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La commercialisation du soja lancée

Mon, 11/29/2021 - 00:02

C'est parti pour sept (07) mois environ de commercialisation du soja.

Le ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman et le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche ont procédé, jeudi 25 novembre 2021, au lancement de la campagne nationale de commercialisation 2021-2022 du soja. C'est en présence des acteurs de la filière, des sages et de la population de la commune de Djidja, département du Zou. Au lancement de la campagne, le ministre de l'industrie et du commerce a exhorté les acteurs au respect des textes en vigueur, au contrôle et la certification des ponts-bascules et des balances, au respect des normes en matière d'opérations post-récoltes en vue de conserver la qualité des produits. Les acteurs et partenaires doivent travailler avec l'État pour « la mise en place des familles professionnelles représentatives et une interprofession pouvant mieux organiser la filière à l'instar de celle du coton ». Pour le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche Gaston Cossi Dossouhoui, l'État béninois fait d'énormes efforts pour la sauvegarde des intérêts des producteurs du soja. Il revient aux acteurs de la filière soja de respecter ce qui est prévu notamment les itinéraires culturaux, la mécanisation, la vente groupée dans les magasins construits par l'État, la transformation domestique pour bénéficier des vertus nutritives du soja. Le maire de la commune de Djidja René Glegbeto et le préfet du Zou Firmin Kouton ont remercié le gouvernement pour le choix de Djidja pour abriter la troisième édition de la campagne nationale de commercialisation 2021-2022 du soja. Steev Adjaman, Président de l'Union nationale des Producteurs de Soja ou Ibrahim Boukari, Président de la Fédération nationale des Producteurs et Acheteurs des Produits Tropicaux, ont remercié le gouvernement qui a fait du soja une filière viable, fiable et porteuse de richesse. La campagne de commercialisation 2021-2022 du soja prend fin le 30 juin 2022. Le Gouvernement a fixé le prix plancher à 190 FCFA le kilogramme.
M. M.

Categories: Afrique

Le group Wagner est il éfficace pour lutter contre le terrorisme ?

Sun, 11/28/2021 - 23:51

Par Dr. Mehenou Amouzou

Pour discuter du groupe Wagner, essayons de voir si d'autres entités existent avant le groupe Wagner, quelles sont leurs objectifs et méthodes opérationnelles. Nous pouvons constater que toutes les grandes puissances ont des groups para-militaires qu'ils engagent pour défendre leurs intérêts. La Russie, les USA, La Grande Bretagne, l'Iran, l'Israël, la France, etc.

La France est l'un des premiers pays au monde qui a établi cette institution composée de militaires de différentes nationalités ou de civiles qui reçoivent des formations militaires opèrant sous le drapeau Français qu'on appelle “La légion Française”. En un mot ce sont des mercenaires qui défendent les intérêts Français.

Nous allons comparer les deux forces Barkhane, Serval et les forces Wagner.

Les Forces Wagner, sont des groupes para-militaires Russes qui interviennent dans des zones en conflits. Ils sont composés de Russes et diverses nationalités qui vendent leurs services à un état souverain qui les engage. Ils interviennent dans les conflits armés, des attaques terroristes, déstabilisations des pays. Le groupe Wagner lors de ces interventions présente 10% des incidents sur la population locale mais arrive à remplir les missions qui lui sont confiées. Par exemple la République Centrafricaine a été le théâtre de différentes guerres civiles et dominée par le terrorisme pendant des années. Le gouvernement contrôlait à peine 10 à 15 % du territoire centrafricain. Malgré la présence de l'armée française et une base militaire stationnée en République Centrafricaine, La RCA était devenue instable, paranoïa et invivable.

La Signature de l'accord de coopération avec le groupe Wagner a permis d'inverser les rôles, le gouvernement contrôle presque la totalité du territoire c'est à dire de 10-15% il est passé à 90% en moins de trois ans. La confiance et la stabilité règnent parmi le peuple centrafricain.

Les forces françaises : Barkhane et Serval au Mali

La déstabilisation et la partition du Mali étaient prévisible et dues à la crise économique mondiale, certains pays sont très endettés, d'autres sont à la recherches des matières premières qu'ils veulent acheter à des prix dérisoires ou veulent s'accaparer des ressources d'autres pays par la force. Le Mali est un pays très riche, qui a le potentiel pour devenir l'eldorado de la CEDEAO. Certains états Européens, Américains et surtout Français n'ont qu'une option : déstabiliser certains pays, les rendant ingouvernables. Nous allons prendre l'exemple du Président Russe, Mr. Poutin en Octobre 2016, lors la déstabilisation de la Syrie et l'Irak, il a dit les gens qui achètent le pétrole des terroristes sont les états occidentaux à moindre coût. Nous pouvons en déduire que le financement des terroristes provient des gisements pétroliers ?

Quand le Mali est attaqué par les terroristes il y avait 16 services secrets des pays étrangers au Mali et la CEDEAO étaient présent sur le terrain. Cherchez à savoir ce qu'ils faisaient ? Lorsque Le Mali est attaqué, les forces Barkhanes et Servals ont pour but de protéger la population et combattre les terroristes. Le contraire s'est produit, les groupes terroristes ce sont répandu sur tout le territoire et protégé par les forces françaises en créant des zones interdites (indépendant) au sein du Mali, en même temps ils tuent la population. Le Mali est devenu un état déstabilisé et ingouvernable. Certaines institutions internationales soutiennent cette approche et met le gouvernement Malien et le peuple Malien à genoux devant le fait accompli des terroristes.

Les forces Barkhanes et Servals au Mali normalement doivent stopper la progression des terroristes mais c'est le contraire qui se fait, le terrorisme est présent sur tout le territoire. Comment peut-on expliquer ce phénomène d'expansion de terrorisme ? Et cela dure au moins 8 ans de chaos. Le terrorisme est présent au Mali à cause de ses richesses, donc un certain nombre de pays s'intéressent aux ressources maliennes.

