A l'occasion de la célébration de la fête de la Toussaint et conformément aux dispositions de la loi n˚90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin, la journée du lundi 1er novembre 2021 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Réunis devant le grand portail de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), les étudiants ont exprimé leur ras-le-bol par rapport à l'assassinat de leur camarade, Eloi Dogo, jeudi 21 octobre dernier. Ils ont invité au cours du mouvement pacifique de protestation, le chef de l'Etat et les responsables à divers niveaux à prendre les mesures nécessaires afin que ces actes barbares ne se répètent plus.
Dire non à la vindicte populaire et inviter les autorités judiciaires à prendre leur responsabilité, c'est l'objectif du mouvement de protestation des étudiants. Les manifestants ont profité de l'occasion pour rendre hommage à leur camarade, Eloi Dogo, étudiant en 3ème année à l'Université de Parakou (UNIPAR), lynché et tué ensuite par une foule surexcitée à Parakou.
Selon les manifestants, la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux montre que des policiers étaient présents sur les lieux, mais n'ont pas sauver l'étudiant de la vindicte populaire. Tout en réclamant justice pour Eloi Dogo, les étudiants exigent que ces policiers soient punis, voire radiés des effectifs.
Ils invitent les autorités à prendre des lois et éviter que ces actes barbares ne se répètent.
Dans cette affaire, un chef quartier et un conducteur de taxi-moto ont été arrêtés et placés en garde.
F. A. A.
Des faux billets de banque et des armes à feu ont été saisis, jeudi 28 octobre 2021, chez deux individus à Banigbé, dans le département du Plateau.
Dans la nuit du jeudi 28 octobre 2021, l'équipe de patrouille du commissariat de l'arrondissement de Banigbé a aperçu deux individus sur une moto de marque Haoujue à la hauteur d'Ifangni.
La personne remorquée sur la moto a subitement jeté une sacoche dans la brousse à la vue du véhicule de patrouille à la hauteur du pont Anadji.
Les agents de police se lancent alors à la poursuite du motocycliste et de son passager. Les deux individus ont été interpellés et ramenés à l'endroit où l'un deux avait jeté un sachet.
La fouille du sachet suspect a permis de découvrir trois cent vingt-neuf (329) faux billets de banque en coupure de cent (100) dollars US.
La police procèdera ensuite à la perquisition du domicile des deux suspects. Deux (02) fusils de fabrication artisanale y ont été retrouvés et saisis.
Poursuivis pour « détention de faux billets de banque et d'armes à feu », les deux individus ont été placés en détention provisoire. Ils seront présentés au procureur dans les prochains jours. La police est à la recherche de l'un de leur complice.
M. M.
Un processus d'identification des candidats à la fonction enseignante dans les universités sera lancé dans les prochains jours. L'information a été rendue publique, jeudi 28 octobre 2021, par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Ladékan Yayi.
Le « processus d'identification de tous ceux-là qui aspirent à la fonction enseignante de qualité », sera lancé bientôt selon une annonce de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, jeudi 28 octobre 2021, à l'occasion de la rentrée des universités nationales. Le gouvernement entend corriger l'injustice faite aux ‘'assistants'' ou ‘'moniteurs'' qui interviennent dans le processus mais ne sont pas pris en compte.
La ministre a saisi l'occasion pour inviter les assistants à se faire valoriser dans le cadre de la constitution de la base des enseignants. « La base ainsi constituée va pouvoir générer le processus de recrutements de nos assistants », a précisé Eléonore Ladékan Yayi. La ministre a fait des recommandations aux aspirants à la fonction enseignante dans les universités. A l'en croire, on choisit la fonction enseignante par « vocation », « passion » ou par souci de la qualité des ressources des ressources humaines. « On n'y vient pas parce qu'on a des besoins financiers ou parce qu'on cherche des abris de sécurité », a martelé Eléonore Ladékan Yayi.
Dans le cadre de la constitution de la base, l'inscription des potentiels candidats est subordonnée à la constitution d'un dossier physique et numérique dont le contenu est précisé par arrêté ministériel, la soumission à un test psycho-social et à une enquête de moralité.
Les doctorants titulaires de masters et diplômes équivalents sont recrutés pour appuyer les enseignants. Les ‘'moniteurs'' sont éligibles au fichier national des aspirants à l'enseignement supérieur à l'obtention de leur doctorat, selon le décret 2021-378 du 14 juillet 2021 relatif au fichier national pour l'inscription des aspirants à l'Enseignement supérieur.
M. M.
Organisée conjointement par le Centre pour la lutte antitabac en Afrique (CTCA) et la Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF), la première Conférence africaine sur la lutte antitabac et le développement, démarrée le 26 octobre 2021, a pris fin jeudi dernier. Dans le communiqué, qui a sanctionné la fin des travaux, les organisateurs exhortent les pays africains à introduire des politiques qui permettront de lutter contre l'impact humiliant de l'usage du tabac sur la santé des Africains et des économies du continent. (Lire le communiqué).
Communiqué de presse de la conférence
Près de 600 parties prenantes de tout le continent se sont inscrites au rassemblement qui a vu 35 conférenciers,15 sessions de conférence, 42 présentations de recherche et 21 affiches. Les présentateurs et les délégués ont exhorté les pays et partenaires africains à accroître leurs investissements dans la recherche locale pour soutenir les initiatives de lutte antitabac et renforcer le plaidoyer et les partenariats grâce à une recherche dynamique fondée sur des données probantes.
Les dirigeants de la conférence ont noté que la mise en œuvre de la lutte antitabac nécessite de la souplesse pour s'aligner sur les priorités du gouvernement et l'évolution de la dynamique de gouvernance. Le manque de données sur le continent a eu un impact négatif sur la promulgation de politiques efficaces de lutte antitabac dans de nombreux pays africains.
