attaquer la grande ville de Ramadi. Le Premier ministre a dû alors de nouveau faire appel à ces milices chiites, pourtant écartées, pour aller libérer Ramadi. Les Etats-unis, la France ont des relations tellement poussées avec les monarchies du Golfe que ces dernières imposent même leur refus de toute alliance avec ces milices chiites. Voilà au fond le noeud du problème: les alliés ne veulent pas des milices chiites mais le gouvernement irakien en a besoin. Il y a là une vraie ambiguïté de la part des alliés et une absence de stratégie claire.

Cette conférence détache-t-elle la question syrienne de la question irakienne alors que Daesh est présent dans les deux pays?

Je considère que ces deux questions sont liées et font partie du même enjeu. Là aussi, il y a ambiguïté de la part de la coalition, précisément des Américains et des Français qui veulent séparer de façon artificielle ces deux questions. Pourtant, que signifie Daesh sinon «Etat islamique en Irak et en Syrie». C’est la traduction littérale en arabe. En Syrie, on voit bien aussi qu’il y a un refus net de la part de la France et des Etats-unis de discuter avec le régime syrien qui est tenu responsable de nombreux morts. Mais il y a aussi le danger que Daesh prenne le dessus. Là aussi, il faut voir si la France va vouloir infléchir sa position sur la Syrie alors qu’elle ne veut absolument pas entendre parler de discussions avec Bachar el Assad.

Comment expliquer le succès de Daesh sur le terrain?

A l’origine, Daesh avait pour nom «Al Qaïda en Irak». Il a été ensuite utilisé par certains pays pour créer des difficultés et déstabiliser le régime chiite irakien qui concentrait les ressentiments du monde arabe sunnite. Cette organisation a été utilisée ouvertement par certains pays comme la Turquie : la frontière turco-syrienne est devenue un point de passage pour ces combattants. Il y a aussi des donateurs financiers qui aident cette organisation. Les armes, les volontaires continuent d’affluer. Ensuite cette organisation a pris de l’ampleur et s’est installée en Syrie. Elle a mis en place un vrai plan idéologique et a voulu marquer les esprits. Pour cela, elle a utilisé des méthodes extrêmes que même Al-Qaïda en Irak n’utilisait pas, comme les décapitations, les immolations, le recrutement d’enfants. Pourtant cette organisation a suscité une certaine attirance, pour ceux qui sont idéologiquement d’accord, ceux qui sont perdus, pour les aventuriers de tous bords. C’est une phénomène qui s’observe dans le monde entier; bien sûr, d’abord dans les pays arabes, en Arabie saoudite par exemple ou en Tunisie. En Asie centrale aussi, on a constaté que 300 jeunes Tadjiks avaient rejoint les rangs de Daesh en Syrie, certains avec leur famille. Daesh est soutenu par certains pays arabes, notamment par les pays du Golfe, où plus de 80% de l’opinion publique lui est favorable. Ils voient dans Daesh la revanche des Arabes sunnites contre les Chiites et un moyen d’empêcher l’Iran d’accéder au rang de puissance centrale dans cette région, surtout avec la perspective de la signature de l’accord sur le nucléaire iranien.

16e Forum de l’IHEDN sur le continent africain (FICA) :

IHEDN - Tue, 02/06/2015 - 11:00

Du 28 mai au 4 juin, se déroule sur le site de l’Ecole militaire à Paris, le 16e Forum de l’IHEDN sur le continent africain. Il réunit cette année 49 auditeurs africains ...

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"Transhumanism and War" Op-Ed by Professor Nayef Al-Rodhan

GCSP (Publications) - Tue, 02/06/2015 - 10:42

This article originally appeared on Global Policy Journal.

 

Nayef Al-Rodhan explores the implications of the development and acquisition of human enhancement technologies for military purposes.

Human enhancement  technologies are expanding the frontiers of biotechnology and changing the nature of warfare, international relations and geopolitics.

Human enhancement refers to the suite of techniques which alter the human body beyond its normal healthy state. While ‘therapy’ is meant to ‘fix’ or ‘heal’ something damaged, enhancement technologies aim to stimulate and augment the human body beyond its natural capacities. Some of the possibilities available soon, such as “personality pills”, super-intelligent machines or gene therapy to block normal aging, come with extremely disruptive side effects.

