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Royal Navy's first Batch 2 River-class patrol vessel named HMS Forth

Naval Technology - Fri, 10/03/2017 - 01:00
The British Royal Navy's first new Batch 2 River-class offshore patrol vessel (OPV) has been formally named HMS Forth in a ceremony at BAE Systems' Scotstoun shipyard in Glasgow, Scotland.

Austal opens new patrol boat replacement shipbuilding facility in Western Australia

Naval Technology - Fri, 10/03/2017 - 01:00
Australian Defence Industry Minister Christopher Pyne has officially opened shipbuilding company Austal's new pacific patrol boat replacement (PPB-R) shipbuilding facility.

US NRL scientists develops transparent, lighter thermoplastic elastomer armour

Naval Technology - Fri, 10/03/2017 - 01:00
US Naval Research Laboratory (NRL) researchers have created a transparent thermoplastic elastomer armour, which is designed to help reduce weight.

Deals this week: Lockheed Martin, Trowbridge & Trowbridge, AAI

Naval Technology - Fri, 10/03/2017 - 01:00
Lockheed Martin's Rotary and Mission Systems business unit has secured a $100.44m contract modification to support the A-RCI (acoustic-rapid-commercial-off-the-shelf insertion) Technical Insertion 16 programme.

La Pologne refuse les conclusions. Bon et alors…

Bruxelles2 Blog - Fri, 10/03/2017 - 00:27

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Beata Szydlo au sommet européen du 9 mars : ce n’est pas la fête (Crédit : Conseil de l’UE)

(B2) Si quelqu’un ne connaissait pas encore la Première ministre polonaise, ce n’est pas plus le cas maintenant. Beata Szydło s’est faite un surnom dans l’enceinte du sommet européen : l’emmerdeuse !

De mémoire de diplomate, on n’avait pas encore vu un État être d’accord sur tout mais finalement dire… « Non » juste pour dire « Non ». D’ordinaire, il y a des raisons rationnelles, là non…

Qu’est-ce que le consensus ?

D’ordinaire (et selon le texte même du Traité), les conclusions d’un Conseil européen sont établies au consensus. C’est une décision politique et non juridique. Il n’y a pas de vote en soi, juste l’expression d’un accord. Ce consensus, ce n’est pas tout à fait l’unanimité, c’est le fait d’être, à peu près, d’accord sur tout, et de ne pas avoir de problème sur l’ensemble. Pour atteindre ce consensus, on adopte un système de vagues successives. Il y a d’abord des réunions intermédiaires – au niveau des ambassadeurs – puis les ministres des Affaires européennes y jettent un œil, tout cela étant revu par les sherpas des présidents ou des Premiers ministres. Au fur et à mesure, ce texte s’affine, des éléments disparaissent, d’autres sont apparaissent ou sont réécrits. Un peu comme les marées viennent polir le galet.

Comment arriver au consensus ?

Finalement, au Conseil européen, il ne reste souvent que quelques points de désaccord (parfois très profonds, très importants politiquement). On va tenter alors de rédiger un nouveau paragraphe pour contenter tout le monde. C’est alors le président, lui-même, qui va réécrire directement avec les Chefs le passage concerné. Ou, de façon plus habituelle, ce sont les sherpas qui s’y mettent dans la salle d’à côté, y passant, s’il le faut, la nuit, pour trouver la formule qui contentera tout le monde. Au final, le président du Conseil européen demande si personne ne s’y oppose. Et généralement, même s’il peut y avoir un ou deux grognements, cela passe. Si, malgré tout, il reste une difficulté, il y a plusieurs possibilités pour s’en sortir.

Comment exprimer le désaccord dans le consensus ?

Les Européens sont passés virtuoses sur la façon d’exprimer (ou de ne pas exprimer) un désaccord tout en ne remettant pas en cause le consensus. On rajoute un ou deux mots relativisant la question (le cas échéant) ou une clause de rendez-vous (on réexaminera la question à la prochaine réunion). On peut aussi pour éviter de parler d’une situation qui fâche renvoyer aux conclusions d’un précédent conseil (à chacun de voir à quoi cela renvoie). Ou on ajoute un codicille ou un rapport en annexe. Bref pour satisfaire les revendications d’un État, il existe toutes sortes de possibilités.