Le communiqué officiel de la conférence encourage les pays africains à introduire des politiques qui décourageront l'usage du tabac. Il est prouvé que l'augmentation de la taxation des produits du tabac encourage l'abandon du tabac en rendant les cigarettes inabordables. Pourtant, l'Afrique est à la traîne dans l'introduction et l'application des politiques de taxation du tabac, en partie à cause de l'ingérence de l'industrie du tabac.
Les délégués ont été alarmés par le fait que les produits du tabac sans fumée émergents créent de nouveaux défis pour la lutte antitabac, compliqués par l'augmentation de l'utilisation du tabac au sein de la grande population de jeunes africains.
« Il est nécessaire de mettre en œuvre des lois solides pour relever ces défis, en particulier en étant vigilants à l'égard de ces nouveaux produits et en adoptant des stratégies pour contrer les tactiques en constante évolution de l'industrie.« La recherche locale aboutira à des messages irréfutables contre l'industrie du tabac et favorisera la compréhension du contexte local et du contexte politique local », a déclaré le président de la conférence, le professeur William Bazeyo, qui est le directeur de la CTCA.
Dans son allocution de clôture, Dr William Maina, chargé de projet principal à l'AFRO de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a qualifié la conférence d'événement historique qui a créé une synergie entre de nombreux leaders de la recherche sur la lutte antitabac, de la conception de programmes, de la mise en œuvre de politiques, de l'engagement communautaire et du suivi de la performance par rapport aux objectifs de lutte antitabac et des pitreries de l'industrie.
« Cette conférence est un tremplin. Nous concluons la conférence sur une trajectoire plus claire, après avoir identifié ce que nous savons et ce que nous devons savoir pour lutter contre l'épidémie de tabagisme », a déclaré Dr Maina.
La conférence a été soutenue par divers partenaires, dont l'OMS AFRO, l'Unité de recherche sur l'économie des produits excisables (REEP), la Campagne pour des enfants sans tabac (CTFK), l'Alliance africaine pour la lutte antitabac (ATCA), le Centre africain de surveillance de l'industrie du tabac et de recherche sur les politiques (ATIM), l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies pulmonaires et le Tax Justice Network-Africa (TJN-A).
Juliette Mitonhoun
Une délégation composée des membres de la Fédération béninoise de boxe (FBB) et du Comité national olympique et sportif béninois (CNOSB) était au domicile de Espérant Noutaïs, ex président de la FBB ce jeudi 28 octobre 2021 au quartier Guévié à Porto-Novo. La délégation conduite par Pierre Hinvi, le président par intérim de la Fédération béninoise de boxe et de Fernando Hessou, secrétaire général du Comité national olympique et sportif béninois, est allée présenter ses condoléances à la famille éplorée, et faire ses hommages à l'illustre disparu.
Le tissu sportif vient de perdre l'un de ses valeureux acteurs, a confié Fernando Fessou, secrétaire général du Comité national olympique et sportif béninois. Espérant Noutaïs, a-t-il fait savoir, a beaucoup œuvré pour promouvoir de « façon multidimensionnelle » du sport béninois. Celui que les acteurs de la boxe pleure fut secrétaire à la Fédération béninoise d'athlétisme, représentant du Conseil économique et social (Ces), et président de la FBB. Durant son parcours, Espérant Noutaïs aura marqué les esprits en donnant le meilleur de lui-même pour la promotion du sport en général, et la boxe en particulier, a témoigné Fernando Hessou.
Pour Pierre Hinvi, le président par intérim de la FBB, c'est un "baobab" qui vient de s'éteindre. Le départ de l'ancien président de la FBB laissera un vide qu'il sera difficile de combler, a-t-il regretté.
Espérant Noutaïs est un ancien colonel de l'armée à la retraite. Il a rejoint la demeure éternelle le dimanche 17 octobre dernier.
F. A. A.
Des arrestations après la mise à mort de l'étudiant de la Faculté de droit et des sciences politiques à l'Université de Parakou.
Un chef quartier et un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'Zémidjan'' sont sous mandat de dépôt depuis jeudi 28 octobre 2021.
Les faits remontent au petit matin du jeudi 21 octobre 2021 à Parakou où Eloi Dogo, un étudiant est brûlé vif par erreur par des populations à la recherche des braqueurs.
Les deux prévenus ont été interpellés à la suite des enquêtes ouvertes après la mort tragique du jeune étudiant de 22 ans. Le chef quartier et le conducteur de taxi-moto ont été écoutés avant d'être déposés en prison.
Eloi Dogo est un étudiant en troisième de droit à la Faculté de droit et de sciences politiques à l'Université de Parakou. Il est également employé d'une agence de micro finance. Le jeudi 21 octobre 2021, alors que le jeune homme se rendait à pied à son service, il a été confondu à l'un des deux braqueurs qui ont attaqué un chauffeur dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021. Le jeune étudiant a été brûlé sans une autre forme de procès par des populations surexcitée et mue par la vengeance.
M. M.
La ville de Bohicon a lancé la foire du « consommons local ».
Les produits locaux fabriqués à Bohicon sont exposition jusqu'au dimanche 31 octobre 2021. L'objectif du maire Rufino d'Almeida en lançant la foire du « consommons local » est de promouvoir les produits locaux fabriqués à Bohicon.
Les produits de Bohicon tels que lio, afintin, divers galettes et amuse-gueule, sirop de moringa, pagne tissé, mortier, et autres produits locaux sont présentés au public sur l'esplanade de la gare routière Bohicon-Sud Saclo.