As is frequently the case with technological innovation, the origins of enhancement technologies are closely linked to military research. Soldiers equipped with devices for increased muscle strength, better pain management or extra-alertness make ideal combatants. Yet whilst administering pills that enable stress resistance or erase post-traumatic stress might seem like ideal quick fixes, they raise profound ethical and security concerns.

In their most extreme form, such techniques could push us beyond what it means to be human, effectively bringing us on the brink of transhumanism. Transhumanism challenges the very notion of the human condition as fixed, rooted and constant.  Interventions  to improve our bodies, modify our pleasure centres, eradicate pathogenic conditions, enhance cognitive functions or extend life will eventually alter emotions (e.g. fear) which are the result of millennia of evolution.

The rise of the super soldier – at any cost

The search for performance optimization via human enhancement in the military is not new. Stimulant drugs have been used in the army for decades. For instance,  amphetamine , a synthetic drug which enhances the neurotransmitters adrenalin and noradrenalin, started being widely available to US troops in the 1960s for its effects in enhancing alertness and physical endurance. More recently, in an effort to find safer alternatives, the military has switched to the use of modafinil, a drug first used by US troops during the 2003 invasion of Iraq.  Modafinil acts as a psycho-stimulant, enhances vigilance and overall cognitive and physical performance even in sleep-deprived individuals. It is estimated that the UK Ministry of Defence purchased 24,000 modafinil tablets in 2004.

Apart from the use of such enhancements in the military, we are increasingly witnessing the rise of technologies that can alter human biology irreversibly, especially by incorporating technology within the human body. Such technologies are radically different from previous eras as they are much more invasive and potentially irreversible, marking a new phase in the quest to create super soldiers.

The US Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) is now at the forefront of developing enhancement technologies. In the early 1990s, DARPA acquired an avid interest in biology. DARPA’s turn to  biotechnology and biomimetics  (getting inspiration from nature, the animal world and metabolic flexibility) is now well on track, and garnering growing federal funding. For the fiscal year 2015, DARPA’s  proposed budget  request was of 2.915 billion, a steady increase from previous years.

The projects for human augmentation resulted from the recognition that even with the most sophisticated weapons, war remains dependent on soldiers that are subject to physical, cognitive, or psychological vulnerabilities. This sentiment was openly expressed by the Agency, which stated that the human being was “ the weakest link in Defense systems ”.

Techno-integration  became critical to achieving this purpose. This requires creating a symbiotic coupling between men and machines in order to enhance physical and cognitive fitness. This mostly concerned restorative medicine for a long time, but more recent advances in neural integration bring about the real possibility that the peripheral nervous system could be coupled with advanced technology with a simple plug. An extreme form of invasive technology currently being explored is a  micro-processing chip  which can be implanted beneath the skull and manipulated remotely.

Experiments with so-called “ non-invasive brain stimulation ” at the US Air Force Research Lab, made public in early 2014, tried a new technique to keep soldiers awake and alert with electric shocks. The results were promising: the electro-stimulation tested much better than the mere use of caffeine. The doses of electrical current were carefully controlled and succeeded in making soldiers wide-awake, refreshed and alert for as long as 30 hours. Although still at an experimental stage, the initiative proves that hijacking the brain for the end of military effectiveness will be used justify whatever scientific means.

The basics of  neuro-stimulation  now allow us to employ methods to boost our ability to learn, pay attention to the environment, better recall information, take risks or exercise self-control. The amount of knowledge we have on the frontal cortex already permits us to understand how to influence cognitive processes. Two major approaches are Transcranial Magnetic Stimulation (TMS) and Transcranial Direct Current Stimulation (TDCS) and the latter is already in use by the US military to improve the  performance of drone pilots . However, scientists caution that TMS and TDS can produce many unintended effects. The military’s ambitions could soon catch up with the neuro-stimulation technology to the extent that soldiers’ reactions, responsiveness and emotionality could be pre-programmed with precision. They could become faster, more agile, alert, more receptive and fast learners, more disciplined or docile or, if needed, less empathetic.

