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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 7 hours 59 min ago

2 présumés auteurs de sacrifice humain arrêtés

Sun, 03/14/2021 - 09:33

La police de Bopa dans le département du Mono a interpellé, vendredi 12 mars 2021, à Possotomè deux individus en quête de charlatan ou dignitaire vodoun pour procéder au sacrifice de mineurs en leur possession.

Sa majesté Ayolomi 2, roi de Possotomé a alerté la police de la tentative de rituels d'enrichissement. Les présumés auteurs ont été interpellés. Ils ont confié appartenir à un réseau de trafic d'enfants ayant ses tentacules un peu partout au Bénin. Ils avouent être en possession de mineurs. Les deux individus ont été déposés en prison en attendant leur procès.
M. M.

Categories: Afrique

La demande des "Démocrates" est irrecevable

Sat, 03/13/2021 - 19:08

Les partis politiques de l'opposition qui ont vu leurs candidats disqualifiés à l'élection présidentielle ne démordent pas. Ils réclament la tenue d'un dialogue national. Mais pour les proches du pouvoir, la demande de ce parti de l'opposition est irrecevable.

« Le parti Les Démocrates demande la convocation du dialogue national, seule voie de sortie de crise. Pas d'élection présidentielle sans l'opposition. Pour une élection présidentielle inclusive, n'ayons pas peur. », a indiqué jeudi dernier Allassane Tigri, 3ème vice-président du parti ''Les Démocrates". Cette exigence visant l'arrêt du processus électoral en cours est irrecevable, selon un député de la majorité présidentielle. « A un mois du scrutin, ce n'est plus possible. Cette demande de l'opposition est irrecevable. Toute proposition n'allant pas dans le sens d'une organisation apaisée du scrutin est nulle et non avenue. Il faut qu'on avance. », a rétorqué le député Abdoulaye Gounou.
Réckya Madougou la candidate du parti ''Les Démocrates'' a vu son dossier de candidature à l'élection présidentielle rejetée pour défaut de parrainage. Elle est incarcérée depuis quelques jours à la prison civile de Missérété pour association de malfaiteurs et terrorisme.
M. M.

Categories: Afrique

Le débat sur la prorogation du mandat, une vaine polémique (FCBE)

Sat, 03/13/2021 - 17:57

Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ne veulent pas se mêler à la polémique liée à la prolongation du mandat du chef de l'Etat Patrice Talon. Le candidat à la vice-présidence de ce parti de l'opposition pour la présidentielle 2021 l'a fait savoir cette semaine au cours de leur visite à l'intérieur du pays.

« Nous n'allons pas courir derrière 45 jours pour perdre 05 années », a confié Paul Hounkpè, candidat au poste de vice-président des FCBE. Pour lui, le débat ne se limite pas à 45 jours. Ces quelques jours de prorogation selon lui, ne représentent rien à côté d'un mandat qui dure 05 ans. « Nous n'allons pas refuser 40 pour prendre 30 », a-t-il insinué en référence à un dicton populaire.
Suivant les dispositions de la constitution modifiée, le mandat du président de la République a été prorogé de 45 jours.
Ce qui ne fait pas l'unanimité au sein des partis politiques opposés au régime du président Patrice Talon.
Pour le Front pour la restauration de la démocratie (FRD) par exemple, l'actuel locataire de la Marina perd toute légitimité après la date du 05 avril 2021.
Une vaine politique dont les FCBE, parti de l'opposition, ne veut pas se mêler.

F. A. A.

Categories: Afrique

Vers une gestion durable de l'eau et des pratiques agricoles

Sat, 03/13/2021 - 17:57

« Accroître la productivité de l'eau pour une production agricole durable sensible à la nutrition et améliorer la sécurité alimentaire », c'est le nouveau projet lancé ce jeudi 11 mars 2021 à Cotonou par l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), en partenariat avec le Gouvernement du Bénin et le Fonds International du Développement Agricole (FIDA).

Selon le représentant par intérim de la FAO au Benin, Monsieur Sukati Mphumuzi, il s'agit d'un projet d'une durée de 3 ans au profit des petits exploitants agricoles. Il couvre six pays tels que le Bénin, le Rwanda, le Mozambique, le Niger, l'Égypte, la Jordanie et cible entre 600 et 1000 petits exploitants agricoles, de 200 à 300 agents de vulgarisation, superviseurs de terrain, décideurs et techniciens.

Le projet d'un montant de plus de 1,1 milliard FCFA vise une gestion durable de l'eau et des pratiques agricoles sensibles à la nutrition.
L'atelier organisé à l'occasion du lancement du projet a permis de recueillir des informations contextuelles précieuses qui guideront sa mise en œuvre. A en croire le directeur de pays du FIDA au Bénin, représenté par le Chef Projet Padaam, M. Olivier Serge Akpovo, ce projet de la FAO et du FIDA vient soutenir les stratégies et les efforts du gouvernement du Bénin pour améliorer la nutrition, la sécurité alimentaire et la résilience.

A.A.A

Categories: Afrique

Le délai de payement de TVM fixé au 31 mars

Sat, 03/13/2021 - 13:19

Les propriétaires de véhicules à moteur d'au moins trois (03) roues sont invités à s'acquitter de la Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM).

Selon le communiqué de la direction générale des Impôts en date du 17 février, le délai de payement de la TVM est fixé au plus tard au 31 mars 2021. Le Directeur général Nicolas Yenoussi rappelle que la mesure de soutien aux entreprises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 concernant la Taxe sur les Véhicules à Moteur n'est applicable qu'aux entreprises de transport.

