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Diplomacy & Defense Think Tank News

Traité international sur le commerce des armes : un nouveau modèle de régulation ?

IRIS - Thu, 03/09/2015 - 09:47

Benoît Muracciole, président de ASER, qui a participé à la Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes (TCA), à Cancún, répond à nos questions :
– La position commune de l’Union européenne en 2008 sur les exportations d’armes des pays membres prévoyait déjà des restrictions d’exportations. En quoi le TCA peut-il devenir un nouveau modèle de régulation sur le commerce des armes ?
– Le secrétariat du TCA et son président siégeront à Genève. Concernant la mise en application effective, où en est-on ? Quelles sont les perspectives d’une signature des Etats-Unis et quid de la ratification de la Russie, de la Chine et de l’Inde ?
– Plusieurs ONG insistent sur l’application des mesures et leur véritable transparence concernant le commerce d’armes conventionnelles. Les Etats sont-ils prêts à communiquer publiquement l’ensemble des informations concernant leurs ventes d’armes ?

Stetiger Wandel als Schlüssel zum Erfolg auf dem Medienmarkt

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 03/09/2015 - 00:00
Journalisten und Verleger stehen im Zentrum des Dilemmas, in dem sich ein jedes Medienunternehmen befindet. Der Markt ist hartumkämpft. Wer auf der Stelle sitzen bleibt, der verliert. Kreative Problemlösungen müssen her. Dieses Spannungsfeld erörterten Stipendiaten beim Fachforum Medien vom 1. bis 3. September 2015 in Berlin.

Révolte populaire à Beyrouth : le meilleur et le pire, espoirs de changement et risques de dérive

