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Australian Navy launches second Hobart-class air warfare destroyer Brisbane

Naval Technology - Fri, 16/12/2016 - 01:00
The Royal Australian Navy (RAN) has named and officially launched the second of the three Hobart-class destroyers, Brisbane, marking a milestone in the air warfare destroyer (AWD) programme.

L’Union de la défense a un partisan opiniâtre : le Parlement européen

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 15:30

Elmar Brok et Cristian Dan Preda pendant un débat au Parlement européen (Crédit : PE)

(BRUXELLES2) S’il est un endroit où une Europe de la Défense est toujours au cœur de l’action européenne, c’est bien au Parlement européen. Les parlementaires ne veulent pas céder au défaitisme ambiant ou baisser les bras sur l’ambition d’une « Union de la défense ». Ils le disent haut et clair face à des Chefs d’Etat et de gouvernement qu’ils jugent timorés. A la veille du sommet, B2 a regroupé les quelques phrases entendues ces derniers jours au Parlement.

« L’Europe ne sera pas l’Europe tant que nous n’aurons pas une politique européenne de défense » — Inés Ayala Sender (S&D, Espagne). 

L’Europe n’est pas prête

Après avoir construit la paix sur le continent, les Européens ont oublié de se préparer à une nouvelle guerre, quelle que soit sa forme.

« Notre Union n’est pas équipée pour faire face à des défis majeurs en matière de défense.  » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

Ne plus dépendre de l’OTAN

Les Européens ne pourraient pas assurer leur propre sécurité si la Russie devait passer à l’acte, dépendant de l’accord des Américains… et des Turcs. Le Parlement européen reprend de plus belle sa demande d’indépendance face à l’organisation transatlantique.

« L’OTAN ne peut pas, avec sa table de décision à laquelle siègent M. Erdoğan et bientôt M. Trump, être la caution de sécurité des Européens. Nous devons nous prendre en main, et il est temps de transformer les bonnes intentions et les bonnes paroles en actions concrètes. » — Arnaud Danjean (Les Républicains/PPE)

Arrêter l’hypocrisie

Pour les députés européens, le vrai problème est politique. Le manque de volonté des États membres est le véritable frein à une Europe de la défense. Ils demandent donc aux Chefs d’État et de gouvernement d’assumer « une plus grande responsabilité ».

« Nous avons de nombreux exemples ridicules de mauvais fonctionnement. Prenons les battlegroups. Ils existent depuis 2007 mais n’ont jamais été utilisés. C’est encore plus ridicule si on regarde de près les raisons pour lesquelles ils n’ont pas été utilisés  […]  » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

« Les États membres doivent arrêter de dire qu’ils veulent plus de défense, de sécurité, sans pour autant contribuer financièrement. Ça ne fonctionne simplement pas. » — Ioan Pascu (PSD/S&D, Roumanie).

Repenser la PSDC pour acquérir une autonomie stratégique

Il faut commencer à mettre en oeuvre le « C » de la politique européenne de sécurité commune (PSDC), disent les députés : « mutualiser » les efforts de capacités, d’échange d’informations, d’unités militaires mises à disposition de l’UE pour ses missions en Afrique ou ailleurs… Objectif : avoir plus d’autonomie stratégique.

« La politique de sécurité et de défense commune (PSDC) doit être radicalement remaniée afin d’affirmer l’autonomie stratégique de l’Union européenne et de renforcer sa capacité de résistance » — Ioan Pascu (PSD/S&D, Roumanie).

Parler de défense régulièrement dans les hautes sphères

Aussi contradictoire que cela puisse paraitre, sécurité et défense sont des thèmes fort peu traités par les décideurs européens. Les ministres de la Défense des 28 ne se réunissent que deux fois par an, toujours dans l’ombre de leurs confrères des Affaires étrangères. Les chefs d’État et de gouvernement ne parlent de défense et sécurité que de façon épisodique et souvent lapidaire…

« Le véritable problème est l’absence d’un Conseil des ministres de la défense. Tout comme l’absence d’un commissaire pour la défense. Il en découle un manque réel de leadership. Bien sûr, il y a la Haute représentante, Federica Mogherini, avec une casquette pour les affaires étrangères et la sécurité, ce qui signifie à peu près tout dans le monde… Je crois que c’est trop. Un seul commissaire ne peut pas gérer tout cela, simplement parce que personne n’a pas plus de 24 heures par jour » — Urmas Paet (ALDE, Estonie)