Le Mali et le groupe Wagner

Nous pensons que le Mali a eu recours au groupe Wagner afin de protéger son intégrité territoriale au lieu de voir le pays dépiécé à cause des états vautours qui cherchent à diviser le Mali en plusieurs Etats. La coopération avec les forces Berkhane et Serval n'ont pu arrêter la progression du terrorisme au Mali mais au contraire a pris de proportions énormes. L'invitation de groupe Wagner au Mali renforcera la coopération afin d'éliminer le terrorisme au Mali et en moins deux ans le gouvernement du Mali peut retrouver au moins 85% ou plus de son territoire. Comme le groupe Wagner a déjà démontré une grande expérience en République Centrafricaine , en syrie.

La Côte d'Ivoire et le Groupe Wagner ?

La Cote d'Ivoire traverse une crise grave dont on ne parle pas, silence radio. L'insécurité est très préoccupante au nord de la Côte d'Ivoire. Bouna une ville située au Nord de la Cote d'Ivoire, les groupes terroristes contrôlent 45000 ha de terrains. La première des choses qui passe par la tête qu'est ce que Bouna possède sur ses terres ou sous ses terres ? Quelle richesse cette ville a que ses habitants ne sont pas au courant ? C'est de l'or ? Diamant ? Du pétrole ? Etc..

45,000 ha c'est beaucoup, qu'elle va être l'activité de la population, qui vivait de la chasse, des fermiers, de l'agriculteur, etc...? Pourquoi le gouvernement Ivoirien ne parle pas de cela ? Et de faire croire que la sécurité existe en Cote d'Ivoire ? Après la ville de Bouna ca serait le tour de quelle ville ou région ?

A quoi sert la base militaire française en Cote d'Ivoire ? Pour protéger seulement le gouvernement de la Cote d'Ivoire et non la population ? Les pays Francophones ont signé des accords de défense avec la France mais si ces accords de défense ne sont pas respectés, on ne voit pas l'utilité de maintenir les troupes étrangères sur le sol Africain. Au Burkina Faso, plus de 30 soldats tombés récemment dû au terrorisme. Le président de Burkina-Faso Mr. Kabore a tout essayé mais chaque semaine, il y a toujours des attentats meurtriers terroriste on dirait que le Burkina est devenu un état dans un état. Le président du Faso a opté pour un silence lourd, inquiétant, la tuerie de son peuple. Chaque mois on compte au moins une vingtaine de morts dans le rang de la gendarmerie, des policiers sans oublié des dizaines de civiles dans des convois escortés avec l'appui logistique des français dans le sahel. Qu'elle est le rôle des centaines de drônes dans le Sahel ?

Le président est incapable de résoudre le problème en invitant l'armée française à établir une base militaire française sur son sol, le problème est toujours le même. Mr Kabore a les mains liées pour demander une aide d'autres pays à part la France, peur d'être renversé ?

Franchement nous nous posons de questions, à quoi servent ces accords de Défense ? Fin Mars 2011 à Avril 2011 le pays qui a signé l'accord de défense avec l'Etat de Côte d'Ivoire, (la France) bombardait la résidence présidentielle de l'Etat Ivoirien. Vraiment la Côte d'Ivoire est elle un état ? La France peut elle se lever et faire n'importe quoi, y compris tuer sans rendre compte à personne ?

L'incapacité de la France à maitriser les événements encouragent les pays à chercher et voir ailleurs, comme le groupe Wagner qui présente des résultats concrets sur les terrains.

La France et ses Medias français contre le groupe Wagner

Il y a une campagne de diabolisation contre le groupe Wagner en France par les medias français. Nous ne sommes pas là pour supporter le groupe Wagner ou la force Berkane et Serval. Nous sommes là pour évaluer les résultats concrets sur les terrains.

La France dit qu'elle ne va pas travailler avec le “groupe terroriste Wagner” parce qu'ils ont commis atrocités en République centrafricaine (RCA) ? S'ils ont commis d'atrocité cela doit être présenté au gouvernement centrafricain, et la loi s'appliquera. Quand Les militaires Français était en RCA combien de jeunes garçons et filles ont été violés et même tués ? Lorsque le gouvernement centrafricain avait informé le gouvernement français des faits, qu'est ce que le gouvernement français a-t-il fait ? Le groupe Wagner a éradiqué les groupes terroristes à 90% du territoire Centrafricain. C'est un succès réel et concret sur le terrain.

Le gouvernement français disait que la France ne peut pas travailler avec le “groupe terroriste Wagner”, si la mémoire nous ne fait pas défaut, au cours de la seconde guerre mondiale toutes les grandes puissances ont collaboré avec l'ex URSS Pour vaincre l'Allemagne.

Le gouvernement français et son corsaire de la république Mr. Gilbert Bourgeaud dit Bob Denard avaient fait pleurer les Africains et Comoriens. Plusieurs africains et comoriens sont tués, handicapés à vie. Ce terrorisme d'état a duré pendant plusieurs années.

En effet, durant la guerre révolutionnaire en Amérique, George Washington et les pères fondateurs de l'Amérique n'ont pas hésité à payer des pirates pour protéger les eaux territoriales de l'Amérique, parce qu'ils n'avaient pas de marine ou de garde-côtes pour se protéger. En ce temps, la majorité de la population américaine a soutenu cette initiative. En quoi cette situation est-elle si différente du cas des petits pays en voie de développement face au terrorisme ?