De l’importance de la note de bas de page

Au besoin, on peut même rajouter une déclaration interprétative ou complémentaire d’un État membre, voire une note de bas de page pour indiquer le désaccord d’un gouvernement sur un point donné (c’était le cas par exemple avec la Hongrie sur la question des migrants). Si le désaccord, malgré tout, persiste, il reste la possibilité d’avoir une déclaration de la présidence, éventuellement au nom des 27 ou des 28 (selon le cas) qui a la même valeur que les conclusions (puisque ce n’est qu’un document politique). En matière de consensus, l’Europe a une longue expérience derrière elle, et l’art et la manière de contourner les désaccords pour que tout le monde y trouve son compte.

Ce que va gagner la Pologne ?

En s’entêtant dans un « niet », la Pologne pourrait, au final, ne rien vraiment gagner sinon de montrer qu’elle existe et est une mauvaise perdante. Sur des questions aussi intéressantes que la croissance économique, les emplois, la crise des migrants, les Balkans – qui vont dans le sens de la politique polonaise –, c’est un peu dommage. Et c’est un précédent fâcheux. La prochaine fois que les conclusions seront discutées, il n’est pas sûr que l’avis de la Pologne soit vraiment pris au sérieux. Pourquoi tenter de concilier les bonnes vues d’un pays qui a, finalement, décidé de ne pas approuver les conclusions, juste pour le plaisir. Entendons-nous : le refus des conclusions est une arme nucléaire, cela ne sert qu’une fois, et avec une très bonne raison. Il faut que l’intérêt national est en jeu — un refus qui, dans ce cas, est accepté par tous – et non pas seulement que l’amour propre soit blessé.

La seule conclusion du Conseil : la nomination de Tusk ?

Si les conclusions ne sont pas avalisées en tant que telle, le seul résultat écrit du Conseil européen pourrait être finalement… la décision avalisant la nomination du nouveau président. C’est assez paradoxal puisque c’est cela qui a causé l’ire polonaise du jour. Mais c’est la réalité. Ce texte est, en effet, une décision juridique qui ne figure pas en tant que tel dans les conclusions. En général, « par courtoisie », on salue la nouvelle personnalité, explique à B2 un diplomate. Mais il s’agit juste d’une « formule de politesse. On peut s’en passer.

Une déclaration au nom des 27

Ensuite, il est toujours possible au président du Conseil européen, voire à la présidence maltaise d’endosser, « au nom des 27 », un ensemble de conclusions, voire une déclaration, ou simplement les « résultats des discussions du Conseil. Pour la Pologne, qui a toujours voulu faire partie du cœur de l’Europe, ce serait un sacré camouflet supplémentaire : une sorte de Polxit politique. Au moment où va s’entamer des négociations sur la révision des perspectives financières, ce n’est pas aussi vraiment le plus sympathique moyen pour trouver des alliés.

Hongrois et Polonais, même combat ?

Le seul pays qui a une attitude semblable à la Pologne est la Hongrie, mais avec une très nette différence, explique un diplomate qui suit régulièrement ce genre de réunions : « Viktor Orban a toujours une position très ferme. Mais, au dernier moment, il négocie, il joue le jeu européen, il se montre plus souple (NB : quitte à dire le contraire sur la scène nationale, une fois sorti du Conseil européen). Il a toujours ainsi su se créer des alliés. Et, au niveau politique, il y a une grande différence, il est membre du PPE, le parti populaire européen, ce qui le protège d’une certaine façon. Il fait partie du cercle. »

Est-ce très rationnel ?

