Christhelle HOUNDONOUGBO épse ALIOZA n'est plus la Directrice de l'administration du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R).
Christhelle HOUNDONOUGBO épse ALIOZA a été révoquée de ses fonctions pour « faute grave ».
Le parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R), dans une décision en date du 28 octobre 2024 et signée du président Joseph DJOGBENOU, reproche à la désormais ex Directrice de l'administration d'avoir « de son propre chef et sans avoir reçu pouvoir spécial ou une quelconque habilitation du Parti et encore moins informé son président, engagé, poursuivi et conclu le 8 octobre 2024, un contrat qualifié ‘'mémorandum d'accord'' qui engage le parti à l'égard d'un cabinet dénommé ‘'Particip Gmbh'' ».
M. M.
Le Président français a réitéré, ce mardi, devant le Parlement, à Rabat, le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. SEM. Emmanuel Macron n'a pas manqué de déclarer que Sa Majesté le Roi incarne "la continuité de l'une des plus anciennes dynasties du monde et l'un des visages de la modernité".
Le Président français en visite d'État au Maroc n'a pas manqué de saluer l'admiration qu'il a pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les progrès accomplis sous son règne au cours des dernières décennies.
Depuis Son accession au Trône il y a plus de 25 ans, Sa Majesté le Roi Mohammed VI incarne "la continuité de l'une des plus anciennes dynasties du monde et l'un des visages de la modernité industrielle et technologique", a déclaré le Président de la République française, dans un discours, ce mardi, à Rabat, devant les deux Chambres du Parlement.
Parmi les plus anciennes monarchies du monde, le Royaume du Maroc "avance avec confiance, cette confiance qu'il a en lui-même et qu'il porte en son Roi, la conscience que lui donne sa longue histoire et l'énergie d'une jeunesse nombreuse, pleinement désireuse d'accompagner son émergence"., a déclaré M. Macron.
Le Chef de l'Etat français a souligné que l'Islam de tolérance promu par Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, "forme un défi à toute forme d'extrémisme". "Cette richesse du Maroc est encore plus précieuse et digne de respect à l'heure où notre
monde est déchiré par l'intolérance et par la guerre", a-t-il fait remarquer.
Par rapport aux réalisations des 25 premières années de son règne, le Président Macron a affirmé que la "vision éclairée" de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont "une invitation à nous tourner vers l'avenir".
"C'est, vous l'avez compris, ce qu'à vos côtés et avec vous, je suis venu faire", a dit M. Macron à l'adresse des membres des deux Chambres du Parlement.
"Puisse cette visite d'Etat marquer l'ouverture de ce nouveau livre dans notre longue histoire partagée, qui permettra à nos deux nations d'avancer avec détermination dans ce siècle incertain, mais qui a besoin de la richesse de notre amitié", a plaidé M. Macron.
"Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine."
Dans son discours devant élus du Royaume, le président français a réitéré le soutien de son pays à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
"Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue", a déclaré le Président de la République française, ce mardi, à Rabat, devant des deux Chambres du Parlement marocain.
S.E.M. Emmanuel Macron réitère ainsi la position claire et forte qu'il avait communiquée, dans son message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors du 25ème anniversaire de la Fête du Trône.
Le Président Macron s'est également engagé, au nom de la France, à "accompagner le Maroc dans les instances internationales", en soulignant que "le plan d'autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies".
"Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires au travers d'investissements, d'initiatives durables et
solidaires au bénéfice des populations locales", a ajouté le Patron de l'Élysée devant les élus de la Nation.
Selon S.E.M. Macron, cette évolution significative de la position de la France est placée dans le cadre d'un contexte régional qui doit privilégier la coopération et la concertation. "Cette position n'est hostile à personne. Elle permet d'ouvrir une nouvelle page entre nous, comme avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale, en Méditerranée, avec les pays voisins du Maroc et avec l'Union européenne"., a-t-il expliqué.
Cette déclaration historique devant les élus du Royaume vient confirmer la profondeur des relations qui lient les deux Etats et les deux peuples.
"Tout au long des décennies passées, le Maroc et la France sont demeurés des alliés fidèles dans les temps troublés et jamais la France n'a manqué au Maroc sur toutes les questions existentielles auxquelles il a fait face", a rappelé le Président Emmanuel Macron.
Contrairement à une idée largement répandue, le monde francophone ne bénéficie que d'une partie très minoritaire des aides publiques françaises au développement, face à une Union européenne qui se taille constamment la part du lion. Une politique peu francophonophile, contraire aux intérêts économiques et géopolitiques de la France, et traduisant un cruel manque de pragmatisme et de vision à long terme.
À partir des dernières données disponibles auprès de l'OCDE et de la Commission européenne, en se basant sur la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (UE) et en tenant compte des aides multilatérales reçues par les pays situés en dehors de l'UE (dont celles provenant du budget de l'UE), la part du monde francophone dans les aides publiques françaises au développement peut être estimée à 20,1 % en 2022, soit un montant de 4,8 milliards d'euros. Un niveau se situant loin derrière celui de l'UE, dont la part s'est établie à 37,2 % (9,0 Mds d'euros), et essentiellement au bénéfice des 13 pays de sa partie orientale et de leurs 114 millions d'habitants, seulement, la même année.
Une politique qui demeure peu francophonophile
Les 27 pays francophones du Sud, rassemblant non moins de 474 millions d'habitants mi-2022, et presque entièrement situés sur le continent africain, ont donc continué à ne bénéficier que d'une faible part des aides françaises au développement. Une part oscillant chaque année autour de 20 % de l'enveloppe globale, avec une moyenne estimée à 20,3 % pour les aides cumulées sur la période de cinq années 2018-2022 (soit 4,1 milliards d'euros en moyenne annuelle, aides multilatérales et bilatérales confondues). Ce chiffre constitue une estimation avec une marge d'erreur d'environ un point de pourcentage, compte tenu de l'existence d'un certain nombre de sommes ne faisant pas l'objet d'une répartition précise pour les pays bénéficiaires non membres de l'UE. Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte des aides destinées à Wallis-et-Futuna, archipel du Pacifique Sud comptabilisé par le gouvernement français et l'OCDE parmi les bénéficiaires des aides publiques au développement, mais ne pouvant être pris en considération puisqu'il s'agit d'un territoire français.
À l'inverse de l'espace francophone, l'UE continue donc à s'accaparer la part du lion, avec une part se situant autour de 40 % de l'effort financier de la France. Sur la période 2018-2022, celle-ci s'est ainsi établie à 38,5 %, soit 7,7 Mds d'euros en moyenne annuelle. Ainsi, l'UE s'accapare chaque année l'écrasante majorité des dix premières places des principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement. En 2022, et sans tenir compte, évidemment, de la Belgique et du Luxembourg, qui bénéficient d'importants transferts au titre des frais de fonctionnement des institutions de l'UE, ce sont non moins de sept des dix premières places qui étaient donc occupées par des pays membres de l'UE, contre seulement deux pour le monde francophone, qui de surcroît n'étaient que les sixième et dixième places, et auxquels s'ajoutait un huitième pays européen, à savoir l'Ukraine (classée deuxième, avec une aide de 1,522 Md d'euros). Les sept pays membres de l'UE concernés sont la Pologne (2,210 Mds d'euros), la Roumanie (1,094 Md), la Hongrie (837 millions), la Grèce (681 millions), le Portugal (557 millions), la République tchèque (525 millions) et la Slovaquie (426 millions). Quant aux deux seuls pays francophones, il s'agit de la Côte d'Ivoire (600 millions) et du Maroc (421 millions).