La déstabilisation de l'Afrique de l'Ouest est liée aux problèmes économiques et financiers que le monde vit maintenant. Les Occidentaux ont de sérieux problèmes économiques. Les pays Africains sont « souverains » capables de décider de leurs sorts pourquoi la France s'oppose au déploiement du groupe Wagner ? Pourquoi elle fait mains et gestes pour s'y opposer tandis elle joue de complaisance avec les groupes terroristes sur le terrain ? Les pays Africains n'ont pas le droit de décider pour leur compte ? Pourquoi les dirigeants Africains doivent agir seulement s'ils reçoivent l'ordre de Paris, France. On tue, massacre vos peuples vous attendez l'ordre de Paris ? Vraiment c'est ridicule les dirigeants Africains de complaisances que la France a mis au pouvoir ceux qui n' n'aiment pas leurs pays. Ils détestent leurs peuples. Ils sont noirs de peaux mais se considèrent blanc dans leurs petites têtes. Ils veulent toujours rester au pouvoir malgré qu'ils soient mal élus, totale corruption et gabegie. Incapable de satisfaire le minimum de leurs populations, la sante complètement défaillante, leur peuple vit dans pauvreté totale. Le coût de la vie est très élevé. Certains présidents Africains sans aucune vision politique, économique et sociale. Ils croient que Gouverner c'est d'être à la tête de leurs pays pratiquer de népotisme, corruption et être à la tête du pays avec son clan, volent l'argent et déposent dans les banques européennes, Américaines et Asiatiques c'est tout. En plus certains pays imposent le terrorisme à leur peuple.

Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l' « European Advanced Institute of Management » ainsi qu'un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations Internationales, de Stratégies Politiques et de Défense avec l'obtention d'un Doctorat de Philosophie en Finance.

CONTRIBUTION A CET ARTICLE :

Hilaire Avomassodo, George D. Ossavou, Raymond West, Fundacion Paraiso Sin Fronteras, Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production, Nouho Kamara, Mr. Yves Adjeme, Vassiriki Traore & Toure Moussa.

Categories: Afrique

La DGI présente la facture normalisée à Porto-Novo

Sun, 11/28/2021 - 20:18

La 4è édition des Journées portes ouvertes sur la réforme des factures normalisées s'ouvre ce lundi 29 novembre 2021 à Porto-Novo.

Adjacthè, Porto-Novo, la cité des Ayinonvi, accueille du 29 novembre au vendredi 03 décembre 2021 la 4è édition des Journées portes ouvertes sur la réforme des factures organisée par la Direction Générale des Impôts (DGI). Durant cinq jours, les équipes de la DGI sont installées sur la Place Toffa, ex place Jean Bayol de Porto-Novo, de 9h à 17h pour des séances de sensibilisation et d'information sur la réforme de la facture normalisée.
Des lots seront remis aux gagnants de la Tombola des factures normalisées de la ville de Porto-Novo.

Selon le Code Général des Impôts (articles 162 bis et 1084-40), les personnes physiques ou morales exerçant leurs activités au Bénin, quel que soit le régime d'imposition, ont l'obligation de délivrer des factures normalisées à leurs clients.
M. M.

Categories: Afrique

Un présumé braqueur neutralisé à Allada

Sun, 11/28/2021 - 19:50

Dans la nuit du jeudi au vendredi 26 novembre 2021, les éléments de la police républicaine ont mis hors d'état de nuire à Dogoudo, une localité de la commune d'Allada, un présumé voleur de moto.

Alertés à la suite d'un vol de moto, les éléments de la police républicaine de la commune d'Allada se sont dépêchés sur les lieux. Ayant vu les hommes en uniforme, les hors-la-loi ont ouvert le feu. La réplique de la police a permis de neutraliser le présumé braqueur.
La perquisition effectuée en son domicile a permis de retrouver des objets d'origine douteuse.
Selon les informations rapportées par une radio locale, le présumé braqueur ne serait pas à son premier essai. Il aurait été à la base de plusieurs cas de braquage dans la zone de Dogoudo.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le roi de Guèma a tiré sa révérence

Sun, 11/28/2021 - 19:30

La chefferie traditionnelle au Bénin vient d'être à nouveau éplorée. Après le roi de Kouandé rappelé à Dieu il y a un peu plus d'une semaine, c'est celui de Guèma dans le 3ème arrondissement de Parakou qui vient de rejoindre la demeure éternelle.

Sa majesté Sina Guemagui Soso II n'est plus. Il a tiré sa révérence ce dimanche 28 novembre 2021. Le roi défunt a régné du 27 mars 2014 au 28 novembre 2021. Sa Majesté a rendu l'âme dans sa 80è année.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'ABP menacée de disparition

Sun, 11/28/2021 - 15:43

La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA) est préoccupée par le processus de dissolution de l'Agence Bénin Presse (ABP). Le dossier a été évoqué, vendredi 26 novembre 2021, lors des travaux du 8e Comité exécutif de la FAAPA à Dakar.

L'Agence Bénin Presse (ABP) est menacée de dissolution. Selon le président Khalil Hachimi Idrissi, le dossier du processus de dissolution de l'ABP a été étudié par le 8e Comité exécutif de la FAAPA
pour prendre un certain nombre d'initiatives en vue de plaider pour son maintien.

« Ce processus de dissolution de l'ABP est une mauvaise nouvelle », a déclaré le président de la FAAPA, vendredi dernier à Dakar. Khalil Hachimi Idrissi rappelle que l'ABP est une agence du "service public qui fonctionne selon les règles de l'art, avec un statut clair, des missions précises et demeure au service du gouvernement, de l'État et de l'opinion publique".

A l'en croire, les États africains ont besoin de leurs agences de presse et plus que jamais, d'un service public de qualité. Pour lui, rien ne remplacera le service public d'une agence de presse.

