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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 hour 57 min ago

« La candidature de Talon n'est pas une surprise », dixit Paul Hounkpè

Sun, 01/17/2021 - 14:29

L'annonce officielle de Patrice Talon d'être candidat à sa propre succession n'est pas une surprise d'autant plus que la Constitution béninoise lui permet de se représenter s'il le veut, selon Paul Hounkpè, Secrétaire exécutif national du parti de l'opposition Fcbe.

Pour le secrétaire exécutif national de la Fcbe, plusieurs événements précurseurs ont déjà auguré la candidature de président Talon pour la présidentielle de 2021 avant qu'il n'affiche sa volonté officiellement ce vendredi 15 janvier 2021 à Adjohoun de briguer un second mandat. Entre autres éléments basiques, Paul Hounkpè cite ‘'les appels incessants orchestrés par des mouvements, la décision d'un parti important de la mouvance par rapport à sa candidature''. Il ajoute que même ‘'la tournée de réédition n'est pas anodine''.
L'opposant du régime Talon reconnait pourtant que la Loi fondamentale donne le plein privilège au Chef de l'État de se représenter après un mandat. Conscient de la bataille qui l'attend désormais face à la candidature du chantre de la Rupture, Hounkpè invite les partis de l'opposition à ‘'arrêter de faire du verbiage'', à ‘'abandonner les conférences de presse'' pour véritablement se souder et s'organiser afin de livrer la joute électorale 11 avril. « Nous comptons sur nos populations pour assurer l'alternance », a-t-il martelé, serein.
Depuis Adjohoun dans l'Ouémè au cours de la dernière étape de sa tournée de reddition de compte , Patrice Talon a affiché sa volonté ce vendredi 15 janvier 2021 de briguer un second mandat le 11 avril prochain. À l'en croire, sa candidature est indispensable pour rendre la bonne gouvernance durable. Ce samedi même, il a été choisi à Abomey- Calavi en tant que candidat de l'Union progressive au détour d'une assise importante des membres de ce grand rassemblement politique.

Boniface Cakpo

Categories: Afrique

Les décisions de l'UP relatives au parrainage

Sun, 01/17/2021 - 00:00

L'Union Progressiste (UP) a pris des décisions relatives au parrainage lors de la réunion du bureau politique tenue ce samedi 16 janvier 2021 à Abomey-Calavi.

Le bureau politique élargi de l'Union Progressiste donne mandat à la Direction Exécutive Nationale pour s'assurer du parrainage des candidats du parti aux fonctions de président de la République et de vice-président de la République lors de l'élection présidentielle du 11 avril 2021, conformément au code électoral en vigueur.
Le bureau politique a également invité les députés et les maires de l'UP à parrainer tout candidat soutenu par un parti politique ayant une existence légale.
AAAA.

Categories: Afrique

Les élus UP invités à parrainer tout candidat

Sun, 01/17/2021 - 00:00

Dans le cadre de l'élection présidentielle du 11 avril 2021, les députés et les maires élus sur les listes du parti Union Progressiste ( UP) sont invités à parrainer tout candidat. C'est l'une des décisions prises par le bureau politique élargi de l'UP, samedi 16 janvier 2021, lors de sa session extraordinaire tenue au Palais de la Gratitude à Abomey- Calavi. Selon la motion sur le parrainage, le député ou le maire UP peut parrainer tout candidat soutenu par un parti politique ayant une existence légale.
M. M.

Categories: Afrique

L'honorable Edmond Zinsou n'est plus

Sat, 01/16/2021 - 15:50

Décès de l'honorable Edmond Zinsou. La triste nouvelle a été annoncée ce samedi 16 janvier 2021 par le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou sur sa page Facebook.

« La nouvelle de son décès me fait remémorer les derniers bons moments que nous avons passés ensemble à mon domicile le jour de l'an à la faveur du réveillon de la Saint Sylvestre. Rien ne laissait présager un départ aussi soudain ! », a écrit Louis Vlavonou sur sa page facebook.
Edmond Zinsou était chargé de mission du président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou. Il fut député des cinquième, sixième et septième législatures.
Edmond Zinsou est originaire de la commune d'Adjarra.

D. M.

Categories: Afrique

L'UP choisit Talon comme candidat

Sat, 01/16/2021 - 14:30

Le bureau politique du parti Union Progressiste (UP) vient de choisir Patrice Talon comme candidat pour la présidentielle d'avril 2021. Cette décision a été prise ce samedi 16 au cours d'une réunion politique à Abomey-Calavi.

Au cours de cette réunion extraordinaire des responsables de l'UP, les élus du partis à travers leurs représentants ont proposé Monsieur Patrice Talon comme candidat de l'Union Progressiste à la présidentielle du 11 Avril 2021. Concernant le poste de vice-president, les élus laissent le choix à la discrétion du Bureau Politique du parti.

D. M.

Categories: Afrique

Trump décerne la Légion du mérite au roi du Maroc

Sat, 01/16/2021 - 14:00

Le président Donald Trump a accordé ce vendredi 15 janvier 2021, la Légion du mérite, grade de commandant en chef, à Sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc.