La foire internationale du "consommons local" de Bohicon s'anime tous les jours de 9h à 22h jusqu'au dimanche 31 octobre 2021.
M. M.
Chers clients,
Dans le cadre de la modernisation du centre de Ganhi, les locaux du Mojito - ainsi que ceux du marché et de toutes les boutiques attenantes - vont prochainement être fermés (à compter du 31.10.2021) et démolis le temps de la construction (prévue sur 18 mois) d'un nouveau centre commercial moderne.
Toute l'équipe du Mojito vous remercie pour votre fidélité depuis 11 années et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau cadre de convivialité et de détente !
Restez connectés et à très vite !
Le Mojito
Les travaux de construction de l'axe routier Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara ont été lancés, jeudi 28 octobre 2021. La cérémonie s'est déroulée en présence du Ministre d'État, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, du ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey et des populations bénéficiaires des communes bénéficiaires.
Les travaux d'aménagement et le bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara longue de 209 Km sont lancés. Le lancement des travaux s'est déroulée en présence du Ministre d'État, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, du ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey, des députés Robert Gbian, Jacques Yampabou, Abdoulaye Gounou, Nouhoum Youssouf Bida, Sabaï Katé, Sinan Bio Gounou, des préfets des départements de l'Alibori, de l'Atacora et de la Donga, et des maires des communes de Djougou, Péhunco, Kérou et Banikoara.
Occasion pour le Ministre d'État, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action gouvernementale de rappeler la vision du Gouvernement du Président Patrice Talon. Il s'agit de faire des infrastructures de transport un levier important pour soutenir la croissance économique, faciliter le développement des exportations et promouvoir l'intégration sous régionale.
Le ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey, a invité les populations à respecter les prescriptions de la sécurité pendant la période des travaux.
M. Hêhomey a invité également l'entreprise exécutante, la mission de contrôle, et la Direction Générale des Infrastructures, à une exécution de qualité dans le respect du délai contractuel qui est de 30 mois.
M. M.
L'école primaire publique de Cogbo campement dans l'arrondissement de Damè, commune de Toffo est une l'une des écoles bénéficiaires du Programme national d'alimentation scolaire intégrée (Pnasi). Dans cet établissement, l'engagement de la communauté à la base autour de la cantine scolaire reste encore très faible. Or la réussite du Programme passe par son appropriation par les communautés à la base et les élus locaux.
« Ma mère ne me donne pas tous les jours ma souscription journalière de la cantine », a déclaré Rodolphe Tchégbéli, écolier à l'Epp Cogbo campement et résidant à près de 4km de l'école.
« Mes parents disent que l'accès à la cantine est gratuit et ne donnent pas la souscription journalière à mes trois frères et moi tous les jours de classe », informe une autre écolière Denise Azandoté.
Les témoignages de ces apprenants rencontrés à l'Epp Cogbo Campement montrent que les parents d'élèves de cette école, 4 ans après la mise en œuvre du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) ne perçoivent pas encore leur rôle dans la gestion et la pérennisation du programme d'alimentation scolaire dans le pays. Un constat que Conforte Akpa, parent d'élèves, confirme par son récit.
« Moi, je ne pense même pas à la souscription. J'envoie mes enfants au moins trois (03) jours sur cinq (05) à l'école sans la souscription journalière parce qu'on nous a dit que le gouvernement donne à manger aux enfants et nous savons qu'avec le gouvernement, c'est gratuit. Pourquoi le directeur nous demande encore d'envoyer 50 f chaque jour de classe par enfant alors que le gouvernement donne déjà tout ? » lâche-t-elle toute révoltée.
Pnasi pas sans l'accompagnement des parents et élus locaux
Dans le cadre de la mise en œuvre du Pnasi, le gouvernement à travers le PAM fournit riz, maïs, niébé et pois jaunes aux écoles bénéficiaires du programme. Du coup, les condiments et les autres dépenses liés à la gestion et au bon fonctionnement de la cantine sont à la charge de chaque école.
C'est fort de cela que le Programme alimentaire mondial (PAM) et tous les acteurs impliqués dans la gestion appellent à la mobilisation communautaire autour de la cantine en vue de sa pérennisation.
« Pour que le programme soit durable, il faut nécessairement l'implication de la communauté à la base. Leurs apports en souscription, en dons divers, leurs disponibilités à assurer la sécurité des magasins de stockage et à accompagner la mise en place des jardins et champs scolaires et la construction de cuisine sont entre autres attendus d'elle », a expliqué le représentant résident du PAM au Bénin. M. Guy Adoua invite les élus locaux à s'approprier le programme d'alimentation et à sensibiliser les populations pour susciter leur adhésion autour des cantines scolaires.
Pour relever ce défi à l'Epp Cogbo Campement, les élus locaux, contrairement aux parents d'élèves, s'impliquent dans le fonctionnent de la cantine scolaire à travers des actions individuelles et communes.
Aux dires du directeur de l'école, Robert Dossou Azohou, le Chef de l'arrondissement de Damè et président de la Coopérative d'aménagement rural (Car-Agon), Antoine Cohou, le chef de village de Cogbo Campement et certains parents d'élèves de cette communauté appuient la cantine en la gratifiant d'œufs, de noix de palme et de ressources financière. Aussi a-t-il précisé que la Coopérative d'aménagement rural d'Agon leur avait fait un don de 50 000 francs et de noix de palme en mars dernier pour soutenir la cantine.
Selon le CA Antoine Cohou, un projet de culture de champignons est en train d'être planifié avec le directeur pour faire de l'Epp, une école modèle dans ce domaine.
