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A vos stylos ! Un prix étudiant paix et l’armement

Bruxelles2 Blog - Sun, 15/05/2016 - 11:27

Un drone MQ-1 Predator de l’US Air Force, décembre 2008 (Crédit : U.S. Air Force photo/Lt Col Leslie Pratt)

(BRUXELLES2) Vous êtes étudiant, en maîtrise ou doctorat, inscrit dans un programme universitaire à l’automne 2016. Les relations internationales, stratégiques, la paix, la défense sont votre passion… Lancez-vous !

La meilleure note originale

Trois centres d’études et/ou fondations — le Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM), le Fonds de dotation Open Source Intelligence on politics (OSINTPOL) et le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) — se sont regroupés pour décerner un prix « Paix et armements ». Objectif : récompenser la meilleure note d’analyse, originale, rédigée en français (1). L’ambition des organisateurs est de développer ce qui est courant dans le monde anglo-saxon sous le terme de Best Paper Competitions.

Sur l’usage des armes

La note doit concerner les domaines touchant aux aspects stratégiques, juridiques, éthiques, technologiques, industriels, politiques et/ou économiques liés à la conception, l’usage et au commerce des armes classiques et autres appareils de sécurité, ainsi qu’aux armes de destructions massives.

Publication et 2500 euros

Le premier prix se verra attribuer une bourse de 2500€ ainsi (et surtout), l’édition et la publication « en accès libre et gratuit du ou des texte(s) primé(s) dans un format déterminé conjointement par le CEIM, le GRIP et OSINTPOL ». Date limite de dépôt des dossiers, lundi 31 octobre 2016 (jusqu’à minuit).

Tous les détails du concours ici

(Lucas Millet)

(1) Le texte doit être rédigé en français. Mais, précisent les organisateurs, il « n’est pas pour autant réservé à des étudiants inscrits dans des universités ou institutions d’enseignement francophones. Les étudiants poursuivant des études dans une autre langue que le français, mais désireux de publier dans cette langue sont invités à soumettre leur candidature ».

800 migrants récupérés en mer. Certains ont transité par l’Egypte

Bruxelles2 Blog - Sat, 14/05/2016 - 23:33

Le Peluso (crédit : Guardia di Costiera)

(B2) Environ 800 migrants, récupérés en mer, sont arrivés ces heures-ci en Sicile, secourus dans plusieurs opérations différentes où sont intervenus des navires des garde-côtes italiens et de Frontex (opération Triton).

Deux navires repérés par un avion des garde-côtes

Les migrants entassés sur deux bateaux dérivaient au large des côtes de la Sicile. Ils ont été localisés par un avion de la Garde côtière de la base de Catane. Le navire des garde-côtes italiens, Peluso (CP905), est venu au secours du premier bateau qui contenait 515 personnes. Il a pris en charge directement 342 migrants (1), débarqués à Augusta. Tandis que 173 autres étaient sauvés par le navire de la Guardia civile espagnol Rio Segura, qui participe à l’opération Triton, et débarqués à Palerme.

Huit passeurs arrêtés

D’après les preuves recueillies par les policiers italiens, et que relate la presse italienne, les migrants ont souffert durant la traversée qui a duré près de 10 jours. Le bateau de pêche ramassant ses passagers au fur et à mesure de son trajet, transbordés de petits bateaux venus de la côte. Les migrants ont été contraints de payer des passeurs pour obtenir de l’eau comme de la nourriture. A l’arrivée, huit suspects d’être des passeurs — sept Egyptiens et un Syrien — ont été arrêtés par la Guardia di Finanzia et incarcérés à la prison de Pagliarelli.

Second bateau secouru

Un second bateau avec 286 migrants à bord a été secouru par le navire militaire finlandais Merikarhu, avec l’aide de trois vedettes de la Garde côtière de Catane, Syracuse et Crotone. Parmi les migrants, une femme en état avancé de la grossesse, a été transféré immédiatement par hélicoptère.