Selon le communiqué de la Maison-Blanche, « le roi Mohammed VI a fait progresser le partenariat durable et solide entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis dans tous les domaines ».
« Sa vision et son courage personnel, notamment sa décision de renouer contact avec l'Etat d'Israël, a eu un impact positif sur le paysage (politique) du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord signant le début d'une nouvelle ère de sécurité et de prospérité pour les Etats-Unis et le Maroc », ajoute la Maison-Blanche.
La Légion du mérite est une médaille militaire remise pour un fait d'armes exceptionnel ou à des responsables étrangers, qui peut uniquement être accordée par le président.
En décembre dernier, le Maroc a signé à Rabat un accord de normalisation des liens avec Israël, parrainé par les Etats-Unis. À cela s'ajoutent des accords bilatéraux qui portent sur les liaisons aériennes directes, la gestion de l'eau, les connexions des systèmes financiers et un accord d'exemption de visa pour les diplomates.
Les États-Unis reconnaissent désormais la souveraineté marocaine sur l'intégralité du territoire du Sahara occidental, revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario.
Le roi Mohammed VI a aussi décoré le président américain sortant, Donald Trump, du prestigieux Wissam Al-Mohammadi.
Des Wissams royaux ont été décernés à Jared Kuchner, principal conseiller du président Trump, et à Avi Berkowitz, l'envoyé du président pour le Moyen-Orient.

AAA.

Categories: Afrique

Les populations se réjouissent de la candidature de Talon

Sat, 01/16/2021 - 13:10

Patrice Talon est candidat à l'élection présidentielle d'avril 2021 au Bénin. Il l'a annoncé ce vendredi 15 janvier 2021 à Adjohoun, dernière étape marquant la fin de sa tournée de reddition de compte dans les 77 communes du Bénin. La nouvelle a été bien accueillie par la population.

« Je serai candidat pour défendre la démocratie, nos libertés et la bonne gouvernance (…). Rien que pour rendre durable la bonne gouvernance jusqu'à ce que cela soit un acquis pour chacun et pour tous, je resterai dans la dynamique », a déclaré le chef de l'Etat. Cette annonce a réjoui le cœur des populations sorties massivement pour saluer Patrice Talon.
A Porto-Novo, au carrefour cinquantenaire, les populations avec à leur tête le maire Charlemagne Yankoty ont manifesté leur joie au président de la République. Ce dernier a échangé quelques mots avec la foule. Au Carrefour Missérété, le chef de l'Etat a été aussi accueilli dans une liesse populaire.
La population d'Akpakpa et l'honorable Delonix Kogblevi ont aussi réservé un accueil chaleureux au président Patrice Talon.
D'Akpakpa jusqu'à son domicile, un cortège composé de centaines de taxi-motos a escorté le Président de la République jusqu'à son domicile. Tous scandaient : "Talon 10 ans !", "Talon 10 ans !".

AAA.

Categories: Afrique

Paroles à éviter pour s'élever avec le Bénin

Sat, 01/16/2021 - 11:12

​Il est des paroles qui détruisent, et l'on se détruit soi-même d'abord à la parole destructrice que l'on profère. Si la parole proférée par l'homme n'estampillait pas l'homme en toute sa matière et tout son esprit, le cardinal de Polignac ne se serait pas exclamé à la vue d'un grand singe : « Parle et je te baptise ! » C'est parce que la parole est à la fois lien de lumière et lieu de vipère que l'évangéliste Matthieu fait dire à Jésus le Christ : « C'est d'après tes paroles que tu seras justifié et c'est d'après tes paroles que tu seras condamné » (12/37). Il en est ainsi parce que la parole proférée induit l'acte agi. « Parler c'est agir ». Parlons donc pour nous élever et élever notre environnement. Evitons les paroles qui tirent vers le bas.
​« Bof ! avec mon maigre salaire… » Dans le secteur privé ou public (excepté peut-être au niveau international), le Béninois est mécontent de son salaire quand même celui-ci est plus ou moins souvent ajusté au coût de la vie. C'est avec ce salaire que, de toute façon, il résout les problèmes quotidiens, les siens et ceux des siens. Mais quoi qu'il fasse et réussisse avec son salaire, c'est un « maigre salaire », un « salaire de misère ». Par conséquent, au poste qu'il occupe, il maugrée sans cesse et exige constamment des bakchichs pour compenser ladite misère ; haut fonctionnaire, il vole à volonté l'Etat pour compenser ladite misère ; maire de sa ville, il vole mobiliers et terrains à bâtir pour compenser ladite misère. Et cette conduite chapardeuse à tout-va paraît normale au fonctionnaire béninois. Les fonctionnaires béninois pensent misère et volent. Raison pourquoi le Bénin va de guingois.
​« Bof ! moi je suis là en attendant. » Car le travailleur béninois est toujours mécontent de son poste. Pour échapper à la tension soutenue du pédagogue, l'enseignant se voit assis dans un bureau, à jaser et à rigoler la journée longue avec le tout-venant, et à farfouiller dans la paperasserie. « En attendant » cette aubaine, il marque au sceau de la nonchalance ses cours, ses fiches et la correction des devoirs. Et les enseignés ont droit à son humeur massacrante en permanence. Le préposé à la réception de l'usine d'à côté est d'humeur aussi massacrante que le ci-devant enseignant. Il voulait un emploi, on lui a offert celui-là, mais c'est un autre qu'il attendait. Il ne sait pas lequel. « En attendant » cet inconnu, il boude les clients, des gêneurs priés d'aller se faire voir ailleurs. Tout travailleur béninois attend un autre poste où il se tournera les pouces pour beaucoup d'argent. « En attendant » cette sinécure, il crache sur le poste qu'il occupe. Raison pourquoi le Bénin va de guingois.
​« Bof ! elle est folle. Comme d'ailleurs toutes les femmes. » Votre épouse folle, et votre mère folle, parce qu'elle est la femme de votre vieux père qui répète à l'envi que sa vieille épouse est folle : voilà une situation délicate, qui ne devrait cependant pas vouer à la camisole de force les femmes béninoises, estimées á 51-52 % de la population. Tout le Bénin féminin aurait une araignée au plafond ! Or, pour refuser de modifier tant soit peu nos attitudes, nous sommes enclins á traiter de fou celui dont le comportement dévie du nôtre. Les Béninoises observent les Béninois. Elles constatent leur déviance par rapport à elles. Elles soupirent en chœur : « Nos hommes sont fous ! » Et voilà le Bénin recouvert de 12 millions d'habitants qui travaillent tous du chapeau. Raison pourquoi le Bénin va de guingois.
​L'on doit aux Allemands l'adage « A force de peindre le diable sur le mur, il finit par se présenter en vrai ». Halte donc au massacre ! Nous ne pouvons pas, sans cesse, souhaiter et dire le beau et le bien dans les temples, les couvents, les loges, et sortir de là avec des paroles toujours malveillantes pour nous-mêmes. Pour l'élévation du Bénin, que soit chacun positif en paroles, que profère chacun sur soi et alentour le beau et le bien en tendant de tous ses mots et de tous ses actes vers le plus beau et le meilleur pour soi et pour le Bénin.