Cependant, ces efforts d'engagement quoi que louables restent encore faibles. Pour inverser la tendance, Albert Cakpo, Chef du village d'Agon a, après avoir rappelé le rôle de la cantine scolaire dans la réduction du taux de déscolarisation dans la zone, invité ses pairs à aller à l'école de la commune de Kandi, où les producteurs de coton sur un kilo de coton prélèvent un franc pour permettre au maire de soutenir les cantines scolaires de sa commune.
« La Coopérative est pour nous et sert à gérer les affaires de la zone. On peut donc aller à l'école de Kandi en investissant une partie des ressources financières issues des activités de la coopérative sur nos enfants qui vont demain aider notre milieu », a-t-préconisé. « L'Etat a déjà fait l'essentiel et il revient donc aux parents et aux élus locaux de jouer leur partition en cotisant pour la sauce et en faisant des dons de quelques natures à l'école en vue de sa durabilité », a ajouté Albert Cakpo.
Juliette Mitonhoun
L'école primaire publique de Cogbo campement dans l'arrondissement de Damè, commune de Toffo est une l'une des écoles bénéficiaires du Programme national d'alimentation scolaire intégé (Pnasi). Dans cet établissement, l'engagement de la communauté à la base autour de la cantine scolaire reste encore très faible. Or la réussite du Programme passe par son appropriation par les communautés à la base et les élus locaux.
« Ma mère ne me donne pas tous les jours ma souscription journalière de la cantine », a déclaré Rodolphe Tchégbéli, écolier à l'Epp Cogbo campement et résidant à près de 4km de l'école.
« Mes parents disent que l'accès à la cantine est gratuit et ne donnent pas la souscription journalière à mes trois frères et moi tous les jours de classe », informe une autre écolière Denise Azandoté.
Les témoignages de ces apprenants rencontrés à l'Epp Cogbo Campement montrent que les parents d'élèves de cette école, 4 ans après la mise en œuvre du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) ne perçoivent pas encore leur rôle dans la gestion et la pérennisation du programme d'alimentation scolaire dans le pays. Un constat que Conforte Akpa, parent d'élèves, confirme par son récit.
« Moi, je ne pense même pas à la souscription. J'envoie mes enfants au moins trois (03) jours sur cinq (05) à l'école sans la souscription journalière parce qu'on nous a dit que le gouvernement donne à manger aux enfants et nous savons qu'avec le gouvernement, c'est gratuit. Pourquoi le directeur nous demande encore d'envoyer 50 f chaque jour de classe par enfant alors que le gouvernement donne déjà tout ? » lâche-t-elle toute révoltée.
Pnasi pas sans l'accompagnement des parents et élus locaux
Dans le cadre de la mise en œuvre du Pnasi, le gouvernement à travers le PAM fournit riz, maïs, niébé et pois jaunes aux écoles bénéficiaires du programme. Du coup, les condiments et les autres dépenses liés à la gestion et au bon fonctionnement de la cantine sont à la charge de chaque école.
C'est fort de cela que le Programme alimentaire mondial (PAM) et tous les acteurs impliqués dans la gestion appellent à la mobilisation communautaire autour de la cantine en vue de sa pérennisation.
« Pour que le programme soit durable, il faut nécessairement l'implication de la communauté à la base. Leurs apports en souscription, en dons divers, leurs disponibilités à assurer la sécurité des magasins de stockage et à accompagner la mise en place des jardins et champs scolaires et la construction de cuisine sont entre autres attendus d'elle », a expliqué le représentant résident du PAM au Bénin. M. Guy Adoua invite les élus locaux à s'approprier le programme d'alimentation et à sensibiliser les populations pour susciter leur adhésion autour des cantines scolaires.
Pour relever ce défi à l'Epp Cogbo Campement, les élus locaux, contrairement aux parents d'élèves, s'impliquent dans le fonctionnent de la cantine scolaire à travers des actions individuelles et communes.
Aux dires du directeur de l'école, Robert Dossou Azohou, le Chef de l'arrondissement de Damè et président de la Coopérative d'aménagement rural (Car-Agon), Antoine Cohou, le chef de village de Cogbo Campement et certains parents d'élèves de cette communauté appuient la cantine en la gratifiant d'œufs, de noix de palme et de ressources financière. Aussi a-t-il précisé que la Coopérative d'aménagement rural d'Agon leur avait fait un don de 50 000 francs et de noix de palme en mars dernier pour soutenir la cantine.
Selon le CA Antoine Cohou, un projet de culture de champignons est en train d'être planifié avec le directeur pour faire de l'Epp, une école modèle dans ce domaine.
Cependant, ces efforts d'engagement quoi que louables restent encore faibles. Pour inverser la tendance, Albert Cakpo, Chef du village d'Agon a, après avoir rappelé le rôle de la cantine scolaire dans la réduction du taux de déscolarisation dans la zone, invité ses pairs à aller à l'école de la commune de Kandi, où les producteurs de coton sur un kilo de coton prélèvent un franc pour permettre au maire de soutenir les cantines scolaires de sa commune.
« La Coopérative est pour nous et sert à gérer les affaires de la zone. On peut donc aller à l'école de Kandi en investissant une partie des ressources financières issues des activités de la coopérative sur nos enfants qui vont demain aider notre milieu », a-t-préconisé. « L'Etat a déjà fait l'essentiel et il revient donc aux parents et aux élus locaux de jouer leur partition en cotisant pour la sauce et en faisant des dons de quelques natures à l'école en vue de sa durabilité », a ajouté Albert Cakpo.
Juliette Mitonhoun
Le séminaire régional d'information et de sensibilisation de l'UEMOA relatif aux comportements délictuels sur les réseaux sociaux par visioconférence a pris fin ce jeudi 28 octobre 2021. Au terme de ce séminaire, plusieurs recommandations ont été faites à l'endroit des Etats membres et de la Commission de l'UEMOA afin de réduire les délits sur les réseaux sociaux.
