You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 days 12 hours ago

Coris Bank pour des Prêts Fêtes jusqu'à 10.000.000

Mon, 12/11/2023 - 20:06
Voir en ligne : www.corisbank.bj
Categories: Afrique

Patrice Talon attendu à la Martinique du 13 au 17 décembre

Mon, 12/11/2023 - 20:00

Le Chef de l'Etat effectue une visite de travail à la Martinique du 13 au 17 décembre 2023.
Cette visite s'articule en plusieurs séquences autour des thèmes :
• de la diplomatie territoriale et de la coopération décentralisée entre le Bénin et la Collectivité territoriale de la Martinique sur des axes prioritaires et stratégiques de coopération culturelle et artistique, universitaire, économique et touristique ;
• de la visite de sites historiques, mémoriels et culturels emblématiques de la Martinique tels que le Fort Tartenson, Fort militaire où a été déporté et exilé le Roi Béhanzin, l'espace muséal du Théâtre Aimé Césaire à Fort-de- France, le Mémorial du Cap 110 au Diamant ;
• l'actualité de l'itinérance internationale de l'exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin » qui après avoir été produite à Cotonou en février 2021, invitée à Rabat, capitale du Maroc au Musée Mohamed VI de janvier à juin 2023, est présentée à la Fondation Clément à la Martinique du 15 décembre 2023 au 30 mars 2024 avant de faire escale dans une institution muséale à Paris, en octobre 2024 ;
• la préfiguration du Musée d'Art contemporain de Cotonou en plein cœur du Quartier culturel et créatif de Cotonou – le MACC : un équipement muséal dédié à la création contemporaine de l'Afrique et de ses diasporas, déployé sur 14.500m2. Le MACC se positionne comme le symbole de l'ouverture du Bénin sur le monde et de son engagement en faveur de la création contemporaine africaine et afro-descendante en dialogue avec le Monde.

Cette visite de travail du Président de la République du Bénin et de sa délégation présidentielle à la Martinique s'inscrit dans la dynamique engagée par le Bénin de valorisation de son patrimoine culturel matériel et immatériel et de diffusion de sa création contemporaine au-delà de ses frontières avec notamment :
• le programme d'édification d'équipements culturels et patrimoniaux initié par le gouvernement du Bénin afin de doter son territoire de quatre musées de rayonnement international notamment :
◦ la Maison de la Mémoire et de l'Esclavage à Ouidah Cité-Musée
(MAME) ;

◦ le Musée des Rois et des Amazones du Danxomè à Abomey (MURAD) ;
◦ le Musée International du Vodun à Porto-Novo (MIV) ;
◦ le Musée d'Art Contemporain de Cotonou (MACC).
• la participation du Bénin à la prochaine Biennale d'art contemporain de Venise du 20 avril au 24 novembre 2024 et l'itinérance internationale de l'exposition d'Art contemporain du Bénin entre Afrique (Bénin – Maroc), Caraïbe (Martinique) et Europe (France Hexagonale) entre 2021 et 2024 ;
• la programmation architecturale du Quartier Culturel et Créatif de Cotonou : un écosystème dédié aux Industries Culturelles et Créatives déployé sur 15 ha en plein cœur de la Capitale économique du Bénin ;
• les projets phares autour de la valorisation du patrimoine immatériel Vodun :
◦ les Vodun Days : la célébration chaque 10 janvier de la Fête du Vodun à Ouidah Cité-Musée avec une programmation culturelle et cultuelle qui offre une plongée dans les rythmes, chants, danses et symboles du Vodun ;
◦ la Route des Couvents Vodun : un parcours de découverte de la spiritualité vodun à travers une diversité de Temples, Couvents et Forêts sacrées réhabilités à l'échelle du pays.
• les projets phares autour de la mémoire de la Traite et de l'esclavage :
◦ la Route de l'Esclave : La Route de l'esclave est le "chemin de croix" de 3,5 km qu'empruntaient les captifs, depuis la Place aux enchères, jusqu'à la Porte du Non-Retour. Elle est jalonnée de stations mémorielles réhabilitées : la place aux enchères, l'arbre de l'oubli, Zomaï, le mémorial de Zoungbodji, l'arbre du retour, la porte du non- retour, le bateau du départ ;
◦ la Maison de la Mémoire et de l'Esclavage au sein du Fort Portugais : la MAME invite le visiteur à découvrir l'histoire de l'esclavage et de la traite transatlantique, qui a affecté le territoire du Golfe de Guinée, pendant près de 400 ans. Au cœur de cette histoire tragique : les peuples du Golfe du Bénin et la ville de Ouidah ;
◦ Ouidah Cité-Musée : Ouidah, ville de la côte Atlantique du Bénin fut durant la période de la Traite l'un des ports négriers les plus importants d'Afrique de l'Ouest. A travers le projet "Cité-Musée de Ouidah", il s'agit de faire découvrir un parcours historique, mémoriel, architectural emblématique de cette ville mémoire et musée.

Les projets phares dans le champ de l'Éducation, de la Formation et de l'Innovation :
◦ Sèmè City – Cité de l'Innovation et du savoir : pôle régional d'enseignement supérieur, d'entrepreneuriat et d'innovation, défi de l'excellence africaine du XXIème siècle. Le campus sur une superficie de 336 hectares à Ouidah, est conçu comme une écocité, destinée à accueillir jusqu'à 33 000 étudiants, entrepreneurs, chercheurs et innovateurs. C'est un cadre innovant favorisant l'émergence de nouveaux centres d'excellence de formation, de recherche et d'innovation, l'accompagnement entrepreneurial de la jeunesse, et la fourniture aux entreprises d'expertises pointues afin de renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux.Les programmes s'organisent par filière et service en 5 clusters d'innovation : Arts, Design et Industries créatives – Éducation, Sciences humaines et sociales – Sport, nutrition et bien-être – Tourisme, hôtellerie et restauration – Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques.

Categories: Afrique

Pourquoi un disjoncteur est indispensable à votre sécurité ?