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Patrice Talon achève sa tournée nationale

Sat, 01/16/2021 - 11:05

La tournée de reddition de compte de Patrice Talon a pris fin ce vendredi 15 janvier 2021 par les communes Aguégués, Bonou et Adjohoun.

Du jeudi 07 janvier au vendredi 15 janvier 2021, Patrice Talon a parcouru 17 communes dans le cadre de la deuxième phase de sa tournée de reddition de compte. Pour la première phase qui a eu lieu du 12 novembre au 12 décembre 2020, le chef de l'Etat s'est rendu dans 60 communes du Bénin. Il vient ainsi d'achever sa tournée dans les 77 communes du Bénin par Adjohoun, dans le département de l'Ouémé.
Lors de sa tournée, Patrice Talon a fait le point de la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement. Les populations ont invité le Président de la République à maintenir le cap.
AAA.

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Patrice Talon annonce sa candidature

Sat, 01/16/2021 - 11:05

À Adjohoun dernière étape de sa tournée de reddition de compte, le chef de l'Etat Patrice Talon a annoncé sa candidature à la présidentielle 2021.

« Je m'engage à poursuivre la dynamique », a lancé le chef de l'Etat face à la population d'Adjohoun, commune du département de l'Ouéme.
À Akpro-Missérété, jeudi 14 janvier 2021, Patrice Talon s'est aussi exprimé sur sa candidature. « Si nous avons fait 22 stades en un mandat, un mandat encore et c'est fini ! ›, a déclaré Patrice Talon.

AAA.

Categories: Afrique

Les confidences de Bob Denard sur le coup d'Etat du 16 janvier 1977

Fri, 01/15/2021 - 23:30

Le 16 Janvier 1977, La République Populaire du Bénin a été victime d'une agression militaire conduite par le très célèbre Bob Denard en vue de mettre fin au pouvoir militaire-marxiste du Colonel Mathieu Kérékou. En ce jour anniversaire de cette agression,votre journal publie ici les confidences de Bob Denard sur cette triste affaire . C'est à travers un extrait de son mémoire publié aux éditions Robert Laffont.


www.24haubenin.info ; L'information en temps réel


EXTRAIT

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Yves Le Bret, qui continue à jouer les ambassadeurs itinérants, le capitaine Gilçou, Ferdinand Serre et Christian Olhagaray me donnent régulièrement des nouvelles des Comores. Ce qui s'y passe est inquiétant.

Ali Soilih s'empêtre dans l'isolement qu'il a provoqué. Incapable de nourrir son peuple, il se contente de l'abreuver de slogans révolutionnaires. Les Lycéens n'ont plus de professeurs depuis le rappel des fonctionnaires français. Des bandes de jeunes gens embrigadés dans des mouvements révolutionnaires régentent la vie de Moroni à la manière des gardes rouges chinois. Les caisses de l'Etat sont vides. Malgré de nombreuses missions de bons offices du président Léopold Senghor, l'homme que j'ai contribué à mettre au pouvoir ne fait rien pour renouer des relations normales avec la France. Il réclame toujours la libération de Mayotte, alors que les Mahorais sont loin de vouloir rejoindre la Grande Comore, Mohéli et Anjouan dans l'indépendance dont ils ont tout à craindre.