Other projects pursued by DARPA in partnership with various universities across the United States include  programs such as : “Accelerated Learning”, “Crystalline Cellulose Conversion to Glucose” (enabling humans to eat grass and other non-digestible plants), “Human-aided optical recognition”, (neuro-optical binoculars to detect threats), “RealNose”, (extra sensors to detect chemicals as accurately as a dog) and “Z-Man” (allowing humans to climb up walls like lizards).

While DARPA officially claims these projects are without invasive mental or physical effects, controversies abound and many questions about their long-lasting implications remain open.

Human nature  is frail, vulnerable and less adaptable than other species. It is therefore not surprising that DARPA would explicitly defend human enhancement projects based on a pragmatic calculation of cost, time and military effectiveness: “the idea is not simply to replace people with machines, but to team people with robots to create a more capable, agile and cost-effective force that lowers the risks of US casualties.”
Implications for international relations and geopolitics

With these developments, questions of law, international competition and ethics will become more prominent as both states and societies will have to respond to these technologies and their risks of spinning out of control.

Enhancement raises many ethical ’red flags’: how far will the imperative of “ military necessity ” go in justifying biotechnological enhancement that would otherwise be considered unacceptable? Could soldiers become dehumanized tools, coerced into whatever is necessary to wage war? Are safety considerations taken into account, and are norms of ethical medical conduct extended to all enhancement technologies? Moreover, it will be critical to explore whether enhancement is reversible or not and to what extent a transhumanist soldier can switch back to the ‘pre-enhanced’ state.

Considerations of risks from enhancement and transhumanism have been largely absent from the military, but it is high time the military gave more considerations to the ethical aspects of enhancing soldiers. These should cover both long-term consequences for the soldiers’ health, as well as the inequalities created between enhanced and non-enhanced soldiers, since enhanced soldiers might eventually need to be treated differently from the average, non-enhanced soldiers.  Questions of responsibility  will ensue as well.Should the enhanced soldier run out of control, who will be accountable: the soldier, the engineer or medical teams that enhanced him?

Pressure could soon mount for the US to have an ethical review of its enhancement programs, an expectation that is easier to foresee in a country where demands for accountability can be consequential even in an institution as secretive as the Army. However, this might not be the case everywhere, which brings the need for global discussions and standard-setting for enhancement technologies.

Human enhancement will be disruptive for the entire military establishment and have far-reaching international relations and geopolitical consequences.  At a unit level , war-fighters might be enhanced differently, or selectively, creating thus a class of enhanced vs. “normal” soldiers. This will affect morale and unit cohesion drastically, potentially causing resentment in some and a false sense of entitlement in others. Such asymmetry of capabilities will also reflect in international competition and international law, where countries benefiting from advanced technologies of enhancement will possess an advantage over those who will continue relying on non-enhanced soldiers.

In the more near future, the implications of human enhancement in international relations could entail similar reactions to those provoked by the extensive  use of drones  by the United States. While one country might regard enhancement as justifiable, appropriate and defensible, others could perceive it as an unjust use of capabilities. This will further exacerbate the sense of illegitimacy in war and disproportionate material and human loss.

At the same time, and as was the case with other technologies, it is not improbable to anticipate a race of development and acquisition of human enhancement technologies by many other countries in the coming decades, thus further complicating international conflict resolution, code of conduct and international law. In addition, given the potential effects of these technologies on emotions, remorselessness and increased physical power (for instance through the use of powered exoskeletons), it should be expected that the level of brutality in warfare could increase significantly, thus complicating the implementation of international treaties and post-conflict reconciliation and reconstruction efforts.

 

 

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Alternance : la France encore trop frileuse

Institut Montaigne - Tue, 02/06/2015 - 09:57
Date de parution: Lundi 01 Juin 2015Auteur: Bianca PodetNom de l'editeur: MetronewsImage de l'editeur: Description: (...) Pour l'Institut Montaigne, un think tank libéral, on aurait justement tout à gagner à simplifier l'usage de l'apprentissage par les entreprises, comme cela se fait en Allemagne. Leurs experts préconisent ainsi "d'alléger les contraintes juridiques pesant sur les entreprises (droit du contrat d'apprentissage, durée, ect), de rationaliser, cibler et regrouper les aides à l'embauche d'apprentis au sein d'un "forfait apprentissage" sous forme de crédit d'impôt", ou encore de "rapprocher les contrats d'apprentissage et les contrats de professionnalisation".Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

Élections législatives en Turquie : les tentations autoritaires d’Erdogan affaiblissent-elles l’AKP ?