Mon, 12/11/2023 - 18:53

Les disjoncteurs sont des interrupteurs automatiques qui protègent les circuits électriques contre les surcharges, les courts-circuits et les défauts de mise à la terre. Nous allons vous faire découvrir leur fonctionnement des disjoncteurs et la manière dont ils protègent contre les incendies.

Fonctionnement des disjoncteurs

Les disjoncteurs servent à protéger les circuits électriques contre les surcharges, les courts-circuits et les défauts de mise à la terre. Ils surveillent le flux de courant électrique et veillent à ce qu'il reste dans des limites sûres. Lorsqu'un courant excessif est détecté, le disjoncteur interrompt instantanément le flux, évitant ainsi d'endommager le système électrique et réduisant le risque d'incendie.
Les principaux composants des disjoncteurs sont les suivants :
Interrupteur : agit comme une commande marche/arrêt pour le circuit électrique.
Électroaimant : détermine l'intensité de la force magnétique qui maintient l'interrupteur fermé.
Bande bimétallique : elle se dilate sous l'effet de la chaleur, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur et l'interruption du circuit.
Ressort : ramène le disjoncteur dans sa position initiale une fois la panne résolue.
Pour mieux comprendre leur fonction protectrice, il est important d'examiner les différents types de disjoncteurs, leurs avantages et la manière dont ils préviennent efficacement les incendies.
Types de disjoncteurs
Il existe différents types de disjoncteurs.
Disjoncteurs thermiques
Les disjoncteurs thermiques dépendent de la température. Ils contiennent un bilame qui se plie et rompt la connexion électrique lorsque la température dépasse une limite spécifique. Ces disjoncteurs sont couramment utilisés dans les appareils ménagers, tels que les grille-pain et les sèche-cheveux, et offrent une protection contre l'accumulation excessive de chaleur et les risques d'incendie.
Disjoncteurs magnétiques
Les disjoncteurs magnétiques réagissent aux variations de courant. Ils sont basés sur un électro-aimant qui coupe le circuit en attirant un levier métallique lorsqu'une surtension anormale se produit. Ce type de disjoncteur est généralement utilisé pour les gros appareils, tels que les réfrigérateurs et les climatiseurs, car il protège efficacement contre les courts-circuits et les surtensions.
Disjoncteurs hybrides
Les disjoncteurs hybrides combinent la protection thermique et magnétique. Ils offrent les avantages et les fonctionnalités des deux types de protection, ce qui fait qu'ils sont largement utilisés dans les environnements résidentiels et commerciaux. Les disjoncteurs hybrides offrent une protection complète contre les différents défauts électriques, ce qui les rend très fiables dans la prévention des incendies.
Intérêt des disjoncteurs dans la prévention des incendies
En matière de prévention des incendies, les disjoncteurs offrent plusieurs avantages :
Réponse rapide : les disjoncteurs peuvent interrompre le flux de courant en quelques millisecondes. Cette réaction rapide permet d'éviter les arcs électriques dommageables susceptibles de provoquer un incendie.
Protection personnalisable : les disjoncteurs offrent des courants nominaux différents, ce qui garantit un niveau de protection adapté aux différents appareils et systèmes électriques.
Réenclenchement automatique : une fois le défaut résolu, les disjoncteurs se réenclenchent automatiquement, rétablissant le courant dans le circuit sans aucune intervention manuelle.
Identification aisée des défauts : lorsqu'ils se déclenchent ou s'éteignent, les disjoncteurs indiquent clairement la présence d'un défaut électrique, ce qui facilite la localisation et la résolution du problème.
En tirant parti de ces avantages, les disjoncteurs réduisent considérablement le risque d'incendie d'origine électrique et contribuent à améliorer la sécurité dans les environnements résidentiels et commerciaux.
Les disjoncteurs jouent un rôle essentiel dans la protection contre les incendies d'origine électrique. Grâce à leur réponse rapide, à leur protection personnalisable, à leur réarmement automatique et à leurs fonctions d'identification des défauts, ils préviennent efficacement les incendies causés par des défauts électriques.

Categories: Afrique

« Nous ne devons être une opposition de blocage systématique »

Mon, 12/11/2023 - 17:21

Le député du parti d'opposition Les Démocrates est revenu, dans un entretien accordé à Bip radio dimanche 10 décembre 2023, sur l'ambiance qui devrait prévaloir au sein de l'Assemblée nationale, 9è législature.

« La mouvance n'est pas une peste. Tant que les initiatives partant de la mouvance et de l'opposition peuvent être profitables au pays, je crois que nous n'allons pas nous braquer.(...) », a indiqué Basile Ahossi, le député du parti d'opposition Les Démocrates, sur Bip radio, dimanche 10 décembre 2023.
C'est dans ce contexte que le député inscrit son vote en faveur du Budget de l'Etat 2024 en dépit des consignes du parti.
« L'idéal aurait été qu'on vote tous dans le même sens », a indiqué Basile Ahossi. « Nous sommes des hommes, nous avons voté unanimement le rapport général. Moi je ne me sentais pas à l'aise après avoir donné mon quitus au rapport », a justifié le député Démocrates.
La cohésion au sein du parti n'a pas été affectée, selon Basile Ahossi. « Juste après le vote, nous avons rigolé ensemble et eux ils savaient l'issue du vote », a-t-il indiqué.
Le député entend poursuivre sur cette même lancée lors des votes au parlement. (...) Je vais peut-être convaincre d'autres personnes de me suivre. Parce que nous ne devons pas être une opposition de blocage systématique. (...) Conscient de notre position de faiblesse au sein du parlement, moi je pense que toute les fois que c'est possible, il faut qu'on tendre la perche », a indiqué Basile Ahossi.
M. M.

Categories: Afrique

L'opposant Ahossi justifie son "Oui" pour le vote

Mon, 12/11/2023 - 17:12

Le budget de l'État, exercice 2024 adopté vendredi 08 décembre 2023 à l'Assemblée nationale n'a pas eu le vote favorable des députés du parti de l'opposition. Le seul député du parti Les Démocrates, qui a voté pour a fait des clarifications sur le sujet, dimanche 10 décembre 2023.