Comme chaque année, la Pologne continue donc à être, et de loin, le premier pays bénéficiaire des aides publiques françaises au développement, avec une enveloppe près de quatre fois supérieure en 2022 à celle reçue par le premier pays francophone bénéficiaire. Cette prépondérance de l'UE se manifeste également par la présence de 10 pays membres parmi les 20 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement, ces pays se concentrant d'ailleurs dans les 14 premières places. Dans ce cadre, ceux de la partie orientale de l'UE, soit au total 13 pays allant des pays Baltes, au nord, à Chypre, au sud, et formant un ensemble que l'on peut désigner par l'appellation UE-13, représentent chaque année l'écrasante majorité des pays bénéficiaires, soit neuf de ces dix pays membres de l'UE présents parmi les principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement en 2022. À l'inverse, seuls trois pays francophones font partie des 20 premiers pays bénéficiaires, le Cameroun étant le troisième d'entre eux et n'arrivant qu'en 19e position. Une marginalisation de l'espace francophone qui s'observe également par la présence de non moins de six pays non francophones, à savoir l'Afrique du Sud (11e), l'Égypte (15e), le Bangladesh (16e), le Mexique (17e), le Nigeria (18e) et la Turquie (20e).
Le tropisme européen de la politique française d'aide au développement se manifeste donc naturellement au niveau du volume des aides publiques versées par habitant. Ainsi, et selon ce classement, neuf des dix premiers pays bénéficiaires sont membres de l'UE, tous appartenant à l'UE-13, contre aucun pays francophone (le dixième étant l'Arménie). De même, 12 des 20 premiers pays bénéficiaires sont membres de l'UE, se concentrant dans les 13 premières places, contre seulement deux pays francophones, et n'occupant que les 14e et 20e places (à savoir la Gabon et le Congo-Brazzaville, respectivement). Par ailleurs, 15 des 20 premières positions sont occupées par des pays du continent européen, membres ou non de l'UE.
Ainsi, et bien que peuplée de seulement 1,3 millions d'habitants, l'Estonie, qui arrive en tête, a reçu en 2022 une aide publique française au développement presque égale à celle reçue par le Congo-Kinshasa (174 millions d'euros, contre 188 millions), qui n'est autre que le premier pays francophone du monde avec ses 110 millions d'habitants actuels, et dont la capitale Kinshasa est la plus grande des villes francophones avec ses 17 millions d'habitants, ne cessant de creuser l'écart avec Paris (11 millions). En d'autres termes, le montant de l'aide française par habitant reçue par ce petit pays balte a été non moins de 68 fois supérieure à celle reçue par le Congo-Kinshasa (ou République démocratique du Congo, RDC), selon la population estimée de l'époque, soit 129,3 euros par habitant contre seulement 1,9 euro. Autre exemple frappant, le Maroc, un des plus grands et sincères amis de la France, et modèle de développement et de bonne gouvernance pour le monde arabe et le continent africain, a reçu une aide de 421 millions d'euros, soit 5,2 fois moins que la Pologne à laquelle a été octroyée une somme de nouveau supérieure à 2 Mds d'euros (2,2 Mds en 2022). Et ce, pour une population quasi égale, et en dépit des politiques économique et étrangère polonaises souvent hostiles aux intérêts français.
Des écarts considérables que confirment d'ailleurs les transferts observés sur la période de cinq années 2018-2022, la Pologne ayant bénéficié d'une moyenne annuelle de 2,014 Mds d'euros, contre seulement 333 millions pour la Maroc. Quant à l'Estonie et à la RDC, la première s'est vue allouer une aide de 132 millions d'euros en moyenne, soit un niveau également comparable à celui de la RDC (153 millions).
Par conséquent, force est de constater que les pays de l'UE-13, pourtant déjà assez développés, ont bénéficié d'un effort financier 1,6 fois plus important que pour l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (soit 7,5 Mds d'euros, frais de fonctionnement inclus), en dépit d'une population 4,2 fois inférieure en 2022 (et répartie sur un territoire 11 fois moins vaste), soit un volume d'aide par habitant 6,5 fois supérieur. Des aides publiques qui sont, de surcroît, octroyées à des conditions plus favorables aux pays de l'UE-13, car intégralement versées sous forme de dons, et non assorties de la moindre condition, directe ou indirecte, ni même ponctuelle (par exemple en matière d'attribution de marchés).
Certes, et outre le fait que les montants indiqués pour les pays francophones puissent être légèrement revus à la hausse, par l'intégration de la partie non imputée des aides versées aux étudiants et aux demandeurs d'asile (les demandeurs d'asile en France n'étant toutefois qu'à un quart, au plus, francophones), les aides publiques françaises au développement ne constituent évidemment pas les seuls flux financiers en provenance de France, puisque doivent être également pris en compte les flux en provenance des diasporas francophones vivant dans l'Hexagone, ainsi que les investissements réalisés par les entreprises françaises dans les pays francophones. Toutefois, et à l'exception du Maroc et de la Tunisie (qui comptent une importante diaspora en France et accueillent de très nombreuses entreprises tricolores, ayant créé des dizaines de milliers d'emplois, directs et indirects, et payant de nombreux impôts, sous différentes formes), la prise en compte de ces flux supplémentaires ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent proportionnellement très en deçà de ceux reçus par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE (et dont certains comptent également de nombreux ressortissants en France, permanents ou temporaires, et reçoivent d'importants investissements français).
Une politique qui demeure surtout irrationnelle
Cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays de l'UE-13 s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de biens de la zone, avec une part de marché souvent proche des 20 % (16,9 % en 2022), contre toujours environ 3 % pour la France (2,9 % en 2022), dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…
Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position encore assez bonne, globalement, de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d'un certain manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 9,6 % en 2022. Une part inférieure à celle de la Chine (15,5 %, Hong Kong inclus), mais largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à seulement 3,3 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (6,5 % et troisième fournisseur), l'Italie (4,7 %) et les États-Unis (4,4 %).
Ces données permettent d'ailleurs de constater un écart considérable, pour ne pas dire colossal, en matière de rapport entre les parts de marché de la France et le montant de ses aides publiques au développement. En effet, et malgré une enveloppe financière de 7,5 Mds d'euros en 2022, la part de marché de l'Hexagone n'a été que 2,9 % dans les pays l'UE-13, alors qu'elle s'est établie à 9,6 % en Afrique francophone, malgré une aide de seulement 4,7 Mds d'euros. Ainsi, la part de marché de la France dans les pays de l'UE-13 a atteint seulement 0,39 % pour chaque milliard d'euros versés par le contribuable français (pour une zone de 114 millions d'habitants mi-2022), contre 2,04 % en Afrique francophone (463 millions d'habitants à la même date), soit 5,2 fois plus dans cette dernière (ou + 424 %). En d'autres termes, toute dépense publique française dans les pays d'Europe orientale constitue un manque à gagner considérable pour la France, son économie et sa population, et donc un appauvrissement de même ampleur.
Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, d'une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et désormais important relais de la croissance mondiale, et d'autre part car c'est bien en accélérant l'émergence économique de cet ensemble qu'augmentera encore plus fortement le nombre d'apprenants du français à travers le monde, et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les pays et peuples francophones du monde. En effet, la langue est le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, d'importantes répercussions économiques et géopolitiques.
Quant au niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d'ailleurs presque exclusivement en matière d'armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…). Et ce, contrairement à la majorité des pays francophones, qui partage avec la France nombre de valeurs et d'orientations communes en matière de politique étrangère, et dont il convient alors d'accroître le poids.
Ainsi, l'intérêt pour la France de consacrer une part aussi importante de ses aides et de son énergie aux pays de l'UE-13 se révèle donc extrêmement marginal, en comparaison avec les avantages économiques et géopolitiques qu'elle tirerait d'une nouvelle répartition plus favorable aux pays du monde francophone. En d'autres termes, la prépondérance européenne dans les aides au développement ne fait incontestablement qu'affaiblir la France au niveau international, tant économiquement que géopolitiquement (les deux étant d'ailleurs, à terme, étroitement liés).
