(Par Roger Gbégnonvi)
Dans le quotidien allemand, Der Spiegel, du 1er septembre 2021, l'information vous prend littéralement à la gorge : « 70 ans après leur exécution pour le viol d'une femme blanche, le gouverneur de l'Etat de Virginie (sud des Etats-Unis), Ralph Northam, a gracié à titre posthume sept jeunes Afro-Américains… Un moyen de compenser le fait que la condamnation à mort était motivée par des considérations raciales et ne résultait pas d'une procédure équitable, a expliqué l'homme politique démocrate mardi [31 août 2021]. » Les exécutés avaient entre 18 et 21 ans ; un seul avait 37 ans. Exécutés graciés à titre posthume.
Vous relisez l'information. Et des choses vous traversent l'esprit. En désordre. Portées par une colère insensée puisque plus personne ne peut remonter le temps, juste un peu avant il y a 70 ans, remonter le temps pour alerter l'opinion internationale afin d'obtenir qu'un jury exclusivement composé de Blancs n'envoie pas trop facilement à la mort sept Noirs sur une accusation gravissime dont la véracité n'est peut-être pas solidement établie. Et il vous souvient que, certes contraints, les Noirs ont contribué à la prospérité des Etats-Unis. Mais ce fut à la manière des vaches et des chevaux dont aucun rapport circonstancié ne mentionne le travail pour la prospérité d'un pays. Or les Noirs aux Etats-Unis valaient gibier : on en tuait pour se désennuyer. Le 2ème amendement à la constitution en 1791 autorisa les milices et « garantit à tout citoyen américain le droit de porter des armes. » Pour abattre qui ? Aujourd'hui, libres et citoyens à part entière (?), les Noirs Américains ne se sentent pas concernés par le 2ème amendement. Il leur apparaît contre-nature d'user d'une loi qui facilitait et légalisait leur assassinat au temps où ils étaient esclaves. On les comprend.
Et il vous souvient que Voltaire a écrit Le nègre de Surinam, texte dans lequel il a dénoncé l'atrocité de l'esclavage : « Oui, monsieur, dit le nègre ; c'est l'usage… Quand nous travaillons aux sucreries et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe ; je me suis trouvé dans ces deux cas : c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. » Voltaire avait atteint et abattu l'immonde esclavage. C'est justement pourquoi, fin XVIIIème siècle et début XIXème siècle, les opposants à l'abolition de l'esclavage voulurent trouver en lui un allié de choix en tentant de ternir sa mémoire, son œuvre et son humanisme. Selon eux, Voltaire « avait pris une action de cinq mille livres sur un bâtiment négrier armé à Nantes par M. Michaud ». Le philosophe anti-esclavagiste aurait donc pris délibérément sa part des usufruits de l'esclavage !
A supposer un seul instant que ce fût vrai, Voltaire aurait eu á se reprocher d'avoir manqué à l'impératif catégorique d'Emmanuel Kant, son collègue allemand des Lumières. Mais avant Kant et Voltaire, c'est le Pape Nicolas V qui, au XVème siècle, donna au roi Alfonso du Portugal « la libre et ample faculté d'envahir, de chercher, capturer, déporter et soumettre tous les Sarrasins [= les Noirs] et autres ennemis du Christ… et de réduire leur personne à l'esclavage perpétuel » (Bulle Romanus Pontifex). C'est le dominicain Las Casas qui, au XVIème siècle, eut pitié des Amérindiens qu'on décimait à la tâche et obtint qu'on leur substituât des Nègres, à ses yeux plus aptes à subir l'horreur de l'esclavage. On le fit évêque. A Ouidah cependant, le Vodun régnant, les uns vendaient les autres. Après Kant et Voltaire, c'est le Pape Pie XII qui, en 1944, ne voulut pas de soldats noirs à Rome lors à la libération par les troupes alliées. Et le 25 mai 2020, parents et amis ne purent que pleurer devant le corps sans vie de George Floyd, étouffé de sang-froid à Minneapolis parce qu'il était un Noir.
L'intolérable, c'est d'accepter l'existence de l'intolérable. Refuser l'intolérable, c'est, à chaque instant, essayer de « faire quelque chose pour le bonheur ». Le bonheur de tous.
Abiola Kachon va évoluer cette saison dans le championnat Burkinabé. En fin de contrat avec les Dragons de l'Ouémé, l'international Béninois (19 ans )vient de s'engager pour deux ans avec le club burkinabé de Salitas.
Abiola Katchon gardien de but des Ecureuils Junior est souvent cité comme parmi les gardiens les plus prometteurs du pays.
Le leader mondial des plateformes de cloud computing, Amazon Web Services (AWS) lance pour la première fois au Sénégal, au Rwanda et en RDC le programme AWS re/Start, une formation de 12 semaines qui initie des jeunes africains de toutes conditions aux métiers du cloud. L'objectif est d'aider le continent à se saisir de la 4e révolution industrielle. En collaboration avec Education Development Center, GetINNOtized ou encore I.T Open Talk Africa, AWS re/Start s'inscrit dans le cadre du plan d'expansion d'AWS en Afrique Sub-Saharienne.
A l'heure où 3/4 des cadres supérieurs affirment que le manque de compétences techniques est un obstacle à l'utilisation du cloud computing - l'Afrique, où plusieurs de 10 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché de l'emploi - est le terrain d'une révolution numérique d'ampleur. C'est dans cette veine qu'AWS, implantée sur le continent depuis plusieurs années, y a déployé le programme AWS re/Start, dont le contenu pédagogique comprend à la fois cours magistraux et mise en pratique. A travers cette formation, les apprenants acquièrent des compétences en matière de Linux, Python, réseaux, sécurité et bases de données relationnelles. Un accompagnement à la rédaction d'un CV, ainsi que des simulations d'entretiens sont également prévus par ce cursus complet, encadré par des mentors professionnels et des instructeurs accrédités. A l'issue de la formation, les diplômés passent la certification AWS Certified Cloud Practitioner – reconnue par le secteur, qui valide leurs compétences en matière de cloud computing.
