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Diplomacy & Defense Think Tank News

VR China: Schwerpunkte der Projektarbeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Sun, 07/06/2015 - 10:21
Zum ersten Mal in ihrer Funktion als Vorsitzende der Hanns-Seidel-Stiftung besuchte Prof. Ursula Männle die Volksrepublik China. Vor Ort sprach sie Ende Mai 2015 mit dem zentralen Partner der Stiftung, dem Bildungsministerium der VR China, und weiteren Projektpartnern über die künftige Zusammenarbeit.

Francis Mer – Challenges – L’avertissement d’un grand capitaine d’industrie

Fondapol / Général - Fri, 05/06/2015 - 16:50

Article paru dans Challenges le 4 juin 2015, qui reprend un extrait de Nouvelle entreprise et valeur humaine, une note de la Fondation pour l'innovation politique écrite par Francis Mer.

Cet article Francis Mer – Challenges – L’avertissement d’un grand capitaine d’industrie est apparu en premier sur Fondapol.

ELIAMEP glossary on migration

ELIAMEP - Fri, 05/06/2015 - 16:22

The purpose of this glossary is to contribute to the public debate on immigration by clarifying some basic concepts and terms that are widely used in Greece. The research team proceeded to the interpretation of specific concepts on the basis of the legislative framework and the wider socio-political background on which they are developed and used. The migration glossary is addressed to institutions, journalists and organisations involved in migration issues as well as the wider public.

Working Paper 64/2015: ELIAMEP glossary on migration (in Greek)

Dr Thanos Dokos comments in Kathimerini on recent tensions in the Balkans, 04/06/2015

ELIAMEP - Fri, 05/06/2015 - 15:46

You can read here the article on recent tensions in the Balkans, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 4 June 2015.

Macht und Komplexität

SWP - Fri, 05/06/2015 - 13:51
Vom intelligenten Umgang mit Unsicherheit - Volker Perthes und Markus Kaim über die politischen...

»Viele haben erhebliche Zweifel«

SWP - Fri, 05/06/2015 - 11:24
Türkei-Experte Seufert über Erdoğans Visionen

Familie Gnassingbé bleibt an der Macht: Präsidentschaftswahlen in Togo

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 05/06/2015 - 10:41
Im westafrikanischen „Superwahljahr“ 2015 wählten am 25. April in Togo 3,5 Millionen registrierte Wahlberechtigte ihren Präsidenten. Sieben Tage später, am 03. Mai, erklärte das Verfassungsgericht Faure Gnassingbé mit 58,77 Prozent der Stimmen zum Präsidenten.

Pots-de-vin, corruption et démission de Blatter : les leçons à tirer du scandale à la Fifa

IRIS - Fri, 05/06/2015 - 09:58

Depuis l’arrestation, avant l’ouverture du congrès mondial de la FIFA, de plusieurs de ses responsables, dans un coup de filet spectaculaire, et les révélations sur la corruption qui régnait, les événements se sont précipités et ont abouti à la démission de Sepp Blatter.

Cette histoire a tenu en haleine, pendant près d’une semaine, le monde entier, et a suscité un flot de réactions rarement vues. Avec un peu de recul, quelles premières leçons peut-on en tirer ?

La première est tout simplement de réaliser l’importance que le football a prise au niveau mondial.

On a eu l’impression que, pendant une semaine, le monde s’était arrêté et que tous les autres événements étaient passés au second plan. Le « Fifagate » a fait l’objet d’une attention médiatique mondiale, équivalente à celle du déclenchement d’une guerre majeure. S’il y avait eu des révélations de corruption à la fédération internationale des sports de glace, ou de tout autre sport, cela n’aurait pas suscité un tel tsunami médiatique.

D’ailleurs, les mêmes événements concernant la FIFA, il y a 20 ou 30 ans, auraient été traités rapidement dans les journaux généralistes en pages intérieures.

Le football, et donc la FIFA qui le gère au niveau mondial, est plus visible. Cela donne à cette organisation plus de responsabilités. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que cet accroissement énorme de visibilité ne s’est pas accompagné d’efforts de bonne gouvernance ou de transparence.