Du 26 au 28 octobre 2021, des acteurs et professionnels des médias, parlementaires, des représentants des autorités en charge de l'audiovisuel, des autorités de régulation des communications électroniques, des autorités de protection des données à caractère personnel, des ministères de justice, de la sécurité et du numérique ont pris part au séminaire régional d'information et de sensibilisation relatif aux comportements délictuels sur les réseaux sociaux. L'objectif de ce séminaire organisé par l'Union économique et monétaire ouest-africaine est de sensibiliser et d'informer sur les conséquences des dérives dans l'utilisation des réseaux sociaux et de faire partager les expériences des experts en matière de prévention et ou de répression des comportements. Les débats du séminaire ont essentiellement porté sur cinq thèmes. « Les actes délictuels sur les réseaux sociaux : infractions et sanctions » ; « Principes de la réglementation et de la régulation des réseaux sociaux » ; exposés respectivement par Professeur Akodah Ayewouadan, ministre de la communication, des médias et porte-parole du gouvernement du Togo et Dr Mouhamadou Lo, conseiller juridique de l'Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE) Sénégal.
Les responsables de Facebook Afrique Francophone Balkissa Idé Siddo, Ilunga Mpyana et Olivia Tchamba ont présenté les thèmes « La modération des contenus sur Facebook » et « L'approche de Facebook pour lutter contre les fausses nouvelles ». « Le traitement des comportements délictuels sur les réseaux sociaux : l'expérience de l'Autorité de protection des données personnelles du Sénégal », a été exposé par Professeur Mamoudou Niane de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) Sénégal. Lors de ce séminaire, le Bénin, le Mali, le Sénégal et le Togo ont partagé leurs expériences en matière de gestion des comportements délictuels sur les réseaux sociaux. Les journalistes Frédéric Garat, coordinateur Rédactions RFI Mandenkan & Fulfulde chez RFI-Dakar ; Boureima Salouka de Fasochek et Valdez Onanina d'AfricaCheck ont relevé l'importance et les enjeux du fact-checking.
Au terme de trois jours de travaux, les participants ont adopté un document résumant les principaux points qui ressortent des interventions et des débats du séminaire et aussi un certain nombre de recommandations à l'endroit des Etats membres et de la Commission de l'UEMOA afin de réduire les comportements délictuels sur les réseaux sociaux. Il s'agit entre autres de doter les structures nationales de lutte contre la cybercriminalité d'un cadre juridique approprié et de moyens de surveillance et de lutte adaptés, encourager les Etats membres à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un programme d'éducation au bon usage des réseaux sociaux.
Dans son discours de clôture du séminaire, le Directeur de Cabinet du Commissaire chargé du Département du Développement de l'entreprise, des mines, de l'énergie et de l'économie numérique (DEMEN), Guynand Maxime-Thierry Kouamé a insisté sur la question de la confiance numérique. « Nous avons au niveau de la Commission, élaboré un programme d'utilisation de masse du numérique. Nous ne pouvons pas y arriver si les gens ont peur du numérique », a-t-il déclaré. Le Directeur de Cabinet a rassuré de l'étude des recommandations issues du séminaire. Il n'a pas manqué de remercier les participants et en particulier l'Ambassade de France au Burkina-Faso qui a mis à la disposition de la Commission de l'UEMOA des journalistes de Canal France International et de France Médias Monde pour le partage de leurs expériences.
Akpédjé A.Ayosso
Le séminaire régional d'information et de sensibilisation de l'UEMOA relatif aux comportements délictuels sur les réseaux sociaux par visioconférence a pris fin ce jeudi 28 octobre 2021. Au terme de ce séminaire, plusieurs recommandations ont été faites à l'endroit des Etats membres et de la Commission de l'UEMOA afin de réduire les délits sur les réseaux sociaux.
Du 26 au 28 octobre 2021, des acteurs et professionnels des médias, parlementaires, des représentants des autorités en charge de l'audiovisuel, des autorités de régulation des communications électroniques, des autorités de protection des données à caractère personnel, des ministères de justice, de la sécurité et du numérique ont pris part au séminaire régional d'information et de sensibilisation relatif aux comportements délictuels sur les réseaux sociaux. L'objectif de ce séminaire organisé par l'Union économique et monétaire ouest-africaine est de sensibiliser et d'informer sur les conséquences des dérives dans l'utilisation des réseaux sociaux et de faire partager les expériences des experts en matière de prévention et ou de répression des comportements. Les débats du séminaire ont essentiellement porté sur cinq thèmes. « Les actes délictuels sur les réseaux sociaux : infractions et sanctions » ; « Principes de la réglementation et de la régulation des réseaux sociaux » ; exposés respectivement par Professeur Akodah Ayewouadan, ministre de la communication, des médias et porte-parole du gouvernement du Togo et Dr Mouhamadou Lo, conseiller juridique de l'Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE) Sénégal.
Les responsables de Facebook Afrique Francophone Balkissa Idé Siddo, Ilunga Mpyana et Olivia Tchamba ont présenté les thèmes « La modération des contenus sur Facebook » et « L'approche de Facebook pour lutter contre les fausses nouvelles ». « Le traitement des comportements délictuels sur les réseaux sociaux : l'expérience de l'Autorité de protection des données personnelles du Sénégal », a été exposé par Professeur Mamoudou Niane de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) Sénégal. Lors de ce séminaire, le Bénin, le Mali, le Sénégal et le Togo ont partagé leurs expériences en matière de gestion des comportements délictuels sur les réseaux sociaux. Les journalistes Frédéric Garat, coordinateur Rédactions RFI Mandenkan & Fulfulde chez RFI-Dakar ; Boureima Salouka de Fasochek et Valdez Onanina d'AfricaCheck ont relevé l'importance et les enjeux du fact-checking.