IRIS - Tue, 02/06/2015 - 09:44

Le 7 juin prochain auront lieu les élections législatives en Turquie. Pour la première fois depuis treize ans, le Parti de la justice et du développement (AKP) voit sa majorité absolue être menacée. Quels sont les enjeux de ce scrutin ? Les tentations autoritaires de M. Erdogan ont-elles provoqué la désaffection de ses partisans ?
La réalité est un peu plus compliquée. Ce qui est fort probable, c’est que le Parti de la Justice et du développement (AKP) voit son score faiblir par rapport aux précédents scrutins législatifs. Il faut néanmoins rappeler que ce parti a gagné trois élections législatives successives et qu’il a systématiquement remporté depuis treize ans tous les scrutins référendaires, municipaux et présidentiels auxquels il s’est présenté. Aux avant-dernières élections législatives, l’AKP rassemblait près de 47% des suffrages exprimés et aux dernières législatives, il en obtenait près de 50. Aujourd’hui, les sondages – qu’il faut manier avec précaution – donnent une fourchette avoisinant les 40%. Il y a donc incontestablement un fléchissement. Pour autant, il ne faut selon moi pas considérer trop rapidement qu’il en est terminé du règne et de l’hégémonie de l’AKP mais plutôt chercher à expliquer cet affaiblissement.
Tout d’abord, un parti qui est au pouvoir depuis treize ans connaît mécaniquement un phénomène d’usure. Cela est valable pour la Turquie mais également pour n’importe quel autre pays. Ensuite, la Turquie connait des résultats économiques moins spectaculaires qu’il y a quatre ou huit ans. On se rappelle qu’au début de la décennie, les taux de croissance annuels du pays atteignaient 8 à 9%, ils ne sont plus aujourd’hui que de 2 à 3%. Par conséquent, le processus de redistribution qui avait permis à l’AKP de se constituer une solide base sociale et électorale a perdu en intensité. Cela étant rappelé, la situation ne peut être décrite schématiquement en noir et blanc puisque le taux de croissance du pays est toujours en progression et que l’AKP n’a pas perdu toute sa base électorale. Enfin, troisième raison, on observe depuis plusieurs années un glissement autoritaire, voire des dérapages inquiétants, de la part de l’exécutif, et notamment de celui qui fut Premier ministre pendant plus de dix ans et qui est désormais président de la République. Les manquements répétés aux droits démocratiques les plus élémentaires ont découragé ou ont éloigné une partie de l’électorat de l’AKP.
Il y a donc combinaison de multiples raisons qui permettent de comprendre cette probable réduction de la base électorale de l’AKP. Pour autant, il restera le premier parti dans la compétition électorale. Le principal enjeu de ces élections semble être l’obsession de M. Erdogan de pouvoir instaurer un régime présidentiel en Turquie. Pour ce faire, un changement constitutionnel ou une nouvelle Constitution sera nécessaire, et s’il ne peut choisir la voie du référendum, il faudra alors opter pour un vote parlementaire. Cependant, dans cette hypothèse, une modification de la Constitution nécessite d’obtenir un vote des deux tiers des députés. Cet objectif paraît à ce jour effectivement difficile à atteindre.