Certes, la France est une grande puissance mondiale, la deuxième ou troisième en tenant compte de tous les critères de puissance (économie, capacités militaires, technologie, industrie spatiale, influences diplomatique et culturelle, territoire maritime…). Des critères qui doivent d'ailleurs toujours être pris en compte dans leur ensemble afin de pouvoir correctement apprécier le poids d'un pays (tout comme l'on compare toujours les élèves d'une même classe sur l'ensemble des matières étudiées, et non sur une seule d'entre elles). La France est territorialement présente sur quatre continents et militairement sur les cinq continents, notamment grâce à ses territoires d'outre-mer. Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 10,2 millions de km2, elle compte non moins de 32 pays frontaliers à travers la planète (dont 21 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial, devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). En tant que puissance mondiale, la France se doit donc d'être financièrement présente sur tous les continents, y compris en Europe.
Mais afin de consolider ce statut, la France doit privilégier le vaste monde francophone, où le retour global sur investissement est bien supérieur, grâce au lien linguistique et aux grandes opportunités économiques qu'il présente, et grâce à sa contribution considérable à l'augmentation du nombre d'apprenants du français à travers le monde, notamment du fait de son émergence démographique (le monde francophone ayant d'ailleurs assez récemment dépassé démographiquement l'ensemble UE - Royaume-Uni, avec une population estimée à 584 millions d'habitants mi-2024, contre 519 millions, hors territoires français d'outre-mer, et ayant dépassé auparavant l'espace hispanophone, peuplé de 483 millions d'habitants). Occasion de rappeler, au passage, que l'espace francophone est près de quatre fois plus vaste que l'UE tout entière, contrairement à ce qu'indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation, qui en divisent la taille par deux ou par trois).
L'Afrique francophone subsaharienne, un espace de plus en plus propice à l'investissement
La priorisation du monde francophone est d'autant plus justifiée que la majorité des pays francophones du Sud ont réalisé de grandes avancées en matière de bonne gouvernance et d'amélioration du climat des affaires, qui ont notamment contribué à faire de l'Afrique francophone la partie la plus dynamique économiquement du continent africain. En effet, celle-ci constitue le moteur de la croissance africaine, en plus d'être globalement et historiquement la partie du continent la moins touchée par l'inflation, la moins endettée, mais aussi la moins frappée par la corruption, les inégalités (avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l'indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la violence sociale, la criminalité et les conflits, comme on le voit actuellement au Soudan (où la guerre civile a déjà fait, en une seule année, plus de victimes que les troubles observés dans toute l'Afrique de l'Ouest francophone depuis les indépendances, il y a plus de 60 ans), ou comme on l'a récemment vu en Éthiopie (où la guerre civile, achevée en novembre 2022, a fait bien plus de victimes en seulement deux années qu'il n'y en a eu dans toutes les anciennes colonies françaises d'Afrique subsaharienne depuis leur indépendance également !).
Ainsi, l'Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d'Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans (avec une croissance annuelle de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne), tout en enregistrant une bien plus faible inflation (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 %), et un endettement davantage maîtrisé (51,3 % du PIB en 2023, contre 67,1 %, et avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés). Une différence que l'on observe également en Afrique du Nord, avec des niveaux d'inflation et d'endettement bien plus faibles dans les pays francophones du Maghreb qu'en Égypte.
Au cours de la dernière décennie, huit des dix plus fortes croissances réalisées sur le continent l'ont ainsi été par des pays francophones (un classement qui n'intègre pas le cas très particulier du Rwanda anglophone, qui ne peut plus être pris en compte vu que les performances officielles sont largement faussées par le pillage massif des richesses de la RDC voisine, qui représentent désormais près de 50 % des exportations rwandaises. Un cas unique au monde, accompagné de massacres réguliers de populations civiles, et permis par une féroce protection des États-Unis, qui avaient, dans ce but, préparé l'arrivée au pouvoir du régime dictatorial rwandais dès la fin des années 1980). Un dynamisme notamment dû aux nombreuses réformes accomplies par la plupart des pays francophones afin d'améliorer le climat des affaires et de progresser en matière de diversification et de bonne gouvernance, et qui ont été particulièrement importantes dans les pays de l'Afrique de l'Ouest francophone, qui continue à être la plus vaste zone de forte croissance de l'ensemble du continent (5,5 % de croissance annuelle sur la décennie 2014-2023).
Il convient d'ailleurs de souligner que le statut de zone la plus dynamique du continent constitue une très bonne performance pour l'Afrique de l'Ouest francophone, vu que la région la plus pauvre du continent, et qui devrait donc connaître la croissance la plus élevée, et l'Afrique de l'Est. En effet, cette dernière affiche des niveaux de PIB par habitant souvent largement inférieurs, et ce, en plus d'être également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique en Somalie, dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 27 000 homicides en 2023).
La vitalité économique des pays francophones s'est notamment traduite par le fait que la Côte d'Ivoire a réussi l'exploit de devenir le pays le plus riche de toute l'Afrique de l'Ouest continentale (avec un PIB par habitant de 2 729 dollars en 2023), malgré une production pétrolière environ 50 fois inférieure à celle du Nigeria au cours de la dernière décennie, et des productions pétrolière et aurifère également très faibles en comparaison avec celles du Ghana voisin. Un dynamisme supérieur que l'on observe également au Sénégal et au Cameroun, qui viennent eux aussi, en 2023, de dépasser le Nigeria en PIB par habitant, en dépit d'une production pétrolière 20 fois moindre pour le Cameroun au cours de cette même décennie, et tout simplement encore inexistante au Sénégal. Par ailleurs, il est à noter que l'Algérie devrait dépasser cette année le Nigeria en termes de PIB nominal, malgré une population quatre fois inférieure, et que le Bénin devrait également passer devant en matière de PIB par habitant.
Par ailleurs, et grâce à une croissance de 6,3 % en moyenne sur la décennie 2014-2023, soit la plus forte progression au monde de ces dix dernières années pour la catégorie des pays qui avaient un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars en début de période, la Côte d'Ivoire est récemment devenue le premier - et encore le seul - pays africain disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant a atteint 2 530 dollars en 2023 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons).
Autre exemple de dynamisme, mais situé en Afrique centrale, le Gabon a réaffirmé son statut de pays le plus riche d'Afrique continentale, avec un PIB de 8 420 dollars par habitant en 2023, creusant ainsi légèrement l'écart avec le Botswana, deuxième producteur mondial de diamants, après la Russie (7 250 dollars). Une performance obtenue grâce aux grandes avancées réalisées au cours de la dernière décennie en matière de diversification et de bonne gouvernance.
Enfin, il convient de rappeler que l'espace UEMOA est également la zone la plus intégrée du continent, devant la CEMAC qui recouvre une partie de l'Afrique centrale francophone. Ces deux exemples d'intégration poussée, loin devant les autres ensembles régionaux, démontrent d'ailleurs que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone.
Au nom de ses propres intérêts, la France doit donc porter une attention plus importante au monde francophone, à travers une répartition plus favorable à celui-ci de ses aides publiques au développement. Une nouvelle répartition qui permettrait notamment à la France de renforcer ses positions dans les pays francophones du Sud, et en particulier dans ceux où elle est assez faiblement présente. Et ce, comme en RDC, grand pays stratégique qui n'est autre que le premier francophone du monde avec ses 110 millions d'habitants, et où la quasi-absence de la France constitue probablement la meilleure illustration de son manque d'intérêt aberrant et irrationnel pour l'espace francophone. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l'Union européenne tout entière, s'est de nouveau établie à seulement 0,5 % en 2022, très largement derrière la Chine dont la part se situe régulièrement au-dessus de 30 % (38,5 % en 2022, soit environ 77 fois plus !). Et comme les années précédentes, la RDC, qui a réalisé un taux de croissance de 8,9 % la même année, est arrivée au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l'Hexagone, dont elle n'a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,7 % du total pour l'année universitaire 2022-2023, et seulement 1,5 % des étudiants africains), de la part du pays dans les aides françaises au développement (0,8 % du total en 2022, et 1,2 % des aides versées hors UE), ou encore au niveau de la part infime des projets et jumelages réalisés au titre de la coopération décentralisée française pour ce qui est du seul continent africain (moins de 0,3 %). Pourtant, la France pourrait sans grande difficulté accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays (dont le principal créancier bilatéral est aussi la Chine).