Pour avoir des capacités, relancer l’industrie de la défense

La clé pour avoir les capacités de défense nécessaires est de renforcer l’industrie européenne de la défense, par de nouveaux programmes, de nouveaux financements…

« Depuis des années, nous savons que l’industrie de la défense est une industrie stratégique confrontée à un nombre croissant de défis. En effet, il n’était pas nécessaire de le reformuler dans un autre plan. Seuls de nouveaux programmes d’armement commun garantissent la survie de notre industrie de la défense. Ce qui manque, ce sont les programmes coopératifs »— Michael Gahler (CDU/PPE/ Allemagne)

Une question de crédibilité

L’enjeu final est clair. Considérée un soft-power, l’Union européenne n’est plus crédible si elle ne peut pas se protéger elle-même.

« Si nous ne sommes pas capables d’assurer notre sécurité, l’Union européenne cessera d’exister. » — Sandra Kalniete (PPE/Vienotiba, Lettonie)

« Nous avons besoin d’une solide capacité militaire. Nous avons besoin d’une capacité de projection de puissance substantielle. Nous avons besoin d’un pouvoir crédible pour pouvoir participer à la prévention des conflits avec succès. »  — Tamás Meszerics (Verts/ Allemagne)

(Leonor Hubaut)

Le Parlement veut voir se concrétiser l’Union européenne de la défense (projet de rapport)

Il faut repenser les priorités de la PSDC. La Syrie doit être au top de la liste (Ioan Pascu)

Les 10 propositions des parlementaires (en bref):

  • Créer un Conseil de la Défense et un semestre européen de la défense;
  • Avoir un Livre blanc;
  • réviser les missions de Petersberg et permettre des interventions de types plus variées;
  • créer un quartier général européen;
  • utiliser les battlegroups, « en y ayant davantage recours pour les missions et les opérations de la PSDC »;
  • réviser le mécanisme Athena pour « étendre le financement commun des opérations de la PSDC  »;
  • renforcer l’industrie européenne de la défense;
  • permettre le financement de la recherche liée à la défense, par des fonds communautaires;
  • renforcer le Service de diplomatie européen (SEAE) : « renforcer son expertise thématique et sa capacité de planification et de prévision stratégique, ainsi que le domaine du renseignement »;
  • faire plus dans l’OTAN, notamment en aidant les États membres qui accueillent ou impliqués dans le déploiement des quatre bataillons à l’est.

Quatre plans, 50 mesures pour débloquer l’Europe de la défense (Synthèse)

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 13:10
(B2 - exclusif) Ces dernières semaines, l'Union européenne a accouché de quatre initiatives complémentaires visant à renforcer la défense européenne sur tous les plans (politique, capacitaire, industriel, opérationnel) : Les conclusions des ministres des Affaires étrangères / Défense le 14 novembre (Jumbo). Lire : L’Europe fournisseur de sécurité. Les 28 donnent le cap d’une nouvelle […]

N°47. Un nouvel élan pour la Défense européenne. Sommet Européen décembre 2016

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 11:15
(B2) La mise en place d'un nouvel élan pour la Défense européenne a fait l'objet d'une lente maturation pour aboutir, le 15 décembre 2016, à un ensemble de décisions prises par les 28 chefs d'Etat et de gouvernement. Mardi 28 juin 2016, les 28 endossent lors de leur sommet la Stratégie globale présentée par Federica […]

Les Occidentaux, ces badauds diplomatiques d’une des plus graves crises de l’après-guerre (B. Badie)

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 09:45

Bertrand Badie lors d’une conférence organisée par l’ambassade de France à Oman (Crédit: Ministère français des Affaires étrangères)

(B2) Face à la situation dramatique à Alep, nous avons choisi de donner la parole à Bertrand Badie, professeur de sciences politiques à Sciences Po-USPC. Il analyse — bien mieux que nous aurions pu le faire — la débâcle totale des diplomaties occidentales (européenne et américaine) faisant « des vieilles puissances (…) des spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre ». Et ce n’est pas fini. La situation actuelle recèle encore d’autres dangers.