IRIS - Wed, 02/09/2015 - 16:20

Les manifestations qui secouent la capitale libanaise, initialement motivées par la crise des ordures, semblent dégénérer et l’on ne sait plus vraiment quelles sont les revendications des organisateurs et quels sont les objectifs ultimes. Que vous inspire ce mouvement social ?
La situation est en effet extrêmement confuse et inspire des sentiments mitigés. C’est typiquement l’une de ces situations où les émotions et la raison ne se retrouvent pas forcément sur la même longueur d’onde. Ce mouvement incarne à la fois le meilleur et le pire de ce que le Liban peut offrir. Il porte de grands espoirs et d’immenses risques.
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est la mobilisation, que l’on n’a pas vu depuis fort longtemps, de vastes franges jusque-là marginalisées de la société libanaise, issues de tous les communautés religieuses et de tous les milieux sociaux, autour de slogans économiques et sociaux, infiniment légitimes, loin des atavismes et des réactions pavloviennes, loin des traditionnelles manifestations communautaires, partisanes ou identitaires.
A l’heure où le Liban est profondément polarisé politiquement et idéologiquement, qu’il est l’un des champs de bataille où se joue la guerre par procuration irano-saoudienne, des dizaines de milliers de Libanais se sont spontanément mobilisés, non pas pour répondre à l’appel de leurs leaders communautaires, mais pour réclamer la dignité, pour protester contre la corruption endémique, l’incurie et l’incompétence de la classe politique.
La crise des ordures a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et l’on a assisté à une agrégation rapide de tous les mécontentements, à un effet boule de neige qui a permis la réussite de la grande manifestation, largement pacifique, de la place Riyad El Solh. Ce succès a fait paniquer la classe politique et tous les leaderships traditionnels qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Embarrassés, ces derniers tentent tantôt maladroitement de récupérer ce mouvement, et tantôt l’accusent de conduire le pays vers l’inconnu.
Le fait d’avoir commencé à briser le carcan d’impuissance et d’avoir transcendé les clivages stériles est l’un des acquis considérables de ce mouvement. Autre point positif, la focalisation sur des questions économiques et sociales concrètes, qui touchent à la vie quotidienne des citoyens, plutôt que sur les métadiscours liés à l’identité ou au contexte régional, sur lequel les Libanais n’ont que peu d’influence.
Mais le véritable problème réside dans l’absence de perspectives claires qui permettraient de transformer l’initiative et d’aboutir au changement politique escompté. Au-delà de son côté initialement bon enfant, le mouvement de protestation peine à sortir de l’amateurisme, les risques de récupération et de dérapages sont énormes, les slogans fluctuent de jour en jour, les organisateurs sont assez peu connus et leurs objectifs ne sont pas vraiment clairs. En outre, il serait illusoire de penser que le « système » pourrait être affaibli et se remettre en cause aussi facilement. Ce système a encore de la ressource, les leaders communautaires continuent de tenir leurs troupes, ils ne se laisseront pas renverser et il y a fort à craindre que cette révolution balbutiante se fera rapidement étouffer, confisquer ou kidnapper comme tant d’autres mouvements de ce type. Chacune des mouvances politiques libanaises a des arrière-pensées et s’efforcera de tuer dans l’œuf toutes les velléités de réformes.
Par ailleurs, certains slogans soulevés par les manifestants sont tellement vastes qu’ils en viennent à manquer leurs cibles. Dire que toute la classe politique est corrompue peut sembler juste et légitime, mais si l’on cible tout le monde, on dilue tellement la responsabilité qu’on rend l’accusation insignifiante. Si tout le monde est corrompu, plus personne ne l’est vraiment… Les réformes ne peuvent naître que de revendications précises, claires, étudiées et ciblées. Quand elles sont trop vagues, les grandes imprécations permettent de servir d’exutoire à la colère populaire mais ne font que noyer le poisson et font le jeu du conservatisme et du « système », qui joue sur la peur du chaos.
Le Liban compte énormément de conservateurs frileux, communautaristes et chauvins, une droite dure rétive à toute réforme, et il compte aussi un nombre non négligeable de révolutionnaires exaltés voulant mettre à bas tout le système, une gauche radicale d’inspiration anarchiste, parfois sympathique mais très brouillonne et souvent contreproductive. Face à ces deux mouvances, ce qui manque au Liban, ce sont des réformateurs raisonnés, libéraux, sociaux-démocrates ou progressistes, qui ont les compétences techniques nécessaires et qui pourraient faire évoluer le système et le démocratiser sans jeter le bébé avec l’eau du bain. Ceux qui sont dans cet état d’esprit se font soit éjecter violemment par le système, soit récupérer et corrompre par l’un des deux grands axes régionaux.
John Kennedy disait fort justement que « ceux qui rendent impossible la révolution pacifique rendront inévitable la révolution violente. » Les manifestations récentes illustrent parfaitement ce blocage libanais : c’est un pays où les réformes, même modestes, sont systématiquement torpillées par le pouvoir, et comme la révolution est impossible, elle prend tous les trente ans la forme d’une déferlante de violence.
Les slogans de ces derniers jours oscillaient entre des demandes révolutionnaires et des revendications réformistes. Heureusement, à côté des slogans du type « tous pourris », et « mettons à bas tout le système en faisant tabula rasa », sont apparues des revendications plus constructives et plus réfléchies. Des revendications appelant à l’adoption d’une loi électorale équitable qui permettrait le renouvellement des élites, à la sortie de la confusion permanente entre le spirituel et le temporel, à la mise en place de mécanismes pour imposer l’accountability, pour les droits des femmes, pour assurer la transparence dans la gestion des appels d’offre, pour mettre fin aux monopoles qui étouffent l’économie libanaise, et des appels à une refondation du système sur des bases plus saines… A commencer bien sûr par la nécessaire élection d’un président de la République.

En effet, le Liban est privé de président de la République depuis plus d’un an. Quelles en sont les raison et y-a-t-il une issue à cette crise institutionnelle ?
Depuis l’expiration du mandat de Michel Sleiman, les députés libanais se sont déjà réunis 27 fois pour tenter d’élire un président et à chacun de ces 27 rounds, le quorum requis n’a pas été atteint. Soit dit en passant, nous sommes encore loin du record mondial, qui est détenu par la Turquie. En 1980, à l’expiration du mandat du président Fahri Korutürk, les députés turcs ont tenu pas moins de 115 séances pour tenter d’élire l’un des deux généraux en retraite qui étaient candidats à la présidence, mais aucun des deux n’a jamais obtenu les deux tiers des voix nécessaires. Après la 115ème séance, cela s’est terminé par l’interruption du processus électoral et par un coup d’Etat mené par un troisième général, le fameux coup d’Etat du général Kenan Evren.
Au Liban, on commence à entendre des voix réclamer un scénario à l’égyptienne et qui souhaitent voir l’armée prendre le pouvoir. Mais dans un pays comme le Liban encore plus qu’ailleurs, cette idée ne peut-être que stérile et dangereuse. Le Liban n’a pas besoin d’un régime militaire, d’un « homme providentiel » ou d’un « sauveur », il a besoin d’un Etat impartial et d’institutions solides. Tout le reste n’est que chimères. Le drame vient du fait que le Liban n’a jamais accédé à une authentique souveraineté. Son Etat, faible et impotent, son système de partage des dépouilles et le phénomène de clientélisation des communautés font qu’il demeure entièrement dépendant du jeu des puissances régionales, qui exploitent les angoisses existentielles des communautés libanaises. Le déblocage de la crise présidentielle ne pourra venir que d’une détente irano-saoudienne ou du moins d’une décision internationale de mettre le Liban temporairement à l’écart de ce grand affrontement qui se joue aujourd’hui en Syrie, en Irak et au Yémen.

