Le pasteur d'une église évangélique a été présenté au procureur de la république près le tribunal d'Abomey-Calavi.Il a déposé en prison pour nuisance sonore.
Le bruit occasionné de jour comme de nuit dans une église évangélique à Abomey-Calavi a conduit un Pasteur en prison. Selon les informations de Frissons Radio, l'homme de Dieu a été interpelé après plusieurs rappels à l'ordre de la brigade de protection du littoral. Mais rien n'a changé. Des enfants auraient été envoyés ailleurs pour terminer l'année académique à cause des nuisances sonores. Présenté au procureur, le Pasteur a été déposé en prison. Il sera jugé le 26 août 2021 en flagrant délit.
La construction d'une Cité Administrative à Ahossougbéta dans la commune d'Abomey Calavi, l'un des projets du gouvernement Talon sera bientôt une réalité. La société chinoise Shanxi Construction Investment Group Co. Ltd est chargée de mener les travaux pour une durée de 24 mois.
Le projet de construction de la Cité administrative à Abomey-Calavi s'inscrit dans un programme de construction de bâtiments administratifs regroupant les services de l'État. La Cité administrative est destinée à recevoir les directions techniques des ministères. Le projet s'étend sur un site de 35 ha environ à Ahossougbéta et comprend 16 bâtiments de bureaux de types R+3, assortis de parking, d'un centre médical, d'un centre de Conférence, d'un Restaurant, trois maquis en charpente métallique + couverture et des locaux techniques.
La Société Immobilière et d'Aménagement Urbain (SImAU) a lancé en mars dernier l'appel d'offres international pour la réalisation des travaux de construction de la Cité Administrative à Abomey Calavi. Au terme de cet appel d'offre, la société chinoise Shanxi Construction Investment Group Co. Ltd a été retenue. Le soumissionnaire est déclaré attributaire du marché pour un montant de 73 695 468 968 FCFA. Le délai d'exécution des travaux est de vingt quatre (24) mois.
Le corps sans vie d'un homme a été découvert sur le site de dragage de sable d'Agassa Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi.
Le jeune homme retrouvé mort serait un employé sur le site de dragage de sable. Il est mort à la suite d'un accident causé par l'un des engins du site.
Le corps a été abandonné dans le cours d'eau, a alerté Jean Marie Noumouvi, l'oncle de la victime, dans une vidéo insoutenable diffusée sur les réseaux sociaux.
L'oncle de la victime qui dit être un enseignant des sciences de la vie et de la terre appelle les autorités à intervenir pour faire la lumière sur la mort de son neveu et situer les responsabilités.
Le site de dragage de sable d'Agassa Godomey dans la commune d'Abomey-Calavi est sous la responsabilité des opérateurs chinois.
M. M.
Augmentation du nombre de cas positifs à la Covid-19 au Bénin. Le Centre de traitement d'Allada reçoit environ 10 à 12 cas graves par jour.
Des cas graves de sujets atteints du Covid-19 sont de plus en plus enregistrés au Bénin. Selon le Directeur national de la médecine hospitalière, Dr Ange Dodji Dossou sur la télévision nationale ce mardi 10 août, « le rythme d'admission commence par s'accélérer, la situation devient très critique, elle est préoccupante et très inquiétante, tout clignote rouge sur notre tableau de bord ». A en croire Dr Ange Dodji Dossou, 2600 tests ont été réalisés durant les 9 premiers jours du mois d'août. 170 de ces tests sont positifs. Le centre de traitement d'Allada reçoit environ 10 à 12 cas graves par jour. La majorité des cas graves sont des jeunes de 29, 33, 39 ans. Au cours des premières vagues, les cas étaient enregistrés dans le rang des personnes âgées ou atteints de comorbidités dont le diabète, l'hypertension, la drépanocytose.
Les patients sont placés sous respirateur d'où l'utilisation d'environ 200 bouteilles par jour. « Toutes nos équipes sont suffoquées, l'alerte est maximale au niveau de tous les centres de prise en charge », a-t-il indiqué. Il est enregistré également des femmes enceintes dans les cas graves de Covid-19.
A l'origine de cette augmentation des cas Covid-19, Dr Ange Dodji Dossou évoque la négligence dans l'observation des mesures barrières. « (…) nous avons tous baissé la garde, la vaccination est disponible, mais les gens refusent de se faire vacciner. Sur la cinquantaine de cas graves hospitalisés à Allada, aucun n'est vacciné. Même des agents de santé notamment des médecins, des professeurs de médecine, des sages-femmes, des infirmières et des aides-soignants sont hospitalisés et sont en détresse respiratoire à Allada », a-t-il affirmé.