Humainement, les souffrances de la population d’Alep couvrent toute autre considération. Politiquement, la déroute occidentale fait l’événement tant elle est accablante. Les vieilles puissances étaient jadis tour à tour les gendarmes, les administrateurs et les arbitres d’une région où, dès 1919, elles se considéraient chez elles.

Elles se retrouvent aujourd’hui au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre. Pire encore, incapables d’agir, elles sont en partie les responsables plus ou moins conscientes du drame. Réunions au Quai d’Orsay, missions parlementaires, bons sentiments rhétoriques : tout est bon pour servir de cache-misère. Mais la débâcle est là : il va falloir la gérer…

Un mauvais départ et une naïveté diplomatique

Peut-être convient-il d’abord de la comprendre. Convenir que le point de départ était absurde : brandir, la main sur le cœur, qu’on ne parlerait plus jamais au dictateur incriminé. Bonne ou mauvaise sur le plan éthique, la posture relevait de l’extrême naïveté diplomatique. Elle rendait impossible toute négociation, puisqu’elle l’excluait par avance et qu’elle brandissait le résultat avant même que ne commence le débat.

Assortie de la certitude que Bachar al-Assad ne tiendrait que quelques semaines, elle devenait l’otage d’un pari risqué digne de turfistes ou de pelousards d’occasion. Le choix était même irréaliste dès lors qu’on savait que les armées occidentales ne conduiraient aucune coalition capable d’épauler une insurrection dont on ne s’assurait ni de l’identité ni des soutiens régionaux. Il devenait carrément arrogant dès lors qu’il était perçu, à tort ou à raison, comme le prolongement d’une diplomatie « transformationnelle », c’est-à-dire visant à guider les changements de régime là où on le décide.

L’échec de la diplomatie transformationnelle

Cette diplomatie a échoué partout tout en faisant pourtant la réputation de l’Occident : elle s’est effondrée en Afghanistan, en Irak, en Libye ; elle s’est révélée meurtrière et source de problèmes nouveaux sans cesse plus graves. Pire encore, elle a éveillé le soupçon d’un grand nombre pour s’imposer comme une aubaine chez les plus cyniques. Les islamistes radicaux s’en sont nourris avec abondance, les puissances émergentes au souverainisme sourcilleux s’en sont inquiétées jusqu’à s’éloigner de la diplomatie de l’ancien monde tandis que la Russie de Poutine y a trouvé les choux gras de sa nouvelle diplomatie : se protéger d’un interventionnisme qu’elle n’avait pas vu venir en Libye et se présenter comme la garante des pouvoirs établis, là où tant de régimes autoritaires tremblent pour leur survie.

S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais

L’équation est pourtant simple : intervenir chez l’autre pour réchauffer un pouvoir chancelant est possible, parfois gratifiant à court terme. S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais : aucun fourgon étranger n’est assez grand pour y transporter un régime de substitution. Les puissances occidentales ont pu sauver des dictateurs, au Gabon, en République démocratique du Congo, au Tchad et ailleurs : elles ont été moins heureuses lorsqu’il s’agissait de mettre en place des formules de substitution.

Moscou ou Téhéran avaient trop besoin de démontrer à l’Occident que celui-ci perdait la main en la matière pour faciliter une transition politique douce en Syrie. Ils ont trop besoin de démontrer que la diplomatie occidentale a définitivement perdu cette prétention d’antan pour se prêter à une concertation ouverte sur l’évolution du régime de Damas.

Le choix dangereux des révoltes qui arrangent

L’avenir n’est réjouissant en fait pour personne. Renforcée par son succès militaire, la coalition russo-irano-assadienne n’a pas fini le travail, tant s’en faut. Quelques heures après que François Hollande se fut réjoui des « reculs » de Daech, celui-ci avançait victorieusement vers Palmyre, tandis que la bataille de Mossoul semble s’enliser. Les actions menées vers Raqqa sont le fait d’une coalition « arabo-kurde » qui risque de provoquer l’ire d’Ankara et mettre la Russie face à des soutiens occidentaux ambigus.

