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La Pologne joue la politique de la chaise vide aux réunions des ministres de la Défense

Bruxelles2 Blog - Mon, 10/10/2016 - 19:31

L’arrivée de la délégation polonaise à la réunion de Bratislava… ou son départ, çà (presque) revient au même (crédit : MOD Pologne)

(BRUXELLES2 – exclusif) La présence du ministre polonais de la Défense Antoni Macierewicz lors de la dernière réunion informelle à Bratislava, le 27 septembre, a été plus que fugitive.

Arrivé pas vraiment en avance, le Polonais a pris la poudre d’escampette avant même la photo de famille (aux alentours de 10h30), avant même la seconde séance de travail, en présence du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Ce qui est plutôt inélégant pour un pays qui n’a de cesse d’en appeler à la solidarité des membres de l’OTAN comme au renforcement des liens entre l’UE et l’OTAN.

De façon fort peu commune, il n’y avait d’ailleurs personne pour représenter la Pologne quand le ministre n’était pas là (1). Le ministre et sa délégation avaient ainsi bien pris soin d’emmener le chevalet marqué « POLAND ». Un geste très politique, en soi, qui avait sans doute un objectif beaucoup assez trivial : éviter d’avoir une photo avec un siège vide devant le mot ‘Pologne’.

Au final, une nette impression que Varsovie joue les dilettantes de la solidarité européenne mais aussi de la solidarité euro-atlantique…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) D’ordinaire quand un pays n’est pas représenté au plan ministériel, il l’est par un haut fonctionnaire du ministère ou par l’ambassadeur au COPS (ou ambassadeur adjoint).

Le formation des garde-côtes libyens commence. Objectif : être opérationnel avant l’été 2017 (Credendino)

Bruxelles2 Blog - Mon, 10/10/2016 - 13:30
(B2) La formation des garde-côtes libyens, une des nouvelles fonctions de l'opération Sophia, commencera bien le 24 octobre, a confirmé le contre-amiral Credendino, commandant de l'opération européenne EUNAVFOR Med / Sophia, devant les parlementaires (*), jeudi 6 octobre. Cette annonce met fin ainsi aux tergiversations et négociations qui auront duré plusieurs mois (Lire : De nouvelles tâches […]

Quand l’Euro fut sauvé par … un Britannique

Bruxelles2 Blog - Mon, 10/10/2016 - 11:32

Ken Clarke, l’homme qui a sauvé le SME, selon JC Juncker (Ici avec la commissaire Viviane Reding et le Polonais Igor Dzialuk lors d’un conseil Justice, novembre 2011, crédit : CUE / Archives B2)

(B2) C’est Jean-Claude Juncker lui-même qui l’a raconté lors de son passage à Paris, pour les 20 ans de l’Institut Delors. C’était à l’été 1993, à l’heure du système monétaire européen quand l’Europe était (déjà) en crise. Un pan de l’histoire européenne oublié… L’actuel président de la Commission européenne était alors ministre des Finances du Grand Duché.

L’ambiance n’est alors pas à la fête. La spéculation fait rage. L’Allemagne, en pleine période de réunification, refuse d’intervenir davantage. La France — c’est alors le Premier ministre Edouard Balladur, qui est aux commandes — propose l’exclusion de l’Allemagne. La lire italienne, a déjà quitté le SME en septembre 1992. L’explosion du SME semble proche…

Quand le SME a failli exploser

« J’ai vécu cette période où nous étions enfermés dans le système monétaire européen, où chaque troisième dimanche les ministres des Finances devaient se déplacer à Bruxelles pour procéder à des réalignements, pour revoir de fond en comble les réalités économiques qui faisaient que du soir au matin les productions dans un pays devenaient trop chères et les autres productions profitant de dévaluations compétitives, c’est-à-dire de dévaluations contre les autres, allaient mieux.»

La révolution de l’Euro

« A tout cela fut mis un terme grâce à la création de la monnaie unique qui doit en fait sa création à Jacques Delors, puisqu’il a présidé en ’88 le groupe Delors qui a présidé un comité fait notamment de gouverneurs et il a convaincu cette troupe difficile de la nécessité et de la justification de la monnaie unique. »

Quand Berlin et La Haye voulaient quitter le SME

« L’Allemagne et les Pays-Bas voulaient quitter le système monétaire européen. [En tant que] Luxembourgeois, petit ministre des Finances, j’étais dans l’embarras parce que les données fondamentales luxembourgeoises étaient bien meilleures que celles de l’Allemagne et des Pays-Bas. Nous ne pouvions [cependant] pas vraiment quitter le système monétaire européen parce que nous n’avions pas de monnaie, puisque nous avions le franc belge. Si le Luxembourg avait quitté avec les Allemands et les Néerlandais le système monétaire européen, le franc belge se serait retrouvé à moins 30-40 % le lendemain. »

Quand Londres sauve l’Euro

C’est en fait un ministre des Finances britannique qui a sauvé l’euro. Les Douze étaient alors réunis à Bruxelles, pour réaligner les différentes monnaies… C’était le lendemain de la mort du Roi Baudouin. Juncker était alors ministre des finances du Grand-Duché.