Selon le spécialiste, « si la tendance est maintenue, il est à craindre la sélection des malades, pour en abandonner d'autres à la mort, comme observée sous d'autres cieux ».
A. AYOSSO
Les cas de contamination au Covid-19 sont à la hausse au Bénin après un moment d'accalmie.
Non au relâchement dans l'observance des mesures de prévention contre le coronavirus. Alors même qu'il n'y a presque eu plus de cas, les tendances sont à la hausse depuis quelques jours.
De sources concordantes, 478 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en deux jours au Bénin. Plus de 250 de ces cas positifs ont été enregistrés en une journée.
Selon le Bureau régional de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l'Afrique, le Bénin a enregistré 9065 cas confirmés et 113 décès de coronavirus à la date du 10 août 2021
Ces chiffres interpellent quant au relâchement dans l'observance des mesures barrières telles que port de masque, le lavage systématique des mains, distanciation sociale, etc.
Les populations sont appelées également à se rendre sur les différents sites dédiés à la vaccination contre la Covid-19. Selon le ministre béninois de la santé Benjamin Hounkpatin, la vaccination est une arme majeure pour se protéger contre le Covid-19.
M. MENSAH
Un appel à candidature est lancé pour pourvoir aux hautes fonctions dirigeantes dans les Universités publiques au Bénin. Les postes concernent l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), l'Université de Parakou (UP), l'Université Nationale des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM) et l'Université Nationale d'Agriculture (UNA).
Les postes ouverts sont entre autres, un Recteur, un vice-recteur chargé des affaires académiques, un vice-recteur chargé de la recherche universitaire, un vice-recteur chargé de la coopération universitaire.
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L'Union africaine des télécommunications (UAT) prolonge la date limite de soumission des candidatures au Concours de l'innovation pour l'Afrique 2021 de l'UAT jusqu'au 31 août 2021. À la suite d'une réunion consultative avec les partenaires du concours, l'Union internationale des télécommunications (UIT), Huawei Technologies Limited et Intel Corporation, il a été convenu d'étendre le délai afin de permettre à un maximum de personnes de participer à cette compétition, dont l'objectif est de promouvoir l'innovation sur le continent, en particulier chez les jeunes.
Le Vainqueur recevra 10 000 $ EU et la pratique gagnante se verra décernée le titre de Meilleure pratique de l'écosystème des TIC qui favorise l'innovation des TIC chez les jeunes en Afrique. Les organisations ou institutions qui ont développé et mis en œuvre une pratique ayant permis de créer un environnement propice au succès de l'innovation des TIC chez les jeunes, sont invitées à participer. Ce concours s'adresse aux autorités de régulation, organisations de soutien à l'entrepreneuriat, incubateurs, accélérateurs ou institutions telles que les collèges ou les universités d'Afrique. La soumission des candidatures se fait via le site internet de l'UAT(www.atuuat.africa).
Le Secrétaire général de l'UAT, M. John OMO, a profité de cette annonce du report de la date limite, pour réitérer l'objectif principal du concours qui est d'identifier un vaste vivier de pratiques exceptionnelles mises en œuvre par des organisations africaines, qui appuient le développement des jeunes innovateurs de TIC. « Nous avons décidé d'étendre les délais, notre souhait étant de voir le plus grand nombre d'organisations possible postuler et participer. Pour créer un environnement propice qui permettra de relever les défis auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, il faut que les pourvoyeurs de solutions unissent leurs forces et partagent leurs meilleures pratiques, qui pourraient ensuite être étendues et répliquées en Afrique pour favoriser la résilience chez les jeunes », a-t-il déclaré.
À travers son thème « Meilleures pratiques pour des écosystèmes favorables à l'innovation des TIC par les jeunes en Afrique », le concours voudrait reconnaître l'impact des partenariats entre les jeunes innovateurs et les parties prenantes constituant l'écosystème.
Le concours de cette année arrive à un moment où l'impact de la pandémie de COVID-19 se fait de plus en plus sentir sur les communautés. Les jeunes comptent parmi les plus vulnérables, face aux défis tels que l'inclusion socio-économique et du marché du travail. Selon l'Organisation internationale du travail, « l'Afrique abrite près de 363 millions de jeunes et ce chiffre est susceptible de doubler d'ici 2050 ». Le plein potentiel des jeunes Africains reste inexploité, car le chômage, la pauvreté au travail, l'emploi informel et les inégalités entre les sexes demeurent des obstacles importants. » Parmi ces jeunes, figurent des innovateurs de TIC qui ont pu mettre au point des innovations brillantes, mais manquent du soutien nécessaire pour intensifier leur projet en faveur du continent. C'est pour cette raison que le concours recherche des solutions percutantes et durables, grâce à la construction d'un réseau de champions visant à développer un écosystème résilient pour les jeunes en Afrique.