En l’absence de déblocage régional, et compte tenu des tensions dans les rues de Beyrouth, quels sont les principaux risques de dérive ?
Ils sont nombreux car ces manifestations interviennent dans un contexte où toutes les institutions sont sclérosées ou bloquées. Il n’y a pas de président de la République, le parlement s’est autoprorogé dans des conditions très douteuses, le conseil constitutionnel est paralysé, le conseil économique et social est aux abonnés absents, l’armée libanaise est en situation de surextension et doit lutter simultanément sur plusieurs fronts, le gouvernement est une auberge espagnole dans laquelle toutes les factions sont représentées, se partagent le fromage et se neutralisent mutuellement…. Si le gouvernement devait chuter, aucun mécanisme institutionnel ne prévoit ce qu’il adviendrait.
Chacun des deux camps soupçonne l’autre de manipuler la révolte citoyenne. La confusion règne. Le ministre de l’Intérieur, proche de l’Arabie saoudite, a accusé le Qatar de soutenir les manifestants. Des proches du Hezbollah ont insinué que certains des organisateurs étaient proches des Etats-Unis. Le général Aoun les a carrément accusé de lui avoir « volé ses slogans ». Le mouvement du 14 mars craint quant à lui que le Hezbollah ne profite du désordre ambiant pour emmener le pays vers une nouvelle assemblée constituante qui sortirait des accords de Taëf et chercherait à renégocier les quotas communautaires.
A ce stade, les manifestants ont intelligemment rejeté toute récupération et ont refusé toute participation des responsables politiques à leurs mouvements. Les seuls hommes politiques qui trouvent grâce aux yeux de la jeunesse en colère sont Ziyad Baroud et Charbel Nahas, deux anciens ministres réformateurs qui ont incarné, chacun à sa manière, une nouvelle façon de faire de la politique, en rupture avec l’esprit milicien, le féodalisme, le clientélisme et l’affairisme ambiants.
Mais la société civile elle-même est profondément divisée. Il ne faut pas céder à la tentation de voir dans la société civile libanaise un chevalier blanc sans peur et sans reproche qui ferait face à une classe politique corrompue. Cette société civile est à l’image de la société libanaise, avec beaucoup de qualités, une résilience remarquable, mais aussi beaucoup de défauts, beaucoup de contradictions et beaucoup de frustrations. Si cette colère populaire est intelligemment canalisée, si elle parvient à se doter d’une feuille de route qui soit à la fois ambitieuse et réaliste, si elle trouve un leadership moins brouillon et plus professionnel, ce mouvement pourrait être la première pierre sur le chemin d’un Liban nouveau. Si, par contre, les manipulations, les récupérations, le venin du confessionnalisme, les mesquineries et petitesses prennent le dessus, ce qui est le plus probable, le Liban paiera encore une fois le prix fort.

Conflit ukrainien : une sortie de crise est-elle possible ?