Au Sénégal, AWS re/Start est lancée conjointement par AWS et Education Development Center (EDC) - ONG américaine spécialisée dans l'éducation - à travers notamment son projet d'Amélioration des Performances de Travail et d'Entreprenariat au Sénégal (APTE-Sénégal), conçu en partenariat avec le gouvernement du Sénégal et la Fondation Mastercard.
En RDC, c'est avec I.T Open Talk Africa (Itot Africa) - une startup congolaise qui a pour dessein de combler le déficit de compétences numériques et professionnelles en RDC et plus généralement en Afrique subsaharienne francophone - que AWS collabore pour constituer un pipeline mondial inclusif et diversifié de nouveaux talents du cloud, en se concentrant sur les personnes éloignées de l'emploi.
Enfin, au Rwanda, AWS re/Start est dispensé en collaboration avec getINNOtized par le biais de son programme de formation phare Azubi Africa, ainsi qu'avec ITi Africa, un fournisseur de solutions rwandais spécialisé dans les services informatiques et de cloud computing.
Une formation gratuite en informatique d'ici 2025 pour 29 millions de personnes
L'expansion du programme AWS AWS re/Start – lancé en 2017 - dans ces trois pays s'inscrit dans la volonté d'Amazon Web Services de fournir à 29 millions de personnes dans le monde un accès gratuit à une formation en informatique dématérialisée d'ici 2025. Sur le continent africain, ce sont donc aujourd'hui 7 pays en particulier qui ont accès à AWS AWS re/Start - l'Afrique du Sud, le Ghana, le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
Marine Houmeau, responsable du programme AWS re/Start pour l'Afrique subsaharienne, déclare : « C'est une véritable fierté pour Amazon Web Services que de lancer AWS re/Start, notre programme phare, au Sénégal, au Rwanda et en RDC. Après l'Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya et le Nigeria, AWS continue d'encourager l'émancipation des talents africains à travers une formation aux métiers qui feront l'Afrique de demain. ».
Tejas Vashi, Global Team Lead du programme AWS re/Start, ajoute : "AWS re/Start" est une réussite lorsque les diplômés de notre programme lancent leur carrière dans le cloud. Grâce à un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires et des cours, les apprenants peuvent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper un poste de premier échelon dans le domaine du cloud. En outre, AWS re/Start fournit une formation aux compétences d'employabilité, comme la rédaction de CV et l'accompagnement aux entretiens, afin de préparer les apprenants aux réunions et aux entretiens avec les employeurs, ainsi que des compétences en communication et en présentation, qui font toutes partie d'une expérience de développement holistique qui prépare les individus à l'emploi. »
Selina Adams, apprenante du programme AWS re/Start à Accra, Ghana, conclut : « AWS re/Start m'a permis d'acquérir des compétences en matière de cloud computing, alors que je n'avais aucune expérience dans le domaine de l'informatique. Depuis, de nouvelles portes et horizons se présentent, notamment en matière d'emploi. C'est pour cette raison que ce programme constitue un véritable tremplin. »
À propos de AWS re/Start
Le programme AWS AWS re/Start enseigne les fondamentaux du cloud AWS afin d'aider les apprenants à accéder à des postes juniors dans le domaine du cloud. Grâce à des exercices basés sur des scénarios, des ateliers pratiques et des cours, les apprenants acquièrent des compétences sur Linux, Python, les réseaux, la sécurité et les bases de données relationnelles. Les apprenants bénéficient d'une formation spécifique et développent des techniques efficaces de support, de dépannage, de transfert et d'automatisation des tâches de premier niveau. À ces postes, ils pourront exécuter des scripts Python, travailler sous le système d'exploitation Linux, exploiter les infrastructures réseau, accompagner l'intégration et le déploiement des solutions AWS et procéder à la résolution d'incidents. AWS AWS re/Start accompagne aussi les apprenants dans leur retour à l'emploi en les coachant et en les préparant aux entretiens avec les employeurs.
À propos d'Amazon Web Service
Depuis plus de 15 ans, Amazon Web Services est la plateforme cloud la plus complète et la plus largement adoptée au monde. AWS n'a cessé d'étendre ses services pour prendre en charge pratiquement n'importe quelle charge de travail dans le cloud, et elle propose aujourd'hui plus de 200 services complets pour le calcul, le stockage, les bases de données, la mise en réseau, l'analytique, l'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle (IA), l'Internet des objets (IoT), le mobile, la sécurité, l'hybride, réalité virtuelle et augmentée (VR et AR), médias, et développement, déploiement et gestion d'applications à partir de 80 zones de disponibilité au sein de 25 régions géographiques, avec des plans annoncés pour 18 zones de disponibilité supplémentaires et six régions AWS supplémentaires en Australie, en Inde, en Indonésie, en Espagne, en Suisse et aux Émirats arabes unis. Des millions de clients - dont les start-ups à la croissance la plus rapide, les plus grandes entreprises et les principales agences gouvernementales - font confiance à AWS pour alimenter leur infrastructure, devenir plus agiles et réduire leurs coûts. Pour en savoir plus sur AWS, visitez aws.amazon.com.
La Grande-Bretagne veut reconnaître la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain après les Etats-Unis d'Amérique et ouvrir un consulat à Dakhla.