Fin
À propose de l'UAT :
L'Union Africaine des Télécommunications (UAT) a été créée en 1977 en tant qu'institution spécialisée de l'Organisation de l'unité africaine, aujourd'hui l'Union africaine, dans le domaine des télécommunications, et comprend des États membres L'UAT a pris son nom actuel en 1999 via une transformation qui a en partie vu l'incorporation du secteur privé parmi ses membres en tant que membres associés.
L'UAT fournit aux parties prenantes du secteur des TIC, un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces, visant à améliorer l'accès aux infrastructures et aux services d'information. En outre, l'Union défend les intérêts de ses membres dans les conférences mondiales de prises de décisions et assure la promotion d'initiatives visant l'intégration des marchés régionaux, l'investissement dans l'infrastructure des TIC et le développement des capacités institutionnelle et humaine. La mission de l'Union est d'accélérer le développement des télécommunications / TIC en Afrique, afin de parvenir à des économies numériques. L'Union envisage une Afrique autonome, en tant société de l'information inclusive dotée d'économies numériques fortes pour un développement social, économique et environnemental durable en Afrique.
L'UAT compte actuellement 48 États membres et 54 membres associés de la région africaine et d'autres régions.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Mme Alice Koech
Coordinatrice de programmes à l'Union africaine des télécommunications (UAT)
Tél. : +2 547 222 031
Courriel : a.koech@atuuat.africa
Dans le but d'accélérer la mise en œuvre de l'Offensive Riz de la CEDEAO, un Plan d'Action Régional (2020-2025) a été élaboré par la Direction de l'Agriculture et du Développement Rural de la Commission de l'organisation. Lors d'une conférence de presse virtuelle et physique, ce mardi 10 août 2021, ce Plan d'Action Régional a été présenté aux professionnels des médias, acteurs du riz et parties prenantes concernées.
Le riz est devenu en Afrique, la principale source de calories et de nourriture. En 2017, la production totale de riz usiné était de 14,2 millions de tonnes tandis que la demande intérieure était de 23,5 tonnes.
Selon Alain Sy Traoré, Directeur de l'agriculture et du développement rural de la Commission de la CEDEAO, la production locale de riz ne couvre encore que 60% de la demande actuelle et la consommation de riz en Afrique de l'Ouest devrait atteindre 24 millions de tonnes d'ici 2025.
Cette production est loin de satisfaire les besoins d'où un recours à l'importation de riz. « Cela épuise les rares réserves de change des pays, mine également les capacités indigènes dans la production de riz et sa chaîne de valeur », a-t-il indiqué.
Face à cette situation, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a adopté en 2014, le programme de l'Offensive régionale afin de relancer de manière durable et soutenue l'économie de la riziculture en Afrique de l'Ouest.
« L'offensive régionale du riz a été lancée en 2015 pour permettre à la CEDEAO de coordonner plus efficacement les efforts des États membres pour répondre à leurs besoins en riz.
Prévue pour durer dix ans, elle permet de s'attaquer à un large éventail de problèmes allant des importations aux questions de production, en passant par la promotion de la transformation du riz local et la promotion du commerce sur le marché régional du riz », a affirmé Alain Sy Traoré.
Plan d'Actions Régional (2020-2025)
Un bilan à mi-parcours de l'initiative a été fait en février 2020. Les analyses issues d'une enquête menée dans les 15 États membres ont conduit la Direction de l'Agriculture et du Développement Rural de la Commission de la CEDEAO (DARD/CEDEAO) a développé un Plan d'Actions Régional.
A en croire, Ernest Aubee, directeur de la division Agriculture de l'organisation régionale, le but est d'accélérer la mise en œuvre de l'Offensive Riz de la CEDEAO (2020-2025).
Le plan présenté par M. Traoré est articulé autour de six (06) piliers stratégiques à savoir : mécanisme de financement et de partenariat public-privé ; mesures politiques et réglementaires pour rendre le secteur du riz compétitif ; partage et gestion des connaissances ; commerce et commercialisation efficaces, coordination des Organisations Nationales Interprofessionnelles et coordination et gestion du plan d'actions.