Des perspectives peu encourageantes
Contrairement aux discours officiels sur la francophonie, les dernières évolutions de la politique française d'aide au développement ne permettent guère de déceler un réel changement d'attitude, et encore moins de paradigme et de tropisme, de la part des autorités françaises, qui demeurent profondément marquées par une irrationnelle et néfaste obsession européiste. De toute façon, tant que le vaste espace composé par les pays francophones du Sud continuera à ne recevoir qu'environ un cinquième du total des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers, et tant qu'il recevra proportionnellement à sa population six ou sept fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays de la partie orientale de l'UE, toutes les déclarations officielles en faveur de la « francophonie » ou de la « francophonie économique » ne seront guère à prendre au sérieux.
Mais toute redéfinition en faveur du monde francophone de la politique française d'aide au développement, au nom des intérêts économiques et géopolitiques de la France, grande puissance engluée, anesthésiée, par les obligations liées à son appartenance à l'UE, ne pourra se faire qu'à travers une redéfinition en profondeur, pour ne pas dire radicale, du fonctionnement de celle-ci. Voire, si nécessaire, et même probablement, une sortie pure et simple de cet ensemble qui ne fait que l'épuiser financièrement et l'affaiblir, en l'éloignant du monde francophone et en l'alignant sur les intérêts économiques de l'Allemagne et économico-géopolitiques des États-Unis (notamment à travers une attitude hostile et belliqueuse à l'égard de la Russie, accompagnée d'une politique d'anglicisation forcenée, à laquelle échappent, à leur plus grand bénéfice, la Chine, la Russie et bien d'autres puissances).
Par ailleurs, ce manque d'intérêt des gouvernants français pour le monde francophone, et leur politique de repli sur l'Union européenne, ont donc naturellement des répercussions fort négatives sur le niveau d'intérêt des Français eux-mêmes, qui, maintenus à l'écart, ignorent pratiquement tout de ce vaste espace. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ne sait rien des Jeux de la Francophonie qui se tiennent tous les quatre ans (contraste frappant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), ou encore du concours musical « The Voice Afrique francophone » (qui fût dans sa saison 2016-2017 le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée, avec son équivalent arabophone).
Or, cette large méconnaissance de la grande famille francophone et de sa dimension mondiale, et outre le fait de priver nombre d'investisseurs et de représentants de la société civile de multiples opportunités d'échange et de partenariat mutuellement bénéfiques, a pour conséquence préjudiciable de réduire considérablement l'attachement des Français à leur langue. Eux, qui n'ont jamais été si peu intéressés par la promotion et la diffusion de celle-ci à travers le monde, alors même qu'elle n'a jamais été autant parlée et apprise. Et ce, au grand étonnement des francophones extra-européens, auxquels est aujourd'hui entièrement attribuable la progression constante de l'apprentissage du français hors espace francophone, face à une France qui est désormais clairement un frein, et même un obstacle en la matière (et dont l'inconscience des graves conséquences économiques et géopolitiques de pareille attitude dénote une évidente immaturité). Une ignorance française au sujet de l'espace francophone qui s'oppose d'ailleurs à la plus grande culture qu'ont les Britanniques de leur espace linguistique, et qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion.
À bien des niveaux, la France devrait donc s'inspirer du Royaume-Uni qui a toujours su faire preuve de pragmatisme, d'intelligence et de vision à long terme en privilégiant constamment son espace géolinguistique, dès sa création au début du 17e siècle. À titre d'exemple, l'Angleterre, quatre fois moins peuplée que la France d'alors et également engagée dans de très nombreuses guerres européennes, fournissait proportionnellement, et hors dépenses militaires, 30 à 40 fois plus d'efforts dans le développement de ses modestes territoires d'Amérique du Nord, région très majoritairement française à l'époque. Ainsi, la France a toujours fini par payer lourdement ses périodes d'irrationnelle obsession européiste, et ne doit donc plus reproduire les mêmes erreurs. Au lieu de s'épuiser inutilement à financer une Europe anglophone, germanophile et américanophile, et donc par définition hostile aux intérêts français, elle doit donc au contraire privilégier systématiquement l'espace francophone dans toute coopération internationale, économique, politique ou scientifique. Et ce, aussi bien dans le monde d'aujourd'hui que dans le futur, et notamment dans le cadre de la prochaine conquête « territoriale » de l'espace, où la langue française devra être solidement présente.
Le Port de Cotonou dispose d'un nouveau portique de quai de dernière génération. Cet équipement va accélérer les opérations de chargement et déchargement des porte-conteneurs.
La filiale d'Africa Global Logistics, Bénin Terminal, poursuit la modernisation du Port de Cotonou à travers l'acquisition de nouveaux équipements. Le Port de Cotonou a accueilli un nouveau portique de quai de dernière génération, fabriqué par ZPMC (Shanghai Zhenhua Heavy Industries Co., Ltd.). D'un montant total de 7,2 milliards de FCFA (11 millions d'euros), cet équipement plus performant permettra d'améliorer les opérations de chargement et déchargement des porte-conteneurs.
« Avec ce nouvel équipement, nous renforçons notre capacité à accompagner la croissance
économique régionale en offrant des solutions logistiques toujours plus performantes », a déclaré Fabrice Ture, Directeur Général de Bénin Terminal. Chaque investissement que nous réalisons au Port de Cotonou, poursuit-il, est un pas de plus vers un service portuaire plus rapide, plus fiable et plus respectueux de l'environnement, en ligne avec nos engagements pour un avenir durable en Afrique.
Le nouveau portique de quai a été acquis dans le cadre du programme de modernisation du port qui prévoit l'installation de trois autres portiques d'ici 2026. L'acquisition de nouveaux équipements permet aussi de satisfaire les besoins croissants des pays de l'hinterland (Niger, Mali, Burkina Faso, Nigéria). Bénin Terminal à travers son label Green Terminal est aussi engagé dans la réduction de son empreinte sur l'environnement.
A propos de Bénin Terminal
Grâce à 142 milliards de FCFA (216 millions d'euros) investis depuis 2013 par Bénin Terminal, le terminal à conteneurs du port de Cotonou est devenu un hub logistique régional de croissance pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nigéria. Acteur majeur de la chaîne logistique du pays, Bénin Terminal emploie 481 béninois et développe une politique de sous-traitance qui permet de générer un millier d'emplois indirects. Bénin Terminal mène également des actions pour les populations en partenariat avec des ONGs, par exemple le soutien à la scolarisation des jeunes affectés par le VIH, l'appui à l'autonomisation des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l'environnement.
Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, des millions d'Américains et d'Indiens ont en commun la relation particulière qu'ils entretiennent avec les cours d'eau qui ont façonné leur culture et leur pays : le puissant Mississippi aux États-Unis et le Gange sacré en Inde. Ces deux fleuves sont bien plus que des cours d'eau ; ce sont des ressources vitales pour des millions d'habitants, qui sont essentielles à l'économie, à la culture et à l'écologie des régions traversées.
Le Gange, fleuve considéré comme sacré par les hindous, s'écoule sur 2 525 kilomètres, et fait vivre près de 40 % de la population du pays. Le fleuve Mississippi, bien que non sacré pour les Américains, occupe une place très importante dans la culture des États-Unis. Il influence le quotidien de centaines de collectivités situées sur ses rives de 3 780 kilomètres de long, et il fournit de l'eau potable à plus de 20 millions d'Américains.