La FAAPA plaide pour le maintien de l'ABP

« Nous allons accompagner l'ABP pour qu'elle survive et continue à se développer et à faire partie du réseau d'agences de presse africaine. Nous ne pourrons jamais nous résoudre à la disparition d'une agence de presse », a affirmé Hachimi Idrissi. Il faut poursuit-il, que l'Agence Bénin Presse survive au même titre que toutes les agences de presse.
Le processus de dissolution de l'ABP intervient dans un contexte où d'autres pays donnent plus de moyens à leur agence de presse.

L'Agence Bénin presse date de 1960. C'est un acquis considérable de l'accumulation de l'expérience et elle a une présence rayonnante dans la sous-région, a relevé le président de la FAAPA.

Hachimi Idrissi prévoit d'adresser une lettre au président Patrice Talon « pour mettre en valeur les atouts d'une agence de presse et aussi plaider pour la restauration et la modernisation de cette dernière ».

A.A.A

Categories: Afrique

L'électrification s'étend vers les régions péri-urbaines et rurales

Sun, 11/28/2021 - 09:16

Des régions péri-urbaines et rurales du Bénin vont bénéficier dans les prochains mois de l'électricité. Des titres d'exploitation de mini-réseaux électriques ont été attribués aux promoteurs privés.

Apporter l'énergie électrique à la majorité de la population ; telle est l'ambition du MCA-Bénin II. Pour le développement de l'énergie électricité, le Millennium Challenge Corporation (MCC) apporte un montant de 403 millions de dollars US dont 28 millions de dollars US de contribution du Bénin.

En dépit de cet investissement colossal, certaines régions péri-urbaines et rurales ne seront pas connectées au réseau conventionnel de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE).
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Facilité d'Energie Propre Hors-Réseau, l'OCEF a lancé des appels à projets. 16 projets ont été retenus (dont 8 pour l'installation de mini-réseaux à base d'énergie électrique solaire photovoltaïque).
Les promoteurs privés ont introduit une demande de titre d'exploitation de mini-réseau auprès de l'ABERME. L'Autorité de Régulation de l'Electricité (ARE) a déjà examiné les dossiers de quatre promoteurs. L'ABERME a initié la signature des conventions de concession pour l'exploitation de mini-réseaux électriques.

Le 16 novembre 2021, l'entreprise béninoise Asemi S.A. présente dans le secteur des énergies renouvelables a procédé à cette signature. Asemi S.A va installer une puissance de 1.3 mégawatt-crête et construire 30 km de réseau pour alimenter 10 000 ménages en électricité. Les localités concernées sont Djolini et Gorobani (commune de Kérou), Effèoutè (commune de Kétou), Djabata (commune de Savè), Wari-Maro et Woria (commune de Tchaourou).
Selon Félix Comlan Ebo, PDG d'Asemi S.A. les travaux vont débuter par Djabata. Les populations de ces localités pourront dans quelques mois bénéficier de l'électricité.

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Les dossiers de Madougou et Aïvo renvoyés en jugement

Sun, 11/28/2021 - 09:16

La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme a renvoyé les dossiers des opposants Reckya Madougou et Joël Aïvo en jugement.

Renvoi du dossier de Reckya Madougou et de Joël Aïvo en jugement. C'est la décision prise par la Commission d'instruction de la Criet. Les deux inculpés seront jugés respectivement pour « financement du terrorisme » et « complot contre la sûreté de l'État et blanchiment ». La date du procès n'est pas encore connue.
Candidats recalés à la dernière présidentielle, Madougou a été arrêtée le 03 mars et Aïvo le 05 avril 2021.

A.A.A

Categories: Afrique

L'électrification s'étend vers les régions péri-urbaines et rurales

Sun, 11/28/2021 - 05:30

Des régions péri-urbaines et rurales du Bénin vont bénéficier dans les prochains mois de l'électricité. Des titres d'exploitation de mini-réseaux électriques ont été attribués aux promoteurs privés.

Apporter l'énergie électrique à la majorité de la population ; telle est l'ambition du MCA-Bénin II. Pour le développement de l'énergie électricité, le Millennium Challenge Corporation (MCC) apporte un montant de 403 millions de dollars US dont 28 millions de dollars US de contribution du Bénin.

En dépit de cet investissement colossal, certaines régions péri-urbaines et rurales ne seront pas connectées au réseau conventionnel de la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE).
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Facilité d'Energie Propre Hors-Réseau, l'OCEF a lancé des appels à projets. 16 projets ont été retenus (dont 8 pour l'installation de mini-réseaux à base d'énergie électrique solaire photovoltaïque).
Les promoteurs privés ont introduit une demande de titre d'exploitation de mini-réseau auprès de l'ABERME. L'Autorité de Régulation de l'Electricité (ARE) a déjà examiné les dossiers de quatre promoteurs. L'ABERME a initié la signature des conventions de concession pour l'exploitation de mini-réseaux électriques.

Le 16 novembre 2021, l'entreprise béninoise Asemi S.A. présente dans le secteur des énergies renouvelables a procédé à cette signature. Asemi S.A va installer une puissance de 1.3 mégawatt-crête et construire 30 km de réseau pour alimenter 10 000 ménages en électricité. Les localités concernées sont Djolini et Gorobani (commune de Kérou), Effèoutè (commune de Kétou), Djabata (commune de Savè), Wari-Maro et Woria (commune de Tchaourou).
Selon Félix Comlan Ebo, PDG d'Asemi S.A. les travaux vont débuter par Djabata. Les populations de ces localités pourront dans quelques mois bénéficier de l'électricité.

Categories: Afrique

Un camion tombe dans la lagune, un blessé

Sat, 11/27/2021 - 21:17

Accident ce samedi 27 novembre 2021 sur le pont de Porto-Novo dans le département de l'Ouémé. Un camion a terminé son trajet dans la lagune située au niveau du Pont.