Devant de telles incertitudes, les handicaps l’emportent sur les atouts. Le jeu occidental est terriblement pauvre. Les puissances qui l’orchestrent n’ont pas d’alliés dans la région, face à une Turquie incontrôlable et une Arabie saoudite des plus complexe. Elles n’ont plus de leviers, tant la méfiance des uns et l’incrédulité des autres viennent à les affaiblir. Appuyant certaines dictatures et choisissant les révoltes qui les arrangent, elles ne savent pas construire une diplomatie réellement en prise avec les réalités sociales régionales ; piégées par leurs échecs, elles ont du mal à atteindre les tables de négociation, à l’exception des États-Unis que la Russie recycle partiellement pour lui servir de faire-valoir…

Les impasses des uns, le bonheur des autres

La Russie, quant à elle, a mangé son pain blanc : elle a pu montrer sa force, ce dont elle rêvait pour revenir dans le jeu. Il lui faut maintenant montrer que cette force est convertible en capacité politique. Mais il ne suffit plus de faire d’Assad un nouvel Husak ou un Gomulka d’après 1956. Ce temps est terminé et cette résistance des dynamiques sociales risque bel et bien de faire le jeu du troisième larron incarné par les entrepreneurs islamistes les plus radicaux. « Voilà pourquoi votre fille est muette » et comment les impasses des uns font le bonheur des autres : il serait temps d’y penser…

Bertrand Badie

Professeur des Universités à Sciences-Po (Institut d’études politiques de Paris) et enseignant-chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI).

Article publié en premier lieu dans le Journal du Dimanche, reproduit avec l’autorisation de son auteur. Titres et intertitres sont de la rédaction

Accords de Minsk : le compte n’y est pas. Les sanctions contre la Russie prolongées

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 08:20
(B2) Selon nos informations, Angela Merkel et François Hollande devraient, devant leurs homologues, chefs d'État et de gouvernement, dresser un point d'étape du processus de Minsk qui n'incite pas à l'optimisme. Ce bilan qui s'appuie sur « leurs derniers contacts » avec les différentes parties impliquées, Vladimir Poutine comme Petro Porochenko, n'incite pas à l'optimisme. […]

Face à l’explosion syrienne, les Européens semblent bien désarmés

Bruxelles2 Blog - Thu, 15/12/2016 - 06:30
(B2) La Syrie est au cœur du débat des chefs d'État et de gouvernement des 28, réunis à Bruxelles ce jeudi 15 décembre. Avec la chute d'Alep en toile de fond, les Européens veulent, une nouvelle fois, envoyer un message qui se veut fort. Hormis quelques sanctions supplémentaires et le conditionnement de la reconstruction à la transition […]

BAE receives $368m US Navy contract to support weapons systems on submarines

Naval Technology - Thu, 15/12/2016 - 01:00
BAE Systems has been awarded a $368m contract to support the US Navy’s Strategic Systems Programs (SSP) office by providing systems engineering and support services for submarines.

NAHEMA contracts Safran to support European NH90 helicopter engines

Naval Technology - Thu, 15/12/2016 - 01:00
Safran Helicopter Engines has been contracted by the Nato Helicopter Management Agency (NAHEMA) to support the RTM322-powered European NH90 helicopter fleet.

USMC grounds MV-22 Osprey aircraft fleet in Japan after crash landing

Naval Technology - Thu, 15/12/2016 - 01:00
The US Marine Corps (USMC) has reportedly grounded its fleet of MV-22 Osprey aircraft in Japan, following a crash involving the tiltrotor military aircraft.

Carnet (14.12.2016). EUCAP Sahel Mali / EUMM Georgia (chef de mission). COPS (agenda). Belgrade-Pristina (Justice). Danemark (Daesh). Manul (prolongation). France (futur terrestre). Finlande (42.7). Alep (civils). Turquie (attentat/état d’urgence)....