A.A.A

Categories: Afrique

Autopsie d'un complot politique béninois

Sat, 03/13/2021 - 09:26

​Fort des révélations faites le 5 mars 2021 par le Ministre Modeste Kérékou, on peut penser que les messages WhatsApp du 23 décembre 2018 lui étaient bel et bien destinés, car c'eût été un franc succès que de le recruter avec son frère pour que la magie du nom soit tout du même bord, et que les Béninois, surpris, croient que de là-haut, le Général bénit les gens décidés à torpiller son pays. D'ailleurs, alentour desdits messages, un grand devin consulté avec un gros magot, fit dire à l'Oracle qu'une femme dirigera le Bénin. Car depuis quelque temps, les prêtres du FA traficotent la divinité dans le sens du désir maffieux ou du souhait funeste du client, pourvu qu'il paye gros. Business de la prophétie à l'encan, et qui a rendu riches les devins qui s'y adonnent. Deux commandos prêts à l'assaut sont le Front pour la Restauration de la Démocratie et le Groupe National de Contact. Leurs membres n'ont pas eu besoin que le FA traficoté les rassurât, il leur a suffi de voir le Bénin progresser et leurs prébendes régresser pour comploter vaillamment le retour du Bénin à la désespérance. Les tombeurs de Soglo avaient usé du même stratagème : ériger en armada les Béninois de mauvaise foi pour arrêter le progrès afin qu'eux seuls soient les gens aisés, instruits et soignés au Bénin. C'est donc l'histoire qui bégaie, mais qui point ne se répétera.
​Cette fois-ci pourtant, au grief sordide de ‘‘nous, on ne mange plus autant qu'avant'', est venu s'ajouter le triste sort de ceux qui ont choisi de s'exiler et qui font pression forte : « Amis, sortez le grand jeu maintenant ! Ne nous laissez pas vieillir et mourir en exil. On a du pognon pour vous. » Ils peuvent avoir encore des sous à jeter dans une cause perdue d'avance parce que le bilan matériel de la Rupture plaît au peuple. Mais nous pouvons, par humanisme et générosité, aider les exilés à s'en sortir. Dès après le 11 avril 2021, dès le début du second élan du Nouveau Départ, il serait bon que des Béninois de bonne volonté parlent avec le Chef de l'Etat pour voir avec lui comment nos compatriotes, partis d'eux-mêmes en exil, pourraient revenir pour rendre des comptes dus et commencer à purger leur peine avec, avant le bout du tunnel, une possible remise de peine pour services autrefois rendus au Pays. Car l'impunité, c'est fini ! Force doit rester à la loi ! La même loi pour tous !
​On ne peut finir cette autopsie sans diriger le scalpel vers le cœur du complot, cœur refréné mais dont le battement fut frénétique. Il a 46 ans, et le succès sans frontières est son pain quotidien. Ne lui reste donc qu'à s'offrir la Marina pour être au pinacle de sa trajectoire des Mille et Une Nuits. Il se met donc en régime turbo. Vertige et tourbillon. Séduction. Jactance et Scintillance. Tout y passe. Et le voilà coryphée, porte-étendard d'une opposition politique sans véritable leader. Il est – on l'en convainc et il le croit bien volontiers – l'unique cœur pouvant rallier les Béninois de mauvaise foi parce qu'il a le magot pour la besogne. Il a accepté comme s'il avait une vengeance personnelle à assouvir contre le Bénin. Mais, ô cœur admiré, il n'y a jamais de vengeance personnelle à assouvir contre son pays.
​Pierre Joseph Proudhon devint socialiste pour la quête de la justice. Ses écrits ont inspiré Karl Marx et ses disciples. Il ne croyait pas en Dieu. Aussi, après avoir fait le tour des choses, c'est à l'ironie, « Maîtresse de Vérité », qu'il demanda de le délivrer de toutes les sortes de vanités. Il le fit dans un texte, leçon possible pour les cœurs emportés : « Ironie, vraie liberté ! c'est toi qui me délivres de l'ambition du pouvoir, de la servitude des partis, du respect de la routine, du pédantisme de la science, de l'admiration des grands personnages, des mystifications de la politique, du fanatisme des réformateurs, de la superstition de ce grand univers et de l'adoration de moi-même. » Ah, cette boursouflure de nos egos ! Réussir à nous en délivrer sera la rédemption de l'homme, la rédemption du monde.

Categories: Afrique

25 motos neuves au profit des élus communaux

Sat, 03/13/2021 - 08:50

Le maire de la Commune de Bembèrèkè a procédé à la remise de 25 motos neuves de marque Haojue à ses conseillers, ce vendredi 12 mars 2021.D'un montant global de 21.250.000 francs CFA, ces engins acquis sur les fonds propres de la commune permettront aux élus de répondre aux diverses sollicitations entrant dans le cadre de leur fonction. Garba Yaya, à la cérémonie officielle de remise des motos aux bénéficiaires a rappelé aux uns et aux autres, l'usage qui doit être fait de ces moyens de déplacement pour le bonheur des populations de Bembèrèkè.

Boniface CAKPO

Categories: Afrique

Les Spaghettis Matanti, les meilleurs semoules de blé dur

Sat, 03/13/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
Categories: Afrique

Les Spaghettis Matanti, les meilleurs semoules de blé dur

Sat, 03/13/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
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Le décodeur Canal+ à mille francs du 15 au 31 mars 2021

Fri, 03/12/2021 - 21:36

Pour célébrer avec ses abonnés le mois de mars consacré à la femme, Canal+ Bénin annonce la baisse du prix de son décodeur vendu à mille francs du 15 au 31 mars. En plus d'une programmation exceptionnelle, 15 jours gratuits de la formule ''Tout Canal+'' sont offerts du 12 au 18 Avril pour tout réabonnement.