La reprise de la route égyptienne ?

Contrairement à ce qui avait été affirmé au départ, dans ce navire parti d’Egypte, il y avait surtout des Yéménites, Somaliens, Erythréens, Sud-Soudanais et des Egyptiens, selon le HCR, et peu de Syriens. Ce qui confirme en tout cas la reprise depuis plusieurs semaines d’une route de migration à partir de l’Egypte. Les autorités égyptiennes qui avaient fermé la voie terrestre vers la Libye semblent moins attentives à la voie maritime.

Un geste de mauvaise humeur du Caire ?

Ou est-ce une certaine volonté du Caire de montrer ainsi un geste de mauvaise humeur vis-à-vis de Rome. Les relations se sont considérablement tendues ces derniers mois entre les deux capitales après le meurtre non élucidé de Giulio Regeni, un étudiant italien au Caire. Meurtre qui avait provoqué le rappel à Rome de l’ambassadeur italien au Caire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

EUTM Mali, la transition vers le mandat « 3 » est lancée

Bruxelles2 Blog - Sat, 14/05/2016 - 19:02

Les officiers maliens apprennent à encadrer et former leurs troupes (Crédit: EUTM Mali)

(BRUXELLES2) Les Européens de la mission de formation de l’arme malienne (EUTM Mali) se préparent pour la transition vers son troisième mandat, qui prévoit une formation des forces armées maliennes sur tout le territoire et plus uniquement à Koulikoro.

Première formation à Faladié

Située à 80 km au nord de Bamako, Faladié accueille l’école des sous officiers de la gendarmerie malienne. C’est ici que les Européens ont formé un total de 270 officiers et sous-officiers malien dans le cadre du programme « formation des formateurs », pendant le mois d’avril. « C’est une étape vers la future formation avec un accent particulier sur le développement du leadership dans les quartiers généraux des FAMA, dans les régions », prévue dans le mandat 3, explique la mission

Entrée du camp de Ségou (Crédit : EUTM Mali)

Conditionnement du camp de Segou 

Autre pas vers le Mandat « 3 » : une reconnaissance de terrain au quartier général de Segou, la deuxième région militaire du Mali. Du 12 au 15 avril, une équipe d’Européens a évalué le camp pour vérifier la faisabilité des activités de formation décentralisées qui commenceront dès juillet. Pour le chef de mission, le général allemand Werner Albl, les résultats sont positifs.  « La formation à Segou – nous pouvons le faire !  »

(Leonor Hubaut)

Lire :

Brexit. Un petit séisme au Parlement européen

Bruxelles2 Blog - Fri, 13/05/2016 - 10:35

(BRUXELLES2) Un possible Brexit lors du référendum du 23 juin risque de provoquer un mini-tsunami au Parlement européen. Certains groupes politiques vont avoir un problème existentiel. D’une certaine façon ce départ va diminuer le poids des eurosceptiques dans l’assemblée de façon notable.

Un groupe perd son statut

Les Souverainistes de l’EFDD risquent leur survie. Ils vont perdre 22 membres (de l’UKIP), passant à 24 membres. Soit au-dessous de la double barre actuelle fixée par le Parlement européen pour former un groupe politique : nombre de députés et nombre minimal d’Etats membres (1). Sauf à revoir ce règlement.

Les Polonais du PiS dominent le groupe conservateur

Pour les Conservateurs de l’ECR, c’est aussi un traumatisme mais moins vital. Ils vont perdre 21 députés (des Torys), passant à 52 membres. Ils régressent du 3e au 5e rang, arrivent au même niveau que la Gauche unie. Une notion très importante au Parlement européen, que ce soit dans l’ordre de parole des groupes ou dans la répartition des différents moyens (financiers, salles…) et attributions (présidences de commission, etc.), avec l’application de la règle d’Hondt (proportionnelle améliorée).

