The first six upgraded F16 aircraft will arrive in Romania over from Portugal on Wednesday, September 28. The aircraft have been upgraded, have new engines and were painted in several shades of gray.
The F-16s have had their engines changed and went through a process of modernization, called mid-life upgrade – improvements at the mid-cycle of operations.
The Romanian pilots that will operate the F-16s were trained by the Portuguese specialists. After two years of training at the basis of Monte Real, our air forces have nine F-16 pilots and 80 engineers and technicians who will handle the maintenance of these aircraft.
Three years ago, Romania decided to buy twelve F-16 aircraft from the Portuguese Air Forces to replace part of its fleet of Russian built MiG-21 Lancer fighter aircraft. The initial intent was to buy 24 airplanes, but the final decision was for 12, for budgetary reasons. Beside the F16, offers were made by companies producing the JAS-39 Gripen and the Eurofighter Typhoon, the offers being for new aircraft. Furthermore, the offer for French Dassault Rafale planes was analyzed.
The aircraft package includes nine upgraded Portuguese Air Force F-16MLU aircraft, and three former US Air Force aircraft supplied to Portugal for the resale under the US Excess Defense Article program. The Portuguese military procurement agency DGAIED will buy those latter three F-16s and have the Portuguese Air Force upgrade them to the F-16 Mid Life Update (MLU) standard with assistance of OGMA-Indústria Aeronáutica de Portugal prior transfer to Romania.
The price for the 12 F16 aircraft was set at 628 million euro, the planes going on to be stationed at the air bases in Fetesti and Campia Turzii, two airbases especially modernized for this type of aircraft.
However, experts say that Romania needs 48 multirole aircraft, meaning four squadrons. In 2015, Romanian authorities announced the intention to buy other F16 airplanes.
Minister of Defence Mihnea Motoc stated in February that Romania intends to buy another 12 F16 airplanes.
(BRUXELLES2 à Bratislava) En voulant donner quelques exemples de la faiblesse européenne en matière de défense (côté UE), le secrétaire général de l’OTAN, d’habitude très prudent, s’est avancé un peu vite dans l’histoire. « Trois des quatre bataillons alliés présents à l’Est sont dirigés par des non membres de l’Union européenne : les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni… » a indiqué face à la presse Jens Stoltenberg. Et hop ! Exit le Royaume-Uni, malgré tous les efforts de Michael Fallon (le ministre brit’ de la Défense) pour animer les débats et malgré toutes les déclarations contraires de Londres — qui n’a toujours pas déclenché la procédure de départ de l’Union européenne (le fameux article 50).
(NGV)
L’équipe de Jens Stoltenberg (à gauche) et l’équipe de Michael Fallon (à droite) en train de définir leurs lignes « médias », quasiment côte à côte (© NGV / B2)
(BRUXELLES2 à Bratislava) Tout le monde en parle, le mot est sur toutes les lèvres… « Alors l’armée européenne ? C’est pour demain ? Combien de divisions ? Quels pays ? », etc.
Une vaste fumisterie
En fait, le seul sujet dont on n’ait pas parlé à Bratislava (et jamais d’ailleurs vraiment dans une réunion européenne), c’est bien celui-là, l’European Army n’a jamais existé autrement que dans le fantasme de quelques Britanniques en mal d’existence. A Bratislava, on a parlé de sujets autrement plus concrets (et pour tout dire presqu’ennuyeux…) : industrie européenne, incitants pour mieux coopérer ensemble, budget de recherche, développement d’un QG autonome de l’Union pour conduire ses propres missions et opérations de par le monde, réforme des battlegroups, etc. C’est beaucoup moins sexy !
Le talent britannique
C’est tout le talent des Britanniques : inventer un sujet qui n’est pas mis sur la table pour être sûr de pouvoir s’y opposer sans craindre d’être contredit. Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, avait déjà effectué un premier tir, médiatique, dans une interview donnée à mes confrères du Times, il y a quelques jours, en plein Conseil européen à Bratislava. Cela avait détonné. Il a réitéré encore aujourd’hui à son arrivée à la réunion informelle des ministres.
« Nous allons continuer à nous opposer à une idée d’armée européenne ou à un QG européen car cela [revient à] saper l’OTAN. [L’OTAN] doit rester la pierre angulaire de notre défense et de la défense de l’Europe. » (Michael Fallon)
Du génie médiatique ! Car, du coup, cela part en fusée. Cela remplit les gazettes, même les plus sérieuses. Les titres s’enchaînent dans les médias, dans toutes les langues. « Italy lays out ‘vision’ of EU army » commente EU Observer , « Diskussion über EU-Armee » enchaîne la radio autrichienne. Quelle est votre opinion sur l’armée européenne demande un journaliste slovaque à ‘son’ ministre, Peter Gajdoš. Etc. On s’y croirait ! Prétendre qu’il y a eu une discussion sur une armée européenne est un peu de la publicité mensongère. Mais ce n’est pas grave. Cela fait vendre, cela fait du clic…
A la fin de la réunion, la Haute représentante de l’Union, Federica Mogherini, a d’ailleurs tenté de calmer les choses : « Je n’ai entendu personne évoquer le mot de veto, personne évoquer le terme de blocage, personne évoquer l’armée européenne ». C’est la stricte réalité d’ailleurs. Car, d’après les informations recueillies par B2, le Britannique, tout feu tout flamme dehors, est devenu, à l’intérieur de la réunion, doux, presque consensuel, détaillant combien l’engagement britannique est important dans l’OTAN (à l’est) mais aussi dans l’UE (dans le cadre de l’opération Sophia en Méditerranée) ou au niveau national (en atteignant l’objectif de 2% du PIB consacré aux dépenses de défense, ce que peu de pays remplissent).
L’enjeu pour les Britanniques est, en fait, tout autre que ce qui est dit « Out Door« . Ce n’est pas la soit-disante armée européenne qu’entend contrer Londres. C’est, au contraire, de rester associé, d’aussi près que possible, à toutes les évolutions de l’Union européenne en matière de défense, même après le Brexit, que ce soit pour continuer à participer aux projets de recherche de défense et même aux opérations…
Tout le sens du mot ‘veto’ de Michael Fallon est plutôt de l’ordre de : « Hep guys (& girls), ne partez pas sans moi. Hein. Ne me laissez pas tomber ! ». C’est sûr que dire cela pour un Britannique c’est un peu moins facile que de bomber le torse.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Et pour ceux qui veulent savoir avoir une vision plus concrètre : Défense européenne : ce qu’on peut faire… ensemble