Les Polonais du PiS, eux, sont têtus. Ceux qui ont de la mémoire, dans les couloirs européens, se rappellent comment l’équipe Kaczyński s’est battue, becs et ongles, parfois de manière totalement irrationnelle, contre la mise en place de la double majorité dans le Traité de Lisbonne, pour garder les vieux chiffres de Nice et le compromis de Ioannina. Une bagarre qui n’a, au final, servi à rien. Ce dispositif, qui vient à expiration dans quelques jours le 31 mars, n’a quasiment jamais servi. Quand les Polonais ont voulu l’utiliser, au dernier conseil de l’Environnement (afin d’adopter une approche générale *), les juristes du Conseil sont venus rappeler que c’était… trop tard, le dispositif expirait dans quelques semaines, et que le temps que l’on passe au vote, le fameux compromis serait expiré, donc inutilisable. Une bataille gagnée pour rien, sinon à se faire plaisir … et à se faire des ennemis autour de la table européenne.

La bataille perdue de la majorité qualifiée…

Entretemps, depuis le Traité de Nice, la Pologne a décroché du groupe des grands pays, l’écart de population qui était de 4 millions en 2005 atteint aujourd’hui le double. Ce que le pouvoir polonais avait conquis, en bataillant dur dans les couloirs européens, sans jamais vraiment s’en servir, il l’a reperdu sur le terrain de la réalité démographique… Et ce n’est pas la faute de l’Europe, juste la loi naturelle.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) Une approche générale n’est pas un vote formel, c’est une approche pour indiquer qu’il y une majorité en ce sens.

Donald Tusk réélu sans difficulté. Le gouvernement Szydlo humilié

Bruxelles2 Blog - Thu, 09/03/2017 - 18:35
(B2) L'ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, a été réélu sans difficulté, ce jeudi 9 mars, pour un nouveau mandat de deux ans et demi à la tête du Conseil européen. La décision a été prise à l'issue d'un vote à 27 voix contre une. Il n'aura fallu que 30 minutes de réunion pour avoir […]

Un noyau dur pour la défense. Oui mais pas à n’importe quel prix

Bruxelles2 Blog - Thu, 09/03/2017 - 15:44

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La Coopération structurée permanente, c’est comme un grand chef de cuisine, elle est unique…

(B2) En prélude du mini-sommet du Château de Versailles, le président français François Hollande a ouvert officiellement le bal de la Coopération structurée permanente. Il pourrait revenir sur ce point lors du sommet européen qui s’ouvre aujourd’hui à Bruxelles.

Dans une interview donnée à six journaux européens (1), le président de la République française n’avait, ainsi, pas fait mystère de volonté…

 « Je propose donc une coopération structurée, pour fédérer les pays qui veulent aller beaucoup plus loin. »

Point intéressant, il affirme vouloir l’ouvrir également au Royaume-Uni. Ce qui est assez original en matière institutionnelle. La coopération structurée n’est pas encore mise en place, qu’un pays extérieur y est déjà invité !

« Dans mon esprit, le Royaume-Uni, même en dehors de l’UE, doit y être associé. »

François place la barre très haut… Comment lire cette intervention ? Qu’en penser ?

Une conception noyau dur

Paris plaide clairement en faveur d’une conception « noyau dur », ou « avant-garde » pour la Coopération structurée permanente. Avec justesse, selon nous. Ouvrir ce dispositif à quasiment tout le monde, c’est le condamner à être, juste, un réceptacle de projets qui ont, une chance sur deux (en étant optimiste) de finir en queue de poisson, comme la plupart des projets présentés jusqu’ici (depuis 2008). Mais, surtout, cela n’a aucun intérêt, car il existe déjà bien d’autres modalités pour coopérer à quelques uns, sans être tenus par la règle de l’unanimité.

Une dizaine de manières de coopérer autrement

En matière de défense, on a, en effet, l’embarras du choix de la coopération à la carte. On pourrait même dire que ce secteur regorge de possibilités.

Tout d’abord, il y a des différences « institutionnalisées » : 1°) le Danemark possède ainsi un opt-out. En matière de défense, on peut même parler d’un « DanExit ». Le Royaume de la Petite sirène ne participe en effet ni aux décisions ni aux opérations militaires. 2°) les pays (neutres notamment) peuvent ne pas participer à une décision qu’ils ne veulent pas endosser, tout en laissant les autres agir. L’Irlande a ainsi, à deux reprises, inscrite dans le marbre des traités, sa neutralité et sa réserve quant à un engagement supplémentaire (notamment pour la Coopération structurée permanente). 3°) Les pays tenants de l’Alliance atlantique ont également inscrit la priorité qu’a l’OTAN dans la défense territoriale de l’UE et dans certains projets.