Invité sur l'émission "Débat de la semaine" de Radio Lokossa, dimanche 10 décembre 2023, le député Basile Ahossi du parti d'opposition Les Démocrates a fait savoir que « tous les 109 députés de toutes tendances confondues » ont voté en faveur du rapport général.
« Nous avons tous voté en faveur du rapport général. Or, le rapport général représente déjà le budget. Tout ce qui y est contenu, les amendements que nous y avons introduits, nous sont présentés, puis nous votons. Les Démocrates ont voté », a expliqué le député qui dit ne pas comprendre le rejet du Budget, gestion 2024 lors du vote à l'Assemblée nationale.
« Nous étions prêts à voter le budget. Je ne sais pas ce qui s'est passé la veille. Les collègues ont commencé à dire, on ne vote pas », révèle Basile Ahossi.
Expliquant les raisons qui ont motivé son vote en faveur du Budget de l'État, gestion 2024, le député Démocrates ajoute : « Ce que nous avons fait jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé de raisons solides pour ne pas voter. J'ai appelé le président du parti. Je lui ai dit que je vote, que je donne mon vote positif au budget. Nous avons échangé un peu, puis nous nous sommes séparés ».
Le député de Les Démocrates s'est désolidarisé du parti pour « rester en harmonie avec ma conscience ». « Ma conscience n'est pas celle du parti (...). Je sais d'où je viens, mon absence, tout ça. L'argent n'achète pas Ahossi. Il faut que cela soit clair dans les têtes. Je demeure un opposant pur et dur au régime de Patrice Talon », a clarifié Basile Ahossi.
».
Pour le député de l'opposition, « la mouvance n'est pas une peste ».

M. M.

Categories: Afrique

Les décisions prises par la CEDEAO sur la crise au Niger

Mon, 12/11/2023 - 17:11

La 64e session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO s'est tenue ce dimanche 10 décembre 2023 à Abuja au Nigéria. Les dirigeants se sont penchés sur la situation politique au Niger.

L'évolution de la situation politique au Niger a été analysée par la CEDEAO. Lors de son sommet ce dimanche, la Conférence a déploré le maintien en détention du président Mohamed Bazoum, de sa famille et de ses collaborateurs par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et le manque d'engagement de la part du CNSP à rétablir l'ordre constitutionnel.

Elle demande au CNSP de procéder à la libération immédiate et sans condition du président Mohamed Bazoum. Les dirigeants ont aussi décidé de mettre en place un Comité des Chefs d'État composé de S.E. Faure Gnassingbé, Président de la République Togolaise, S.E. Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, et de Représentants du Président de la République fédérale du Nigeria et du Président de la République du Bénin pour engager le dialogue avec le CNSP et les autres parties prenantes nigériennes, en vue de convenir d'une feuille de route pour une transition de courte durée. Il s'agira aussi de mettre en place des organes de transition, et de faciliter la création d'un mécanisme de suivi et évaluation de la transition, en vue du rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel.

Sur la base des résultats des discussions du Comité des Chefs d'État avec le CNSP, la Conférence pourra envisager un assouplissement progressif des sanctions imposées au Niger.

Categories: Afrique

Un douanier condamné à 10 ans de prison

Mon, 12/11/2023 - 14:34

La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné, lundi 11 décembre 2023, un douanier a 10 ans de prison pour des faits d'abus de corruption. Dans ce dossier, un transitaire, co-accusé a écopé de 5 ans de prison de ferme.

De lourdes peines dans un dossier d'abus de fonction. Les accusés sont un douanier précédemment en service à Hillacondji et un transitaire. Poursuivis dans un dossier de non-déclaration à la douane de marchandises en provenance du Togo, ils sont désormais fixés sur leur sort. Le douanier et le transitaire auraient facilité une opération de non-déclaration dont le préjudice est estimé à 365 millions de FCFA. Les faits remontent à 2021. 3 douaniers et un déclarant ont été placés en détention provisoire. Le dossier a été ensuite envoyé en instruction. 2 des douaniers ont bénéficié d'un non-lieu à l'issue de l'instruction. Libéré sous caution, le troisième douanier est poursuivi sans mandat de dépôt.

A l'audience de ce lundi, le juge a condamné le douanier à 10 ans de prison ferme et 5.000.000 FCFA d'amende pour abus de fonction et blanchiment de capitaux selon ‘'Libre Express''. Le douanier s'étant absenté au procès, le juge a décerné à son encontre un mandat d'arrêt.
Le transitaire a été condamné à 5 ans de prison ferme et 5 millions de FCFA pour complicité d'abus de fonction et blanchiment de capitaux. Les deux prévenus sont condamnés à payer solidairement 450.000.000 FCFA à l'Etat béninois.

A.A.A

Categories: Afrique

La France, partenaire privilégié du Bénin dans la lutte contre le terrorisme

Mon, 12/11/2023 - 14:33

Comme annoncé, le chef d'État-Major de l'armée française, Thierry BURKHARD a effectué une visite de travail au Bénin le samedi 09 décembre 2023. Lors d'une conférence de presse conjointe animée avec Fructueux GBAGUIDI, chef d'État-Major de l'armée béninoise, le partenariat avec la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et la question relative à une base militaire au Bénin ont été évoqués.