Cela va changer aussi la tournure du groupe qui reposait sur deux pôles essentiels : Britanniques et Polonais. Les Polonais du PiS (droit et justice) seront majoritaires dans ce groupe. Mais ils pourraient perdre la présidence de la sous-commission Défense, à la faveur du changement de mi-mandature…

Le groupe socialiste décroche du PPE

Le groupe Social et démocrate (S&D) devrait subir une perte notable. Le départ de 20 Travaillistes le fait décrocher du groupe leader du Parlement, le PPE. Il passe de 189 à 169 voix soit près de 50 voix d’écart du groupe PPE (215 membres).

Peu de dommage à l’extrême droite

Le groupe nationaliste (Europe des nations et des libertés EFN), dominé par le Front National, perd lui aussi un député. Mais il ne risque pas de perdre le statut de groupe, gardant au moins des députés provenant de 8 Etats membres.

Effet marginal pour les autres groupes

Les autres groupes (Libéraux, Gauche) sont touchés plus marginalement, n’ayant chacun dans leurs membres qu’un seul député britannique (2).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Sur le sujet lire aussi :

 

 

(1) Aujourd’hui, pour former un groupe politique, il faut un minimum de 25 députés, représentant au moins un quart des États membres (7 Etats membres demain). Cette règle qui figure dans le règlement intérieur du Parlement européen peut être revu à tout moment.

(2) Les 73 députés britanniques, selon  le dernier tableau à jour du Parlement, sont répartis ainsi : 22 EFDD, 21 ECR, 20 S&D, 6 Verts et Régionalistes (Ecossais, Pays de Galles), 1 ALDE, 1 GUE, 1 EFN, 1 Non inscrit

Rolls-Royce to provide MTU diesel gensets for the UK Navy’s Type 26 frigates

Naval Technology - Fri, 13/05/2016 - 01:00
BAE Systems has sub-contracted Rolls-Royce to manufacture MTU diesel generators for the first three next-generation Type 26 Global Combat Ships (GCS) for the UK Royal Navy.

Deals this week: Security First, M7 Aerospace, Rockwell Collins, Rolls-Royce

Naval Technology - Fri, 13/05/2016 - 01:00
Security First, a company headquartered in the US, has raised $14.77m through the issue of debt securities.

Northrop conducts CDR of US Navy’s SEWIP Block 3 electronic warfare system

Naval Technology - Fri, 13/05/2016 - 01:00
Northrop Grumman has successfully conducted a critical design review (CDR) for the US Navy's surface electronic warfare improvement programme (SEWIP) Block 3 AN/SLQ-32(V)7 electronic warfare system.

Ultra Electronics and Sparton joint venture receives $101.1m US Navy sonobuoys contract

Naval Technology - Fri, 13/05/2016 - 01:00
ERAPSCO, a joint venture between Sparton and Ultra Electronics' (ULE) subsidiary USSI, has received subcontracts, worth $101.1m, from the US Navy to manufacture sonobuoys.

Global Defence Technology: Issue 63

Naval Technology - Thu, 12/05/2016 - 18:29
In this issue: The US Marine Corps under pressure, what’s holding back military robotics, investigating drone crashes, the potential of synthetic biology in new material research, detection tech for dirty bombs, and more.

En cas de Brexit, les Brit’s privés de droit de vote… dès le 24 juin (Lamassoure)

Bruxelles2 Blog - Thu, 12/05/2016 - 16:00

(BRUXELLES2 à Strasbourg) La question d’un vote « Exit » au référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni de l’Union européenne, le 23 juin, hante les couloirs européens aujourd’hui. Toutes les institutions européennes retiennent leur souffle, haletant sur le résultat des urnes outre-manche. Pour faire face, elles ont choisi la méthode de la taupe. Elles s’enterrent au fond du terrier, en se disant que çà va passer, et qu’il ne faut rien dire. Une erreur fondamentale selon Alain Lamassoure que nous avons rencontré.