Chargé des tonnes de ciment, le camion a percuté les garde-fous du pont avant de se retrouver dans la lagune de Porto-Novo. L'accident s'est produit ce samedi vers 7 heures du matin. Le conducteur du poids lourd a été repêché vivant. Il a été conduit en urgence à l'hôpital pour les soins.

A. A.A

Categories: Afrique

Nathanaël Koty réélu président de la Confédération africaine de Roller Sports

Sat, 11/27/2021 - 18:37

Nathanaël Koty vient de gagner une fois encore la confiance des acteurs du Roller Sports. Il a été réélu à la tête de l'instance africaine de cette discipline sportive.

Au cours du vote, le Béninois avait face à lui, la Sénégalaise Awa Fall. Au terme du dépouillement, il a battu son adversaire par 52 voix.
Nathanaël Koty vient d'être élu président, et devra encore diriger pour quelques années, la Confédération africaine du Roller Sports.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les opportunités d'affaires Pays-Bas exposées aux opérateurs béninois

Sat, 11/27/2021 - 17:44

L'Ambassadrice du royaume des Pays-Bas près le Bénin a exposé aux opérateurs économiques béninois plusieurs opportunités d'affaires. La séance s'est tenue le 17 novembre 2021 lors de la “Journée pays” organisée par la CCIB.

Permettre aux opérateurs économiques béninois d'identifier et de saisir les opportunités d'affaires ; c'est le but de la séance de communication animée par Mme Catharina Geertruida Tjoelker-Klever, ambassadrice du royaume des Pays-Bas près le Bénin. Au titre des secteurs florissants, elle a cité l'agroalimentaire, la haute technologie, l'horticulture, la gestion de l'eau, la chimie, la santé, la science, l'énergie, la logistique et l'industrie. Situé au nord-ouest de l'Europe, le royaume des Pays-Bas est le plus grand exportateur de produits agricoles du monde avec des méthodes innovantes.Le pays est aussi présent dans le domaine des technologies médicales.Près de 45 ℅ des produits importés sont transformés aux Pays-Bas.

L'Ambassadrice a également donné des clés pour réussir les affaires aux Pays-Bas.« Allez à l'essentiel, soyez clair, francs et n'ayez pas peur de tenir vos positions », a affirmé Tjoelker-Kleve. Selon elle, faire des affaires aux Pays-Bas est une expérience nouvelle. Les entrepreneurs, poursuit-elle, devront s'adapter aux habitudes et aux exigences des entreprises et des consommateurs pour réussir. Elle a insisté sur la maitrise de la langue anglaise et le respect de l'engagement.

Le Royaume des Pays-Bas et le Bénin entretiennent depuis 1972 une excellente coopération bilatérale. Les secteurs d'interventions sont entre autres l'eau, la sécurité alimentaire, la santé reproductive et droits sexuels, le développement du secteur privé.

Categories: Afrique

186 dossiers de réclamations en étude

Sat, 11/27/2021 - 15:06

La session annuelle 2021 du Médiateur de la République à Porto-Novo a été lancée, vendredi 26 novembre, à Porto-Novo. 186 dossiers de réclamation seront étudiés au cours de cette session.

Selon le Directeur de Cabinet Pascal Tchiwanou, la session annuelle qui est à sa sixième édition est une activité de suivi des réclamations des administrés et des usagers des services publics. « Elle permet aux cadres du Médiateur de la République d'avoir un contact direct et des échanges fructueux avec les délégations des administrations qui n'ont pas pu répondre aux demandes d'intervention de l'institution en cours de l'année », a-t-il affirmé.

La session permettra d'étudier 186 dossiers de réclamations formulées à l'encontre de 28 administrations (13 ministères, 8 Communes, 3 Préfectures et 3 établissements publics et une institution de la République).

« En vous conviant à la présente cérémonie de lancement, le Médiateur de la République espère que vous vous inscrivez dans la dynamique d'un partenariat fructueux entre vos administrations et l'institution de médiation pour une satisfaction des préoccupations des usagers et une meilleure qualité du service public », a déclaré le Directeur de Cabinet Pascal Tchiwanou.

Le Préfet du département de l'Ouémé Marie Akpotrossou a souhaité plein succès aux travaux de la session qui s'achève le 10 décembre 2021.

A.A.A

Categories: Afrique

Appel à la lutte contre les formes de marginalisation et d'inégalité des chances en matière d'éducation

Sat, 11/27/2021 - 15:05

Le Directeur général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Dr Salim AlMalik a appelé jeudi 25 novembre 2021, la communauté internationale à une plus grande synergie et au placement de l'éducation au premier rang des efforts de développement lors de la 12e Conférence virtuelle des ministres arabes de l'Éducation et de l'Enseignement.

La 12e Conférence virtuelle des ministres arabes de l'Éducation et de l'Enseignement a eu lieu sous le thème : "Rattrapage scolaire : deuxième chance". Elle a été organisée par le ministère palestinien de l'Éducation, en partenariat avec l'ALECSO et la Commission nationale palestinienne pour l'éducation, la culture et les sciences.

Dans son allocution, le Directeur général de l'ICESCO a précisé que l'Organisation appelle à une véritable révolution dans la philosophie, les formules, les programmes et les méthodes d'éducation, ainsi qu'à l'élargissement de son champ d'application pour inclure les compétences numériques, pratiques, professionnelles, d'apprentissage continu, de créativité et de citoyenneté, afin d'aboutir à un véritable développement en matière d'éducation pour tous tout au long de la vie. Il a souligné que l'Organisation s'emploie à l'élaboration de référentiels pédagogiques de rattrapage scolaire pour contribuer à son enrichissement.