"Promo Tchéké" et "Des nouveautés Plein les yeux" c'est ce que Canal+ Bénin propose à ses abonnés pour le mois de mars consacré à la femme.

« A travers ''Promo Tchéké", le décodeur Canal+ sera vendu du lundi 15 au mercredi 31 mars 2021 au prix exceptionnel de mille francs CFA dans la limite du stock disponible », a annoncé la Directrice générale de Canal+ Bénin, Yacine Alao.
A cela s'ajoute l'installation gratuite du matériel pour les abonnés qui choisiront les formules "Evasion+" ou "Tout Canal". Pour toutes les autres formules l'installation ne coûtera que le prix promotionnel de trois mille francs CFA.

« Mars, mois de la femme et également du divertissement sur Canal+ avec des contenus pleins de suspens, d'émotion, d'action et surtout de fou rire à travers une programmation exceptionnelle », a fait savoir la chargée de communication Maissarath Daouda. Dans cette programmation exceptionnelle, tout est prévu, chaque membre de la famille y trouvera son compte. Du cinéma inédit, des séries en exclusivité, le meilleur du sport et même du fou rire. « Pour annoncer le fou rire, nous parlerons du "Canal Comedy Club Cotonou". Une émission de stand-up tournée à Cotonou avec une équipe de tournage purement locale qui met en avant les talents béninois, a travers deux épisodes de 52 minutes qui seront diffusées dès ce soir à partir de 20 heures 30 sur Canal+ Comédie ».

C'était l'occasion pour les jeunes humoristes béninois de se faire connaître. Et pour en arriver là ils se sont donnés à fond . « les humoristes que vous allez voir passer, ce sont des gens qui ont beaucoup travaillé, on a coaché, avec Oumar Mannet ces humoristes qui avaient beaucoup de potentiels beaucoup de talents et ça prouve qu'au Bénin on peut faire du Stand-up ce n'est pas quelques choses d'impossible », a témoigné Kenneth Houssou.

Le mois de mars avec Canal+ Bénin, c'est un mois exceptionnel de divertissement où tout est prévu pour écouter ses anciens et nouveaux abonnés avec le tout nouveau call center. « Nous avons désormais un call center à la béninoise où vous pouvez appeler et parler le Fon, le Yoruba, le Dendi et même le Bariba. Je pense que ce sont vos recommandations qui nous permettent de nous améliorer », a fait savoir le responsable réabonnement Kongolo Tumba.

Marcel HOUÉTO

Categories: Afrique

Le décodeur Canal+ à mille francs du 15 au 31 mars 2021

Fri, 03/12/2021 - 21:36

Pour célébrer avec ses abonnés le mois de mars consacré à la femme, Canal+ Bénin annonce la baisse du prix de son décodeur vendu à mille francs du 15 au 31 mars. En plus d'une programmation exceptionnelle, 15 jours gratuits de la formule ''Tout Canal+'' sont offerts du 12 au 18 Avril pour tout réabonnement.

"Promo Tchéké" et "Des nouveautés Plein les yeux" c'est ce que Canal+ Bénin propose à ses abonnés pour le mois de mars consacré à la femme.

« A travers ''Promo Tchéké", le décodeur Canal+ sera vendu du lundi 15 au mercredi 31 mars 2021 au prix exceptionnel de mille francs CFA dans la limite du stock disponible », a annoncé la Directrice générale de Canal+ Bénin, Yacine Alao.
A cela s'ajoute l'installation gratuite du matériel pour les abonnés qui choisiront les formules "Evasion+" ou "Tout Canal". Pour toutes les autres formules l'installation ne coûtera que le prix promotionnel de trois mille francs CFA.

« Mars, mois de la femme et également du divertissement sur Canal+ avec des contenus pleins de suspens, d'émotion, d'action et surtout de fou rire à travers une programmation exceptionnelle », a fait savoir la chargée de communication Maissarath Daouda. Dans cette programmation exceptionnelle, tout est prévu, chaque membre de la famille y trouvera son compte. Du cinéma inédit, des séries en exclusivité, le meilleur du sport et même du fou rire. « Pour annoncer le fou rire, nous parlerons du "Canal Comedy Club Cotonou". Une émission de stand-up tournée à Cotonou avec une équipe de tournage purement locale qui met en avant les talents béninois, a travers deux épisodes de 52 minutes qui seront diffusées dès ce soir à partir de 20 heures 30 sur Canal+ Comédie ».

C'était l'occasion pour les jeunes humoristes béninois de se faire connaître. Et pour en arriver là ils se sont donnés à fond . « les humoristes que vous allez voir passer,
ce sont des gens qui ont beaucoup travaillé, on a coaché, avec Oumar Mannet ces humoristes qui avaient beaucoup de potentiels beaucoup de talents et ça prouve qu'au Bénin on peut faire du Stand-up ce n'est pas quelques choses d'impossible », a témoigné Kenneth Houssou.

Le mois de mars avec Canal+ Bénin, c'est un mois exceptionnel de divertissement où tout est prévu pour écouter ses anciens et nouveaux abonnés avec le tout nouveau call center. « Nous avons désormais un call center à la béninoise où vous pouvez appeler et parler le Fon, le yoruba, le Dendi et même Bariba. Je pense que ce sont vos recommandations qui nous permet de nous améliorer », a fait savoir le responsable réabonnement Kongolo Tumba.

Marcel HOUÉTO

Categories: Afrique

Les belles fresques de l'artiste Saype à Ouidah et Ganvié

Fri, 03/12/2021 - 20:00

Au Bénin, le peintre français Guillaume Legros alias "Saype" a réalisé de belles fresques dans les localités de Ganvié et Ouidah. C'est dans le cadre du projet mondial dénommé ‘' Beyond Walls''.