Les citoyens sont de plus en plus informés et supportent de moins en moins la corruption, la triche. Ce n’est pas qu’il y a plus de corruption qu’auparavant, c’est qu’elle est moins admise, d’une part, et qu’elle a plus de chance d’être connue, de l’autre. Il paraît difficile désormais qu’une fraude importante concernant une organisation sous le feu des projecteurs reste cachée très longtemps. Tant mieux.

Beaucoup se sont demandés : pourquoi maintenant, alors que les rumeurs circulaient depuis longtemps ? Il y eut ici, comme ailleurs, un moment M, où on passe d’une époque à une autre. Ce qui était auparavant admis devient tout d’un coup insupportable, sans que l’on sache trop pourquoi. On est passé de ce stade à un autre.

Dans beaucoup de pays d’Europe occidentale, la corruption des responsables politiques était vue comme une sorte de calamité naturelle, contre laquelle on ne faisait pas grand-chose. Elle est aujourd’hui jugée inacceptable.

Il y eut également un moment clé où les enquêteurs américains ont eu assez d’éléments pour mettre en cause les responsables de la FIFA et ont su le rendre public de façon spectaculaire.

Y a-t-il un complot américain ? Ceux-ci se vengent-t-ils de n’avoir pas obtenu la coupe du monde de 2022 ? La théorie du complot est régulièrement évoquée. Souvent lorsqu’elle concerne les États-Unis, et encore plus les relations Etats-Unis – pays arabes.

Certes, on peut penser que les enquêteurs américains ont été plus diligents que dans d’autres cas, que jeter une pierre supplémentaire dans le jardin de Poutine, en suscitant des interrogations sur la tenue de la coupe du monde en 2018 chez lui, n’est pas pour déplaire aux autorités américaines.

Elles aimeraient également récupérer chez eux la coupe du monde de 2022, attribuée au Qatar. Si le FBI agit sur instructions des autorités étatiques, ce n’est pas le cas du procureur. Mais, celui-ci, outre qu’il fait son métier, peut également être animé d’une fibre patriotique. Cependant, les faits n’ont pas été inventés. Ce ne sont pas les États-Unis qui ont conduit certains dirigeants de la Concaf à accepter d’être corrompus.

Ces événements sont un effet d’aubaine qui a été intelligemment instrumentalisé, mais qui n’a pas été créé par les Américains. Il faut également avoir conscience que le rejet du mensonge et de la triche est très ancré aux États-Unis. Lance Armstrong ou Marion Jones, pourtant des icônes sportives et des héros nationaux américains ont été confondus et sévèrement sanctionnés pour avoir menti.

Il y eut beaucoup d’excès et ceux qui n’aiment pas le sport ou le football se sont régalés. L’amalgame « tous pourris » a été lancé sans beaucoup de réflexion.

On a vu en France la joie mauvaise des élites, qui reprochent au sport de permettre un autre type de réussite que celle des réseaux. Il y eut la corruption dans le football, mais le football en tant que tel n’est pas corrompu. Il y a plus d’argent qu’auparavant mais il y avait certainement beaucoup plus de tricheries, d’arrangements, avant. Les faits de corruption avérée ont concerné l’attribution de marchés ou éventuellement de compétitions, mais pas le résultat des compétitions.

La FIFA est-elle en danger de mort ? Non, pas si elle sait se régénérer, ce qui est tout à fait envisageable.

Il y a une dizaine d’années, le Comité International Olympique (CIO) était atteint par un scandale aussi grand. Après qu’il eut été prouvé que les Jeux olympiques de Salt Lake city avaient été obtenus suite à une corruption généralisée, le CIO s’est réformé, a modifié ses méthodes et a su regagner la confiance de l’opinion. La FIFA peut tout à fait en faire de même. C’est d’ailleurs son intérêt, comme ce fut celui du CIO. Si le public et les sponsors mettent en doute l’intégrité de ces sports, ils s’en détourneront. Le football, n’en déplaisent à ses détracteurs, n’est pas en danger.