IRIS - Tue, 01/09/2015 - 15:38

Les dirigeants russes, allemands et français se sont entendus pour obtenir un nouveau cessez-le-feu de la part de Kiev et des séparatistes pro-russes à partir du 1er septembre. Où en sommes-nous vraiment ? Y-a-t-il une chance pour que les accords de Minsk II, prévoyant l’arrêt des combats entre l’Ukraine et la région du Donbass, soient effectivement respectés ?
Il y a, hélas, très peu de chances que ce cessez-le-feu perdure davantage que les précédents. Il ne suffit pas d’affirmer à nouveau le retrait des armes lourdes d’un calibre supérieur à 100 millimètres de la ligne de front. Avec des armes automatiques et des mortiers, le risque de dérapage demeure tout autant lorsque les positions des belligérants sont proches. Tant qu’une zone démilitarisée de plusieurs dizaines de kilomètres de large ne séparera pas physiquement les combattants, avec, si possible une force d’interposition comme nous l’avions fait avec l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, provocations et accrochages se poursuivront avec, à la clé, le risque d’un nouvel embrasement général. Tant que Kiev ne sera pas prêt à accepter un recul stratégique de ses forces, que les séparatistes ne peuvent se permettre compte tenu de l’exigüité de leur territoire, que le Président Porochenko ne sera pas en mesure d’imposer l’obéissance aux bataillons de représailles tels Azov ou Dniepr, voire de les désarmer, la guerre continuera car l’on sait que, dans une large mesure, ce sont les troupes de Kiev qui violent le cessez-le-feu. Malheureusement les violentes manifestations qui ont eu lieu à Kiev devant la Rada, opposant les ultra-nationalistes ukrainiens aux forces de l’ordre, à propos de la révision constitutionnelle introduisant une dose d’autonomie pour les oblasts de Donetsk et de Lougansk, n’incitent pas à l’optimisme. Porochenko est confronté à une fraction déterminée qui est prête à un nouveau Maïdan, et donc prête à le renverser, s’il accorde la moindre concession aux séparatistes.

Dans ce contexte d’affrontements et de division autour du projet de loi vers une plus grande autonomisation des régions de l’Est de l’Ukraine, que faut-il attendre des prochaines élections locales ? Auront-elles également lieu dans les régions pro-russes ?
Ces élections, quoiqu’il advienne, peuvent-elles réellement avoir une valeur démocratique ? Il faut rappeler que plusieurs partis politiques structurant traditionnellement la vie politique ukrainienne, le Parti des régions et le Parti communiste, ne peuvent plus faire entendre leur voix en Ukraine. Il est évident que la campagne électorale et le scrutin n’auront lieu nulle part dans des conditions de transparence et de sérénité, quel que soit le côté de la ligne de front où l’on se trouve. Toute personne, a fortiori tout candidat, qui prônera la paix et le compromis avec les séparatistes, peut s’attendre à être la cible des miliciens de Pravy Sektor et de Svoboda. De même, tout partisan du dialogue avec Kiev est condamné aux pires difficultés en zone séparatiste compte tenu des haines suscitées dans la région par les bombardements ukrainiens. La tenue d’élections dans le Donbass à une date qui n’est pas celle retenue par les autorités de Kiev, sous l’égide des autorités séparatistes, est aussi un facteur de tension supplémentaire.

L’Ukraine a récemment bénéficié d’une restructuration de sa dette privée avec une réduction à hauteur de 20% (environ 16 milliards d’euros). L’Ukraine peut-elle sortir de cette crise financière et économique, plombée un peu plus par les tensions et les violences à l’Est de l’Ukraine ?
L’Ukraine n’est pas encore sortie de cette crise. Premièrement parce qu’elle doit encore 3 milliards de dollars à la Russie, remboursables avant le 20 décembre, et que celle-ci n’a certainement pas l’intention de consentir à un délai. Ensuite parce que la situation économique se dégrade de plus en plus rapidement dans le pays, bien trop vite pour que tous les moratoires sur la dette et toutes les aides accordées soient en mesure d’enrayer la dégradation du pays. Selon les estimations, le PIB ukrainien devrait reculer de 9 à 15% en 2015 alors qu’il a déjà accusé une baisse de 7,5% en 2014. Kiev a choisi de couper les liens qui l’unissent depuis toujours avec son principal partenaire commercial, la Russie. L’Ukraine, qui n’a pas trouvé dans l’Union européenne le partenaire de substitution espéré, en paie logiquement le prix. Pour des mois, voire des années sans doute, le pays est condamné à vivre sans cesse au bord de la cessation de paiement. Enfin, la constante tension qui règne à Kiev, entre les ultra-nationalistes et les autorités, n’est pas de nature à encourager les investissements dans un pays que la plupart des industries fuient déjà compte tenu de la corruption endémique.