Le média public britannique BBC a publié récemment la carte du Royaume du Maroc incluant les provinces du Sud. Fin décembre 2020, les Etats d'Unis d'Amérique ont reconnu la marocanité du Sahara. Ce qui a conduit à la publication de la carte complète du Maroc par plusieurs sites Web officiels américains et internationaux. Cet acte amène les observateurs nationaux et internationaux à anticiper sur la décision du Royaume-Uni relative à la question du Sahara marocain.
A sa sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni a signé un accord avec le Maroc (couvrant les provinces du Sud) afin de continuer les échanges économiques. « Ce qui a été publié par certains sites espagnols sur l'éventualité de l'ouverture d'un consulat par la Grande-Bretagne au Sahara marocain, à l'instar des Etats-Unis d'Amérique, n'est pas nouveau, car plusieurs médias internationaux ont déjà évoqué l'existence d'un dialogue serein entre les diplomaties marocaine et britannique en ce sens », a déclaré l'avocat et spécialiste de la question du Sahara marocain Nouafal Bouamri à Libé rapporté par ‘'Libération''. Selon lui, « la reconnaissance de la marocanité du Sahara et l'ouverture d'un consulat dans la ville de Dakhla ou de Laâyoune ne seront qu'une traduction de la relation économique forte entre les deux pays ».
Nouafal Bouamri a également évoqué « l'information publiée récemment selon laquelle le Maroc attend un grand cadeau de la Grande-Bretagne à l'occasion de l'anniversaire de la Reine Elizabeth du fait de l'ancienneté des relations qui unissent les monarchies marocaine et britannique, d'autant plus que la Grande-Bretagne ne cesse de soutenir les résolutions du Conseil de sécurité relatives au conflit du Sahara appelant à une solution politique basée sur le projet d'autonomie proposé par le Royaume ».
A.A.A
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a tenu le 2 septembre 2021 par visioconférence une séance d'entretien avec Mme Emine Dzhaparova, Première vice-ministre des Affaires étrangères d'Ukraine, avec la participation de Mme Vasilyeva Oksana Yuryevna, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire d'Ukraine au Royaume du Maroc.
L'entrevue a porté sur l'examen des perspectives de coopération entre les deux parties dans les domaines de l'éducation, des sciences et de la culture. Dr AlMalik a ouvert la séance, à laquelle ont participé nombre de responsables de l'ICESCO, en soulignant que celle-ci attache une grande importance à la promotion des valeurs de coexistence et de dialogue, et ce, par l'adoption de l'éducation pour la paix, le renforcement des capacités des femmes et des jeunes, l'assurance d'une éducation de qualité pour tous et la mise à profit des technologies modernes dans les domaines de l'éducation, de la culture et de la protection de l'environnement.
Il a indiqué que l'ICESCO établit ses programmes et activités pour atteindre ces objectifs en partenariat avec les autorités compétentes des États membres, et qu'elle est ouverte à la coopération avec les États non membres, les organisations internationales et les donateurs, au profit des États membres et des communautés musulmanes du monde entier.
Pour sa part, la Première vice-ministre des Affaires étrangères d'Ukraine a affirmé la volonté de son pays de construire une coopération fructueuse avec l'ICESCO, notant que pas moins de 1,5 million de musulmans vivent en Ukraine, un pays riche en sites historiques et en éléments du patrimoine immatériel.
Elle a également salué les rôles de l'ICESCO dans la protection du patrimoine, le développement de l'éducation et le renforcement des capacités des femmes et des jeunes.
Les autorités sud-soudanaises ont arrêté des militants de la société civile et un homme politique et fermé une station de radio et un groupe de réflexion universitaire, signalant une nouvelle vague de répression en réponse aux appels à des manifestations pacifiques, a déclaré Amnesty International.
La hausse des arrestations arbitraires et d'autres mesures intervient après que la Coalition du peuple pour l'action civile (PCCA), un groupe de critiques du gouvernement récemment formé, a appelé à des manifestations pacifiques dans tout le pays le 30 août pour forcer le gouvernement à démissionner, citant « » direction défaillante ».
« Nous assistons à l'émergence d'une nouvelle vague de répression au Soudan du Sud visant les droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, a déclaré Deprose Muchena, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique orientale et australe.
« Les manifestations pacifiques doivent être facilitées plutôt que réprimées ou empêchées par des arrestations, du harcèlement, un déploiement de sécurité intensif ou toute autre mesure punitive. »
S'adressant aux médias hier, le ministre de l'Information, des Technologies de la communication et des Services postaux a déclaré que le gouvernement « a empêché [la manifestation] … d'avoir un Soudan du Sud pacifique », arguant que toute manifestation appelant à un changement de direction n'est pas pacifique.
Arrestations
Dans la période précédant les manifestations prévues, le Service de sécurité nationale (NSS) du pays a arrêté Kuel Aguer Kuel, l'ancien gouverneur intérimaire de l'État du Bahr el-Ghazal du Nord et l'un des cofondateurs du PCCA dans la capitale, Juba, le 2 août. . Les autorités continuent de le détenir à la prison centrale de Juba avec un accès très limité à sa famille. Il a été inculpé de cinq infractions contre l'État, dont la subversion du gouvernement constitutionnel ; insurrection, banditisme, sabotage ou terrorisme ; provoquer la désaffection parmi les forces de police ou les forces de défense ; publier ou communiquer de fausses déclarations préjudiciables au Sud-Soudan ; et portant atteinte à l'autorité ou insultant le président. Deux autres cofondateurs, Ibrahim Awolich et Rajab Mohandis, se sont cachés par crainte d'être arrêtés. Les autorités ont également fermé le Sudd Institute, un groupe de réflexion pour lequel Awolich travaille.