Samedi 30 mai, les célébrations de la conquête de Constantinople par les Ottomans ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de partisans de l’AKP. M. Erdogan a profité de ces célébrations pour donner une allure de meeting électoral à ce rassemblement. Quelles valeurs l’AKP souhaite-il mettre en avant avec ces évènements ?
Il faut souligner deux choses. Tout d’abord, la volonté de faire coïncider les deux dates est évidente puisque la prise de Constantinople est fêtée le 29 mai, date de sa conquête par les Ottomans en 1453. Or, pour la première fois, un petit changement de date d’une journée a eu lieu, puisqu’un meeting électoral de l’AKP était prévu le 30 mai. Il y a donc clairement une manœuvre tendant à faire coïncider la commémoration d’une victoire historique avec un meeting électoral de l’AKP. Par ailleurs, le contenu même du discours d’Erdogan lors de ce meeting visait effectivement à rapprocher cette conquête de la ville de la victoire que l’AKP ne manquera pas, selon lui, de remporter dimanche prochain. Cela entre aussi en écho avec la volonté de l’AKP, depuis plusieurs années, de tenter de replacer les mesures édictées par sa politique dans un contexte de réappropriation du passé ottoman de la Turquie républicaine. Ça n’est pas une manœuvre, c’est une ligne politique. Cela traduit la volonté de relativiser l’importance de la période républicaine pour se réapproprier le passé de l’époque impériale. Conjoncturellement, dans le cadre de cette campagne, l’occasion était rêvée pour Erdogan de faire coïncider les échéances électorales et une date très importante de l’histoire de la Turquie. C’est cette référence, désormais régulière, à la période ottomane, considérée comme le glorieux passé du pays, qui a été une nouvelle fois instrumentalisée par le président de la République.

Le climat liberticide qui s’est installé depuis quelques années en Turquie inquiète l’Union européenne (UE). Certains qualifient même ces élections de « test démocratique » pour la Turquie. A l’heure où les négociations d’adhésion avec l’Union européenne marquent le pas, ces élections peuvent-elles changer les relations entre la Turquie et l’UE ?
Il est incontestable qu’un climat liberticide règne en Turquie. La façon même dont la campagne électorale est menée traduit cette situation. Le président de la République devrait normalement se situer au-dessus des partis politiques, à l’inverse il ne cesse de sillonner et de quadriller le pays depuis maintenant plusieurs semaines dans une série de meetings en faveur de l’AKP et en stigmatisant ses adversaires. En cela, il y a un véritable problème d’utilisation de la fonction présidentielle. Ensuite, il y a un cadre plus général de restrictions des libertés démocratiques élémentaires, individuelles et collectives. C’est un environnement politique assez préoccupant, d’autant, qu’à mon sens, l’État de droit en Turquie est depuis trois à quatre ans très menacé. On ne circonscrit ainsi plus très bien en Turquie la séparation des trois pouvoirs, ce qui constitue pourtant un des fondements d’une démocratie.
Evidemment, l’UE est bien fondée à dire que ces élections constituent un test, comme d’ailleurs chaque rendez-vous électoral. Il me semble que l’UE a raison de s’inquiéter des évolutions de ce climat liberticide en Turquie. Pourtant, cela ne devrait pas avoir d’incidences sur le cours des négociations entre la Turquie et l’UE, puisque ce dernier est malheureusement au point mort depuis maintenant plusieurs années. Il y a bien eu un espoir, il y a deux ans, de relance des pourparlers d’adhésion, mais sans guère de succès avéré. Depuis lors, seul le minimum vital est réalisé pour éviter d’annoncer purement et simplement la rupture des négociations. Quel que soit le résultat des élections dimanche prochain, il faut tout faire pour relancer un réel processus de négociations entre les deux parties. En effet, la décomposition des relations entre la Turquie et l’UE a justement permis à Erdogan de prendre un certain nombre de mesures liberticides. Il faut se persuader que plus l’UE fera pression sur la Turquie, plus elle réduira les dangereuses évolutions en ce sens. D’ailleurs, une partie des démocrates en Turquie demande qu’indépendamment du glissement liberticide qui existe, l’UE poursuive un dialogue exigeant avec la Turquie pour empêcher qu’Erdogan ait toute latitude et totale marge de manœuvre pour poursuivre sa dérive. Il me semble que l’Union européenne serait bien fondée à écouter attentivement ces démocrates et à suivre leur demande.

Detener inmigración en el Mediterráneo, un imposible para Europa

Real Instituto Elcano - Tue, 02/06/2015 - 03:41
Opinión - 2/6/2015
Carmen González Enríquez
No existen soluciones claras desde la UE para resolver un problema humanitario, de seguridad y económico.

Kolumbien : Zerstritten über den Weg zum Frieden

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 02/06/2015 - 00:00
Kolumbien muss sich auf Reformen vorbereiten, um die Postkonfliktphase nach der Unterzeichnung eines Abkommens mit der FARC-Guerilla gestalten zu können.