Sauver le dialogue social

Institut Montaigne - Tue, 01/09/2015 - 15:33
Date de publication: Mardi 01 Septembre 2015Couverture: Type de publication: Etude

Japans Debatte über Russland und den Konflikt um die Ukraine

SWP - Tue, 01/09/2015 - 14:21

Deutsche Beobachter betrachten die Ursachen und Konsequenzen des Konflikts um die Ukraine vorwiegend im euroatlantischen Zusammenhang. Für sie stehen die europäischen Wirtschafts- und Stabilitätsinteressen im Vordergrund. Die japanische Diskussion zeigt eine andere Sichtweise auf die Geschehnisse. Dabei wird deutlich, dass Russland in Japan nicht primär als europäische, sondern als asiatische Macht wahrgenommen wird. Bei der Analyse der Ursachen und Folgen des Konflikts konzentrieren sich die japanischen Experten entsprechend auf den asiatischen Kontext. Viele von ihnen fordern von Tokio eine Annäherung an Moskau, auch wenn dies ein Ausscheren aus der G7-Linie und der westlichen Sanktionspolitik bedeute. Ein solcher Kurs werde den japanischen Interessen am ehesten gerecht.

La promoción internacional de la lengua española: comparación entre los casos de los idiomas alemán, chino y francés

Real Instituto Elcano - Tue, 01/09/2015 - 12:19
DT 12/2015 - 1/9/2015
María Dolores Romero Lesmes
La lengua es un recurso básico de la cultura en cada nación y que, por tanto, es un componente imprescindible para situar un Estado en el mundo. En este texto se analiza cómo distintos países afrontan los mismos o similares desafíos de la promoción internacional de su idioma, desde la definición política y el marco normativo que la sustenta hasta las medidas y programas para su puesta en práctica, pasando por las instituciones y mecanismos que la instrumentaliza.

Ägypten: »Sisis Politikstil ist deutlich repressiver als der von Mubarak«

SWP - Tue, 01/09/2015 - 10:47
Über die aktuelle Situation im Land am Nil

Laurence Daziano – Le Point.fr – Renouer avec la Russie : un impératif européen

Fondapol / Général - Mon, 31/08/2015 - 14:45

Tribune de Laurence Daziano parue le 24 juillet 2015 dans Le Point.fr. Pour l'auteure, la France a un rôle central à jouer dans la redéfinition de la relation de l'Europe avec la Russie. Une relation à rétablir absolument.

Cet article Laurence Daziano – Le Point.fr – Renouer avec la Russie : un impératif européen est apparu en premier sur Fondapol.

ELIAMEP briefing note deals with the situation in Somalia

ELIAMEP - Mon, 31/08/2015 - 14:31

ELIAMEP Briefing Note 36/2015 explores whether Somalia could be stabilised in the future. It is written by Research Associate of Middle Eastern Research Programme  of ELIAMEP Mr Eleftherios Mastrotheodoros.

Prävention statt Panzer: Vergangenheitsbewältigung im Irak als Faktor der Stabilisierung