Bruxelles2 Blog - Wed, 14/12/2016 - 17:28
(B2) Parus récemment : Le Parlement européen veut renforcer les capacités de dissuasion de l’UE - rapport Brok Un tournant dans la politique européenne de défense (Analyse) (blog) La conduite des opérations : une pièce manquante du dispositif de l’UE… entre autres La mission de soutien aux capacités de sécurité maritime en Somalie « EUCAP Nestor / […]

DCNS begins upgrade work on final French ballistic nuclear submarine

Naval Technology - Wed, 14/12/2016 - 01:00
DCNS has started regular overhaul (ROH) / adaptation work to integrate the M51 missile on the final of three French ballistic nuclear submarines (SSBN), Le Téméraire.

Iran reportedly orders development of nuclear-powered warships

Naval Technology - Wed, 14/12/2016 - 01:00
Iran President Hassan Rouhani has reportedly ordered the country’s Atomic Energy Organisation to begin developing nuclear-powered warships.

Egyptian Navy receives first Type 209 submarine from Germany’s TKMS

Naval Technology - Wed, 14/12/2016 - 01:00
The Egyptian Navy has officially received the first of four Howaldtswerke-Deutche Werft (HDW) 209/1400mod class submarines, S41, from Germany’s Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) shipyard in Kiel.

France Creates Cyber Army to Fight Against Foreign Hackers

CSDP Blog - Wed, 14/12/2016 - 00:00

Since his appointment in 2012, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian is concerned about the threats in cyberspace. With reason. CIA suspicions about the role played by Russian hackers in the election of Donald Trump to the fears expressed by the German Chancellor, the "cyber-menace" is now omnipresent. On the occasion of the inauguration on Monday of a skill center on cyber defense in Rennes as well as a new building with 7,000 sensors to house the cyber experiments of the Directorate General of Armaments (DGA) in Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian announced in a way the creation of a 4th army, or at least its matrix, that of cyberspace, to complete the army of the last century built on the triptych land, air and sea.

The future cyber force will be based on three missions:
- intelligence (identification of faults, detection of hostile actions),
- protection (building walls of cyber fortress)
- and finally computerized offensive fight (neutralization of tools used by the cyber - opponent).
But Jean-Yves Le Drian goes further: "If a cyber attack is akin to an act of war, notably by the seriousness of its effects, an adequate response must be imposed, even beyond the neutralization of infrastructures alone Involved, in a logic this time of open conflict. "

Clearly, the Minister of Defense warns that in the event of an attack, France reserves the right to retaliate by a cyber or conventional counter-attack. It is the first time that France officially warns its potential opponents that it can qualify a cyber attack in act of war and to respond accordingly. "A major computer attack, given the damage it would cause, could constitute an armed attack within the meaning of Article 51 of the Charter of the United Nations and justify the invocation of self-defense," the Minister said. So to replicate in a "proportional" way, we need a cyber-army.

On Monday, the minister summarized the efforts made and the road ahead. Under the latest military planning law, the force under construction will reach 3,200 people by 2018, double the number in 2012. Given the high level of technical skills required, the minister is also proposing to build a reserve of 4,400 specialists , Of which 400 are capable of offensive action. There, it is a matter of multiplying by ten the effort. Finally, on the side of the DGA, the effort must be multiplied by three to go from 250 to 650 experts. Over 2014-2019, the appropriations devoted to the cyber-war amount to 440 million euros.

Finally, the minister announced the imminent appointment of a new cyber operations commander, a four-star general who will be placed directly under the authority of the chief of staff. In order to carry out military operations, the French army will have its commander-in-chief, which will "have authority over all operational units specializing in cyber defense of the ministry, belonging to all armies, ie 2,600 digital fighters by 2019". Vice-Admiral Arnaud Coustillière, appointed general officer in cyber defense in July 2011, is approached. Decrees and decrees will be promulgated to institutionalize this cyber defense. For the minister, the white collar war is just beginning. In this respect, he often referred to the Stuxnet weapon, the undetectable virus transmitted on Iranian nuclear centrifuges, which delayed Iran's advances in nuclear enrichment by at least two years. 'uranium.