« Nous sommes tous, d'une certaine manière, façonnés par le fleuve Mississippi », déclare Mitch Reynolds, maire de La Crosse, dans le Wisconsin. Son rôle dans la formation de l'identité de la région — sur le plan non seulement économique, mais aussi culturel — ne peut être surestimé, affirme-t-il.
Des défis communs
Malgré leur immense valeur, les deux fleuves souffrent de la pollution causée par le ruissellement industriel, les eaux usées non traitées et les pressions environnementales croissantes exacerbées par le changement climatique.
Face à ces obstacles, l'Inde a lancé en 2014 l'initiative Namami Gange , investissant des milliards de roupies dans des stations de traitement des eaux usées, la restauration des berges et la mobilisation des collectivités afin de réduire la pollution.
Dans la même veine, les États-Unis ont créé en 2022 la Stratégie de restauration et de résilience du fleuve Mississippi (PDF, 1MB), une initiative globale pour gérer la pollution et reconstruire les écosystèmes dans tout le bassin du fleuve, soit 320 millions d'hectares.
Des solutions communes
Lors de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2023 (COP28), ces obstacles communs ont rapproché les deux pays. Les représentants de la Mission Nationale pour un Gange Propre et de l'Initiative des villes et communes du fleuve Mississippi (MRCTI) ont signé un mémorandum d'entente en vue de collaborer en matière de gestion urbaine des fleuves et rivières.
L'accord couvre des aspects déterminants, tels que - la surveillance de la qualité de l'eau ;
– la traçabilité des origines de la pollution plastique ;
– la promotion de la recherche sur les fleuves ;
l'apport de solutions respectueuses de la nature dans les zones urbaines ;
– la restauration des écosystèmes aquatiques.
Chacune des délégations a fait montre d'un vif intérêt pour les solutions proposées par l'autre.
La délégation américaine a, par exemple, été particulièrement impressionnée par le modèle indien One City One Operator de gestion des stations de traitement des eaux usées. De leur côté, les représentants indiens se sont dits impatients de découvrir le système du MRCTI de surveillance de l'eau par satellite.
« Aux États-Unis, ils savent vraiment bien se servir de la technologie », commente Victor Shinde de l'Institut national des affaires urbaines, en Inde, à propos de l'utilisation novatrice des images satellites pour repérer les sources de pollution.
Poursuivre l'élan à la COP29
La COP29 offre l'occasion pour l'Inde et les États-Unis de poursuivre cet élan et de démontrer la force de leur partenariat pour lutter contre la pollution, la perte de biodiversité et le changement climatique. Tirant parti du savoir-faire de chacun — qu'il s'agisse de solutions basées sur la nature ou de technologies avancées — les deux pays montrent que l'action au niveau local peut avoir un impact mondial.
Un engagement commun pour le changement
En Inde, l'initiative Namami Gange a produit des progrès considérables depuis 2014. Elle a débouché sur l'installation de 4 000 kilomètres de canalisations d'égouts ainsi que de nombreuses stations de traitement des eaux usées. De fait elle transforme la manière dont l'Inde gère la conservation de ses cours d'eau. « Ce qu'il faut pour provoquer le changement, c'est que les populations comprennent la valeur des rivières dans leur vie — que cette valeur soit économique, sociale, culturelle ou esthétique », estime Namami Shinde.
À l'autre bout du monde, les efforts déployés pour le fleuve Mississippi, également dans le cadre d'une stratégie d'ensemble, s'attachent à renforcer la résilience écologique pour faire face aux inondations croissantes et aux événements météorologiques extrêmes.
Un modèle pour l'action climatique mondiale
Le partenariat entre l'Inde et les États-Unis est plus qu'une initiative bilatérale — c'est un modèle de coopération mondiale pour le climat et les écosystèmes naturels, déclarent les deux partenaires. En s'appuyant sur l'innovation technologique et les efforts à l'échelle locale pour restaurer leurs rivières emblématiques, ils montrent au monde que la coopération, l'innovation et la mobilisation des collectivités peuvent préserver les ressources naturelles essentielles dont dépend la planète.
Source : https://share.america.gov/fr/linde-et-les-etats-unis-sattaquent-a-la-pollution-de-leurs-fleuves/
Une affaire de disparition de volailles a viré au drame, lundi 28 octobre 2024, au quartier Baobab, dans le 2è arrondissement de Kandi.
Un jeune de 20 ans est mort dans la soirée du lundi 28 octobre 2024 à Kandi. La victime a été poignardée par un individu suspecté de vol de trois poulets au quartier Baobab.
Selon les informations, la dame à laquelle appartenait les poulets n'est autre que la mère du jeune assassiné. A la suite d'aveux du présumé voleur qui aurait reconnu les faits, le jeune s'était rendu dans la maison de celui-ci dans l'intention de récupérer les poulets de sa mère.
La victime échangeait avec le propriétaire de la maison dans laquelle réside le présumé voleur lorsque celui-ci a surgi pour lui assener un coup de poignard dans le ventre.
L'auteur de l'assassinat en fuite est activement recherché par la police.
M. M.
Une vaste opération de contrôle des numéros d'enregistrement et du paiement de la taxe d'exploitation des conducteurs de taxi-moto appelés ‘'Zémidjan'' sera lancée par la mairie le 18 novembre 2024.
Les conducteurs de taxi-moto de la ville de Cotonou qui n'ont pas encore payé leur taxe annuelle d'exploitation sont invités à se rendre au service de la régie principale des recettes non fiscales, situé à Gbèdégbé dans le 13e arrondissement de Cotonou, d'ici le vendredi 15 novembre 2024 pour régulariser leur situation.
Une opération de contrôle du paiement de la taxe annuelle d'exploitation démarre le lundi 18 novembre 2024 à Cotonou, a mis en garde la mairie.
La taxe annuelle d'exploitation est fixée à 4 800 FCFA pour les taxi-motos à deux roues et à 7 200 FCFA pour les trois roues, selon le secrétaire exécutif de la mairie de Cotonou.
Il y a également les frais d'enregistrement de 300 FCFA pour lesquels la mairie fera un contrôle.
Les contrevenants seront soumis à une pénalité de 100 % sur la taxe due et devront également payer des frais de fourrière pour récupérer leur moto en cas de saisie, a rappelé le SE Anges Paterne Amoussouga.
M. M.
Si jusqu'à la matinée de ce lundi 28 octobre 2024, on croyait au sacre d'un certain Vinicius Jr, c'est finalement l'Espagnol Rodri, qui remporte le Ballon d'Or 2024 au terme de la cérémonie orchestrée par France Football à Paris. Découvrez ses premiers mots.
C'est désormais officiel depuis maintenant quelques heures. C'est Rodri, milieu de terrain de Manchester City et de la Roja qui succède à Lionel Messi en tant que Ballon d'Or 2024. Vinicius et Jude Bellingham sont derrière le joueur des Sky Blues au classement général. Vainqueur du plus prestigieux trophée individuel, Rodri s'est confié aux journalistes.
"Quand ils ont prononcé mon nom, je n'avais pas d'informations, évidemment aucune. On ne m'avait rien transmis, rien communiqué. J'assistais à la cérémonie comme n'importe qui. Cela signifie énormément. Je ne peux que profiter du moment, c'est aussi extrêmement gratifiant. C'est un immense cadeau.", a-t-il commencé avant de répondre à la question de sa savoir s'il se repense au début de sa carrière.