Bonn, 31.08.2015. Die Berichterstattung über den Krieg des selbst ernannten „Islamischen Staates“ gegen den Irak und Syrien ist hierzulande stark von der politischen Instabilität und von geostrategischen Konstellationen geprägt. Militärische Lösungen dominieren die Diskussionen. Darüber gerät jedoch die langfristige Traumatisierung der Zivilbevölkerung leicht in Vergessenheit. Aber es ist vor allem die Zivilbevölkerung, die durch die Angriffe des Islamischen Staats bedroht wird. Hinzu kommen langfristige psychosoziale Folgen, wie sie durch Vertreibung, Vergewaltigung und physische Angriffe verursacht werden.
Das Land zwischen Eufrat und Tigris ist seit Dekaden mit einer massiven Gewalt konfrontiert, die nicht abzuebben scheint: die Kriege mit dem Nachbarland Iran in den 1980er Jahren, der US-Angriff in Folge der Besetzung von Kuwait durch Truppen Saddam Husseins und die US-Invasion seit 2003. Ein aktueller Höhepunkt der Gewalt ist das Erscheinen der Terrorgruppe „Islamischer Staat“. Seit mehr als einem Jahr überzieht sie den Irak und das Nachbarland Syrien mit einer beispiellosen Kampagne der Gewalt und sorgt für weltweite Aufmerksamkeit.
Ergebnis der neuesten Entwicklungen sind massive Vertreibungen, Entführungen, eine weitverbreitete Traumatisierung der Bevölkerung, Gewalt gegen Frauen und Kinder sowie materielle Zerstörungen in den Gebieten, die vom „Islamischen Staat“ angegriffen oder besetzt wurden. Die Region Kurdistan, die Zufluchtsstätte vieler Vertriebenen, ist selbst seit Dekaden Gewaltexzessen unterworfen. Traurige Höhepunkte waren etwa die Anfal-Kampagne des ehemaligen Diktators Saddam Hussein, der Ende der 1980er Jahre im Zuge einer Strafaktion zehntausende vor allem kurdische Zivilisten zum Opfer fielen und der Giftgasangriff auf die Kleinstadt Halabja im Jahre 1988 mit 5000 Toten in nur wenigen Tagen. Die erlebte, massive Gewalt hinterlässt auch Jahre nach einem beendeten Konflikt ihre Spuren in der Gesellschaft. Zu ihnen gehören schwere Traumata, die sich vielfach in Angst, Wut, Depressionen oder Schlaflosigkeit manifestieren. Die psychischen Störungen einer Vielzahl von Menschen beeinflussen das soziale Gefüge einer Gesellschaft nachhaltig. Die internationale Gemeinschaft ist daher aufgerufen, bei ihrer Suche nach Frieden und Stabilität im Irak und darüber hinaus, diese langfristigen Effekte des Krieges zu berücksichtigen. Der Frieden manifestiert sich nicht nur in der Schaffung demokratischer Institutionen, der Abhaltung von Wahlen, passierbaren Straßen und einer funktionierenden Energieversorgung. Diese sind zweifelsohne wichtige Elemente. Aber darüber hinaus müssen Traumata aufgearbeitet werden, um ein erneutes Zusammenleben von Menschen mit unterschiedlicher ethnischer oder religiöser Zugehörigkeit zu ermöglichen, um zukünftigen Terrorgruppen oder Milizen auf der Suche nach Rache den Boden zu entziehen. Nach wie vor ist die internationale Gemeinschaft, also die arabischen Nachbarländer mit ihren verschiedenen Interessen sowie die westlichen Staaten, weit davon entfernt, für die gebeutelte Region einen Plan zur Befriedung, zur staatlichen Konsolidierung und Versöhnung auch nur anzustreben. Aufgrund der historischen Verbindungen mit der Region trägt sie jedoch zumindest eine Mitverantwortung für das Geschehen. Einen solchen Plan bräuchte es jedoch dringend, denn die aktuellen Terrorkampagnen, die Flüchtlingsströme und Gewaltexzesse sind – wie das Beispiel Irak zeigt – die Probleme von Morgen für den Westen. Der deutsche Export von Militärmaterial ist in diesem Zusammenhang sicherlich keine gute Investition in die Zukunft. Bei aller gegebenen Notwendigkeit, terroristische Gruppen auch militärisch zu bekämpfen, sollte das „Danach“ einer von Gewalt gezeichneten Gesellschaft unbedingt Teil eines weitreichenden Plans zur Konsolidierung sein. Einzelne, beispielhafte Initiativen gibt es bereits. Dazu gehört die Vereinigung Jiyan, die 2005 gegründet wurde und als erste Organisation dieser Art Folteropfer im Irak unterstützt und ihnen psychologische Hilfe anbietet. Jiyan betreut Menschen aller ethnischer und religiöser Gruppen und macht sich für die Rechte von Frauen und Kindern stark. In Deutschland arbeitet die Gruppe mit dem Behandlungszentrum für Folteropfer Berlin (BZFO) zusammen. Auch die christliche Organisation Wings of Hope arbeitet bei der Traumabewältigung eng mit Jiyan zusammen und bildet etwa vor Ort einheimische Fachkräfte fort. Diese und ähnliche Anstrengungen verdienen die Aufmerksamkeit und Unterstützung der Öffentlichkeit sowie der politischen Entscheidungsträger. Dieser Artikel ist auch bei ZEIT Online erschienen (02.09.2015)

Dr Thanos Dokos analyses whether Schengen Area is viable on Carnegie Europe

ELIAMEP - Mon, 31/08/2015 - 08:45

The euro and the Schengen zone have been two of the EU’s most tangible and widely recognizable achievements. Now, both are faced with considerable, even existential, challenges. The concept of a border-free Europe is being tested by the evolving migration and refugee crisis, with an extremely high number of people from Syria and other conflict regions trying to cross into European countries (mainly Greece and Italy) in an attempt to seek asylum in their final destination country in Northern Europe. The limited enthusiasm of most EU states—with the notable exceptions of Germany and Sweden—to undertake any commitments in the context of a burden-sharing agreement promoted by the European Commission is once more testing the limits of European solidarity and the idea of common European policies.