Selon lui, l'ICESCO se fonde dans ses projets et activités pédagogiques sur le fait que l'éducation constitue un droit humain fondamental, voire une priorité, même en temps de crise. L'Organisation se préoccupe de fournir des programmes éducatifs compensatoires appropriés à travers le rattrapage scolaire qui vise à intégrer les élèves dans le processus éducatif d'une manière scientifique et solide, en particulier après de longues périodes de rupture scolaire, car ce genre d'éducation représente un mécanisme efficace à même d'améliorer les résultats d'apprentissage, de réduire le décrochage scolaire, et de lutter contre l'analphabétisme et le travail des enfants, et est considéré comme un système scolaire flexible, équitable et juste qui garantit l'égalité pour tous.

Le Directeur général de l'ICESCO a réaffirmé que l'Organisation soutient les efforts de ses États membres dans la mise à disposition des programmes de la deuxième chance afin de permettre aux enfants, aux jeunes ayant abandonné l'école et à ceux dont les circonstances les ont empêchés de bénéficier d'opportunités éducatives, d'avoir accès au rattrapage scolaire, contribuant de ce fait à la réalisation du quatrième ODD.

L'ICESCO soutient également ses États membres dans le renforcement de leurs politiques et stratégies éducatives, le développement de leurs capacités nationales et l'élaboration de programmes, de méthodes d'enseignement et de mécanismes d'évaluation. Elle s'engage à lutter contre toutes les formes d'exclusion, de marginalisation et d'inégalité des chances en matière d'éducation, et exhorte les organisations de la société civile à coopérer avec les ministères de l'éducation et de l'enseignement à l'appui des programmes de rattrapage scolaire.

Categories: Afrique

Paul Hounkpè suggère l'implication de tous les partis

Sat, 11/27/2021 - 15:05

Aucune formation politique, qu'elle soit de la mouvance présidentielle ou de l'opposition ne doit pas être écartée lors de la confection de la Liste électorale informatisée (LEI). Le chef de file de l'opposition, Paul Hounkpè, l'a souligné cours d'une rencontre avec le président du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR), Antoine Guédou.

Tous les partis doivent être impliqués dans l'organisation des prochaines élections. Le chef de file de l'opposition l'a fait savoir en fin de semaine. Paul Hounkpè s'est réjoui que le Conseil des ministres sous la houlette du chef de l'État se penche sur la mise en place de la LEI pour les prochaines élections au Bénin. « C'est une très bonne chose. Ce qu'il faut préciser est qu'il ne revient pas au pouvoir de mettre en place la liste électorale. Le pouvoir met à disposition de l'organe en charge de l'organisation des élections les moyens pour qu'à son tour, il prenne les dispositions en intégrant les partis politiques pour une organisation réussie des élections », a confié Paul Hounkpè. Ceci, pour éviter pour « tout problème ».
La liste électorale, un outil fondamental dans l'organisation des élections au Bénin est souvent objet de polémique. Après la LEPI qui a servi à organiser plusieurs élections, le gouvernement, pour plus de transparence, a fait l'option de la LEI, en remplacement de la LEPI pour l'organisation des prochaines élections au Bénin.

F. A. A.

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Les marchés boursiers africains, un levier fondamental pour la relance économique du continent

Sat, 11/27/2021 - 14:30

Les travaux de la 24ème édition de la conférence annuelle de l'African Securities Exchanges Association (ASEA) ont démarré, mercredi 24 novembre, avec une plénière réussie. Retour sur cette séance d'ouverture marquée par des discours percutants !

Les opérateurs des marchés financiers et des marchés des capitaux africains ont démarré, le 24 novembre, leur messe annuelle, tenue pour la première fois en format digital et diffusée à partir de la Bourse de Casablanca, qui a abrité cette édition. Participants et speakers se sont connectés à la conférence depuis les différents pays d'Afrique ainsi que d'autres pays du monde. Au rendez-vous, des discours impactant de la séance plénière, donnés par le Président de l'ASEA, la Ministre marocaine de l'Economie et des Finances, la Présidente de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général de la Bourse de Casablanca.

Dans son allocution lors de la séance d'ouverture, Dr. Edoh Amenounve, Président de l'ASEA, a mis en évidence l'importance de l'Association : « L'ASEA est composée de 26 bourses africaines avec 2400 sociétés cotées. Ces dernières représentent une capitalisation boursière totale de plus de 1600 milliards de dollars américains, soit 61% du PIB du continent ».
Le Togolais à la tête de l'ASEA a également rappelé le rôle important de l'événement : « La conférence annuelle est l'événement phare de l'Association et rassemble l'ensemble de l'industrie des marchés des capitaux du continent pour discuter des défis et de l'avenir de nos bourses et infrastructures de marché ».
Monsieur Kamal Mokdad, Président du Conseil d'administration de la Bourse de Casablanca, la Bourse de Valeur ayant abrité l'événement cet année, a spécifié que dans le contexte actuel : « Les marchés financiers et particulièrement les marchés des capitaux africains, sont appelés à jouer le rôle de locomotive de développement qui contribuera à pallier les conséquences économiques de la pandémie et qui permettra d'inscrire notre continent sur une trajectoire de croissance pérenne et inclusive. »

Cette séance inaugurale s'est clôturée par un discours de M. Tarik Senhaji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca, qui a appelé autant les pouvoirs publics que les bourses et l'ensemble de l'écosystème à travailler de concert pour le développement des marchés boursiers africains.

« Parce que cette course à l'émergence nécessite des infrastructures résilientes et des cadres juridiques et réglementaires solides et flexibles, nous avons besoin du soutien des pouvoirs publics pour la dynamisation de nos marchés », a affirmé M. Tarik Senhaji.
Et en s'adressant aux représentants de ses homologues africains, il a appelé à la mobilisation pour la relance : « Nous devons nous mobiliser avec notre écosystème ainsi que celui des entreprises du secteur privé pour mettre en valeur les avantages des financements par IPO, innover et adapter nos offres notamment au profit des PME pour activer leur financement ».