Les désignations des pays hôtes des coupes du monde 2018 et 2022 vont-elles être remises en cause ? Nul n’en sait rien aujourd’hui. Il faudrait prouver que la corruption pour les obtenir a été déterminante.

La défense européenne : « le statu quo met en danger nos intérêts nationaux »

IRIS - Fri, 05/06/2015 - 09:52

Les questions de défense seront abordées lors du Conseil européen qui se tiendra les 25 et 26 juin prochains. Depuis le traité de Lisbonne, seule une rencontre avait eu lieu en décembre 2013 sur ces questions. Comment expliquer ce manque de dynamisme ?
Il est vrai que la dernière rencontre des chefs d’État et de gouvernement consacrée principalement à ce sujet avant décembre 2013 s’était tenue en 2008. Cela est à la fois parfaitement dommageable et parfaitement légitime. Dommageable, car il est difficile de faire avancer les questions de défense sans une impulsion au plus haut niveau politique européen. La défense, domaine régalien par excellence, est marquée par les inerties, les intérêts constitués et les chasses gardées de toute nature. C’est aussi tout un tissu économique et des industries nationales. Ce sont là des choses que les ministres de la Défense eux-mêmes peuvent difficilement faire avancer au niveau européen. D’ailleurs, à la différence des ministres des Affaires étrangères, ils ne disposent pas même d’un format propre à Bruxelles. Ce ne sont pas non plus des états-majors nationaux que viendront les ruptures nécessaires. Et lorsque, comme avec la fusion BAE/EADS en 2012, c’est l’industrie qui veut créer la rupture nécessaire à la survie de l’industrie de défense européenne dans un marché de plus en plus concurrentiel, le politique l’en empêche. Il y a un paradoxe structurel à l’œuvre ici : les seuls qui puissent véritablement faire bouger les lignes sont aussi ceux qui ne sont pas disponibles pour ce faire ou n’y sont pas particulièrement enclins.
Parfaitement légitime aussi, car c’est le propre d’une démocratie qui fonctionne que de répondre aux attentes à court-terme de ses citoyens. Les chefs d’État sont comptables de ces attentes, qui sont d’ordre économique et social avant tout, a fortiori en période de crise. C’est sur la question du chômage et de la croissance qu’ils sont attendus au tournant, et qu’ils seront jugés par les urnes. On peut le regretter, comme ont tendance à le faire la plupart des commentateurs des questions de défense, qui déplorent que le sujet soit devenu périphérique, mais il y a là quelque chose de parfaitement naturel. L’ennui, c’est lorsque la gestion de ces attentes à court-terme met à mal les outils dont nous disposons pour influer sur les choses à long terme. Continuer à faire vingt-huit fois la même chose en Europe en matière de défense, c’est en fait mettre en danger nos intérêts nationaux car cela nous empêche d’investir dans les capacités modernes nécessaires. Le statu quo deviendra un problème à court terme lorsque nous n’aurons plus les moyens de maintenir des armées cohérentes au niveau national. Plus cette prise de conscience tardera, plus le prix à payer sera élevé au niveau des viviers de compétences nationaux, des sous-traitants de l’industrie de défense, du maintien en condition des armées et de la cohérence de nos outils de défense.

A l’occasion de ce Conseil européen, les questions de défense ne risquent-elles pas d’être évincées des discussions par d’autres plus immédiates, comme celles du « Grexit » ou du « Brexit » ?
Elles risquent en effet d’être réduites à la portion congrue, bousculées par les questions du
« Grexit », du « Brexit » et des crises en Méditerranée. Là encore, cela est à la fois dommage et parfaitement légitime. Que les chefs d’État et de gouvernement débattent des questions de défense leur permet de s’approprier le sujet et de s’inquiéter des enjeux qu’il pose à long terme. Cela permet de faire le suivi des progrès accomplis depuis décembre 2013, de demander des résultats : l’absence d’avancées véritables leur pose alors un problème de crédibilité.
En même temps, pour les raisons déjà citées, il est difficile d’imaginer qu’un Conseil européen puisse se dérouler sans qu’il ne soit bousculé par les questions d’actualité, et les crises qui préoccupent les citoyens, et par ricochet naturel les chefs d’État. Le sommet de décembre 2013 n’avait pas fait exception à la règle, et avait pourtant accouché d’un agenda relativement ambitieux. Au-delà de la discussion entre chefs d’État elle-même, l’important est qu’ils donnent mandat pour continuer ces travaux. C’est cette impulsion politique au plus haut niveau qui permet de faire travailler tout le monde en aval. Il est douteux cependant que cette impulsion aille au-delà de la gestion des affaires courantes. Il n’y aura pas de rupture.