Der deutsche OSZE-Vorsitz 2016

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 02/06/2015 - 00:00
Die Bundesrepublik übernimmt 2016 den Vorsitz in der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE). Das Auswärtige Amt hat bereits angekündigt, den Vorsitz auch als Chance nutzen zu wollen, um die OSZE zu modernisieren und zu reformieren. Damit dies gelingen kann, ist es wichtig, dass die OSZE nicht nur als institutionelles Scharnier für den klassischen Sicherheitsdialog zwischen dem Westen und der Regierung im Kreml wahrgenommen wird, sondern alle Partner in der OSZE und alle Dimensionen der OSZE entsprechende Aufwertung erfahren.

Einreiseverbote Russlands: »Dramatische« Reaktion auf »Schwarze Liste« lohnt nicht

SWP - Mon, 01/06/2015 - 16:06
89 EU-Politiker, Beamte und Militärs haben laut einer »Schwarzen Liste« Einreiseverbot in Russland....

Sommet UE-Japon : nouveaux progrès dans l’approfondissement des relations économiques et sécuritaires

IRIS - Mon, 01/06/2015 - 16:03

M. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, M. Donald Tusk, président du Conseil européen, et M. Shinzo Abe, premier ministre du Japon, se sont rencontrés à Tokyo le 29 mai 2015 lors du 23e sommet annuel UE-Japon.

C’est une étape dans l’approfondissement des relations déjà anciennes.

Les relations entre l’Union européenne (UE) et le Japon se fondent sur deux grands actes :

La déclaration conjointe de 1991 sur les relations UE-Japon, qui établit les principes et objectifs communs en matière de politique, de coopération économique et de culture, et prévoit des réunions bilatérales annuelles.
Le plan d’action de 2001 (« Façonner notre avenir commun »), qui instaurait pour une durée de dix ans (jusqu’en 2011) un étroit partenariat orienté sur les résultats. Ce plan d’action poursuivait les objectifs suivants: promouvoir la paix et la sécurité; renforcer le partenariat économique et commercial; faire face aux grands enjeux mondiaux et sociétaux; unir les peuples et les cultures.

Le Japon est ainsi devenu un des dix partenaires stratégiques de l’UE.

Les relations sont plus étroites sur les plans économiques mais aussi politiques

Un commerce bilatéral important : Sur le plan économique, le Japon est le deuxième partenaire commercial de l’UE, après la Chine. L’UE et le Japon représentent ensemble plus du tiers du PIB mondial. Le Japon reste un partenaire commercial (et un investisseur) majeur pour l’UE, tandis que l’Europe représente un marché très important pour le Japon.

Après avoir enregistré une baisse significative en 2009 à la suite de la crise financière, la valeur des importations de biens de l’Union européenne en provenance du Japon s’est redressée jusqu’en 2011 puis est progressivement tombée à 54,6 milliards d’euros en 2014, niveau le plus bas enregistré sur les dix dernières années. Les exportations, qui n’ont que faiblement diminué en 2009, se sont ensuite redressées plus fortement pour culminer à 55,7 milliards d’euros en 2012, puis ont reculé légèrement au cours des années suivantes pour s’établir à 53,3 milliards d’euros en 2014. En conséquence, le déficit commercial de l’UE à l’égard du Japon, qui a toujours été supérieur à 20 milliards d’euros entre 2004 et 2011, s’est considérablement réduit au cours des trois dernières années pour atteindre le quasi-équilibre en 2014, à – 1,3 milliard d’euros.

Des relations politiques en expansion

Sur le plan politique, la coopération UE-Japon englobe un dialogue étroit et soutenu sur un grand nombre de questions ayant trait à la politique étrangère et de sécurité : le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale, mais aussi le terrorisme, la non-prolifération des armements, la réforme des Nations unies, les droits de l’homme, la sécurité de l’approvisionnement énergétique et le changement climatique.

Chacune des parties apporte sa coopération active à la région géographique de l’autre. Par exemple, le Japon montre son intérêt et son implication pour la région des Balkans occidentaux, tandis que l’UE, qui a tout intérêt politiquement et économiquement à ce que l’Asie connaisse un développement paisible, soutient activement les efforts internationaux en faveur de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne.