« [Nous] étions réunis à Bruxelles le lendemain de la mort du Roi Baudouin, pour réaligner les différentes monnaies. (…) Kenneth Clarke [alors] Chancelier de l’échiquier, a pris la parole et a dit: « Le Royaume-Uni a un opt-out et nous n’adopterons pas la monnaie unique, mais nous l’adopterons un jour, et je voudrais que mes petits-enfants puissent payer en euro« , qui ne s’appelait pas encore comme ça, « mais si vous laissez les Allemands et les Néerlandais quitter le système monétaire européen pour vous mettre sous commandement français, vous n’aurez jamais la monnaie unique et comme je veux que mes petits-enfants disposent de la monnaie unique, vous n’avez pas le droit de faire ce que vous êtes en train de concocter« . »

(NGV)

Lockheed Martin wins $148.9m contract for SEWIP Block 2 systems

Naval Technology - Mon, 10/10/2016 - 01:00
The US Navy has awarded a $148.9m contract to Lockheed Martin for full rate production of the Surface Electronic Warfare Improvement Programme (SEWIP) Block 2 systems.

Qwaltec wins contract to support US Navy Satellite Operations Center

Naval Technology - Mon, 10/10/2016 - 01:00
The US Navy has contracted Qwaltec to provide support services for the Navy Satellite Operations Center (NAVSOC) in Point Mugu, California.

US Navy completes firing test of Longbow Hellfire missile

Naval Technology - Mon, 10/10/2016 - 01:00
The US Navy has announced the completion of a restrained firing test of the Longbow Hellfire missile by the Program Executive Office for Littoral Combat Ships (PEO LCS) for the LCS Surface-to-Surface Missile Module (SSMM).

Les Etats-Unis d’Europe, une idée périmée. La défense, une idée d’avenir (Juncker)

Bruxelles2 Blog - Sun, 09/10/2016 - 21:36
(B2) Devant un parterre de personnalités, à Paris, le président de la Commission Jean-Claude Juncker a répété certaines de ses convictions fortes. Il faut faire l'Europe de la Défense, et notamment mettre en place un QG permanent ; rationaliser les marchés de la défense pour éviter de gaspiller des milliards d'euros. Il faut être intransigeant […]

Exercice à Banja Luca pour les Eufortiens et les autres

Bruxelles2 Blog - Sun, 09/10/2016 - 11:21

(BRUXELLES2) Patrouille, escorte des convois, évacuation médicale, extraction et évacuation de civils d’un environnement hostiles… Ce sont quelques uns des exercices qui ont eu lieu, sous le commandement de l’opération européenne EUFOR Althea, dans les champs qui entourent la ville de Banja Luca, au nord de la Bosnie-Herzégovine. Pendant deux semaines, du 25 septembre au 5 octobre, 750 militaires de l’Union européenne et l’OTAN ont montré être prêts à réagir « rapidement et efficacement » face à une menace dans le pays.

Prêts à un déploiement rapide

Pendant l’exercice, les militaire ont dû affronter un certain nombre de séries d’exercices conçus pour tester, à la fois, les fonctions de commandement et de contrôle, ainsi que leurs temps de réponse et de réaction à des incidents. Pour ajouter en complexité, la plupart des exercices ont eu lieu simultanément, ce qui a posé un défi supplémentaire pour le Centre des opérations tactiques. Parmi les simulations, établir une série de points de contrôle dans un périmètre autour du camp, la sécurisation du camp lui-même et l’exfiltration et l’évacuation d’un certain nombre de civils d’un environnement hostile et dangereux. 

Un exercice multinational effectif

L’exercice a rassemblé plus de 750 soldats venus des forces armées de Bosnie-Herzégovine, de l’opération européenne EUFOR Althea, de la mission de l’OTAN, de la KFOR (Kosovo), de forces britanniques et autrichiennes.