Deux autres possibilités sont prévues par les Traités (qui n’ont pas encore été utilisées) : la coopération renforcée (classique) et l’article 44 (qui permet à l’Union européenne de donner mandat à quelques pays d’agir en son nom).

Ensuite, les États membres ont toujours la possibilité de participer à des projets, à la carte, dans le cadre de l’agence européenne de défense. Ils peuvent aussi prendre l’initiative de présenter un nouveau projet, en catégorie B (seuls participent et financent les pays volontaires). Le même principe de participation à la carte sera, de règle, dans le cadre du futur programme de recherche de défense, avec un avantage : le financement sera en partie fourni par le budget communautaire.

Enfin, il faut ajouter toutes les coopérations qui fonctionnent hors du cadre du Traité européen, en général dans le cadre d’un accord international spécifique. Tous les projets industriels – du Transall à l’A400M, en passant par l’Eurofighter, l’hélicoptère NH 90 ou les frégates FREMM – ont ainsi été menés hors du cadre institutionnel européen (via l’OCCAR ou les agences de l’OTAN par exemple ou via des structures ad hoc). Et la plus belle réussite opérationnelle, vantée dans tous les textes des conclusions des 28, le commandement européen du transport aérien (EATC), s’est déroulée… dans un cadre « exclusif » (à cinq pays d’abord, avant d’être ouverte à quelques autres). Cela prouve bien que pour fonctionner, surtout dans le secteur de la défense, une coopération doit être d’abord en petit nombre, avant d’être ouverte aux autres.

Une coopération ouverte à ceux qui en remplissent les conditions

La Coopération structurée permanente (ou PESCO) n’est donc pas la seule possibilité pour avoir des coopérations, structurées ou non, permanentes ou non, financées ou non, pour agir. Si des États veulent déjà aller plus loin pour un petit, ou grand projet, ils le peuvent dès aujourd’hui, sans attendre personne… Et, si demain, des États membres qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aujourd’hui remplir les critères exigeants fixés pour cette Coopération structurée décident le contraire, ils pourront toujours rejoindre celle-ci. La PESCO reste ouverte à tous ceux qui en remplissent les critères. Ce n’est pas en abaissant les conditions qu’on facilite la coopération, au contraire, on repousse les décisions douloureuses et on crée les conditions de la crise future (3).

Se doter d’un cadre incitatif avec des critères exigeants

Ce qui manque aujourd’hui à l’Europe, c’est un cadre incitatif, poussant les pays à aller vers le haut, avec des incitants à la fois financiers et politiques. C’est le but de la Coopération structurée permanente.

Ces pays doivent s’engager, par exemple, à mettre à disposition des battlegroups, réellement disponibles, c’est-à-dire prêts à partir sur le terrain, pour des missions risquées. Cela suppose évidemment de trouver un cadre permettant de concilier l’autorisation parlementaire (dans les pays concernés) avec l’impératif de rapidité. C’est tout à fait possible si on fait preuve d’un peu d’ingéniosité politique (2).

Ces pays doivent s’engager également à investir dans certaines capacités, en commun, non pas celles qui sont nécessaires uniquement au niveau national, mais celles qui répondent à des lacunes constatées dans les opérations extérieures – du Kosovo au Mali – et doivent être comblées rapidement. La grande nouveauté, sur ce plan, est l’engagement de la Commission européenne à financer certaines capacités. Ce n’est pas négligeable.