Le projet mondial « Beyond Walls » a pour but de créer la plus grande chaîne humaine au monde. Avec son équipe, l'artiste Saype a réalisé à Ouidah une fresque gigantesque de mains entrelacées sur la plage. Elles symbolisent l'union, l'entraide et l'effort commun. Quatre fresques ont été également réalisées à Ganvié. Pour ses œuvres, Saype utilise notamment la craie, le charbon et la peinture biodégradable.

« Au Bénin, je crois qu'il y a une multiplicité culturelle qui est hyper importante et en plus c'est un pays qui a été tragiquement marqué par la période de l'esclavage. J'ai choisi, ces lieux (Ganvié et Ouidah) en fonction de ça », a déclaré le peintre français au micro de Frissons Radio. A l'en croire, « on doit apprendre à l'heure actuelle, surtout les générations qui arrivent à gommer les cicatrices du passé pour créer un monde ».

« Ensemble, je suis persuadé que l'art peut avoir une vraie contribution pour la société dans le débat des idéaux en général », a-t-il ajouté.

Categories: Afrique

L'investiture du duo Agossa-Kohoué reportée au 20 mars

Fri, 03/12/2021 - 19:14

Prévue pour ce week-end, l'investiture du duo Kohoué-Agossa aura finalement lieu le samedi 20 mars 2021.

Le duo Corentin Kohoué et Iréné Agossa sera officiellement investi candidats de ‘'Restaurer La Confiance” (RLC) le 20 mars prochain. Le bureau politique national du RLC a reporté la date d'investiture en concertation avec les coordinations des douze départements du Bénin. Ce, afin de communiquer et mobiliser les délégués. Au moins 3.000 délégués du RLC sont attendus à l'investiture du duo de l'opposition. La cérémonie aura lieu au stade municipal d'Allada dans le respect strict des mesures barrières.

A.A.A.

Categories: Afrique

Le BR désigne ses coordonnateurs communaux

Fri, 03/12/2021 - 17:47

Par décision en date du 10 mars 2021, le Secrétaire général national du parti Bloc Républicain (BR) Abdoulaye Bio Tchané a procédé à la désignation des coordonnateurs communaux de campagne en vue de l'élection présidentielle 2021.

Categories: Afrique

15 marins enlevés au large de Cotonou

Fri, 03/12/2021 - 17:38

Enlèvement de 15 marins d'un navire-citerne ‘'Davide B'', dans le Golfe de Guinée, au large du Bénin ce jeudi 11 mars 2021. L'annonce a été faite ce vendredi 12 mars 2021 par la compagnie maritime néerlandaise Poli Shipmanagement à travers un communiqué.

Selon la compagnie, l'incident a eu lieu ce jeudi vers 15 heures GMT. Davide B a été attaqué alors qu'il naviguait à quelque 210 milles nautiques au sud de Cotonou, au Bénin. 15 marins ont été enlevés.

« Six autres marins sont sains et saufs et se trouvent toujours à bord du navire, actuellement assisté par le personnel de sécurité qui est arrivé sur les lieux », a indiqué la compagnie.

Pour Poli Shipmanagement, « la première priorité est désormais d'établir le contact avec l'équipage disparu afin d'assurer sa libération ». Le Davide B, navire-citerne construit en 2016 et battant pavillon maltais, effectuait un « voyage commercial » entre Riga en Lettonie et Lagos au Nigeria.

A.A.

Categories: Afrique

Les infractions punies par la loi pénale en matière électorale

Fri, 03/12/2021 - 17:36

Pour le bon déroulement du processus électoral, le pouvoir législatif a adopté des lois. A quelques semaines de l'élection présidentielle de 2021, il est important de rappeler les infractions en matière électorale punies par la loi.

L'infraction à la loi électorale est une conduite illégale qui porte atteinte à une disposition légale reliée au processus électoral. Avant le scrutin, des actes illégaux peuvent être commis dans le but d'entraver le processus électoral. Ces actes sont punis par la loi n°2018-16 du 28 décembre 2018 portant code pénal en République du Bénin. Il s'agit entre autres de l'achat ou vente d'un suffrage à l'occasion d'une élection (et tentative), le recensement électoral national obtenu sous de faux noms ou de fausses qualités (et tentative), l'utilisation d'une donnée électorale à des fins contraires aux lois, règlements et bonnes mœurs et la modification frauduleuse de la liste électorale (et tentative).

La rétention de matériels électoraux/non exécution des actes de sa mission d'organisation des élections /entrave ou trouble à l'exécution de la mission d'organisation des élections aux fins de revendication sont également des infractions sanctionnées par une peine d'emprisonnement d'un (01) à cinq (05) ans et une amende de 500.000 à 1.000.000 FCFA et/ou peine d'inéligibilité de 03 ans à 05 ans selon l'article 252 alinéa 2. Ces peines sont portées au double lorsque ces faits ont entraîné un report de la date des élections ou un retard dans la proclamation des résultats.

La tentative de falsification de la carte d'électeur est une aussi une infraction punie d'un (01) à deux (02) ans d'emprisonnement et une amende de 500.000 à 1.000.000 FCFA.

Selon l'article 254 du Code pénal « l'empêchement au vote par fausses nouvelles, calomnies ou autres manœuvres frauduleuses (Propagande anti-vote) » est sanctionné par un emprisonnement d'un (01) mois à un (01 an) et une amende de 1.000.000 à 5.000.000 FCFA et/ou une peine d'inéligibilité de 03 ans à 05 ans.

Les autres infractions sont la corruption active au vote, la corruption passive au vote, l'empêchement de faire campagne/Intimidation d'un candidat ou groupe de candidats faisant campagne, la participation à des manifestations culturelles ou traditionnelles restrictives des libertés pendant la période électorale, la campagne électorale avec des moyens illicites, la distribution aux heures de service des bulletins, circulaires ou autres documents de propagande par un agent public et l'omission de retrait des objets de propagande dans les délais légaux.
La loi pénale prévoit également des sanctions pour des infractions commises lors du déroulement du scrutin.