Amnesty International a documenté une augmentation des arrestations arbitraires à travers le pays dans les jours qui ont précédé les manifestations prévues. Entre le 25 et le 28 août, quatre autres hommes ont été arrêtés dans la ville méridionale de Yei, dont un évêque, soupçonnés de soutenir le PCCA et de mobiliser des personnes pour participer aux manifestations prévues. Ils sont détenus dans un centre de détention du renseignement militaire et ont été inculpés de trahison, un crime passible de mort en vertu de la loi sud-soudanaise, et d'avoir participé à un rassemblement dans l'intention de promouvoir la violence publique, les atteintes à l'ordre public ou le sectarisme.
Le 27 août, le NSS a brièvement arrêté trois travailleurs des médias à Bor, une ville au nord de la capitale Juba. Ce même jour dans la matinée, à Wau, dans l'ouest du Soudan du Sud, le NSS a arrêté trois membres de la société civile qui distribuaient des T-shirts pour une marche pacifique de sensibilisation sur la violence sexiste avant de les relâcher plus tard dans la journée. Au moins deux autres hommes ont été arrêtés en relation avec la marche pacifique et le NSS a empêché la marche d'avoir lieu.
Arrêt d'Internet
À la veille des manifestations prévues, Amnesty International a commencé à recevoir des informations faisant état de perturbations d'Internet qui ont duré jusqu'en fin d'après-midi du lundi 30 août. Les graphiques publiés par des experts en mesure de réseau, ainsi que les rapports des médias, fournissent des preuves solides des perturbations du réseau. La coupure d'Internet, que le ministre de l'Information, des Technologies de la communication et des Services postaux a attribuée à des problèmes techniques, a pris fin par hasard dès qu'il est devenu évident que les manifestations prévues pour le 30 août n'avaient pas eu lieu. Amnesty International soupçonne que la fermeture d'Internet pourrait avoir été une tentative délibérée des autorités de faire dérailler les manifestations.
« Les coupures et les interruptions d'Internet affectent négativement la capacité des personnes à exercer leurs droits à la liberté d'information, d'expression, d'association et de réunion pacifique. Les autorités sud-soudanaises et les fournisseurs de services Internet doivent clarifier leur rôle dans la perturbation », a déclaré Deprose Muchena.
Les entreprises ont la responsabilité de respecter les droits de l'homme partout où elles opèrent. Si la fermeture des services Internet a été formellement ou officieusement ordonnée par le Soudan du Sud, les fournisseurs d'accès Internet doivent s'opposer à ces mesures et exercer une diligence raisonnable en matière de droits humains afin d'identifier, de prévenir et d'atténuer les impacts négatifs sur les droits humains d'une telle fermeture ou ceux découlant de leur activité. des relations.
Au cours de la semaine qui a suivi les manifestations avortées, Amnesty International a reçu de nouvelles informations faisant état de harcèlement d'acteurs de la société civile à travers le pays, notamment à Juba, Yei, Bor et Wau, certains soupçonnant qu'ils étaient surveillés par les forces de sécurité. Le 1er septembre, un militant de premier plan de la société civile a signalé que deux de ses employés avaient été emmenés par des membres du Service de sécurité nationale après des jours de surveillance gouvernementale du bureau de l'organisation. Les deux hommes ont été libérés après des heures d'interrogatoire.
Fond
Le PCCA a été formé le 30 juillet par un groupe d'hommes politiques sud-soudanais,
de membres de la société civile et de dirigeants de groupes de réflexion. Dans sa déclaration, il condamne ce qu'il dit être des problèmes fondamentaux au Soudan du Sud, notamment le manque de services de base, la corruption, le chômage, le manque de responsabilité et de respect des droits humains. Citant un leadership défaillant comme cause de ces problèmes, il appelle les dirigeants actuels, y compris le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar, à se retirer.
Le 2 février 2021, Amnesty International a publié un rapport détaillé sur la surveillance illégale et incontrôlée des communications au Soudan du Sud et sur la manière dont elle est utilisée pour harceler et intimider les journalistes, les militants et les critiques, créant un climat de peur et d'autocensure.
Les autorités sud-soudanaises ont empêché les manifestations dans un passé récent. En juillet 2019, les arrestations, les menaces et le déploiement massif de l'armée ont fait dérailler les manifestations appelées par le Mouvement du carton rouge à Juba, dissuadant les manifestants de descendre dans les rues de la capitale.
De nouvelles mutations à la Police. Le Directeur Général de la Police Républicaine a signé, ce 03 septembre 2021, une décision portant mutation générale des officiers de la Police républicaine au titre de l'année 2021. (Voir Décision)
La police a arrêté, jeudi 3 septembre 2021, à Pélébina (Djougou), un individu pour tentative de vol de moto à Pabegou, commune de Copargo.
Le propriétaire d'une motocyclette a été réveillé par des bruits dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 août 2021 aux environs de 2 heures du matin à Pabegou, commune de Copargo. Un individu s'est introduit dans la chambre et tentait de voler sa moto.
Le suspect a pris la fuite lorsque le propriétaire a donné l'alerte.
La police a ouvert une enquête qui a permis d'appréhender le suspect jeudi dernier à Pélébina (Djougou).
M. M.
Le prix des produits vivriers a baissé depuis quelques semaines sur le marché béninois. C'est le fruit de l'interdiction des sorties incontrôlées des vivriers du territoire national, selon le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. Wilfried Léandre Houngbédji a échangé à bâtons rompus sur divers sujets avec les journalistes, vendredi 03 septembre 2021, au siège du groupe de presse Le Matinal.