Adopter la tactique multicoque plutôt que le monocoque

Si la Coopération structurée est unique, c’est justement parce que ces critères sont « hauts ». Faire autrement ce serait la dévoyer… Et si c’est pour construire une « usine à gaz », de bric et de broc, autant renoncer. En revanche, il n’est pas interdit de réfléchir à un autre système : une Coopération structurée à quelques uns (4), avec des critères « hauts de gamme », et des coopérations renforcées, satellites autour de cette Coopération structurée pour pousser différents projets. Le tout pouvant être chapeauté par un « board » général, qui serait en fait, plus ou moins, le Conseil des ministres de la Défense de l’UE. On aurait ainsi, dans un cadre institutionnel européen, à la fois la marque de l’ambition forte et l’esprit de l’inclusivité, sans entraver les uns et les autres (5). A la manière d’un multicoque, où les coques latérales donnent à la fois de la stabilité à la coque centrale, et de la vitesse au navire…

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : C’est la conclusion d’ailleurs auxquels nous arrivons André Dumoulin et votre serviteur dans l’ouvrage à paraitre dans quelques semaines. N’oubliez pas de le commander : Pour tout connaître sur la PSDC, l’ouvrage de référence

(1) Lire : L’Europe peut se relancer par la défense (Fr. Hollande)

(2) Il pourrait être envisageable qu’un pays de permanence « battlegroup » fasse avaliser par son parlement, avant la proposition de permanence, les caractéristiques d’une telle intervention, en précisant éventuellement les caveats ou interdiction d’emploi (sans autorisation).

(3) L’acceptation de l’adhésion de la Grèce à la Zone Euro est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire, on abaisse les critères (ou on ferme les yeux sur le fait que ce pays ne les remplit pas) en faisant l’autruche sur les conséquences pour le futur…

(4) En gros, les pays membres de l’EATC – France, Allemagne, Italie, Espagne – Belgique, Pays-Bas et Luxembourg s’ils le veulent – + la Finlande, la Lettonie et la Slovénie par exemple.

(5) Dans cet attelage, il ne serait pas interdit de penser à associer des pays tiers… comme le Royaume-Uni, à une condition : ces pays tiers peuvent participer, mais ils n’ont pas voix au chapitre ni pouvoir dans la décision.

Global Defence Technology: Issue 73

Naval Technology - Thu, 09/03/2017 - 15:35
In this issue: The UK’s laser weapons project, US defence under Trump, industry trends for the year ahead, the challenges of maintaining effective land forces, new energy ideas for operating bases, a lesson in air readiness with NATO, and more.

FSD195 Fast Patrol Vessel

Naval Technology - Thu, 09/03/2017 - 11:10
The FSD195 fast patrol vessel (FPV) was designed and built by Italian shipbuilder Ferretti Group's subsidiary Ferretti Security and Defence (FSD), and was initially unveiled in February 2016.

162 ONG interpellent l’UE sur sa gestion de la crise migratoire

Bruxelles2 Blog - Thu, 09/03/2017 - 09:34

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(Crédit : Amnesty International)

(B2) « Vos décisions ont des conséquences sur la vie et la mort, et si vous continuez à baisser les normes, les pays du monde entier suivront le même exemple. »

Dans une lettre datée du 8 mars, 162 ONG rappellent aux institutions européennes leur « responsabilité de gérer les migrations de manière équitable et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens. […] Seule une Europe qui respecte vraiment ses valeurs peut être un leader fort et crédible dans un monde ébranlé par l’augmentation du populisme et par des faits dits alternatifs. »

Ne pas repousser les migrants aux frontières européennes

« Si l’UE et ses États membres veulent rester des acteurs internationaux crédibles, ils ne peuvent pas s’attendre à ce que des pays comme la Turquie, la Jordanie et le Liban accueillent des millions de réfugiés et poussent simultanément les migrants et les réfugiés aux frontières de l’UE, en Grèce, ou dans une zone de conflit incontrôlée comme la Libye. »

L’UE doit ouvrir des voies d’entrée légales

« Nous nous attendons à des politiques migratoires durables et à long terme qui garantissent le respect des droits des personnes plutôt que de les mettre en danger. Il s’agit notamment d’élargir les voies sûres et régulières vers l’Europe, comme les visas humanitaires et autres, d’accroître les espaces de réinstallation et d’améliorer l’accès aux régimes de regroupement familial, ainsi que d’améliorer la mobilité des travailleurs entre les niveaux de compétence. »

(LH)

Almaco to deliver accommodation unit for Canada's Resolve-class AOR

Naval Technology - Thu, 09/03/2017 - 01:00
Almaco Group has received an order from Canadian shipbuilder and industrial fabricator Davie Shipbuilding to deliver the accommodation unit for Canada's Resolve-class auxiliary oiler replenishment (AOR) vessel.