Au terme de trois jours de travaux, les participants ont adopté un document résumant les principaux points qui ressortent des interventions et des débats du séminaire et aussi un certain nombre de recommandations à l'endroit des Etats membres et de la Commission de l'UEMOA afin de réduire les comportements délictuels sur les réseaux sociaux. Il s'agit entre autres de doter les structures nationales de lutte contre la cybercriminalité d'un cadre juridique approprié et de moyens de surveillance et de lutte adaptés, encourager les Etats membres à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un programme d'éducation au bon usage des réseaux sociaux.
Dans son discours de clôture du séminaire, le Directeur de Cabinet du Commissaire chargé du Département du Développement de l'entreprise, des mines, de l'énergie et de l'économie numérique (DEMEN), Guynand Maxime-Thierry Kouamé a insisté sur la question de la confiance numérique. « Nous avons au niveau de la Commission, élaboré un programme d'utilisation de masse du numérique. Nous ne pouvons pas y arriver si les gens ont peur du numérique », a-t-il déclaré. Le Directeur de Cabinet a rassuré de l'étude des recommandations issues du séminaire. Il n'a pas manqué de remercier les participants et en particulier l'Ambassade de France au Burkina-Faso qui a mis à la disposition de la Commission de l'UEMOA des journalistes de Canal France International et de France Médias Monde pour le partage de leurs expériences.
Akpédjé A.Ayosso
Une dame a été braquée par trois jeunes dans la soirée du mercredi 27 octobre 2021 à Kétou.
Une moto, un sac à main contenant une somme de cent quarante-cinq (145.000) francs CFA et d'autres documents importants ont été emportés dans un braquage à Kétou, département de l'Ouémé, mercredi 27 octobre 2021.
Les objets emportés appartenaient à une dame âgée de 39 ans, qui revenait du service.
La victime a été attaquée vers 21h par les jeunes hommes.
M. M.
Plusieurs sacs de riz de 50kg ont été saisis, mercredi 27 octobre 2021, dans une boutique à Lobogo, commune de Bopa, dans le département du Mono.
Le service de Réglementation et Contrôle de la Direction départementale de l'agriculture de l'élevage et de la pêche (DDAEP) Mono a effectué une descente dans une boutique à Lobogo, commune de Bopa, dans le Mono, mercredi 27 octobre, à la suite d'information faisant état de riz impropres à la consommation.
Trois sacs de riz de 50 kg dont le contenu a été mélangé à des tessons de bouteilles et de débris de pierres ont été retrouvés dans la boutique puis saisis.
Selon L'Autre Figaro, il a été ordonné la fermeture de la boutique.
M. M.
Les meilleurs candidats à l'examen du Baccalauréat session unique de juin 2021 ont été célébrés dans l'après-midi de ce jeudi 28 octobre 2021 à CANAL OLYMPIA de Cotonou. Le réseau de téléphonie mobile MTN-BENIN et sa Fondation, partenaires du gouvernement dans sa politique de promotion de l'excellence a offert aux candidats méritants, des ordinateurs et des kits de connexion internet. La cérémonie de remise de lots a eu lieu en présence du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan et des cadres de son ministère, du préfet du Littoral, Alain Orounla, du directeur de l'Office du Bac, Alphonse da Silva, des recteurs d'universités, des responsables d'entités, et des parents.
« Si vous êtes à la présente cérémonie de remise de prix, c'est tout simplement parce que vous faites partie des meilleurs », a souligné Viviane Sissuh, représentante de la directrice générale de MTN-BENIN, fière de célébrer l'excellence. Après avoir salué les récipiendaires, elle les a invités au travail, à continuer dans la même lancée et servir d'exemple aux autres jeunes.
23 ordinateurs portables, 73 kits internet et 06 mois de connexion gratuite, c'est ce que le réseau MTN a mis à la disposition des meilleurs candidats au Bac 2021. Ces dons selon la directrice des ressources humaines, permettront aux meilleurs bacheliers de pouvoir approfondir leurs différentes recherches et se former grâce aux TICs. « Un compte épargne sera également ouvert à chaque bénéficiaire ici présent », a rassuré Viviane Sissuh.
Favorisant l'inclusion du genre, MTN-BENIN a célébré au cours de la cérémonie, « des catégories particulières » à savoir, les filles, les bacheliers ayant un handicap, les 3 premiers du Bénin et les premiers de chaque département. « L'éducation pour tous, en effet tient une place très importante dans notre politique de développement », a conclu la directrice des ressources humaines de MTN-BENIN.
Le Bénin a enregistré cette année 2021, un taux de réussite de 64,42% au Bac. Une première depuis les années 1970, et le résultat des réformes engagées par le chef de l'Etat Patrice Talon et son gouvernement dans le sous-secteur de l'éducation. Beaucoup de mentions très bien, et mentions bien ont été enregistrées, a rappelé le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Profitant de l'occasion de la cérémonie, Eléonore Yayi Ladékan a exprimé ses remerciements aux parents, aux enseignants et au directeur de l'Office du Bac pour les efforts consentis pour parvenir à ces résultats. Elle n'a pas manqué de vanter les mérites du Bac béninois. « Le Bac béninois est un Bac très propre qui parle de lui au-delà des frontières », s'est-elle réjouie.
Sodji Charnelle Jessica, l'un des récipiendaires s'est dit très heureuse des cadeaux à elle offerts. Elle a promis de ne décevoir les personnes qui l'ont primé, et de persévérer dans les études.
