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US Navy completes free-flight test of network-enabled Harpoon missile

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 01:00
A new network-enabled AGM-84N Harpoon Block II+ missile system has successfully completed a free-flight test at the US Navy's Sea Range at Point Mugu, California.

Construction begins on Australia’s third air warfare destroyer

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 01:00
The construction on the Royal Australian Navy's (RAN) third air warfare destroyer, the future HMS Sydney, has started with the keel laying ceremony, marking significant progress on the Air Warfare Destroyer (AWD) programme.

GE to develop rotary frequency converter for HMS Queen Elizabeth

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 01:00
General Electric (GE) has been selected by the UK's Defence Infrastructure Organisation (DIO) to develop a rotary frequency converter (RFC) for the Royal Navy's first Queen Elizabeth-class aircraft carrier, HMS Queen Elizabeth.

US Navy’s MQ-4C Triton UAS begins operational assessment

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 01:00
The US Navy's MQ-4C Triton unmanned aerial system (UAS) has started operational assessment (OA) at the NAS Patuxent River in Maryland, US, as part of preparations to support milestone C review and entry into low-rate initial production.

Pourquoi invoquer l’article 42.7 ? A quoi sert-il ? Quelles conséquences ?

Bruxelles2 Blog - Sun, 22/11/2015 - 11:44

(B2) La clause de défense mutuelle — alias l’article 42.7 pour les intimes — invoquée par Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense mardi dernier — est peu connue. En tout cas moins que son alter ego de l’OTAN (l’article 5) ou même que la clause de solidarité de l’Union européenne (l’article 222 du Traité). Elle présente plusieurs intérêts cependant. Et son déclenchement est plutôt finement joué.

Premièrement, c’est un acte politique. Une obligation de solidarité comme le mentionne le texte (et ainsi que je l’ai expliqué pour Vieuws). Un engagement également. Ce qui diffère des autres évènements (par exemple Charlie Hebdo) qui avaient amené des momentum symboliques : minute de silence, condoléances, promesse de solidarité, conclusions fermes, restée souvent sans suite immédiate.

Deuxièmement, il oblige à une mobilisation des Européens sur les différents théâtres d’opération en cause. Certes si les Français s’attendent à un déploiement dans les trois jours, avec des bombardements sur la Syrie, ils seront déçus (article à suivre). Cela nécessite une réflexion au sein de chaque pays, qui a déjà été entamé, mais durera plusieurs semaines.

Troisièmement, cette mobilisation est essentiellement militaire. Même si le texte ne le mentionne pas (pour des raisons essentiellement politiques de respect des différents modes d’organisation de chaque pays), le terme d’assistance signifie l’engagement de moyens militaires. Et celui-ci pourra (devra) s’opérer à différents niveaux.

Quatrièmement, c’est chacun « en fonction de ses moyens ». Autrement dit, on ne demandera pas à l’Irlande, pays neutre, de venir prêter main forte en bombardant en Syrie. Elle n’a, de toute façon pas d’aviation de chasse. Mais elle pourra venir renforcer les moyens dans le Sahel, ou en Centrafrique, dans des missions de formation par exemple.

Cinquièmement, il permet une concertation souple qui peut monter en puissance au fil des évènements, de manière intergouvernementale au début (rien n’exclut qu’elle une forme plus organisée par la suite, de type mission ou opération PSDC). Le dispositif de l’article 5 de l’Otan était trop lourd à invoquer. Et il aurait eu un (grave) inconvénient : éliminer toute possibilité d’avoir une coalition unique, notamment avec la Russie. Le dispositif de l’article 222 du Traité de l’UE (l’autre clause de solidarité) aujourd’hui en vigueur, a une portée, plus communautaire, et une dimension davantage « protection civile » qu’intervention militaire extérieure qui est davantage l’objectif recherché par Paris. De plus, il a été entouré d’un dispositif, somme toute assez complexe, qui nuirait rapidement à l’objectif avéré.