Le maïs, le gari, etc ne sont plus cédés à des prix renchéris depuis quelques semaines comme peuvent le constater les consommateurs béninois. L'un des facteurs qui ont permis d'atteindre cet objectif est la mesure d'interdiction des sorties de produits viviers hors du marché béninois.
« Le gouvernement a interdit les sorties incontrôlées de vivriers. Cette mesure a permis que le produit reste sur le marché et que cela serve à réguler les prix. S'il sortait, il y en aurait eu de moins en moins et la logique économique, c'est que la rareté entraîne un renchérissement des prix », a expliqué le porte-parole du gouvernement, vendredi 03 septembre 2021, aux professionnels des médias.
« (…) Nous avons réussi à faire que les prix des produits agricoles soient restés à un niveau presque inchangé. Nous avons tout intérêt à ce qu'ils ne s'envolent pas comme on l'a observé. Ils ont commencé donc à se réajuster. Une légère baisse est observée. Le gouvernement va continuer son action pour que les produits étant de plus en plus disponibles, (…) nous revenions à de niveaux de prix assez compétitifs pour le consommateur », a ajouté Wilfried Léandre Houngbédji. Le porte-parole du gouvernement souhaite la fin de la conjoncture observée au niveau international.
Selon le secrétaire général adjoint du gouvernement, la cherté, autrefois observée, est la cause de la pression exercée par les autres pays sur les produits vivriers du Bénin. Malgré cette pression, le Bénin n'était pas en période de soudure. En prenant l'exemple du gari, le porte-parole du gouvernement indique que le produit était disponible mais « c'est la forte demande qui a induit le renchérissement des prix chez nous (Bénin, ndlr) ».
M. M.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM), en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Ghana Health Service (GHS), a organisé deux ateliers en août 2021 pour soutenir les efforts du gouvernement du Ghana dans l'harmonisation de la réponse aux urgences de santé publique telles que Covid-19 à travers ses postes frontières.
Les ateliers de renforcement des capacités ont aidé à renforcer les capacités de Port Health, du Ghana Immigration Service (GIS) et de la Ghana Revenue Authority (GRA) - les responsables de la Division des douanes sur la prévention et le contrôle des infections (IPC) aux points d'entrée terrestres (PoE). Un atelier de formation des formateurs (FdF) à Ho, dans la région de la Volta (3-5 août 2021) a renforcé les connaissances et les compétences IPC de 14 fonctionnaires du SIG et de Port Health de sept PoE au sol. La session a également renforcé leurs capacités en tant que formateurs pour éduquer davantage leurs collègues à travers le pays. Une formation en cascade ciblant les PoE terrestres occidentaux a eu lieu par la suite à Sunyani (26-27 août 2021). Deux fonctionnaires de GIS et de Port Health formés dans la ToT précédente se sont joints en tant que facilitateurs pour dispenser la formation à 15 fonctionnaires de GIS, de Port Health et de la Division des douanes de GRA de sept PoE au sol.
« La sécurité des frontières devrait impliquer la prévention de tous les dangers existants qui pourraient traverser les frontières extérieures d'une nation. Le Covid-19 constitue désormais une menace pour la santé publique non seulement au Ghana mais dans le monde entier. Il est de la plus haute priorité d'avoir un personnel bien informé aux points de passage frontaliers pour soutenir les efforts visant à faire face à cette menace pour la santé publique, et une formation de formateurs est un moyen efficace de multiplier les connaissances », a déclaré Dirk Kattlun, agent de liaison de la police fédérale. Officier au Ghana, Ambassade de la République fédérale d'Allemagne au Ghana.
Les ateliers ont couvert les techniques IPC, les connaissances générales en IPC et COVID-19, les mesures d'autoprotection, la surveillance des maladies, la communication des risques et l'engagement communautaire, l'évaluation et la gestion des risques dans les PoE, et la santé environnementale/la gestion des déchets, entre autres. Les responsables des frontières et de la santé participants ont également reçu des conseils opérationnels sur la manière de communiquer efficacement les mesures de santé et de sécurité aux voyageurs et sur la manière de procéder au dépistage et à l'orientation des voyageurs suspectés de maladie.
« Il est nécessaire de s'assurer que les points d'entrée ne deviennent pas une plaque tournante pour les complications des infections. Cette formation permettra à tous les participants de renforcer les capacités d'urgence de santé publique aux points d'entrée, ce qui se traduira par de meilleures capacités pour le Règlement sanitaire international », a déclaré Patrick Avevor, responsable technique de la sécurité de la santé publique à l'Organisation mondiale de la santé au Ghana.
Les ateliers ont répondu aux besoins identifiés dans une évaluation rapide de l'état opérationnel de 48 PoE à travers le pays publiée par l'OIM en 2020. L'évaluation avait révélé qu'à l'époque, 90% des fonctionnaires aux frontières terrestres n'avaient pas reçu de formation spécifique sur COVID. -19, et que 70 % des PoE n'avaient pas mis en place de procédures opératoires normalisées (SOP) sur les interventions d'urgence en santé publique (PHER).
« Les formations aident à combler les lacunes identifiées en matière de PCI et soutiennent la rédaction de voies de référence pour les voyageurs malades afin d'améliorer l'identification, l'isolement et le transport. Dans la région de l'Afrique de l'Ouest, une zone de libre circulation, en particulier les PoE terrestres, reste essentielle pour assurer une réponse nationale et mondiale coordonnée au COVID-19 et à d'autres urgences de santé publique. Les PoE font partie intégrante des efforts de première ligne pour assurer la coordination transfrontalière et la protection des populations vulnérables mobiles, ainsi que pour faciliter la circulation des personnes et des biens », a déclaré Nnamdi Iwuora, chef de projet à l'OIM Ghana.