A.A.A

Categories: Afrique

Une micro centrale solaire lancée à Gnassata à Abomey

Fri, 03/12/2021 - 17:35

La commune d'Abomey dispose d'une micro centrale solaire photovoltaïque. Financée par le gouvernement béninois en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud-Bénin) et le Fonds pour l'Environnement Mondial (Fem), l'infrastructure a été mise en service, jeudi 11 mars 2021, par le ministre de l'énergie Jean Claude Dona Houssou. La microcentrale installée à Gnassata s'inscrit dans le cadre du projet du gouvernement visant l'accès à l'énergie de qualité à moindre coût à tous.

M.M.

Categories: Afrique

Une micro centrale solaire lancée à Gnassata à Abomey

Fri, 03/12/2021 - 17:35

La commune d'Abomey dispose d'une micro centrale solaire photovoltaïque. Financée par le gouvernement béninois en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud-Bénin) et le Fonds pour l'Environnement Mondial (Fem), l'infrastructure a été mise en service, jeudi 11 mars 2021, par le ministre de l'énergie Jean Claude Dona Houssou. La microcentrale installée à Gnassata s'inscrit dans le cadre du projet du gouvernement visant l'accès à l'énergie de qualité à moindre coût à tous.

M.M.

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Controverses sur la prolongation du mandat présentiel et le parrainage au Bénin : Que faire pour prévenir des épisodes d'instabilité ?

Fri, 03/12/2021 - 17:00

Résumé
Cet article examine les risques d'instabilité liés à la situation politique du Bénin à la veille des élections présidentielles d'avril 2021. S'inspirant des recherches sur la notion de légitimité politique, l'article met en exergue les menaces que pose la mise en œuvre de certaines mesures électorales controversées. Il en conclut que, pour prévenir des scènes d'instabilité qui se profilent à l'horizon au Bénin, il faut impérativement y organiser un référendum et instaurer un conclave de parrainage avant les prochaines élections présidentielles.