La DARD/CEDEAO a également tenu une réunion virtuelle avec le Groupe de Bailleurs de Fonds de l'ECOWA afin de susciter leur intérêt pour la mise en œuvre effective du plan d'actions régional (2020 - 2025).
L'organisation ouest-africaine prévoit également mobiliser et engager les banques d'investissement et le secteur privé à soutenir le développement de la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest. Elle compte s'appuyer sur et la Banque d'investissement pour le développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour financer les États.
Akpédjé Ayosso
Dans le cadre des travaux d'extension de l'hôtel de ville, le maire de la Commune d'Abomey-Calavi Angelo Évariste Ahouandjinou informe les usagers du transfert provisoire de certains services administratifs à travers un communiqué en date du lundi 9 août 2021.
« Les services d'état civil et de la Direction des Services Techniques de la Mairie sont provisoirement transférés au-rez-de-chaussée et au premier étage de l'immeuble situé juste à côté du restaurant “Les Palmiers Royaux” à droite en quittant la Mairie d'Abomey-Calavi pour Arconville (trafic local) », annonce le maire de la Commune d'Abomey-Calavi Angelo Évariste Ahouandjinou. La décision est prise en raison des travaux d'extension de l'hôtel de ville.
Les actes désormais délivrés dans ces bureaux annexes de la Mairie sont : légalisation, dépôt de signature, déclaration de naissance, de décès, acte de mariage, droit de place dans les marchés, droit de taxi pour zémidjan, réservation de fosses, inhumation au cimetière d'Adjagbo et inhumation à domicile.
A.A.A.
Interpellation d'un jeune homme armé dans la nuit du lundi 09 août à Fleli, un quartier d'Agogouinto, commune de Bohicon.
Agé de 25 ans environ, le jeune homme d'ethnie peulh a été interpelé par les éléments du commissariat d'arrondissement d'Agogouinto en patrouille. Il marchait seul dans une zone reculée du quartier Fleli. Ayant aperçu la police, l'individu a pris la poudre d'escampette. Après une course-poursuite, il a été rattrapé dans une forêt. La police a retrouvé sur lui, un pistolet artisanal, des munitions et une machette. Le jeune homme a été placé en garde à vue pour la suite des enquêtes.
Le Conseil d'administration de l'Université Nationale d'Agriculture lance un appel à candidatures pour la sélection des candidats aux hautes fonctions universitaires. Il est ouvert six postes à savoir : Recteur, vice-recteur chargé des affaires académiques, vice-recteur chargé de la recherche universitaire, vice-recteur chargé de la coopération universitaire, directeur par Unité de Formations et de Recherche (UFR), directeur adjoint par Unité de Formation et de Recherche (UFR).
La date de clôture du dépôt des candidatures est fixée au 24 août 2021.
Lire les conditions, les missions et les pièces à fournir
Rabat : 09/08/2021
L'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a le plaisir d'adresser à tous ses États membres, ainsi qu'à toutes les communautés musulmanes partout dans le monde, ses plus sincères félicitations à l'occasion de l'avènement de la nouvelle année 1443 de l'Hégire, priant Dieu Tout-Puissant d'en faire une année de paix, de réalisation et de progrès et que les domaines d'action éducatif, scientifique et culturel connaissent davantage d'attention et de développement.
Dieu accorde la réussite.
Le procès de l'Empereur Owolobè a été renvoyé au 7 septembre. Ce mardi 10 août 2021 au tribunal de Cotonou, certains accusés ont plaidé coupable.
L'empereur mondial de la confrérie Ogboni, Kabiessi Owo-lobè et huit de ses ministres doivent encore attendre pour connaitre leur sort. La victime n'était pas à la première audience au tribunal de Cotonou en raison de son état de santé. Selon l'avocat Me Filibert Béhanzin, son client serait toujours en soins intensifs. Le procès a été renvoyé au 07 septembre. A la barre, certains ministres de l'empereur ont plaidé coupable. Ils sont poursuivis pour coups et blessures volontaires et retournent en prison.
Placé sous convocation, l'empereur Kabiessi Owo-Lobè est poursuivi pour complicité de coups et blessures volontaires. Ils ont été interpelés le 18 juillet 2021, après la publication sur les réseaux sociaux d'une vidéo du jeune homme victime de flagellation dans le palais de l'empereur des Ogboni. Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 juin dernier.