Les besoins de partenariat souvent au cœur des échanges entre Thierry BURKHARD, chef d'État-Major de l'armée française et son homologue du Bénin. Le patron des forces armées françaises l'a signifié au cours de la conférence de presse conjointe animée samedi 09 décembre 2023. Pour lui, la visite effectuée au Bénin dans le cadre de ce partenariat, est « un avantage supplémentaire ». « C'est mieux de comprendre quels sont les besoins en termes de partenariat pour lui permettre d'être plus efficace dans la guerre contre le terrorisme. C'est le Général GBAGUIDI qui mène cette guerre, ce n'est pas l'armée française ni aucune autre armée », a confié Thierry BURKHARD.
Le général Fructueux GBAGUIDI au cours des échanges avec les journalistes, a exprimé sa détermination à gagner la guerre contre le terrorisme. Et ce, s'inspirant des pays ayant réussi la lutte anti-terroriste. « Nous avons une guerre à gagner. Si l'armée doit aller chercher l'expertise sur la planète Mars, elle ira. Une mission m'a été confiée, j'ai l'intention de l'accomplir jusqu'au bout », a-t-il martelé.
Sur la question relative à une base militaire au Bénin, le patron de l'armée française s'est voulu rassurant. « Non, il n'y a pas de base militaire française au Bénin. Il n'y a non plus de mission militaire permanente ici. Vous êtes au Bénin, et s'il y avait une base française, vous la verriez. Mais dans le cadre du partenariat militaire opérationnel, il y a des détachements français opérés avec l'armée béninoise qui répondent à des besoins exprimés et dès la fin des missions, ils quittent le territoire ».
« Une base militaire, ça se construit à deux. Le Bénin n'est pas demandeur et n'a reçu aucune demande sur le sujet. Dans notre pays, aucune loi n'a encore permis la mise en place d'une base militaire. […]. Une base militaire, elle est physique avec des bâtiments, des aéronefs, du matériel ...etc. Mais il n'y en a pas. Alors non, ce n'est pas envisagé », c'est ce qu'a précisé pour sa part, Fructueux GBAGUIDI, chef d'État-Major de l'armée béninois.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Bénin bénéficie du soutien et de l'accompagnement de la France dans divers domaines (assistance, instruction, et formation, équipements, etc).

F. A. A.

Categories: Afrique

Plus de 2 milliards FCFA détournés à l'OBSSU

Mon, 12/11/2023 - 13:59

Placés en détention provisoire le vendredi 8 décembre 2023, le directeur général de l'Office béninois du sport scolaire et universitaire (OBSSU) Donald Alexis Akakpo, son comptable et une personne sont impliqués dans une affaire de détournement de plus de 2 milliards de FCFA.

Des décaissements non justifiés à l'OBSSU. Les enquêtes révèlent un détournement de 2, 6 milliards de FCFA selon Bip Radio. Les opérations de décaissements ont été menées entre 2019 et 2023. La même source informe que les fonds devraient servir à l'achat d'équipements sportifs. Selon les informations, le directeur de l'OBSSU Donald Alexis Akakpo, aurait été dupé dans une affaire d'achat de coton graine. Les accusés n'ont pas reconnu le montant total détourné. Ils ont été déposés en prison pour détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et escroquerie. Le procès s'ouvre dans les prochains jours à la CRIET.

A.A.A

Categories: Afrique

Les nations africaines doivent rejeter les promesses d'aide et d'assistance pour abandonner leur pétrole et leur gaz à la fin de la Conférence des Parties (COP28

Mon, 12/11/2023 - 13:00

Par NJ Ayuk, président exécutif, Chambre africaine de l'énergie (www.EnergyChamber.org)

Des artistes occidentaux ont été à l'origine d'un certain nombre d'événements de renommée internationale visant à sensibiliser au sort des Africains affamés et à collecter des fonds pour l'aide à la famine.

En décembre 1984, le supergroupe Band Aid a chanté pour nourrir le monde en demandant « Do They Know it's Christmas ? » En l'espace d'un an, le groupe a récolté plus de 9 millions de dollars. Trois mois plus tard, USA for Africa publiait « We Are the World » et récoltait 44,5 millions de dollars en un an pour son fonds humanitaire africain. Puis, par une chaude journée de juillet 1985, le concert mondial Live Aid a permis de récolter plus de 150 millions de dollars pour venir en aide aux victimes de la famine en Afrique.

Il ne s'agit là que d'une poignée de gestes nobles et grandioses destinés à sortir l'Afrique de la pauvreté. On peut dire que ces événements célèbres ont permis de sensibiliser l'opinion publique et de collecter des fonds. Malheureusement, ces efforts - et d'autres semblables - sont loin d'apporter un réel changement socio-économique. En fait, certains affirment que l'injection d'aide monétaire en Afrique, à maintes reprises, a fait plus de mal que de bien.

Je reconnais que cette position peut sembler ingrate. À première vue, beaucoup pourraient rétorquer que les personnes affamées n'ont pas d'objectif à atteindre. Les parents démunis doivent toujours nourrir leurs enfants. Fermer les yeux sur leur situation est inhumain.

Permettez-moi d'expliquer pourquoi la Chambre africaine de l'énergie (AEC) continue de préconiser des solutions de marché libre plutôt que des aides de bonne volonté.

Histoire de l'aide

Même l'aide réellement apportée à l'Afrique a tendance à faire plus de mal que de bien.

Depuis 1960, plus de 2,6 billions de dollars ont été injectés en Afrique sous forme d'aide. Entre 1970 et 1998, lorsque l'aide était à son apogée, la pauvreté a en fait augmenté de façon alarmante - de 11 % à 66 % - en grande partie à cause de cet afflux massif d'aide étrangère qui a contrecarré les effets bénéfiques escomptés.

L'aide a diminué la croissance économique à long terme en alimentant la corruption systémique, dans laquelle les puissants bénéficiaires de l'aide ont détourné les fonds étrangers vers une réserve personnelle au lieu de les investir dans le secteur public. De nombreux dirigeants ont réalisé qu'ils n'avaient plus besoin d'investir dans des programmes sociaux pour leurs électeurs grâce aux revenus des donateurs étrangers.

L'afflux massif d'aide a également provoqué une hausse de l'inflation, entravant la compétitivité internationale des nations africaines en matière d'exportation. Cela a entraîné une diminution du secteur manufacturier - qui est essentiel pour aider les économies en développement à croître - sur tout le continent. Enfin, les Occidentaux bien intentionnés qui ont constaté le déclin économique ont continué à injecter de plus en plus d'argent dans « le problème », créant ainsi un cercle vicieux qui a favorisé la corruption et le déclin économique.