Il est finalement difficile de concevoir une Europe de la défense sans véritable vision stratégique commune. A défaut de concilier les intérêts des vingt-huit États membres de l’UE, faudrait-il selon vous abandonner l’idée d’une Europe intégrée en matière de défense ?
Il faut discuter, débattre, et échanger le plus possible. Il n’y a que de cette façon que l’on pourra ébaucher une ambition et des priorités communes reposant sur des intérêts communs aux Européens. Si cette approche n’accouche que d’un chapelet d’intérêts nationaux, et ne résout à proposer que leur plus petit dénominateur commun, cela ne présente pas d’intérêt et pas de plus-value. Alors effectivement, il faut envisager une approche à plusieurs vitesses. A la condition que ceux qui ne souhaitent pas avancer ne puissent pas empêcher les autres d’avancer. Le traité de Lisbonne a donné les outils aux États pour ce faire, cela s’appelle la coopération renforcée, l’article 44, ou la coopération structurée permanente. Il suffit de les appliquer. Mais en a-t-on échangé au point de comprendre et d’accepter les ressentis et les perceptions des uns et des autres sur ce sujet, pour essayer d’avancer ensemble ? Je n’en suis pas sûr.

Türkei: Hochspannung vor den Wahlen

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 05/06/2015 - 00:00
Für die Regierungspartei AKP wird sich entscheiden, ob sie weiter alleine regieren kann oder eine Koalition eingehen muss.

Security Council Retreat Examines Cooperation between Council and Regional Organizations

European Peace Institute / News - Thu, 04/06/2015 - 22:26

Regional organizations have been playing increasingly important roles in the maintenance of international peace and security in recent years. In parallel, their interactions with the UN Security Council have grown, presenting new opportunities and challenges for collaboration in advancing peace. How can the Security Council and regional organizations work together more effectively?

As organizations try to keep pace with rapidly evolving international peace and security dynamics, this meeting note offers a practical understanding of the nature of cooperation between the Security Council and regional organizations, such as the African Union, the European Union, and the Organisation of Islamic Cooperation. Focusing on the areas of conflict prevention, peace operations, counterterrorism, and humanitarian crises, it provides ideas for enhanced cooperation on different issues relating to international peace and security.

The report stems from the fifth annual Istanbul Retreat of the UN Security Council, convened by the government of Turkey, which council members attended from April 11 to 13, 2014. The Istanbul retreat seeks to provide an informal forum for Security Council members to discuss topics on the agenda of the council.

The following are among the ideas for improving collaboration between the council and regional organizations that emerged from the discussions:

  • Conflict Prevention: Produce a comprehensive overview of the council, UN, and regional organizations’ roles and responsibilities and enhance their joint early-warning efforts and information sharing. Support and develop the conflict prevention role of existing UN bodies, such as the Mediation Support Unit, the Peacebuilding Support Office, before creating alternative bodies.
  • Peace Operations: Rethink funding structures and capacity-building mechanisms to more adequately and sustainably support regional organizations in peace operations, including security sector reform and disarmament, demobilization, and reintegration processes.
  • Counterterrorism and Sanctions: Build new partnerships between the council and regional actors in counterterrorism, as most current efforts are state-centric. Develop strategies for peace operations that incorporate the interconnectedness of conflict and terrorism when necessary (e.g., AMISOM in Somalia).
  • Humanitarian Crises: Review refugee policy options and develop strategies with neighboring countries, host governments, and regional organizations for a coherent response to inflows of refugees, including capacity development of the host community.