Royal Navy's HMS Iron Duke returns to sea after extensive maintenance

Naval Technology - Thu, 09/03/2017 - 01:00
The British Royal Navy's HMS Iron Duke Type 23 Duke-class frigate has returned to sea after undergoing an extensive maintenance at the navy's facility in Portsmouth.

BMT launches new maritime legislation database for UK MoD

Naval Technology - Thu, 09/03/2017 - 01:00
BMT Asset Performance has launched a new maritime legislation database (MLD) for the UK Ministry of Defence (MoD) at the 9th Maritime Safety Forum held in Abbeywood.

A l’agenda du sommet les 9 et 10 mars 2017

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 23:45
(B2) Le Conseil européen de printemps renoue avec la pratique des sommets sur deux jours : le jeudi (à 28 États membres) et vendredi (à 27 sans le Royaume-Uni). Au dîner, le soir, ce sont les sujets de la politique extérieure et de sécurité commune : la défense et la lutte contre le terrorisme, mais […]

Varsovie présente un anti-candidat contre Donald Tusk. Défaite annoncée pour Szydło ?

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 19:25

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L’eurodéputé Saryusz-Wolski envoyé au casse pipe contre son compatriote et membre du même parti, Donald Tusk, n’a aucune chance d’être élu (crédit : Parlement européen)

(B2) L’élection du nouveau président du Conseil européen sera marquée du sceau d’un petit mélodrame, bien oriental, ce jeudi (9 mars). Un évènement sans précédent au niveau européen. Pour une fois, un gouvernement ne va pas soutenir un de ses nationaux qui peut prétendre à un poste de premier plan au niveau européen, présentant même un contre-candidat pour saper cette candidature (1).

Dans les rangs européens, la candidature du Polonais Donald Tusk, pour un second mandat de deux ans et demi (2), semblait ces derniers jours ne plus susciter vraiment de doute. Tout le monde semblait, à peu d’accord, même si tous ne partagent pas vraiment le style et l’impetus du Polonais. Mais voilà qu’est venu se glisser un caillou dans la chaussure du candidat : son propre pays, la Pologne !

Une candidature d’un glorieux inconnu

Pour contrer Donald Tusk (et les autres Européens), le gouvernement de Beata Szydło n’a pas présenté une candidature vraiment susceptible d’entraîner une vague d’enthousiasme derrière elle. Au contraire, elle a bien pris soin de choisir un candidat, qui n’a aucune chance d’être élu. Tout simplement, car il ne remplit pas les critères attendus pour ce poste. Jacek Saryusz-Wolski a d’incontestables qualités, personnelles, humaines et dans l’expertise européenne, même s’il est, un peu, virevoltant politiquement (3). Mais il n’a jamais été ni Premier ministre ni chef d’État (« pas même ministre d’ailleurs » comme l’a susurré un diplomate européen). Ce qui est une des conditions primordiales, même si elle est non écrite, pour occuper ce poste (4).

Le Conseil européen : un club

Le Conseil européen n’est, en effet, pas une institution classique, et encore moins une administration. C’est avant tout un club. Un rassemblement de personnes qui ont, toutes, leur parcours politique, leur expérience, leur tempérament, et leur ego. On ne devient pas Premier ministre, ou Président, par hasard, dans n’importe quel pays. Pour arriver à un tel poste, il faut une ambition, un caractère, une volonté bien trempée. Il importe donc d’une part d’avoir déjà franchi ce test, cette barrière, pour être accepté. Il faut, ensuite, avoir côtoyé chacun d’entre eux, un certain temps, avoir dîné avec les uns ou les autres, passer quelques soirées, à débattre de la pluie et du beau temps, de l’Euro et de la Russie, pour être reconnu, voire connaître de façon un peu plus intime certains membres. Enfin, il importe de bien cerner les règles  de fonctionnement de ce « club », qui n’a pas vraiment de règles affichées, mais toute une série de non-dits. Il s’agit, surtout, de bien cerner les facteurs de tensions ou de rassemblement entre toutes ces personnalités.

