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Belges et Français ensemble. Le procureur fédéral fait le point sur l’enquête

Bruxelles2 Blog - Tue, 24/11/2015 - 18:49

(B2) Contrairement à certains avis (sans doute peu éclairés) d’experts qui voyaient des rivalités entre Belges et Français, les polices des deux pays (comme les services de renseignement) ont très vite renforcé leur coopération après les attentats de vendredi 13. « Dès la nuit et le jour qui ont suivi les attentats de Paris, le parquet fédéral a reçu ainsi 4 demandes d’entraide judiciaire urgentes émanant du parquet de Paris » précise aujourd’hui un communiqué du Parquet fédéral (belge). « Une Equipe Commune d’Enquête (JIT – Joint Investigation Team) a été créée afin de permettre une collaboration policière et judiciaire aisée et intensive, de part et d’autre des frontières belges et françaises. » Dans le même temps, le parquet fédéral a ouvert sa propre enquête et un juge d’instruction spécialisé en matière de terrorisme a été saisi. Au total, aujourd’hui « 5 personnes ont été placées en détention préventive cette semaine dans le cadre de l’enquête menée en Belgique depuis les attentats de Paris ».

Le communiqué publié tout à l’heure par le Parquet fédéral est intéressant car il précise quelques éléments sur l’enquête encours.

Deux jours avant les attentats de Paris, le 11 novembre vers 19h, Salah Abdeslam a été filmé dans la station-service de Ressons (sur l’A1 en direction de Paris), en compagnie d’une personne identifiée comme étant Mohamed Abrini, né le 27 décembre 1984. Ce dernier était au volant de la Renault Clio qui servira à commettre des attentats deux jours plus tard. Le juge d’instruction a émis un mandat d’arrêt international et européen. Un mandat d’arrêt européen et international a été émis. Un appel à témoins a été diffusé par la police (voir ici).

Trois véhicules utilisés lors de l’attentat. Lors des attentats de Paris, les auteurs ont utilisé 3 véhicules munis de plaques d’immatriculation belges — VW Polo, Seat Leon et Renault Clio — qui avaient été loués le 9 novembre par Brahim Abdeslam (mort dans les attentats), et par son frère Salah Abdeslam, deux ressortissants français résidant à Molenbeek.

La fuite de Paris – première voiture. Salah Abdeslam a été contrôlé à Cambrai, quelques heures après les faits, aux alentours de 9h10, sur l’autoroute en direction de Bruxelles. Il était à bord d’un véhicule de marque VW Golf en compagnie de deux autres personnes. L’enquête menée en Belgique sur ce véhicule a permis l’arrestation dimanche 15 novembre de Mohammed AMRI, propriétaire de la VW Golf et de Hamza ATTOU, le passager. Arrêtés, ils sont tous deux inculpés de participation aux activités d’un groupe terroriste et d’assassinats terroristes. Et leur maintien en détention a été confirmé par la chambre du conseil de Bruxelles le 20 novembre.

La fuite de Salah Abdeslam – 2e voiture. S. Abdeslam semble ensuite avoir été emmené à bord d’un autre véhicule conduit par une autre personne. Les suites d’enquête ont permis de remonter jusqu’à Ali O., un ressortissant français de 31 ans résidant à Molenbeek. Il est interpellé dimanche 22 novembre en soirée, placé sous mandat d’arrêt le 23 novembre et inculpé de participation aux activités d’un groupe terroriste et d’assassinats terroristes. Il comparaîtra vendredi 27 novembre devant la chambre du conseil de Bruxelles en vue de la confirmation éventuelle de son maintien en détention.

Des armes de poing. L’instruction a également permis l’interpellation du nommé Lazez A., un ressortissant marocain de 39 ans résidant à Jette. Deux armes de poing ont été découvertes dans son véhicule ainsi que des traces de sang. Placé sous mandat d’arrêt le 20 novembre par le magistrat instructeur et inculpé de participation aux activités d’un groupe terroriste et d’assassinats terroristes, il comparaîtra demain matin devant la chambre du conseil de Bruxelles en vue de la confirmation éventuelle de son maintien en détention.

(NGV)

Etat d'urgence : la gendarmerie est, elle aussi, sur le front des perquisitions

Blog Secret Défense - Tue, 24/11/2015 - 18:48
Elle réalise environ un tiers des opérations, en zone gendarmerie.

La Marine nationale surveille de plus en activement les sous-marins russes

Blog Secret Défense - Tue, 24/11/2015 - 15:36
Faute d’avions de patrouille maritime, les Britanniques ont dû faire appel une nouvelle fois aux Français.