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Regionaler Austausch und Zusammenarbeit zwischen den Polizeibehörden Südostasiens : ASEAN-Menschenrechtsforum für leitende Polizeibeamte

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 04/06/2015 - 14:00
"Die Achtung der Menschenrechte als Lebensprinzip (way of life) sollte zum Leitmotiv der Polizeibehörden Südostasiens werden“. Das ist die Kernaussage eines gemeinsamen Kommuniqués von leitenden Polizeibeamten aus Brunei Darussalam, Indonesien, Kambodscha, Myanmar, Philippinen, Thailand und Vietnam. Es wurde im Rahmen des "Ersten Südostasien-Menschenrechtsforums für Polizeibeamte" vom 28. und 29. April 2015 auf den Philippinen verfasst.

Rohingyas : l’inquiétude des Occidentaux face à l’immobilisme de l’Asie du Sud-Est

IRIS - Thu, 04/06/2015 - 11:10

Depuis plusieurs semaines, des milliers de Rohingya et d’émigrés du Bangladesh tentent de rejoindre l’Asie du Sud-Est par bateau. Comment expliquer cette situation ? Quel est l’histoire et la situation actuelle de la population Rohingya ?
Le sort ténu de cette minorité Rohingya (musulmane de culture et d’origine bengalie ; environ un million d’individus en Birmanie) considérée comme « apatride » par une majorité de Birmans (bouddhistes) n’est guère nouveau. Ces trois dernières années, la communauté internationale, les médias occidentaux, les institutions et spécialistes [1] de la Birmanie se sont à diverses reprises penchées sur cette thématique humanitaire délicate, sans parvenir à infléchir significativement la perception des autorités birmanes, toute post-junte soient-elles depuis à présent quatre ans.
Au pays de La Dame de Yangon (Aung San Suu Kyi) et des généraux, le sort de ces « Bengali » comme les nomme sans ménagement l’homme de la rue à Yangon, Mandalay ou Sittwe ne soulève généralement pas des montagnes d’empathie, alors même que la résurgence d’un nationalisme bouddhiste militant est parallèlement de plus en plus marquée.
En revanche, les ordres de grandeur impressionnants et la dimension « industrielle » – plusieurs milliers de cas désespérés abandonnés au large des côtes birmanes, thaïlandaises et indonésiennes, sur des embarcations de fortune -, sont quant à eux plus nouveaux dans la région en ce XXIe siècle débutant, interpellant l’opinion ; au passage, bien davantage en Occident qu’en Asie…
Dans le contexte de cette Birmanie nouvelle et de retour dans le concert des nations, se profilent d’ici cinq mois des élections générales aussi cruciales qu’indécises à cette heure, les forces démocratiques (cf. Ligue Nationale pour la Démocratie – LND), l’électorat ethnique (un tiers de la population), le parti de l’ex-junte (USDP) et l’armée jouant des coudes pour conserver, résister ou étendre leurs « parts de marché » auprès des votants. Dans ce cadre particulier, la question des Rohingyas tient une place particulière où chaque parti / partie prenante au scrutin entend plaire à l’électorat. Un électorat très majoritairement birman (au sens ethnique du terme) et bouddhiste qui n’a qu’un intérêt pour le moins minime pour la situation de ces ressortissants déshérités, dont pas plus la Birmanie que le Bangladesh voisin ne se soucie vraiment, si ce n’est parce que la communauté internationale (occidentale) le leur suggère…