Mais voici le hic : la Banque mondiale a admis que 75 % des projets agricoles qu'elle a mis en œuvre pour aider l'Afrique ont échoué. Alors pourquoi la Banque mondiale et d'autres fournisseurs d'aide continuent-ils à financer ces efforts voués à l'échec ?

Exemples d'échecs

Sur l'ensemble du continent, les exemples de projets d'aide qui ont échoué se succèdent, les projets agricoles n'apportant généralement que peu ou pas d'avantages aux agriculteurs africains.

Au Mali, l'Agence américaine pour le développement international (AID) a injecté 10 millions de dollars dans l'opération « Mils Mopti » afin d'augmenter la production de céréales. Le gouvernement a imposé des prix « officiels » pour les céréales, ce qui a contraint les agriculteurs à vendre leurs récoltes à des prix inférieurs à ceux du marché et a entraîné une chute de 80 % de la production céréalière.

AID a également dépensé 4 millions de dollars pour aider les éleveurs à faire passer le nombre de bovins dans la région de Bakel de 11 200 à 25 000, mais n'a finalement réussi à l'augmenter que de 882 têtes. Un autre montant de 7 millions de dollars a été injecté dans la région de Sodespt, mais cet investissement n'a permis de vendre que 263 bovins et n'a pas permis de vendre de chèvres ou de moutons.

Nous voyons ensuite, exemple après exemple, des Occidentaux qui « aident » en pure perte sans aucune compréhension de la situation locale. Des agences d'aide norvégiennes ont construit une usine de congélation de poisson pour améliorer l'emploi dans le nord du Kenya - une région où la population locale ne pêche traditionnellement pas en raison de son mode de vie pastoral semi-nomade. Si l'on ajoute à ce manque d'expérience en matière de pêche le fait que l'usine nécessitait plus d'énergie que n'en disposait toute la région, l'usine de transformation flambant neuve est restée inactive.

La Banque mondiale a financé une expansion de plus de 10 millions d'USD des capacités de transformation des noix de cajou de la Tanzanie, ce qui a permis de créer 11 usines capables de transformer trois fois plus de noix de cajou que le pays n'en produisait chaque année. Les usines étaient trop efficaces pour la main-d'œuvre disponible et leur coût de fonctionnement était si élevé qu'il était moins cher de transformer les noix brutes en Inde. La moitié des usines étaient inopérantes et l'autre moitié ne fonctionnait qu'à environ 20 % de sa capacité.

Je ne dis pas que nous, Africains, sommes ingrats face à l'afflux de soins sincères. La compassion de l'Occident est certainement réelle. Toutefois, c'est le résultat de cette compassion qui nous préoccupe : Plus les gouvernements africains reçoivent d'aide étrangère, plus leurs résultats sont mauvais. Tant que l'aide continue d'affluer, les chefs de gouvernement et leurs employés qui gèrent les programmes de développement peuvent prospérer tandis que le reste des citoyens continue de subir les effets d'une économie mal gérée.

Avantages discutables

Nous devons également reconnaître que, dans de trop nombreux cas, l'aide a également été accordée aux nations et aux communautés africaines dans le but de les manipuler et de les contrôler.

« Alors que les visages affamés sont utilisés sur les affiches et dans les reportages des médias pour vendre les vertus de l'aide étrangère, ce sont les affamés qui reçoivent rarement une partie des fonds », a déploré James Peron, directeur exécutif de l'Institute for Liberal Values à Johannesburg, en Afrique du Sud, dans un article publié par la Foundation for Economic Education (Fondation pour l'éducation économique). « La pauvreté peut être utilisée pour justifier les programmes, mais l'aide est presque toujours accordée sous la forme de transferts de gouvernement à gouvernement. Et une fois que l'aide est entre les mains de l'État, elle est utilisée à des fins propices aux objectifs du régime en place ».

Aujourd'hui, la communauté internationale parle de l'aide aux pays africains comme substitut à nos activités pétrolières et gazières. Les écologistes occidentaux soutiennent que l'Afrique devrait conserver toutes ses ressources pétrolières dans le sol pour éviter d'aggraver le changement climatique. En échange de ce sacrifice, les nations africaines recevraient une compensation et injecteraient cet argent dans d'autres domaines, comme le développement de leurs technologies énergétiques durables.

Je l'ai déjà dit et je le répète : Quelle horrible idée !

Je suis offensée par le fait que des acteurs étrangers estiment que la fourniture d'une aide humanitaire leur donne le droit d'influencer nos décisions nationales. Alors que l'Afrique est sur le point de participer à la transition énergétique mondiale, je crains que les donateurs internationaux ne se sentent autorisés à dicter la politique de l'Afrique en ce qui concerne l'ampleur et la rapidité de notre transition énergétique. Cela constituerait un énorme pas en arrière dans notre indépendance énergétique, économique et même individuelle.

Les programmes d'aide visant à encourager l'abandon de nos activités pétrolières et gazières seront préjudiciables aux Africains. Car soyons honnêtes : l'histoire a montré que cette aide ne pourra jamais remplacer la capacité de l'industrie pétrolière et gazière à créer des emplois et des opportunités commerciales, à développer les capacités locales, à ouvrir la voie au partage des technologies, à faciliter la croissance économique et à réduire la pauvreté énergétique.

Au lieu de poursuivre un schéma qui fait manifestement plus de mal que de bien, pourquoi les nations africaines ne sont-elles pas encouragées à tirer parti de la richesse des ressources qui se trouvent à nos pieds ?

Au cours des derniers jours de la COP28 - et au-delà - l'AEC est déterminée à plaider pour que les nations africaines exploitent leurs ressources pétrolières et gazières pour s'aider elles-mêmes. Nous ne nous laisserons pas intimider, ni manipuler par l'aide, dans une voie qui n'est pas dans notre intérêt.

Utiliser ce que nous avons !