Les ateliers ont été organisés dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et de la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » avec un financement du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. Le projet vise à contribuer à l'amélioration de la stabilité régionale en renforçant les capacités de gestion des frontières à certains postes frontières dans les régions frontalières du nord du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo.
En tant qu'agence des Nations Unies pour les migrations, l'OIM continue de s'engager à aider le gouvernement du Ghana et les pays d'Afrique de l'Ouest à relever les défis nationaux et régionaux en matière de gestion de l'immigration et des frontières et à renforcer les capacités locales, nationales et régionales pour gérer efficacement les migrations et humainement.
Les éléments de la police républicaine ont abattu jeudi 02 septembre 2021 (03) présumés malfrats à Agbotagon dans l'arrondissement de Damè, commune de Toffo.
Trois présumés malfrats ont été tués lors d'un échange de tirs avec la police. Selon ‘'BWTV'', les trois individus étaient sur le point de braquer un véhicule en transit. La police est intervenue. Les malfrats auraient ouvert le feu sur les agents. La police a neutralisé trois d'entre eux. Deux pistolets de fabrication artisanale et des cartouches de munitions de calibre 12 ont été retrouvés sur les présumés malfrats.
A.A.A
Les eaux du fleuve Mono vont probablement déborder dans les prochains jours. Des lâchées d'eau sur le barrage de Nangbéto ce jeudi 02 septembre 2021.
Ouverture des vannes du barrage hydroélectrique de Nangbéto. Les lâchées alertes ont commencé ce jeudi 02 septembre 2021. Le niveau d'eau du fleuve Mono va encore monter dans les prochains jours du fait des pluies diluviennes. Les relâchements des vannes et la montée des eaux du fleuve Mono ne seront pas sans conséquence sur la population. Des localités riveraines du fleuve Mono sont déjà en alerte maximale. Il y a des risques d'inondations dans ces localités. Les populations sont invitées à la prudence.
A.A.A.
Plus de réunions ou séances de travail pour le personnel de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) non vacciné contre la Covid-19. La décision a été rendue publique le 3 septembre 2021.
Le personnel non vacciné contre la Covid-19 de la Commission Electorale Autonome (CENA) ne pourra plus participer aux réunions ou séances de l'institution, selon la note de service N°046/Cena/PT/Rap/Sep/Sp signée du président de la CENA Sacca Lafia.
L'accès à la CENA est également interdit aux usagers non vaccinés. « Aucun travailleur ne sera admis dans les locaux de la Céna, à compter du 14 septembre 2021, s'il n'est pas vacciné contre cette maladie », a indiqué la note en date du 3 septembre 2021.
M. M.
La presse béninoise en deuil. Vincent Foly promoteur du quotidien « La Nouvelle Tribune » est décédé ce vendredi 03 septembre 2021 à Allada.
La pandémie du Covid-19 emporte le promoteur de la Nouvelle Tribune. Selon les informations, Vincent Foly est passsé de vie à trépas des suites de la maladie du Covid-19 au centre de prise en charge d'Allada. Il est décédé dans sa 68è année.
L'équipe de le rédaction de 24 HEURES AU BÉNIN adresse ses sincères condoléances à sa famille et à toute la presse beninoise.
A. AYOSSO
Depuis 2020, Binance propose des cours gratuits d'éducation aux crypto-monnaies à travers l'Afrique, sur des sujets allant de la protection des utilisateurs à la construction de carrières dans la blockchain, et fait désormais de même pour les Africains francophones.
Le 3 septembre 2021 —Au fur et à mesure que Binance poursuit sa mission d'accroître la liberté de l'argent pour les utilisateurs, de stimuler l'adoption de la blockchain et de permettre une plus grande accessibilité, elle reste dédiée à l'éducation crypto à l'échelle mondiale.
Depuis sa création en janvier 2020, la Binance Masterclass a fourni une éducation crypto gratuite à plus de 400 000 Africains. À la fin de 2020, plus de 70 000 Africains ont été éduqués au cours de la première année du lancement de la Masterclass. Binance a depuis doublé ses efforts, fournissant des ressources éducatives à plus de 177 000 Africains au premier trimestre 2021 et à plus de 179 500 au deuxième trimestre 2021 - créant l'infrastructure éducative dont les Africains ont besoin pour être financièrement libres et informés.
En juillet 2021, Binance a organisé sa toute première masterclass dédiée aux Africains francophones, indiquant le coup d'envoi de ses efforts d'éducation crypto dans la région. La masterclass a vu plus de 3 900 débutants en crypto apprendre les bases de la blockchain, les moyens les plus faciles d'acheter et de vendre des crypto-monnaies et la façon de faire des revenus passifs ou actifs. Binance, la plus grande bourse de crypto-monnaies et le plus grand écosystème blockchain au monde, a également organisé des sessions pour les débutants, une série de webinaires pour les débutants visant à fournir une introduction aux crypto-monnaies et des webinaires interactifs à travers la région. À l'heure actuelle, plus de 7000 personnes ont bénéficié des efforts d'éducation axés sur la francophonie.
Suite à cela, Binance organise un boot camp de trading de 2 jours les 10 et 11 septembre 2021 pour les amateurs de crypto à travers l'Afrique francophone.
Inscrivez-vous ICI pour participer à l'événement virtuel
JOUR 1 : Vendredi 10 septembre 2021 à 17h00 GMT
JOUR 2 : Samedi 11 septembre à 11h00 GMT
La masterclass vise principalement à doter les utilisateurs de compétences en matière de trading et à leur faire comprendre comment cela fonctionne en termes simples.