Une conférence régionale sur la crise des migrations clandestines en Asie du Sud-Est, réunie en urgence à Bangkok à l’initiative de la Thaïlande le vendredi 29 mai, devait permettre de trouver une solution à cette crise. Cette conférence a-t-elle permis de trouver des solutions satisfaisantes ? Largement pointée du doigt par ses voisins régionaux, quelle position la Birmanie a-t-elle choisi d’adopter ?
Dans ce forum régional « de crise », où une quinzaine de nations tentaient – péniblement… – de parler d’une seule et même voix sur ce dossier sensible et de trouver une issue rapide, calibrée et coordonnée, le doigt accusateur était principalement pointé en direction des régimes birman et bangladais, coupables d’une gestion (fort) sujette à caution, si ce n’est moralement indéfendable. Le ton est notamment monté à diverses reprises lors d’échanges tendus entre la délégation birmane, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) et les représentants américains, aux positions et solutions diamétralement opposées.
N’aimant guère être poussés dans les cordes, à plus forte raison devant un tel parterre régional et sous les feux médiatiques internationaux, les « diplomates » birmans présents à Bangkok ont tonné leur mécontentement, estimant être à tort stigmatisés. Les représentants de Naypyidaw [2] se sont toutefois « engagés » à ce que la Birmanie s’implique désormais davantage dans la recherche d’une solution de crise acceptable pour les populations considérées…
Quant aux participants de ce forum régional élargi, sur un plan collectif, l’idée d’une prise en charge immédiate, plus humaine, concertée et mutualisée entre les pays concernés au premier chef [3] par cette tragédie, scella les débats. Une issue somme toute attendue qui a très court terme, ces prochains jours, devrait (en théorie) ramener le niveau et l’amplitude de ces drames à de moins inhumaines proportions (cf. accueil des boat-people en situation de grande précarité, prise en charge temporaire et ventilation entre les différents États).
Le 3 juin, pour faire bonne mesure et s’acquitter de cette promesse obtenue sous la contrainte (diplomatique et médiatique), les autorités birmanes acceptèrent l’accostage de plus de sept cents individus dérivant depuis des semaines en mer des Andaman et tenus jusqu’alors à bonne distance du littoral birman…
Qu’en sera-t-il dans quelques semaines, d’ici quelques mois, lorsque le regard et l’attention du concert des nations se seront reportés sur une autre scène de détresse ou sur un autre théâtre de crise…

Qu’en est-il de la situation politique de la Birmanie aujourd’hui ? Constate-t-on toujours une libéralisation et une démocratisation du pays engagée depuis 2011 ?
Quoi qu’à l’évidence quelque peu grippé ou à tout le moins ralenti depuis une bonne année et demie, à l’orée de l’été 2015, le tempo de l’ouverture, des réformes et de la transition démocratique engagée au printemps 2011 demeure de mise.
Certes, ayant beaucoup investi depuis 2011 dans l’accompagnement de cette ouverture démocratique inédite – mais mise en musique par une majorité d’anciens hauts responsables militaires [4] -, la communauté internationale (occidentale principalement ; et Washington en particulier) fait la moue, mécontente des chantiers à l’avancée désormais ralentie, des calendriers et échéances plus flous et des divers retards pris. Aux félicitations a succédé une certaine déception.
Le sentiment d’avoir tout donné et trop vite, repris en boucle par les acteurs / observateurs militaro-sceptiques de la scène birmane (cf. ONG, organisations des droits de l’homme), commence à se faire entendre dans les grandes capitales. Promptes à se rendre toute affaire cessante à Naypyidaw et Yangon (entre 2011 et 2014 notamment), les responsables politiques étrangers de premier plan [5] sont dernièrement repris de volée pour leur précipitation supposée, mal récompensée selon leurs détracteurs par ce brutal coup de frein – d’aucuns en Birmanie parlent, un peu excessivement sans doute, de retour en arrière – de l’administration Thein Sein, il y a encore peu portée aux nues.
Un changement de rythme que l’on impute à la phase transitoire menant aux élections générales de novembre, ainsi qu’aux délicates – si ce n’est laborieuses – discussions de paix en cours. Ces dernières rapprochent dans une complexe alchimie de négociations/tractations/intimidations une quinzaine de groupes ethniques armés et le gouvernement, lequel ambitionne désormais d’obtenir de ses interlocuteurs ethniques parties au processus la possible signature, courant juin ou juillet, d’un hier encore très improbable accord national de cessez-le-feu (National Ceasefire Agreement : NCA).
Un événement somme toute alors historique dans ce pays d’Asie du Sud-Est, fragilisé depuis un long demi-siècle par une kyrielle de conflits domestiques violents, mais qui ne signifierait pas encore la matérialisation de la Paix avec un P majuscule ; le NCA ne constituant « que » le stade préliminaire de ce processus alambiqué.
De fait, une fois paraphé, l’accord national de cessez-le-feu autoriserait l’ouverture d’une phase deux, c’est-à-dire d’un « dialogue politique » entre le gouvernement et les minorités ethniques. Une deuxième étape cruciale et délicate, que la majorité des observateurs imaginent étirée sur plusieurs années, ce alors que des accrochages violents, des combats, perdurent encore début juin 2015 en divers points du territoire (cf. Etats Shan, Kachin et Rakhine).
En 2015, dans cet État trait d’union stratégique et jointure unique des mondes indien, sud-est asiatique et chinois, le chemin de la transition démocratique et de la concorde nationale se révèle à l’évidence tout aussi ardu que celui supposé mener à la paix.