Le président du Conseil n’est pas un simple agitateur de clochettes

Le président du Conseil est, en effet, davantage un « chairman » le président d’un board, qu’un président formel qui est là pour agiter la clochette pour ouvrir la séance, lire l’agenda, puis aller faire le kakou devant la presse, à la fin de la réunion, avec un ou deux bons mots. Il doit savoir taper du poing sur la table, quand c’est nécessaire, prendre une initiative quand il sent le moment venu, rester discret à d’autres moments. Il doit surtout agir en coulisses pour recoudre les positions, trouver les points de force d’un consensus possible ou les défauts d’une proposition qui risque de susciter une division notable. C’est du grand art, de la dentelle politique qui nécessite une certaine confiance des 28 Chefs d’Etat et de gouvernement, leur estime et leur respect.

Un royal inconnu

En présentant un eurodéputé royalement « inconnu » selon les termes mêmes des diplomates actuellement à Bruxelles (5), Varsovie a non seulement affiché un singulier mépris pour cette fonction mais, surtout, a ridiculisé la Pologne, en portant sur la scène européenne des querelles de personne, sans doute très intéressantes dans les trois bars autour de Nowogrodzka (le siège du PiS) mais qui n’intéressent vraiment personne au niveau européen (et même en Pologne, je pense). De plus, le gouvernement polonais oublie un, petit, facteur mathématique : un président du Conseil européen, s’il n’est pas désigné au consensus, est élu à la majorité qualifiée. Et, même avec le soutien très éventuel de la Hongrie, la Pologne est loin d’obtenir cette majorité…

Des candidatures valables il y en avait…

C’est dommage. Comme si la Pologne n’avait pas d’autre candidat valable à présenter. Si Varsovie avait présenté la candidature de Lech Wałęsa, par exemple, cela aurait eu de la gueule. C’était un vrai symbole. Et cela aurait jeté le trouble (6). Même la candidature du président du PiS, Jarosław Kaczyński, aurait été judicieuse. Il aurait perdu, mais avec un certain panache, Car, après tout, il symbolise bien le choix entre les deux modèles de politique européenne qu’on peut : celui de l’intégration et de la coopération, celui de la souveraineté des États et de la simple coordination des politiques.

Un résultat… contraire à l’objectif

La candidature présentée par Varsovie aura eu au moins un premier résultat : personne, ou presque, ne trouve aujourd’hui à redire à la candidature de Tusk. En ne soutenant pas son compatriote, le gouvernement polonais lui a rendu un fier service : il a fait taire toute critique éventuelle (il n’y en avait plus beaucoup à vrai dire) et lui a déroulé le tapis rouge pour sa réélection ! Si, malgré tout, Tusk n’est pas réélu, ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas un Polonais qui occupera le siège du Conseil européen. Pour un gouvernement qui affirme vouloir mettre le phare de la Pologne au plus haut, c’est … bête.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Le Portugal avait ainsi soutenu le renouvellement de José-Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne. Idem quand Jacques Chirac avait accepté la présence de son ancien rival, Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la Convention.

(2) Le mandat du président du Conseil européen est de deux ans et demi, renouvelable une seule fois. Soit un mandat de 5 ans. Le prédécesseur de Donald Tusk, Herman Van Rompuy, avait été renouvelé à mi-mandat.

(3) Membre officiellement de la plate-forme civique (PO), le parti de Donald Tusk dans l’opposition actuelle au PiS, Saryusz-Wolski a toujours une position atypique, assez proche parfois du PiS… surtout quand un poste se profilait à l’horizon. Son nom avait ainsi été évoqué comme un possible ministre des Affaires étrangères, avant que ne soit annoncé le choix du PiS de se porter sur Witold Waszczykowski.

(4) Lire : Comment est nommé le président du Conseil européen ? Critères officiels et officieux

(5) Dans les couloirs européens, la candidature présentée par Varsovie est commentée, avec toute la cruauté dont les diplomates peuvent être capable. « J’ai entendu la délégation polonaise parler de cette candidature d’un parlementaire polonais — dont je ne voudrais pas prononcer le nom de peur de l’écorcher –. Un quasi inconnu pour la totalité des chefs d’Etats et de gouvernement » ironise sous cap un diplomate expérimenté.