Depuis 2016, de nombreuses réformes douanières ont été entreprises par le gouvernement béninois en vue de l'amélioration du climat des affaires. Ce dimanche 08 août 2021, les responsables du Ministère de l'Économie et des Finances notamment la Douane ont présenté lors d'un webinaire ces réformes à la diaspora béninoise à travers le Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur (HCBE) et le réseau ID229.
« Régime douanier et procédures de dédouanement : Réformes engagées pour améliorer le climat des affaires au Bénin », tel est le thème qui a réuni en ligne des centaines de Béninois. Selon le Directeur Général de la Douane et des Droits Indirects Charles Sacca Boko, l'ambition est de faire de l'administration des douanes béninoises, l'une des plus modernes de la sous-région à l'horizon 2022 ; faire du Port de Cotonou une plateforme logistique innovante ; sécurisée et fiable au service des échanges internationaux et lutte plus efficace contre la fraude douanière et la corruption
Les réformes telles que la mise en œuvre du Programme de Vérification des Importations piloté par le partenaire technique Benin Control ; la dématérialisation des procédures de dédouanement ; la Gestion de l'Agrément des Commissionnaires en Douane ont été exposées aux participants. Ces derniers sont désormais aussi informés des réformes pour booster le commerce transfrontalier ; la création du Guichet unique du commerce extérieur etc.
Les réformes ont été saluées par les Béninois de la diaspora.
AAA
La douane béninoise a démantelé des sites de stockage de faux médicaments à Grand-Popo et à Kpomassè. 2,210 tonnes de produits pharmaceutiques illicites ont été saisis.
En exécution des ordres de service N˚073, 074 et 075 du 11 juillet 2021, les agents du service d'intervention rapide Mono/Couffo ont mis la main sur une importante quantité de produits pharmaceutiques illicites. Ils ont poursuivi le conducteur d'un véhicule chargé de produits pharmaceutiques jusqu'à sa destination à Adjaha, un arrondissement de Grand-Popo. De faux médicaments étaient stockés au domicile du conducteur. Ce dernier a réussi à s'enfuir.
Un autre site de stockage de faux médicaments du même présumé trafiquant a été démantelé à Sègbohouè, commune de Kpomassè. Les agents ont saisi dans le cadre de ces deux opérations, 1.302.100 comprimés, 9.181 flacons, 52.640 gélules et 8.400 ampoules soit 2,210 tonnes de faux médicaments.
A.A.A
Sur la lagune Gbaga, un affluent du fleuve Mono, frontière fluviale entre Agoué au Bénin et Agouégan au Togo, outre la pêche, des piroguiers font passer des personnes et des biens. Cette autre activité économique menée par des passeurs devient plus intense les lundis, jours du marché ‘'Dzoda'', situé à Agouégan en territoire togolais.
Agoué, petite cité historique et balnéaire, est située entre l'océan Atlantique et la lagune Gbaga, un affluent du fleuve Mono qui constitue une frontière naturelle entre le Bénin et le Togo. Les habitants de cette petite ville s'adonnent à plusieurs activités économiques dont la pêche et le trafic sur la lagune Gbaga, une activité qu'on pourrait considérer comme la principale du point de vue de nombre de personnes qui s'y adonne. Et toute une organisation des acteurs encadre l'activité. ‘'Lorsque je suis de tour, déjà à 6 heures du matin, je suis à la berge pour commencer le travail et c'est parti pour 16 heures. Nous faisons traverser les personnes et les biens du Bénin vers le Togo et vice-versa. Et vers 16 heures, nous laissons généralement le tour à nos jeunes frères ou enfants qui continuent pour se faire un peu d'argent afin de subvenir à leurs besoins à l'école.'' Ainsi Amah Ayayi relate en quoi est constituée une journée d'un passeur à Agoué. Autrement dit, il n'est pas donné à tout le monde de mettre une pirogue sur la lagune et de commencer par faire passer les personnes et des biens. Il faut être donc membres de l'Association des Piroguiers d'Agoué pour le Développement (APAD) ou être fils du milieu. Et même avant d'adhérer à ce groupe, il faut être majeur et être initié à la nage et aux techniques de conduite des pirogues.