[1] Lire notamment http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/observatoire-strategique-asie/20140325birmanie.pdf ; http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/observatoire-strategique-asie/2013-04-05-asie-perspectives-stratgiques-n5-deux-ans-aprs-la-fin-de-la-junte-deux-ans-avant-les-lections-gnrales-la-birmanie-au-milieu-du-gu.pdf
[2] La capitale birmane depuis 2005.
[3] Cf. les pays de départ : Bangladesh et Birmanie ; les pays de transit : Thaïlande et Indonésie ; enfin, les pays de destination : Malaisie et Australie.
[4] A l’instar du Président Thein Sein (ancien n°5 de la Junte militaire ; général) ou du Président de l’Assemblée nationale (Speaker) Thura Shwe Mann (ancien n°3 de la junte ; également général). Dans le gouvernement birman actuel, à minima les 4/5e des portefeuilles ministériels et des postes à responsabilité sont confiés à d’anciens officiers supérieurs.
[5] Tel le Président américain Barack Obama, le seul chef d’État occidental à s’être rendu à deux reprises en Birmanie en l’espace de trois ans (2012 et 2014).

Des idées pour l’apprentissage inspirées du modèle allemand

Institut Montaigne - Thu, 04/06/2015 - 11:06
Date de parution: Mercredi 03 Juin 2015Auteur: Raphaëlle PienneNom de l'editeur: Défi métiersImage de l'editeur: Description: Pour que le taux de jeunes Français suivant une formation en apprentissage puisse atteindre le niveau connu outre-Rhin, une étude publiée par l’institut Montaigne fait une série de propositions. Type de parution: L'institut est citéType de média: WebLien: https://www.defi-metiers.fr/breves/des-idees-pour-lapprentissage-inspirees-du-modele-allemand

DEKT in Stuttgart: Der interreligiöse Dialog macht klüger

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 04/06/2015 - 00:00
"Damit wir klug werden" lautet das Motto des Evangelischen Kirchentags und passt zu Methodius Kusumahadi aus Indonesien.

Jugendkongress in Hamburg: Politik_Lab - Demokratie 2.0

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 04/06/2015 - 00:00
Unter dem Motto "Demokratie lebt vom "MITdenken! MITreden! MITmachen! Nur wer sich einmischt, kann etwas verändern" trafen sich Ende Mai 250 Jugendliche.

Doppelstrategie der richtige Weg: Prinzipien klar machen und im Dialog bleiben

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 04/06/2015 - 00:00
Nur im Dialog kann man auch eigene Überzeugungen deutlich machen, so Pöttering nach dem umstrittenen Staatsbesuch von Ägyptens Präsident al-Sisi.

Meeting, Learning and Sharing: GCSP's Security Policy Conference and 20th Anniversary Festivities Close on High Note

GCSP (News) - Wed, 03/06/2015 - 17:43

Meeting, Learning and Sharing: GCSP's Security Policy Conference and 20th Anniversary Festivities Close on High Note

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