La situation préélectorale en cours au Bénin exige une analyse rationnelle des risques auxquels elle expose la stabilité du pays encore sous la hantise des violences postélectorales de 2019. En effet, en cette veille des élections présidentielles prévues pour le 11 avril prochain, des questions entourant la légitimité de certaines règles électorales et de l'autorité du président de la république post 5 avril 2021 persistent. Ces derniers mois, les débats sur ces aspects importants de la vie politique béninoise ont, pour la plupart, porté sur la question de leur légalité. Ainsi de nombreux recours ont été formulés à l'endroit des instances judiciaires telles que la cour constitutionnelle du Bénin et la cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP). Dans certains cas, tels qu'au niveau de la cour constitutionnelle, ces recours ont tous abouti à des décisions défavorables ou d'incompétence de la cour. Dans d'autres, tels que ceux adressés à la CADHP, les décisions favorables de cette juridiction ont été purement et simplement ignorées par le gouvernement béninois.
Empruntant un paradigme différent de celui des spécialistes du droit, notamment celui des sciences politiques, le présent article met en relief les risques liés aux controverses sur la légitimité politique du nouveau cadre institutionnel ayant conduit à la prolongation du mandat présentiel en cours ainsi que l'instauration et la mise en œuvre du parrainage. Les arguments présentés ici se fondent donc sur la notion de légitimité et non sur celle de la légalité. Il en découle que, pour prévenir des scènes d'instabilité qui se profilent à l'horizon au Bénin, il faut impérativement y organiser un référendum et instaurer un conclave de parrainage avant les prochaines élections présidentielles.
Légitimité politique et stabilité de l'ordre public dans les démocraties
Le concept de la légitimité politique a été examiné par d'éminents penseurs et chercheurs, notamment par le philosophe britannique John Locke, le sociologue allemand Max Weber, ou encore des chercheurs contemporains américains tels que Seymour Martin Lipset ou Robert Dahl. En général, la légitimité politique est conçue comme étant l'acceptation, par le peuple, d'une décision politique, d'une autorité politique ou d'une institution donnée. De l'avis de John Locke, considéré comme l'un des principaux penseurs ayant inspiré le modèle américain de la démocratie, c'est le consentement implicite ou explicite des gouvernés qui confère aux gouvernants et à leurs décisions une légitimité politique.
Dans le contexte des sciences sociales, la légitimité politique est donc fondamentalement différente de la légalité qui, elle, est généralement la préoccupation des juristes. Ainsi, les débats sur la légalité d'une décision étatique doivent être distincts de ceux portant sur sa légitimité politique. Il en est ainsi parce que les juridictions de compétence en ces deux matières sont aussi différentes. Dans les démocraties, les dissensions sur la légalité d'un acte sont, de façon souveraine, arbitrées par les instances judiciaires appropriées. En revanche, les questions de légitimité politique, du moins en démocratie, ne peuvent être tranchées que par le peuple. C'est pourquoi il est important de dissocier les deux concepts, surtout lorsque l'enjeu porte sur des questions aussi sensibles que les règles électorales.
Le défaut de légitimité politique, surtout lorsqu'il s'agit de nouvelles règles électorales, constitue un enjeu particulièrement important pour la stabilité de l'ordre public. Pour s'en rendre compte, il suffit d'examiner l'histoire politique récente du Bénin. Après tout, c'est bien un défaut de légitimité politique des réformes du système partisan qui a abouti aux violences postélectorales de 2019. Non loin, en Côte d'Ivoire, c'est aussi le manque de légitimité politique des nouvelles règles électorales introduites en 1994 qui a conduit ce pays à son premier coup d'Etat en 1999 et à sa première guerre civile en 2002. Le défaut de légitimité politique représente donc une menace à la stabilité de l'ordre public d'un pays.
S'inspirant d'une métaphore du politologue américain Robert Dahl, on peut conclure que le lien entre la légitimité politique et l'ordre public dans une société peut se décrire en termes de réservoir d'eau. Pour se maintenir en équilibre au sol, le réservoir doit contenir de l'eau jusqu'à un seuil minimum. Quand le niveau d'eau baisse en deçà de ce seuil minimum, il y a des risques que le réservoir s'écroule tout seul. Il en est ainsi de la stabilité politique aussi. Pour éviter la déstabilisation d'un pays, l'instauration de nouvelles règles régissant la compétition politique requiert un minimum de légitimité politique, celle-ci étant entendue comme le consentement implicite ou explicite du peuple.
Le nouveau cadre institutionnel béninois et les polémiques entourant sa légitimité
Le premier élément institutionnel qui a fait l'objet de polémiques au Bénin est le parlement élu le 28 avril 2019. Suivant les données de l'institut IDEA, seulement 22,99% des électeurs inscrits ont participé aux élections législatives. En termes comparatifs, ce taux de participation représente à peine le tiers de celui des élections législatives de 2015 (65,91%) ou encore la moitié de celles de 1991 qui ont connu le taux le plus bas (51, 68%) de l'ère post conférence nationale au Bénin. Il est donc un fait irréfutable que, indépendamment des circonstances qui y ont conduit, le parlement issu des élections de 2019 a été mis en place sans le consentement d'une vaste majorité de Béninois. Il n'est donc pas surprenant que la légitimité politique de ce parlement suscite des controverses. Ces polémiques s'expliquent aussi par le fait que les membres du parlement, ayant collectivement le pouvoir de légiférer sur les règles devant régir la compétition contre leurs adversaires politiques, se déclarent tous partisans de la coalition au pouvoir.
La prolongation du mandat du président de la république en exercice est un autre élément controversé du nouveau cadre institutionnel béninois. Alors que le mandat en cours était initialement prévu pour expirer le 05 avril 2021 à minuit, le nouveau code électoral dispose, en son article 131, que « Le président de la République élu entre en fonction et prête serment le quatrième dimanche du mois de mai de l'année électorale ». En outre, l'article 157-3 de la loi modifiant la constitution du 11 décembre 1990 stipule que « Le mandat du président de la République en exercice s'achève à la date de prestation de serment du président de la République élu en 2021, à 00 H ».
Deux conséquences majeures découlent de ces nouvelles règles. D'une part, le nouveau code électoral accorde au président en exercice une prolongation de 47 jours (du 6 avril au 22 mai 2021 inclus) si le calendrier électoral établi était respecté. D'autre part, les nouvelles dispositions constitutionnelles lui accordent une prolongation indéterminée si, pour des raisons exceptionnelles, l'organisation des élections présidentielles ne pouvait être assurée à bonne date, ou si le président élu en 2021 n'arrivait pas à prêter serment dans les délais définis. Il s'agit là de mesures institutionnelles capitales prises par un parlement qui est lui-même sujet à des questions de légitimité politique.
Le troisième élément institutionnel ayant récemment fait l'objet de débats publics est le parrainage institué par les nouvelles dispositions constitutionnelles et le nouveau code électoral. Cette nouvelle règle exige des candidats aux élections présidentielles qu'ils soient dûment parrainés par au moins 10% de l'ensemble des maires et députés. Au regard de l'importance de l'effet que peut produire cette règle de parrainage, notamment celui d'admettre ou de rejeter des candidatures à la magistrature suprême du pays, la polémique suscitée par son instauration n'est donc pas surprenante.
Par ailleurs, au-delà de la règle de parrainage elle-même, c'est aussi le processus de sa mise en œuvre qui a été remis en cause par des acteurs impliqués et des observateurs. Par exemple, un député, bien qu'étant de la majorité au pouvoir, a publiquement remis en cause le processus de parrainage tel que conduit par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Cet élu déclare que son formulaire nominatif de parrainage a été attribué par son parti politique à un candidat autre que celui auquel il voulait accorder son soutien. Cet incident vient en rajouter aux problèmes de légitimité du nouveau cadre institutionnel devant régir les prochaines élections présidentielles.
Les risques d'instabilité pouvant découler du nouveau cadre institutionnel béninois
Retournant à la métaphore du réservoir d'eau de Robert Dahl, il est à craindre que les questions de légitimité relatives aux nouvelles dispositions institutionnelles décrites plus haut portent un coup dur à la stabilité du Bénin. A court terme, il est possible, voire probable, que des protestations contre l'autorité du président en exercice émergent à partir du 06 avril prochain. D'ailleurs plusieurs acteurs, dont les deux anciens présidents de la république encore en vie, ont appelé publiquement à rejeter son autorité politique après le 05 avril à minuit. Des troubles à l'ordre public sont donc prévisibles. Les malheureux précédents de 2019 ayant occasionné des décès au cours des affrontements entre manifestants et forces de défense devraient être un indicateur en la matière.
L'instabilité post 05 avril pourrait aussi être d'un ordre plus sérieux. Des tentatives de coup de force pour destituer le régime à partir du 06 avril sont aussi à craindre. En raison des incertitudes entourant la légitimité de l'autorité du président en exercice dans cette période, de tels coups de force ne sont pas seulement plausibles ; ils offriraient à leurs auteurs un avantage communicationnel dans l'opinion publique nationale et internationale. Une telle éventualité mettrait donc fin à un long cycle de stabilité dont a joui ce pays autrefois connu sous le nom de « l'enfant malade d'Afrique ».