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Depuis sa nomination en 2012, le ministre français de défense, Jean-Yves Le Drian s'inquiète des menaces dans le cyberespace. Avec raison. Des soupçons de la CIA sur le rôle joué par des hackeurs russes dans l'élection de Donald Trump aux craintes exprimées par la chancelière allemande, la « cyber-menace » est désormais omniprésente. A l'occasion de l'inauguration ce lundi d'un pôle de compétences sur la cyberdéfense à Rennes ainsi que d'un nouveau bâtiment doté de 7.000 capteurs pour abriter les expériences cyber de la Direction générale de l'armement (DGA) à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Yves Le Drian a annoncé en quelque sorte la mise sur pied d'une quatrième armée, ou tout du moins de sa matrice, celle du cyberespace, pour compléter l'armée du siècle passé, construite sur le triptyque terre, air et mer.

La future force cyber s'articulera autour de trois missions : le renseignement (identification des failles, détection des actions hostiles), la protection (édification des murs de la forteresse cyber) et enfin la lutte informatique offensive (neutralisation des outils employés par l'adversaire). Mais Jean-Yves Le Drian va au-delà : « Si une attaque cyber s'apparente à un acte de guerre, notamment par la gravité de ses effets, une riposte adéquate s'impose, au-delà même de la neutralisation des seules infrastructures impliquées, dans une logique cette fois de conflit ouvert. »

En clair, le ministre de la Défense avertit qu'en cas d'attaque, la France se réserve le droit de riposter par une contre-attaque cyber ou conventionnelle. C'est la première fois que la France prévient ainsi officiellement ses adversaires potentiels qu'elle peut qualifier une attaque cyber en acte de guerre et y riposter en conséquence. « Une attaque informatique majeure, eu égard aux dommages qu'elle causerait, pourrait constituer une agression armée au sens de l'article 51 de la Charte des Nations unies et justifier l'invocation de la légitime défense », affirme le ministre. Donc pour répliquer d'une manière « proportionnelle », il faut une cyber-armée.

Une réserve de 4.400 spécialistes
Le ministre a dressé ce lundi un bilan des efforts fournis et du chemin qui reste à parcourir. La force en construction atteindra selon la dernière loi de programmation militaire 3.200 personnes à l'horizon 2018, soit le double des effectifs de 2012. Au vu des compétences techniques de très haut niveau nécessaires, le ministre propose aussi de bâtir une réserve de 4.400 spécialistes, dont 400 aptes à des actions offensives. Là, il s'agit de multiplier par dix l'effort. Enfin, du côté de la DGA, l'effort doit être multiplié par trois pour passer de 250 à 650 experts. Sur 2014-2019, les crédits consacrés à la cyber-guerre atteignent 440 millions d'euros.

Enfin, le ministre a annoncé la nomination imminente d'un nouveau commandant des opérations cyber, un général quatre étoiles qui sera placé directement sous l'autorité du chef d'Etat-major. Pour mener des opérations militaires, l'armée française aura son commandant en chef, lequel « aura autorité sur toutes les unités opérationnelles spécialisées dans la cyberdéfense du ministère, appartenant à toutes les armées, soit 2.600 combattants numériques à l'horizon 2019 ». Le vice-amiral Arnaud Coustillière, nommé officier général à la cyberdéfense en juillet 2011, est pressenti. Des décrets et arrêtés vont être promulgués pour institutionnaliser cette cyberdéfense.

Pour le ministre, la guerre en col blanc ne fait que commencer. Il a, à cet égard, souvent fait allusion ce lundi à l'arme Stuxnet, ce virus indétectable transmis sur les centrifugeuses nucléaires iraniennes qui a permis de retarder d'au moins deux ans les avancées de l'Iran en matière d'enrichissement d'uranium.

Tag: cyberattaquecybersecurityarmée françaiseFranceDrian

La conduite des opérations : une pièce manquante du dispositif de l’UE… entre autres

Bruxelles2 Blog - Tue, 13/12/2016 - 23:55
(B2) Malgré les efforts des Européens en Afrique, où se déroulent dix sur leurs seize missions et opérations, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. « On ne peut pas dire que l'action européenne en Afrique ne fonctionne pas. Cependant, il y a des tas de choses à améliorer » reconnait […]

BAE receives contract to maintain Australia’s air warfare destroyers

Naval Technology - Tue, 13/12/2016 - 01:00
BAE Systems Australia has secured an initial sustainment contract for the Royal Australian Navy’s (RAN) new air warfare destroyers (AWDs), marking a significant step towards delivery of the first destroyer next year.

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