Sixièmement, et ce n’est pas le moindre des effets, c’est une circonstance « objective », prévue « juridiquement et entérinée politiquement, pour permettre d’accorder à la France une exception au pacte de stabilité. Ce n’était pas le but de cette clause à l’origine. Mais ce pourrait en être un des effets principaux.

Commentaire : avoir choisi d’invoquer cette clause est donc une décision intelligente prise par l’équipe Hollande-Le Drian. Car elle aboutit à un effet multiplicateur, sans nécessairement mettre en place de structures lourdes. Elle n’obère à aucun moment la volonté française d’agir en coalition ad hoc, avec d’autres pays du monde. Elle n’oblige aucun Etat à suivre la France dans sa voie la plus robuste (le bombardement en Syrie). Elle permet en revanche toute une série de nouvelles actions qui permettront de compléter cette action. Des critiques se sont élevées contre le fait de ne pas voir soulever la clause de l’article 222. Cela aurait été intéressant mais plus inadapté en l’espèce si on recherche un engagement opérationnel. L’engagement en opération militaire relève, en effet, aujourd’hui toujours de la souveraineté, de la volonté, et de la seule capacité des Etats membres. Ce qui en revanche, pourrait être utile, c’est de soulever les deux clauses (42.7 et 222). Et rien n’exclut que, à l’avenir, celle-ci soit également soulevée.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Explications en anglais pour Vieuws

Lire aussi : L’effet Le Drian

Et Bruxelles devint noire…

Bruxelles2 Blog - Sun, 22/11/2015 - 00:15

(B2) L’hiver est tombé sur Bruxelles au sens propre et au figuré. Face à une menace d’attentat du type de ceux de Paris, les autorités n’ont pas lésiné conseillant la fermeture de tous les grands lieux publics.

Menace imminente

L’alerte est survenue dans la nuit de samedi à dimanche. « Menace imminente en Région bruxelloise » annonce l’OCAM, l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace, qui décide d’élever le niveau de la menace au niveau 4, le plus haut niveau existant. Ce dans les 19 communes de la région de Bruxelles.

Le Conseil national de sécurité comprenant les principaux ministres concernés, réuni au petit matin, confirme la gravité de la menace. « La menace est précise. Nous devons prendre des mesures » souligne le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. Dans la foulée, le ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale, Rudy Vervoot, recommande « d’annuler tous les évènements attirant du public, les manifestations culturelles et sportives ».

Libérer les forces de police de la vie ordinaire

Des messages sont diffusés à la population leur demandant « d’éviter les lieux de rassemblement », d’éviter de « répandre les rumeurs » et « faciliter les contrôles de sécurité ». Les autorités craignent la reproduction du scénario du vendredi 13 à Paris. Elles veulent aussi libérer un maximum de forces de police pour les concentrer sur l’action anti-terroriste. « Il faut diminuer toute possibilité d’attaque. Il faut avoir la capacité policière de réagir là où c’est nécessaire » confirme Yvan Mayeur, le bourgmestre de Bruxelles. Celui qui est devenu un des suspects numéro 1 après les attentats, Salah Abdeslam, court toujours en effet. Il a été laissé par un de ses « amis », à Laeken, une des communes de Bruxelles, samedi dernier, « passablement énervé » dit son avocate.

La vie s’arrête

Peu à peu, dans la ville, la vie s’est donc arrêtée, samedi. Cela a commencé par les métros. Puis certains tramways ont stoppé net, au premier arrêt souvent. Et les passagers priés de débarquer, largués en pleine rue et priés de se débrouiller seul, à pied ou… en taxi. Quelques chauffeurs de bus ont même fait joué leur droit de retrait. Tous les évènements, à commencer par le grand concert de Johnny Halliday au Heysel, ont été annulés. Les salles de théâtres ou de concerts, publiques comme privées, ont supprimé leurs représentations. Filigrane qui ne ferme jamais (même pas le dimanche) annonce, la mort dans l’âme qu’il a bouclé sa célèbre libraire. Les piscines, musées, cinémas ont éteint leurs lumières. Une petite affiche, rédigée parfois avec les moyens du bord, annonce la nouvelle. Les grands centres commerciaux ont fermé leurs portes. Dans la Rue neuve, la grande artère piétonne de Bruxelles, à deux pas de la Grand place, les boutiques qui avaient déjà ouvert le matin ont fermé leurs portes une par une, rapidement. Cette artère, habituellement noire de monde a, en quelques heures, ainsi été désertée. Les premiers flocons de neige fondue commençaient à tomber. On pouvait se croire un jour férié.