"L'éducation en matière de blockchain est au cœur de nos préoccupations sur le marché mondial. En tant que fournisseur d'infrastructures blockchain, nous nous engageons à faire en sorte que de plus en plus de personnes aient accès aux bonnes informations sur le fonctionnement de l'écosystème. L'Afrique est un marché très important pour Binance car nous voyons la profonde opportunité que la blockchain apporte à l'ensemble du continent ", a déclaré Emmanuel Babalola, directeur chez Binance Africa.
A propos de Binance
Binance est le premier fournisseur d'infrastructures de blockchain et de crypto-monnaies au monde, avec une suite de produits financiers qui comprend la plus grande bourse d'actifs numériques en volume. Bénéficiant de la confiance de millions de personnes dans le monde, la plateforme Binance a pour objectif d'accroître la liberté de l'argent pour les utilisateurs et propose un portefeuille inégalé de produits et d'offres crypto, notamment : trading et finance, éducation, données et recherche, bien social, investissement et incubation, solutions de décentralisation et d'infrastructure, et plus encore.
Pour plus d'informations, visitez : https://www.binance.com
Utilisez l'application mobile de trading de crypto de Binance. Télécharger pour Android ou iOS
En cette année 2021, une trentaine de mineures ont été violées dans la commune d'Abomey-Calavi. Les chiffres ont été rendus publics jeudi 02 septembre 2021 lors de la session extraordinaire du Comité communal de protection de l'enfant tenue à la mairie d'Abomey-Calavi.
De janvier à août 2021, 26 cas de viol sur mineures ont été enregistrés dans la commune d'Abomey-Calavi selon les données du centre de promotion sociale et du service social du tribunal d'Abomey-Calavi. Du 1er Janvier au 31 juillet 2021, il y a eu 21 cas de viols sur mineures et 5 cas en août 2021. Selon Hélèna Capo-chichi, présidente de l'ONG Famille Nutrition et Développement, il s'agit des mineures âgées de 4 ans à 16 ans. A cette session qui a connu la participation de la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, du préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia, du Maire d'Abomey-Calavi Angelo Ahouanddjinou et des leaders religieux, plusieurs décisions ont été prises. Il s'agit entre autres de faire des communications régulières sur les cas de viol sanctionnés par le tribunal et les peines infligées aux coupables ; de faire des communications d'enfants à enfants dans tous les cercles sociaux pour être sûrs que le message passe sans biais et en langues au besoin.
Il a été résolu de rapprocher les centres de dénonciation et de mettre tous les mécanismes qu'il faut pour protéger les victimes qui viennent dénoncer. A cela s'ajoutent l'augmentation des centres de promotion sociale au sein de la commune ; la prise en charge des victimes après procès qui sera davantage traitée pour donner satisfaction à celles-ci. Les autorités ont aussi décidé de bannir les mariages forcés dans certaines cultures et trouver un autre cadre outre que la prison pour recevoir les enfants auteurs de viol pour mieux les socialiser.
Le procureur de la République près le tribunal d'Abomey-Calavi, le juge des mineurs et des officiers de la police républicaine, leaders d'associations d'enfants et les responsables d'ONGs ont également pris part à cette session.
A.A.A
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) s'est associée à la société civile et aux médias pour créer le Réseau des représentants de la société civile et des médias sur les questions de migration (NeCSOMMI).
La mise en place du réseau est le résultat d'un atelier de quatre jours (17-20 août) sur l'engagement des médias, le reportage sur les migrations et la communication pour le développement (C4D) dans lequel un cadre 40 journalistes sierra-léonais, responsables de la société civile et influenceurs à travers la migration les zones sujettes de la province du Nord et de la zone occidentale se sont engagées et discutées à Makeni sur la façon dont elles feront preuve de professionnalisme et d'éthique en utilisant les médias pour sensibiliser efficacement aux questions de migration.
Les médias jouent un rôle important dans l'élaboration des discours politiques qui affectent la façon dont les gens agissent, ce que les gens pensent, la façon dont les décideurs hiérarchisent les programmes et même la façon dont les migrants prennent des décisions.
Ces derniers mois, la couverture médiatique de la migration en Sierra Leone est en augmentation, en particulier lorsque certains jeunes sierra-léonais auraient perdu la vie dans le désert du Sahara, en mer Méditerranée et soumis au travail forcé dans des pays éloignés de leur foyer.
« Si les médias en Sierra Leone peuvent rapporter et parler de manière professionnelle et fréquente des histoires et des problèmes des migrants, cela contribuera à changer le discours et le récit sur la migration dans le pays », a déclaré le Dr James Bagonza, chef de bureau de l'OIM Sierra Leone.
« Plus d'informations diffusées par les médias imprimés, électroniques et numériques contribueront à améliorer la situation, à influencer les attitudes et éventuellement à susciter un changement de comportement », a-t-il ajouté.
« Le renforcement des capacités en matière de signalement des migrations est vraiment nécessaire et est arrivé au bon moment, en particulier à un moment où il y a tant de discussions sur les questions de migration irrégulière dans le pays », a déclaré Mohamed B. Koroma, directeur exécutif, Center for Partnership Initiatives -Sierra Leone.
« Le partenariat qui a été établi entre les journalistes et les OSC nous permettra de travailler ensemble pour fournir des informations sur les risques de la migration irrégulière et également fournir des informations qui contribuent à des voies de migration sûres », a-t-il ajouté.