An additional concern about radical individuals entering Europe disguised as refugees complicates the situation even further at a time of increasing radicalization of societies in some EU countries and rising xenophobia or Islamophobia in others. Schengen, and the whole European experiment, will soon be dead unless Europeans act on the basis of the assumption that “we must all hang together, or assuredly we shall all hang separately.” In the meantime, the fighting in Syria should stop. Talk to the Iranians and the Russians ASAP.

Dr Thanos Dokos

This article was published on Carnegie Europe website.

Europas Rüstungswirtschaft: »Extreme Vielfalt ist teuer«

SWP - Thu, 27/08/2015 - 12:11
Der Politikberater Marcel Dickow fordert eine größere Europäisierung von Rüstungsprojekten.

Migrationsexperte fordert Umdenken: Raus aus dem Krisenmodus

SWP - Thu, 27/08/2015 - 08:31
Mehr Geld für die Versorgung von Flüchtlingen – den entsprechenden Kabinettsbeschluss hält...

CSFRS : Un MOOC sur les grands enjeux de notre époque

IHEDN - Wed, 26/08/2015 - 18:27

Le premier MOOC (Massive Open Online Courses) ou CLOM (Cours en Ligne Ouvert et Massif) du Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégique ...

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Elections anticipées, PKK, Daech : les défis d’Erdoğan

IRIS - Tue, 25/08/2015 - 18:20

Erdoğan a confirmé la tenue d’élections législatives anticipées pour le 1er novembre 2015. Cette décision était-elle attendue ? Son parti peut-il ressortir renforcé de ce suffrage ?
Oui, cette décision était prévisible. On se souvient qu’au début du mois de juin dernier se tenaient les élections législatives et l’AKP, bien que toujours premier parti politique représenté au parlement, avait connu une relative érosion électorale et, surtout, n’était pas parvenu à obtenir une majorité absolue au parlement. Or, nous savons qu’une des obsessions d’Erdogan est de parvenir à une réforme constitutionnelle en Turquie et que, pour ce faire, il lui fallait la majorité qualifiée. Or, le résultat des élections ne lui permettait pas d’atteindre cette majorité et l’empêchait ainsi de parvenir à un changement de constitution visant à présidentialiser le régime. Malgré des négociations, aux mois de juillet et août, pour parvenir à la mise en place d’un gouvernement de coalition, il ne me semble pas qu’Erdoğan y était en réalité favorable. A mon sens, le président turc considérait, au-delà de ses déclarations publiques, qu’il fallait procéder à des élections législatives anticipées. Et, espère-t-il, obtenir un meilleur score. C’est bien là tout l’enjeu car la totalité des sondages d’opinions effectuées en Turquie depuis une dizaine de jours – bien qu’à prendre avec précaution -, donnent à peu près les mêmes résultats que ceux des élections du mois de juin. Pour l’heure, et malgré les tensions extrêmes qui existent actuellement du fait des affrontements militaires, on n’observe pas de transfert de l’électorat sur un quelconque parti et, en tout cas, pas sur l’AKP. Le projet d’Erdoğan de procéder à de nouvelles élections anticipées de façon à atteindre un meilleur score et de parvenir à une majorité qualifiée au parlement, n’est pas gagné à l’avance. C’est bien là tout l’enjeu de la bataille électorale qui s’ouvre ces jours-ci et qui va se décliner pendant plus de deux mois en Turquie.