Dans les commerces, encore ouverts, loin de la bousculade et l’ambiance insouciante d’un week-end ordinaire, l’heure semblait grave. Les gens parlent à voix basse. « Ca donne le cafard » confie une jeune bruxelloise qui termine ses courses. Les restaurants sont quasi-déserts. Seuls quelques petits commerces de quartier semblaient profiter de cette atonie de la ville. « Je n’ai jamais vu autant de monde. C’est comme un jour de Noël » témoigne un des vendeurs.

Les militaires en renfort

Dès 3 heures du matin dans la nuit de vendredi à samedi, selon nos informations, les premiers renforts de militaires se déploient dans les grands axes stratégiques. On en retrouve rue Louise notamment. Ils continuent de se déployer dans la journée du samedi. Les Dingo, ces véhicules blindés, plus habitués aux pistes du Sahel ou de l’Afghanistan se déploient aux abords des lieux les plus stratégiques. On en voit à la gare centrale comme à l’aéroport de Bruxelles National. En fin d’après-midi, d’autres renforts de militaires arrivent, cette fois, dans les quartiers résidentiels. A bord de leurs camions Mercedes Unimog, ils se postent aux croisements de rues, généralement à proximité des commerces. La moindre supérette de quartier, Delhaize, GB – Carrefour, Picard, — se retrouve désormais protégée par 2 ou 3 militaires lourdement armés. On en trouve ainsi à Woluwe Saint Lambert près du parc Georges Henri comme au métro Thieffry.

Une alerte inégalée

Jamais la capitale belge n’a connu une telle alerte. Certes, après Noël 2007, la menace avait été aussi élevée au même niveau, le niveau 4, après l’interpellation de 14 personnes planifiant l’évasion de Nizar Trabelsi emprisonné pour tentative d’attentat contre une base militaire. Mais l’effet n’avait pas été aussi magistral. Et de mémoire de Bruxellois on ne se rappelle pas une telle mise en sommeil aussi brutale.

En revanche, les trains et les aéroports ont continué de fonctionner. L’aéroport national de Zaventem, situé en région flamande, hors de Bruxelles était plein samedi. Et les avions atterrissent et décollent normalement. Logique ?

Des contradictions patentes

Commentaire : Le discours officiel est cependant totalement contradictoire. En deux mots, il s’agit d’être prudent, de ne pas s’affoler et de vivre comme d’habitude. Comment ne pas s’affoler quand tournent en boucle sur les médias (tv particulièrement) des messages plus anxiogènes les uns que les autres et sèment une drôle d’ambiance ; que les autorités ne décrivent pas précisément la menace et que les mesures se mettent en place dans une atmosphère d’improvisation généralisée ? Comment « mener une vie ordinaire » quand tout est fermé, magasins comme cinémas, métros et tramways ?

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) version longue d’un article paru dans Sud-Ouest

Pacte de stabilité ou de sécurité ? Partir en guerre en Syrie ?

Bruxelles2 Blog - Sat, 21/11/2015 - 22:17

(B2) Sur 500 millions d’Européens, l’émission du week-end sur BFM Business consacrée à l’Europe après les attentats de Paris, nous n’avons pas refait le monde mais répondu à une série de questions concrètes — à commencer par le pacte de stabilité vs pacte de sécurité ou les conséquences stratégiques du départ en guerre des Français en Syrie, aiguillonnés par le talentueux Yann-Antony Noguès, qui avait parfois du mal à discipliner, notre belle équipe de chroniqueurs : Jean Quatremer du célébrissime blog « les Coulisses de Bruxelles » et Charles de Marcilly, de l’éminente Fondation Robert Schuman.