(6) Du moins à l’Ouest. L’aura de l’ancien dirigeant de Solidarność semble un peu effacée en Pologne même et avec Kaczyński, les relations sont à l’état du glaçon…

Les conclusions des Chefs d’État et de gouvernement sur la défense

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 17:30
(B2 - exclusif) La réunion des Chefs d'État et de gouvernement, ce jeudi (9 mars), aura deux objectifs, selon nos informations, en matière de défense et de sécurité : 1) montrer que cette question est importante, qu'elle a le soutien, au plus haut niveau, des 28 États membres, et pousser la Haute représentante et le […]

Un militaire rentré d’EUTM RCA décède… de paludisme

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 16:30

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(B2) La mission européenne de formation des forces armées centrafricaines (EUTM RCA) est en deuil.

Le brigadier-chef Anthony Rémy, du 1er régiment d’artillerie, est décédé, ce mercredi 7 mars, des suites d’une forme grave de paludisme, contracté en Centrafrique lors de sa mission. Les symptômes ne sont apparus qu’après son retour en France, précise le ministère de la défense dans un communiqué. Rentré en France le 11 février dernier, Anthony Remy a servi, pendant trois mois, dans la force protection de la mission EUTM RCA.

C’est la 57e personne à être décédée dans une mission ou opération européenne (lire : *In Memoriam. Diplomates et militaires morts en mission CE / UE). Il s’agit du cinquième militaire français mort en Centrafrique, et le deuxième engagé dans une des missions européennes dans le pays. En novembre 2014, le caporal Moana avait été rapatrié de Bangui vers Paris alors qu’il participait à la mission EUFOR RCA (lire: Un militaire français d’EUFOR RCA décède de maladie).

Un engagé volontaire, artilleur de formation

Né le 8 août 1987 à Belfort, Anthony Rémy est entré dans l’armée en 2010, comme volontaire de l’armée de Terre. Le 11 juillet 2012, il embarque pour sa première mission de courte durée pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie. A son retour en France, il est désigné pour occuper le poste de conducteur d’artillerie. Le 1er juillet 2013, il passe au 1er régiment d’artillerie, et est nommé brigadier le 1er août 2014. Le 3 novembre 2016, il est déployé en RCA (Centrafrique) au poste de chef d’équipe. Il est promu brigadier-chef le 1er décembre 2016. Au cours de son engagement, il réalise trois missions de type « Vigipirate ». Depuis janvier 2015, il a pris part également à sept missions Sentinelle ». Le brigadier-chef Anthony REMY était titulaire de la médaille de la protection militaire du territoire avec agrafe « Sentinelle », de la médaille échelon argent de la défense nationale agrafe artillerie et mission d’opérations extérieures et de la médaille d’outre-mer avec agrafe « République centrafricaine ».

Arrêtons de tout confondre, police, renseignement et justice (Arnaud Danjean)

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 14:06
(B2) Membre de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, le député Arnaud Danjean (Les républicains) est réputé pour son expertise et sa connaissance des questions sécuritaires. Outre les questions de défense (lire : Il faut que l’Europe continue à penser « défense » – Attention au Mali, danger), B2 a donc voulu l'interroger sur la lutte […]

Larsen & Toubro Naval Brochure

Naval Technology - Wed, 08/03/2017 - 12:53
Larsen & Tourbo is a USD 14 billiob technology, engineering, manufacturing and constructing major, with global operations.

Ils ont dit… au Conseil des Affaires étrangères du 6 mars

Bruxelles2 Blog - Wed, 08/03/2017 - 10:05
(B2) Les résultats sur la politique de sécurité et de défense commune atteints au Conseil des ministres en format jumbo (Affaires étrangères et Défense) ont été salués par nombre de ministres présents (*). Mais ministres ont aussi tenu à commenter la situation dans les Balkans – surtout les pays de l'Est qui regrettent une attitude […]

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