(Leonor Hubaut)

 

Un nid douillet pour les Super Hercules. Un acte très politique et pratique

Bruxelles2 Blog - Sat, 08/10/2016 - 17:00

C-160 et C-130 côte à côte sur le tarmac pour l’exercice EAATTC en juin 2016 (crédit : DICOD / Armée de l’Air)

(BRUXELLES2) Les ministres allemand (von Der Leyen) et français (Le Drian) ont signé mardi (4 octobre) une lettre d’intention pour établir une base commune aérienne pour leurs futurs avions Super Hercules C-130J.

16 avions français

La France a déjà 14 C-130 (version H) et a décidé d’acheter, début janvier, quatre nouveaux avions de la version J (dont 2 en version ravitailleurs KC), avec une arrivée prévue entre 2017 et 2019. Ces avions sont tous basés sur la base aérienne 123 (BA123) d’Orléans-Bricy, au sein de l’escadron 2/61 Franche-Comté (et pour les forces spéciales dans l’escadron 3/61 Poitou).

Un escadron commun d’ici 2021

L’Allemagne « prévoit d’acquérir entre quatre à six appareils », a confirmé Ursula von Der Leyen lors d’une visite à Paris qui seront « stationnés en France ». Il ne s’agit pas juste de colocaliser des appareils. La lettre d’intention signée précise bien l’ambition pour l’Allemagne et la France d’ « établir (d’ici) 2021 un escadron de transport aérien commun pour les Hercules C-130J ».

Pallier le retard de l’A400M mais pas seulement

Un achat nécessaire des deux côtés du Rhin, à la fois pour pallier les « trous d’air’ qui peuvent se produire dans la livraison des A400M mais aussi pour compléter le segment du moyen porteur tous terrains. Comme l’explique à B2 un officier qui connait bien le secteur, « nous n’avons pas tout le temps besoin d’un A400M pour nos transports ou en opération. Il nous faut un appareil de moyenne gamme entre le Casa et l’A400M, pour remplacer les Transall ». C’est la même réflexion qui s’est faite outre-Rhin, dans un contexte différent. La Luftwaffe ne sera, en effet, équipée, à terme que d’A400M quand les Transall, encore en service, seront remplacés (d’ici 2020 environ). L’armée de l’air allemande a besoin d’un autre appareil. A cela s’ajoute une troisième raison, moins souvent évoquée. Si pour une raison technique, les appareils sont cloués au sol — comme lors du crash du A400M en Espagne —, il faut pouvoir disposer d’une solution de rechange.

De solides raisons pratiques

Or, mettre sur pied une base aérienne, une chaîne de maintenance pour une demi-douzaine d’avions, cela coûte cher, très cher, et rien ne garantit la disponibilité à 100%. Le pragmatisme l’a donc emporté. Autant regrouper avions français et allemands pour avoir l’effet de masse suffisant, permettant de rationaliser les coûts et de disposer d’une flotte adéquate. En outre, cela permet d’avoir des équipes de maintenance communes, des grilles communes d’astreinte pour les mécanos, de pouvoir alterner les flottes selon les besoins des uns et des autres, de faire les formations en commun, etc. Tout en ayant au total une flotte d’une dizaine de C-130 J disponibles (une vingtaine d’appareils C-130).

Une décision hautement politique

Cette lettre d’intention est très politique : à quelques mois d’échéances électorales de part et d’autre de la frontière (en avril-mai en France, en septembre en Allemagne), cela permet d’entériner dans le marbre, un projet que d’autres (peut-être) auront à charge de mener. C’est un signal aussi envoyé aux autres Européens et des autres alliés de l’OTAN — dont certains manquent sincèrement d’enthousiasme — que leur tiédeur n’empêchera nullement Paris et Berlin d’avancer et que la lettre commune des deux ministres n’est pas juste un chiffon de papier. « Nous avons besoin d’un solide pilier européen de l’OTAN » a défendu von der Leyen à Bratislava. Le Brexit a sonné le réveil des projets communs.

Une volonté d’agir en commun

Au-delà des intérêts pratiques et politiques, il y a indéniablement une volonté d’agir en commun, une complicité qui a joué dans cet accord. Entre les deux ministres, Ursula von der Leyen et Jean-Yves Le Drian, « le courant passe » comme me l’a confirmé un diplomate (1). « Les deux ministres se voient souvent. Les équipes travaillent ensemble. Il y a un climat de confiance et d’entente assez inégalé ». Et point besoin d’interprète. « Ursula parle parfaitement français » (2). Cela aide…

Une série de détails à concrétiser

Il ne faut cependant pas se cacher que ce n’est pour l’instant qu’une lettre d’intention. Il y a un certain nombre de problèmes encore à régler (règles de partage des coûts, conditions de vols, etc.). Baser une unité aérienne opérationnelle allemande permanente ailleurs que sur le territoire national est, en soi, une première. Et il va falloir plusieurs mois de négociation avant d’arriver à un accord plus concret. Un groupe de travail bilatéral doit se réunir « pour clarifier, d’ici la fin de l’année, la façon dont la coopération en matière de transport aérien tactique peut s’approfondir ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Voir : Ministres à Bratislava. Quand la photo en dit plus que tout commentaire