A réécouter ici ! ou regarder ci-dessous

Lire aussi :  En 24 heures, une clarification stratégique sur 4 points fondamentaux. La fin d’une inconséquence

 

Maréchal de Saxe : " Faute de savoir faire ce qu’il faut, ils font ce qu’ils savent" 

Blog Secret Défense - Sat, 21/11/2015 - 11:46
De l’urgence de relire les classiques militaires.

Le lobby des armes monte au créneau contre le renforcement de la législation

Bruxelles2 Blog - Sat, 21/11/2015 - 09:47

(B2 – exclusif) Les détenteurs d’armes à feux de collection, les chasseurs, les tireurs… ont fait entendre leur voix, dès la présentation, mercredi 18 novembre, par la Commission européenne (1). Discrètement mais de façon très efficace. Aussitôt la mesure connue, de nombreux mails ont inondé les bureaux des eurodéputés, notamment les francophones. Un mail contenant invariablement le même argumentaire. Un envoi qui n’est sans doute pas le plus important, note un observateur averti au sein du Parlement européen, mais qui n’en est pas moins massif.

Quels arguments utilisent-ils ? « Des fonctionnaires de la Commission européenne sont visiblement tentés d’instrumentaliser les dramatiques événements de ces derniers jours et de faire un énième amalgame douteux entre la détention légale d’armes semi-automatiques par des citoyens respectueux des lois et la détention illégale d’armes automatiques par des terroristes. (…) Cette prohibition des armes légales n’a évidemment aucune chance d’avoir le moindre impact sur les risques induits par l’arrivée d’armes illégales au travers des frontières poreuses de l’espace Schengen. Les détenteurs d’armes légales – chasseurs, tireurs, collectionneurs – comptent sur leur représentation au Parlement européen pour ne pas devenir des victimes collatérales du terrorisme et résister à l’influence excessive des personnels non élus de la Commission européenne. »

Un argumentaire contestable. Certes, la réglementation visée laisse tout entier le « marché » des armes de type Kalachnikov, provenant notamment des stocks des Balkans (2). Mais elle répond à certains problèmes constatés par certains responsables de sécurité. La neutralisation de certaines armes peut facilement être supprimée. Et quand on parle d’armes semi-automatiques, on ne vise pas les vieux chassepots ou de fusils à silex antiques mais des armes plus récentes, pistolets, qui peuvent toujours servir, qui ont un chargement automatique même si les balles sont tirées au coup par coup (3). Une arme semi-automatique n’est tout de même pas une boite de cassoulet. Selon les spécialistes, elle est peut d’ailleurs être aussi dangereuse qu’une arme automatique. Le resserrement de la législation européenne semble donc tout à fait justifié, même s’il ne répond pas à toute la problématique plus vaste des trafics d’armes.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Lire : Un cadre plus strict sur la détention d’armes à feu proposé par la Commission

(2) Un problème qui sera traité à un autre niveau, par les Européens. Les ministres de l’Intérieur viennent de le décider vendredi (20 novembre).

(3) Selon la définition communautaire, de la directive de 1991, c’est une « arme à feu qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui ne peut, par une seule pression sur la détente, lâcher plus d’un seul coup »

Dans l'Opinion : François Hollande se dispense désormais de marqueurs de gauche

Blog Secret Défense - Fri, 20/11/2015 - 15:03
La mise en scène de la réplique militaire contribue à créer de la « symétrie ». En termes d’image, c’est une victoire importante pour Daech. 

Le GIGN dépêché en urgence au Mali

Blog Secret Défense - Fri, 20/11/2015 - 14:11
 Au sein des forces spéciales, des débats avaient eu lieu pour savoir qui serait leader dans le cas d’une action terroriste, comme celle en cours au Mali.

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