Une initiation s'impose
On ne naît pas piroguier, on le devient. En effet, il n'est pas donné à tout le monde de monter dans une pirogue et de commencer par ramer. C'est tout un art qui s'apprend afin d'acquérir les techniques nécessaire pour dompter les courants d'eau qui, des fois, sont forts et entrainent les non-initiés dans le décor. ‘'On ne se lève pas pour se mettre sur l'eau et devenir piroguier. C'est tout un processus et techniques qui se transmettent de père en fils, de génération en génération. En effet, avant de prendre la perche pour commencer par guider les pirogues, on t'initie à la nage. Pour arriver à maîtriser les techniques de nage, il faut généralement une à deux semaines. Ce n'est qu'après cette étape que tu peux apprendre à conduire les pirogues. Cette initiation dure généralement une semaine aussi'', raconte Eugène Kpadonou, un passeur membre de l'association à Ahossivito, un lieu d'embarquement à Agoué. Même si l'initiation à la nage se fait à tout âge, pour avoir l'autorisation de faire passer, on s'assure que les enfants aient d'abord un certain âge.
Passé l'étape d'initiation, le passeur entre dans la vie professionnelle jonchée de mille et une incertitudes.
Vie des passeurs, une vie des damnés !
La vie n'est sûrement clémente à personne est-on tenté de dire. Mais elle est pénible pour d'autres qui se tuent au quotidien à la tâche afin d'offrir le ‘'meilleur'' à leur famille. La vie des passeurs à Agoué n'est pas aisée et aucun d'eux ne se rabat pas seulement sur cette activité pour survivre. ‘'A première vue, on croit que nous vivons de cette activité. Mais pas du tout'', s'exclame Aman Ayayi. En effet, le quotidien de ces passeurs est bien périlleux. A en croire, Aman Ayayi, le gain annuel que cette activité leur donne est en moyenne 35.000 francs CFA. ‘'Le nombre que nous faisons fait que pour avoir un tour de garde, il faut un an voire un an et demi avant d'avoir à nouveau un autre tour. En effet, le bureau de l'APAD se charge de faire le calendrier et hebdomadairement, il y a trois personnes de garde. Le lundi étant le jour principal d'activité du fait du marché Dzoda, tous les trois travaillent ce jour-là. Et le reste des jours de la semaine chacun assure la permanence pendant 2 jours.
A la fin de la semaine, quand on fait le point, tu peux t'en sortir avec 30 000 à 35 000 francs, si tu as la chance et s'en est fini pour l'année'', affirme-t-il. Son collègue Eugène Kpadonou renchérit qu'ils ne vivent pas du tout de cette activité. ‘'Comment peut-on vivre avec 35.000 francs par an avec une famille à nourrir ?'', se demande-t-il.
Il va sans dire que les passeurs sont obligés d'avoir d'autres cordes à leur arc. Car comme tout le monde, ils aspirent aussi à une vie meilleure pour leur famille. ‘'Pour parvenir à ouvrir une vie plus ou moins décente à nos progénitures, nous sommes bien obligés de nous lancer dans d'autres activités. Nous faisons les petits jobs qui nous tombent sous la main. Des fois, nous sommes travaillons comme manœuvres pour les maçons, ou si la saison est bonne, nous nous convertissons en pêcheurs. Beaucoup sont dans la production maraîchère.
De toutes les façons, nous parvenons à joindre les deux bouts grâce à ces petit boulots sans lesquels nous serons simplement réduits au néant'', confie tristement Kokouvi, un jeune passeur à Kponou. ‘'C'est dur, très dur et même pénible la vie que nous menons. Mais on s'accroche et on rêve grand pour nos enfants'', conclut Aman Ayayi tout ému et les yeux pleins d'espoir d'un lendemain meilleur.
Toutefois, les lundis, jours de marché, chacun en trouve pour son compte. Ce qui leur permet de tenir dans la semaine vaille que vaille.
S'il est vrai que la vie des passeurs n'est pas facile, il n'en demeure pas moins vrai qu'ils sont très organisés au point de disposer d'une caisse communautaire pour répondre aux problèmes de développement de leur village.
Malgré tout, on pense au développement du village
La dureté de la vie n'a pas fait perdre de vue aux passeurs d'Agoué que le développement de leur localité dépend avant tout d'eux-mêmes. Et ils ont si bien compris que malgré les maigres ressources qu'ils tirent de cette activité, ils mettent quelque chose de côté pour répondre aux problèmes de leur village. ‘'Nous ne dépensons pas tout pour nous-mêmes quand nous sommes de tour dans la semaine. Une partie est réservée à la caisse de l'association'', indique Aman Ayayi.