Les élections présidentielles, dont le premier tour est prévu pour le 11 avril, pourraient aussi être une occasion de violences. En effet, les contestations soulevées par l'institution du parrainage et les polémiques entourant sa mise en œuvre sont des griefs politiques pouvant motiver des tentatives de sabotage des élections. S'il est vrai qu'il existe en ce moment un calme apparent dans le pays, il ne serait pas surprenant que les camps politiques disqualifiés de la compétition électorale pour défaut de parrainage tentent de bloquer, pacifiquement ou par voies de violence, le processus électoral le 11 avril. En fonction de l'issue de ce premier tour, ces tentatives pourraient persister et exposeraient dangereusement le pays à des risques de déstabilisation.
A long terme, la prolongation du mandat présidentiel en cours telle qu'expliquée plus haut porte en elle des germes d'instabilité institutionnelle. S'il advenait, malgré les incertitudes de légitimité qui entourent le sujet, que le président en exercice reste au pouvoir jusqu'à la prochaine investiture, cela constituerait un précédent qui ouvrirait la porte à de futures manipulations institutionnelles. Quelles justifications pourrait-on apporter pour freiner l'élan de futurs parlementaires à prolonger, pour une durée de leur goût, le mandat d'un président en fin d'exercice sans s'en référer au peuple ? De telles manipulations ouvriraient indéniablement la voie à l'effondrement du système démocratique béninois car elles offriraient aux futurs régimes la possibilité de se maintenir au pouvoir aux moyens de ruses constitutionnelles. Une telle instabilité institutionnelle ne manquerait pas d'avoir des répercussions sur l'ordre public.
Que faire pour prévenir l'instabilité au Bénin ?
Apparemment conscient des menaces à l'horizon, le gouvernement béninois semble avoir choisi la voie de la dissuasion et de la répression. Son porte-parole, le Ministre Alain Orounla, a récemment déclaré que des dispositions sont prises pour que ne se reproduisent les violences postélectorales observées en 2019. « Tout est mis en œuvre pour décourager et dissuader, avant même que naissent ou ne germent toutes velléités d'appels au boycott, à l'insurrection, dans l'esprit de quiconque », a-t-il martelé à l'occasion d'un entretien accordé à la chaîne locale de télévision Golfe TV Africa le 28 février dernier.
Malgré ces assurances du gouvernement, il demeure une grande incertitude quant à l'attitude des forces de défense et de sécurité. La police républicaine, fragilisée par des griefs corporatistes liés à la fusion de la gendarmerie et de la police en une force unique de sécurité, sera-t-elle, cette fois-ci, à la hauteur des attentes répressives du gouvernement ? L'armée, au regard des expériences malheureuses de 2019, optera-t-elle pour une loyauté au pouvoir politique ou choisira-t-elle d'adopter une attitude républicaine ? Même en cas de déploiement, les troupes s'aligneraient-elles aisément sur la position de la hiérarchie militaire ?
Ce sont là de nombreuses questions auxquelles les échos provenant des rangs des forces de défense et de sécurité en ce moment ne permettent pas de répondre avec certitude. Il y a même lieu de s'inquiéter au regard des déclarations provenant de certains chefs militaires qui se disent « fatigués d'être pris en otage par un conflit de personnes qui n'en finit pas », faisant référence aux dissensions personnelles entre l'actuel chef de l'Etat et son prédécesseur. Plusieurs officiers supérieurs se disent offusqués de voir l'armée faire l'objet d'instrumentalisation dans le règlement de différends politiques. Le retour des militaires à la caserne tel que prescrit par la conférence nationale de 1990, disent-ils, « ne signifie nullement qu'un camp politique peut utiliser l'armée à sa guise pour dissuader ou réprimer ses adversaires politiques ».
Face à cette incertitude entourant la capacité du gouvernement à garantir la stabilité par l'usage ou la menace de la force armée, la nécessité de solutions alternatives s'impose donc. Une solution réaliste et appropriée au contexte béninois actuel serait la convocation imminente d'un référendum préélectoral en vue de permettre au peuple souverain de se prononcer sur les questions de légitimité politique entourant le nouveau cadre institutionnel devant régir les prochaines élections. Deux plateformes pourraient ainsi être soumises à l'appréciation du peuple. La première, celle du OUI, consisterait à organiser des élections présidentielles de 2021 suivant les nouvelles règles électorales et conformément au calendrier établi. Ainsi, un vote en faveur du OUI accorderait la légitimité politique à la prolongation du mandat présidentiel en cours jusqu'à la prochaine investiture en mai 2021.
Un vote en faveur du OUI aurait aussi pour conséquence la validité du parrainage en tant que règle électorale aux yeux du peuple. Toutefois, la plateforme du OUI devrait clairement indiquer une procédure pour la mise en œuvre du parrainage. Par exemple, un conclave de parrainage pourrait être adopté comme solution pour éviter l'opacité et les protestations qui ont accompagné la dernière mise en œuvre de cette règle par la CENA. Ainsi, les candidatures reçues par la CENA au 04 février dernier et remplissant toutes les conditions sauf celle du parrainage seraient soumises à un vote du collège des maires et députes rassemblés en conclave organisé par la CENA. Un tel conclave serait ouvert aux observateurs de la société civile ainsi qu'aux représentants des candidats. Le vote de chaque membre du collège se déroulerait dans un isoloir. A l'issue de ce vote secret, les listes ayant obtenu le quota de parrainage requis (10% du collège) seraient déclarées éligibles aux élections présidentielles. Une telle procédure garantirait à la fois l'anonymat des parrains voulu par la CENA ainsi que la transparence du processus, toutes choses qui mettraient le parrainage et sa mise en œuvre à l'abri de contestations.
La seconde plateforme, celle du NON, aurait pour objectif de proposer au peuple une option pouvant conduire à l'émergence d'un nouvel ordre politique et économique au bout d'une transition politique de deux ans. Cette opportunité permettrait au Bénin de corriger son modèle politique qui, après une trentaine d'années d'expérimentation, montre des signes apparents d'essoufflement. Un modèle alternatif dénommé « Consencratie » et visant à mettre en place des institutions orientées vers une gouvernance consensuelle et de qualité, a été proposé par l'auteur de cet article dans un livre publié en 2016. Une transition politique de deux ans pourrait aussi être l'occasion pour une justice de transition pouvant déboucher sur une amnistie pour les faits et crimes ayant mis à mal la cohésion nationale au cours des dernières années. Enfin, cette période de transition serait une aubaine pour un dialogue public d'orientations socioéconomiques, tant au plan national qu'à l'échelle des communautés à la base. Un vote en faveur de cette plateforme du NON offrirait donc aux Béninois les chances de créer les conditions d'une stabilité durable.
Les propositions formulées ici pourraient susciter quelques questions légitimes. La première serait de savoir si un référendum est encore faisable dans les courts délais précédant les élections du 11 avril prochain. La réponse est évidemment oui. Le Président de la République sortant dispose encore du mois de mars pour convoquer un référendum dont les résultats pourraient être connus avant l'expiration de son mandat initial le 5 avril à minuit. En outre, la CENA ayant déjà prévu des élections en avril, l'organisation d'un tel référendum ne nécessiterait qu'un ajustement des infrastructures requises pour ce scrutin.
Qui conduirait le processus de transition politique dans l'hypothèse de l'adoption de la plateforme du NON au référendum ? Si un tel scénario advenait, le président de la république sortant démissionnerait à l'expiration de son mandat initial, c'est-à-dire le 05 avril 2021 à 00 heure. Le président de l'Assemblée Nationale prêterait serment le 06 avril pour assumer les fonctions de président de la république par intérim pour une durée de 30 jours. Il devrait, dans ce délai de 30 jours, organiser une concertation nationale des acteurs sociopolitiques en vue de la désignation d'un Président de Transition qui se chargerait de conduire la transition politique pour une durée de deux ans. Toutefois, ces mesures devraient au préalable figurer sur la plateforme soumise au référendum.
La dernière question à anticiper serait de savoir si le régime en place, notamment le président de la république sortant, voudra mettre en œuvre les présentes propositions. Il serait naïf de croire qu'un homme politique, détenant les cartes de sa survie politique, les cèderait sur une simple demande. Mais il serait tout aussi naïf de croire qu'un homme politique, aussi déterminé soit-il, est en mesure de s'assurer une survie politique sans la loyauté de ce que le politologue américain Bruce Bueno de Mesquita et ses collègues ont appelé le « winning coalition », c'est-à-dire un ensemble de personnes physiques et morales sans lesquelles l'on ne peut garantir sa place au pouvoir. Dans le cas d'espèce, cette coalition est faite d'une panoplie d'acteurs au rang desquels figurent en priorité les forces de sécurité et de défense, les services de renseignement, des élites (politiques et académiques) ainsi que les gouvernements des pays étrangers abritant des intérêts économiques des acteurs au pouvoir au Bénin. Des pressions provenant de cette coalition inciteraient à coup sûr le gouvernement à se pencher sur des options consensuelles et pacifiques pouvant mettre le Bénin à l'abri de soubresauts dont les risques semblent être camouflés par un calme préélectoral trompeur mais qui paraissent de plus en plus inévitables.