Quelques images de la cérémonie
Fabrice A. AHEHEHINNOU
Plusieurs structures ont présenté leurs actions en matière de Responsabilité sociétale des entreprises au Forum de la troisième édition des Rencontres de la RSE à Cotonou le vendredi 22 octobre. Parmi celles-ci, CANAL +, un leader dans le domaine audiovisuel qui a dévoilé ses actions aux impacts sociaux…
Présent en Afrique depuis plus de 30 ans, CANAL + mène des activités dans 25 pays. Avec 200 chaines, le bouquet a 50% de part d'audience… Dotée de 15 filiales au sein desquelles travaillent 2000 collaborateurs, l'entreprise est consciente de sa présence dans le dynamisme de l'économie de certains pays africains. Cette performance est un ratout majeur pour la vision et les actions RSE de l'entreprise.
Mme Yacine Alao Directrice de Canal+ Bénin« Nos principaux axes RSE sont : la révélation des talents locaux avec CANAL UNIVERSITY ; 1 Mois, 1 Cause qui est une mise en lumière des causes qui touchent le continent ; et le programme ORPHEE qui soutient les plus fragiles », a souligné Aurélie Yombo, la Responsable Partenariats à la Direction des Affaires Corporate Afrique - CANAL+INTERNATIONAL. Elle est intervenue depuis le siège du Groupe.
A CANAL + Bénin, on combine la RSE et les Objectifs de développement durable (ODD). « Education de qualité », « Egalité entre les sexes », « Energie propre et à un coût abordable », « Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques », « Consommation et production responsables » et « Culture »… Voilà les ODD ciblés par Canal Plus Bénin.
« Nous organisons des formations aux métiers de Journalistes reporter d'images (JRI), Réalisateurs et Ecriture Documentaire initiées par CANAL+ UNIVERSITY et Vivendi pour soutenir les talents de demain », a souligné la Directrice générale de CANAL + Bénin, Yacine ALAO. L'entreprise a également mis en place des bourses scolaires qui visent à offrir un accompagnement social à des enfants ayant des conditions de vie difficiles mais manifestant une volonté certaine de suivre une formation et ayant déjà de bons résultats scolaires. Chez CANAL+ BENIN, la moitié des membres du comité de direction est composé de femmes.
L'entreprise Green Keeper Africa et la plateforme atingi.org développée par le projet Africa Cloud de la GIZ ont été également présentées au Forum de Cotonou. Le dernier acte de ce Forum fut le panel sur le thème « La prise en compte de la RSE dans les investissements : un enjeu de développement durable en Afrique de l'Ouest » modéré par Ayodélé OGNIN, Business coach. Professeur Mayatta Ndiaye MBAYE, Directeur Général de l'ERSUMA (ECOLE REGIONALE SUPERIEURE DE LA MAGISTRATURE), Christian Mondjanagni, Directeur Général ETE (fabricant de l'eau minérale FIFA), Pierre-Samuel Guedj, Président d'Affectio Mutandi et président de la commission RSE & ODD du Conseil français des investisseurs en Afrique, et Franz Okey, Chargé de Plaidoyer à Speak Up Africa et Coordonnateur du Programme Zéro Palu – les Entreprises s'engagent, sont intervenus dans ce panel qui a permis de cerner plusieurs facettes de la pratiques de la RSE au Bénin et en Afrique.
A noter qu'une formation RSE réunissant des cadres de plusieurs entreprises a été organisée à Cotonou, en prélude au Forum. Cette semaine dédiée à la RSE est l'œuvre du Cabinet MinDo Consultants dirigé par Léon Anjorin KOBOUDE, Expert en communication stratégique.
La Rédaction
Le Sénégalais Boubacar Camara, qui vient d'être nommé Directeur général adjoint des douanes au Bénin, est né le 26 juin 1958 à Dakar. Il a grandi entre la Sicap rue 10 et la banlieue dakaroise, à Grand Yoff. Élève au Lycée Blaise Diagne de Dakar, il y obtient son baccalauréat avec mention. Il poursuit son cursus à l'École Nationale de Formation maritime de Dakar avant de rejoindre l'École nationale des Douanes. Il est aussi diplômé de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il est sorti avec une Maîtrise et un DEA en droit public. Il fut aussi soldat de 2e classe dans l'armée sénégalaise.
Breveté de l'ENA (École Nationale d'Administration), il est également agréé en qualité d'expert maritime cargaison.
En mai 2005, il est diplômé de l'Université Pierre Mendès France de Grenoble et y soutient sa thèse de doctorat en droit sur « Le Contentieux douanier au Sénégal ». L'ouvrage fut publié en décembre 2005.
Boubacar Camara est aussi diplômé de l'École de Formation du Barreau à Paris où il a obtenu le certificat d'aptitude à la profession d'avocat en octobre 2008.
CARRIÈRE
Il est Président du Conseil d'administration de Sococim Industries, société du Groupe VICAT, entreprise de l'industrie cimentière en Afrique de l'Ouest.
À la faveur de l'acquisition par la Douane sénégalaise de deux patrouilleurs de surveillance maritime, le Diambar et le Dialoré, Boubacar Camara se présente au concours des agents brevetés des Douanes. Il fut admis major et devient commandant de navire, avant d'être nommé Chef de la Brigade de Haute mer à la fin de sa formation de contrôleur à l'École des Douanes.
En 1991, il obtient une maîtrise de droit public, un DEA général de droit public en 1992 et un DEAS d'enseignement en 1995. Il est agréé comme expert maritime cargaison en novembre 1994. Il obtient ensuite le Brevet de l'École nationale d'administration et de magistrature en qualité d'Inspecteur des douanes, et en sort comme major de promotion.