Consterné par la faillite de ce pays, je guette le signal qui me ramènera en océan Indien. En attendant, le président Bongo fournit une couverture à mes activités, en me confiant la fonction tout à fait honorifique d'inspecteur de sa garde présidentielle.

Le marché des missions secrètes est si prospère en Afrique que je ne tarde pas à être de nouveau sollicité. Le contact vient cette fois d'un agent marocain. A Paris, où j'ai établi ma base arrière, il me fait rencontrer le docteur Emile Derlin Zinsou, l'ancien président du Dahomey, destitué en juillet 1969 par le lieutenant – colonnel Kouandété. En octobre 1975, Zinsou a tenté de reprendre le pouvoir, mais son complot a échoué et il a été condamné à l'exil. Présidé par le général Mathieu kérékou depuis 1972, le Dahomey est devenu la République populaire du Bénin.

Mon malheureux pays est un enfer pour ceux qui rêvent de liberté, me déclare le médecin. Le tyran Kérékou vient de faire exécuter onze de mes partisans. Il faut que vous m'aidiez à renverser ce régime marxiste.

Le coup me paraît jouable à plusieurs titres. D'abord, mes contacts du SDECE m'encouragent à me mettre au service du docteur Zinsou, la France ayant tout intérêt à ce que Kérékou soit écarté du pouvoir. Ensuite, le Maroc est très embarrassé par ce général – président, dans la mesure où il a pris parti pour le Front Polisario et vient de reconnaître la République sahaouie. Enfin, les gouvernements du Togo, du Gabon, de la Côte – d'Ivoire et du Sénégal se préoccupent également des menées marxistes de leur voisin béninois. Si je décide de m'engager dans cette affaire, je bénéficierai, de toute évidence, d'appui sérieux et de fonds conséquents.

Avant de donner mon accord, je charge un jeune officier, le lieutenant Gérard, d'effectuer un petit voyage de reconnaissance à Cotonou. Il se fait passer pour un touriste, séjourne une semaine sur place et me ramène une évaluation précise des forces armées de Kérékou ainsi que des détails sur leur implantation. Selon mon espion, le Bénin serait au bord de l'asphyxie. La politique d'industrialisation engagée par Kérékou est très mal comprise par son peuple, et son armée ne semble pas bien organisée.

Dès lors, il me semble qu'il serait plus aisé d'imposer par la force un changement de gouvernement au Bénin, plutôt que d'y fomenter, après quelques infiltrations de mercenaires, un énième coup d'Etat. Le docteur Zinsou partage mon avis. Un premier versement de cent quarante – cinq mille dollars, effectué par le roi Hassan II, me permet de démarrer l'opération.

Lorsque je lance le recrutement des cent hommes dont j'estime avoir besoin pour investir Cotonou, je me heurte à une situation à laquelle je n'ai jamais été confrontée. Les temps ont bien changé depuis la fin de la guerre d'Algérie. Les anciens de l'OAS ont vieilli, et les partisans de l'Algérie française se sont recasés. Par – delà mon habituel état – major, vite rameuté, je me rends compte qu'il va falloir ratisser très large et dans de nouvelles directions.

Afin de bien marquer le caractère interne en l'Afrique de cette nouvelle affaire, je décide d'enrôler d'entrée de jeu des Africains. Je n'ai pas de mal à m'assurer le service d'une soixantaine d'hommes bien entraînés, des Béninois exilés, bien sûr, mais aussi des Guinéens, dont bon nombre ont été formés dans les Landes par mes soins.

Parallèlement, je fais activer l'enrôlement des Européens en passant des petites annonces dans les colonnes de dix quotidiens français, au nom d'une société que j'ai créée à Libreville. Alors que je m'attendais à recevoir une centaine de réponses, près de cinq mille candidatures me parviennent. Roger Bruni et moi en sélectionnons cent cinquante. Afin de ne pas attirer l'attention, les candidats sont reçus dans des hôtels parisiens par Legrand et André Cau, qui effectuent un premier tri. Ils m'envoient ceux qu'ils ont retenus. Je les questionne sur leur passé et, surtout, sur leurs attentes. Finalement, j'agrée soixante hommes, qui reçoivent chacun une avance de six mille francs correspondant à un mois de solde et l'ordre de se tenir prêts à partir à mon signal.

Les premières recrues quittent la France au début du mois de décembre. Ils voyagent par petits groupes. Accueillis au Maroc par des gendarmes, ils sont immédiatement conduits à Benguerir, près de Marrakech, sur une ancienne base américaine. Un jour où je me rends à Orly afin de veiller au bon déroulement du départ d'une poignée de volontaires, je rencontre Ferdinand Serre. Nous parlons bien entendu d'Ali Soilih, qui se comporte de plus en plus comme un dictateur.

Il est temps de le renverser, affirme mon interlocuteur.

Je suis prêt à vous aider, lui dis – je mais pas tout de suite. Je suis occupé par ailleurs. Je reprendrai contact avec vous dès que possible.