L'une des raisons pour lesquelles l'AEC défend ouvertement l'industrie pétrolière et gazière de l'Afrique est qu'elle représente bien plus que des revenus importants pour les gouvernements africains. Il s'agit d'une solution de marché libre qui permet aux Africains de s'aider eux-mêmes. Et, en fin de compte, l'autonomisation des Africains est notre objectif numéro un.

Nous soutenons une approche de mix énergétique qui permet à l'Afrique d'utiliser et de vendre ses propres réserves d'hydrocarbures pour réduire la pauvreté énergétique, tout en s'orientant vers un avenir où les sources d'énergie renouvelables alimenteront le continent. La méthode du mix énergétique peut aider plus de gens plus rapidement parce qu'elle adopte une approche pratique, axée sur les gens, pour aider ceux qui ont traditionnellement été laissés pour compte par le secteur de l'énergie, tout en nous orientant vers des sources d'énergie plus vertes.

Le gaz naturel, en particulier, peut transformer les vies et les communautés africaines. Ses avantages potentiels vont de l'éradication de la pauvreté énergétique à la création d'un espoir pour nos jeunes, en passant par la possibilité pour les Africains d'acquérir des compétences leur permettant de trouver de bons emplois.

L'augmentation de la production de gaz pour pallier le manque d'accès à l'électricité créera des milliers d'emplois en Afrique. En outre, les nouvelles sources d'énergie peuvent être exportées vers les pays occidentaux pour remplacer l'énergie russe. Ensuite, au fur et à mesure que l'Europe passe à l'énergie durable, une plus grande partie du gaz naturel africain peut répondre aux besoins domestiques. Lorsque d'autres pays auront achevé leur transition vers des sources d'énergie neutres en carbone, l'Afrique disposera d'un réseau beaucoup plus étendu et fiable, ce qui facilitera la transition.

Et avant de débattre des méfaits des hydrocarbures, permettez-moi de souligner que, même si cela peut sembler contre-intuitif, il est possible pour l'Afrique d'utiliser ses abondants combustibles fossiles tout en s'orientant vers un avenir soutenu par des sources d'énergie renouvelables. En fait, je pense que les nations africaines doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer que ces deux éléments fonctionnent en tandem. Sachant que 600 millions de personnes sur le continent n'ont pas accès à l'électricité et que 900 millions de personnes n'ont pas accès à des technologies de cuisson propres, il est impossible - voire tout à fait inhumain - de discuter du changement climatique sans se pencher sur la pauvreté énergétique.

Comme je l'ai récemment écrit dans un article publié par Medium, nous ne pouvons pas passer de l'obscurité à l'obscurité. Nous devons fournir de l'énergie aux populations africaines et nous préoccuper ensuite de la transition vers des alternatives respectueuses de l'environnement, comme nous l'avons fait partout ailleurs dans le monde.

Telle a été notre plateforme lors de la COP28, et nous continuerons à nous y tenir en 2024 et au-delà.

Categories: Afrique

5 morts, 4 blessés et près de 250 bêtes tuées

Mon, 12/11/2023 - 11:43

Un accident de circulation a fait, 5 morts, 4 blessés et 247 moutons tués, ce dimanche 10 décembre 2023, à Dassa-Zoumè dans le département des collines.

L'accident s'est produit vers 3 heures du matin ce dimanche à hauteur de l'arrondissement de Kéré à Dassa. En provenance de Malanville, un gros véhicule avec à son bord 15 passagers et environ 400 bêtes est entré en collision avec un camion citerne selon Bip Radio. Le bilan provisoire fait état de 5 morts, 4 blessés et 247 bêtes tuées. Les blessés ont été conduits à l'hôpital de Zone de Dassa. Le conducteur du camion citerne se serait enfui.

A.A.A

Categories: Afrique

3 Béninois et 1 Nigérian jugés pour complicité de trafic de drogue

Mon, 12/11/2023 - 11:42

En détention provisoire depuis mars 2023, trois Béninois et un Nigérian ont comparu, mardi 05 décembre 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour « complicité de trafic international de drogue à haut risque ».

Les complices du Néerlandais, Sol Jeffrey, condamné à 15 ans de prison ferme et 10 millions de francs CFA d'amendes le 30 mai 2023 par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) ont comparu, mardi 05 décembre 2023, devant la juridiction spéciale. Il s'agit de trois Béninois et un Nigérian poursuivis pour « complicité de trafic international de drogue à haut risque ».
L'analyse du téléphone portable du principal accusé a permis aux enquêteurs de remonter aux quatre prévenus. Les complices étaient en contact permanent avec le Néerlandais.
Le Procureur a requis 10 millions FCFA d'amende et 7 ans de prison ferme contre le premier prévenu, 10 millions FCFA d'amende et 10 ans de prison ferme contre le deuxième prévenu.
Pour l'un des prévenus de nationalité béninoise, le procureur a demandé la requalification des faits en « corruption active dans le secteur privé » et une condamnation de huit (08) mois de prison et 1 million d'amende.
Il a été requis 15 ans de prison ferme et 10 millions FCFA d'amende contre le Nigérian.
Le dossier a été renvoyé au 19 décembre 2023.Le principal accusé a été arrêté le 15 février 2023 à l'aéroport de Cotonou en possession d'un sac à main dans lequel avaient été dissimulés 03 kilogrammes de cocaïne.
M. M.

Categories: Afrique

Un taxi-moto en prison pour escroquerie et usurpation de titre

Mon, 12/11/2023 - 00:06

Le tribunal de première instance de première classe de Natitingou a ordonné la détention provisoire d'un conducteur de taxi-moto communément appelé zémidjan en fin de semaine écoulée. Il s'est fait passer pour un avocat, et a réussi à escroquer un détenu pour 800.000 francs CFA.