"C'était un rêve de devenir joueur professionnel quand j'étais enfant. Je voyais Lionel Messi qui remportait des trophées. Pardon mais je ne me suis jamais dit qu'un jour, je répondrai à vos questions en conférence de presse. Je ne me suis jamais vraiment fixé cet objectif. Le sommet semblait si haut quand on est un jeune joueur. On ne se dit pas qu'on va atteindre ce sommet. Pourtant, là, je me trouve au sommet.", a confié le nouveau Ballon d'Or.
Pour Rodri, il a tout fait pour mériter le Ballon d'Or : "Ma saison précédente était meilleure que celle qui vient de se disputer, même si elle était presque parfaite. Il y a eu des moments importants. Jamais je n'aurais pensé pouvoir la refaire. Je n'ai jamais cru pouvoir atteindre ce niveau, mais avec un regain de forme et de puissance, et beaucoup de matches sans perdre aussi, puis avec la victoire à l'Euro, là j'ai commencé à y croire.", poursuit-il.
Pour rappel, aucun membre du Real Madrid n'était présent lundi soir à Paris. Ce qui ne fait pas l'affaire de Rodri. "Je ne suis pas à leur place, c'est leur décision. Ils ont décidé de ne pas venir et il faut l'accepter. Je me concentre sur mon club (Manchester City). Je vais aller fêter cette récompense avec eux."
J.S
La visite d'Etat qu'effectue le Président de la République française au Royaume du Maroc est très bénéfique pour les deux parties. Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI et le Président Emmanuel MACRON ont présidé dans la soirée de lundi 28 octobre, à Rabat, la cérémonie de signature de plusieurs accords dans divers domaines de coopération. Les deux Chefs d'Etat ont signé la Déclaration relative au "Partenariat d'exception renforcé" entre le Royaume du Maroc et la République française.
Selon un communiqué du Cabinet Royal, Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI, a eu, ce lundi 28 octobre 2025, au Palais Royal de Rabat, des entretiens avec le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel MACRON, qui effectue une visite d'État au Maroc, du 28 au 30 octobre, à l'invitation du Souverain.
Les entretiens entre les deux Chefs d'Etat ont porté sur le passage vers une nouvelle ère des relations fortes entre le Maroc et la France, dans le cadre d'un Partenariat d'exception renouvelé et d'une feuille de route stratégique pour les années à venir.
Ainsi, Le Souverain et le Président MACRON, ont présidé, dans la soirée de ce lundi 28 octobre 2024, au Palais des Hôtes Royaux à Rabat, la cérémonie de signature de vingt-deux accords entre le Royaume du Maroc et la République française.
Dans le cadre de cette même visite d'Etat, SM le Roi MOHAMMED VI et SE Monsieur Emmanuel MACRON, ont signé, lundi 28 octobre 2024, au Cabinet Royal à Rabat, la Déclaration relative au "Partenariat d'exception renforcé" entre le Royaume du Maroc et la République française, en vue de permettre aux deux pays de mieux répondre à l'ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.
Selon cette Déclaration, « Les deux Chefs d'Etat ont souligné que le "Partenariat d'exception renforcé" entre le Maroc et la France avait vocation à être mis en œuvre dans le champ d'application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l'occasion du 25ème anniversaire de l'accession au Trône de Sa Majesté.
Il s'agit de la position dans laquelle le Président de la République française a souligné : "Je considère que le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. […] Pour la France, l'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies".
Les entretiens entre les deux leaders ont, également, porté sur les questions régionales et internationales. Ils ont souligné l'importance de renouveler, en profondeur, le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, pour construire un avenir plus stable, durable et prospère pour l'ensemble de la région.
La situation au Moyen-Orient n'a pas été occultée. Le Souverain et le Président ont rappelé l'urgence de réactiver le processus de paix, dans le cadre de la solution à deux États, avec un État Palestinien indépendant, sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est comme Capitale.
Le Président de la République française a adressé une invitation officielle à Sa Majesté Roi Mohammed VI pour effectuer une visite d'Etat en France. Invitation que le Souverain a acceptée, et dont la date sera convenue par le canal diplomatique, selon le communiqué du Cabinet Royal.
A l'occasion de la visite d'État du Président français au Maroc, SM le Roi Mohammed VI a offert, mardi, à Rabat, un dîner officiel en l'honneur de SEM. Emmanuel Macron et de Mme Brigitte Macron.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a offert mardi, au Palais Royal à Rabat, un dîner officiel en l'honneur du Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron et de son épouse Mme Brigitte Macron.
Le Souverain était accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de LL.AA.RR les Princesses Lalla Khadija, Lalla Meryem, Lalla Asmaa et Lalla Hasnaa.
A son arrivée au Palais Royal, le Président français, accompagné de la Première dame, a passé en revue un
détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs.
Plusieurs autres personnalités ont été conviées à ce dîner. Il s'agit du Chef du gouvernement, des présidents des deux Chambres du Parlement, des Conseillers de SM le Roi, des membres du gouvernement, des membres de la délégation officielle accompagnant le Président français et autres personnalités civiles et militaires.
La visite d'Etat du Président français au Maroc s'achève ce mercredi 30 novembre 2024.
Les entreprises partenaires de la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS) disposent de nouveaux dispositifs de pré collecte qui leur permettent de mieux effectuer les travaux de collecte et de traitement des déchets. Ces équipements innovants ont été officiellement lancés dans la matinée de ce lundi 28 octobre 2024 à la base logistique de la SGDS sis à Abomey-Calavi, en présence du directeur général, Gilles AMOUSSOU, des chefs service, et autres responsables de la société.
En vue d'offrir une expérience inédite en matière de gestion des déchets et de salubrité publique, la SGDS renforce le dispositif de travail des opérateurs. Un important lot de matériels a été mis à la disposition des Petites et moyennes entreprises (PME), sélectionnées pour la deuxième génération de contrat de trois ans pour la collecte et le traitement des déchets dans les communes du Grand Nokoué (Ouidah, Cotonou, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji, Porto-Novo), et Parakou. Les équipements mis à la disposition de ces PME sont composés entre autres de tricycles, tracteurs, camionnettes, etc) et de nouveaux équipements de protection individuelle (EPI).
Larrys AKUESON, chef service salubrité à la SGDS SA a rappelé les deux volets des activités opérationnelles de la SGDS : les travaux de balayage, de piquetage et de désherbage des rues revêtues et espaces publics, et les travaux de curage des ouvrages d'assainissement fluvial. Pour ce qui concerne le premier volet (balayage, piquetage et désherbage), les balaies, les cônes, les tricycles sont utilisés pour enlever tous les déchets issus du balayage. La grande innovation à l'en croire, est relatif à l'apport de panneaux lumineux qui s'allument et signalent au loin le chantier de désensablement la nuit. « L'uniforme des agents disposent de tissus fluorescents très adaptés aux travaux de désherbage. Ces derniers utilisent également des lampes frontales qui […] éclairent la voie et signalent leur position aux usagers », a expliqué le chef service.
Quant au second volet, relatif aux travaux de curage des ouvrages d'assainissement pluvial, le dispositif est également renforcé en tenant compte des insuffisances contenues dans le dispositif passé. « L'heure de fin des travaux a été revue en ce qui concerne le curage qui finit désormais à 16h obligatoirement, et au plus grand tard à 22h, toutes les boues sont ramassées pour libérer les chaussées et permettre aux usagers de la voie de rentrer tranquillement chez eux », a expliqué le chef service.
Gilles AMOUSSOU, directeur général de la SGDS a rappelé l'objectif de la SGDS au démarrage de ses activités il y a environ 04 ans ; celui de rendre les villes plus propres et offrir un cadre de vie sain aux populations. Durant cette période d'essai, plusieurs objectifs ont été atteints, et l'ambition à travers le lancement de ces nouveaux équipements, est d'aller encore plus loin.
Des assurances pour un meilleur service
Le directeur général de la Société de gestion des déchets a rassuré le public sur les différentes plaintes enregistrées jusque-là.