La coopération ne se limite pas qu’à la tenue de sommets annuels, parmi les autres rencontres figurent des rencontres ministérielles, des consultations à haut niveau entre fonctionnaires et des dialogues et forums divers…

La coopération sécuritaire est d’ailleurs plus avancée avec certains États européens, notamment avec le Royaume-Uni et la France, deux États avec lesquels le Japon entretient des liens de défense assez étroits, portant par exemple sur la coopération en matière d’armements et d’industrie de défense.

C’est donc sur le fond de relations déjà avancées que s’est tenu le 23e sommet bilatéral.

Les thèmes du sommet sont multiples et protéiformes

Le sommet a abordé des questions très diverses, comme le montre le communiqué final.

Le sujet dominant est économique avec l’objectif de parvenir à un accord de libre-échange assez rapidement.
C’est en 2011 que le Japon et l’UE se sont mis d’accord pour travailler sur un « nouveau cadre pour leurs relations bilatérales » et pour explorer la faisabilité d’un tel accord. Les négociations ont été officiellement lancées en mars 2013.

« L’UE et le Japon négocient actuellement un accord de partenariat stratégique et un accord de partenariat économique (APE)/accord de libre-échange (ALE) de portée historique, qui renforceront leur coopération et contribueront à leur prospérité commune. Le président Juncker a souligné la nécessité de supprimer les entraves aux échanges et à l’investissement : ‘Je suis convaincu de la nécessité de conclure l’accord de libre-échange avec le Japon dans les meilleurs délais, si possible d’ici la fin de l’année, sinon, durant les premiers mois de 2016. La rapidité compte, mais le fond et la qualité comptent davantage encore. », indique le communiqué à l’issue du sommet du 29 mai.

L’objectif est de libéraliser le commerce des biens, services et investissements et également d’éliminer les barrières non-tarifaires (normes). Dix « rounds » de négociations ont déjà eu lieu et le prochain round doit avoir lieu en juillet à Bruxelles.

Dans le cadre de ce sommet, l’UE et le Japon ont aussi uni leurs forces en concluant un accord sur une nouvelle norme 5G, afin de faire face aux besoins croissants d’accès internet sans fil et de compléter les efforts entrepris pour créer un marché unique numérique en Europe. Cet accord permettra de définir une approche commune et des normes pour la 5G. Parallèlement, l’UE et le Japon ont aussi décidé d’approfondir leur coopération en matière de recherche et d’innovation (R&I).

Les deux partenaires vont en outre mettre sur pied un mécanisme de financement conjoint qui facilitera le financement de projets communs de R&I et permettra une collaboration plus étroite sur de grands dossiers tels que celui de la science ouverte. L’UE a également signé un accord visant à stimuler les échanges scientifiques entre son Centre européen de recherche et la Société japonaise pour la promotion de la science.

Discussions élargies sur la sécurité

Mais les discussions et échanges de vues ont aussi porté sur des questions de sécurité de portée mondiale et régionale. Les deux partenaires sont déterminés à y apporter une « réponse commune ».

Tout en soulignant que le commerce et l’investissement demeurent « une ancre » dans les relations bilatérales, Donald Tusk, président du Conseil européen a en effet déclaré que les deux pays vont également renforcer la coopération sur la sécurité, indique le Japan Times.

Cette coopération porte sur des questions globales comme la lutte contre le terrorisme ou la piraterie internationale, ou encore le désarmement et la non-prolifération nucléaires. Elle porte aussi sur les questions régionales en Asie ou en Afrique par exemple.