Mes volontaires, qui me connaissent sous le nom de « colonel Maurin », ignorent tout de l'opération à laquelle ils vont participer. Ce n'est qu'en recevant leur billet d'avion qu'ils prennent connaissance de la première étape de leur aventure. Je n'ai pas voulu transiger sur le secret. Cela m'a sans doute privé ainsi de quelques engagements de qualité, comme celui de Philippe de Dieuleveult, l'aventurier de la télévision, officier de réserve parachutiste. Devant mon refus de lui révéler la destination finale de l'équipe, il a retiré sa candidature en me jurant de ne pas parler de nos contacts.

Plus les préparatifs avancent, plus je suis confiant. Comme je l'avais pressenti, les ennemis de Kérékou ne se font pas prier pour financer notre mission. Après avoir versé son obole, le roi du Maroc nous garantit par contrat que le docteur Zinsou nous allouera, pour sa part, quatre cent mille dollars. En outre, René Journiac suit le montage de l'opération aux Affaires africaines et malgaches et je sais que le Président Giscard-d'Estaing s'y intéresse de près.

Tandis que je voyage entre Paris, Libreville et le Maroc, où je rencontre deux fois sa majesté Hassan II, Legrand assure à Benguerir la préparation de nos quatre-vingt-dix volontaires. Orfèvre en la matière, l'ancien parachutiste ne ménage pas nos troupes. Elles sont équipés de fusils d'assaut, de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes. Comme nous ne manquons pas de munitions, Legrand peut faire tirer ses élèves durant des heures, jusqu'à ce qu'ils acquièrent ou retrouvent des automatismes guerriers.

Mallock, que j'ai mis dans le coup, m'a fourni un avion. Il assurera depuis Gabon le transport aérien du commando. Je décide d'attaquer dans la nuit du 31 décembre 1976. Tous marxistes qu'ils soient, les officiers de Kérékou, ne manqueront pas de fêter la nouvelle année. Leur dispositif de défenses sera relâché et le coup aura toutes les chances de réussir.

Des soucis de dernière minute m'empêchent de jouer la partie au moment choisi. L'avion qui devait nous transporter n'étant pas disponible, les élèves de Legrand ne quittent leur base marocaine que le 15 janvier 1977. Avant leur départ, je les passe en revue avec le Colonel Dlimi et Gratien Pognon. Ce représentant du docteur Zinsou a décidé de prendre part à l'expédition, accompagné de son secrétaire.

C'est seulement à leur arrivée au Gabon que mes hommes apprennent enfin le but final de la mission. La base militaire de Franceville, où je les installe, est placée, pour l'occasion, sous la protection de la garde présidentielle commandée par mes amis Loulou Martin et son second, Pinaton.

L'escale gabonaise est de courte durée. Les hommes et le matériel sont embarqués dans le DC 7 à hélices piloté par un volontaire américain désigné par Mallock. Je monte à bord avec deux de mes fidèles, Roger Bruni et Jacques Lafaye, plus connu sous le surnom de Carcassonne.

On ne peut pas décoller, m'annonce alors le pilote, je crois qu'il y a une suite d'huile.

Ce contretemps n'entame pas mon enthousiasme. Je m'inquiète seulement de savoir combien de temps va prendre la réparation. Le mécanicien du DC 7, un Suédois, me laisse entendre qu'il faudra au moins deux bonnes heures. Nous débarquons et patientons sur le tarmac, en observant, du coin de l'œil, les ombres furtifs qui s'agitent autour de l'appareil.

Enfin, le pilote vient m'annoncer que tout est clair. Il est presque cinq heures. J'estime que nous serons à pied d'œuvre dans moins de trois heures.

Le DC 7 réparé se met à rouler sur la piste. Il décolle, pique droit vers la mer et, en volant au ras des flots afin de tromper les radars côtiers, prend la direction de Cotonou, qui se trouve à mille kilomètres de l'autre côté du Golf de Guinée.

Il est environ 7h30 lorsque le pilote me signale qu'il va se poser. Je me poste avec Roger Bruni près de la porte avant gauche. Chacun de mes hommes est à sa place, son arme à la main. Je les devine prêts à jouer, bien encadrés par les anciens, le rôle qui leur a été assigné.

Après le crissement des roues sur la piste, l'homme de Mallock inverse la puissance des moteurs. L'avion décélère brutalement pour s'engager presque à l'angle droit sur une bretelle de dégagement menant directement sous la tour de contrôle, devant les halls d'accueil.

Inlassablement répété à Franceville, le ballet du débarquement se met en branle. Je m'encadre dans la porte avant tandis que des volontaires, installés aux issues arrières, font glisser vers le sol des tiges de métal sur lesquelles mes premiers voltigeurs se laissent glisser comme des pompiers en alerte.

Deux blindés légers – des AML 60 d'origine française – roulent lentement vers nous. J'empoigne un fusil d'assaut armé d'une grenade antichar, vise le premier intrus et l'immobilise au milieu d'un nuage de fumée noire. Alors que Bruni le prend pour cible, le second blindé bat en retraite.