Incident entre la Turquie et la Russie. L’OTAN se réunit en urgence

Bruxelles2 Blog - Tue, 24/11/2015 - 13:55

(crédit : CNN Turk)

(B2) Le Conseil atlantique nord (NAC) se réunit en urgence ce mardi (24 novembre) à 17h. Il a été saisi par la Turquie afin d’informer les alliés sur l’incident survenu ce matin. Ce matin, deux F-16 turcs ont abattu un avion Sukhoi Su-24 (*) du groupe aérien russe de Syrie qui avait violé l’espace territorial turc en bordure la Syrie. Les deux pilotes ont pu s’éjecter. Mais leur sort est encore incertain (un des parachutes pourrait s’être enflammé).

Un moment mal choisi

Cette affaire survient à un moment clé au moment où Paris comme Washington cherchent à renforcer avec Moscou la coopération en Syrie pour combattre l’organisation de l’état islamique (Daech). Et il n’est pas exclu des provocations de part et d’autre.

D’un côté, les violations de l’espace aérien turc ne sont pas rares par l’aviation russe. Celle-ci « teste » ainsi régulièrement la défense turque. Le test a-t-il été « positif » cette fois. En tout cas, côté turc, on affirme que des sommations ont été faites par les avions turcs et sont restées sans réponse. Tandis que du côté de la défense russe, on affirme que l’avion se trouvait « exclusivement au-dessus du territoire de la Syrie (…) à 6.000 mètres d’altitude » et que l’avion a été abattu visiblement par des tirs « venant du sol ». A noter que l’avion abattu a heurté le sol côté syrien.

De l’autre, il est certain que l’intervention russe bouleverse les plans d’Ankara dans la région. La Turquie entend également protéger les rebelles turkmènes qui combattent de l’autre côté de la frontière en Syrie. Abattre un avion est normalement une phase ultime de la surveillance aérienne. Mesure extrême, elle n’est normalement prise qu’en cas de risque avéré et pas pour une simple violation territoriale, qui donne lieu d’ordinaire à des mesures plus classiques : signaux visuels, radios, suivi à distance, tirs d’encadrement.

Pas d’article 4 ?

On peut noter que, pour l’instant, la Turquie s’est bien gardée d’invoquer l’article 4 (ouverture de consultations formelles) du côté de l’OTAN, comme lors d’incidents précédents de nature identique (1). Elle a, en parallèle, convoqué l’ambassadeur russe dans la capitale turque. Procédure ordinaire en cas d’incident entre deux pays. Ce qui pourrait témoigner — nous a confié un diplomate de l’Alliance — la volonté de ne pas exacerber les tensions. La réunion même pourrait ainsi ne pas déboucher sur une déclaration de l’Alliance en tant que telle (des 28 Etats membres). Mais juste d’une déclaration du secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg. Ce qui aurait pour effet de ne pas engager, en tant que tel, l’OTAN.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire : La Turquie veut informer ses alliés de l’action contre l’Etat islamique

(*) Des appareils également présents dans l’armée syrienne

Thales subcontracted to support Nato’s ballistic missile defence capability

Naval Technology - Tue, 24/11/2015 - 01:00
Thales has been subcontracted by Leidos to support Nato's ballistic missile defence (BMD) architecture on the Integrated Test Bed in Hague, the Netherlands.

Austal launches US Navy’s Independence-variant future USS Omaha (LCS 12)

Naval Technology - Tue, 24/11/2015 - 01:00
Austal has launched the US Navy's Independence-variant littoral combat ship (LCS), the future USS Omaha (LCS 12), at the company's shipyard.

Alion contracted to support USMC weapon systems modernisation efforts

Naval Technology - Tue, 24/11/2015 - 01:00
Alion Science and Technology has received a contract to support weapon system modernisation efforts for the US Marine Corps (USMC).

French aircraft carrier conducts first operations against IS

Naval Technology - Tue, 24/11/2015 - 01:00
The French Defense ministry has announced that the aircraft carrier Charles de Gaulle has launched operations against Islamic State (IS) targets in Iraq for the first time.

Les Rafale Marine du Charles-de-Gaulle s’envolent. Les Belges assurent la solidarité

Bruxelles2 Blog - Mon, 23/11/2015 - 21:40

Décollage d’un Rafale du pont du Charles-de-Gaulle (crédit : EMA/Marine – archives B2)

(B2) Les avions Rafale embarqués à bord du Charles de Gaulle ont effectué leur première sortie pour frappe ce lundi (23 novembre). « Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions français Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée orientale, a conduit ses premières missions au-dessus des zones contrôlées par Daech en Irak », annonce l’état-major des armées aujourd’hui.