Et ce qu'ils mettent de côté leur permet de répondre à certaines situations qui surgissent dans le village. ‘'L'Association des Piroguiers d'Agoué pour le Développement (l'APAD) intervient quand il y a des difficultés dans notre village. La dernière fois, quand ils ont appris que le Ceg Agoué devrait perdre son statut de centre d'examen de BEPC s'il ne dispose pas d'un groupe électrogène, l'APAD s'est pliée en 4 pour doter l'établissement de ce générateur. De même, elle a commencé la clôture dudit Ceg'', témoigne Edouard Akpaka, Secrétaire Général de l'Association de développement.
Comme l'indique leur dénomination, le développement est une priorité pour les piroguiers d'Agoué. Raison pour laquelle, ils implorent les autorités compétentes à leur venir en aide en créant un environnement favorable à d'autres activités génératrices de revenus.
Cokou Romain COKOU
Les prières du vendredi que font les fidèles musulmans en occupant la voie publique sera au coeur d'une rencontre entre le préfet du Littoral, Alain Orounla et les imams du département.
Une séance de travail est prévue ce mardi 10 août 2021 à 10 heures entre le préfet du département du Littoral et les imams. « La séance a pour but d'harmoniser les réflexions sur le problème de l'occupation du domaine public par les fidèles musulmans lors des prières de vendredi », lit-on dans une correspondance en date du 9 août 2021 et adressée au Président de l'Union Islamique du Bénin et à l'attention de tous les imams du département du Littoral.
M. M.
Human Rights Priority (HRP-ONG) et Human Dignity mènent une mission conjointe de dix jours relative au suivi des recommandations faites au Bénin par le Comité des Droits Économiques et Sociaux Culturel lors de son examen en 2020. A cette occasion, les responsables des deux organisations ont échangé ce lundi 09 août 2021 à la Bourse du travail avec des organisations de la société civile et des professionnels des médias.
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations-Unies a lors de l'examen du troisième rapport périodique soumis par le Bénin au titre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels fait des recommandations liées aux droits des travailleurs, à l'éducation, à l'accès aux soins de santé, à la sécurité sociale etc. Deux organisations Human Rights Priority (HRP-ONG) au Bénin et Human Dignity basée en France ont entamé une mission de réévaluation de la mise en œuvre de ces recommandations notamment celles portant sur les droits à la santé et à la sécurité sociale.
La séance d'échange animée par Seynabou Benga, directrice de l'ONG Human Dignity et Péniel Agonsanou de Human Rights Priority a permis de recueillir des informations sur les progrès qui ont été faits par le Bénin pour faciliter l'exercice du droit à la santé et du droit à la protection sociale pour tous les Béninois et toutes les Béninoises. Les discussions ont été axées sur l'éducation sexuelle des femmes et des filles, l'accès aux soins de santé pour les plus vulnérables et les actions menées par les organisations pour accompagner l'Etat. Il est noté que la couche juvénile est plongée dans un manque d'éducation sexuelle. Le sujet reste encore tabou dans la société. Les organisations non gouvernementales ont relevé la nécessité pour l'Etat de faciliter les procédures permettant de faire connaitre la thématique de l'éducation à la sexualité aux écoles. Dans le domaine de la protection sociale, le gouvernement béninois a intensifié les mesures en faveur des plus vulnérables et renforcer le système d'assurance sociale à travers l'opérationnalisation du projet ARCH.
« Des efforts peuvent être encore faits notamment sur la mise en œuvre de ces droits. Il y a des textes, et des réformes qui ont été entreprises, maintenant il faut avancer sur la mise en œuvre effective de ces textes pour qu'ils puissent bénéficier au plus grand nombre », a confié Seynabou Benga.
Les deux organisations prévoient aussi d'échanger avec les autorités béninoises parmi lesquelles celles du ministère des affaires sociales pour discuter des mesures prises en matière de protection sociale et du droit à la santé.
« Nous allons également rencontrer la coopération suisse, visiter des sites agricoles et discuter du droit à la santé des agriculteurs concernant l'utilisation des pesticides », a-t-elle ajouté.
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels avait fait part de l'utilisation massive des pesticides dans la production de coton et dans les cultures vivrières, mettant en danger la santé publique
A la fin de la mission, les deux organisations vont rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités béninoises, aux organisations de la société civile rencontrées et au comité des droits économiques sociaux et culturels.
A propos de l'ONG Human Dignity
Human Dignity est une association à but non lucratif œuvrant pour le respect des droits économiques, sociaux et culturels en Afrique subsaharienne. Basée à Paris (France), elle a pour objectif la réalisation pleine et entière des droits économiques, sociaux et culturels afin d'améliorer les conditions de vie des populations à travers la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et de la Charte africaine des droits de l'Homme et des Peuples.
