(B2) Après l’attentat ayant frappé Westminster ce mercredi (22 mars) qui a fait au moins 4 morts et 40 blessés (1), la sortie d’une réunion du comité spécial du gouvernement en format « Cobra », la Première ministre britannique Theresa May a tenu : « L’emplacement de cette attaque n’était pas un hasard ».
Un symbole de la liberté
« Les terroristes ont choisi de frapper au cœur de notre capitale, où des personnes de toutes nationalités, religions et cultures se réunissent pour célébrer les valeurs de liberté, de démocratie et de liberté d’expression. Ces rues de Westminster – abritant le Parlement le plus ancien du monde – sont empreintes d’un esprit de liberté qui fait écho dans certains des coins les plus reculés du globe. Et les valeurs que notre Parlement représente – la démocratie, la liberté, les droits de l’homme, la primauté du droit – commandent l’admiration et le respect des peuples libres partout. C’est pourquoi il s’agit d’une cible pour ceux qui rejettent ces valeurs. »
Pas de lockdown à Londres
La Première ministre a tenu à rassurer immédiatement : « toute tentative de vaincre ces valeurs par la violence et la terreur est vouée à l’échec. Demain matin, le Parlement se réunira normalement. Nous nous réunirons normalement. Les Londoniens – et d’autres venus du monde entier qui sont venus ici pour visiter cette grande ville – se lèveront et se dirigeront comme d’habitude. Ils embarqueront dans leurs trains, ils quitteront leurs hôtels, ils marcheront dans ces rues, ils vivront leur vie. » (2)
Ne pas céder à la terreur, ne pas céder à la haine
Et de conclure : « Il ne faut jamais céder à la terreur, ne jamais laisser les voix de haine et de mal nous séparer. » Précision utile : « Le niveau de menace du Royaume-Uni est [à un niveau] sévère depuis un certain temps et cela ne changera pas ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Parmi les morts, on dénombre 1 policier (Keith Palmer, 48 ans, ancien militaire du Royal Artillery), 2 civils (le bilan a été revu à la baisse) et l’agresseur. Parmi les blessés, on compte non seulement des Britanniques mais aussi trois Français – dont deux gravement de Concarneau –, deux Roumains, une Allemande et cinq Sud-Coréens. Des touristes et étudiants essentiellement
(2) Une vision totalement différente de celle qui avait présidé en Belgique, en novembre 2015 et en mars 2016, et qui parait la bonne réaction : faire repartir la vie normale aussi vite que possible.
Le récit officiel tel que fait par la Première ministre
Un seul assaillant a conduit son véhicule sur le trottoir du pont de Westminster, tuant deux personnes et blessant plusieurs autres, dont trois policiers. Cet agresseur, qui était armé d’un couteau, a ensuite couru vers le Parlement où il a été confronté par les policiers qui gardent. Un officier a été tué. Le terroriste a été abattu.
(B2) Pour la première fois depuis son lancement, une équipe conjointe de conseil et d’entraînement (CMATT) d’EUTM Mali a organisé une session à Gao. La mission européenne poursuit ainsi son processus de décentralisation avec ses équipes mobiles de formation. Après Segou et Kati, en juin 2016, la ville de Gao était l’objectif suivant. Son organisation a été retardée par la difficile situation sécuritaire de la région, jusqu’à présent. La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 11 mars.
Renforcer la région militaire
Le but du CMATT de Gao était d’améliorer les capacités militaires de la 1ère région militaire. Pendant trois semaines, des officiers français et espagnols ont fourni conseil et assistance à l’état-major de la première Région Militaire.
Formation médicale et IED
Une partie importante de ses activités portait sur les aspects médicaux. D’une part au travers des formations aux premiers soins au combat dispensées au profit des 131 militaires maliens qui ont participé, mais également grâce à la présence d’un conseiller de l’EUTM qui a apporté son aide dans la gestion de l’hôpital de campagne de Gao. L’autre volet important portait sur la lutte contre les mines et les engins explosifs improvisés (IED) avec des cours donnés par des spécialistes britanniques, irlandais et belges.
(Leonor Hubaut)
Lire :
(B2) Le navire pétrolier Aris 13, capturé par les pirates somaliens lundi (1), a été libéré selon les sources maritimes. Le QG d’EUNAVFOR Atalanta l’a confirmé, jeudi (16 mars), dans la soirée. « Le navire est bien libre. Ils sont en route vers un port sûr sur la côte nord de la Somalie. Des membres de la police maritime de Puntland – qui ont aidé à la libération du navire – sont actuellement à bord. »
Le capitaine a confirmé que son équipage « n’avait subi aucune blessure au cours de l’attaque comme de leur captivité » qui a, finalement, été de courte durée (quatre jours).
Un avion de patrouille japonais – qui fait partie de la force anti-piraterie de la coalition (CTF 151) – a pu parlé aujourd’hui (vendredi 17 mars) au capitaine. Il lui a confirmé que le navire « était bien libre, qu’il avait repris la mer, avec tout l’équipage ».
(NGV)
(1) Lire : Les pirates repartent à l’attaque dans le Golfe d’Aden. L’Aris 13 capturé