Umu Thoronka a représenté la Sierra Leone Broadcasting Corporation Television à Makeni lors de la formation. Pour elle, la formation est importante pour comprendre le contexte national et international de la migration et les problèmes liés à l'aspect éthique du reportage.
« L'atelier offre l'occasion d'une introspection sur le rôle et les responsabilités des professionnels des médias, et sur la façon dont nous, les professionnels des médias et les responsables de la société civile, pouvons suivre rigoureusement les principes journalistiques, donner une voix et protéger les migrants vulnérables et aider les autres également », a déclaré Thoronka.
« En tant que principale source d'information, les gens comptent sur nous pour établir les faits correctement et rapporter avec précision », a-t-elle ajouté.
L'atelier a été organisé dans le cadre du projet Migrants as Messengers et fait partie d'un effort visant à former plus de quatre cents médias, responsables de la société civile et influenceurs sur l'engagement des médias et le reportage sur les migrations en Sierra Leone.
AAA
Des jeunes tchadiens reçoivent des cours d'informatique, d'électrotechnique et autres à Faya (au nord du Tchad) dans le cadre du nouveau programme de formation professionnelle des jeunes mis en œuvre par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le premier groupe de 23 jeunes tchadiens dont 11 filles ont débuté leur formation mercredi 18 août 2021.
Le programme de formation professionnelle offrira à 225 jeunes tchadiens vulnérables dans les provinces du Borkou, Barh el-Ghazel et Batha, diverses compétences techniques ainsi que des « compétences de vie ». Il est à noter que ces provinces figurent parmi les plus concernées par la migration irrégulière. Dans le cadre dudit programme, les jeunes pourront suivre des formations professionnelles en génie électrique, informatique, couture et mécanique automobile.
« Nous sommes ravis de lancer ce programme pour soutenir le développement socio-économique de la jeunesse tchadienne. Outre les formations professionnelles, ils auront également l'opportunité d'acquérir des compétences de vie liées à l'alphabétisation, aux droits de l'homme, à la gestion des conflits et à la production de contenus radiophoniques », a déclaré Jakob Kienzle, Responsable de projet à l'OIM Tchad.
Les jeunes représentent une proportion croissante et importante de la population tchadienne. Selon les statistiques nationales, 53 % de la population est âgée de moins de 14 ans, la majorité vivant en milieu rural. Confrontés au chômage et à peu d'opportunités d'apprentissage et de développement socio-économique, de nombreux jeunes tchadiens choisissent de migrer, risquant parfois leurs vies le long des routes migratoires irrégulières pour obtenir une chance de meilleures opportunités économiques.
Pour répondre à ce phénomène, l'OIM met en œuvre le projet « Habiliter les jeunes vulnérables du Centre du Tchad à devenir des agents de la consolidation de la paix » conjointement avec le Programme alimentaire mondial et avec un financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix.
L'objectif du projet est de permettre aux jeunes tchadiens des trois provinces ciblées de subvenir à leurs besoins et de les encourager à jouer un rôle actif dans la promotion de relations pacifiques au sein de leurs communautés.
Gnoma Dwasala (21 ans) fait partie de la première promotion du programme de formation professionnelle. « Depuis que je suis jeune, j'ai toujours voulu travailler dans le domaine de l'électricité. J'avais même essayé de partir pour Abéché [dans l'Est du Tchad] pour y étudier mais cela n'a pas fonctionné », dit-il. Mais avec l'aide de l'OIM, Gnoma pourra enfin réaliser son rêve.
Grâce à ce projet, l'OIM a réhabilité le Centre de formation technique professionnelle (CFTP) de Faya, la seule structure de ce type existant dans le nord du Tchad, afin d'accroître l'accès des jeunes aux compétences et aux opportunités d'emploi.
Le nouveau programme de formation professionnelle complète cette action et renforcera les capacités d'employabilité et d'entrepreneuriat des jeunes et leur permettra de contribuer au développement local.
Le lancement du programme de formation professionnelle des jeunes a été présidé par le secrétaire général de la province du Borkou et la directrice générale adjointe du ministère de la formation professionnelle et des entreprises, Mme Khadidja Sakine.
Dans son discours d'ouverture, S.E. M. Abakar Hissein Didigui, Secrétaire Général de la Province du Borkou a félicité l'OIM pour le travail déjà accompli et a motivé les stagiaires à devenir des professionnels dans leur domaine respectif et à prendre leur vie en main.
Le représentant du chef de l'Etat Patrice Talon au sein du Conseil électoral, Adolphe Djiman a déposé sa démission. C'est ce qu'a annoncé le porte-parole du gouvernement Wilfried Houngbédji lors d'une rencontre d'échanges avec les journalistes ce vendredi 03 septembre 2021.
Koffi Adolphe Djiman démissionne du Conseil électoral pour des raisons de convenances personnelles après avoir prêté serment le mercredi 14 juillet 2021. Il a été désigné par le président Patrice Talon en tant que membre du Conseil électoral. Le Chef de l'Etat avait plaidé pour la désignation d'une femme suite à la démission du conseiller Adam Soulé (BR). Ce dernier a été par la suite remplacé par François Abiola du Bloc Républicain. Cette fois-ci, le remplaçant du démissionnaire sera une femme. Selon le porte-parole du gouvernement Adolphe Djiman sera remplacé par l'adjointe d'un maire.
Les autres membres du Conseil électoral sont : Mrs Sacca Lafia (UP) Nicolas Assogba (plébiscité par les magistrats) et Sanni Gounou (représentant le chef de file de l'Opposition). Le conseil électoral est le nouvel organe de direction de la commission électorale. Il est constitué de deux instances : un Conseil électoral et une Direction générale des élections.
A.A.A