Un zémidjan déposé en prison jeudi 07 décembre 2023. Il est mis en cause dans une affaire d'escroquerie et usurpation de titre. Le prévenu selon Le Potentiel, s'est rendu en début d'année 2023 à la maison d'arrêt de Natitingou pour négocier la libération d'un détenu jugé par le tribunal de Djougou. Une fois sur les lieux, il se fait passer pour un avocat, et propose de suivre le dossier du détenu. Dans les négociations, il parvient à soutirer une somme de 800.000 francs CFA au prisonnier. Après son son forfait, il disparaît pendant plusieurs mois. Mais c'est sans compter sur l'habileté de son vis-à-vis. Ce dernier lui tend un piège et parvient à l'appréhender avec le soutien de la police. Informé pour venir récupérer les honoraires de ses prestations afin d'accélérer la procédure de la libération du détenu, il se présente sur les lieux d'un rendez-vous convenu à ce effet. La police entre temps avertie, et présente sur les lieux du rendez-vous, procède à son arrestation.
En détention provisoire, il sera jugé en janvier 2024 pour des faits d'escroquerie et d'usurpation de titre.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le nouvel hôtel Sofitel recrute à 10 postes

Mon, 12/11/2023 - 00:00

Le groupe Accor a lancé un recrutement dans le cadre du démarrage des activités du nouvel hôtel Sofitel à Cotonou.

Le nouvel hôtel Sofitel a lancé le recrutement de : Directeur IT ; Directeur-trice Lounge & divertissement ; Directeur Talent & culture ; Directeur Expérience client ; Directeur de la Sécurité et du protocole ; Directeur de la Restauration ; Directeur du Spa ; Directeur Administratif & financier ; Directeur culinaire ; Directeur commercial & marketing.
Les candidatures sont reçues via le lien du groupe Accord :

https://careers.accor.com/fr/fr/ga-benin?fbclid=IwAR2RG1C8Cyn39LhA3sMlc4tfC7Jqe7IUqRuARVmcB5Sh8JgkqZz4spPJWSc

Les candidatures féminines sont encouragées dans le cadre de ce recrutement destiné au lancement des activités du nouvel hôtel.

Le Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, est situé en bord de mer et à seulement 5 minutes de l'aéroport de Cotonou.
M. M.

Categories: Afrique

Les africains doivent rejeter les politiques anti-combustibles fossiles (COP28)

Sun, 12/10/2023 - 23:07

L'agenda climatique hypocrite, partial et injuste constitue une menace directe pour le développement de l'Afrique, et les pays doivent rester résistants dans leurs efforts pour défendre leur droit d'utiliser le pétrole et le gaz

Alors que la COP 28 doit s'achever dans les prochains jours, une COP au cours de laquelle les pays africains ont farouchement défendu le rôle que jouent le pétrole et le gaz sur le continent, il est devenu évident que les nations développées semblent déterminées à éliminer progressivement les combustibles fossiles, en plaidant pour une transition énergétique anti-combustibles fossiles qui ne tient pas compte des besoins du monde en voie de développement. Si elle est adoptée, cette approche aura des effets néfastes sur les économies africaines, et la Chambre africaine de l'énergie (CAE) (www.EnergyChamber.org) exhorte vivement les pays africains à rejeter toute politique anti-combustibles fossiles qui pourrait voir le jour.

En début de semaine, Haitham Al Ghais, secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a émis une remarque similaire, exhortant les pays membres à rejeter tout accord ciblant les combustibles fossiles lors des négociations sur le climat. Plaidant pour que l'accent soit mis sur la réduction des émissions plutôt que sur la réduction de l'énergie, M. Al Ghais a fait remarquer qu' « il semble que la pression indue et disproportionnée exercée sur les combustibles fossiles pourrait atteindre un point de basculement aux conséquences irréversibles, étant donné que le projet de décision contient encore des options sur l'élimination progressive des combustibles fossiles ».

L'élimination progressive des combustibles fossiles et l'adoption d'une « approche occidentale » de la transition énergétique ne sont tout simplement pas envisageables pour l'Afrique. Le continent a non seulement contribué le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (moins de 2 %), mais il est également confronté aux pires conséquences du changement climatique, en grande partie à cause des mesures prises par les pays développés depuis des siècles. Pendant des décennies, les ressources pétrolières et gazières de l'Afrique ont été extraites et exportées au profit des pays riches, alors que le continent ne disposait pas de ressources suffisantes pour répondre à sa demande croissante. Les pays riches ont non seulement utilisé ces ressources pour se développer, mais ils se sont également positionnés comme étant financièrement et infrastructurellement prêts à abandonner les combustibles fossiles. Aujourd'hui, l'Afrique tente de suivre la même voie et on lui demande d'abandonner l'approche adoptée par ceux qui l'ont précédée.

Avec le pétrole et le gaz, l'Afrique prend le contrôle de son avenir énergétique. En consacrant des investissements substantiels à ces ressources, le continent pourra non seulement soutenir l'industrialisation, réduire la pauvreté énergétique et accompagner le monde dans son développement, mais aussi renforcer sa capacité à faire face au changement climatique. En éliminant progressivement les combustibles fossiles, l'Afrique ne se contentera pas de réduire ses émissions sans conséquence, mais éliminera l'énergie dans sa quasi-totalité. Rappelons que les principales sources d'énergie en Afrique sont le pétrole (42 %), le gaz (28 %) et le charbon (22 %). Si l'Afrique devait éliminer progressivement ces ressources, elle passerait de l'aube à l'obscurité.

Comme l'a déclaré M. Al Ghais, « nous continuerons à plaider en faveur de la réduction des émissions, et non du choix des sources d'énergie. Le monde a besoin d'investissements majeurs dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, dans toutes les technologies et dans la compréhension des besoins énergétiques de tous les peuples. Les transitions énergétiques doivent être justes, équitables et inclusives. »

« L'année dernière, j'ai écrit que j'irais à la COP 27 parce que je crois que si l'Afrique n'est pas sur la table, elle sera sur le menu. Il est regrettable qu'un an plus tard, nous n'ayons constaté que peu ou pas de progrès de la part des nations occidentales dans la prise en compte des besoins de développement de l'Afrique. Un an plus tard, nous sommes confrontés à la même menace : les nations développées disent au monde d'abandonner les combustibles fossiles, abandonnant ainsi toute chance de croissance économique. L'Afrique ne peut pas se permettre d'adopter la transition énergétique centrée sur l'Occident. Cela éliminerait toute chance d'abolir la pauvreté énergétique, d'industrialiser les économies et d'améliorer les conditions de vie de millions de personnes », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.