(2) Un point que je peux confirmer

Les deux missions précurseures de la PESD / PSDC en ex-Yougoslavie

Bruxelles2 Blog - Sat, 08/10/2016 - 08:25
La mission d’observation civilo-militaire en Yougoslavie « ECMM » (15 juillet 1991 - 22 décembre 2000) La première des missions européennes de gestion de crises a été menée dans les Balkans alors que la PESD n’est pas encore née. La mission ECMM (European Community Monitoring Mission) est mise sur pied en quelques jours après la déclaration de "Brioni", […]

Hélicoptères : sérieux coup de froid entre la France et la Pologne

Blog Secret Défense - Fri, 07/10/2016 - 19:10
François Hollande annule sa visite à Varsovie suite à la décision de la Pologne de mettre fin au contrat avec Airbus sur les Caracal.

Helsinki veut acheter finlandais pour ses futures corvettes

Bruxelles2 Blog - Fri, 07/10/2016 - 17:00
(B2) Le ministère finlandais de la défense a signé une lettre d’intention en septembre avec le chantier naval de Rauma pour la construction de quatre nouveaux navires de type Laivue 2020. Un outil multiusage de défense nationale Selon le cahier des charges dressé par la défense finlandaise, ces navires sont conçus pour un multi usage […]

Carnet (07.10.2016). Affaires étrangères (agenda). ACSA (accord). Justice (agenda). Plan d’investissement extérieur. Torture (règles). Géorgie (visas). RCA (sécurité précaire). Tornado au sol. Nucléaire (Pays-Bas). Syrie (Alep/France). Yemen (cessez-le...

Bruxelles2 Blog - Fri, 07/10/2016 - 15:46
(B2) Parus récemment : De nouvelles tâches pour EUNAVFOR Med Sophia. Non sans difficulté Des garde-frontières (et garde-côtes) européens, gérés en commun. C’est parti !* Il faut repenser les priorités de la PSDC. La Syrie doit être au top de la liste (Ioan Pascu) Un traité franco-germano-britannique. La géniale idée … inutile* Les dommages et […]

New Aligner 224 Target Tracking Evaluation System Model Delivered

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 15:25
A new model of the Aligner 224 Target Tracking Evaluation System was introduced in 2015 and has now been delivered to customers in Europe, the Middle East and Asia.

Beadwindow Capability Statement

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 13:32
Beadwindow is an internationally recognised Australian company with a hard-fought reputation advocating the needs of the modern naval warfighter.

Niche Knowledge and the Sea 5000 Future Frigate

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 13:26
Beadwindow recently completed a delivery of naval operations advice in support of risk reduction and design studies being undertaken by the Commonwealth of Australia (CoA) for the SEA 5000 Future Frigate programme.

Unmanned Warrior: the exercise planned in the cloud

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 13:02
This October, over 40 companies and institutions will flock to Scotland to demonstrate the latest unmanned and autonomous technologies for the maritime defence industry. Katie Woodward speaks to Esri UK about the challenges of planning an exercise on…

Faut-il indemniser les victimes du raid de Kunduz en 2009 ? La Cour de Karlsruhe tranche

Bruxelles2 Blog - Fri, 07/10/2016 - 10:39
(B2) La Cour constitutionnelle allemande, de Karlsruhe (Bundesgerichtshof) a refusé jeudi (6 octobre) le versement d'une indemnité aux victimes afghanes d'une frappe aérienne opérée en 2009 près de Kunduz à la demande d'un commandant allemand. Par cet arrêt, elle met un terme non seulement au litige en cours mais aussi à la possible mise en […]

September’s top stories: IAP position on US Navy’s contract, RAN’s Hobart-class AWD's trials

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 01:00
IAP Worldwide Services wins a position on the US Navy’s global contingency support multiple award contract II, and the Royal Australian Navy’s first Hobart-class air warfare destroyer, Hobart, has completed builder sea trials at Techport Australia. …

Report: Global submarine and MRO market to witness higher demand over the next ten years

Naval Technology - Fri, 07/10/2016 - 01:00
The cumulative market for military submarine and related maintenance, repair and overhaul (MRO) globally is anticipated to reach $323.7bn by 2026, growing from $22.8bn in the current year to $36.3bn in 2026, at a compound annual growth rate of 4.74%,…

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