Comme l’indique la déclaration conjointe du sommet, « Nous nous félicitons de l’élargissement de la coopération UE-Japon et le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité, y compris la coopération de gestion de crise. L’UE salue et soutient les efforts du Japon dans la promotion et le maintien de la sécurité mondiale énoncés dans la politique de « Contribution proactive à la paix » fondée sur le principe de la coopération internationale. Nous avons examiné la coopération fructueuse au cours de la dernière année entre le Japon et l’UE sur les missions visant à améliorer la sécurité au Niger et au Mali ainsi que les efforts en ce qui concerne la République démocratique du Congo. Nous nous sommes engagés à explorer davantage la coopération en Ukraine et en Somalie comme prochaine étape. Un séminaire conjoint du personnel militaire et gouvernemental s’est tenu en 2015 à Tokyo et a fait le bilan de ce développement positif que nous construisons ensemble, a contribué à approfondir la compréhension mutuelle sur nos politiques de sécurité respectives et a exploré de futures possibilités de coopération. La coopération continuera avec de telles consultations et nous nous félicitons de la prochaine consultation entre le ministère de la Défense du Japon et l’UE cette année. Nous avons également discuté de la possibilité de la participation future du Japon à des missions PSDC (Politique de sécurité et de défense commune, c’est-à-dire de l’Europe de la défense), en gardant à l’esprit les mesures nécessaires à cette fin et l’expertise spécifique que le Japon a à offrir dans ce domaine. »

Sur les questions régionales qui intéressent particulièrement Tokyo, notamment les différends territoriaux portant sur des îlots de mer de Chine, la coopération est aussi manifeste.

Les deux partenaires indiquent que : « Nous continuons à observer la situation dans la mer de Chine orientale et du Sud et sommes préoccupés par toute action unilatérale qui changent le statu quo et augmente les tensions. Nous soutenons la mise en œuvre pleine et effective de la Déclaration de 2002 sur la conduite des parties dans la mer de Chine du Sud et la conclusion rapide des négociations visant à établir un code de conduite efficace dans la mer de Chine méridionale. Nous soulignons le rôle constructif de mesures de confiance concrètes, telles que l’établissement de liens directs de communication en cas de crise et les mécanismes de gestion de crise à cet égard. »

Donald Tusk, président du Conseil européen, s’était exprimé clairement en condamnant la politique expansionniste chinoise peu avant le sommet de Tokyo en ce qui concerne ces dernières activités de la Chine dans la mer de Chine du Sud. « Quand il s’agit des soi-disant activités de construction sur la mer, il sera beaucoup plus difficile à résoudre les problèmes. » Il faisait référence à la politique chinoise de bétonnage d’îles et de récifs dans l’archipel des Spratleys qui sont pourtant revendiqués par de nombreux États, dont le Vietnam et les Philippines.

L’UE ne peut donc que se féliciter de la volonté de Pékin et Tokyo d’instaurer un mécanisme bilatéral en cas de crise. « La Chine et le Japon espèrent signer un mémorandum de compréhension sur le mécanisme de liaison pour les crises maritimes et aériennes. Le chef d’état-major adjoint de l’Armée populaire chinoise, Sun Jianguo, et le directeur général du Bureau de la politique défensive du ministère japonais de la Défense, Tokuchi Hideshi, ont exprimé ce vœu au cours d’un entretien tenu en marge du Dialogue de Shangri-La, réunion consacrée à la défense et à la sécurité de la région Asie-Pacifique. », rapporte l’agence Xinhua.

Il y a donc clairement une convergence croissante de vues, d’intérêts et de politiques entre l’UE et le Japon, partenaires stratégiques croissants, qui servent aussi à éviter d’être écartés des grandes questions stratégiques internationales ou régionales. Ce que résume avec justesse le géographe et diplomate Michel Foucher dans le dernier rapport de la Fondation Schuman sur l’Europe 2015 : « Vue de Tokyo, au-delà des enjeux commerciaux, technologique et financiers, l’Union devrait servir à éviter la formation d’un quasi-duopole Washington-Pékin sur les questions stratégiques. Il s’agit donc d’associer Bruxelles sur les principes de gestion des tensions sino-japonaises, notamment ceux relatifs au droit international de la mer [1] ».

[1] Michel Foucher, « L’Union européenne dans le monde, qui commence à ses portes », p95, in Rapport Schuman sur l’Europe. L’état de l’Union 2015, Fondation Robert Schuman, 2015

Mazedonien: »Rechtsbruch und Kriminalität gehen vom Staat aus«

SWP - Mon, 01/06/2015 - 15:58
Über die politische Krise in Mazedonien, die mangelnde Perspektive der Länder auf dem Westbalkan...

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