Après la surveillance maritime douanière, il est nommé successivement Chef de visite du Bureau de la Zone Franche Industrielle, vérificateur des opérations commerciales au Bureau des douanes de l'aéroport international Léopold Sédar Senghor, vérificateur au bureau de la valeur en douane et secrétaire permanent de la Mutuelle des Douanes. Il participe, dans le cadre du Trade Point Sénégal, à la conception de l'application de collecte électronique des documents, le système ORBUS 2000, complément du système GAINDE 2000.
En février 2000, il est major de sa promotion au concours de l'Inspection générale d'État. Il est nommé Directeur général des Douanes en mai 2000.
En 2006, il obtient une disponibilité et se lance dans la consultation dans le domaine douanier et du commerce international. Il parcourt de nombreux pays africains pour partager son expérience.
Inscrit au Barreau en France comme avocat à la Cour d'appel de Paris, il se déplace constamment au Sénégal et en Afrique. En mai 2009, il est appelé comme Secrétaire général du Ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Énergie de la République du Sénégal. En mai 2011, il est désigné Président du Conseil d'administration de la compagnie aérienne Sénégal Airlines comme représentant du ministère de tutelle.
En juin 2012, il reprend une disponibilité pour activité privée et monte un cabinet de consultation. Il conseille de grands groupes internationaux et des pays africains dans les domaines de l'énergie solaire, des hydrocarbures, du partenariat public privé, de la douane et du commerce international.
Boubacar Camara a pris une retraite anticipée de l'inspection générale d'État, sur sa demande, depuis le 1er juin 2015.
En 2019, il a tenté de se présenter aux élections présidentielles du Sénégal, mais en vain, faute d'avoir réuni le nombre requis de parrainages. En effet, il en a n'en a obtenu que 23000 sur les 52000 requis.
DISTINCTIONS
Officier dans l'ordre national du Lion (Sénégal)
Médaillé d'Honneur de la Douane, (Sénégal
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) convoque un dinosaure féroce et parlant au siège des Nations Unies pour inciter les dirigeants mondiaux à prendre davantage de mesures en faveur du climat, dans un court-métrage lancé aujourd'hui comme pièce maîtresse de la nouvelle campagne de l'agence intitulée « Don't Choose Extinction » (Ne choisissez pas l'extinction).
Faisant irruption dans la salle emblématique de l'Assemblée générale, célèbre pour les discours historiques prononcés par des dirigeants du monde entier, l'imposant dinosaure déclare à un public de diplomates et de dignitaires choqués et déconcertés qu'« il est temps que les êtres humains cessent de trouver des excuses et commencent à mettre en œuvre des changements » pour confronter la crise climatique. « Nous, au moins, nous avons eu un astéroïde », explique le dinosaure, en référence à la théorie populaire expliquant l'extinction des dinosaures il y a 70 millions d'années. « Quelle est votre excuse ? ».
Ce tout premier film réalisé au cœur de l'Assemblée générale des Nations Unies à l'aide d'images générées par ordinateur (IGO) met en scène des célébrités médiatiques qui interprètent le discours du dinosaure dans de nombreuses langues, notamment les acteurs Jack Black (anglais), Eiza González (espagnol), Nikolaj Coster-Waldau (danois) et Aïssa Maïga (français).
Le dinosaure poursuit en soulignant que le soutien financier pour les combustibles fossiles par le biais de subventions - c'est-à-dire l'argent des contribuables qui contribue à maintenir le coût du charbon, du pétrole et du gaz à un faible prix pour les consommateurs - est irrationnel et illogique face au dérèglement climatique.
« Pensez à toutes les autres choses que vous pourriez faire avec cet argent. Partout dans le monde, beaucoup de personnes vivent dans la pauvreté. Ne pensez-vous pas qu'il serait plus logique de les aider que de payer pour la disparition de toute votre espèce ? » demande le dinosaure.
« Le film est amusant et engageant, mais les questions qu'il aborde ne pourraient pas être plus sérieuses », a déclaré Ulrika Modeer, responsable du Bureau des relations extérieures et du plaidoyer du PNUD. Le secrétaire général des Nations Unies a qualifié la crise climatique de « code rouge pour l'humanité ». Nous voulons que le film soit divertissant, mais nous voulons aussi sensibiliser le grand public à la gravité de la situation. Le monde doit intensifier son action contre le dérèglement climatique si nous voulons réussir à préserver notre planète pour les générations futures. »
La campagne et le film « Don't Choose Extinction » du PNUD visent à mettre en lumière les subventions aux combustibles fossiles ainsi que la manière dont elles annulent les progrès significatifs réalisés pour mettre fin au dérèglement climatique et favorisent les inégalités en profitant aux plus fortunés.
Les recherches du PNUD publiées dans le cadre de la campagne montrent que le monde dépense annuellement la somme stupéfiante de 423 milliards de dollars US pour subventionner les combustibles fossiles destinés aux consommateurs – pétrole, électricité générée par la combustion d'autres combustibles fossiles, gaz et charbon.
Cela pourrait couvrir le coût des vaccins Covid-19 pour chaque personne dans le monde, ou payer trois fois le montant annuel nécessaire pour éradiquer l'extrême pauvreté dans le monde. La campagne et le film espèrent rendre les questions parfois complexes et techniques qui sont associées aux subventions accordées aux combustibles fossiles et à l'urgence en matière climatique plus accessibles. Au travers des actions variées que le public est invité à entreprendre, l'objectif est à la fois d'instruire et de donner la parole aux gens dans le monde entier.
Visionnez le film dans son intégralité et découvrez plus d'informations sur la campagne ici : www.dontchooseextinction.com.