La totalité de mon commando est bientôt à terre. Personne ne semble plus se soucier de nous. Je donne l'ordre de réquisitionner une poignée de civils de service à la tour de contrôle, et de commencer avec eux le débarquement des caisses de munitions. Quelques gendarmes se réveillent. Tandis que les tirs les poursuivent, Jean-Louis s'empresse d'installer son poste radio et se met en rapport avec Marion, son homologue de la garde présidentielle gabonaise, qui se tient aux écoutes.

Quelque peu surpris par la facilité avec laquelle je me suis emparé de l'aéroport endormi, je laisse le Bosco occuper l'extrémité de la piste puis, craignant tout de même une contre-attaque, m'empresse de placer mes mortiers en batterie. Je braque ensuite une mitrailleuse sur le toit de l'aérodrome, afin d'appuyer l'avance des groupes de Legrand, qui n'attendent plus que mon ordre pour filer vers la présidence, et ceux d'André Cau qui, en empruntant un autre axe, doivent mettre hors de combat les factionnaires du camp Guézo tout proche.

La totalité de mon matériel lourd est au sol lorsque soudain, je remarque que notre pilote a laissé tourner ses moteurs, et qu'il a placé le DC 7 dans le sens du décollage. Interloqué, je demande à Jean-Louis de l'interroger en anglais.

Pourquoi ne coupez-vous pas les moteurs ? interroge ma radio.

C'est au cas où nous devrions repartir en catastrophe, répond-il sans se troubler.

En dépit de sa logique, cette réponse ne me satisfait qu'à moitié. Je demande à Bruni de surveiller le bonhomme et de le neutraliser s'il faisait mine de filer sans nous. Pour plus de sûreté, je fais garer une jeep devant la roue avant de l'avion, puis prend contact, par téléphone, avec les alliés potentiels que nous avons à Cotonou et dans les casernes béninoises. Gratien Pognon s'agite beaucoup. Il m'assure que l'armée, dans son ensemble, est prête à se rallier.

Avec son secrétaire, il appelle quelques personnalités qu'il tire du lit pour les mettre devant le fait accompli. Mais je n'obtiens aucune des garanties promises.

Pendant que nous multiplions les liaisons téléphoniques, une partie de mon commando file, par le bord de mer, vers la résidence du président Kérékou. Le palais qu'ils doivent enlever s'étale de l'autre côté d'une bande de sable dangereuse à traverser. Le lieutenant Thomas met en batterie l'un des trois mortiers pour appuyer l'avance de mes hommes, qui se lancent à l'assaut en tiraillant. Mais les gendarmes qui gardaient la tour de contrôle ont donné l'alerte avant de détaler, et la garde présidentielle de Kérékou riposte. Ma première vague recule sous son feu nourri.

Les rares messages qui me parviennent me font comprendre que notre affaire n'est pas aussi bien engagée que prévu. De toute évidence, on m'a donné, au départ, des renseignements peu fiables. Kérékou n'a pas passé la nuit dans sa résidence. Mes voltigeurs africains et européens sont à peine infiltrés dans les faubourgs endormis de la capitale, qu'il se précipite à la radio d'Etat pour inviter son peuple à repousser l'odieuse agression dont il est victime.

Les Béninois se montrent peu pressés d'obéir aux injonctions de leur président. Rares sont ceux qui se risquent à sortir de leur maison. Les rues sont libres. Même s'ils sont pris à partie çà et là par les unités béninoises manœuvrant sans ordre bien établi, mes hommes continuent à progresser. Malgré tout, l'affaire s'annonce de moins en moins bien. Gratien Pognon perd progressivement de son assurance. Aucun des notables dont il s'annonçait pourtant si sûr ne s'engage dans la rébellion.

Ni les gendarmes, ni le bataillon de parachutistes sur lequel il comptait tant ne se rangent de notre côté. Au moment où mes hommes se heurtent à la résistance imprévue de militaires nord-coréens, qui accompagnaient des dignitaires de PyongYang participant à un congrès, il me demande de les rappeler, et de donner au plus vite l'ordre de décoller. Malgré la faiblesse de mes transmissions, je commence à organiser en bon ordre le repli de mes sections.

L'alerte est maintenant générale. Tous les bateaux mouillés en rade de Cotonou donnent de la sirène, et les équipages regagnent leurs bords. Comme les officiers de Kérékou ne semblent pas vouloir engager une véritable riposte, j'ordonne un dernier tir de barrage de mes mortiers avant de faire revenir mes voltigeurs à l'aéroport.

J'ai pris place à bord d'une jeep enlevée aux gendarmes lorsque, revenant vers l'avion, je tombe nez à nez avec le premier engin d'une colonne automitrailleuses Ferret. Je m'apprête à le détruire au bazooka lorsque Bruni m'empêche de tirer. Le chauffeur du blindé profite de mon hésitation pour se défiler, et les autres engins suivent son mouvement.

Pendant le regroupement de mes troupes, les échos de la bataille prennent de l'ampleur. Je fais ramener le matériel lourd sous l'avion dont les hélices tournent déjà. Quelques voltigeurs reviennent avec des prisonniers que je fais aussi relâcher ? L'un d'eux, un civil chargé du sac de Legrand, réussit pourtant à monter dans l'avion où se tiennent déjà, Gratien Pognon et son secrétaire.