La 24èmeConférence de l'ASEA placée sous le thème « Les marchés financiers, moteurs essentiels de l'émergence de l'Afrique », a tenu un programme riche, animé par une trentaine d'experts internationaux venant de différents pays dont le Royaume Unis, les Etats Unis d'Amérique, l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, le Botswana, le Cameroun, l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, Maurice, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

Le programme de cette première journée a traité de différentes problématiques : Comment accélérer le développement des marchés financiers en Afrique ? Quels enjeux et défis de financement à l'épreuve du changement climatique ? Comment anticiper l'avenir des technologies disruptives ? Ce n'est pas tout. Cette journée a connu également une présentation de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale (IFC) sous le thème : « Les entreprises publiques dans les économies émergentes et en développement - Leçons tirées de 30 ans de succès et d'échecs », ainsi que la présentation officielle du Rapport de la commission IT de l'ASEA portant sur les technologies disruptives.

A propos de l'ASEA

L'African Securities Exchanges Association (ASEA) est la première association des bourses de valeurs mobilières en Afrique qui a pour objectif de développer les bourses membres et fournir une plateforme de mise en réseau.

L'ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres afin de libérer le potentiel des marchés financiers africains et des économies africaines en : améliorant la visibilité de ses membres au niveau international pour attirer les flux de capitaux vers les marchés de capitaux africains ; étant un portail d'information faisant autorité sur les marchés publics africains et en fournissant des statistiques et des informations agrégées sur les bourses africaines ; étant une voix puissante de lobbying et de plaidoyer pour les Bourses membres ; promouvant le développement du marché parmi les Bourses membres ; promouvant le renforcement des capacités et la formation des Bourses membres ; en initiant des alliances stratégiques au nom de ses bourses membres.

Vision : Un marché financier africain dynamique avec un ratio moyen capitalisation boursière/PIB de 123% d'ici 2023.

Mission : Engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation des capitaux, de promouvoir la durabilité et d'améliorer l'inclusion financière au profit du développement économique de l'Afrique.

A propos de la Bourse de Casablanca

La Bourse de Casablanca a été créée en 1929. Elle exerce sous la tutelle du Ministère de l'Economie et des Finances dans le cadre d'un cahier des charges et a pour mission d'enrichir de manière continue l'offre de produits et services, de développer et de déployer une stratégie globale commune aux différentes composantes du marché boursier, d'en développer l'infrastructure, de contribuer à son développement et de gérer des entités consécutives de l'infrastructure relevant de la Holding.
La Bourse de Casablanca se positionne parmi les principales places en Afrique. A fin septembre 2021, la capitalisation s'est établie à 677,2 milliards MAD.
Depuis quelques années, la Bourse de Casablanca a renforcé son ouverture sur les places financières africaines, ainsi que ses relations avec les opérateurs du continent. Elle est membre actif de l'African Securities Exchanges Association et en a assuré la présidence pendant près de 2 ans.

Categories: Afrique

Des dirigeants africains souhaitent développer des batteries et véhicules électriques sur le continent

Sat, 11/27/2021 - 12:30

Plusieurs hauts dirigeants africains ont appelé à « transformer le rêve en réalité » lors du forum des affaires sur les batteries et véhicules électriques en Afrique
''DRC-Africa Business Forum'' qui s'est ouvert, mercredi 24 novembre 2021, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a inauguré le forum ''DRC-Africa Business Forum'' aux côtés de son homologue zambien, Hakainde Hichilema, de représentants des chefs d'État du Gabon et du Maroc, et du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, dont l'institution est partenaire de l'événement.

« Ce Forum constitue une véritable opportunité d'accorder nos vues sur les enjeux du développement en Afrique et sur le processus de la transformation structurelle du continent. Il constitue un cadre adéquat pour passer d'une croissance brune à une croissance verte, plus résiliente et diversifiée », a déclaré le président Tshisekedi. Il a souligné que la transition mondiale vers une économie verte était une exigence.

« L'Afrique compte 60 types de minerais et dispose du tiers des réserves mondiales de minerais, a-t-il rappelé. Ces assises nous donnent l'occasion de capitaliser les occasions d'investissement. Une meilleure intégration des producteurs de minerais contribuera à l'augmentation des richesses et à la création d'emplois et de nouvelles compétences pour les jeunes », a ajouté Félix Tshisekedi.

Le président zambien s'est dit convaincu des « bénéfices fondamentaux » que produirait le forum pour le continent. Il a appelé les pays africains à saisir l'occasion de transformer leurs ressources minières. « L'objectif de ce dialogue consiste à changer les choses. Nous devons apporter de la valeur à nos produits, ce que nous n'avons pas fait pendant des siècles. Maintenant, nous devons casser l'image d'un simple continent producteur de matières premières », a estimé Hakainde Hichilema.

Rappelant que la Zambie était « disposée à investir, à coopérer avec la RDC et avec les autres pays de la sous-région sur cet objectif », le président Hakainde Hichilema a tracé plusieurs axes de travail, parmi lesquels : encourager et faciliter les investissements ; mettre en œuvre la vision de transformation et les aspirations pour le renforcement des capacités de production collectives ; élaborer des politiques et instruments continentaux pour appuyer la transformation des matières premières, en partenariat avec les partenaires et banques de développement ; entreprendre des réformes clés.

« Nous restons mobilisés avec d'autres partenaires pour soutenir le développement de l'industrie des batteries en Afrique, en commençant en République démocratique du Congo, a soutenu le président de la BAD.
Les véhicules électriques sont une révolution et une occasion unique pour l'Afrique de transformer ses richesses naturelles en une prospérité durable pour tous. Ce qui serait, en soi, une grande révolution. Appuyons sur les pédales ! Accélérons et transformons ce rêve en réalité ! »

Le DRC – Africa Business Forum est organisé par le ministère congolais de l'Industrie, en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, la Banque africaine de développement, Afreximbank, Africa Finance Corporation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Facilité africaine de soutien juridique et le Pacte mondial des Nations unies.