Du point de vue de la salubrité, notamment la visibilité des agents, ces derniers selon le directeur général, sont plus visibles dans la nuit grâce aux nouvelles tenues que la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a fournies. Le dispositif de sécurisation des chantiers de balayage fait-il savoir, a été également renforcé avec des panneaux lumineux plus de plots, pour faire face aux difficultés constatées et améliorer l'existant.
Selon Gilles AMOUSSOU, pour ce qui concerne la pré collecte, différents défis ont été relevés. Le plus important relève-t-il, est « d'adapter autant que possible le matériel aux différentes zones dans lesquelles la SGDS intervient » ; les zones inondables, des zones à dépression très sablonneuses, a énuméré le DG rappelant l'objectif qui consiste à desservir tous les ménages en tout temps et en toute saison.
La SGDS selon son directeur général, a également pris l'engagement d'accompagner ses partenaires dans cette desserte quotidienne. « Le transport des déchets qui sont collectés au niveau des ménages que nous assurons en direct avec nos matériels sera aujourd'hui renforcé avec plus de célérité, plus de discipline », a-t-il souligné évoquant la réorganisation au niveau des boues de vidange, afin d'améliorer la qualité du service, et le travail des vidangeurs.
La facturation du service d'enlèvement des déchets dans les ménages, c'est la grande annonce faite à l'occasion de la cérémonie de lancement des nouveaux équipements.
Quelques images
F. A. A.
Le président français Emmanuel Macron a entamé, ce lundi 28 octobre 2024, une visite d'Etat de trois jours au Maroc. En dehors de la Première dame, Brigitte Macron, une forte délégation composée de ministres, de chefs d'entreprises et autres personnalités accompagne le chef de l'Etat. Cette visite s'inscrit dans le cadre des retrouvailles et d'un rapprochement diplomatique entre le Maroc et la France, deux pays unis par l'histoire.
Le Président Emmanuel Macron et sa délégation sont arrivés ce lundi soir au Maroc pour une visite d'Etat qui va durer jusqu'au 30 octobre 2024.
A son arrivée à l'aéroport de Rabat, le Président Emmanuel Macron a été accueilli par SM le Roi Mohammed Mohammed VI. L'accueil de l'Hôte du Souverain a été marqué par une salve de 21 coups de canon.
Cette première visite officielle d'un président français au Maroc depuis 2018, après un changement diplomatique de Paris concernant le Sahara occidental, s'annonce très chargée.
Elle vise à « refonder notre relation et à nous projeter dans les décennies à venir », en fixant des objectifs ambitieux dans plusieurs domaines clés, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, cité par La Tribune Dimanche.
Le Président français va signer de nombreux accords avec le roi du Maroc, avant de prononcer mardi matin un discours devant le parlement du Royaume.
Mercredi, avant de prendre congé de son Hôte, Emmanuel Macron s'adressera à la communauté française du Maroc, la plus nombreuse des trois pays du Maghreb avec 53.000 inscrits.
Une nouvelle page sur les relations bilatérales
La coopération entre les deux pays portera notamment sur les secteurs des nouvelles technologies, de l'énergie, l'eau, l'éducation et la sécurité intérieure.
La question de l'immigration et des visas occupera aussi une place non moins importante lors des discussions.
Le Président français est accompagné de son épouse, Brigitte Macron, ainsi que d'une dizaine de ministres, dont celui de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui traitera des questions d'immigration, le ministre de l'Économie Antoine Armand, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet et la ministre de la Culture Rachida Dati, d'origine marocaine.
La délégation officielle comprend aussi, les dirigeants des grandes entreprises françaises, dont Engie, Alstom, Safran, TotalEnergies et Suez, ainsi que des représentants d'Airbus, Veolia, Thalès et Colas, spécialiste du BTP.
La culture franco-marocaine est également représentée par les écrivains Tahar Benjelloun et Leïla Slimani, l'humoriste Djamel Debbouze et l'acteur Gérard Darmon. Sans oublier le président de l'Institut du Monde Arabe Jack Lang.
Au-delà de toute considération, cette visite d'Etat du Président français à Rabat renforce non seulement l'influence du Maroc au Maghreb mais aussi sur le continent africain.
Les résultats du test de recrutement d'Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) sont disponibles sur la plateforme https://officebac.educmaster.bj/.
Les candidats ont la possibilité d'utiliser soit leur numéro de table ou leur numéro personnel d'identification (NPI) pour accéder aux résultats.
Un Arrêté interministériel fixe les tarifs, modalités de recouvrement et affectation de la redevance d'enlèvement des déchets en République du Bénin.
Après quatre années de prestations gratuites, la collecte des déchets auprès des ménages fera l'objet de paiement de redevances à la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS S.A.) à partir du 1er janvier 2025 conformément à l'Arrêté Interministériel en date du 20 septembre 2024.
Les tarifs de la redevance d'enlèvement des déchets ont été fixés en fonction des prestations reçues, du niveau d'aménagement de la zone géographique et du type de biens immobiliers et de propriétés bâties.
Selon l'arrêté interministériel, il a été retenu les biens immobiliers et propriétés bâties à un seul logement ou unité d'exploitation (type A) et les biens immobiliers et propriétés bâties à plusieurs logements ou unités d'exploitation (type B).
Pour les propriétés bénéficiant de deux enlèvements par semaine, les propriétaires paieront 3.000 FCFA par mois (type A) et ceux de type B 5.000 FCFA par mois.
Pour les propriétés bénéficiant de trois enlèvements par semaine, les tarifs varient entre 7.000 FCFA (type A) en zone d'aménagement moyen, 10.000 FCFA (type A) en zone d'aménagement élevé, 12.000 FCFA (type B) en zone d'aménagement moyen, 15.000 FCFA (type A) en zone d'aménagement élevé, 25.000 FCFA (type B) en zone d'aménagement élevé et 30.000 FCFA (type B) en zone d'aménagement très élevé.
La facturation de la redevance débutera le 1er janvier 2025. Les factures établies au nom du propriétaire seront remises aux occupants par les agents de la SGDS.
Le paiement de la facture se fera exclusivement via le portail des services publics accessibles à l'adresse : https://service-public.bj/public/services/e-services
En ce qui concerne les entreprises industrielles à forte production de déchets, des contrats spécifiques d'enlèvement de déchets seront établies entre celles-ci et la SGDS SA, selon l'article 2 de l'arrêté interministériel.
Les dispositions de l'Arrêté s'appliquent aux communes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji et Ouidah.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DE LA SGDS ET L'ARRETE INTERMINISTERIEL
Les sondages politiques ne servent pas seulement à montrer quel candidat bénéficie du plus grand soutien.
Ils permettent aussi de décoder « l'intensité de préférence » des électeurs pour les candidats, les catégories de personnes qui soutiennent tel ou tel candidat, et le type d'électeurs susceptibles de se déplacer le jour du scrutin, à savoir le 5 novembre en ce qui concerne la prochaine élection présidentielle américaine.
À chaque élection, les politiciens, les médias et les groupes de recherche dépensent de l'argent pour réaliser des sondages d'opinion et déterminer les intentions de vote des électeurs.
Certains sondages sont rendus publics, tandis que d'autres — en particulier ceux qui sont payés par les partis politiques ou les candidats — restent confidentiels. Selon Barbara Norrander, professeure émérite à la School of Government and Public Policy de l'université de l'Arizona, les équipes de campagnes se basent sur les résultats des sondages pour déterminer quels messages sont bien perçus par les électeurs, quels types de personnes sont favorables à un candidat et quels électeurs peuvent être convaincus de soutenir un candidat.
Les Américains accordent peut-être une importance démesurée aux sondages, estime John Zogby, enquêteur d'opinion et fondateur du groupe John Zogby Strategies. « Si vous vous attendez à ce que les sondages disent : “Tel candidat va l'emporter avec 0,1 point de pourcentage”, vous serez déçu », ironise-t-il.