Biographie de l'auteur
Dr. Juste Codjo est professeur de sécurité internationale au New Jersey City University aux Etats-Unis d'Amérique où il dirige un programme de doctorat en études de sécurité. Ancien officier supérieur des forces armées béninoises et titulaire d'un certificat d'études stratégiques obtenu au U.S. Army Command and General Staff College, il est auteur d'un livre sur la consencratie, un modèle de démocratie consensuelle inspiré de ses recherches en sciences politiques.

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Le Bénin reçoit l'appui des Usa dans la lutte contre le terrorisme

Fri, 03/12/2021 - 15:58

En visite de travail au Bénin, le Major-Général Dagvin R. M. Anderson, Commandant des Forces Spéciales au Commandement des Etats-Unis d'Amérique pour l'Afrique (US-AFRICOM) a échangé, jeudi 11 mars 2021, avec le Chef de l'Etat Patrice Talon.

L'audience s'est tenue en présence de l'Ambassadeur des États-Unis près le Bénin Patricia Mahomey et des ministres des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbenonci et de la défense nationale Fortunet Alain Nouatin et d'autres gradés des forces armées béninoises.
« Nous avons discuté avec le Président de la République sur comment nous allons collaborer pour combattre le terrorisme. Comme vous le savez déjà, nous sommes en train de collaborer avec plusieurs pays d'Afrique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Aucun pays n'est capable de faire face seul à ce fléau. Notre objectif est de voir dans quelle mesure nous pouvons aider le Bénin dans la formation, l'élaboration des stratégies nécessaires pour combattre le terrorisme », a confié le Major-Général Dagvin R. M. Anderson, Commandant des Forces Spéciales au Commandement des Etats-Unis d'Amérique pour l'Afrique (US-AFRICOM), à l'issue des échanges.
Le diplomate américain a réaffirmé l'engagement des Etats-Unis à accompagner le Bénin sur des questions sécuritaires. A en croire Aurélien Agbenonci le ministre des affaires étrangères et de la coopération, le Bénin est également prêt à participer à toute action de lutte contre le terrorisme et la violence.
M. M.

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