L'événement entend apporter des solutions pour améliorer les conditions de vie des Africains en développant des chaînes de valeur liées aux ressources minières utilisées dans les batteries électriques (cobalt, cuivre, lithium, manganèse, nickel, graphite). Un moyen de tirer parti de la transition mondiale vers les énergies vertes, l'utilisation de l'électricité dans les systèmes de transport et la décarbonation des économies.

À propos du Groupe de la BAD

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN).
Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

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Trois présumés malfrats arrêtés à Bassila

Sat, 11/27/2021 - 09:27

Trois présumés malfrats ont été déposés en prison en fin de semaine dans le département de la Donga. Les mis en cause sont poursuivis pour vol à main armée et association de malfaiteurs, et trafic d'armes à feu dans la commune de Bassila.

Selon nos sources, plusieurs autres membres de la bande sont en cavale et activement recherchés par la police.
Dans la même localité, un jeune homme âgé de 25 ans est en détention pour abus sexuels sur mineure.

F. A. A.

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Dans le Bénin qui monte

Sat, 11/27/2021 - 09:04

(Par Roger Gbégnonvi)

​C'est une question heureuse que celle de savoir sur quoi vous, jeunes Béninois, mettrez l'accent dans le Bénin qui monte par rapport au Bénin de nous octogénaires, dont la page se ferme. Frantz Fanon semble avoir répondu à votre question lorsqu'il écrivait en 1961 dans Les damnés de la terre : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir. » En résumé : mission entraînant possibilité de démission.
​L'essentiel est là, pour les jeunes Béninois dans le Bénin qui monte. La génération des 80 ans sur le départ n'a pas connu d'obstacles majeurs sur les chemins de ladite ‘‘réussite sociale''. Le Dahomey de leur naissance ne comptait pas un million d'habitants ou à peine. On pouvait y ‘‘réussir'' sans se spécialiser outre mesure et à partir d'une compétence quelconque. Ils n'ont donc pas développé le sentiment d'une mission spécifique qui leur eût incombé. Comme des automates, ils ont fonctionné. N'ayant pas de mission, ils ignoraient la démission. Il serait pourtant injuste de le leur reprocher. Quand tout va à peu près, la médiocrité passe pour une réussite. Pas de problèmes à résoudre. Pas de pierres à soulever.
​Il en va tout autrement dans un Bénin à 12 millions d'habitants, amputé de L'Île de Léthé. Amputation qui n'empêche pas le Bénin de monter au milieu de problèmes nouveaux, multiples et divers, qui obligent les jeunes Béninois à ne pas se laisser vivre à l'instar de leurs vieux parents, mais à développer le sentiment de quelque mission à affronter, la mission de leur accomplissement personnel et de l'accomplissement du pays, l'un n'allant pas sans l'autre, et les deux n'allant pas sans une émulation forte. Pour créer cette émulation chez tous les Béninois, de sorte que tous se sentent concernés par le double accomplissement, les jeunes Béninois s'imposeront la mission primordiale d'amener tout Béninois à savoir lire et écrire une des langues du monde. Le commerce avec l'abstraction des lettres et des chiffres n'est pas facultatif puisqu'il ouvre la porte à tout progrès personnel et collectif, étant le lieu privilégié de l'introspection nimbée de solitude et de silence, lieu où le veilleur, solitaire et silencieux, élabore et purifie pour la communauté l'or de toute création. « Frappe-toi le cœur, c'est là le génie ! ». Le génie naît du silence du lire-écrire. Envisager le développement avec et pour un peuple analphabète, c'est lui promettre qu'un jour les poules auront des dents. Si ce miracle finit par se produire, ce sera grâce au miracle permanent du lire-écrire.
​La religion ? Ce n'est pas Dieu, c'est l'homme qui en a besoin. Il la fabrique et s'en sert pour le meilleur et pour le pire. Hier, décrétant que Dieu avait parlé, il s'en est souvent servi pour le pire. Aujourd'hui et demain, dans le Bénin qui monte, les jeunes Béninois se donneront la mission de dépouiller toute religion de tout obscurantisme, de tout archaïsme et de tout dogmatisme. Les différences de culture et de climat empêchent que les hommes aient de Dieu une perception univoque, et les différences de sensibilité les empêchent de se regrouper dans une seule et même religion. Les jeunes Béninois rendront ces évidences accessibles à tous pour qu'aucun homme sur terre n'ait plus à souffrir d'aucune religion. Invalider à tout jamais la notion sadomasochiste de conflit des religions. Mission grandiose.
​Dans le Bénin qui monte, chaque Béninois continuera de s'assoir sur une seule chaise ou dans un seul fauteuil. C'est le signe évident qu'il est petit, étroit, confiné. C'est pourquoi les jeunes Béninois se donneront pour mission de travailler à ce que plus personne n'essaye, par orgueil et égoïsme, de ramener le monde à soi, de le rapetisser, de l'amoindrir. Il faut, au contraire, s'élever et tendre vers lui, s'ouvrir aux autres, et ainsi, s'offrir réciproquement en partage le monde entier dans toute sa diversité. Mission grandiose aussi. Pourtant ni philanthropie ni homélie, mais simple leçon de chose dans le Bénin qui monte.

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Voici les modalités de délivrance des titres d'accès au Port de Cotonou

Sat, 11/27/2021 - 07:54

Nouvelles modalités pour la délivrance et l'utilisation des titres d'accès au Port de Cotonou. Elles sont rendues publiques à travers un circulaire du directeur général du Port Autonome de Cotonou Joris Albert Thys en date du 19 novembre 2021.

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