La question kurde semble être au centre de la politique du gouvernement turc. En continuant à désigner le PKK comme organisation terroriste, le gouvernement turc souhaite-t-il reconquérir l’électorat nationaliste turc et ferme-t-il les portes à une résolution politique et pacifique du conflit ? Comment comprendre les affrontements actuels entre l’armée et le PKK ?
La question kurde est depuis longtemps au centre de la vie politique en Turquie et constitue même le principal défi politique qui se pose à la société turque depuis maintenant de nombreuses années. La société et le régime politique turcs ne pourront se démocratiser jusqu’au bout sans avoir résolu cet épineux et lancinant dossier. Le PKK est depuis bien longtemps qualifié d’organisation terroriste, par la Turquie, certes, mais aussi par l’Union européenne et les Etats-Unis. Ceci étant posé, le problème est qu’il est désormais – et depuis déjà quelques temps – partie au problème et donc partie à la solution. On ne peut pas uniquement répéter qu’il s’agit d’une organisation terroriste qu’il faut combattre militairement, au risque de ne pas comprendre pourquoi, depuis maintenant près de trois ans, des négociations avaient lieu avec le PKK. Ceux avec qui on négociait au cours de ces derniers mois sont ainsi redevenus les ennemis principaux aujourd’hui. On peut alors parler d’une incohérence politique qui est pour le moins problématique en termes de méthodologie et qui a des conséquences politiques et militaires préoccupantes. Je crains qu’Erdoğan ait tiré un trait sur la possibilité d’une résolution politique de la question kurde alors qu’il avait pourtant fait preuve ces derniers mois, malgré tout ce que l’on peut lui reprocher, d’un certain courage en acceptant l’ouverture des négociations avec le PKK.
Nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle séquence, et il semble malheureusement que l’hypothétique résolution politique de la question kurde en Turquie est désormais derrière nous. C’est bien sûr conjoncturel, et il sera nécessaire – j’espère le plus tôt possible – de revenir autour d’une table pour discuter. Pour l’heure, nous sommes dans une période de bras de fer et d’affrontements militaires sévères, certaines villes turques sont contrôlées par des milices liées au PKK proclamant ces derniers jours leur autonomie. Il y a même certaines localités dans l’Est de la Turquie où le Mouvement de la jeunesse révolutionnaire patriote (organisation contrôlée par le PKK) a décidé de creuser des tranchées et d’élever des barricades pour empêcher que les chars et les véhicules blindés de l’armée turque ne pénètrent dans ces villes.
Il me semble que le gouvernement turc tente d’instrumentaliser cette tension dans le but de capitaliser une partie de l’électorat nationaliste et parvenir à remporter une majorité absolue aux élections législatives de novembre. C’est un calcul évidemment extrêmement dangereux car jouer la polarisation pour des raisons électorales risque de déchirer durablement le tissu social de la Turquie.

La Turquie a finalement rejoint la coalition anti-Daech menée par les Etats-Unis alors qu’elle s’est longtemps tenue à l’écart dans le conflit. Comment comprendre ce changement de positionnement ?
Depuis maintenant quatre ans, il y a la volonté systématique de la part d’Erdoğan et des autorités politiques turques d’en finir avec le régime de Bachar al-Assad en Syrie. C’est une véritable obsession politique qui a induit des prises de décisions très hasardeuses. Nous savons que depuis maintenant plusieurs années, il y a eu, au minimum, une forme de complaisance de la part des autorités turques à l’égard de groupes djihadistes et notamment de Daech. Dans cette logique de volonté d’en finir avec Bachar al-Assad, il fallait s’appuyer sur toutes les composantes de l’opposition au régime, politique pour le moins dangereuse.
Puis il y a eu l’attentat du 20 juillet dernier, à Suruç, attribué à Daech. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le fait que Daech ne soit pas contrôlable et ose même organiser des attentats contre les civils sur le sol turc a entraîné un changement de position politique de la part d’Erdogan et du gouvernement. Ce changement était d’ailleurs déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois puisqu’on constatait la multiplication d’arrestations dans les milieux liés à Daech en Turquie, mais l’attentat de Suruç a été l’élément déclencheur de l’engagement de la Turquie contre Daech.
Autre facteur, les autorités politiques turques qui misaient sur la chute rapide de Bachar al-Assad se sont pour le moins trompées. Bachar al-Assad, même s’il est très affaibli, est toujours présent. Les autorités turques ont compris qu’il y avait nécessité d’un changement de pied dans leur approche et leur gestion du dossier syrien.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont fait pression pour que la Turquie prenne toute sa place au sein de la coalition et c’est chose faite même si l’intensité des combats contre Daech est beaucoup moins affirmée que celle mise en œuvre contre le PKK.

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