Deux frappes sur l’Irak

Vers 8 heures ce matin (heure française), deux patrouilles de Rafale Marine ont été catapultées du GAN. Chacune constituées de deux chasseurs. Destination : l’Irak. A Ramadi, les frappes ont « mis hors de combat un groupe de terroristes » souligne le communiqué de l’état-major des armées. « Une position d’artillerie de Daech qui était en train de tirer sur les troupes irakiennes a été détruite à Mossoul ». Au total, l’opération a duré près de 7 heures. Des missions aériennes, conduites en coordination avec le centre des opérations aériennes de la coalition (CAOC) situé à Al Udeïd au Qatar, et en lien étroit avec d’autres nations. Les quatre chasseurs français ayant, notamment, « été ravitaillés par des avions de la coalition ».

La frégate belge en position défensive…

Pour la frégate belge qui accompagne le porte-avions français, ce passage à une action plus offensive, ne pose pas de problème. Le conseil des ministres (belge) du 30 octobre avait approuvé l’intégration de la frégate Léopold Ier au sein du groupe aéronaval français. Il a confirmé mercredi (18 novembre) la réorientation de la mission. « Nous la considérons comme une réponse à la demande d’aide formulée par le gouvernement français. Nous participerons à la mission défensive du Charles de Gaulle » a justifié le ministre de la Défense, Steven Vandeput face aux parlementaires. « La mission du Léopold Ier sera de détecter et d’identifier des menaces qui s’approchent du porte-avions. Si une menace est avérée, le bâtiment peut faire usage de la force, selon ses règles d’engagement qui sont confidentielles. »

…pour une action offensive

En fait, cette position est strictement exacte d’un point de vue de technique opérationnelle. C’est le Charles-de-Gaulle et la France qui mènent l’action offensive, le navire belge n’étant là que pour assurer sa protection. D’un point de vue de politique interne, on est cependant plus proche d’une manoeuvre de contorsion (que ne renierait aucunement un jésuite) permettant d’échapper à tout reproche d’engagement dans une action armée. Ainsi que le précisent l’état-major français, c’est le Groupe d’action navale qui mène les frappes. Au plan européen, l’honneur belge est en revanche sauf. Car la Belgique devient ainsi le premier pays à s’être engagé aux côtés des Français dans la guerre aérienne menée en Syrie contre Daech et à avoir appliqué et même revendiqué l’application de la clause de solidarité.

Une opération prévue de longue date…

Ce qui n’était pas tout à fait prévu au départ. Le ministre de la Défense le raconte, l’engagement avec le Charles de Gaulle était prévu de longue date. C’est « fin juillet (que) la France a sollicité notre collaboration » raconte-t-il (1).  Ce nouveau positionnement ne présente pas de problème pour Steven Vandeput. Au contraire. « Il s’agissait d’une perspective intéressante pour la marine car nous allions enfin pouvoir mobiliser à nouveau une frégate. La mission initiale concernait l’escorte du Charles de Gaulle qui, à la demande des États-Unis, était censé garantir une présence dans la région du Golfe. Cette mission semblait alors relever davantage d’un entraînement que d’une opération. »

… qui a un peu changé de nature en cours de route

Le gouvernement français « nous a informés (mardi 17 novembre) que « contrairement à ce qui avait été initialement prévu, le porte-avions ne se dirigeait plus vers le golfe Persique. (et qu’il était) possible que des opérations soient effectivement menées en Syrie depuis le Charles de Gaulle. J’ai immédiatement informé le Conseil des ministres de ces modifications et hier soir, le Conseil des ministres restreint a donné son feu vert à la poursuite de l’opération. » De fait, bien avant les attentats, alors que le Leopold Ier devait rejoindre le « Charles », la défense belge avait prévu l’hypothèse d’une attitude plus offensive de la France, précisant qu’on « aviserait à ce moment-là ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) De fait, les contacts étaient déjà entamés depuis plus longtemps auparavant. Nous avions rencontré début juillet un haut responsable de la défense belge qui évoquait déjà cette éventualité.

QinetiQ wins £4.2m Dstl contract to command multiple unmanned systems

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 18:33
QinetiQ has secured a £4.2m contract with the Defence Science and Technology Laboratory (DSTL) to deliver a command and control demonstration system for the coordination of multiple unmanned vehicles.

Sener presents Foran FBasic in SNAME WMTC 2015

Naval Technology - Mon, 23/11/2015 - 17:16
Sener engineering and technology group took an active part in the World Maritime Technology Conference 2015, the annual congress organised by the US association of naval architects (SNAME), which groups most areas within the maritime industry.

Coalition contre Daech : les trois niveaux géographiques de la stratégie

Blog Secret Défense - Mon, 23/11/2015 - 14:32
Une analyse en vidéo pour l’Opinion

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