A propos de l'ONG Human Rights Priority
L'organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits Humains, de promotion de la bonne gouvernance et de l'Etat de Droit en République du Bénin a été créée en 2018 au Bénin. Présidée par Miguèle Houéto, l'ONG Human Rights Priority, donne priorité aux droits Humains pour un Développement durable.
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Pour contribuer à l'amélioration de la santé des populations, le groupe Bénin Medical Santé (BMS) a ouvert son premier showroom spécialisé dans la vente et la location d'appareils orthopédiques et autres matériels médicaux au Bénin. L'ouverture officiel du centre a eu lieu ce vendredi 6 Août 2021 à Vèdoko à Cotonou, en présence de plusieurs acteurs de la santé et autres invités.
Ouvert ce vendredi 06 2021 Août à Cotonou, le tout nouveau showroom du groupe Bénin Médical Santé (BMS) offre une large gamme d'appareils orthopédiques et autres matériels médicaux.
A en croire M. Arthur Kinhouandé da Cruz, Directeur du groupe BMS, ce showroom est ouvert pour répondre de façon très pratique aux besoins des demandeurs, mais surtout pour permettre aux Béninoises et Béninois, d'avoir accès à des matériels médicaux de qualité en toute sécurité et en temps réel selon leurs capacités sans être obligés de les commander depuis l'étranger.
L'ouverture de ce centre au Bénin est pour les promoteurs, la chance de donner et d'apporter leur contribution aux efforts (du gouvernement et de tous les acteurs œuvrant dans le domaine) qui se font au plan national pour le mieux-être des populations.
« Dieu nous a beaucoup donné ma femme et moi. C'est donc notre tour de donner aussi et de contribuer par la même occasion à l'amélioration de la santé des populations béninoises au-delà de l'aspect financier. Si c'est pour se faire de l'argent, on n'aurait pas investi dans ce domaine. Notre but premier est de venir en aide à nos compatriotes et d'apporter notre contribution aux efforts qui se font au pays dans le secteur sanitaire et pour la santé des populations », a expliqué le Directeur Arthur Kinhouandé da Cruz.
Le couple a passé cinq années pour recenser les besoins de fournitures en appareils médicaux et orthopédiques et étudier le marché avant de se lancer dans ce projet financé sur fonds propres.
Lors de la cérémonie d'ouverture du showroom qui marque le démarrage effectif des activités du groupe BMS dont l'existence légale remonte à 5 ans, Dr Victor Hounkonnou, parrain des promoteurs, a, après avoir salué l'initiative, invité la population à adopter ce centre et à s'y rendre pour se procurer les matériels médicaux dont ils ont besoin.
« Ce centre est un plus pour le pays. Et au regard de ce que nous découvrons ici, nous pouvons dire que les responsables apporteront beaucoup à l'amélioration des prestations », a déclaré le Directeur de la gestion des équipements et de la maintenance Roland Lalèyè, représentant l'Agence des Infrastructures sanitaires des équipements et de la maintenance.
Le Secrétaire Général adjoint du ministère de la santé, M. Richard Gandaho, s'est réjoui également de l'ouverture dudit centre au Bénin et souligne que c'est une solution à la souffrance des agents de santé qui peinent parfois à trouver des matériels adéquats en un temps record pour soigner les malades. « Le médecin a besoin de certains intrants qu'il ne fabrique pas. Mais aujourd'hui nous sommes contents car le showroom de Bénin Médical Santé (BMS) est désormais là pour nous apporter tous les intrants dont nous aurons besoin », a-t-il confié.
Dans ce centre qui ouvre ses portes tous les jours de la semaine, on trouve entre autres des lits médicalisés électriques, des produits pour soins infirmiers, des semelles orthopédiques, des machines pour thérapie, des ceintures médico-chirurgicales, des tensiomètres.
Juliette MITONHOUN
L'accident d'un camion chargé d'essence frelatée a provoqué d'importants dégâts ce lundi 9 août 2021 à Bembèrèkè.
Sur l'axe routier Bembèrèkè-Saoré, un camion transportant de l'essence de contrebande n'a pu franchir la montée de la source naturelle Kokourou au petit matin de ce lundi 9 août 2021. Le véhicule s'est renversé et a pris feu. Le camion est entièrement calciné.
Selon Fm Nonsina, une personne est morte dans l'incendie du camion. Trois autres occupants du camion, gravement blessés, ont été conduits à l'hôpital.
M. M.