Non, c’est non : dès le 24 juin !

Pour l’eurodéputé français UMP, cette situation n’est pas tenable. Il le dit clairement : « Si le Non l’emporte le 23 juin, dès le 24 juin, il faudrait indiquer que les représentants britanniques dans les institutions européennes ne participent plus aux prises de décision ». Une question légitime selon lui car cette consultation présente « au moins une chance sur deux d’être perdue », surtout de la manière « dont Cameron mène la campagne, multipliant les erreurs ».

Les représentants britanniques n’auront plus le droit de vote

Si on écoute Alain Lamassoure — qui ne semble pas être le seul à penser ainsi même s’il est des seuls à s’exprimer aussi clairement —, les représentants du Royaume-Uni au Conseil n’auraient plus le droit de voter pour se prononcer sur les sujets en cours. Ils continueraient de siéger mais à titre d’observateurs, par exemple, comme le sont les pays qui sont en cours d’adhésion, avant la ratification définitive de leur adhésion. Idem au Parlement européen pour les 73 parlementaires britanniques. « Je n’imagine pas qu’ils puissent se prononcer sur des sujets comme la directive sur le détachement, les questions fiscales, le Panama papers influer sur des textes qu’ils n’auront pas à appliquer. … Ce n’est pas légitime. »

Une question taboue

L’ancien conventionnel européen s’étonne que personne ne se pose la question. « C’est surprenant que personne au Conseil européen, à la Commission européenne, au Parlement européen ne s’en soit soucié. Mais ils dorment donc ? » Officiellement, les services juridiques des trois institutions n’ont pas rendu d’avis… En pratique, les juristes ont commencé à plancher sur les différentes hypothèses, ne serait-ce que pour éclaircir ce que dit ou ne dit pas l’article 50 du Traité (Lire : Brexit ! Quelle procédure pour le retrait ? Quand est-ce applicable ?).

Garder le droit de vote : politiquement inacceptable

Certains (juristes PE) estiment que tant que le Royaume-Uni n’est juridiquement pas dehors, il n’est pas hors de l’Union européenne, et ses représentants peuvent voter. Cela signifie que les représentants britanniques votent durant la période de négociation du processus de sortie. Pour Alain Lamassoure, « juridiquement ce n’est pas aussi clair. Et, surtout, politiquement ce n’est pas acceptable » ! A ceux qui estiment que cela serait contre-productif et pourrait entraver la campagne référendaire, il rétorque : au contraire : « Nous devons le faire. Ce faisant nous rendrons service à ceux des Britanniques qui plaident en faveur du Oui à l’Europe. »

Un avis partagé mais mezzo vocce

Le dirigeant du groupe PPE, Manfred Weber, l’a expliqué vertement lors de la réunion de groupe mardi soir. « S’ils votent non, c’est non, et ils ne participent plus aux décisions » a-t-il dit en substance selon les propos, rapportés par Françoise Grossetête. Contacté par B2, le bureau de Manfred Weber n’a pas voulu confirmé ces propos. Mais il ne les a pas démentis non plus…

Une solution pas illogique…

Une solution pas totalement illogique selon nous et qui trouve des justifications, par parallélisme, dans les processus d’adhésion comme, par défaut, dans la procédure définie à l’article 50 du Traité qui fixe les conditions de sortie d’un Etat membre. L’Etat membre partant ne prend pas, en effet, part au vote sur la procédure de sortie. Il serait ainsi logique que cette solution écrite noire sur blanc s’applique à toute la législation débattue entre temps.

On en reparle le 24 juin !

Du côté de la Commission européenne, on joue la taupe. Interrogé par B2, le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas, a répondu, non sans humour, sur un mode assez connu de la communauté journalistique à Bruxelles : « La Commission ne va pas spéculer sur les conséquences potentielles du référendum britannique. Faisons le point le matin du 24 juin ! »

(Nicolas Gros-Verheyde)

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