John Zogby s'est lancé dans le secteur des sondages en 1984, à l'époque où la plupart des familles avaient un téléphone fixe et répondaient aux appels. En fait, 65 % des électeurs participaient très volontiers aux enquêtes d'opinion. Aujourd'hui, il serait malavisé de ne compter que sur les sondages téléphoniques, de nombreuses familles n'ayant pas de ligne fixe ou ignorant les appels venant de téléphones portables inconnus. La majorité des personnes interrogées répondent sur internet après avoir reçu une invitation par courrier électronique ou par SMS.
« Ces changements se produisent, et ils se produisent rapidement », explique M. Zogby à propos de l'évolution de la technologie et des coutumes de la société.
L'opinion est plus difficile à mesurer à notre époque, et aux États-Unis encore plus que dans les autres pays, affirme Donald Green, professeur de sciences politiques à l'université Columbia. Sur sept personnes invitées à participer à une enquête, une seulement accepte.
L'objectif est d'obtenir un échantillon représentatif des personnes susceptibles de se présenter le jour du scrutin. « C'est là que le sondage devient un art », considère M. Zogby.
Quand elle choisit les noms des personnes à sonder, la société Zogby veille à ce que ce soit des gens qui reflètent l'ensemble des électeurs sur le plan géographique et qui sont représentatifs d'autres mesures démographiques, telles que l'origine raciale et le sexe. (Le fait que les jeunes électeurs ou les minorités soient moins susceptibles de participer peut être pris en compte).
Le sondage réalisé par Zogby lors de la course à la présidence de 2020 montrait que Joe Biden devançait le président sortant de l'époque, Donald Trump, de 5,6 points de pourcentage. Joe Biden a remporté le vote national avec 4,5 points de pourcentage, ce qui fait de la prédiction de Zogby l'une des plus proches du résultat.
Tous les sondages ne sont pas aussi justes, surtout lorsque 10 à 14 % des électeurs attendent le jour du scrutin pour décider pour qui voter. Et même les sondages qui sont exacts ne permettent pas toujours de savoir qui deviendra président.
Les complications à notre époque
Les sondages donnent un aperçu d'un moment précis dans le temps. Mais un fait d'actualité qui tombe juste après la fin d'une enquête d'opinion peut influencer les électeurs. (C'est ce qui s'est passé pendant la campagne présidentielle de 2016, fait remarquer Courtney Kennedy, directrice de la recherche par sondage au Pew Research Center.)
En outre, pour estimer qui sera élu, il convient d'examiner les sondages réalisés dans les États où les résultats s'annoncent serrés, et pas seulement les sondages nationaux, qui ne reflètent pas le système du collège électoral. (Aux États-Unis, les présidents sont choisis par les grands électeurs de chaque État, et non par le vote populaire national.)
Néanmoins, les sondages fournissent tout de même des informations utiles, souligne John Zogby, auteur de Beyond the Horse Race : How to Read Polls and Why We Should. Ils ont prouvé que les électeurs qui adorent ou détestent un candidat, par exemple, sont plus susceptibles de se déplacer le jour du scrutin. Les sondages réalisés fréquemment permettent de déceler une hausse ou une baisse du soutien à un candidat. Enfin, les sondages peuvent donner des indications aux rédacteurs de discours sur les sujets chers aux électeurs, ou « ceux qui fâchent », ajoute M. Zogby.
Nomination d'un nouveau Nonce apostolique au Bénin et au Togo par le Saint-Père ce lundi 28 octobre 2024.
Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi a été nommé Nonce apostolique au Bénin et au Togo par le Pape François ce lundi 28 octobre. Il a été également élevé au siège titulaire d'Ursona, avec la dignité d'Archevêque.
Le nouveau Nonce apostolique était le chef du bureau du personnel de la section des affaires générales de la Secrétairerie d'État et conseiller de nonciature avant sa nomination.
Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi est né à Córdoba, en Argentine, en 1964. Il a été ordonné prêtre le 26 mai 1991. Il s'exprime en français, anglais, italien et portugais.
M. M.
Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l'Assemblée nationale du Bénin, a été élu Vice-Président de la Conférence des Présidents des Parlements Africains (CoSPAL) lors de la 2ème Assemblée Générale tenue les 26 et 27 octobre 2024 à Accra, au Ghana.
« Cette élection est un témoignage de la confiance accordée à l'Assemblée nationale du Bénin et souligne notre engagement envers une coopération parlementaire renforcée en Afrique », a écrit Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l'Assemblée nationale du Bénin sur sa page Facebook à l'issue de son élection au poste de Vice-Président de la Conférence des Présidents des Parlements Africains (CoSPAL).
Le président de l'Assemblée nationale du Bénin est honoré pour le choix porté sur sa personne pour représenter l'Afrique de l'Ouest.
La CoSPAL a tenu sa 2ème Assemblée Générale les 26 et 27 octobre 2024 à Accra, au Ghana.
L'Assemblée a « marqué l'établissement officiel de la Conférence des présidents des parlements africains et l'adoption de sa Charte fondatrice, qui définit les objectifs de cette nouvelle Organisation parlementaire, notamment le renforcement de la concertation et de la coordination entre les présidents des parlements et assemblées législatives africains ».
Les délégués des parlements ont procédé à l'élection des membres des instances de la Conférence, à savoir l'Assemblée générale, les Comités exécutif et consultatif.
Alban Sumana Kingsford Bagbin, président du parlement ghanéen, a été élu président de la Conférence des Présidents des Parlements Africains.
Créée en 2020, la CoSPAL a pour mission de faciliter les délibérations et la coopération entre les parlements africains.
M. M.
Émile Adjekossi, commissaire de police et Directeur général de la Brigade criminelle de Cotonou, est décédé dans la nuit du dimanche 27 à lundi 28 octobre 2024.
La Brigade criminelle a perdu son Chef ! Le décès du commissaire de police Émile Adjekossi est survenu dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 octobre 2024 dans sa chambre d'hôtel en Côte d'Ivoire.
Émile Adjekossi était le coordonnateur en chef de l'enquête sur le dossier complot d'atteinte à la sûreté de l'État. Une affaire dans laquelle l'homme d'affaires Olivier Boko et l'ancien ministre Oswald Homeky seraient impliqués, selon le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Sa disparition fait suite au décès tragique du brigadier Paul Chougou, tué dans un accident le 1er octobre dernier. Ce dernier était chargé de l'investigation sur le dossier de complot de coup d'Etat en question.
M. M.
Les éléments de la police républicaine de Kassouala ont interpellé, (03) individus samedi 26 octobre 2024, pour vol à main armée.
Interpellation de trois (03) individus par la police de Kassouala, une localité située à la frontière avec le Nigéria. Ils ont été arrêtés suite à une enquête ouverte par la police après un braquage. Des malfrats ont réussi à prendre la moto d'une victime en faisant usage d'une arme à feu de fabrication artisanale.
Les renseignements de la police ont permis de retrouver la moto abandonnée dans les environs du lieu de braquage. Les éléments de la police ont mis la main sur trois individus. Au commissariat frontalier de Kassouala, la victime a identifié l'un des trois individus comme auteur du braquage. Les mis en cause répondront de leurs actes devant la justice.
A.A.A
La journée du vendredi 1er novembre 2024 est « déclarée fériée, chômée et payée » au Bénin selon un communiqué du Ministre du Travail et de la Fonction Publique en date du 28 octobre.
En raison de la célébration de la fête de la Toussaint, le vendredi 1er novembre 2024 sera une journée de repos pour tous les travailleurs béninois. Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a déclaré cette journée « fériée, chômée et payée » , conformément aux dispositions de la loi n°90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin.
Chaque 1er novembre, la communauté chrétienne catholique honore ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.