Donald Tusk à Wrocław (crédit : Europejskiej Stolicy Kultury Wrocław 2016)
(B2) Les propos tenus par le président du Conseil européen, Donald Tusk, samedi dernier (17 décembre) en Pologne, lors de la cérémonie de clôture de Wrocław – capitale européenne de la culture — étaient remplis de sens. Et ils méritent une certaine lecture attentive.
Outre que c’était un des premiers discours de l’ancien Premier ministre polonais sur sa terre natale depuis longtemps, il survient à un moment clé pour le pays. La Pologne comme plusieurs autres pays s’interrogent sur la notion de liberté, de démocratie, de pouvoir,
Le message envoyé est un véritable avertissement au parti de Jarosław Kaczyński (PiS, Droit et Justice) et au gouvernement de Beata Szydło. Un message qui a une portée plus générale car il peut se lire au-delà de la Pologne…
« L’essence de l’Europe est un modèle unique de démocratie où les citoyens, le droit et la morale définissent les limites du pouvoir. Et non vice-versa. Comme nous le savons, la démocratie sans le respect de la culture, quand on prive les gens de l’accès à l’information ou qu’on impose un modèle de vie unique, cela devient aussi insupportable qu’une dictature.
« Aujourd’hui, donc, dans ce moment critique, [la démocratie] nécessite une protection, de la sollicitude, et même de la tendresse, d’elle-même ne survivra pas. Elle est plus fragile et délicate que nous, Polonais, quand nous l’avons raté derrière le rideau de fer pendant ma jeunesse. Est-ce le modèle européen survivra ? Ce n’est pas une question idéologique mais la question de notre survie. Celui qui aujourd’hui défie le modèle européen de démocratie, viole les constitutions et des bonnes mœurs, nous met en danger.
« Après les événements d’hier au Parlement et dans les rues de Varsovie (1), avec la mémoire personnelle de ce qui signifie décembre dans notre histoire (2), je lance un appel à ceux qui exercent effectivement le pouvoir dans notre pays, pour le respect des personnes. Et je dis merci à ceux qui luttent pour la démocratie européenne en Pologne. Merci, vous êtes les meilleurs gardiens de la Pologne. » (3)
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Vendredi après-midi (16 janvier), des députés de l’opposition ont commencé à bloquer la tribune parlementaire protestant contre les restrictions demandées aux journalistes dans l’enceinte du parlement. Les députés de la majorité se sont alors déplacés vers une autre salle, où ils ont décidé de voter notamment sur le budget 2017. Des manifestations s’en sont suivies.
(2) Donald Tusk fait référence principalement à décembre 1981 et la proclamation par le général Wojciech Jaruzelski, alors chef de l’Etat polonais, de la loi martiale (état de guerre) coupant court à un mouvement d’émancipation de la société polonaise. Mais il peut aussi faire référence à décembre 1970, avec les grèves contre la hausse des prix à Gdansk (la ville natale de Tusk, celui-ci avait 13 ans au moment des faits) et dans plusieurs villes de la Baltique. Des manifestations qui furent violemment réprimées par le régime avec plusieurs dizaines de morts. Elle entraîna la démission du dirigeant polonais d’alors, Władysław Gomulka.
(3) Traduit du polonais par nos soins, à partir du texte retranscrit par Gazeta
(B2) Un vendeur de 39 ans et son complice de 33 ans ont été arrêtés, la semaine dernière, à Ljubljana par la police nationale slovène pour avoir vendu des armes et des explosifs, au noir sur internet, vient d’annoncer Europol dans un communiqué parvenu à B2. Une « grande quantité d’armes découvertes au cours des fouilles de maisons ont également été saisies, y compris des fusils automatiques et semi-automatiques, des grenades à main et des munitions ». Les armes vendues étaient ensuite expédiées par la poste à des acheteurs situés dans l’Union européenne (France, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) ou dans l’espace économique européen (Norvège). Les deux hommes vendaient « également des munitions pour ces armes ». Toutes ces transactions « étaient payées en Bitcoin ». L’agence européenne précise que c’est « l’analyse du renseignements fournis par le point focal d’Europol sur les armes à feu qui a permis à la police nationale slovène d’identifier les suspects ». Preuve s’il en est que la toile n’est pas aussi anonyme que cela… et qu’avec un peu d’organisation les polices européennes peuvent arrêter certains malfrats
(NGV)
French Defence Minister Jean-Yves Le Drian inked the inter-governmental agreement (IGA) in Adelaide that will see French shipbuilder DCNS design and build the Shortfin Barracudas. The total cost of the 12 submarines, including separate agreements with US and Australian contractors, will hit Aus $50 billion. The vessels will be a scaled-down, conventionally-powered version of France's 4,700-tonne nuclear-fuelled Barracuda but boast the same stealth capabilities.Australia awarded DCNS the main contract in April, beating off competition from Germany TKMS (ThyssenKrupp Marine Systems) and Japan Mitsubishi Heavy Industries.
The IGA is the last foundation stone needed to ensure Australia is able to develop a cutting-edge sovereign submarine capability, this will be a sovereign defence industry creating 2,800 jobs at the very cutting edge of technology. Design and mobilisation work has already been launched with Australian experts working in Cherbourg while DCNS was to open new offices in Adelaide later Tuesday employing up to 300 engineers.
US defence contractor Lockheed Martin was named in September to fit the combat systems for the Barracudas.
Tag: BarracudaDCNSAustralian NavyThe Deficiencies, Mistakes and Contradictions of the New EU Foreign and Security Strategy
Evolution or Devolution? From the « Solana Paper » to the « Mogherini Paper »
András István Türke
CERPESC 16/E/3/2016 - 20 December 2016
The events of the last 20 years, the first operations and missions, show that the Common Security and Defense Policy, the CSDP (the European Security and Defense Policy: the ESDP, before 2009) does not exist only on paper. Europe must act to prevent wars and crises or to stop them. The European Union and its member countries are confronted with decisive choices for the future of Europe as a political entity. The external (and above all, energy) dependence of the Union is particularly emphasized by the European security strategies. The documents that function as strategies (the first, the 2003 ESS and the most recent, 2016 EUGS) of the European Union are quite poor in terms of content and objectives. They list the challenges, without drafting the places and means of the overall strategic presence. The purpose of this analysis is to examine the major development issues of EU strategic thinking during the period 2003-2016. Can we talk about development, stagnation, or devolution? Is the new strategy capable of fulfilling its role and can really serve as the basis of our ambitions?
Tag: EUGSESSSolanaMogheriniLe général belge Peter Devogelaere prend le commandement d’EUTM Mali(Crédit: EUTM Mali)
(BRUXELLES2) Le camp de Koulikoro a été le témoin, ce lundi 19 décembre, de la passation de commandement entre le général de Brigade belge Eric Harvent et son successeur, son compatriote Peter Devogelaere.
La mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) sous commandement belge depuis le 3 juillet 2016, le restera encore pour encore six mois. Le contingent belge, maintenu en 175 personnes, en fait la principale opération extérieure (OPEX) de l’armée belge.
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