Une fois mes groupes réunis à l'aérodrome, je m'inquiète de nos pertes. Elles sont moins importantes que je ne le craignais. Deux hommes sont morts et trois autres ont été légèrement touchés. Je fais embarquer mes trois blessés légers, puis ordonne d'abandonner la plupart des caisses de munitions.

Peu après le décollage, le Bosco m'annonce que le sergent béninois qui servait la mitrailleuse placée sur le toit de l'aérodrome n'a pas été embarqué. Il s'est endormi de fatigue. Pour couronner le tout, Bruni ne retrouve pas la caisse de munitions qui contenait les papiers concernant l'opération, et que je n'avais pas voulu laisser au Gabon.

Comme je m'impatiente, il fait rapidement fouiller l'avion. apparemment, l'un des civils réquisitionnés pour débarquer le matériel l'a descendu avec les autres caisses de munitions. Nos documents sont donc restés sur le tarmac de Cotonou.

Au Gabon, après avoir fait hospitaliser mes blessés et installer le reste de mes hommes à Franceville, en attendant qu'ils touchent leur dû et puissent rentrer chez eux, je dresse le bilan de l'opération. Si je considère comme un exploit militaire le fait d'avoir réussir de débarquer en pays hostile, d'être demeuré plus de sept heures dans une ville de trois cent mille habitants en tenant en haleine une armée entière et de m'en être exfiltré sans pertes graves, pour le reste, c'est un échec cuisant.

Afin d'éviter les fuites, le commando est transféré, en accord avec les autorités marocaines, du Gabon au Sud marocain. Au bout d'un mois, les hommes sont rapatriés en Europe par petits groupes.

Les papiers bêtement abandonnés à Cotonou sont trouvés seulement trois mois après, par la commission d'enquête que l'ONU a envoyée sur place. Ils font les choux gras de Kérékou. Mon permis de conduire et ma carte d'identité au nom de Gilbert Bourgeaud, ainsi que mon accréditation au service de la République du Gabon, figurent parmi les pièces saisies.

Le complot international est ainsi établi. Les journalistes se délectent des suites de mon coup de main. Ils ignorent encore la véritable identité de Gilbert Bourgeaud et du colonel Maurin dont il est souvent fait état dans les discours incendiaires de Kérékou. Mais ceux qui gravitent depuis longtemps dans les arcanes des services secrets savent très bien à quoi s'en tenir.

Le contenu des documents finit par être intégralement publié dans les colonnes d'Afrique-Asie. Des rumeurs commencent alors à courir sur mon compte. Selon certains, Kérékou lui-même m'a fait manipuler par ses services secrets, dans le but de renforcer son pouvoir. D'autres me soupçonnent d'avoir trahi mes commanditaires. Je décide de me taire, de ne pas entrer dans la polémique, et reviens en France.

Après avoir fait le tour de la situation avec mes commanditaires, je conseille à mes fidèles de se mettre en sommeil.

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Extrait : Bob Denard et Georges Fleury, Corsaire de la République, Robert Laffont, 1998

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Voici ce qui a manqué au Bénin pour son développement (P. TALON)

Fri, 01/15/2021 - 18:49

Ce qui manquait au Bénin pour amorcer son développement, le Chef de l'Etat Patrice Talon l'a confié, jeudi 15 janvier 2021 aux populations d'Akpro-Missérété. C'était dans le cadre de la deuxième phase de sa tournée nationale dans les communes du Bénin. « Depuis 90 on est en démocratie mais on ne s'est pas développé », a confié le Chef de l'Etat en citant des défis liés à la disponibilité de l'eau, de l'électricité, etc. qui sont restés sans solution. Mais le problème est réglé selon les mots du Chef de l'Etat. « On l'a trouvé maintenant (…) A la démocratie, à la liberté, il a fallu la bonne gouvernance pour commencer à voir les effets de développement, la satisfaction de nos besoins », a confié le président de la République Patrice Talon.
M. M.

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Une boutique et un atelier vidés par les cambrioleurs

Fri, 01/15/2021 - 18:40

Des pagnes et autres objets sont emportés dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 janvier 2021 à Houègbo dans le département de l'Atlantique. Le forfait est commis par des cambrioleurs qui ont détruit le barreau de sécurité avant de défoncer la porte métallique de l'atelier. A cent mètres plus loin de l'atelier de couture, les hors-la-loi ont vidé une boutique appartenant à un ancien commandant de l'ex gendarmerie nationale, a rapporté radio Sèdohoun.
M. M.