L'Afrique et les pays développés sont à des stades de développement très différents. Pourquoi alors le continent doit-il suivre la même approche en matière de transition ? Pourquoi lui demande-t-on d'abandonner toute chance d'éclairer ses économies ? Pourquoi les nations riches du monde continuent-elles à privilégier les agendas politiques au détriment de l'Afrique ? L'abandon progressif des combustibles fossiles réduira peut-être les émissions, mais il entraînera à coup sûr l'Afrique dans un déclin économique irrévocable.

« L'agenda vert promu par les nations riches continue d'ignorer l'importance du pétrole et du gaz en Afrique. La panique climatique et l'alarmisme sont toujours d'actualité, et l'Afrique doit rester ferme dans son engagement à utiliser le pétrole et le gaz pour améliorer le sort de sa population », a conclu M. Ayuk.

Categories: Afrique

Patrice Talon désignés parmi les médiateurs au Niger

Sun, 12/10/2023 - 20:09

Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont réunis ce dimanche 09 décembre 2023 à Abuja (Nigéria).

Sommet de la CEDEAO à Abuja. Les dirigeants ont examiné l'évolution de la situation politique dans les pays en transition. À l'issue de la rencontre, les Chefs d'Etat ont décidé pour le Mali, la levée d'interdiction de voyage pour le premier ministre et le président de transition. Ils ont maintenu les sanctions prononcées contre le Niger.

L'organisation ouest-africaine a renouvelé sa demande de libération du président Mohamed Bazoum. Les Chefs d'Etat, Patrice Talon du Bénin, Faure Gnassingbé du Togo et Julius Maada Bio de la Sierra-Leone ont été désignés pour la médiation au Niger.

A.A.A

Categories: Afrique

L'artiste musicien El Rego inhumé à Ouidah

Sun, 12/10/2023 - 18:18

L'artiste musicien El Rego repose depuis samedi 09 décembre 2023 au cimetière de Vasseho à Ouidah. L'inhumation a lieu après la messe d'enterrement à l'église Saint Antoine de Padou de Cocotomey.

Environ 02 mois après son décès, l'artiste musicien El Rego a été conduit dans sa dernière demeure ce samedi 09 décembre 2023. L'inhumation a lieu au cimetière Vasseho de Ouidah.
Le regretté musicien de 86 ans est l'une grandes figures de la musique béninoise.
Théophile do Rego, dit El Rego (né le 3 mai 1937 à Porto-Novo et mort le 11 octobre 2023) est le précurseur du Funk au Bénin avec le groupe El Rego et ses Commandos. Propriétaire de la discothèque Play-Boy à Cotonou, il a joué au Sénégal avant de jouer au sein du Hot Jazz à Porto-Novo puis de l'Harmonie Voltaïque (Burkina Faso).
El Rego est l'un des inspirateurs de l'Orchestre Poly Rythmo de Cotonou.

Categories: Afrique

12 présumés cybercriminels interpellés à Sékou

Sun, 12/10/2023 - 18:08

Les éléments de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont procédé à l'interpellation de 12 présumés cybercriminels à Sékou.

La lutte contre la cybercriminalité se poursuit au Bénin. L'OCRC a interpellé 12 présumés cybercriminels à Sékou, commune d'Allada. Selon "Le Potentiel", les présumés cybercriminels ont été interpellés dans un bar-restaurant. Ces derniers étaient en pleine fête. En garde à vue depuis ce samedi 09 décembre, ils seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme, la semaine prochaine.

A.A.A

Categories: Afrique

12 présumés cybercriminels interpellés à Sékou

Sun, 12/10/2023 - 18:08

Les éléments de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont procédé à l'interpellation de 12 présumés cybercriminels à Sékou.

La lutte contre la cybercriminalité se poursuit au Bénin. L'OCRC a interpellé 12 présumés cybercriminels à Sékou, commune d'Allada. Selon "Le Potentiel", les présumés cybercriminels ont été interpellés dans un bar-restaurant. Ces derniers étaient en pleine fête. En garde à vue depuis ce samedi 09 décembre, ils seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme, la semaine prochaine.

A.A.A

Categories: Afrique

Le Festival National du Sport Féminin prend fin ce dimanche

Sun, 12/10/2023 - 14:06

Démarrée depuis le jeudi 07 Décembre 2023, la 7e édition du Festival National du Sport Féminin à Abomey prend fin ce dimanche 10 Décembre. La compétition est organisée par le ministère des Sports.

C'est la ville d'Abomey qui abrite depuis jeudi 7 décembre 2023, la 7e édition du Festival National du Sport Féminin. Deux disciplines sportives (Volleyball et Lutte Africaine) opposent les jeunes athlètes.
Ce samedi 9 décembre 2023 selon ce que rapporte Roméo Aklozo sur sa page Facebook, tout a été achevé par les finales de lutte africaine. Dans la catégorie U15 (moins de 50 Kg), Alice KORA de l'Ouémé s'offre la médaille d'Or. Elle est suivie de Félicité TRINNOU du Mono et de Naguibath SOGUE YERE du Borgou.

Côté U15 (50 Kg et Plus), Yvette HOUNDEHEKE (Ouémé) est devant sur le podium, suivie de Gwladys ZOKPE du Mono et de Céline BALLO de l'Atlantique.
En ce qui concerne la catégorie Volleyball, après les deux premières journées consacrées à la phase de poules, place aux demi-finales dans la matinée de ce dimanche 10 décembre 2023. Le Zou va défier l'Atacora et le Mono sera face au Littoral pour une place en finale.

Les matchs de classement et la grande finale sont prévus pour l'après-midi au stade omnisports de Goho.

J.S

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.