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LA GAB Sa

Fri, 01/15/2021 - 18:14
Categories: Afrique

Tapez *199# pour tous les services Moov Africa

Fri, 01/15/2021 - 17:42
Voir en ligne : www.moov-africa.bj
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La Cour vérifie le processus de délivrance du parrainage à la CENA

Fri, 01/15/2021 - 17:15

Une délégation de la Cour constitutionnelle conduite par son vice-président, Razacki Amouda Issifou s'est rendue, vendredi 15 janvier 2021, au siège la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Elle a visité la salle de la délivrance des formulaires nominatifs de parrainage de candidature dans le cadre de la présidentielle du 11 avril. Les représentants de la haute juridiction ont également tenu une séance de travail avec les membres de l'institution en charge de l'organisation des élections.
La Cour constitutionnelle avait été saisie contre l'anonymat mis en place dans le cadre de la délivrance des formulaires nominatifs de parrainage à la présidentielle. Un autre recours soulevant le problème d'un vide juridique sur l'application du parrainage est également devant la juridiction.
M. M.

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UP, BR et FCBE reçoivent la dernière tranche des fonds

Fri, 01/15/2021 - 15:36

Les partis politiques Union Progressiste (UP), Bloc Républicain (BR) et Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) ont reçu le reste de leurs fonds dans le cadre du financement public des partis politiques. La remise des chèques s'est déroulée jeudi 14 janvier 2021 au siège de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).

« Le parti FCBE devrait recevoir 129 millions de francs. En novembre 2020, nous avons reçu 103 millions de francs. Nous sommes venus recevoir le reliquat, soit 25,4 millions FCFA. C'est l'occasion pour moi de remercier la CENA pour le rôle qu'elle joue dans l'accompagnement des partis politiques. Cet argent nous permettra de procéder à l'installation des structures d'arrondissement », a confié Abdel Aziz Brisso, représentant des FCBE.
Trois (03) milliards FCFA ont été alloués aux trois partis UP, BR et FCBE dans le cadre du financement public. Chaque parti avait reçu, jeudi 5 novembre dernier, 80% du montant alloué.
M. M.

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Metonou prend fonction ce vendredi

Fri, 01/15/2021 - 14:34

Gilbert Togbonon et Mario Metonou font la passation de charge à la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) ce vendredi 15 janvier 2021. Le procureur spécial entrant a été nommé mercredi 06 janvier 2021 en conseil des ministres. Mario Metonou, ex procureur du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, remplace le procureur spécial sortant de la CRIET Gilbert Togbonon. Ce dernier a été promu Directeur adjoint de Cabinet au ministère de la justice et de la législation.
Le procureur spécial entrant Mario Metonou prendra officiellement service lors d'une audience solennelle.
M. M.

Categories: Afrique

Le procès de l'ex-maire Bada et consorts renvoyé au 22 janvier

Fri, 01/15/2021 - 14:33

Le dossier de l'ancien maire Georges Bada et ses co-accusés a été renvoyé au vendredi 22 janvier 2021.

Georges Bada, et ses co-accusés ont comparu ce vendredi 15 janvier 2021 au tribunal d'Abomey-Calavi. Il est poursuivi pour les faits d'escroquerie, d'abus de fonctions et d'association de malfaiteurs.
À la barre, Georges Bada n'a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a plaidé non coupable.
Le dossier de 39 hectares à Abomey-Calavi implique une vingtaine de personnes en détention provisoire depuis plusieurs semaines. L'affaire a été renvoyée au vendredi 22 janvier 2021.

AAA.

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Construction de nouvelles lignes électriques à Cotonou

Fri, 01/15/2021 - 13:51

Les ouvriers des entreprises CEGELEC et Eiffage/RMT, prestataires du MCA-Bénin II ont démarré depuis quelques semaines à Cotonou, la phase d'ouverture de tranchées et de pose de fourreaux pour la construction de nouvelles lignes électriques. Elle rentre dans le cadre de l'activité de renforcement et de réhabilitation du réseau de distribution de la SBEE à Cotonou et en région.

Il s'agit de la mise en œuvre du projet “Distribution d'Electricité”, l'un des quatre projets du programme du MCA-Benin II. Le volet “Lignes” porte sur le réseau de Cotonou et les lignes rurales autour de Parakou, Djougou et Natitingou.

Grâce à ce projet, environ 105 km de nouvelles lignes seront construites (63, 33 et 15 kv) et près de 800 km de réseaux existants seront mis à niveau. Le niveau de tension passera de 15 ou 20 kV à 33 kV.

Selon MCA-Bénin II le projet ‘'Distribution d'Electricité'' vise à « conjuguer les dysfonctionnements (coupure, perte estimée à environ 24 %, vétusté du réseau de distribution) au passé, avec ses autres composantes que sont la construction de postes électriques et d'un centre national de contrôle de la distribution (CNCD/dispatching) ».

Les travaux d'ouverture des tranchées, la pose de fourreaux et le remblayage en cours durent deux journées afin de limiter les désagréments aux usagers de la route et aux riverains. Les axes impactés par les travaux sont : Vèdoko - Gbèdjromèdé ; Gbèdjromèdé - Croix-Rouge ; Croix-Rouge - CimBénin ; CimBénin - Akpakpa ; Vèdoko - Fidjrossè ; Fidjrossè - Aéroport ; Vèdoko - Aéroport ; Vèdoko - Ancien-Pont et Ancien-Pont - Akpakpa.

Au terme de la phase de la pose des fourreaux, les ouvriers procéderont à la construction des puits de terre, de permutation et des chambres de jonction, le tirage des câbles et les raccordements.

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